Comment considérer la bonté nourricière de nos parents

24 mai 2024

Par Xiaoxin, Japon

En 2012, notre famille tout entière a accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris ce que vraiment croire en Dieu signifiait, et j’ai également compris que chaque personne a une mission en ce monde. Dans la vie, les gens doivent poursuivre la vérité et faire leurs devoirs en tant qu’êtres créés. J’ai donc abandonné mon travail et suis venue à l’Église pour faire mon devoir.

À cette époque, je sortais chaque jour pour diffuser l’Évangile, et ne rentrais qu’occasionnellement à la maison pour voir mon père. Quand j’ai vu mon père en mauvaise santé, j’ai su que son asthme était réapparu. Avant, il n’avait qu’à prendre quelques médicaments ou se faire administrer une perfusion. J’ai pensé que cette fois-ci, comme par le passé, il s’en sortirait sans accroc, mais peu après, j’ai reçu la nouvelle que mon père était décédé. Mon frère m’a parlé au téléphone et m’a dit : « Papa est parti. » Entendre ces quelques mots m’a brisé le cœur et mes larmes ont coulé sans discontinuer. Quand je suis arrivée à la maison, ma tante m’a dit sur un ton de reproches : « Tu as étudié la médecine. Tu savais que ton père avait de l’asthme, alors, pourquoi ne lui as-tu pas fait faire une oxygénothérapie ? Il ne serait peut-être pas mort aussi tôt. » Quand j’ai entendu cela, mon cœur est tombé encore plus en lambeaux et il était plein de dettes envers mon père. Si j’avais pensé un peu plus à lui, n’aurait-il vraiment pas disparu si tôt ? Ma tante a pris ma main et dit : « De tous leurs enfants, c’est pour toi que tes parents ont payé le plus grand prix. Maintenant, ton père est parti et tu n’as pas eu l’occasion de faire preuve de piété filiale envers lui. À l’avenir, tu dois t’occuper convenablement de ta mère. » J’ai acquiescé en silence, pensant à la façon dont mes parents m’avaient élevée, m’avaient donné une éducation, et me considéraient comme une source de fierté. Cependant, avant que j’aie pu faire quoi que ce soit pour l’un d’entre eux, mon père s’était éteint. Je devais assumer ma responsabilité de prendre soin de ma mère. Je ne pouvais pas la laisser souffrir. Après cela, même si je faisais mon devoir chaque jour, dès que j’avais du temps libre, je me disais : « Si je ne trouve pas un travail et ne gagne pas d’argent, comment ma mère va-t-elle vivre à l’avenir ? Si je ne peux pas m’occuper de ma mère et me donne une raison supplémentaire de ressentir des remords, je le regretterai toute ma vie. » J’ai donc commencé à chercher un travail tous les jours après avoir terminé de faire mon devoir.

