Libérée du fardeau qui consiste à rendre la bonté

2 avril 2024

Par Zheng Li, Chine

Mon père est mort quand j’avais neuf ans et ma mère a dû m’élever seule, avec mes quatre frères et sœurs, dans des circonstances difficiles. Ma tante avait de la peine pour nous et elle nous apportait souvent de la nourriture et d’autres produits de première nécessité. Chaque fois qu’elle nous apportait quelque chose, ma mère mettait un point d’honneur à ce que nous l’inondions tous de remerciements, et elle nous a appris à ne jamais oublier les bonnes actions des autres, à rendre avec gratitude les actes de bontés reçus et à en être reconnaissants, pour que personne ne nous condamne et ne nous traite d’ingrats dans notre dos. Même si les temps étaient durs pour nous, ma mère partageait toujours le peu que nous avions avec ma tante, pour lui rendre sa bonté. En prenant de l’âge, j’ai souvent entendu les autres dire : « Avez-vous vu qu’untel, qui a reçu de l’aide quand il en avait le plus besoin, a rendu cet acte de bonté quelques années plus tard ? Avez-vous vu qu’untel, qui avait reçu de l’aide, mais qui n’a aucune conscience, n’a pas fait preuve de la moindre gratitude ? Ce n’est qu’un misérable ingrat ! » Peu à peu, j’en suis venue à vivre en adoptant ce point de vue, me disant qu’il fallait que je me conduise de façon à rendre les actes de bonté reçus, sinon, ce serait me montrer ingrate, et les autres me mépriseraient et me regarderaient de haut. Après être devenue croyante, j’ai su que je devais faire face aux gens et aux choses en me basant sur les paroles de Dieu, mais des idées traditionnelles, transmises de génération en génération, étaient profondément enracinées dans mon cœur, au point que je vivais selon ces opinions et que je violais les principes dans mon devoir ; ce qui m’a amenée à perturber le travail de l’Église et à être entachée en raison d’une transgression.

En août 2021, quand les arrangements de travail de l’Église concernant les exclusions ont été présentés, l’Église a commencé à échanger sur la vérité pour ce qui est de discerner les gens, et Fan Ling, ma belle-sœur, plus âgée, a été identifiée en tant que non-croyante. Cela ne m’a pas du tout surprise. Même si elle était croyante depuis des années, elle ne poursuivait pas la vérité et perturbait souvent la vie d’Église. Pendant les réunions, elle faisait sans cesse des commérages sur les autres, puis elle s’assoupissait dès que nous commencions à lire les paroles de Dieu. Après la lecture, elle n’avait rien à échanger. Quand elle faisait face à des problèmes qui ne concordaient pas avec ses notions, elle ne cherchait jamais la vérité et n’acceptait jamais ces problèmes comme venant de Dieu. Elle scrutait sans cesse les gens et les choses et se justifiait en permanence. Quand elle hébergeait une réunion, et entendait la dirigeante échanger sur le comportement perturbateur de certaines personnes, elle répétait à ces personnes ce que la dirigeante avait dit, ce qui les amenait à avoir des préjugés contre cette dirigeante et à penser que celle-ci leur menait la vie dure. La dirigeante a disséqué comment Fan Ling semait la discorde et perturbait la vie d’Église ; mais cette dernière ne s’est pas du tout sentie coupable et elle a même avancé toutes sortes d’arguments pour se justifier. Elle a déclaré qu’elle ne faisait que dire la vérité et qu’elle ne voyait pas comment cela pouvait perturber la vie d’Église. Lors d’une réunion, nous avons échangé sur le fait de discerner Liu Hui, la femme de mon frère aîné. Elle avait été exposée en tant que non-croyante dotée d’une humanité malfaisante, qui devait être exclue de l’Église immédiatement. Après la réunion, Fang Ling est allée dire à une sœur que nous allions exclure Liu Hui de l’Église et elle a fait des commentaires négatifs à ce sujet qui ont perturbé l’état de cette sœur. En toute hâte, je suis allée chercher Fang Ling pour échanger avec elle, et j’ai partagé ceci avec elle : l’Église excluait et expulsait les gens en se basant sur leur comportement général, la maison de Dieu était gouvernée par la vérité et aucun individu en particulier n’avait le dernier mot. Liu Hui était en passe d’être exclue parce qu’elle avait une humanité malfaisante, qu’elle perturbait souvent la vie d’Église et qu’elle avait refusé de se repentir, même après de multiples séances d’échange émanant des frères et sœurs. J’ai également exposé le fait que le comportement de Fang Ling répandait la négativité et la mort, et qu’elle refusait d’admettre que la vérité et la justice faisaient autorité dans l’Église. À ma grande surprise, elle a répondu en pleurant : « Je sais que tu as le dernier mot dans l’Église et que tu décides qui se fait expulser. » Je me suis sentie un peu impuissante face à sa réaction et j’ai su dans mon cœur que Fang Ling n’acceptait pas la vérité et qu’elle était une non-croyante. Mais alors que je préparais les documents pour son exclusion, j’ai hésité. Elle et moi avions accepté ensemble l’œuvre de Dieu des derniers jours, et