J’ai enfin vu ma ruse
L’année dernière, mon devoir était d’abreuver les nouveaux croyants dans l’Église. En même temps, je devais choisir les membres qui pouvaient être cultivés, et consacrer mon temps et mon énergie à les soutenir. C’était vraiment difficile pour moi. Déjà, je ne savais pas qui entraîner en me basant sur la situation réelle des gens. Alors j’ai simplement décidé, avec arrogance, qu’ils n’étaient pas suffisamment bons. En plus, je ne voulais pas y consacrer toute mon énergie mentale, ni payer un tel prix. Je me disais que c’était trop éprouvant. Je n’ai donc jamais entraîné le moindre nouveau venu.
Mais si je ne les entraînais pas, ma superviseuse risquait de dire que j’attendais trop d’eux, que je ne me souciais pas de les cultiver, ou que j’étais incompétente et incapable de les entraîner. J’étais entre l’enclume et le marteau, et je ne savais pas quoi faire. J’ai pensé que je devais peut-être demander son aide à ma superviseuse, et la laisser décider. Ainsi, si ça se passait mal, je ne serais pas la seule responsable de cette situation, et je ne serais pas traitée si je prenais des mauvaises décisions. Quand j’ai contacté ma superviseuse, je ne lui ai donc pas dit que j’avais du mal à juger les gens et que je ne savais pas quoi faire, mais je me suis éternisée sur la situation et les difficultés des nouveaux venus : untel a une mauvaise connexion Internet et est difficile à contacter, untel est pris par son travail, untel ne parle guère dans les réunions… Puis, craignant qu’elle dise que je délimitais les gens, j’ai tourné autour du pot, en disant : « Mais ils sont actifs lors des réunions et dans leur poursuite, donc je vais faire de mon mieux pour les cultiver. » Au début, j’ai cru qu’elle allait m’indiquer ce que je devais faire, et dire que ces nouveaux venus ne valaient pas la peine qu’on les entraîne, de sorte que la décision lui serait revenue. Je n’aurais pas été tenue pour responsable de la situation et je n’aurais pas eu à leur consacrer tout mon temps. Mais, à ma grande surprise, elle ne m’a pas répondu, et a juste dit d’un air sévère : « Qu’essaies-tu de dire ? T’écouter parler de façon aussi détournée est épuisant. Tu signales toujours la situation des nouveaux venus de cette façon. Tu as dit qu’ils avaient des problèmes, en donnant l’impression qu’ils ne valaient pas la peine d’être cultivés, puis tu as dit que tu ferais de ton mieux avec eux. Je ne sais pas ce que tu penses vraiment. » Ça m’a beaucoup contrariée. J’ai pensé : « Dit-elle que je parle comme un serpent ? Un serpent ne se déplace jamais en ligne droite, il fait des zigzags. Suis-je vraiment aussi médiocre que ça ? » À ce moment-là, ne me connaissant pas du tout, je me suis juste dit qu’elle passait peut-être sa colère sur moi. Je savais pourtant que je ne voyais pas les choses de la bonne façon, qu’elle n’aurait pas dit ça sans raisons, que cela devait refléter la façon dont elle me voyait. Dieu l’avait amenée à me traiter pour que j’en tire une leçon, et comme j’étais incapable de voir ma propre corruption, le fait qu’elle la souligne m’était très utile. Alors je lui ai dit : « Je ne vois pas vraiment les problèmes dont tu parles, mais je veux accepter ce que tu dis et réfléchir sur moi-même. »
Par la suite, j’ai beaucoup réfléchi à ce qu’elle avait dit, et j’ai prié Dieu en Lui demandant de me guider pour que je me connaisse moi-même. Je me suis souvenue d’une question, dans la Bible, que l’Éternel Dieu avait posé à Satan : « D’où viens-tu ? Et Satan répondit à l’Éternel : De parcourir la terre et de m’y promener » (Job 1:7). Puis j’ai lu l’analyse que Dieu avait fait de la réponse de Satan. Dieu dit : « Comment vous sentez-vous alors que vous voyez Satan répondre de cette façon ? (Nous croyons que Satan est absurde et aussi trompeur.) Pouvez-vous dire ce que Je ressens ? Chaque fois que Je vois ces mots de Satan, Je me sens dégoûté, parce qu’il parle, mais ses mots ne contiennent aucune substance. Satan a-t-il répondu à la question de Dieu ? Non, les mots de Satan ne sont pas une réponse, ils n’ont rien produit. Ils ne répondent pas à la question de Dieu. “De parcourir la terre et de m’y promener.” Que comprends-tu de ces mots ? D’où vient Satan exactement ? Avez-vous reçu une réponse à cette question. (Non.) Le “génie” des complots rusés de Satan est de ne pas laisser quiconque savoir ce qu’il dit réellement. Après avoir entendu ces mots, tu ne peux toujours pas discerner ce qu’il a dit, même s’il a fini de répondre. Pourtant Satan croit qu’il a répondu parfaitement. Alors, comment te sens-tu ? Dégoûté ? (Oui.) Maintenant, tu commences à te sentir dégoûté par ces mots. Les mots de Satan ont une certaine caractéristique : ce que dit Satan te laisse ainsi te gratter la tête et incapable de percevoir la source de ses mots. Parfois, Satan a des motifs et parle délibérément, et parfois, gouvernés par sa propre nature, de tels mots émergent spontanément et sortent directement de la bouche de Satan. Satan ne passe pas un long moment à peser de tels mots ; ils sont plutôt exprimés sans réfléchir. Quand Dieu a demandé à Satan d’où il venait, Satan a répondu par quelques mots ambigus. Tu te sens très perplexe, ne sachant jamais exactement d’où vient Satan. Certains parmi vous parlent-ils comme cela ? Quelle façon de parler est-ce ? (C’est ambigu et ne donne pas une réponse certaine.) Quel genre de mots devrions-nous utiliser pour décrire cette façon de parler ? C’est distrayant et trompeur, n’est-ce pas ? Supposons que quelqu’un ne veuille pas dire aux autres ce qu’il a fait hier. Tu lui demandes : “Je t’ai vu hier. Où allais-tu ?” Il ne te dit pas directement où il est allé. Il dit plutôt : “Ce fut tout un jour, hier. J’étais si fatigué !” A-t-il répondu à ta question ? Oui, mais ce