En mars 2013, j’ai trouvé un travail et j’étais en train de me préparer pour aller travailler, mais au moment où j’allais quitter la maison de ma sœur, qui m’avait hébergée, je suis devenue extrêmement triste. Un hymne résonnait encore et encore dans ma tête : « Tombé dans le péché, je me lève en lumière. Tu m’exaltes tant, je suis reconnaissant. Dieu incarné souffre. Moi, une personne corrompue, je devrais souffrir encore plus. Si je cédais aux ténèbres, comment verrais-je Dieu ? Quand je pense à Tes paroles, elles me font Te désirer. Quand je vois Ta face, je m’emplis de culpabilité et de respect. Comment pourrais-je T’abandonner pour une prétendue liberté ? […] » (Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux, Attendant les bonnes nouvelles de Dieu). Fredonnant cette chanson, j’ai été submergée de tristesse et quand je suis parvenue à la ligne « Comment pourrais-je T’abandonner pour une prétendue liberté ? » mon visage était déjà baigné de larmes. Par le passé, j’avais vécu dans le vide et la douleur, sans direction dans la vie, ni but à mon existence. C’était Dieu qui m’avait choisie dans ce vaste océan de gens, et Il m’avait donné la chance d’entendre Ses paroles et de comprendre le sens de la vie. C’était Dieu me montrant Sa grâce. Mais j’avais abandonné mon devoir très rapidement pour chercher un travail et gagner de l’argent, et je me sentais très redevable envers Dieu. En pleurant, j’ai fait appel à Dieu : « Dieu, je suis trop faible et je ne peux pas me rebeller contre moi-même. Je T’en prie, empêche-moi de suivre ce chemin. » À ce moment précis, dans le lointain, j’ai vu une tempête de sable souffler dans ma direction. J’ai rapidement été enveloppée dans la tempête. Je ne pouvais ni respirer ni voir quoi que ce soit. J’entendais le bruit d’un flottement, comme si quelque chose avait été aspiré dans les airs. À ce moment-là, il n’y avait qu’une seule pensée dans ma tête : « Cours. » J’ai immédiatement jeté mon vélo électrique à terre et j’ai couru tout droit. Je n’ai fait que quelques mètres quand j’ai entendu un grand bruit derrière moi. J’ai couvert mes yeux et n’osais pas regarder. Tout ce que je pouvais faire, c’était continuer à prier dans mon cœur et demander à Dieu de me protéger. Au bout d’un moment, la tempête de sable s’est calmée. Ce n’est qu’alors que j’ai vu mon vélo électrique qui gisait non loin de là, et j’ai remarqué qu’un poteau télégraphique en béton avait été cassé en deux par un toit en acier coloré qui s’était envolé. Le poteau télégraphique avait été projeté à plus de dix mètres et les câbles avaient également été sectionnés. Si mon esprit ne m’avait pas dit de courir à cet instant précis, j’aurais pu mourir écrasée. À ce moment-là, une phrase des paroles de Dieu a résonné dans mon esprit : « Je vous ai même montré les flammes des cieux, mais Je n’ai pas eu le cœur de vous brûler. […] » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Vous êtes tous tellement ignobles de caractère !). J’ai su que Dieu m’avait protégée et que c’était Sa façon de me parler et de me montrer Son intention. J’ai prié silencieusement Dieu dans mon cœur : « Dieu, je ne travaillerai plus pour gagner de l’argent. Je ne Te quitterai pas. » Mais quand je me suis réveillée le jour suivant, j’ai de nouveau hésité. En regardant devant moi, j’avais encore un long chemin à parcourir. Si je n’avais pas un travail, alors comment ma mère allait-elle vivre à l’avenir ? Mes parents m’avaient élevée et je devais subvenir à leurs besoins dans leur vieillesse. Mais renoncer à mon devoir et trouver un travail pour gagner de l’argent me rendrait aussi très triste. Je savais que travailler à l’hôpital était très prenant, alors, si je devais travailler là-bas, j’aurais même à peine le temps d’assister aux réunions. Plus tard, je suis partie faire mon devoir. Cependant, je pensais toujours à ma mère de temps en temps. Même si je savais que mes frères étaient avec elle et qu’elle ne devait pas avoir de soucis dans sa vie, je me sentais souvent pleine de remords et redevable envers elle de ne pas être capable de m’occuper d’elle.

En un clin d’œil, dix ans se sont écoulés. Une fois, dans des circonstances inhabituelles, j’ai pensé à l’image de ma mère vivant seule après le décès de mon père. Dans mon cœur, il y avait une douleur difficile à contrôler, comme si tout cela venait juste de se produire hier. Mon père était parti depuis 10 ans, mais mon sentiment de dette envers mes parents était toujours profondément enfoui dans mon cœur. Je voulais me débarrasser complètement de cet état, alors je suis venue devant Dieu pour chercher la raison pour laquelle j’avais toujours vécu dans ce sentiment de dette envers mes parents.

