Comment j’ai surmonté le deuil de ma mère

2 avril 2025

Par Zihan, Chine

En juin 2019, je me suis rendue dans une autre région pour faire mes devoirs. Je ne suis pas rentrée pendant plus d’un an, donc mon mari non-croyant nous a signalées, moi et ma mère. Pour éviter d’être prise par la police, je n’avais pas osé rentrer chez moi depuis lors, et je n’avais pas osé rendre visite à ma mère. Je pensais souvent à elle : « Ma mère prend de l’âge, mon père est mort jeune, et elle n’a plus de proches pour s’occuper d’elle. Maintenant qu’elle a été signalée par mon mari, elle n’ose pas interagir avec les frères et sœurs. Je ne sais pas quel est son état ni comment elle va en ce moment. » Ma mère avait travaillé dur pour m’élever, et maintenant qu’elle était âgée et avait besoin que quelqu’un prenne soin d’elle, non seulement j’étais incapable d’être à ses côtés pour remplir mon devoir filial, mais je l’avais impliquée et l’avait amenée à vivre dans la peur. Chaque fois que je pensais à cela, je me sentais vraiment ébranlée et redevable envers ma mère, et j’attendais ardemment le jour où je pourrais rentrer lui rendre visite et remplir mes responsabilités filiales. Mais j’avais peur d’être arrêtée par la police si je rentrais chez moi, et j’avais été occupée par l’exécution de mes devoirs, alors je n’avais pas été capable de rentrer la voir.

En juillet 2023, durant une réunion, j’ai appris d’une sœur que ma mère souffrait de démence, et qu’elle n’était plus capable de vivre seule et résidait à présent dans une maison de retraite. Je n’arrivais pas à y croire. Comment ma mère pouvait-elle souffrir de démence ? Elle ne pouvait pas vivre seule, et aucun membre de sa famille n’était là pour prendre soin d’elle. Je n’arrivais même pas à imaginer combien elle avait dû souffrir ! J’ai réprimé mes émotions durant la réunion. Plus tard ce soir-là, lorsque je me suis calmée, je me suis demandé : « Comment ma mère peut-elle souffrir de démence ? Si elle avait contracté une autre maladie, au moins son esprit serait lucide, et dans sa maladie, elle serait capable de réfléchir sur elle-même, de se comprendre et d’apprendre des leçons, et peut-être serait-elle capable de se remettre de la maladie. Mais maintenant qu’elle n’avait plus toute sa tête, comment peut-il y avoir le moindre espoir qu’elle soit sauvée ? » J’ai aussi pensé que la démence de mon père pourrait avoir été causée par la dénonciation par mon mari de ma mère et moi. Cela l’a empêchée d’assister aux réunions et de faire ses devoirs, et lui a aussi causé du souci à mon sujet. Cela pourrait avoir affecté son esprit. Si j’avais été capable de faire mes devoirs dans ma ville natale, j’aurais pu prendre soin d’elle et j’aurais aussi été en mesure d’échanger les paroles de Dieu avec elle et de la soutenir, et peut-être n’aurait-elle pas contracté cette maladie. À ce moment-là où ma mère avait le plus besoin de mon attention, je ne pouvais pas être à ses côtés. À quoi bon avoir élevé une fille comme moi ? Je me suis sentie profondément redevable envers ma mère. Je n’avais aucune motivation pour faire mes devoirs et regrettais même d’être partie dans une autre région pour les faire.