n’est pas la réponse que tu voulais. Tel est le “génie” dans l’astuce du discours des hommes. Tu ne peux jamais découvrir ce qu’ils veulent dire ni percevoir la source ou l’intention de leurs mots. Tu ne sais pas ce qu’ils tentent d’éviter parce qu’ils ont leur propre histoire dans leur cœur. C’est insidieux. Y en a-t-il parmi vous qui parlent aussi de cette façon fréquemment ? (Oui.) Quel est votre objectif alors ? Est-ce parfois de protéger vos propres intérêts, de maintenir votre propre fierté, votre position et votre image, de protéger les secrets de votre vie privée ? Quel que soit le but, il est inséparable de vos intérêts, il est lié à vos intérêts. N’est-ce pas la nature de l’homme ? » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique IV). J’ai vu, grâce à ces paroles de Dieu, qu’il y avait toujours des motivations et des ruses cachées derrière les paroles de Satan, et que, pour dissimuler ses intentions honteuses, Satan tournait autour du pot et se dérobait. C’est déroutant, et on ne sait pas où Satan veut en venir. Je me suis aperçue que j’avais tendance à parler aux frères et sœurs de la même façon que Satan, en tournant autour du pot et en déroutant les gens. Ainsi, quand on m’avait demandé combien de nouveaux venus pouvaient être entraînés, dans l’Église que je dirigeais, et qu’elle était leur situation, j’aurais pu répondre en quelques phrases simples, dire combien ils étaient, et décrire leur situation. Mais je n’avais pas donné de réponse directe. J’avais commencé par évoquer les problèmes des nouveaux venus, et je m’étais justifiée, pour qu’on ne pense pas que j’évitais d’entraîner ces nouveaux venus, mais qu’ils étaient problématiques et qu’ils n’en valaient pas la peine. Puis, après avoir avancé toutes sortes d’excuses, j’avais changé de refrain et conclu en disant que nous devions cultiver les nouveaux venus, et que j’allais faire de mon mieux avec eux. J’avais parlé un moment du fait qu’ils étaient problématiques, puis j’avais dit que j’allais m’en occuper. Ce n’était pas une réponse franche, c’était tellement ambigu que personne ne savait ce que j’avais voulu dire. Dieu dit que Satan parle de manière détournée et qu’il a toujours des motivations et des objectifs cachés parce qu’il protège ses intérêts. Puis je me suis demandé quel était mon but quand je parlais de cette manière aux frères et sœurs. En y réfléchissant bien, j’ai vu que je commençais toujours par évoquer les problèmes, pour qu’on ne pense pas que j’évitais de cultiver les gens, mais qu’on voie qu’il ne s’agissait pas de bons candidats, pour diverses raisons. Puis je finissais par dire que j’allais gérer la situation et voir ce qui allait se passer, afin qu’on pense que je portais un fardeau pour ce qui était de cultiver les nouveaux venus et que j’avais une attitude positive. Alors, on ne pourrait pas dire que je délimitais les gens et que je n’étais pas prête à payer un prix. Je parlais vraiment de façon détournée, ce qui cachait des motivations horribles. Alors je parlais de façon détournée, je voulais qu’on devine ce que je pensais, et que d’autres que moi décident si ces nouveaux croyants pouvaient être cultivés, pour que la situation tourne en ma faveur dans tous les cas de figure. Si quelqu’un vérifiait pourquoi je ne les avais pas cultivés, je pouvais facilement rejeter la faute sur les frères et sœurs, en disant qu’ils m’avaient demandé de ne pas le faire. Mais si les nouveaux venus progressaient, alors tout le monde verrait que j’étais même capable de cultiver des gens comme eux, on penserait que j’étais compétente et je ferais bonne impression. Ma façon de parler correspondait exactement à la description que Dieu fait des paroles de Satan, elle était très ambigüe, elle dissimulait complètement mes motivations et mes objectifs, de sorte que je pouvais atteindre mon but sans que les autres sachent ce qui se passait. J’étais exactement comme Satan, incroyablement sournoise et rusée. De même, quand j’avais demandé à ma superviseuse quels nouveaux venus je devais cultiver, j’avais contourné le sujet, mentionné un tas de problèmes les concernant, pour qu’elle décide, de sorte que si ces nouveaux venus n’avaient pas progressé, ça n’aurait pas été de ma faute, ça serait retombé sur ses épaules à elle. En repensant à tout cela, j’ai compris que mon approche détournée donnait l’impression que je demandais des conseils, mais, en fait, j’amenais les autres à prendre des décisions pour moi, et j’essayais de fuir mes responsabilités. C’était vraiment sournois de ma part. Quand une personne normale pose des questions, elle veut simplement apprendre les principes, pour pouvoir agir en suivant ces principes, mieux cultiver les autres, et faire du bien au travail de la maison de Dieu. Mais j’avais essayé de me soustraire à mes responsabilités, pour protéger mes intérêts, ma réputation et mon statut. Comment avais-je pu être aussi sournoise ? La superviseuse m’avait critiquée parce que je me montrais constamment calculatrice et que je ne réfléchissais jamais sur moi-même. Je dégoûtais Dieu et j’irritais les autres. Comprenant cela, j’ai prié et juré à Dieu que, dorénavant, j’allais vraiment réfléchir à mes motivations quand je parlais, et que j’allais pratiquer l’honnêteté. Plus tard, quand on m’a posé des questions sur les nouveaux croyants, j’ai parfois eu envie, de nouveau, de commencer par évoquer leurs problèmes, pour que ces membres paraissent sans avenir et que je ne sois pas tenue pour responsable de la situation. Mais dès que je comprenais que ma motivation était erronée et que je faisais de nouveau preuve de fourberie, je priais délibérément, renonçais à moi-même, et parlais d’eux honnêtement et avec objectivité. Mais, quelques jours plus tard, j’ai repris mes vieilles habitudes.