J’ai lu quelques paroles de Dieu et ai gagné un peu de connaissance quant à mon problème. Dieu Tout-Puissant dit : « Dans le monde des non-croyants, un dicton dit : “Les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère.” Un autre dicton dit : “Une personne sans piété filiale est pire qu’une bête.” Comme ces dictons semblent grandioses ! En fait, les phénomènes évoqués par le premier dicton, “les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère”, existent réellement, ce sont des faits. Cependant, il s’agit seulement de phénomènes appartenant au règne animal. Il s’agit simplement d’un type de loi que Dieu a établi pour diverses créatures vivantes, loi que toutes sortes de créatures vivantes respectent, y compris les êtres humains. Le fait que toutes sortes de créatures vivantes respectent cette loi démontre en outre que toutes les créatures vivantes sont créées par Dieu. Aucune créature vivante ne peut enfreindre cette loi et aucune créature vivante ne peut la transcender. Même des carnivores relativement féroces, comme les lions et les tigres, élèvent leurs petits et ne les mordent pas avant qu’ils aient atteint l’âge adulte. Il s’agit là d’un instinct animal. Tous les animaux, quelle que soit leur espèce, qu’ils soient féroces ou gentils et doux, possèdent cet instinct. Toutes sortes de créatures, y compris les êtres humains, ne peuvent continuer à se multiplier et à survivre qu’en respectant cet instinct et cette loi. Si ces créatures ne respectaient pas cette loi, ou si elles n’avaient pas cette loi et cet instinct, elles ne pourraient pas se multiplier et survivre. La chaîne biologique n’existerait pas, pas plus que ce monde, n’est-ce pas exact ? (Si.) Le dicton : “les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant, et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère” démontre précisément que le monde animal respecte ce type de loi. Toutes sortes de créatures vivantes ont cet instinct. Une fois que leurs petits sont nés, les femelles ou les mâles de l’espèce concernée s’en occupent et les élèvent jusqu’à ce qu’ils soient adultes. Toutes sortes de créatures vivantes sont capables d’assumer leurs responsabilités et leurs obligations vis-à-vis de leurs petits en élevant la génération suivante consciencieusement et scrupuleusement. Cela devrait être davantage le cas chez les êtres humains. Les êtres humains sont qualifiés d’animaux supérieurs par l’humanité, s’ils ne peuvent pas respecter cette loi et s’ils sont dépourvus de cet instinct, alors les êtres humains sont inférieurs aux animaux, n’est-ce pas ? Par conséquent, peu importe combien tes parents ont pris soin de toi tandis qu’ils t’élevaient et combien ils ont assumé leurs responsabilités vis-à-vis de toi, ils faisaient par instinct seulement ce qu’ils étaient censés faire dans les limites des capacités d’un être humain créé. […] Toutes sortes de créatures vivantes et d’animaux possèdent cet instinct et suivent et respectent parfaitement ces lois, et ils les mettent en œuvre à la perfection. C’est quelque chose que personne ne peut détruire. On trouve également certains animaux particuliers, comme les tigres et les lions. Quand ces animaux atteignent l’âge adulte, ils quittent leurs parents, et certains mâles deviennent même des rivaux, ils se mordent, s’affrontent et se battent, si nécessaire. C’est normal, il s’agit d’une loi. Ils ne sont pas très affectueux, et ils ne vivent pas selon leurs sentiments comme les hommes qui disent : “Je dois rendre leur bonté à mes parents, je dois les dédommager, je dois leur obéir. Si je ne fais pas preuve de piété filiale, les autres vont me condamner, me réprimander et me critiquer à mon insu. Je ne pourrais pas le supporter !” On ne parle pas de ces choses dans le monde animal. Pourquoi les hommes disent-ils de telles choses ? Parce qu’il existe, au sein de la société, au sein des groupes de personnes, divers idées et consensus incorrects. Quand les gens ont été influencés, rongés et pourris par ces choses, différentes manières d’interpréter et de gérer la relation parents-enfants apparaissent en eux et ils finissent par traiter leurs parents comme s’il s’agissait de créanciers, des créanciers