Se libérer du statut

24 février 2021

Par Dong En, France

Je suis devenue dirigeante d’Église en 2019. Je faisais les choses à ma manière, j’étais irresponsable dans mon devoir et je n’ai pas assigné les bonnes tâches aux bonnes personnes, ce qui a perturbé la vie de l’Église. J’étais pleine de remord. J’ai donc décidé de bien reprendre en main le travail de l’Église. À cette époque, il y avait deux dirigeants de groupes qui devaient être réassignés, mais je ne trouvais personne qui convenait pour les remplacer. J’étais dévorée d’inquiétude et j’ai pensé : « Si je ne trouve personne à nommer à ces postes, ma dirigeante dira que je ne suis pas capable de travail concret. Serai-je remplacée moi-même ? » Je me suis creusé la tête et j’ai songé à Sœur Zhang. Elle avait un bon calibre et elle était douée dans son devoir. Elle ferait une excellente dirigeante de groupe. Quand cette idée m’est venue, j’ai soupiré de soulagement. J’ai pensé que j’avais trouvé quelqu’un pour le poste et que mon travail serait facilité, puisque cette personne convenait à cette tâche.

Mais, à ce moment précis, Sœur Li, une dirigeante d’une autre Église, m’a appelée pour me dire que son Église avait beaucoup de nouveaux convertis et pas assez de gens pour les abreuver. Elle voulait discuter de la possibilité de transférer Sœur Zhang dans son Église pour qu’elle se charge d’abreuver les nouveaux convertis. J’étais tout à fait contre cette idée. J’ai pensé : « Et notre Église ? Que ferons-nous si Sœur Zhang est assignée ailleurs ? Si je ne trouve personne à nommer dirigeant de groupe et que je gère mal cette tâche, je risque d’être remplacée ! » Comme je ne répondais pas, Sœur Li a dit : « La plupart des membres de ton Église sont croyants depuis longtemps et bien ancrés dans leur foi. Si Sœur Zhang est transférée, tu pourras toujours former quelqu’un d’autre. Ton travail n’en souffrira pas trop. » Je n’avais pas envie d’entendre ça et j’étais très réticente. J’ai pensé : « Tu prends ça à la légère, comme s’il était facile de former quelqu’un ! » Je savais que l’Église de Sœur Li avait besoin d’aide, mais j’étais contrôlée par mon tempérament corrompu. Elle a eu beau argumenter, j’ai refusé de lui donner ce qu’elle voulait. Je l’ai aussi blâmée, en me disant qu’elle était égoïste et ne pensait qu’à sa propre Église. Quand elle a vu à quel point je résistais à l’idée, Sœur Li a arrêté d’insister. Après cette conversation, j’ai été très agitée. J’ai pris la résolution de ne pas céder, de ne pas renoncer à Sœur Zhang, quelle que soit la personne qui me le demanderait. Le lendemain, ma dirigeante est venue discuter de ce problème. J’ai longuement parlé de notre manque de personnel et de toutes les difficultés qu’on rencontrait. J’ai été intarissable sur nos problèmes pour que la dirigeante tombe à court d’arguments. Finalement, comme elle ne pouvait rien dire, elle n’a pas insisté. Ça m’a fait plaisir. Je pouvais garder Sœur Zhang. Ce soir-là, j’ai rencontré quelques diacres pour leur parler de la promotion de Sœur Zhang. Je me suis bien gardée de leur faire part des difficultés que Sœur Li rencontrait dans son Église et de leur dire que notre propre dirigeante avait demandé que Sœur Zhang soit réassignée. Parce que je ne leur avais pas dit tout ce qui s’était passé, ils ont tous été d’accord pour que Sœur Zhang devienne dirigeante de groupe. Alors que j’étais contente de moi, notre dirigeante nous a rendu une visite surprise pour nous parler, à ma collaboratrice et à moi. Étant donné les besoins du travail, il avait été décidé que Sœur Zhang serait