nous avions participé à des réunions et prêché l’Évangile ensemble pendant des années. Fang Ling était très chaleureuse et elle avait fait tout ce qu’elle avait pu pour m’aider quand j’en avais eu besoin. En 2013, en particulier, quand mon mari était tombé malade, elle s’était occupée de lui pour que je puisse continuer à faire mon devoir. Elle m’avait aussi aidée à faire des tâches ménagères ainsi que lorsqu’il s’était agi de s’occuper de nos récoltes. Quand mon mari était mort, j’avais dû faire face à toutes sortes de difficultés, et j’étais tombée dans un état de négativité. C’était Fang Ling qui était venue me voir tous les soirs, qui avait lu avec moi les paroles de Dieu et qui avait échangé avec moi sur les expériences de Job. Grâce à son soutien et à son accompagnement, mon état s’était lentement amélioré. Durant cette période particulièrement éprouvante, non seulement elle m’avait aidée à résoudre des problèmes pratiques du quotidien, mais elle m’avait aussi lu les paroles de Dieu pour me réconforter. Je n’ai jamais oublié à quel point Fang Ling m’avait bien traitée. Si je ne lui rendais pas sa bonté et si j’allais même jusqu’à préparer des documents pour son exclusion, qu’allait-elle penser de moi en l’apprenant ? Dirait-elle que j’étais ingrate et que je n’avais aucune conscience ? Mon frère, sa femme et mes sœurs avaient tous constaté tout ce qu’elle avait fait pour moi durant ces années-là. Même mes voisins disaient que Fang Ling était plus proche de moi que mes propres sœurs. Comme dit le dicton : « Les agneaux s’agenouillent pour recevoir le lait de leur mère et les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant. » Même les animaux savent comment rendre la bonté, alors que je n’étais même pas capable de faire preuve d’indulgence envers quelqu’un qui m’avait aidée. Allait-on penser que j’étais ingrate et allais-je être abandonnée et isolée ? Ma propre famille n’allait-elle pas alors me rejeter ? M’apercevant de tout cela, je me suis sentie extrêmement angoissée et indécise. Entre le travail d’exclusion de l’Église et Fang Ling, vis-à-vis de laquelle j’avais une dette en matière de bonté, je n’arrivais pas à choisir, et je vivais dans l’angoisse et la souffrance. En pleine indécision, j’ai entendu ceci dans un sermon du frère supérieur : « Quel type de personnes peut rester pour rendre service dans l’Église ? Tant que ces personnes n’ont pas une humanité malfaisante, qu’elles sont douées pour prêcher l’Évangile et prêtes à le faire, elles doivent être autorisées à rester dans l’Église. » J’ai soudain compris quelque chose : « C’est ça ! Fang Ling n’aime pas et ne poursuit pas la vérité, mais elle aime prêcher l’Évangile et elle est capable d’obtenir certains résultats. Nous sommes à un moment crucial pour ce qui est de diffuser l’Évangile, si je dis qu’il faut laisser Fang Ling rester dans l’Église en raison de sa capacité à répandre l’Évangile, n’évitera-t-elle pas d’être exclue ? Ainsi, je peux éviter d’offenser Fang Ling. Et mon frère, sa femme et mes sœurs ne diront pas que je suis une ingrate, et je ne deviendrai pas tristement célèbre en tant que sœur ingrate. » Ayant compris cela, j’ai simplement mis de côté le travail de préparation de ses documents d’exclusion.

Cependant, un peu plus tard, certaines sœurs m’ont dit qu’il y avait deux destinataires potentiels de l’Évangile qui étaient de bon calibre et qui avaient une bonne compréhension des paroles de Dieu. Mais Fang Ling manifestait une humanité tellement médiocre que cela dégoûtait ces deux destinataires potentiels de l’Évangile, qui avaient cessé d’écouter des sermons. Une autre sœur m’a dit que Fang Ling perturbait la vie d’Église et que certaines personnes ne voulaient pas prêcher l’Évangile avec elle… Entendre tout ça m’a choquée. Que Fang Ling perturbe le travail d’évangélisation était directement lié à ma propre décision. En toute hâte, j’ai prié Dieu en me repentant et en confessant mes péchés. Ensuite, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Certains se montrent trop insouciants dans leur attitude à l’égard des arrangements de travail du Supérieur. Voici ce qu’ils croient : “Le Supérieur effectue les arrangements de travail et nous, nous faisons le travail dans l’Église. Certaines paroles et certaines affaires peuvent être mises en œuvre avec flexibilité. C’est à nous de décider comment, spécifiquement, elles doivent être exécutées. Le Supérieur se contente de parler et d’effectuer les arrangements de travail. C’est nous qui prenons les mesures concrètes. Une fois que le Supérieur nous a confié le travail, nous pouvons donc l’exécuter comme bon nous semble. Quelle que soit la façon dont il est fait, c’est très bien. Personne n’a le droit de s’en mêler.” Les principes sur lesquels ils agissent sont les suivants : ils écoutent ce qu’ils croient être juste et ignorent ce qu’ils croient être faux, ils considèrent que leurs croyances constituent la vérité et les principes, ils résistent à tout ce qui n’est pas conforme à leur