Un jour, la superviseuse a dit qu’un nouveau croyant que j’avais abreuvé assistait aux réunions de Sœur Zhang, et qu’il aimait son échange. J’ai pensé que ce nouveau venu était arrogant, qu’il avait beaucoup de notions et qu’il aimait les tendances laïques. Il ne participait pas régulièrement à mes réunions, et l’abreuver s’avérait vraiment fatiguant. Donc je me suis dit que j’aurais moins à faire si Sœur Zhang se chargeait de l’abreuver. Mais j’étais celle qui était censée l’abreuver, et si je me contentais de l’envoyer à Sœur Zhang, la superviseuse allait peut-être dire que je faisais preuve de fourberie, et que je voulais me débarrasser des nouveaux croyants difficiles à abreuver. Par contre, si c’était la superviseuse qui suggérait de le transférer, j’allais pouvoir me débarrasser de ce boulet sans heurts. Donc, j’ai posé une question un peu orientée à la superviseuse, sur le fait que ce nouveau venu préférait l’échange de Sœur Zhang. Elle a dit que c’était bien le cas. Alors j’ai vite enchaîné, en disant qu’il valait peut-être donc mieux abonder dans son sens. De toutes façons, il n’assistait pas régulièrement à mes réunions. Puis j’ai demandé à la superviseuse ce qu’elle en pensait. Je m’attendais à ce qu’elle dise qu’il fallait le transférer. Mais elle n’a pas pris de décision tout de suite. Plus tard, je me suis sentie mal à l’aise et un peu coupable, en pensant que j’avais de nouveau parlé en ayant des arrière-pensées. Pourquoi avais-je constamment ces intentions honteuses ? Pourquoi étais-je incapable de partager mes idées clairement et sans détours, et de dire franchement à la superviseuse que ce nouveau croyant ne m’avait pas fait bonne impression, qu’il posait trop de problèmes et que je voulais qu’il soit transféré ?
Ensuite, j’ai cherché des paroles de Dieu en rapport avec mon état, et j’ai trouvé ce passage. « Certaines personnes parlent d’une façon très déroutante. Parfois leurs phrases ont un début mais pas de fin, parfois une fin mais pas de début. Tu ne peux pas du tout savoir ce qu’elles veulent dire, rien de ce qu’elles disent n’a de sens pour toi et si tu leur demandes de te l’expliquer clairement, elles ne le font pas. Elles utilisent souvent des pronoms dans leur discours. Par exemple, lorsqu’elles rapportent un fait, elles disent : “Ce type, euh, il pensait à cela, et puis les frères et sœurs n’étaient pas très [...].” Elles pourraient continuer pendant des heures en ne s’exprimant jamais clairement, en bégayant et en balbutiant, en disant des choses qui n’ont aucun sens et aucun lien les unes avec les autres, si bien que tu n’en sais pas plus après avoir entendu cela : tu es même plus anxieux. En fait, elles ont lu de nombreux livres et ont de l’instruction : alors pourquoi sont-elles incapables de prononcer une phrase complète ? C’est un problème de tempérament. Les gens sont si évasifs qu’il leur faut beaucoup d’efforts pour exprimer quoi que ce soit. Dans tout ce qu’ils disent, il n’y a pas de fil conducteur, il y a toujours un début mais pas de fin : après avoir ouvert la bouche et laissé échapper le début, ils avalent la fin. Pourquoi l’avalent-ils ? Parce qu’ils ne veulent pas que tu comprennes ce qu’ils veulent dire, ils veulent que tu le devines. S’ils te le disaient directement, tu te rendrais compte de ce qu’ils disent et tu les percerais à jour, n’est-ce pas ? Cela, ils ne le veulent pas. Que veulent-ils ? Ils veulent que tu devines par toi-même, et ils sont heureux de te laisser croire que ce que tu devines est vrai : dans ce cas, ils ne l’ont pas dit, donc ils ne portent aucune responsabilité. Ensuite, que gagnent-ils lorsque tu leur dis ce que tu crois avoir compris qu’ils voulaient dire ? Ta supposition est exactement ce qu’ils voulaient entendre, et cela leur indique quelles sont tes idées et tes points de vue sur la question. À partir de là, ils peuvent parler de manière sélective, choisir quoi dire et quoi ne pas dire, et comment le dire, puis passer à l’étape suivante de leur plan. Chaque phrase se termine par un piège, et pendant que tu les écoutes, si tu continues à poser des questions pour en savoir plus, tu seras complètement tombé dans le piège. N’est-ce pas fatiguant pour eux de toujours parler ainsi ? C’est leur tempérament : ils ne se sentent pas fatigués. Pour eux, c’est tout à fait naturel. Pourquoi veulent-ils créer ces pièges pour toi ? Parce qu’ils ne peuvent pas voir clairement quels sont tes points de vue et qu’ils craignent que tu ne les perces à jour. En même temps qu’ils essaient de t’empêcher de les comprendre, ils essaient de te comprendre. Ils veulent recueillir tes points de vue, tes idées et tes méthodes. S’ils réussissent, alors leurs pièges auront fonctionné. Certains essaient de gagner