réassignée. Puisque tout le monde était d’accord, je n’ai rien pu objecter, mais ça m’a vivement contrariée. J’avais l’impression qu’on venait de m’amputer du bras droit. Pendant les jours suivants, toute cette affaire me perturbait à chaque fois que j’y pensais et je n’étais pas motivée pour faire mon devoir. La nuit, je n’arrivais pas à fermer l’œil et je ressassais le problème. Finalement, j’ai prié Dieu : « Cher Dieu, si je ne voulais pas laisser partir Sœur Zhang, c’était juste pour protéger ma propre position. Je n’arrive pas à tourner la page. Cher Dieu, s’il Te plaît, guide-moi à travers cette situation. Aide-moi à renoncer à moi-même et à apprendre à me connaître un peu. »

Après avoir fait cette prière, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Les gens pratiquent rarement la vérité : ils lui tournent souvent le dos et vivent selon des tempéraments corrompus sataniques, égoïstes et méprisables. Ils ne se préoccupent que de leur prestige, de leur réputation, de leur statut et de leurs intérêts et ils n’ont pas accédé à la vérité. Par conséquent, ils souffrent beaucoup, ils ont beaucoup de soucis et sont pris dans de nombreuses chaînes » (« L’entrée dans la vie doit commencer par l’accomplissement de son devoir », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Humanité cruelle ! La connivence et l’intrigue, les larcins et les vols à la tire commis les uns envers les autres, la ruée vers la renommée et la fortune, les massacres mutuels… quand cela prendra-t-il donc fin ? En dépit des centaines de milliers de paroles que Dieu a prononcées, personne n’a retrouvé la raison. Les gens agissent pour le bien de leurs familles, de leurs fils et de leurs filles, pour leur carrière, les perspectives à venir, la position, la vanité et l’argent, pour la nourriture, les vêtements et la chair. Mais y a-t-il quelqu’un dont les actions soient véritablement pour Dieu ? Même parmi ceux qui agissent pour Dieu, il n’y en a qu’un petit nombre qui connaît Dieu. Combien de personnes n’agissent pas en fonction de leurs propres intérêts ? Combien n’oppriment pas les autres ou ne les ostracisent pas dans le but de protéger leur propre position ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les méchants seront forcément punis). Les paroles de Dieu m’ont transpercé le cœur. Dieu révèle la laideur de la corruption de l’humanité par Satan et les luttes intestines des humains pour la gloire et la fortune. J’étais exactement dans cet état. J’ai pensé à ce que j’avais révélé quand j’avais été confrontée au problème de Sœur Zhang. Pour protéger ma position de dirigeante, j’avais fait abstraction du travail de la maison de Dieu dans son ensemble. J’avais peur que le travail de notre Église soit compromis si on perdait Sœur Zhang et que ça me coûte mon poste de dirigeante. Voilà pourquoi, quand la dirigeante est venue me demander le transfert de Sœur Zhang, je lui ai présenté toutes les raisons possibles de refuser. Je tenais à décider de l’arrangement des devoirs de Sœur Zhang. J’ai essayé de tromper Sœur Li et ma dirigeante et j’ai sciemment caché des informations aux diacres. Je me suis donné beaucoup de mal et creusé la tête pour protéger ma gloire, ma fortune et mon statut. Que j’ai été égoïste, méprisable et malhonnête ! Ça m’a fait penser aux bêtes sauvages, dans le règne animal. Elles se battent et s’entretuent pour des territoires et de la nourriture, et c’est la plus forte qui l’emporte. J’étais pareille : en luttant pour contrôler les gens et en essayant de protéger ma position, j’étais devenue une bête sauvage