volonté et ils sont extrêmement antagonistes envers toi au sujet de ces choses-là. Quand les paroles du Supérieur ne sont pas conformes à leur volonté, ils les changent et ne les transmettent qu’une fois qu’elles ont obtenu leur approbation. Sans leur approbation, ils ne permettent pas qu’elles soient transmises. Alors qu’à d’autres endroits, les arrangements de travail du Supérieur sont transmis tels quels, ces gens-là transmettent aux églises dont ils ont la charge leurs versions modifiées des arrangements de travail. Pareils individus souhaitent toujours mettre Dieu de côté. Ils sont impatients de faire en sorte que tout le monde croie en eux, les suive et leur obéisse. Dans leur esprit, il existe des domaines où Dieu n’est pas à leur hauteur : ils devraient être Dieu eux-mêmes et les autres devraient croire en eux. Telle est la nature du problème. […] Ce ne sont que les laquais de Satan, et quand ils travaillent, c’est le diable qui règne. Ils dégradent le plan de gestion de Dieu et perturbent l’œuvre de Dieu. Ce sont de véritables antéchrists ! » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ces paroles de Dieu m’ont touchée au vif. Elles exposaient le fait que je ne menais pas à bien les arrangements de travail et que j’agissais en me basant sur ma propre volonté. Les arrangements de travail décrétaient clairement que les dirigeants et les ouvriers devaient exclure rapidement tous ceux qui avaient été exposés en tant que malfaiteurs, non-croyants ou antéchrists. En tant que dirigeante, je devais me soumettre et obtempérer inconditionnellement, mener à bien rapidement et avec détermination l’exclusion de tous les antéchrists, malfaiteurs et non-croyants dans l’Église, pour m’assurer que mes frères et sœurs n’étaient pas trompés ou perturbés ; ainsi, ils pouvaient bénéficier d’un environnement calme dans lequel manger et boire les paroles de Dieu, poursuivre la vérité et accomplir leur devoir. Mais même si je savais clairement que Fang Ling était une non-croyante, j’avais peur de l’offenser en préparant les documents pour son exclusion, et d’être qualifiée d’ingrate parce qu’elle m’avait aidée auparavant ; donc, je ne menais pas à bien les arrangements de travail, je la défendais pompeusement et je la protégeais en me basant sur le fait qu’elle était capable de prêcher l’Évangile, m’opposant ainsi aux arrangements de travail. J’ai réfléchi sur moi-même : « Je savais clairement que Fang Ling avait été exposée en tant que non-croyante, alors comment se faisait-il que je continuais à la défendre du fait de l’affection que j’avais pour elle, et que j’essayais de l’absoudre de toute culpabilité ? » J’ai compris que c’était parce que cette idée traditionnelle de rendre la bonté me contrôlait et m’entravait. Afin de préserver mon image, et pour ne pas être prise pour une misérable ingrate, j’ignorais complètement les intérêts de l’Église. En permettant à Fang Ling de rester dans l’Église, je ne prenais pas la peine d’envisager quelles en seraient les conséquences et j’enfreignais les arrangements de travail de manière flagrante. Non seulement je n’avais pas préparé les documents pour demander l’exclusion de Fang Ling, mais je lui avais même confié la tâche de prêcher l’Évangile. Elle vivait une humanité si médiocre que deux destinataires potentiels de l’Évangile ne voulaient pas continuer à investiguer. Ce résultat était entièrement dû au fait que je la protégeais. J’enfreignais les arrangements de travail et je suivais mon propre chemin, faisant ainsi obstacle au travail d’exclusion de l’Église. Je me servais de mon autorité pour défendre et protéger une non-croyante qui faisait le mal dans l’Église, je donnais la possibilité à une malfaitrice de faire le mal et je faisais office de laquais de Satan. J’étais la définition même d’une fausse dirigeante. J’ai pris peur en me rendant compte du mal que j’avais commis, et j’ai vraiment eu des regrets. En hâte, j’ai demandé à tout le monde de me donner ses évaluations concernant Fang Ling. En lisant ces évaluations, j’ai compris que non seulement elle avait eu un effet négatif sur le travail d’évangélisation, mais qu’elle avait aussi semé la discorde et la zizanie dans l’Église, en répandant la négativité, en profitant injustement des gens et en essayant de s’emparer de ce qui appartenait aux autres, alors qu’elle-même ne manquait de rien. En lisant toutes ces évaluations, je me suis vraiment sentie incroyablement coupable et j’ai su qu’en protégeant Fang Ling, je faisais le mal. J’ai compris que je devais cesser d’agir en me basant sur mon affection et je me suis mise à préparer tous les documents nécessaires à l’exclusion de Fang Ling. Plus tard, quand j’ai dû obtenir les signatures des frères et sœurs, j’ai recommencé à m’inquiéter : j’allais devoir demander à bon nombre de mes parents de signer et étant donné que nous venions d’exclure Liu Hui et que maintenant nous allions directement exclure Fang Ling, allaient-ils dire que je me montrais ingrate et allaient-ils m’ignorer ?