Après que la superviseuse a appris mon état, elle m’a lu un passage des paroles de Dieu : « Tu n’as pas à analyser ou à investiguer excessivement le fait que tes parents tombent gravement malades ou qu’ils affrontent un grand malheur, et tu ne devrais certainement pas y consacrer de l’énergie. Cela ne servirait à rien. Que les gens naissent, vieillissent, tombent malades, meurent et rencontrent divers problèmes, grands et petits, dans la vie est tout ce qu’il y a de normal. Si tu es adulte, alors tu dois penser avec maturité et tu dois aborder cette question calmement et correctement : “Mes parents sont malades. Certains disent que c’est parce que je leur ai beaucoup manqué. Est-ce possible ? Je leur ai certainement manqué, comment un enfant pourrait-il ne pas manquer à ses parents ? Mes parents m’ont manqué, eux aussi, alors pourquoi ne suis-je pas tombé malade ?” Quiconque peut-il tomber malade parce que ses enfants lui manquent ? Ce n’est pas le cas. Alors, que se passe-t-il quand tes parents rencontrent ces problèmes significatifs ? On peut seulement dire que Dieu a orchestré ce genre de problème dans leur vie. Cela a été orchestré de la main de Dieu – tu ne peux pas te focaliser sur des raisons et des causes objectives – tes parents étaient censés rencontrer ce problème quand ils ont atteint cet âge, ils étaient censés être frappés par cette maladie. Auraient-ils pu l’éviter, si tu avais été là ? Si Dieu n’avait pas arrangé qu’ils tombent malades dans le cadre de leur destin, alors il ne leur serait rien arrivé, même si tu ne t’étais pas trouvé avec eux. S’ils étaient destinés à être confrontés à ce genre de grand malheur dans leur vie, quel effet aurais-tu pu avoir si tu avais été à leurs côtés ? Ils n’auraient quand même pas pu l’éviter, n’est-ce pas ? (En effet.) Pense à ces gens qui ne croient pas en Dieu : toute leur famille n’est-elle pas réunie, année après année ? Quand ces parents sont confrontés à de grands malheurs, les membres de leur famille élargie et leurs enfants sont tous avec eux, n’est-ce pas ? Quand ces parents tombent malades, ou quand leur maladie s’aggrave, est-ce parce que leurs enfants les ont quittés ? Ce n’est pas le cas, c’était une fatalité. Simplement, en tant que leur enfant, parce que tu as ce lien du sang avec tes parents, tu seras contrarié quand tu apprendras qu’ils sont malades, alors que les autres ne ressentiront rien. C’est tout à fait normal. Cependant, que tes parents soient confrontés à ce genre de grand malheur ne signifie pas que tu dois l’analyser et l’investiguer, ou réfléchir à la façon de t’en débarrasser ou de le résoudre. Tes parents sont adultes, ils ont été confrontés à tout cela plus d’une fois au sein de la société. Si Dieu arrange un environnement pour les débarrasser de ce problème, alors, tôt ou tard, il disparaîtra complètement. Si ce problème constitue pour eux un obstacle dans la vie et qu’ils doivent en faire l’expérience, alors c’est à Dieu de décider pendant combien de temps ils doivent en faire l’expérience. C’est quelque chose dont ils doivent faire l’expérience et ils ne peuvent pas l’éviter. Si tu souhaites, à toi seul, résoudre ce problème, analyser et investiguer la source, les causes et les conséquences de ce problème, il s’agit là d’une pensée stupide. Cela ne sert à rien et c’est superflu » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (17)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que la naissance, le vieillissement, la maladie et la mort des gens sont des lois décrétées par Dieu. Les difficultés et souffrances qu’une personne doit éprouver dans la vie sont toutes prédéterminées par Dieu, et je ne devrais pas analyser ou étudier ces choses selon le point de vue d’un humain. Ce que je devrais faire, c’est les accepter de Dieu et apprendre à me soumettre à Ses orchestrations et arrangements. Ma mère souffrait de démence, et c’était la souffrance qu’elle devait endurer, elle était liée à son propre destin, et ce n’était pas causé par l’inquiétude à mon sujet ou le fait que je n’étais pas là pour prendre soin d’elle. Mais je pensais à tort que si j’avais été là pour prendre soin d’elle et l’aider dans son entrée dans la vie, elle n’aurait pas contracté cette maladie. C’était une incompréhension de la souveraineté et des arrangements de Dieu, et une idée déformée. J’ai pensé aux parents de ce monde, dont certains ont des enfants à leur côté pour les accompagner et prendre soin d’eux. Ils finissent malgré tout par endurer les maladies dont ils doivent souffrir et par mourir lorsque leur heure est venue. Que leurs enfants soient à leurs côtés pour prendre soin d’eux ou non ne les exempte pas d’importantes souffrances. La maladie de ma mère et sa gravité avaient toutes deux été déterminées par Dieu. J’aurais simplement été en mesure de lui prodiguer des soins si je rentrais chez moi, mais je n’aurais pas pu soulager sa souffrance. Il fallait que je me soumette et que je confie la maladie de ma mère à Dieu, que je Lui permette de tout orchestrer et arranger, et que je mette ton mon cœur dans l’exécution de mes devoirs.