complètement dépourvue d’humanité. Je me suis rendu compte que mon comportement avait été épouvantable. Même si j’avais l’air de porter un fardeau et de me soucier du travail de notre Église, au fond de moi, je ne m’intéressais qu’à ma propre position. Comme les paroles de Dieu le révèlent : « Combien de personnes n’agissent pas en fonction de leurs propres intérêts ? Combien n’oppriment pas les autres ou ne les ostracisent pas dans le but de protéger leur propre position ? » Du début à la fin, j’avais essayé de contrôler Sœur Zhang et de l’empêcher de partir. Je la considérais comme un membre de notre Église et j’estimais que c’était à nous de décider de son devoir. Je devais être aux commandes et personne n’avait le droit d’interférer. J’ai compris à quel point j’avais été arrogante. J’avais tout simplement perdu mon humanité et mon bon sens ! Alors j’ai repensé à l’époque où je prêchais l’Évangile à des croyants d’autres confessions. Les pasteurs voyaient que beaucoup de membres de leurs congrégations acceptaient l’œuvre des derniers jours de Dieu et que leur position devenait intenable. Ils avaient fait tout ce qu’ils pouvaient pour empêcher les gens d’étudier le vrai chemin. Non seulement ils attaquaient ceux qui répandaient l’Évangile, mais ils proclamaient sans honte que les croyants étaient leur troupeau et qu’il n’était pas question que quelqu’un les leur vole. À ce moment-là, j’ai compris que mon comportement, dans son essence, ne différait en rien de celui de ces pasteurs. Pour protéger ma position et mon gagne-pain, je voulais garder les frères et sœurs sous mon contrôle et je ne permettais pas à la maison de Dieu de les assigner ailleurs. J’essayais de m’approprier les brebis de Dieu et de les Lui disputer ! Cette idée m’a effrayée. Tremblante de peur, je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Cher Dieu, j’ai fait du mal. Je T’ai résisté et je veux me repentir devant Toi. »

Peu après, Dieu a arrangé une autre situation pour me mettre à l’épreuve. Une dirigeante d’une autre Église m’a envoyé un message pour me dire qu’elle avait besoin en urgence de quelqu’un qui pouvait se charger d’éditer des documents. Elle avait entendu dire que Sœur Chen, de notre Église, était douée pour ça et responsable dans son devoir, et elle voulait savoir si Sœur Chen pouvait occuper cette position. Je savais très bien que Sœur Chen serait parfaite dans ce rôle, mais elle était une évangéliste dans notre Église et elle était aussi très douée pour ça. Que se passerait-il si Sœur Chen était transférée et que notre travail d’évangélisation en souffrait ? Finirais-je par être traitée par la dirigeante parce que j’étais incapable de faire un travail concret ? Je ne pourrais peut-être même pas conserver ma position. J’ai décidé qu’il valait mieux que cette dirigeante trouve quelqu’un d’autre et je n’ai pas répondu à son message. Alors j’ai eu une prise de conscience soudaine : « La fois précédente, je ne voulais pas laisser partir Sœur Zhang pour protéger ma propre position. Je ne peux pas faire obstruction cette fois-ci. » Mais j’étais vraiment contrariée et hésitante. Je me suis demandé : « Pourquoi suis-je toujours aussi réticente quand quelqu’un doit être réassigné ? J’ai toujours peur que notre travail soit perturbé et de perdre ma position. Comment puis-je me libérer des fers et des entraves de la gloire, de la fortune et du statut ? » Alors j’ai prié Dieu en silence. Je Lui ai demandé de me guider pour que je comprenne l’essence de ma recherche de statut et de m’aider à renoncer à ma chair et à pratiquer la vérité.