J’ai alors prié Dieu et fait des recherches au sujet de ma situation, et je suis ensuite tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « En tout ce que tu fais, tu dois chercher à savoir si tes intentions sont correctes. Si tu es capable d’agir selon les exigences de Dieu, alors ta relation avec Dieu est normale. C’est le critère minimum. Examine tes intentions et, si tu découvres que des intentions incorrectes sont apparues, sois capable de t’en détourner et d’agir selon les paroles de Dieu ; alors tu deviendras quelqu’un qui est droit devant Dieu, ce qui est la preuve que ta relation avec Dieu est normale, et que tout ce que tu fais est pour Dieu, et non pour toi-même. Dans tout ce que tu fais et tout ce que tu dis, sois capable de rectifier ton cœur et d’être juste dans tes actions, et ne sois pas guidé par tes émotions et n’agis pas non plus selon ta propre volonté. Ce sont des principes selon lesquels les croyants en Dieu doivent se comporter. […] C’est-à-dire que si les êtres humains sont capables de garder Dieu dans leurs cœurs et ne recherchent pas de bénéfices personnels ou ne pensent pas à leur propre avenir (au sens charnel), mais qu’ils portent plutôt le fardeau de l’entrée dans la vie, font de leur mieux pour poursuivre la vérité et se soumettent à l’œuvre de Dieu – si tu peux faire cela, alors les buts que tu recherches seront corrects et ta relation avec Dieu deviendra normale. On peut dire que clarifier sa relation avec Dieu est la première étape de l’entrée dans son voyage spirituel. Bien que le destin de l’homme soit entre les mains de Dieu et qu’il ait été prédestiné par Dieu, et ne puisse pas être changé par l’homme, que tu puisses être perfectionné ou gagné par Dieu dépend de si ta relation avec Dieu est normale ou non. Peut-être y a-t-il des parties de toi qui sont faibles ou désobéissantes, mais aussi longtemps que tes perspectives et tes intentions sont correctes, et aussi longtemps que ta relation avec Dieu est juste et normale, alors tu es qualifié pour être perfectionné par Dieu. Si ta relation avec Dieu n’est pas bonne, et si tu agis pour la chair ou pour ta famille, alors, quelle que soit l’ardeur avec laquelle tu travailles, ce sera pour rien. Si ta relation avec Dieu est normale, alors tout le reste rentrera dans l’ordre. Dieu ne regarde rien d’autre, mais Il regarde seulement si tes points de vue dans ta croyance en Dieu sont justes : en qui tu crois, pour qui est-ce que tu crois et pourquoi tu crois. Si tu es capable de voir clairement ces choses et de pratiquer en ayant des points de vue bien disposés, alors ta vie connaîtra des progrès et tu es sûr d’entrer sur la bonne voie. Si ta relation avec Dieu n’est pas normale, et si tes points de vue sur ta croyance en Dieu sont déviants, alors tout le reste est vain et quelle que soit ta foi en Dieu, tu n’obtiendras rien » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment est ta relation avec Dieu ?). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris que, pour avoir des rapports normaux avec les gens, je devais d’abord établir une relation normale avec Dieu. Je devais toujours agir conformément aux paroles de Dieu et Lui présenter mes actes. Si les gens agissent selon leur tempérament corrompu et qu’ils entretiennent des relations avec les autres par souci de leur réputation, de leur statut et de leurs intérêts charnels, Dieu n’en fait pas l’éloge, et ces gens auront beau essayer de préserver leurs relations, tout cela sera vain. Depuis que Fang Ling avait été exposée en tant que non-croyante, j’avais été contrainte par mon tempérament corrompu, craignant qu’elle me trouve ingrate si elle était exclue, que les membres de ma famille pensent que je manquais de reconnaissance et qu’ils m’isolent et m’abandonnent. Alors, pour préserver mon image à leurs yeux, j’avais évité de gérer les choses conformément aux principes. J’ai compris que, même si les autres m’admiraient et me servaient d’appui, tout cela était inutile, parce que Dieu n’en faisait pas l’éloge. Je sacrifiais les intérêts de l’Église pour préserver mes relations, ce qui offensait le tempérament de Dieu. J’étais croyante, je devais donc agir conformément aux paroles de Dieu et accepter Son examen en toutes choses. Je devais cesser d’enfreindre les arrangements de travail dans le but de préserver mes relations, cesser de résister à Dieu, et quel que soit le genre d’attitude que les membres de ma famille avaient à mon égard, même s’ils m’abandonnaient et m’ignoraient, je devais pratiquer la vérité et exposer Fang Ling. Fang Ling était une non-croyante et elle perturbait souvent la vie d’Église. C’était de sa faute si elle était exclue et personne d’autre qu’elle n’était à blâmer. Mon frère, sa femme et mes sœurs étaient des croyants, je devais simplement m’attacher à échanger avec eux sur la vérité et à gérer les affaires conformément aux principes. Plus tard, quand je leur ai lu une description du comportement de Fang Ling, ils ne m’ont pas blâmée, et ils ont même dit qu’il était juste qu’elle soit exclue, que lui permettre de rester dans l’Église, c’était humilier le nom de Dieu. Mon frère et sa femme ont même partagé avec moi certains des comportements incroyants de Fang Ling. J’ai remercié Dieu parce que la situation avait tourné de cette façon, et j’ai aussi pu me faire idée de la joie et de la paix qu’il y avait à pratiquer la vérité.

