Libérée de l’angoisse occasionnée par mes maladies

2 avril 2024

Par Jin Xin, Chine

Ma mère a eu un cancer et elle est morte avant mon mariage. Mon père a commencé à faire de l’hypertension à 57 ans, ce qui a provoqué la rupture d’un vaisseau sanguin dans son cerveau. Devenu hémiplégique, il est resté grabataire pendant 15 ans. Il est mort dans d’atroces souffrances. Voir mon père souffrir a jeté un voile noir sur mon cœur. Je faisais de l’hypertension et souffrais d’angine de poitrine. Parfois, la moitié de mon crâne s’engourdissait et j’avais l’impression qu’on me piquait avec des aiguilles. J’avais toutes sortes d’autres problèmes de santé et suivais des traitements médicamenteux à long terme. J’ai compris que j’avais les mêmes symptômes que mon père. J’étais constamment inquiète : « Je vieillis. Et si je devenais invalide, comme mon père ? Comment pourrais-je m’en sortir ? Comment pourrais-je faire mon devoir et poursuivre la vérité ? Et si je ne pouvais pas faire un devoir, comment pourrais-je être sauvée ? » Donc, chaque fois que des symptômes apparaissaient, j’étais rongée par l’angoisse. Un jour, une Église a eu un besoin urgent d’aide. Un dirigeant supérieur m’a demandé de m’en charger, mais je me suis dit : « Il y a beaucoup de problèmes dans cette Église. Si j’y vais, ça va être très compliqué et je vais devoir faire beaucoup d’efforts. Je suis déjà en mauvaise santé, ça va me fatiguer encore plus. Mon état va-t-il continuer à empirer ? Que ferai-je si je tombe vraiment malade ? » Alors j’ai refusé. Quelques mois plus tard, cette Église a vraiment eu besoin de l’aide de quelqu’un, et le dirigeant supérieur est revenu m’en parler. Je me suis sentie très coupable. Je n’avais pas tenu compte de la volonté de Dieu, la fois précédente, ce qui m’avait beaucoup inquiétée par la suite. Je ne pouvais pas refuser ce devoir de nouveau, alors j’ai accepté d’y aller.

Mais dès que je suis arrivée à cette Église, j’ai vu que leur travail ne donnait aucun résultat et j’ai ressenti une forte pression. Il y avait des tas de problèmes à résoudre pour améliorer les résultats du travail et ça allait être vraiment difficile. J’avais la tête qui tournait constamment. De nouveau, j’ai eu l’impression que mon crâne s’engourdissait. J’avais la sensation pénible que des bestioles rampaient dans mon cerveau. Je n’arrivais pas à dormir et je n’avais aucune énergie dans la journée. Je ressentais une faiblesse généralisée et je n’avais absolument aucune force. J’étais assez inquiète. Mon état allait-il devenir de pire en pire ? Si mes vaisseaux sanguins s’obstruaient, comme ceux de mon père, allais-je simplement m’effondrer ? Si je devenais un légume, si j’étais paralysée ou même, si je perdais la vie, comment pourrais-je faire un devoir et comment pourrais-je atteindre le salut ? J’étais rongée par l’inquiétude, du fait de ma maladie, et bien que je sois responsable du travail d’évangélisation, je ne voulais pas m’embêter avec les détails des problèmes. Je supervisais donc rarement le travail dans tous ses aspects, de peur de devenir invalide si je m’épuisais à la tâche. J’étais vraiment impatiente de pouvoir confier ce travail d’évangélisation intense à un dirigeant fraîchement élu. Cette Église n’accomplissait déjà pas grand-chose en matière de travail d’évangélisation et je ne m’attaquais pas au problème en détail, du coup ce travail ne s’est pas du tout amélioré. À ce moment-là, je me demandais si mon état allait empirer et je m’inquiétais que ma vie soit fichue si la maladie se déclarait. Si je mourais, je ne pourrais pas faire mon devoir et être sauvée. Mais je me disais que j’étais en train de faire un devoir, que Dieu allait donc me protéger, et que je ne tomberais sans doute pas gravement malade. Je me suis donc sentie un peu plus en paix. Mais mes soucis me hantaient encore, de temps à autre. En particulier, quand je voyais que le frère qui travaillait avec moi était septuagénaire et qu’il n’avait pas de problèmes de santé, comme j’étais plus jeune que lui et pourtant criblée de maladies, je ne pouvais m’empêcher d’être triste : « Ce frère est en bonne santé, ça doit lui être facile de faire son devoir. Pourquoi ne suis-je pas bien portante ? » Je me suis sentie vraiment impuissante et je suis devenue assez négative dans mon devoir. Fin décembre 2022, la pandémie a repris. J’avais déjà des tas d’affections sous-jacentes, puis j’ai contracté le Covid. J’ai eu de la fièvre, je me suis sentie complètement affaiblie et j’ai toussé du sang. J’ai perdu tout appétit et je n’ai pas pu manger pendant deux semaines. Je me suis sentie vraiment mal, à ce moment-là. Je me suis dit : « Je suis fichue, ma santé est vraiment anéantie. Si je perds la vie, comment vais-je continuer à faire un devoir ? Certains ont contracté le Covid, ils ont toussé quelques jours, puis ils se sont rétablis. Mais je n’ai jamais cessé de faire mon devoir, et j’ai eu une forte fièvre pendant plusieurs jours, sans rien pouvoir manger. Comment ai-je pu tomber aussi malade ? » Plus j’y pensais, plus j’étais abattue. Je me sentais malheureuse. Au bout d’un moment, ma fièvre a baissé, mais les deux personnes qui travaillaient avec moi ont été contaminées, et il n’y avait personne pour faire le travail d’Église. N’ayant pas d’autre choix, j’ai dû traîner mon corps affaibli dans les réunions. J’ai couru dans tous les sens pendant deux ou trois jours, tout en étant malade. Du fait de la pandémie, il était difficile d’organiser de nombreuses tâches. Mon cœur a commencé à se désinvestir, et