En janvier 2024, j’ai soudain appris que ma mère était décédée à cause de sa maladie un mois plus tôt. Cette nouvelle m’a bouleversée. Je n’aurais jamais cru que ma mère décèderait si vite. Au cours de ces dernières années, j’avais espéré avoir l’occasion de rentrer chez moi et de voir ma mère, mais avant d’avoir pu remplir mon devoir filial, elle avait pour toujours quitté ce monde. Je n’aurais plus la chance de faire preuve de piété filiale envers elle. Je me sentais vraiment éperdue et j’avais du mal à refouler mes larmes. Je ne cessais d’appeler Dieu, de Lui demander de m’empêcher de me plaindre de Lui ou de mal Le comprendre. Je suis restée assise devant mon ordinateur tout l’après-midi, décontenancée, sans avoir le cœur de faire mes devoirs. J’ai repensé au fait que je n’avais pas pris soin de ma mère lorsqu’elle était malade et au fait que je n’avais pas été en mesure de la voir une dernière fois avant sa mort, et j’ai éprouvé un profond sentiment de culpabilité et de redevabilité. Je savais que ma famille et mes proches me reprocheraient de n’avoir aucune conscience et me jugeraient comme étant une fille ingrate. Au cours des jours suivants, bien que je fasse mes devoirs, j’étais complètement apathique. Mon esprit était rempli d’images de ma mère accablée par la maladie, et je me disais qu’elle avait dû désiré mon retour à la maison pour que je la voie une dernière fois avant son décès. Plus j’y pensais, plus je me sentais redevable envers ma mère et je ne pouvais m’empêcher de verser des larmes. J’ai passé les jours suivant dans un état d’hébètement complet. Plus tard, je me suis rendu compte que continuer ainsi était dangereux, alors j’ai prié Dieu, pour demander à Dieu de m’amener à la délivrance des liens de mon affection et de ne pas être perturbée. J’ai trouvé un passage des paroles de Dieu qui m’ont été d’un grand secours. Dieu dit : « Que tes parents tombent malades serait déjà un choc important pour toi, alors qu’ils décèdent serait un choc encore plus important. Donc, avant que cela n’arrive, comment devrais-tu résoudre le choc inattendu que cela te fera, pour que ce choc n’ait pas d’impact, d’interférence ou d’incidence sur l’accomplissement de ton devoir ou sur le chemin que tu suis ? D’abord, examinons ce qu’est exactement la mort, et ce qu’est exactement le décès. Cela ne signifie-t-il pas qu’une personne quitte ce monde ? (Si.) Cela signifie que la vie qu’une personne possède, qui a une présence physique, est retirée du monde matériel que les êtres humains peuvent voir, et qu’elle disparaît. Cette personne continue alors à vivre dans un autre monde, sous une autre forme. Que la vie de tes parents s’en aille signifie que la relation que tu as avec eux dans ce monde s’est évanouie, qu’elle a disparu et qu’elle a pris fin. Tes parents vivent dans un autre monde, sous une autre forme. Quant à savoir comment leur vie se passera dans cet autre monde, s’ils reviendront dans ce monde, s’ils te retrouveront ou s’ils auront une quelconque relation charnelle ou le moindre engagement émotionnel avec toi, tout cela est ordonné par Dieu et n’a aucun rapport avec toi. En résumé, le décès de tes parents signifie que leur mission dans ce monde est achevée, et qu’un point final a été mis à leur vie. Leur mission dans cette vie et dans ce monde a pris fin, de sorte que ta relation avec eux a également pris fin. […] Les dernières nouvelles que tu auras de tes parents dans ce monde seront simplement qu’ils sont décédés, et ce sera la dernière des étapes les concernant que tu verras, ou dont tu entendras parler, pour ce qui est de leur expérience de la naissance, du vieillissement, de la maladie et de la mort dans leur vie, c’est tout. Leur mort ne t’enlèvera rien ou ne t’apportera rien, tes parents