du temps en disant souvent “euh” et “ha” : ils n’expriment pas un point de vue précis. D’autres le font en disant “c’est comme…” ou “Eh bien...”, en dissimulant ce qu’ils pensent vraiment et en utilisant cela à la place de ce qu’ils veulent réellement dire. Il y a dans chaque phrase beaucoup de mots fonctionnels, d’adverbes et de verbes auxiliaires inutiles. Si tu devais enregistrer leurs paroles, tu découvrirais qu’aucune d’elles ne révèle leur point de vue ni leur attitude vis-à-vis du sujet en question. Toutes leurs paroles contiennent des pièges cachés, des tests et des tentations. Quel est ce tempérament ? (Le mal.) C’est très mal. Y a-t-il de la duplicité ? Ces pièges, ces tests et ces tentations qu’ils créent, cela s’appelle de la duplicité. C’est une caractéristique commune des personnes ayant l’essence maléfique des antéchrists. Comment se manifeste cette caractéristique commune ? Ils rapportent les bonnes nouvelles mais pas les mauvaises, ils parlent exclusivement en termes agréables, ils parlent de manière hésitante, ils cachent partiellement ce qu’ils veulent véritablement dire, ils parlent de manière confuse, ils parlent vaguement et leurs paroles contiennent des tests. Toutes ces choses sont des pièges, et toutes sont des vecteurs de duplic » (« Ils sont mauvais, insidieux et malhonnêtes (Partie II) », dans Exposer les antéchrists).
Dieu nous dit que les antéchrists ne parlent jamais franchement, que leurs paroles sont ambigües et qu’elles désorientent les gens, que les antéchrists tâtent sans cesse le terrain, en essayant de piéger les autres, pour atteindre leurs objectifs personnels, sans assumer la moindre responsabilité eux-mêmes. C’était exactement comme Satan disant à Eve qu’elle ne mourrait pas nécessairement si elle mangeait ce fruit. Les paroles de Satan reposaient entièrement sur la mise à l’épreuve et la tentation, elles ne révélaient pas directement leur objectif, et amenaient les gens à pécher sans que Satan en soit tenu pour responsable. Exactement comme Dieu l’avait dit : « Aujourd’hui, chacun a en lui le tempérament de Satan, tous les humains ont en eux les poisons de Satan qui tentent Dieu et séduisent l’homme. Parfois, lorsque les gens parlent, ils utilisent les intonations de Satan, avec l’intention de tenter et de séduire. Les pensées et les idées qui remplissent les gens débordent des poisons de Satan : leur manière même de se comporter est une chose de Satan et parfois, même un simple clin d’œil ou un simple geste porte des relents de tentation et de séduction » (« Ceux qui ont perdu l’œuvre du Saint-Esprit courent le plus de risques », dans Sermons de Christ des derniers jours). J’étais comme ça, je parlais sans cesse de manière détournée, j’épiais et je tentais les autres, en ayant mes propres motivations ignobles. Quand la superviseuse avait dit que ce nouveau croyant, dont je me faisais une certaine idée, avait assisté à d’autres réunions que les miennes, je n’avais pas voulu consacrer mon temps et mon énergie à le soutenir, et j’avais saisi cette occasion de me débarrasser de lui. Mais je ne voulais pas que la superviseuse sache que j’avais délimité et rejeté ce nouveau croyant. Pour conserver mon image de responsabilité et d’amour à l’égard des nouveaux venus, je lui avais suggéré prudemment de tenir compte des préférences de ce nouveau croyant et de faire ce qu’il voulait, en essayant d’amener la superviseuse à décider qu’il soit transféré dans ces autres réunions, pour que je puisse atteindre mes propres objectifs. Ma façon de parler correspondait exactement à ce que Dieu décrit : « Si tu devais enregistrer leurs paroles, tu découvrirais qu’aucune d’elles ne révèle leur point de vue ni leur attitude vis-à-vis du sujet en question. Toutes leurs paroles contiennent des pièges cachés, des tests et des tentations. Quel est ce tempérament ? (Le mal.) C’est très mal » (« Ils sont mauvais, insidieux et malhonnêtes (Partie II) », dans Exposer les antéchrists). Pas une seule parole honnête ne sortait de ma bouche dans ces situations, par contre, tous ces mots trompeurs en sortaient directement. J’ai compris que j’avais vraiment une nature malfaisante. Je préférais tourner autour du pot, ne pas laisser les gens voir mon véritable visage. Je pensais qu’il était stupide de dire les choses franchement, que je risquais de me tirer dans le pied, et que seuls les idiots faisaient ça. Je confondais être rusée et être intelligente, je me disais que j’étais habile, que j’avais la tête sur les épaules et toujours une longueur d’avance, et qu’en agissant ainsi, mes intérêts personnels n’allaient pas en pâtir. J’avais fait de la ruse mon principe personnel dans la vie, et j’ignorais complètement les choses positives que Dieu nous