j’ai eu l’impression que le travail était trop difficile. Mon état de santé empirait, et je ne faisais pas bien mon travail, alors j’ai pensé qu’il valait mieux que je rentre chez moi pour récupérer. Peut-être que mon état s’améliorerait un peu. De retour dans la maison où j’étais hébergée, mon angine de poitrine a subitement repris, et j’ai senti que je n’en pouvais plus. J’ai pensé : « Si je continue à faire le devoir d’un dirigeant, ma santé ne pourra plus le supporter. Je ferais mieux de ne pas faire ce devoir. » Je me suis sentie vraiment déprimée et je suis restée au lit pendant deux ou trois jours. J’ai pensé que si je voulais aller mieux, il fallait que j’agisse et que je prenne davantage soin de ma santé, que c’était là être réaliste. J’ai écrit une lettre au dirigeant pour expliquer ce que je pensais, et je suis rentrée chez moi juste après avoir envoyé la lettre. En rentrant chez moi, je n’ai pas pu m’empêcher de me dire : « Je suis croyante depuis tout ce temps, mais ma santé est en mauvais état et je ne peux pas bien faire mon devoir. Je suppose que j’ai été pleinement exposée, cette fois. Puis-je encore être sauvée ? » Arrivée chez moi, je me suis couchée. Je me suis sentie vide intérieurement et je n’ai pas pu dormir. La culpabilité m’a envahie. J’ai également réfléchi à tous les détails du travail d’évangélisation dont j’étais responsable, qui avaient besoin d’être organisés. Si je me contentais de rester à la maison, le travail de l’Église allait certainement s’en trouver retardé. Agir ainsi n’était pas conforme à la volonté de Dieu. N’étais-je pas simplement en train de jeter l’éponge et de trahir Dieu ? Alors j’ai prié Dieu : « Mon Dieu ! Pourquoi le fait d’être confrontée à cette situation me rend-il faible et peu disposée à faire mon devoir ? Je sais que ce n’est pas conforme à Ta volonté, mais je ne peux pas continuer comme ça. Je n’ai plus la moindre force. Ô Dieu, je me sens si perdue et je souffre tant. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi, donne-moi foi et force. »

En cherchant, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Que tu sois malade ou souffrant, tant qu’il te reste un souffle, tant que tu es encore en vie, tant que tu peux encore parler et marcher, alors tu as l’énergie nécessaire pour accomplir ton devoir et tu dois bien te comporter dans l’accomplissement de ton devoir, les pieds fermement ancrés sur terre. Tu ne dois pas abandonner le devoir d’un être créé, ni la responsabilité qui t’a été confiée par le Créateur. Tant que tu n’es pas encore mort, tu dois remplir ton devoir et bien le remplir » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (3)). J’ai aussi écouté cet hymne des paroles de Dieu intitulé « L’homme est bien difficile à sauver » : « Personne n’a l’intention d’emprunter le chemin de suivre Dieu toute sa vie, de poursuivre la vérité pour gagner la vie, de parvenir à la connaissance de Dieu et de finalement vivre une vie pleine de sens comme Pierre. Donc, les gens s’égarent en marchant, convoitant les plaisirs de la chair. Lorsqu’ils rencontreront de la douleur, ils risqueront de devenir négatifs et faibles et de ne pas avoir de place pour Dieu dans leur cœur. Le Saint-Esprit n’œuvrera pas en eux et certains voudront même revenir en arrière. Tous les efforts qu’ils ont déployés pendant de nombreuses années auront été gaspillés et c’est une chose très dangereuse ! Quel dommage que toute sa souffrance, les innombrables sermons qu’elle a écoutés et les années qu’elle a passées à suivre Dieu aient tous été en vain ! Il est facile pour les gens de suivre la mauvaise pente et il est, en effet, difficile de suivre le bon chemin et de choisir le chemin de Pierre. La plupart des gens n’ont pas les idées claires. Ils ne peuvent pas voir clairement quel est le bon chemin et quel est celui qui s’en écarte. Peu importe le nombre de sermons qu’ils entendent, peu importe le nombre de paroles de Dieu qu’ils lisent, même s’ils savent qu’Il est Dieu, ils ne croient toujours pas pleinement en Lui. Ils savent que c’est le vrai chemin, mais ils ne peuvent pas s’y engager. Comme il est difficile de sauver les gens ! » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Choisir le bon chemin est la part la plus importante de la croyance en Dieu). Écouter cet hymne m’a fait monter les larmes aux yeux. Ces paroles de Dieu m’ont vraiment émue et elles m’ont indiqué un chemin de pratique. Même si j’étais malade, tant qu’il me restait un souffle, et tant que j’étais encore capable de parler et de marcher, je ne pouvais pas renoncer à mon devoir d’être créé. J’ai davantage réfléchi à ma maladie, et vu qu’elle n’était pas grave au point que je ne puisse plus me déplacer. J’étais simplement affaiblie et je devais souffrir un peu pour faire mon devoir. Mais j’avais rejeté mon devoir et j’étais rentrée chez moi. J’étais croyante depuis des années, et j’avais écouté tant de paroles de Dieu. Voulais-je vraiment renoncer à mon devoir ? C’était déraisonnable ! J’ai compris que je ne pouvais pas continuer à être aussi négative. Si je renonçais à mon devoir comme ça, ne serait-ce pas une marque de honte aux yeux de Dieu ? Quel que soit le moment où mon état s’améliorerait, tant qu’il me restait un souffle, même si mon devoir était difficile, je devais faire tout mon possible pour coopérer. Ces paroles de Dieu m’ont donné la motivation nécessaire pour faire mon devoir, et je me suis soudain sentie bien plus libre. J’ai senti un revirement dans mon état, et je suis retournée assumer mon devoir.