seront simplement morts, leur voyage en tant que personnes sera terminé. Donc, en ce qui concerne leur décès, peu importe que leur mort soit accidentelle, naturelle ou due à la maladie, et ainsi de suite. De toute façon, en dehors de la souveraineté et des arrangements de Dieu, personne ni aucune force n’auraient pu prendre leur vie. Leur décès ne signifie que la fin de leur vie physique. S’ils te manquent et que tu te languis d’eux, ou que tu as honte de toi du fait de tes sentiments, sache que tu ne devrais ressentir aucune de ces choses, et qu’il n’est pas nécessaire de les ressentir. Tes parents ont quitté ce monde, les regretter est donc superflu, n’est-ce pas ? Si tu te dis : “Ai-je manqué à mes parents pendant toutes ces années ? À quel point ont-ils davantage souffert parce que je n’étais pas à leurs côtés à faire preuve de piété filiale pendant toutes ces années ? Pendant toutes ces années, j’ai toujours souhaité pouvoir passer quelques jours avec eux. Je ne me serais jamais attendu à ce qu’ils meurent si tôt. Je me sens triste et coupable.” Tu n’es pas obligé de penser de cette façon, leur mort n’a rien à voir avec toi. Pourquoi leur mort n’a-t-elle rien à voir avec toi ? Parce que, même si tu as fait preuve de piété filiale, ou si tu leur as tenu compagnie, ce n’est pas l’obligation ou la tâche dont Dieu t’a chargé. Dieu a ordonné la mesure de bonne fortune et de souffrances que tes parents rencontreront par ton biais, cela ne dépend absolument pas de toi. Tes parents ne vivront pas plus longtemps parce que tu te trouves avec eux, ils n’auront pas une vie plus courte parce que tu es loin d’eux et que tu n’as pas pu être avec eux souvent. Dieu a ordonné la durée de leur vie, et cela n’a aucun rapport avec toi. Par conséquent, si tu apprends, de ton vivant, que tes parents sont décédés, tu ne dois pas te sentir coupable. Tu dois aborder cette question de la manière correcte et l’accepter » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (17)). Les paroles de Dieu sont limpides. La naissance, le vieillissement, la maladie et la mort sont tous décretés par Dieu. Peu importe l’âge d’une personne, ou comment elle meurt, que ce soit une mort naturelle ou accidentelle, ces choses-là sont toutes déterminées par Dieu, et personne ne peut les changer. La manière dont ma mère est décédée a toujours également fait partie de la souveraineté et des arrangements de Dieu, que Dieu a prédéterminés avant même qu’elle soit née, et maintenant que son heure était venue, il était naturel qu’elle doive s’en aller. Même si j’avais été à ses côtés pour prendre soin d’elle, je n’aurais pas pu la maintenir en vie. Je me suis souvenue que quand mon père était malade, je l’ai emmené à l’hôpital pour son traitement et je suis restée à ses côtés, prenant consciencieusement soin de lui durant plusieurs mois, mais je n’ai pas pu soulager sa souffrance, et au bout du compte, il est décédé des suites de sa maladie. La naissance, le vieillissement, la maladie et la mort des gens sont tous prédéterminés par Dieu. Je ne pouvais pas soulager la souffrance de mes parents ni ne pouvais prolonger leur vie, alors je devais conserver une attitude rationnelle et me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. J’ai aussi repensé au fait que ma mère avait souffert de nombreuses maladies avant de trouver Dieu. Les docteurs disaient tous qu’elle ne vivrait pas longtemps, mais depuis qu’elle avait trouvé Dieu, ses diverses maladies avaient régressé. Le fait que ma mère vive jusqu’à plus de soixante-dix ans était déjà une grâce et une bénédiction de Dieu. En prenant conscience de cela, je me suis sentie plus ou moins libérée, et je ne me suis plus sentie aussi coupable et réprobatrice envers moi-même au sujet de la mort de ma mère.