dit sur le fait d’être honnête et franc en paroles comme en actes. Je pensais que cela m’aurait mise dans une position désavantageuse. J’étais bien trop rusée et je voyais les choses d’une façon tordue, je considérais des règles de vie sataniques comme mes critères personnels, j’étais constamment fuyante et prête à tricher et à faire marcher les gens. Voyant à quel point j’étais rusée et malfaisante, cette prise de conscience m’a quelque peu effrayée. J’ai vu que Satan m’avait vraiment corrompue et que je n’avais aucune ressemblance humaine. Je me suis souvenue qu’un jour, un sac à main de créateur acheté par ma tante m’avait vraiment plu. Je ne voulais pas dépenser autant pour un sac et j’étais embarrassée à l’idée de demander à ma tante de me le donner, alors j’avais dit, sur un ton très doux : « Regarde ce sac dont tu ne te sers même pas, quel dommage ! Tu as déjà des sacs de cette marque, pourquoi as-tu acheté celui-ci ? » J’avais pris ce ton avec ma tante pour qu’elle croie que je me sentais concernée et que je ne voulais pas qu’elle gaspille son argent, mais je pensais en fait qu’elle n’avait pas besoin de ce sac, et qu’il était trop beau pour elle. Elle m’a répondu : « Je l’ai acheté parce qu’il était joli et en solde. J’aime les sacs de cette marque, mais tu peux le prendre. » Il m’avait suffit de quelques mots pour l’amener à m’offrir ce sac. Je me comportais sans cesse comme ça. Je ne disais pas franchement ce que je voulais, mais j’amenais les autres à le déduire, puis à me donner ce que je désirais. En repensant à tout cela, je me suis dit que je ne comprenais pas comment j’avais pu être aussi fourbe. J’aurais vraiment voulu pouvoir revenir en arrière et ne jamais avoir dit des choses aussi écœurantes. À ce stade, j’ai compris que la façon dont les antéchrists parlaient et agissaient, et leur tempérament malfaisant, tels que Dieu les décrit, ne me faisaient vraiment pas défaut. Je m’étais comportée de cette manière pendant toutes ces années. Parfois, sans que je le veuille réellement, des paroles fourbes sortaient de ma bouche. J’avais vraiment le tempérament malfaisant des antéchrists. Il aurait été vraiment dangereux de ne pas m’en occuper et de ne pas changer.
J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu. « Que Dieu demande aux gens d’être honnêtes prouve qu’Il déteste véritablement les trompeurs et qu’Il n’aime pas les gens trompeurs. L’aversion de Dieu pour les gens trompeurs est une aversion pour leur façon de faire les choses, leurs tempéraments, leurs motifs et leurs méthodes de tromperie : toutes ces choses déplaisent à Dieu. Quand les personnes trompeuses sont capables d’accepter la vérité et de reconnaître leurs tempéraments malhonnêtes, et sont disposées à accepter le salut de Dieu, alors elles aussi ont l’espoir d’être sauvées, car Dieu traite tous les hommes de la même manière, et la vérité traite tous les hommes de la même manière. Et donc, si nous voulons devenir ceux qui sont aimés de Dieu, la première chose que nous devons faire est de changer les principes de notre façon d’être : nous ne pouvons plus vivre selon les philosophies de Satan, nous ne pouvons plus nous reposer sur les mensonges et la tromperie, nous devons laisser derrière nous tous les mensonges et devenir honnêtes, et de cette façon la vision que Dieu a de nous changera. Auparavant, les gens comptaient toujours sur les mensonges, les faux-semblants et la ruse pour vivre en société et utilisaient des philosophies sataniques qui étaient la base existentielle, la vie et le fondement sur lesquels ils se conduisaient. C’était quelque chose que Dieu méprisait. Parmi les incroyants, si tu parles franchement, que tu dis la vérité et que tu es une personne honnête, tu seras calomnié, jugé et rejeté. De ce fait, tu suis les tendances du monde, tu vis selon des philosophies sataniques et tu deviens de plus en plus habile à mentir et de plus en plus malhonnête. Tu apprends également à utiliser des moyens insidieux pour atteindre tes objectifs et pour te protéger. Tu es alors de plus en plus prospère dans le monde de Satan et, par conséquent, tu t’enfonces de plus en plus profondément dans le péché, jusqu’à ce que tu ne puisses plus t’en sortir. C’est exactement le contraire dans la maison de Dieu. Plus tu mens et ruses, plus les élus de Dieu se lassent de toi et te rejettent. Si tu refuses de te repentir et que tu t’accroches toujours aux philosophies et à la logique sataniques, et que tu recours à des complots et à des stratagèmes élaborés pour te déguiser et afficher un masque, alors tu es très susceptible d’être révélé et chassé. C’est parce que Dieu déteste les gens trompeurs. Seuls les gens honnêtes peuvent prospérer dans la maison de Dieu, et les gens