Ensuite, j’ai lu cet autre passage des paroles de Dieu : « Ensuite, il y a ceux qui sont en mauvaise santé, qui ont une constitution faible et manquent d’énergie, qui sont souvent atteints de maladies graves ou mineures, qui ne peuvent même pas faire les choses de base nécessaires dans la vie quotidienne, qui ne peuvent pas vivre ou se déplacer comme les gens normaux. Ces gens sont souvent mal à l’aise et malades dans l’accomplissement de leurs devoirs. Certains sont physiquement faibles, certains ont de véritables maladies et, bien sûr, certains ont des maladies connues ou potentielles d’une sorte ou d’une autre. En raison de leurs réelles difficultés physiques, ces gens sombrent souvent dans des émotions négatives et éprouvent du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude. À propos de quoi ressentent-ils du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude ? Ils craignent que leur santé se détériore de plus en plus s’ils continuent à accomplir leur devoir ainsi, en se dépensant et en courant en tous sens pour Dieu ainsi et en se sentant toujours aussi fatigués. Lorsqu’ils atteindront 40 ou 50 ans, ne seront-ils pas alités ? Ces inquiétudes tiennent-elles ? Quelqu’un pourrait-il proposer une manière concrète de résoudre ce problème ? Qui en assumera la responsabilité ? Qui en sera le garant ? Les personnes en mauvaise santé et physiquement inaptes éprouvent du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude à propos de telles choses. Souvent les gens atteints d’une maladie se disent : “Oh, je suis déterminé à bien accomplir mon devoir, mais j’ai cette maladie. Je demande à Dieu de me protéger du mal, et avec la protection de Dieu, je n’ai pas besoin d’avoir peur. Mais si je suis épuisé dans l’accomplissement de mes devoirs, mon état ne va-t-il pas s’aggraver ? Que ferai-je si mon état s’aggrave vraiment ? Si je dois être hospitalisé pour subir une opération, je n’ai pas d’argent pour la payer, donc si je n’emprunte pas d’argent pour payer mon traitement, mon état ne va-t-il pas empirer encore ? Et si cela devient vraiment grave, est-ce que je ne vais pas mourir ? Une telle mort pourrait-elle être considérée comme une mort normale ? Si je meurs réellement, Dieu Se souviendra-t-Il des devoirs que j’ai accomplis ? Serai-je considéré comme ayant fait de bonnes actions ? Obtiendrai-je le salut ?” Il y en a aussi qui savent qu’ils sont malades, c’est-à-dire qu’ils savent qu’ils ont une vraie maladie, par exemple une maladie de l’estomac, des douleurs dans le bas du dos et dans les jambes, de l’arthrite, des rhumatismes, ou bien une maladie de peau, une maladie gynécologique, une maladie du foie, de l’hypertension, une maladie cardiaque, etc. Ils se demandent : “Si je continue à accomplir mon devoir, la maison de Dieu paiera-t-elle le traitement de ma maladie ? Si ma maladie empire et affecte l’accomplissement de mon devoir, Dieu me guérira-t-Il ? D’autres personnes ont été guéries quand elles ont cru en Dieu, alors serai-je guéri aussi ? Dieu me guérira-t-Il, tout comme Il fait preuve de bonté envers les autres ? Si j’accomplis loyalement mon devoir, Dieu devrait me guérir, mais si tout ce que je souhaite, c’est que Dieu me guérisse et qu’Il ne le fait pas, alors que ferai-je ?” Chaque fois que ces gens pensent à cela, un profond sentiment d’angoisse monte dans leur cœur. Même s’ils ne cessent jamais d’accomplir leur devoir et qu’ils font toujours ce qu’ils sont censés faire, ils pensent constamment à leur maladie, leur santé, leur avenir, leur vie et leur mort. Finalement, ils concluent par un vœu pieux : “Dieu me guérira, Il me gardera en sécurité. Dieu ne m’abandonnera pas, et Il ne restera pas les bras croisés sans rien faire s’Il me voit tomber malade.” De telles pensées n’ont aucun fondement et on peut même les considérer comme une sorte de notion. Les gens ne seront jamais capables de résoudre leurs difficultés pratiques avec de telles notions et une telle imagination, et au plus profond de leur cœur, ils éprouvent un vague sentiment de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude au sujet de leur santé et de leurs maladies : ils n’ont aucune idée de qui assumera la responsabilité de ces choses, ni même si quelqu’un en assumera la responsabilité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (3)). Si Dieu n’avait pas dit cela, je n’aurais toujours pas compris que s’inquiéter constamment de ma santé était une émotion négative, et j’aurais pensé que c’était justifié. Désormais, je me rendais finalement compte que cette émotion négative était profondément enracinée en moi. Comme l’hypertension et l’angine de poitrine étaient des affections sous-jacentes, chez moi, j’avais des symptômes qui réapparaissaient fréquemment. Quand je souffrais davantage dans mon devoir et que j’étais un peu plus fatiguée, je redoutais que mon état devienne de plus en plus grave. Si je perdais la vie, comment pourrais-je faire mon devoir ? Par conséquent, j’avais peur de perdre ma chance de salut. Quand ma santé n’était pas trop mauvaise, je pouvais continuer à faire mon devoir. J’avais l’impression de payer un prix et que Dieu allait me protéger, mais dès que des symptômes apparaissaient, j’étais envahie par tous ces sentiments de désarroi. Je m’inquiétais constamment de mon avenir et j’étais incapable de faire mon devoir librement. Plus je pensais à la chair, plus je craignais la mort, ainsi que les difficultés et la souffrance causées par ma mauvaise santé. Et quand je repensais à mon père alité, rongé par d’horribles douleurs chaque jour, qui regardait fixement un mur blanc, impuissant, sans aucun espoir dans la vie, j’étais terrifiée à l’idée de devenir comme lui. C’était la raison pour laquelle je pensais sans cesse à ma chair en faisant mon