J’ai ensuite lu un passage des paroles de Dieu : « Dans le monde des non-croyants, un dicton dit : “Les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère.” Un autre dicton dit : “Une personne sans piété filiale est pire qu’une bête.” Comme ces dictons semblent grandioses ! En fait, les phénomènes évoqués par le premier dicton, “les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère”, existent réellement, ce sont des faits. Cependant, il s’agit seulement de phénomènes appartenant au règne animal. Il s’agit simplement d’un type de loi que Dieu a établi pour diverses créatures vivantes, loi que toutes sortes de créatures vivantes respectent, y compris les êtres humains. Le fait que toutes sortes de créatures vivantes respectent cette loi démontre en outre que toutes les créatures vivantes sont créées par Dieu. Aucune créature vivante ne peut enfreindre cette loi et aucune créature vivante ne peut la transcender. Même des carnivores relativement féroces, comme les lions et les tigres, élèvent leurs petits et ne les mordent pas avant qu’ils aient atteint l’âge adulte. Il s’agit là d’un instinct animal. Tous les animaux, quelle que soit leur espèce, qu’ils soient féroces ou gentils et doux, possèdent cet instinct. Toutes sortes de créatures, y compris les êtres humains, ne peuvent continuer à se multiplier et à survivre qu’en respectant cet instinct et cette loi. Si ces créatures ne respectaient pas cette loi, ou si elles n’avaient pas cette loi et cet instinct, elles ne pourraient pas se multiplier et survivre. La chaîne biologique n’existerait pas, pas plus que ce monde, n’est-ce pas exact ? (Si.) Le dicton : “Les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère” démontre précisément que le monde animal respecte ce type de loi. Toutes sortes de créatures vivantes ont cet instinct. Une fois que leurs petits sont nés, les femelles ou les mâles de l’espèce concernée s’en occupent et les élèvent jusqu’à ce qu’ils soient adultes. Toutes sortes de créatures vivantes sont capables d’assumer leurs responsabilités et leurs obligations vis-à-vis de leurs petits en élevant la génération suivante consciencieusement et scrupuleusement. Cela devrait être davantage le cas chez les êtres humains. Les êtres humains sont qualifiés d’animaux supérieurs par l’humanité, s’ils ne peuvent pas respecter cette loi et s’ils sont dépourvus de cet instinct, alors les êtres humains sont inférieurs aux animaux, n’est-ce pas ? Par conséquent, peu importe combien tes parents ont pris soin de toi tandis qu’ils t’élevaient et combien ils ont assumé leurs responsabilités vis-à-vis de toi, ils faisaient par instinct seulement ce qu’ils étaient censés faire dans les limites des capacités d’un être humain créé. […] Toutes sortes de créatures vivantes et d’animaux possèdent cet instinct et suivent et respectent parfaitement ces lois, et ils les mettent en œuvre à la perfection. C’est quelque chose que personne ne peut détruire. On trouve également certains animaux particuliers, comme les tigres et les lions. Quand ces animaux atteignent l’âge adulte, ils quittent leurs parents, et certains mâles deviennent même des rivaux, ils se mordent, s’affrontent et se battent, si nécessaire. C’est normal, il s’agit d’une loi. Ils ne sont pas gouvernés par leurs sentiments et ils ne vivent pas selon leurs sentiments comme les hommes qui disent : “Je dois rendre leur bonté à mes parents, je dois les dédommager, je dois leur obéir. Si je ne fais pas preuve de piété filiale, les autres vont me condamner, me réprimander et me critiquer à mon insu. Je ne pourrais pas le supporter !” On ne parle pas de ces choses dans le monde animal. Pourquoi les hommes disent-ils de telles choses ? Pourquoi les hommes disent-ils de telles choses ? Parce qu’il existe, au sein de la société, au sein des groupes de personnes, divers consensus et idées incorrects. Quand les gens ont été influencés, rongés et pourris par ces choses, différentes manières d’interpréter et de gérer la relation parents-enfants apparaissent en eux et ils finissent par traiter leurs parents comme s’il s’agissait de créanciers, des créanciers qu’ils ne pourront jamais dédommager de toute leur vie. Il y a même des personnes qui se sentent coupables toute leur vie, après la mort de