trompeurs seront finalement rejetés et chassés. Tout cela est préétabli par Dieu. Seules les personnes honnêtes peuvent avoir leur part dans le royaume des cieux, donc si tu ne t’efforces pas d’être une personne honnête, et que tu n’expérimentes pas et ne pratiques pas dans le sens de la poursuite de la vérité, si tu n’exposes pas ta propre laideur et ne montres pas ton vrai visage, alors tu ne pourras jamais recevoir l’œuvre du Saint-Esprit ni gagner l’approbation de Dieu » (« La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête », dans Sermons de Christ des derniers jours). Ces paroles m’ont appris que Dieu aime les gens honnêtes et qu’Il est dégoûté par ceux qui sont fourbes. Seuls les gens honnêtes peuvent gagner Son salut, alors que les fourbes seront exposés et éliminés. Durant mes années de foi, j’ai vu que, parmi ceux qui étaient renvoyés de l’Église, certains faisaient constamment dans l’à-peu-près et se montraient malhonnêtes dans leur devoir, et que d’autres faisaient sans cesse semblant, dans le but de préserver leur renommée et leur statut, ils s’exaltaient et témoignaient d’eux-mêmes en permanence. Ils se montraient sournois et rusés pour atteindre leurs objectifs, et les gens étaient parfois dupés temporairement par eux. Mais Dieu voit tout, donc Il arrange des situations pour les exposer. Quand je cultivais et abreuvais les nouveaux croyants, je trouvais toutes sortes d’excuses pour faire marcher les gens et les tromper, pour dissimuler ma corruption et mes défauts, et je ne cherchais pas le changement, ce qui menait à de plus en plus de transgressions. Cela ne pouvait finir que par mon élimination par Dieu. Quant aux frères et sœurs qui étaient simples et honnêtes, même s’il y avait beaucoup de choses qu’ils ne comprenaient pas dans leurs devoirs, et même s’ils commettaient des erreurs, ils ne faisaient pas marcher les gens pour se soustraire à leurs responsabilités, afin de protéger leur statut, et ils ne pensaient pas à la façon dont les choses allaient affecter leurs propres intérêts. Ils cherchaient comment apprendre la vérité et les principes pour bien faire leurs devoirs, et par conséquent, ils gagnaient l’éclairage et la direction de Dieu. Ils étaient peut-être de calibre moyen, voire un peu ignorants, ou bien ils avaient des problèmes dans leur devoir, mais Dieu les guidait malgré tout et Il les aidait à apprendre peu à peu les principes de la vérité, à faire l’expérience des qualités de dirigeant de Dieu et à grandir dans la vie au fil des jours. Puis j’ai compris qu’être honnête et me montrer clairement aux gens n’était pas une mauvaise chose, C’est parfois un peu embarrassant sur le coup, mais j’en tire satisfaction, et Dieu aime ça. De plus, les frères et sœurs ne me prennent jamais de haut quand je m’ouvre vraiment au sujet de mes problèmes. Ils m’aident et m’amènent à entrer dans les principes, et ce genre de pratique ne peut pas faire de mal à mon devoir. L’Évangile du Règne de Dieu se développe si rapidement aujourd’hui, et nous avons besoin de nombreux nouveaux croyants pour le répandre avec nous. Je n’avais pratiquement pas cultivé les nouveaux croyants, alors n’étais-je pas un laquais de Satan, en faisant obstacle à l’œuvre de Dieu ? Je m’étais opposée à Dieu ! Dieu dit : « Plus tu mens et ruses, plus les élus de Dieu se lassent de toi et te rejettent. Si tu refuses de te repentir et que tu t’accroches toujours aux philosophies et à la logique sataniques, et que tu recours à des complots et à des stratagèmes élaborés pour te déguiser et afficher un masque, alors tu es très susceptible d’être révélé et chassé. C’est parce que Dieu déteste les gens trompeurs. Seuls les gens honnêtes peuvent prospérer dans la maison de Dieu, et les gens trompeurs seront finalement rejetés et chassés. Tout cela est préétabli par Dieu. Seules les personnes honnêtes peuvent avoir leur part dans le royaume des cieux […]. » Les paroles de Dieu sont si claires. Quel que soit le chemin que nous choisissons, la personne que nous cherchons à être est directement liée à notre sort, notre destinée. Dieu arrange toutes ces situations, grandes et petites, mais je n’avais fait que les traverser à l’aveuglette, sans chercher la vérité, ni réfléchir sur moi-même, me contentant de vivre selon ma nature satanique. Je n’étais même pas entrée dans cette vérité la plus élémentaire qui consiste à être honnête, je n’avais pas apporté le moindre changement à mes tempéraments de vie. J’étais restée une personne fourbe qui appartenait à Satan. Comment aurais-je pu être sauvée ? Vivre comme une personne honnête est le seul bon chemin.
Après ça, je n’ai pas cessé de chercher la vérité à ce sujet, et trouvé davantage de clarté sur le chemin qui mène à l’honnêteté.