devoir. Je me recroquevillais, craignant de m’investir totalement. Je ne voulais pas travailler dur pour apprendre les détails du travail d’évangélisation, ce qui voulait dire que le travail ne progressait jamais correctement. Et quand j’avais contracté le Covid et que mon état avait empiré, mes soucis s’étaient intensifiés. Je n’avais plus voulu faire mon devoir, j’avais simplement renoncé et j’étais rentrée en courant chez moi. J’ai compris à quel point cette émotion négative m’avait affectée. En vivant plongée dans cette angoisse, je m’étais simplement rebellée de plus en plus contre Dieu, et ma vie était devenue de plus en plus déprimante et douloureuse. En réalité, je savais que la naissance, le vieillissement, la maladie et la mort étaient entre les mains de Dieu, que cela échappait à mon contrôle et qu’il était impossible que j’échappe à la maladie. Je devais y faire face correctement et me soumettre aux arrangements de Dieu. J’avais beau m’inquiéter, je ne pouvais rien y changer. Mais comme je réfléchissais sans cesse à mes perspectives et à une porte de sortie, je ne pouvais que vivre dans l’angoisse. Je m’imposais à moi-même beaucoup de tensions et de souffrances inutiles. J’étais vraiment stupide ! Comprenant cela, je n’ai plus voulu vivre dans cet état négatif.

Ensuite, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Quand la maladie arrive, quel chemin les gens doivent-ils suivre ? Comment devraient-ils choisir ? Les gens ne devraient pas sombrer dans le désarroi, l’angoisse et l’inquiétude, et envisager leurs propres perspectives et voies d’avenir. Au contraire, plus les gens se trouvent dans de tels moments, dans des situations et des contextes si particuliers, et dans des difficultés aussi immédiates, plus ils doivent chercher et poursuivre la vérité. C’est uniquement si tu fais cela que les sermons que tu as entendus dans le passé et les vérités que tu as comprises ne seront pas vains et prendront effet. Plus tu te trouves dans de telles difficultés, plus tu dois abandonner tes propres désirs et te soumettre aux orchestrations de Dieu. Le dessein de Dieu en créant ce genre de situation et en arrangeant ces conditions pour toi n’est pas de te faire sombrer dans des émotions de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude, ni de te donner la possibilité de tester Dieu pour voir s’Il te guérira lorsque la maladie surviendra, ou pour sonder la vérité sur ce sujet. Dieu établit ces situations et conditions spéciales pour toi de telle sorte que tu puisses apprendre les leçons pratiques dans de telles situations et conditions, afin de réussir une entrée plus profonde dans la vérité et dans la soumission à Dieu, et que tu saches plus clairement et plus précisément comment Dieu orchestre toutes les personnes, tous les évènements et toutes les choses. Le destin de l’homme est entre les mains de Dieu et, que les hommes le sentent ou non, qu’ils en soient réellement conscients ou non, ils doivent obéir à Dieu et ils ne doivent pas Lui résister, Le rejeter, et certainement pas Le tester. Tu peux mourir dans tous les cas et si tu résistes à Dieu, Le rejettes ou Le testes, alors ce que sera ta fin est une évidence. Inversement, si, dans les mêmes situations et conditions, tu es capable de chercher comment un être créé devrait se soumettre aux orchestrations du Créateur, de chercher quelles leçons tu dois apprendre et quels tempéraments corrompus tu dois connaître dans les situations que Dieu met en place pour toi, que tu comprends la volonté de Dieu dans de telles situations et que tu portes correctement ton témoignage pour répondre aux exigences de Dieu, alors c’est ce que tu dois faire. Lorsque Dieu fait en sorte que quelqu’un contracte une maladie, qu’elle soit grave ou mineure, Son but n’est pas de te faire apprécier les tenants et les aboutissants de la maladie, le mal que la maladie te fait, les souffrances et les difficultés que la maladie te cause et la profusion de sentiments qu’elle te fait ressentir. Son but n’est pas que tu apprécies la maladie en étant malade. Son but est plutôt que tu tires les leçons de la maladie, que tu apprennes à ressentir la volonté de Dieu, que tu connaisses les tempéraments corrompus que tu révèles et les mauvaises attitudes que tu adoptes envers Dieu lorsque tu es malade, et que tu apprennes comment te soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, afin que tu puisses parvenir à une véritable obéissance à Dieu et être capable de rester ferme dans ton témoignage : c’est absolument essentiel. Dieu souhaite te sauver et te purifier par la maladie. Que souhaite-t-Il purifier chez toi ? Il souhaite purifier tous tes désirs et exigences extravagants envers Lui, et même purifier les divers plans, jugements et projets que tu fais à tout prix pour survivre et vivre. Dieu ne te demande pas de faire des projets, Il ne te demande pas de juger, et Il ne te permet pas d’avoir des désirs extravagants à Son égard : Il exige seulement que tu te soumettes à Lui et que, dans ta pratique d’expérience et de soumission, tu connaisses ta propre attitude envers la maladie et que tu connaisses ton attitude vis-à-vis de ces conditions corporelles qu’Il te donne, ainsi que tes propres souhaits personnels. Lorsque tu apprends ces choses, tu peux alors apprécier à quel point il est bénéfique pour toi que Dieu ait arrangé les circonstances de la maladie pour toi et qu’Il t’ait donné ces conditions corporelles, et tu peux apprécier à quel point elles sont utiles pour changer ton tempérament, pour que tu obtiennes le salut, et pour ton entrée dans la vie. C’est pourquoi, lorsque la maladie se présente, il ne faut pas toujours te demander comment y échapper, la fuir ou la rejeter » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (3)). J’ai