leurs parents, et qui pensent qu’ils sont indignes de la bonté de leurs parents, parce qu’ils ont fait quelque chose qui n’a pas rendu leurs parents heureux ou qui n’a pas tourné comme leurs parents l’auraient voulu. Vous ne pensez pas que c’est excessif ? Les gens vivent selon leurs sentiments, de sorte qu’ils ne peuvent qu’être envahis et perturbés par diverses idées qui en découlent » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (17)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que si je souffrais tant, c’est parce que l’on m’avait inculqué des poisons culturels traditionnels tels que « Une personne sans piété filiale est pire qu’une bête » et « Élevez vos enfants pour qu’ils s’occupent de vous dans votre vieillesse. » Je me disais que puisque mes parents avaient travaillé dur pour m’élever, me fournissant nourriture, vêtements et éducation, et puisque je n’avais pas eu l’opportunité de rendre à mon père sa bonté de m’avoir élevée avant sa mort, et si je ne rendais pas à ma mère sa bonté, alors je serais vraiment une honte absolue, et pire encore qu’une bête. Je considérais ces valeurs traditionnelles comme des choses positives et des principes selon lesquels conduire sa vie, sans me rendre compte que ma vie venait de Dieu. Ma mère n’a fait que me mettre au monde et m’élever, et mes parents n’ont fait que remplir leurs responsabilités dans tout ce qu’ils faisaient pour moi, et cela ne pouvait pas être considéré comme de la bonté. À bien y réfléchir, sans le soin et la protection de Dieu alors que je grandissais, je ne serais pas vivante à ce jour. Quand j’étais plus jeune, je suis allée faire du bateau avec un ami, et l’embarcation a chaviré. Nous sommes tous deux tombés dans la rivière et avons failli nous noyer, mais heureusement, deux adultes se trouvaient être non loin, en train de pêcher au bord de la rivière, et nous ont sauvés. À l’époque, je me suis dit que j’avais tout simplement été chanceuse, mais plus tard, en lisant les paroles de Dieu et en découvrant que Dieu surveille jour et nuit l’humanité, j’ai compris que cela avait été en réalité le soin et la protection de Dieu. De plus, le fait que mes parents prennent soin de moi et m’élèvent était aussi un décret de Dieu. Mais je n’ai pas remercié Dieu pour Son attention et Sa protection ni n’ai fait mes devoirs correctement. Au lieu de cela, je me suis constamment sentie redevable envers ma mère parce que je me sentais obligée, n’ayant pas pu prendre soin d’elle, et cela a même affecté mes devoirs. En particulier après avoir appris le décès de ma mère, je me suis sentie encore plus coupable et angoissée de ne pas être en mesure de prendre soin d’elle dans ses vieux jours et de lui faire mes adieux comme il se doit. J’ai même regretté d’être partie de chez moi pour faire mes devoirs. Ne manquais-je pas complètement de conscience ? J’avais été influencée et blessée par les idées de la culture traditionnelle, et j’étais véritablement incapable de distinguer le vrai du faux !

Plus tard, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu qui m’ont appris comment traiter mes parents. Dieu Tout-Puissant dit : « Quand tu traites avec tes parents, ton obligation filiale de prendre soin d’eux doit être entièrement basée sur tes conditions personnelles et les orchestrations de Dieu. N’est-ce pas une explication parfaite ? Quand certains quittent leurs parents, ils se disent qu’ils leur doivent beaucoup et qu’ils ne font rien pour eux. Mais quand ils se retrouvent sous le même toit, ils ne font absolument pas preuve de piété filiale envers eux et ils ne remplissent aucune de leurs obligations. Ces personnes font-elles vraiment preuve de piété filiale ? Ces paroles sont vides. Quoi que tu fasses, quoi que tu penses, quoi que tu planifies, ces choses ne sont pas importantes. Ce qui est important, c’est si tu peux comprendre et réellement croire que tous les êtres créés sont entre les mains de Dieu. Certains parents ont cette bénédiction, et c’est leur destin d’avoir un foyer heureux et la joie d’une grande famille prospère. C’est la souveraineté de Dieu, et une bénédiction qu’Il leur donne. Certains parents n’ont pas ce destin ; Dieu n’a pas arrangé cela pour eux. Ils ne connaissent pas la bénédiction d’avoir une famille heureuse, ou