Peu après, j’ai reçu la notification de l’exclusion de Fang Ling. Mais quand j’ai songé à lui lire cette notification, j’ai recommencé à hésiter. J’avais préparé les documents moi-même, Fang Ling allait sûrement me détester ! Comment allions-nous pouvoir continuer à interagir, après ça ? Elle était déjà suffisamment contrariée par son exclusion, lui lire cette notification ne serait-ce pas enfoncer le clou ? Je me suis dit que je pouvais peut-être simplement ne pas la lui lire, me contenter de lui parler de ses mauvaises actions moins importantes, et l’informer qu’elle avait été exclue. Cela rendrait les choses moins embarrassantes pour toutes les deux quand nous nous reverrions par la suite. Quand j’ai retrouvé Fang Ling, j’ai vu qu’elle avait perdu beaucoup de poids, du fait du choc émotionnel provoqué par son exclusion. Elle semblait vraiment démoralisée. Je me suis sentie vraiment mal et j’ai failli ne pas pouvoir continuer, mais je me suis simplement forcée à lui lire la notification. J’étais même préoccupée à l’idée de lui lire la notification en entier et je me demandais si elle allait l’accepter. Alors j’ai sauté les parties qui l’exposaient et la condamnaient. Ensuite, chaque fois que je l’ai revue, je me suis toujours sentie un peu embarrassée, comme si je lui avais causé du tort. Je ne savais pas ce qui clochait chez moi. Je savais très bien que Fang Ling ne poursuivait pas la vérité et qu’elle créait toutes sortes de problèmes, que c’était de sa faute si elle avait été exclue, alors pourquoi me trouvais-je dans cet état ? Plus tard, je suis tombée sur deux passages des paroles de Dieu : « Dans la culture traditionnelle chinoise, l’idée selon laquelle “un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude” est l’un des critères classiques pour juger si une personne est morale ou immorale. Quand on évalue si l’humanité de quelqu’un est bonne ou mauvaise et à quel point sa conduite est vertueuse, l’un des points de repère est de savoir s’il rend les faveurs ou l’aide qu’il reçoit, s’il s’agit ou non de quelqu’un qui rend avec gratitude la bonté qu’il reçoit. Dans la culture traditionnelle chinoise et dans la culture traditionnelle de l’humanité, les gens traitent cela comme une mesure importante de la conduite morale. Si quelqu’un ne comprend pas qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude et qu’il est ingrat, alors il se voit considéré comme dépourvu de conscience et indigne d’être fréquenté et il doit être méprisé, repoussé ou rejeté par tous. Par contre, si quelqu’un comprend qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude, s’il est reconnaissant et rend les faveurs et l’aide qu’il reçoit avec tous les moyens à sa disposition, il est considéré comme une personne dotée de conscience et d’humanité. Si quelqu’un reçoit des avantages ou de l’aide d’une autre personne, mais ne rend pas la pareille ou n’exprime qu’un peu de gratitude, par un simple “merci”, et rien de plus, que pensera cette autre personne ? Ne pourrait-elle pas en être mal à l’aise ? Peut-être pensera-t-elle : “Ce type ne mérite pas d’être aidé, ce n’est pas quelqu’un de bien. Si c’est comme ça qu’il réagit, alors que je l’ai tant aidé, c’est qu’il n’a ni conscience ni humanité et n’est pas digne d’être fréquenté.” Si cette même personne rencontrait à nouveau ce genre d’individu, l’aiderait-elle encore ? Du moins, elle n’aurait plus envie de l’aider » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). « De l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui, d’innombrables personnes ont été influencées par cette idée, cette opinion et ce critère de conduite morale concernant le fait de rendre la bonté reçue. Même lorsque la personne qui leur témoigne de la bonté est une personne malfaisante ou mauvaise qui les oblige à commettre des actes néfastes et de mauvaises actions, elles vont toujours à l’encontre de leur conscience et de leur raison, s’y conformant aveuglément afin de lui rendre sa bonté, avec de nombreuses conséquences désastreuses. On pourrait dire que de nombreuses personnes, ayant été influencées, enchaînées, contraintes et liées par ce critère de conduite morale, soutiennent aveuglément et à tort cette idée de rendre la bonté reçue et sont même susceptibles d’aider et d’encourager les gens malfaisants. Maintenant que vous avez entendu Mon échange, vous avez une image claire de cette situation et vous pouvez déterminer qu’il s’agit d’une loyauté insensée, que ce comportement consiste à se conduire sans se fixer de limites et à rendre la bonté reçue de manière imprudente et sans aucun discernement, et que c’est dénué de sens et de valeur. Parce que les gens ont peur d’être fustigés par l’opinion publique ou condamnés par les autres, ils consacrent à contrecœur leur vie à rendre aux autres leur bonté, allant même jusqu’à sacrifier leur vie pour ce faire, ce qui est une manière absurde et insensée de procéder. Non seulement ce dicton issu de la culture traditionnelle a entravé la réflexion des gens, mais il a également imposé un poids et des inconvénients inutiles à leur vie et a fait subir à leurs familles des souffrances et des fardeaux supplémentaires. De nombreuses personnes ont payé un prix élevé pour rendre la bonté reçue : elles considèrent le fait de rendre la bonté comme une responsabilité sociale ou comme leur propre devoir et elles peuvent même passer leur vie entière à rendre aux autres leur bonté. Elles croient que c’est une chose parfaitement naturelle et justifiée, un devoir incontournable. Ce point de vue et cette façon de faire ne sont-ils pas insensés et absurdes ? Cela révèle complètement à quel point les gens sont ignorants et non éclairés. Quoi qu’il en soit, ce dicton sur la conduite morale, “un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude”, est peut-être conforme aux idées des gens, mais il n’est pas conforme aux vérités-principes. Il est incompatible avec les paroles de Dieu et constitue une idée incorrecte et une manière incorrecte de faire les choses » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). Ces paroles de Dieu ont été une révélation parfaite. Depuis l’antiquité, la mesure classique de l’humanité des gens a toujours été de savoir s’ils rendaient ou non avec gratitude la bonté dont ils faisaient l’objet. Si quelqu’un vous a aidé ou a fait preuve de