compris la volonté de Dieu après avoir lu Ses paroles. Quand la maladie frappe, je ne dois pas m’embourber dans une émotion négative d’anxiété et je ne dois pas tester si Dieu va me guérir. Au contraire, je dois apprendre à me soumettre aux arrangements de Dieu dans l’environnement qu’Il a mis en place. Tomber malade ne veut pas dire que Dieu me rend délibérément les choses difficiles. Il veut que je cherche la vérité et que je comprenne quelles leçons je dois en tirer. En repensant au moment où j’étais tombée malade et où j’avais fait l’expérience de la souffrance physique, j’ai vu que je m’étais inquiétée de la route qui s’ouvrait devant moi et de mon avenir, j’avais eu peur de mourir et d’être incapable d’atteindre le salut. J’avais pensé que Dieu m’avait mise dans cette situation pour me bannir. C’était la plus grande incompréhension que j’avais eu au sujet de Dieu. En fait, ce n’était pas du tout la volonté de Dieu. Il avait mis en place cette situation pour que je fasse l’expérience concrète de la maladie, pour exposer ma corruption intérieure et mes insuffisances, et pour me montrer que même si j’affirmais croire en Dieu, dans mon cœur, je ne croyais pas qu’Il régnait sur toutes choses. Cela m’a également permis de voir que lorsque j’étais malade, je ne tenais compte que de ma propre chair. Je savais que le travail d’Église avait un besoin urgent de l’aide de quelqu’un, mais j’avais refusé mon devoir malgré tout. Même si, par la suite, je l’avais accepté à contrecœur, je n’avais pas payé un prix pour ce devoir de tout mon cœur. Quand j’avais contracté le Covid et que mon état s’était aggravé, j’avais argumenté avec Dieu et je Lui avais résisté. En fin de compte, j’avais abandonné mon devoir et trahi Dieu, faisant subir des pertes au travail de l’Église. J’ai vu, qu’en tant que croyante pendant tout ce temps, je n’avais pas eu la moindre crainte de Dieu, et que mon attitude vis-à-vis de mon devoir avait été très désinvolte. J’ai finalement compris que même si j’étais en bonne santé du point de vue physique, sans résoudre tous ces tempéraments corrompus en moi, je continuerais à résister à Dieu et à Le trahir, et que je ne gagnerais pas Son approbation. Dieu avait permis ma maladie pour purifier les adultérations dans ma foi et transformer mon tempérament satanique. Mais je n’avais pas réfléchi aux intentions sincères de Dieu. J’étais sans cesse plongée dans l’angoisse et l’inquiétude concernant mes problèmes de santé, et je résistais au fait que Dieu avait mis en place cette situation, ne pensant qu’à mes propres projets et arrangements. J’avais même pensé que Dieu voulait me bannir. J’étais vraiment rebelle et dépourvue d’humanité et de raison. Je ne pouvais pas continuer à aborder mes affections avec ce genre d’attitude. Je devais corriger mon attitude, réfléchir à mes tempéraments corrompus et les reconnaître, et poursuivre la vérité quand j’étais malade. C’est ce que j’aurais dû faire.

Après cela, j’ai réfléchi sur moi-même. Quelle était la racine de mon angoisse permanente quand j’étais malade ? J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que Je les guérisse. Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que J’utilise Mes pouvoirs afin de chasser les esprits impurs de leur corps. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour que Je leur confère la paix et la joie. […] Quand J’ai fait voir à l’homme la souffrance de l’enfer et repris les bénédictions du ciel, la honte de l’homme s’est transformée en colère. Quand l’homme M’a demandé de le guérir, que Je ne lui ai pas prêté attention et que J’ai ressenti de l’aversion envers lui, il s’est éloigné de Moi pour chercher plutôt la voie de la médecine mauvaise et de la sorcellerie. Quand Je lui ai enlevé tout ce qu’il M’avait demandé, l’homme a disparu sans laisser de traces. Par conséquent, Je dis que l’homme a foi en Moi parce que J’accorde trop de grâce et qu’il y a beaucoup trop à gagner » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Que connais-tu de la foi ?). Dieu exposait mon état. Ma vision de la foi n’était-elle pas exactement ce qu’Il décrivait ? Ma foi ne visait que les bénédictions et j’essayais de conclure un marché avec Dieu. Quand je n’avais aucun problème de santé grave dans mes devoirs, je croyais avoir gagné l’attention et la protection de Dieu, et je pensais avoir une chance de salut, j’étais alors prête à souffrir et à payer un prix pour mon devoir. Quand je tombais malade et que mes symptômes ne s’atténuaient pas, j’étais incapable de me jeter dans mon devoir, et je ne mettais pas non plus mon cœur dans le travail d’évangélisation. Je ne pensais qu’à mon avenir et à mon destin. Je me demandais si j’allais mourir et si je pouvais encore être bénie. Quand j’avais été gravement atteinte par le Covid, qui m’avait rendue malade pendant deux semaines, je m’étais plainte que Dieu ne me protégeait pas, et je n’avais même plus voulu faire mon devoir. Quand j’avais vu que mes espoirs de bénédictions étaient anéantis, ma vraie nature avait été exposée. J’avais tourné le dos à Dieu, j’avais abandonné mon devoir et j’avais trahi Dieu. Je m’étais complètement opposée à Dieu, je m’étais rebellée contre Lui et je Lui avais résisté. Quand j’argumentais avec Dieu, quand j’étais négative et que je Lui résistais, où était mon sens de l’humanité et de la raison ? En réfléchissant à tout cela, j’ai été vraiment reconnaissante à Dieu d’avoir arrangé cette situation pour moi. Même si j’avais un peu souffert dans ma chair, j’avais gagné une certaine compréhension des adultérations dans ma foi et de mon tempérament satanique consistant à m’opposer à Dieu. J’ai senti dans mon cœur que tout ce que Dieu faisait en moi visait mon salut et qu’il s’agissait entièrement d’amour.