Pendant mes dévotions, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « L’essence du comportement des antéchrists est d’utiliser constamment divers moyens et méthodes pour atteindre leur objectif d’avoir un statut, de gagner les gens et de les inciter à les suivre et à les vénérer. Il est possible que dans les profondeurs de leur cœur, ils ne rivalisent pas délibérément avec Dieu, mais une chose est sûre : même s’ils ne rivalisent pas avec Dieu pour les humains, ils souhaitent toujours avoir un pouvoir et un statut parmi eux. Même s’ils prennent conscience un jour qu’ils sont en compétition avec Dieu pour avoir un statut et qu’ils se réfrènent, ils utilisent quand même d’autres méthodes pour obtenir un statut parmi les hommes et être reconnus. En bref, bien que tout ce que font les antéchrists semble consister en un accomplissement fidèle de leurs devoirs, et qu’ils paraissent être de vrais disciples de Dieu, leur ambition de contrôler les gens – et d’acquérir un statut et un pouvoir parmi eux – ne changera jamais. Peu importe ce que Dieu dit ou fait et peu importe ce qu’Il attend des gens, ils ne font pas ce qu’ils devraient faire et ne satisfont pas à leurs obligations d’une manière qui corresponde à Ses paroles et exigences, et la compréhension de Ses paroles et de la vérité ne résulte pas non plus en l’abandon de leur quête de pouvoir et de statut ; tout au long, leur ambition les consume, contrôle et dirige leur comportement et leurs pensées, et détermine le chemin qu’ils empruntent. C’est le modèle même de l’antéchrist. Sur quoi l’accent est-il mis ici ? Certaines personnes demandent : “Les antéchrists ne sont-ils pas ceux qui rivalisent avec Dieu pour gagner des gens et qui ne Le reconnaissent pas ?” Ils peuvent reconnaître Dieu, ils peuvent sincèrement Le reconnaître et croire en Son existence, vouloir Le suivre et être en quête de la vérité, mais une chose ne changera jamais : ils ne renonceront jamais à leur ambition de pouvoir et de statut, ni à leur poursuite de ces choses en raison de leur environnement ou de l’attitude de Dieu à leur égard. Ce sont les caractéristiques des antéchrists. Quelle que soit la somme des souffrances qu’une personne a endurées, quelle que soit la part de vérité qu’elle a comprise, quel que soit le nombre de réalités-vérité dans lesquelles elle est entrée et quelle que soit la connaissance de Dieu qu’elle possède, au-delà de ces phénomènes et manifestations externes, elle ne pourra jamais réfréner ou abandonner son ambition et sa quête de statut et de pouvoir, et cela détermine précisément leur essence-nature. Il n’y a pas la moindre inexactitude dans le fait que Dieu qualifie ces personnes d’antichrists ; cela a été déterminé par leur nature et leur essence mêmes » (« Pour les dirigeants et les ouvriers, choisir un chemin est de la plus haute importance (3) », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Dieu révèle que la nature des antéchrists et ce qui les caractérise est de chérir le pouvoir et le statut et d’en faire leur raison de vivre. La racine et le mobile de toutes leurs actions est le désir de gloire, de fortune et de statut, au point qu’ils vont jusqu’à s’attribuer les brebis de Dieu, s’opposer à Lui et refuser absolument de se repentir, jusqu’à ce qu’ils finissent par être exposés et éliminés. En méditant les paroles de Dieu, j’ai commencé à avoir peur. Je chérissais vraiment mon statut. La première fois, j’avais refusé que Sœur Zhang soit réassignée pour protéger ma position. Voilà que j’étais de nouveau réticente à l’idée de laisser quelqu’un partir par souci de ma position. Je ne songeais qu’à mon statut. Je n’avais aucune considération pour la volonté de Dieu et je ne pensais pas du tout au travail de Sa maison. J’étais bien décidée à garder ma position, y compris aux dépens du travail de la maison de Dieu, et j’étais même capable de disputer des gens à Dieu dans l’intérêt de mon statut. Où était passée ma révérence pour Dieu ? Je n’avais pas foi en Dieu. J’avais placé ma foi dans le statut et le pouvoir, et n’était-ce pas la nature d’un antéchrist ? Je savais très bien que Sœur Chen était douée pour éditer des documents et qu’elle aimait