La parole de Dieu dit : «Quand des gens s’engagent dans la tromperie, quelles intentions en découlent ? Et quel est le but ? Sans exception, c’est pour gagner un statut et un prestige ; en un mot, c’est pour leurs propres intérêts. Et qu’est-ce qui est à l’origine de la poursuite des intérêts ? C’est que les gens considèrent leurs propres intérêts comme plus importants que tout le reste. Ils s’engagent dans la tromperie pour que cela leur profite à eux-mêmes, et leurs tempéraments trompeurs sont ainsi révélés. Comment ce problème devrait-il être résolu ? […] Il faut qu’ils acceptent la vérité. Ce n’est que lorsque les gens comprennent la vérité qu’ils peuvent percer à jour l’essence de leurs propres intérêts ; alors seulement, ils peuvent apprendre à renoncer, à abandonner et à supporter la douleur du renoncement à ce qu’ils aiment tant. Et quand vous pourrez le faire et délaisser vos propres intérêts, vous vous sentirez plus à l’aise et plus en paix dans votre cœur et ce faisant, vous l’emporterez sur la chair. Si vous vous accrochez à vos intérêts et n’acceptez pas le moins du monde la vérité, si, dans votre cœur, vous vous dites : “Qu’y a-t-il de mal à rechercher mes propres intérêts et à refuser de subir la moindre perte ? Dieu ne m’a pas puni, et qu’est-ce qu’on peut me faire ?”, alors personne ne vous fera rien. Mais si c’est là votre foi en Dieu, vous échouerez finalement à gagner la vérité et la vie, ce qui sera une énorme perte pour vous : vous ne pourrez pas être sauvés. Y a-t-il un plus grand regret ? Voilà ce que donne finalement la poursuite de vos propres intérêts. Si les gens ne recherchent que le statut et le prestige – s’ils ne poursuivent que leurs propres intérêts – alors ils ne gagneront jamais la vérité et la vie, et finalement ce sont eux qui subiront une perte. Dieu sauve ceux qui recherchent la vérité. Si vous n’acceptez pas la vérité et que vous êtes incapables de réfléchir et de connaître votre propre tempérament corrompu, alors vous ne vous repentirez pas vraiment et n’aurez pas entrée dans la vie. Accepter la vérité et vous connaître vous-même, c’est le chemin de la croissance de votre vie et du salut, c’est la possibilité pour vous de vous présenter devant Dieu pour accepter Son examen minutieux ainsi que Son jugement et Son châtiment, et gagner la vie et la vérité. Si vous renoncez à rechercher la vérité au nom de votre statut, de votre prestige et de vos propres intérêts, cela équivaut à renoncer à la possibilité de recevoir le jugement et le châtiment de Dieu et d’obtenir le salut. Tu choisis le statut, le prestige et tes propres intérêts, mais ce que tu abandonnes, c’est la vérité, et ce que tu perds, c’est la vie et la chance d’être sauvé. Qu’est-ce qui compte le plus ? Si tu choisis tes propres intérêts et abandonnes la vérité, n’es-tu pas stupide ? Pour le dire crûment, c’est une grande perte pour un petit avantage. Prestige, statut, argent et intérêts : tout cela est temporaire, éphémère, alors que la vérité et la vie sont éternelles et immuables. Si les gens résolvent leur tempérament corrompu qui les fait rechercher le statut et le prestige, alors ils ont l’espoir d’obtenir le salut. En outre, la vérité que les gens obtiennent est éternelle : ni Satan, ni personne d’autre ne peut la leur retirer. Tu as renoncé à des intérêts mais ce que tu as obtenu, ce sont la vérité et le salut : ces résultats t’appartiennent. Tu les as obtenus pour toi-même. Si des gens choisissent de pratiquer la vérité, alors, même s’ils ont perdu leurs intérêts, ils gagnent le salut de Dieu et la vie éternelle. Ces gens-là sont les plus intelligents. Si des gens profitent au détriment de la vérité, alors ce qu’ils perdent, c’est la vie et le salut de Dieu ; ces gens-là sont les plus stupides. Quant à ce qu’une personne choisira à la fin – ses intérêts ou la vérité –, cela révèle davantage une personne qu’aucune autre question. Ceux qui aiment la vérité choisiront la vérité ; ils choisiront de se soumettre devant Dieu et de Le suivre. Ils préfèrent abandonner leurs propres intérêts. Peu importe la souffrance qui les attend, ils sont déterminés à porter témoignage pour satisfaire Dieu. Voilà l’itinéraire fondamental de la pratique de la vérité et de l’entrée dans la réalité de la vérité » (« Connaître son tempérament est ce qui permet de le changer », dans Sermons de Christ des derniers jours).