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu et j’ai gagné en perspicacité quant à la question de la mort. Ces paroles de Dieu disaient : « Que tu sois confronté à une maladie grave ou mineure, dès que ta maladie s’aggrave ou que tu fais face à la mort, rappelle-toi simplement une chose : ne crains pas la mort. Même si tu es aux derniers stades d’un cancer, même si le taux de mortalité dû à ta maladie est très élevé, n’aie pas peur de la mort. Quelle que soit l’ampleur de ta souffrance, si tu crains la mort, tu ne te soumettras pas. […] Si ta maladie devient grave au point que tu puisses en mourir, que le taux de mortalité pour cette maladie est élevé, quel que soit l’âge de la personne qui a contracté la maladie, et que le délai entre le moment où les gens contractent la maladie et leur décès est très court, que dois-tu penser au fond de toi ? “Je ne dois pas craindre la mort, tout le monde finit par mourir. Cependant, se soumettre à Dieu est quelque chose que la plupart des gens ne peuvent pas faire, et je peux utiliser cette maladie pour m’entraîner à me soumettre à Dieu. Je dois avoir la pensée et l’attitude de soumission aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, et je ne dois pas craindre la mort.” Mourir est facile, bien plus facile que vivre. Tu peux ressentir une douleur extrême sans t’en rendre compte, et dès que tes yeux se ferment, ta respiration s’arrête, ton âme quitte ton corps et ta vie se termine. C’est ainsi que se passe la mort : c’est aussi simple que cela. Ne pas craindre la mort est une attitude à adopter. En plus de cela, tu ne dois pas t’inquiéter de savoir si ta maladie va s’aggraver ou non, si tu vas mourir dans le cas où tu ne peux pas être guéri, dans combien de temps tu vas mourir, ou quelle douleur tu ressentiras quand le temps sera venu de mourir. Tu ne dois pas t’inquiéter de ces choses : ce ne sont pas des choses dont tu devrais t’inquiéter. En effet, il faut que ce jour vienne, et il doit arriver au cours d’une année donnée, d’un mois donné et à une date particulière. Tu ne peux pas t’en cacher et tu ne peux pas y échapper : c’est ton destin. Ton destin, comme on dit, a été prédestiné par Dieu et est déjà arrangé par Lui. La durée de ta vie ainsi que l’âge et l’heure de ta mort sont déjà fixés par Dieu, alors de quoi t’inquiètes-tu ? Tu peux t’en inquiéter, mais cela ne changera rien. Tu peux t’en inquiéter, mais tu ne peux pas empêcher que cela se produise. Tu peux t’en inquiéter, mais tu ne peux pas empêcher ce jour d’arriver. Par conséquent, ton inquiétude est superflue et ne fait qu’alourdir encore plus le fardeau de ta maladie » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (3)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, il m’est apparu clairement que la mort de tout le monde était ordonnée par Dieu et que l’on avait beau s’inquiéter, cela ne servait à rien. Chaque fois que j’éprouvais des symptômes ou que je ne me sentais pas bien, je me disais que si ces symptômes s’aggravaient, je risquais de perdre la vie. Je ne comprenais pas que l’heure de la mort de tout le monde a été déterminée depuis longtemps par Dieu, et que la mort n’est pas due au fait d’être épuisé par nos devoirs. J’ai pensé que, lorsque ma tante était jeune, elle était affaiblie et rongée par la maladie, et qu’elle faisait sans arrêt des allers-retours à l’hôpital. Nous pensions tous qu’elle n’allait pas être de ce monde longtemps. Mais étonnamment, maintenant qu’elle est plus âgée, sa santé s’améliore sans cesse. Elle a plus de 80 ans et est encore capable de prendre soin d’elle-même. Mais son mari, qui avait toujours été en bonne santé et tombait rarement malade, a été touché par un cancer du foie, dont il est mort. Ces exemples tirés de la vie réelle m’ont montré que notre vie et notre mort dépendaient de la loi et des arrangements de Dieu. J’étais atteinte de bon nombre de maladies. Que mon état empire ou non, que je meure ou non, cela ne pouvait pas être résolu en s’en inquiétant. Tout dépendait de la loi de Dieu. Que nous mourions ou pas n’a rien à voir avec le fait d’être épuisé par nos devoirs. Certaines personnes ne font pas un devoir et prennent soin de leur santé, mais leur mort viendra quand même. J’étais une croyante qui ne croyait pas à la loi de Dieu, qui vivait sans cesse dans l’angoisse de la peur de la mort. Je n’avais pas une foi sincère en Dieu. La vérité est que tout le monde meurt. C’est une loi de la nature. La mort n’est pas quelque chose que l’on doit craindre. Notre vie et notre mort sont prédéterminées par Dieu et je dois me soumettre à ce que Dieu arrange. Quel que soit le moment où la mort viendra pour moi, je dois l’affronter calmement. Je dois être dévouée à mon devoir, m’y consacrer entièrement et m’efforcer de n’avoir aucun regret au moment de ma mort, c’est la seule façon d’être satisfaite et en paix. Si je vis constamment dans une émotion négative d’anxiété, en faisant sans cesse des projets pour ma chair, sans consacrer tous mes efforts à mon devoir, je finirai avec des regrets et de la culpabilité, et je retarderai le travail de l’Église, et j’aurai beau être en bonne santé, ma vie n’aura aucun sens, et je finirai inévitablement par être punie par Dieu. Quand j’ai compris tout cela, je me suis sentie bien plus libre.

Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu qui m’a vraiment touchée. Dieu Tout-Puissant dit : « Quelle est la valeur de la vie d’une personne ? Est-ce simplement pour s’adonner à des plaisirs charnels tels que manger, boire et se divertir ? (Non.) Alors qu’est-ce que c’est ? S’il vous plaît, partagez vos pensées. (Remplir le devoir d’un être créé, voilà au moins ce qu’une personne devrait accomplir dans sa vie.) C’est exact. […] De ton vivant, tu dois remplir ta mission : c’est le plus important. Nous ne parlons pas d’accomplir une mission, un devoir ou une responsabilité formidable, mais tu dois au moins accomplir quelque chose. Par exemple, dans l’Église, certains mettent tous leurs efforts dans la propagation de l’Évangile, y consacrant l’énergie de leur vie entière, payant un prix élevé et gagnant de nombreuses personnes. Pour cette raison, ils ont le sentiment que leur vie n’a pas été vécue en vain, qu’elle aura été riche et chargée de sens. Face à la maladie ou à la mort, en résumant toute leur vie et en repensant à tout ce qu’ils ont fait, au chemin qu’ils ont parcouru, ils trouvent du réconfort dans leur cœur. Ils ne ressentent ni accusation ni regret. Certains ne ménagent aucun effort lorsqu’ils dirigent l’Église ou sont responsables d’un certain aspect du travail. Ils libèrent leur potentiel maximum, donnent toute leur force, dépensent toute leur énergie et paient le prix du travail qu’ils accomplissent. Par leur abreuvement, leur direction, leur aide et leur soutien, ils aident de nombreuses personnes au milieu de leurs propres faiblesses et négativités à devenir fortes, à tenir bon, à ne pas se retirer, mais plutôt à retourner dans la présence de Dieu et même enfin à témoigner de Lui. En outre, durant la période où ils sont à la tête de l’Église, ils accomplissent de nombreuses tâches importantes, excluant de nombreuses personnes méchantes, protégeant de nombreux élus de Dieu et récupérant un certain nombre de pertes importantes. Toutes ces réalisations ont lieu sous leur direction. En regardant le chemin qu’ils ont parcouru, en se souvenant du travail qu’ils ont accompli et du prix qu’ils ont payé au fil des années, ils n’éprouvent aucun regret ni accusation. Ils croient qu’ils n’ont rien fait qui mérite des remords et vivent avec un sentiment de valeur, de stabilité et de réconfort dans leur cœur. Comme c’est merveilleux ! N’est-ce pas là le résultat ? (Si.) Ce sentiment de stabilité et de réconfort, cette absence de regrets, sont le résultat et la récompense de la poursuite des choses positives et de la vérité. N’imposons pas de normes élevées aux gens. Considérons une situation dans laquelle une personne est confrontée à une tâche qu’elle doit accomplir ou souhaite accomplir au cours de sa vie. Après avoir trouvé sa place, elle se tient fermement dans sa position, la maintient, se donne beaucoup de mal, paye un prix et consacre toute son énergie à accomplir et terminer ce qu’elle doit entreprendre et mener à bien. Lorsqu’elle se présente enfin devant Dieu pour en rendre compte, elle se sent relativement satisfaite, sans accusations ni regrets dans son cœur. Elle éprouve un sentiment de réconfort et de récompense, car elle a vécu une vie de valeur. N’est-ce pas un objectif important ? Quelle que soit son ampleur, dites-Moi, est-ce pratique ? (C’est pratique.) Est-ce spécifique ? C’est assez spécifique, assez pratique et assez réaliste. Donc, afin de vivre une vie de valeur et finalement d’obtenir ce genre de récompense, penses-tu que cela vaille la peine que le corps physique d’une personne souffre un peu et paie un certain prix, même si elle éprouve de l’épuisement et souffre d’une maladie physique ? (Cela en vaut la peine.) Lorsqu’une personne vient au monde, ce n’est pas seulement pour le plaisir de la chair, ni uniquement pour manger, boire et s’amuser. Il ne faut pas vivre uniquement pour ces choses-là : là n’est pas la valeur de la vie humaine, ni le bon chemin. La valeur de la vie humaine et le bon chemin à suivre impliquent d’accomplir quelque chose de précieux et d’accomplir un ou plusieurs travaux de valeur. Cela ne s’appelle pas une carrière : cela s’appelle le bon chemin, cela s’appelle aussi la tâche appropriée. Dis-Moi, cela vaut-il la peine pour une personne de payer un prix pour accomplir un travail de valeur, vivre une vie de valeur et chargée de sens, et poursuivre et atteindre la vérité ? Si tu désires vraiment poursuivre et comprendre la vérité, t’engager sur le bon chemin dans la vie, bien accomplir ton devoir et vivre une vie de valeur et pleine de sens, alors tu ne dois pas hésiter à donner toute ton énergie, à payer le prix et à donner tout ton temps et toute l’étendue de tes journées. Si tu souffres un peu de maladie pendant cette période, cela n’aura pas d’importance, cela ne t’écrasera pas. N’est-ce pas bien mieux qu’une vie de facilité et d’oisiveté, que nourrir le corps physique au point qu’il soit bien nourri et en bonne santé, et finalement, mieux qu’atteindre la longévité ? (Si.) Laquelle de ces deux options est la plus propice à une vie de valeur ? Laquelle peut apporter du réconfort et aucun regret aux gens lorsqu’ils affrontent la mort à la toute fin ? (Vivre une vie pleine de sens.) Vivre une vie pleine de sens signifie ressentir des résultats et du réconfort dans ton cœur. Qu’en est-il de ceux qui sont bien nourris