ce genre de travail. Mais, pour protéger ma propre position, je ne lui avais pas demandé son opinion ni assigné un devoir auquel elle convenait. À la place, j’avais agi comme sa maîtresse et refusé de la laisser partir faire son devoir dans une autre Église. Je traitais l’Église comme mon territoire et j’étais décidée à ne laisser personne être réassigné sans mon accord. N’essayais-je pas d’emprisonner et de contrôler les gens, comme un antéchrist ? Pour tenir fermement ma position, j’essayais de garder les frères et sœurs qui avaient un bon calibre et des talents dans mon Église. Je les traitais comme s’ils m’appartenaient et je régnais sur eux. Je voulais que le plus de gens possible travaillent dans l’intérêt de ma position. Dieu détestait vraiment mon ambition et je méritais d’être maudite ! J’ai compris que mon point de vue sur la recherche n’avait pas changé pendant toutes mes années de foi en Dieu, que j’étais enchaînée par la gloire, la fortune et le statut, et que j’empruntais le chemin des antéchrists. Alors j’ai repensé à un antéchrist que j’avais connu. Il avait toujours recherché la gloire, la fortune et le statut. Quand il était devenu dirigeant, il avait tenté de consolider sa position en gardant les gens sous son contrôle et essayé d’établir son propre fief indépendant. Il n’acceptait absolument pas la vérité et agissait comme un dictateur. Il avait gravement perturbé le travail de la maison de Dieu et fini par être exposé et éliminé. J’ai pris conscience que la recherche de la gloire, de la fortune et du statut était le chemin des antéchrists qui menait en enfer ! Dieu avait arrangé une situation après l’autre pour me faire reconnaître ma propre nature satanique et me permettre de voir que j’étais sur le mauvais chemin, afin que je change de direction à temps. Ces situations étaient un jugement, mais elles étaient surtout le grand amour et le salut de Dieu ! En méditant les efforts minutieux de Dieu, j’ai commencé à fléchir. Je me suis sentie moins résistante à ces situations. J’ai senti que tout ce que Dieu arrangeait était exactement ce dont j’avais besoin. J’ai voulu me repentir sincèrement et éprouver ces situations avec un cœur soumis.

Par la suite, j’ai regardé une vidéo de lecture de ces deux passages des paroles de Dieu : « Qu’est-ce que le devoir ? Un devoir n’est pas quelque chose que tu gères, ce n’est pas ta propre carrière ni ton travail, mais l’œuvre de Dieu. L’œuvre de Dieu exige ta coopération, ce qui fait émerger ton devoir. La part de l’œuvre de Dieu avec laquelle l’homme doit coopérer, c’est son devoir. Le devoir est une partie de Son œuvre : ce n’est pas ta carrière, ton foyer ni les aspects privés de ta vie. Que ton devoir consiste à prendre en charge des questions externes ou internes, c’est l’œuvre de la maison de Dieu, cela fait partie du plan de gestion de Dieu et c’est la mission que Dieu t’a confiée. Il ne s’agit pas de tes affaires personnelles » (« Seule la recherche des principes de la vérité permet de bien accomplir son devoir », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Par exemple, quel que soit le devoir que tu acceptes, si tu as été choisi pour être dirigeant d’Église, alors diriger l’Église devient ton devoir. Si tu considères cela comme étant ton devoir, comment devrais-tu t’y prendre ? (Conformément aux exigences de Dieu.) Travailler conformément aux exigences de Dieu est une façon globale de dire les choses. Quels en sont les détails concrets ? Tu dois d’abord savoir qu’il s’agit d’un devoir, pas d’une position d’autorité. Cela créera des problèmes si tu penses que tu as endossé une position d’autorité. Néanmoins, si tu dis : “J’ai été choisi pour être dirigeant d’Église, je dois donc avoir un grade inférieur aux autres ; vous avez tous un rang plus élevé que le mien et vous êtes plus importants que moi,” alors cette attitude est tout aussi erronée ; si tu ne comprends pas la vérité, absolument aucun faux-semblant ne te fera le moindre bien. Tu dois plutôt avoir une juste compréhension de la situation. En premier lieu, tu dois savoir que ce devoir est très important. Une Église possède des dizaines de membres, tu dois réfléchir à la façon