« Il y a souvent des motivations derrière les mensonges des gens, cependant certains mensonges n’ont aucune motivation et ne sont pas délibérément planifiés, mais sortent naturellement. Quel genre de mensonges peut-on éviter ? Résous d’abord ceux qui sont faciles à éviter, puis cherche la vérité pour surmonter les plus difficiles, les mensonges qui sont difficiles à réparer. En pratiquant de cette manière, ne sera-t-il pas facile de te débarrasser des mensonges et de résoudre le problème du mensonge ? Par exemple, tu sais que ces paroles contiennent des motivations, qu’elles sont entachées, que ce sont des mensonges : tu en es conscient pendant que tu parles, n’est-ce pas ? Si c’est le cas, commence par rester silencieux, prie Dieu dans ton cœur et réfléchis. Expose le problème devant Dieu pour l’inclure dans tes prières et mets-le à nu : mets d’abord cela en pratique. Après avoir fait cela pendant un certain temps, tu dois à nouveau prier Dieu et chercher, Lui demandant de te discipliner et de t’admonester si jamais tu mentais à nouveau, après quoi tu dois progressivement présenter tes mensonges devant tes frères et sœurs pour qu’ils soient disséqués. De cette façon, peu à peu, tes mensonges deviendront de moins en moins nombreux. Aujourd’hui tu diras dix mensonges, demain tu en diras peut-être neuf, après-demain tu en diras huit, après quoi tu n’en diras que deux ou trois. Tu diras de plus en plus la vérité. En étant honnête, tu te rapprocheras de plus en plus de la volonté de Dieu, de Ses exigences et de Ses normes : et comme ce sera bon ! Pour pratiquer l’honnêteté, tu dois avoir un chemin et un objectif. Résous d’abord le problème qui te fait dire des mensonges. Tu dois connaître l’essence de ces mensonges. Tu dois disséquer les motifs qui te poussent à dire ces mensonges, pourquoi tu es possédé par de telles motivations et quelle en est l’essence. Si tu continues à mettre cela en pratique, il y aura sûrement un résultat. Un jour, tu diras : “C’estfacile d’être honnête. Être malhonnête est si fatigant ! Je ne veux plus jamais être malhonnête. Il se passe trop de choses dans mon cœur et mon esprit doit toujours réfléchir. Je dois toujours chercher quoi dire pour tromper les gens, pour y aller au bluff, je dois toujours réfléchir à ces choses ; mes paroles ne peuvent pas être trop légères, mais elles ne peuvent pas non plus être trop solennelles, et dans mon cœur je suis incapable de supporter cette pression, je ne veux plus jamais vivre comme ça, vivre comme ça est trop épuisant !” À ce stade, tu pourras espérer être vraiment honnête, et cela prouve que tu as commencé à faire des progrès vers l’honnêteté. C’est une percée. Bien sûr, il y en a peut-être parmi vous qui, au début, après avoir prononcé des paroles honnêtes et s’être mis à nu, se diront : “C’était mortifiant, j’en ai rougi, c’était tellement embarrassant !” Lorsque tu rencontres d’autres personnes, tu te dis : “Les autres découvrent les choses secrètes que j’ai faites et les mensonges que j’ai racontés pour les tromper. Comme c’est honteux ! Avant, je pensais que j’allais bien et que je faisais bonne impression aux gens, mais maintenant que je me suis disséqué et exposé, personne ne pense que je vaux quelque chose. Qu’est-ce que je fais ?” Tu dois prier à ce sujet devant Dieu, en disant : “Ô Dieu, je veux être honnête. Aujourd’hui, je mets l’honnêteté en pratique. Je Te supplie de me laisser entrer plus profondément, je Te supplie de me permettre de mettre de côté mon orgueil, et de ne pas me laisser gouverner et contraindre par ces motivations trompeuses. Je veux vivre dans la lumière, je ne veux pas vivre sous le domaine de Satan ni être contraint par Satan, je ne veux pas être bridé, contrôlé, contraint par le tempérament satanique corrompu, ou même en être blessé.” Quand tu prieras de cette manière, il y aura toujours plus de clarté dans ton cœur et tu te diras : “C’est bon de mettre cela en pratique. Aujourd’hui, j'ai mis la vérité en pratique. J’ai l’impression que ce n’est que maintenant que je vis comme une vraie personne.” Et pendant que tu priais ainsi, Dieu ne t’a-t-Il pas éclairé ? Dieu a commencé à œuvrer dans ton cœur, Il t’a touché, te permettant d’apprécier ce que cela fait d’être une vraie personne. C’est ainsi que la vérité doit être mise en pratique. Au tout début, tu n’as pas de chemin, mais en cherchant la vérité, tu trouves un chemin. Lorsque les gens commencent à chercher la vérité, ils n’ont pas nécessairement la foi. Ne pas avoir de chemin est difficile pour les gens, mais une fois qu’ils comprennent la vérité et ont un chemin pour pratiquer, leur cœur y trouve du plaisir. S’ils sont capables de pratiquer la vérité et d’agir selon les principes, leur cœur trouvera du réconfort et ils gagneront la libération et la liberté » (« La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête », dans Sermons de Christ des derniers jours).
Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai pu voir que pour être honnête, nous devons avant tout renoncer à nos intérêts personnels. C’est vraiment important. L’objectif, derrière le mensonge, est de protéger nos intérêts et d’atteindre notre but, et quand les gens poursuivent ce genre de choses, contrôlés par leur tempérament satanique, ils mentent et trichent. De sorte qu’il est essentiel de renoncer à nos intérêts personnels, ce qui rend plus facile la résolution de notre fourberie. De plus, il est important de réfléchir sur soi souvent, et de pratiquer délibérément le fait de dire la vérité et d’être honnête, pour permettre à Dieu d’examiner les moindres de nos paroles et actions. Quand nous essayons d’être rusés dans ce que nous disons ou faisons, nous devons nous demander ce que nous essayons d’accomplir, et si c’est quelque chose de fourbe ou de malfaisant qui s’exprime, nous devons prier Dieu et faire demi-tour aussitôt, apprendre à nous ouvrir aux autres, pour révéler nos réflexions, points de vue, corruption et défauts, et chercher la vérité pour les résoudre. C’est la seule façon dont un tempérament satanique, rusé et malfaisant, peut changer progressivement. Par la suite, je me suis ouverte à ma superviseuse au sujet de mes opinions sur les nouveaux venus. J’ai reconnu mes motivations sournoises, et je lui ai présenté mes excuses. J’ai été très surprise qu’elle ne me prenne pas de haut, et qu’à la place, elle discute avec moi des problèmes dans nos devoirs. Je me suis sentie vraiment bien ensuite. J’ai cessé de me montrer impénétrable, et je me suis vraiment sentie en paix. Je ne suis pas entièrement libérée de mon tempérament satanique, malfaisant et rusé, mais j’ai la foi et la volonté d’être une personne honnête qui amène de la joie à Dieu, de me concentrer sur l’honnêteté et d’accepter l’examen de Dieu dans chaque chose que je fais dans ma vie.