et conservent un teint rose jusqu’à la mort ? Ils ne poursuivent pas une vie pleine de sens, alors que ressentent-ils lorsqu’ils meurent ? (Comme s’ils avaient vécu en vain.) Ces trois mots sont incisifs : vivre en vain. Que signifie “vivre en vain” ? (Gâcher sa vie.) Vivre en vain, gâcher sa vie, quelle est la base de ces deux phrases ? (À la fin de leur vie, ils découvrent qu’ils n’ont rien gagné.) Que devrait alors gagner une personne ? (Elle devrait gagner la vérité ou accomplir des choses précieuses et significatives dans cette vie. Elle devrait remplir son devoir en tant qu’être créé. Si elle ne parvient pas à faire tout cela et ne vit que pour son corps physique, elle aura le sentiment d’avoir vécu sa vie en vain et de l’avoir gaspillée.) » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (6)). En lisant cela dans les paroles de Dieu, j’ai compris le sens de la vie humaine. J’ai pensé que j’avais désormais l’occasion de faire le devoir d’un être créé, et que c’était la chose la plus juste à faire. Les incroyants poursuivent la nourriture, la boisson et le plaisir, et même s’ils ont les plaisirs de la chair et ne souffrent guère, quand la mort vient à eux, ils ne savent absolument pas pour quoi les gens vivent leur vie. C’est une vie vécue en vain. De mon vivant, je peux être exaltée par Dieu et servir en tant que dirigeante dans mon devoir, je dois donc y consacrer toute mon énergie et assumer la responsabilité des projets de l’Église, comme le demande le Supérieur, guider les frères et sœurs pour qu’ils poursuivent la vérité et fassent leurs devoirs selon les principes, et faire ma part pour répandre l’Évangile du Règne, c’est la chose la plus significative. Mais si les gens se contentent de vivre leur vie pour la chair, ils perdent leur temps et tout cela n’a aucun sens. Exactement comme lorsque j’avais abandonné mon devoir et que j’étais rentrée chez moi pour ne pas m’effondrer. J’étais à la maison, je ne souffrais pas physiquement et je n’avais pas à m’inquiéter autant du travail d’Église, mais je n’assumais pas les responsabilités que j’aurais dû assumer, et je me sentais vide intérieurement. J’étais aussi envahie par la culpabilité et je n’avais aucune paix ou joie réelles. J’ai compris qu’une vie vécue pour la chair était totalement dépourvue de sens et qu’elle était vide, quelle que soit le soin que je prenais de ma santé. Même si j’étais un peu fatiguée et que je souffrais un peu en faisant mon devoir, je pouvais gagner la vérité et me sentir calme et en paix. C’est la seule vie qui soit significative. Grâce à tout cela, j’ai également gagné l’expérience personnelle que faire le devoir d’un être créé était la seule façon pour nous de vivre une vie épanouie et significative, et d’avoir une paix et une joie véritables dans le cœur. Chérir la chair ne nous mène qu’à une vie vide et anéantit notre chance de poursuivre la vérité et d’être sauvés. Quand j’ai compris ces choses, j’ai retrouvé ma motivation pour faire mon devoir. Je n’arrivais à rien dans le travail d’évangélisation, il fallait donc que je gagne une compréhension concrète de la situation, que je cherche les principes pour résoudre les problèmes, que je fasse de mon mieux dans tout ce que je pouvais faire, en m’efforçant d’améliorer les résultats du travail. Ainsi, je n’aurais ni honte ni regrets quant à ma façon de faire mon devoir. Quand je me suis engagée dans le travail d’évangélisation et que j’ai rencontré certaines difficultés, je me suis parfois inquiétée de m’épuiser ou que mon état empire parce que je résolvais des problèmes, mais je me suis dit que je ne pouvais pas continuer à vivre dans l’angoisse. Alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, que mes maladies empirent ou non, je ne veux pas continuer à me rebeller contre Toi comme avant. Que je vive ou que je meure est entièrement entre Tes mains et je veux me soumettre à Tes orchestrations et à Tes arrangements. » Après avoir prié, je ne me suis plus sentie aussi inquiète. J’ai échangé avec des frères et sœurs pour résoudre les problèmes dans le travail d’évangélisation. Nous avons tous cherché les principes ensemble, discuté des possibilités, et nous avons trouvé un chemin pour nos devoirs. Il y a eu des progrès dans le travail d’évangélisation, et nous avons compris plus clairement certains principes.

En mars 2023, l’Église a organisé des élections pour choisir les dirigeants supérieurs, et en fin de compte, j’ai été élue. Je savais que j’allais porter un fardeau plus lourd dans ce devoir et j’ai encore songé à ma santé, mais je ne voulais plus écouter la chair. Je voulais vraiment chérir l’occasion de faire ce devoir. Ensuite, en faisant mon devoir, j’ai pu m’adapter en tenant compte de ma santé, quand c’était nécessaire, me reposant un peu quand je ne me sentais pas bien et prenant le temps de faire de l’exercice. En faisant mon devoir de cette façon, je ne me suis pas fatiguée outre mesure et la maladie ne m’a pas freinée. Avec le temps, ma tête n’a plus été aussi engourdie. Maintenant, je pense que je dois chérir le temps qui me reste et que ce qui est le plus important, c’est de savoir comment bien faire mon devoir. Je suis reconnaissante à Dieu d’avoir mis en place cette situation pour que je puisse en tirer des leçons. Je ne redoute plus constamment de tomber malade.

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