la joie d’avoir leurs enfants auprès d’eux. C’est l’orchestration de Dieu et les gens ne peuvent pas aller contre. Quoi qu’il en soit, en fin de compte, quand il s’agit de piété filiale, les gens doivent au moins avoir un état d’esprit de soumission. Si l’environnement le permet et que tu en as les moyens, alors tu peux faire preuve de piété filiale envers tes parents. Si l’environnement ne le permet pas et que tu manques de moyens, alors n’essaie pas de forcer… Comment appelle-t-on ceci ? (La soumission.) On appelle ceci la soumission. Comment naît la soumission ? Quel est le fondement de l’obéissance ? La soumission est basée sur le fait que Dieu arrange et gouverne toutes ces choses. Bien que les gens puissent avoir envie de choisir, ce n’est pas possible, ils n’en ont pas le droit, et ils doivent se soumettre. Quand tu sens que les gens doivent se soumettre et que tout est orchestré par Dieu, ton cœur n’est-il pas plus calme ? (Si.) Alors ta conscience te fera-t-elle encore des reproches ? Elle ne te fera plus de reproches constants et l’idée de ne pas avoir été loyal envers tes parents ne te dominera plus. Tu y penseras peut-être encore de manière occasionnelle, car ce sont des pensées et des instincts normaux pour l’humanité, et personne ne peut les éviter » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Quelle est la vérité-réalité ?). « En tant qu’enfant, tu dois comprendre que tes parents ne sont pas tes créanciers. Tu dois faire de nombreuses choses dans cette vie, et toutes ces choses sont celles qu’un être créé devrait faire, ce sont des choses qui t’ont été confiées par le Créateur et qui n’ont aucun rapport avec le fait que tu rendes leur bonté à tes parents. Faire preuve de piété filiale à l’égard de tes parents, leur rendre la pareille, leur rendre leur bonté, tout cela n’a aucun rapport avec ta mission dans la vie. On peut également dire que tu n’es pas obligé de faire preuve de piété filiale vis-à-vis de tes parents, de leur rendre la pareille ni d’assumer les moindres responsabilités envers eux. Pour dire les choses simplement, tu peux le faire en partie, et assumer un peu de tes responsabilités quand les circonstances le permettent, mais quand ce n’est pas possible, tu n’as pas à t’évertuer à le faire. Si tu ne peux pas assumer ta responsabilité qui consiste à faire preuve de piété filiale, ce n’est pas grave, cela va simplement un peu à l’encontre de ta conscience, de ta moralité humaine et des notions humaines. Mais à tout le moins, cela ne s’oppose pas à la vérité, et Dieu ne te condamnera pas pour cela. Quand tu comprendras la vérité, ta conscience ne se sentira pas fautive à cause de cela » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (17)). Les paroles de Dieu mettent clairement en lumière la manière de traiter nos parents. Cela dépend avant tout de nos conditions et de nos capacités. Si les conditions et nos capacités le permettent, nous pouvons remplir nos responsabilités et faire preuve de piété filiale envers nos parents, mais si les circonstances ne nous le permettent pas, il est inutile de s’obstiner à le faire, et nous devons nous soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Mon incapacité à prendre soin de ma mère entre le moment où elle a contracté sa maladie et son décès ne signifiait pas que j’étais insensible ou ingrate. Je voulais faire preuve de piété filiale envers ma mère, mais comme j’étais persécutée et pourchassée par le PCC à cause de ma croyance en Dieu dans un pays athée, je ne pouvais pas rentrer chez moi. Cela ne reflétait pas un manque de conscience de ma part. De plus, j’ai ma propre mission dans ma croyance en Dieu, qui est de faire les devoirs d’un être créé. Si je me rendais incapable de faire mes devoirs parce que j’étais uniquement concentrée sur ma piété filiale envers ma mère, alors cela signifierait que je manquais vraiment de conscience. En admettant cela, je ne me suis plus sentie condamnée par ma conscience, et j’ai été capable d’apaiser mon cœur dans mes devoirs. Ce sont les paroles de Dieu qui ont transformé mes points de vue fallacieux, et m’ont permis de traiter correctement le décès de ma mère et de trouver un sentiment de libération dans mon cœur.

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