d’amener ces gens devant Dieu et de permettre à une majorité d’entre eux de comprendre la vérité et de pénétrer la réalité-vérité. En outre, tu dois faire tout ton possible pour que les gens faibles et passifs cessent de l’être, pour qu’ils puissent accomplir leur devoir activement. Et en ce qui concerne tous ceux qui sont capables d’accomplir leur devoir, tu devrais les amener à le faire en donnant le meilleur d’eux-mêmes. Fais-leur comprendre les vérités liées à l’accomplissement de leur devoir pour qu’ils ne le bâclent pas, pour qu’ils l’accomplissent correctement, et qu’ils puissent avoir une relation normale avec Dieu. Il y a également ceux qui provoquent des perturbations et des dérangements, ou ceux qui ont cru en Dieu pendant des années mais qui possèdent une humanité malfaisante ; parmi ces gens, vous devriez traiter ceux qui devraient être traités, et éliminer ceux qui devraient être éliminés, prenant des dispositions appropriées pour chaque individu, en fonction de sa catégorie. Il est également important d’entretenir de bonnes relations avec les quelques membres de l’Église dont l’humanité est relativement bonne, qui ont un peu de calibre, et qui peuvent assumer la responsabilité d’un aspect du travail. […] Tu dois tirer le meilleur parti possible de tous les individus, en profitant pleinement de leurs capacités individuelles et en organisant pour eux des tâches adaptées, en fonction de ce qu’ils savent faire, de la qualité de leur calibre, de leur âge et de l’ancienneté de leur croyance en Dieu. Tu dois trouver un programme sur mesure pour chaque type de personne et moduler tes programmes d’une personne à l’autre, pour que ces personnes puissent accomplir leur devoir dans la maison de Dieu et exercer leurs fonctions dans la plus large mesure possible » (« Comment accomplir son devoir de façon satisfaisante ? », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu m’ont montré que le devoir de quelqu’un n’est pas son entreprise personnelle. Notre devoir vient de Dieu et nous devons l’accomplir comme Il l’exige. Former des gens est l’une des choses que Dieu exige des dirigeants. Dieu a préparé toutes sortes de gens talentueux pour Son œuvre. En tant que dirigeante, je dois accomplir mon devoir en accord avec Ses exigences et Ses principes. Quand je trouve quelqu’un qui a du talent, je dois le former et le recommander afin que chacun puisse employer pleinement ses points forts au bon endroit, accomplir son devoir et remplir sa fonction pour mieux étendre le travail d’évangélisation. Cela seul est en accord avec la volonté de Dieu, et c’est aussi ce que les frères et sœurs veulent faire. Dès j’ai compris la volonté de Dieu, j’ai envoyé un message à la dirigeante de l’autre Église pour l’informer que je réassignais Sœur Chen. Je me suis sentie apaisée dans mon cœur quand j’ai commencé à pratiquer de cette manière. Alors j’ai vu les bénédictions de Dieu. À ma grande surprise, au mois de novembre de cette année-là, le nombre de convertis grâce à notre travail d’évangélisation a triplé par rapport au mois précédent. J’ai su que c’était le fruit de l’œuvre de Dieu et je ne pouvais plus m’arrêter de Le remercier et de Le louer !

Auparavant, je n’éprouvais pas d’aversion pour les corruptions de la lutte pour la gloire et la fortune, et de la recherche de la gloire, de la fortune et du statut. Je pensais que, puisque tout le monde avait été corrompu par Satan, nous devions tous avoir ce même tempérament et qu’il n’était pas possible de le changer en quelques jours. Ça m’a empêchée de chercher la vérité pour résoudre le problème. Grâce au jugement et au châtiment des paroles de Dieu, et parce que j’ai été mise à l’épreuve et exposée, j’ai fini par gagner un peu de discernement en ce qui concerne l’essence de la recherche de ces choses. J’ai compris que rechercher ces choses revient à résister à Dieu et j’ai commencé à me haïr du fond du cœur. J’ai voulu chercher la vérité, me repentir et changer. C’est grâce à l’œuvre de Dieu que je suis maintenant capable de renoncer à ma chair et de mettre un peu de la vérité en pratique. Dieu Tout-Puissant soit loué !

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