bonté à votre égard, vous devez lui rendre sa bonté. Si vous le faites, vous êtes une bonne personne, sinon, vous serez abandonné et les gens vous fustigeront en tant que personne ingrate et dépourvue de reconnaissance. Endoctrinés et influencés par cette idée qu’il faut rendre avec gratitude la bonté dont on a fait l’objet, les gens mènent leur vie, sans le savoir, en étant entravés et limités. Si quelqu’un vous a aidé autrefois, vous devez lui rendre son aide, et vous n’avez pas à discerner le genre de personne dont il s’agit ou le chemin que cette personne suit, ni s’il est conforme à la vérité de lui rendre son aide. Du fait de cette obligation de rendre la bonté, certaines personnes vivent toute leur vie en étant contraintes par les autres, et il y a même certains individus qui font de mauvaises choses pour les autres, et qui sont utilisés par eux pour rendre la bonté, et qui vivent des vies de détresse et de souffrance. Dès mon plus jeune âge, ma mère m’avait appris à rendre avec gratitude les actes de bonté reçus. Nous ne devions jamais oublier la bonté dont les autres avaient fait preuve à notre égard, sinon, cela pouvait mener les gens à dire du mal de nous en privé. La plupart des gens que je connaissais se servaient également de ce critère de conduite pour évaluer le comportement des autres. Moi aussi, je vivais selon des aphorismes transmis de générations en générations tels que : « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », « Rendez au centuple ce que l’on vous donne » et « La gentillesse d’une goutte d’eau devrait être récompensée par une source jaillissante ». Si quelqu’un m’aidait, je m’en souvenais toujours et je cherchais l’occasion de lui rendre la pareille. Si je ne rendais pas la pareille à quelqu’un qui avait fait preuve de bonté à mon égard, je me sentais coupable, mal à l’aise, et j’avais honte de le regarder en face. Je m’inquiétais que les gens disent que j’étais une ingrate. Comme Fang Ling m’avait aidée auparavant, et même si j’avais discerné qu’elle était une non-croyante, je m’étais inquiétée d’être fustigée si je l’excluais de l’Église conformément aux principes ; alors j’avais essayé de la protéger et de la défendre, pour lui rendre sa bonté. Quand j’avais dû lire à haute voix à mon frère et à mes sœurs la description du mal que Fang Ling avait fait, je m’étais inquiétée qu’ils disent que j’étais ingrate et j’avais donc eu peur de leur faire face. Quand j’avais dû lire à Fang Ling sa notification d’exclusion et que j’avais vu à quel point elle était maigre et blême, je n’avais pu m’empêcher de me sentir coupable et j’avais choisi de lui lire seulement la description de ses actes malfaisants. Quand Fang Ling avait été exclue, je n’avais pas osé me confronter à elle. Je savais fort bien qu’elle ne poursuivait pas la vérité, qu’elle ne suivait pas le bon chemin et qu’elle avait été bannie, mais je me disais sans cesse que je lui avais fait du tort. L’aide qu’elle m’avait apportée était comme un boulet, qui pesait sur moi au point de m’étouffer. J’ai compris qu’en étant entravée par cette idée traditionnelle, je n’arrivais même pas à discerner le bien du mal et que je pouvais encore moins pratiquer la vérité. Dans le but de préserver ma réputation, et pour que les autres ne m’accusent pas d’être ingrate, je rendais la bonté sans raison et sans distinguer le bien du mal. Je ne me conduisais pas avec le moindre principe ou la moindre base de référence, je me rebellais contre Dieu et je Lui résistais. J’ai compris que même si les gens défendaient, louaient et approuvaient peut-être mon comportement, je sacrifiais les intérêts de l’Église, ce qui avait laissé une tache indélébile sur mon mandat en tant que croyante. Les conséquences de tout cela étaient assez graves ! Grâce à cette expérience, j’en suis venue à comprendre que la culture traditionnelle était l’outil grâce auquel Satan trompait et corrompait les gens. Entravée par cette idée incorrecte, je n’étais pas capable de pratiquer la vérité même si je la comprenais clairement, je me rebellais contre Dieu et je Lui résistais. Je n’ai plus voulu vivre selon des philosophies sataniques.

Plus tard, je suis alors tombée sur ces deux autres passages des paroles de Dieu : « Le concept culturel traditionnel selon lequel “un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude” doit être discerné. La partie la plus importante est le mot “bonté” : comment devez-vous considérer cette bonté ? À quel aspect et à quelle nature de la bonté fait-on référence ? Que signifie “un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude” ? Il faut que les gens trouvent les réponses à ces questions et qu’en aucune circonstance ils ne soient contraints par cette idée de rendre la bonté reçue : pour quiconque poursuit la vérité, c’est absolument essentiel. Qu’est-ce que la “bonté” selon les notions humaines ? À un degré moindre, la bonté, c’est quelqu’un qui t’aide lorsque tu as des problèmes. Par exemple, quelqu’un qui te donne un bol de riz quand tu as faim, ou une bouteille d’eau quand tu meurs de soif, ou qui t’aide à te relever quand tu tombes et que tu n’arrives pas à te relever seul. Ce sont là autant d’actes de bonté. Un grand acte de bonté, c’est quelqu’un qui te sauve lorsque tu es dans une situation désespérée : c’est une bonté salvatrice. Lorsque tu cours un danger mortel et que quelqu’un t’aide à éviter la mort, il te sauve essentiellement la vie. Ce sont là des choses que les gens perçoivent comme de la “bonté”. Ce genre de bonté dépasse de loin n’importe quelle petite faveur matérielle : c’est une grande bonté qui ne peut être mesurée en termes d’argent ou de choses matérielles. Ceux qui en bénéficient ressentent une forme de gratitude qu’il est impossible d’exprimer par quelques mots de remerciements. Est-il exact, cependant, que les gens mesurent la bonté de cette manière ? (Non.) Pourquoi dis-tu que ce n’est pas exact ? (Parce que cette mesure est basée sur les normes de la culture traditionnelle.) C’est une réponse basée sur la théorie et la doctrine, et bien qu’elle puisse sembler juste, elle ne va pas à l’essentiel de la question » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). « Dirigeons maintenant notre attention sur la question de la soi-disant bonté de l’homme. Par exemple, prenons le cas d’une personne aimable sauvant un mendiant terrassé par la faim dehors, dans la neige. Elle accueille le mendiant chez elle, le nourrit, l’habille et lui permet de vivre au sein de sa famille et de travailler pour elle. Que le mendiant se soit porté volontaire pour travailler de son plein gré ou qu’il l’ait fait pour s’acquitter d’une dette de gratitude, son sauvetage était-il un acte de bonté ? (Non.) Même les petits animaux sont capables de s’entraider et de se secourir mutuellement. Il suffit d’un léger effort pour accomplir de tels actes, et toute personne dotée d’humanité est capable de faire de telles choses et de s’élever à ce niveau. On pourrait dire que de tels actes constituent une responsabilité et une obligation sociétales dont toute personne dotée d’humanité devrait s’acquitter. Quand l’homme les qualifie de bontés, n’est-ce pas un peu exagéré ? Est-ce une caractérisation appropriée ? En période de famine, par exemple, où de nombreuses personnes risquent d’avoir faim, si une personne riche distribue des sacs de riz aux ménages pauvres pour les aider à traverser cette période difficile, n’est-ce pas simplement un exemple du genre d’aide et de soutien moral de base qui devrait s’observer parmi les hommes ? Elle leur a juste donné un peu de riz : ce n’est pas comme si elle donnait toute sa nourriture aux autres et qu’elle avait elle-même faim. Est-ce vraiment considéré comme de la bonté ? (Non.) Les responsabilités et obligations sociétales que l’homme est capable de remplir, ces actes que l’homme devrait être instinctivement capable d’accomplir et qu’il devrait accomplir et les simples actes de service qui sont utiles et bénéfiques aux autres, ces choses ne peuvent en aucun cas être considérées comme de la bonté, car dans tous les cas, l’homme donne simplement un coup de main. Accorder son aide à quelqu’un qui en a besoin, au moment et à l’endroit appropriés, est un phénomène tout à fait normal. C’est aussi la responsabilité de chaque membre du genre humain. Il s’agit simplement d’une sorte de responsabilité et d’obligation. Dieu a donné ces instincts aux hommes quand Il les a créés. À quels instincts est-ce que Je fais référence ici ? Je fais référence à la conscience et à la raison de l’homme » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai gagné une compréhension nouvelle du terme « bonté » dans la formule « rendre un acte de bonté reçu », formule qui m’avait toujours entravée. Quand quelqu’un traverse une passe difficile, lui donner un coup de main pour l’aider à s’en sortir, et le soutenir du mieux que l’on peut, est une responsabilité sociétale que tout le monde devrait assumer, et il ne s’agit pas vraiment de bonté. Par exemple, quand Fang Ling m’avait aidée à prendre soin de mon mari paralysé, et qu’elle s’était occupée de mes récoltes dans nos champs, à un moment particulièrement difficile pour moi, il s’agissait simplement de rapports humains normaux et d’un soutien mutuel normal entre les gens. Sans oublier qu’elle était la sœur de mon mari, il était donc évident qu’elle allait m’aider de son mieux alors que son frère traversait une période difficile. On ne pouvait pas vraiment considérer tout cela comme de la bonté. Quand mon mari était mort et que j’étais tombée dans la négativité, Fang Ling avait échangé avec moi et elle m’avait soutenue, mais c’était simplement ce que les consœurs font les unes pour les autres, on ne pouvait pas parler de bonté. Si la famille de Fang Ling avait traversé une période difficile, je l’aurais également aidée. Si elle était devenue négative et faible, je lui aurais lu les paroles de Dieu et je l’aurais soutenue. Voilà ce que doivent faire les gens dotés d’une humanité normale. Et pourtant, je prenais pour de la bonté tout ce que Fang Ling faisait et je me demandais sans cesse comment lui rendre la pareille. À croire que, sans son aide, je n’aurais jamais pu m’en sortir. En réalité, c’était la direction et l’aide des paroles de Dieu qui m’avaient permis d’en arriver là où j’en étais. Après la mort de mon mari, comme je ne comprenais pas la vérité, je n’avais pas su comment avancer, et au moment où j’avais été particulièrement faible et négative, c’était Dieu qui avait orchestré toutes sortes de choses, de gens et de lieux pour m’aider. C’étaient les paroles de Dieu qui m’avaient éclairée et guidée, qui m’avaient permis d’échapper à mes difficultés et d’en arriver là où j’en étais à présent. Désormais, je ne manque de rien et je vis simplement aussi normalement que tous les autres, mangeant et buvant les paroles de Dieu, et accomplissant mon devoir. Tout cela est dû à l’amour de Dieu. Si j’avais vraiment eu une conscience, j’aurais dû rendre la pareille à Dieu. Mais à la place, je vivais selon cette idée erronée qu’il fallait rendre avec gratitude les actes de bonté reçus, qu’il fallait toujours accorder de l’importance à mes relations avec les autres, déborder d’affection à leur égard, et ne jamais oublier même le plus petit service que quelqu’un m’avait rendu ; tout en résistant à Dieu, en me rebellant contre Lui, qui m’avait pourtant tout donné, et sans hésiter à enfreindre les principes et à nuire aux intérêts de l’Église pour rendre aux autres leur bonté. En fait, il s’agissait là d’ingratitude et de manque d’humanité. Quand j’ai compris ça, je me suis sentie bien plus sereine et je me suis dit que j’étais vraiment pitoyable de ne pas comprendre la vérité.

Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Quelqu’un t’a aidé dans le passé, a fait preuve de bonté envers toi de certaines manières et a eu un impact sur ta vie ou sur un évènement important, mais son humanité et le chemin qu’elle suit ne sont pas conformes à ton propre chemin et à ce que tu cherches. Tu ne parles pas le même langage que cette personne, tu n’aimes pas cette personne et peut-être qu’à un certain niveau, tu pourrais dire que tes centres d’intérêt et ce que tu cherches diffèrent complètement. Votre chemin dans la vie, votre vision du monde et votre point de vue sur la vie sont tous différents, vous êtes deux sortes de personnes complètement différentes. Alors, comment dois-tu aborder l’aide que cette personne t’a apportée précédemment et comment dois-tu y répondre ? S’agit-il là d’une situation réaliste qui peut se produire ? (Oui.) Donc, que dois-tu faire ? C’est également une situation facile à gérer. Étant donné que vous suivez tous deux des chemins différents, après avoir fourni à cette personne toute indemnisation matérielle que tu peux te permettre, vu tes moyens, tu découvres que vos croyances sont simplement trop divergentes, que vous ne pouvez pas suivre le même chemin, que vous ne pouvez même pas être amis et que vous ne pouvez plus interagir. Comment devrais-tu procéder, étant donné que vous ne pouvez plus interagir ? Garde tes distances avec cette personne. Elle a peut-être fait preuve de bonté à ton égard dans le passé, mais elle se fraie un chemin dans la société en escroquant et en trichant, en perpétrant toutes sortes d’actes infâmes et tu n’aimes pas cette personne, il est donc tout à fait raisonnable de garder tes distances avec cette personne. Certains diront peut-être : “Agir ainsi, n’est-ce pas manquer de conscience ?” Ce n’est pas manquer de conscience. Si cette personne devait vraiment rencontrer des difficultés dans la vie, tu pourrais quand même l’aider, mais tu ne peux pas être contraint par elle ou la suivre en commettant des actes malfaisants et inadmissibles. De plus, il n’y a nul besoin de trimer pour cette personne simplement parce qu’elle t’a aidé ou qu’elle t’a rendu un grand service dans le passé, ce n’est pas ton obligation et cette personne ne mérite pas un tel traitement. Tu as le droit de choisir d’interagir, de passer du temps et de devenir ami avec les gens que tu aimes et avec lesquels tu t’entends, avec les gens qui sont corrects. Tu peux assumer ta responsabilité et ton obligation vis-à-vis de cette personne, c’est ton droit. Bien entendu, tu peux aussi refuser de devenir ami et d’avoir des interactions avec les gens que tu n’aimes pas, et tu n’as pas à assumer la moindre obligation ou responsabilité vis-à-vis d’eux, c’est également ton droit. Même si tu décidais d’abandonner cette personne et si tu refusais d’interagir avec elle ou d’assumer la moindre responsabilité ou obligation vis-à-vis d’elle, tu n’aurais pas tort. Tu dois fixer certaines limites quant à ta façon de te conduire et traiter les différentes personnes de différentes manières. Tu ne dois pas t’associer à des gens malfaisants ou suivre leur mauvais exemple, voilà le choix sage. Ne sois pas influencé par divers facteurs, tels que la gratitude, les émotions et l’opinion publique : c’est prendre position et avoir des principes, et c’est ce que tu devrais faire » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). Ces paroles de Dieu énonçaient clairement les principes pour ce qui est de gérer les gens. Si quelqu’un nous a rendu un grand service autrefois, nous devons traiter cette personne en nous basant sur la qualité de son humanité et sur le chemin qu’elle suit. S’il s’agit d’une bonne personne qui suit le bon chemin, nous pouvons converser avec elle normalement, et l’aider du mieux que nous pouvons quand elle a besoin d’aide. Si la personne qui nous a aidés ne suit pas le bon chemin et commet des offenses, nous devons faire attention quand nous interagissons avec elle, et nous devons discerner la nature de ce qu’elle dit et fait. Si nécessaire, il se peut que nous soyons obligés de l’abandonner ou de prendre nos distances avec elle, et de simplement lui apporter une aide matérielle du mieux que nous le pouvons. Si cette personne croit en Dieu, mais qu’elle ne poursuit pas la vérité, qu’elle fait son devoir machinalement, qu’elle crée des problèmes et perturbe le travail de la maison de Dieu, nous devons l’émonder conformément aux vérités-principes. Si elle ne se repent pas, malgré tout, alors nous devons rester fidèles aux principes, avertir ceux qui ont besoin d’être avertis et exclure ceux qui doivent être exclus conformément aux principes. Nous ne devons pas agir selon les lois sataniques, en nous associant au mal et en violant les principes. Je me suis dit que je n’avais pas traité les gens conformément aux principes, que j’avais agi, de manière répétée, par ignorance, que j’avais été entravée par des pensées traditionnelles et que j’étais devenue, sans le vouloir, le laquais de Satan, perturbant ainsi la vie d’Église. Si nous ne vivons pas selon la vérité dans notre foi, nous pouvons résister à Dieu et offenser Son tempérament à tout moment ! Fang Ling m’apporte encore un soutien matériel de temps à autre, mais grâce aux paroles de Dieu, j’ai appris à concevoir ce soutien. Je ne considère pas que, par ce soutien, elle me traite bien ou qu’elle fait preuve de bonté à mon égard, mais qu’il s’agit plutôt d’un signe de l’amour de Dieu. Dieu l’a émue pour qu’elle m’aide, et je dois donc remercier Dieu et accomplir mon devoir pour Lui rendre la pareille.

Auparavant, je m’étais toujours dit qu’il fallait que je rende les actes de bonté reçus et que je sois reconnaissante, et j’avais cru que c’était ce que les bonnes personnes faisaient. Grâce à ma propre expérience, cependant, j’ai constaté que Satan utilisait cette idée traditionnelle qui dit qu’il faut rendre la bonté pour entraver les gens, pour limiter leur réflexion, et pour qu’ils confondent le bien et le mal, pour qu’ils agissent sans principes, et qu’ils deviennent, sans le savoir, des instruments de Satan. J’ai également appris que, même si les gens peuvent penser que des choses sataniques sont bonnes, ces choses ne sont pas la vérité. Seules les paroles de Dieu sont la vérité. Les paroles de Dieu nous permettent de discerner le bien du mal et de vivre une humanité normale. Ce n’est que lorsque nous vivons selon la vérité et que nous traitons les gens et les choses conformément aux principes des paroles de Dieu que nous pouvons agir selon la volonté de Dieu et vivre en ayant du caractère et de la dignité. Toute gratitude à Dieu pour Son salut !

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