qu’ils ne pourront jamais dédommager de toute leur vie. Il y a même des personnes qui se sentent coupables toute leur vie, après la mort de leurs parents, et qui pensent qu’ils sont indignes de la bonté de leurs parents, parce qu’ils ont fait quelque chose qui n’a pas rendu leurs parents heureux ou qui n’a pas tourné comme leurs parents l’auraient voulu. Vous ne pensez pas que c’est excessif ? Les gens vivent selon leurs sentiments, de sorte qu’ils ne peuvent qu’être envahis et perturbés par diverses idées qui en découlent » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (17)). « Quoi qu’il en soit, en t’élevant, tes parents assument une responsabilité et une obligation. T’élever pour faire de toi un adulte est leur obligation et leur responsabilité, et on ne peut pas appeler ça de la bonté. Si on ne peut pas appeler ça de la bonté, alors ne s’agit-il pas de quelque chose dont tu devrais profiter ? (Si.) Il s’agit d’une sorte de droit dont tu devrais profiter. Tu devrais être élevé par tes parents parce qu’avant d’atteindre l’âge adulte, le rôle que tu joues est celui d’un enfant que ses parents élèvent. Par conséquent, tes parents ne font qu’assumer un genre de responsabilité envers toi, et tu ne fais que recevoir cela de tes parents, mais tu ne reçois assurément pas d’eux la grâce ou la bonté. Pour toute créature vivante, porter des enfants et s’en occuper, se reproduire, et élever la génération suivante est une forme de responsabilité. Ainsi, les oiseaux, les vaches, les moutons et même le tigres doivent s’occuper de leurs petits après s’être reproduits. Il n’y a pas de créatures vivantes qui n’élèvent pas leur progéniture. Il est possible qu’il y ait certaines exceptions, mais celles-ci ne sont pas nombreuses. Il s’agit d’un phénomène naturel dans l’existence des créatures vivantes, il s’agit d’un instinct chez les créatures vivantes, qui ne peuvent pas être attribués à la bonté. Les animaux et l’humanité ne font que respecter une loi que le Créateur a établi pour eux. Par conséquent, le fait que tes parents t’élèvent ne relève pas d’une forme de bonté. Sur cette base, on peut dire que tes parents ne sont pas tes créanciers. Ils assument les responsabilités qu’ils ont envers toi. Quels que soient les efforts et l’argent qu’ils te consacrent, ils ne devraient pas te demander de les dédommager, parce qu’il s’agit là de leur responsabilité en tant que parents. Puisqu’il s’agit d’une responsabilité et d’une obligation, tout cela devrait être gratuit, et tes parents ne devraient pas demander à être dédommagés. En t’élevant, tes parents ne font qu’assumer leurs responsabilités et leurs obligations, ce qui ne devrait pas être rémunéré et ne devrait pas donner lieu à une transaction. Tu n’as donc pas à aborder tes parents ou à gérer ta relation avec eux en te disant que tu dois les dédommager. Si tu traites effectivement tes parents en fonction de cette idée, si tu leur rends la pareille, et si tu gères ta relation avec eux en fonction de cette idée, tout cela est inhumain. En même temps, c’est susceptible de te rendre contraint et lié par tes sentiments charnels, et il te sera difficile de te sortir de cet imbroglio, au point que tu pourrais même perdre ton chemin » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (17)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que le fait que les parents élèvent leurs enfants n’est pas du tout une sorte de bonté. C’est une loi et un instinct que Dieu a ordonné pour tous les êtres vivants. Chaque type d’animal, qu’il soit doux ou féroce, fait tout ce qu’il peut pour élever ses petits en fonction des conditions environnementales. C’est sa responsabilité et son obligation ainsi qu’un instinct qui lui a été donné par Dieu. Ce n’est qu’en respectant cet instinct et cette loi que les créatures vivantes peuvent continuer à se multiplier et à survivre. Les humains sont aussi comme ça. C’est la responsabilité et l’obligation des parents d’élever leurs enfants, et c’est quelque chose d’inné que Dieu leur a accordé, quelque chose que les humains font instinctivement. Depuis la naissance, mes parents nous avaient élevés, mes frères, mes sœurs et moi. Mon frère cadet voulait apprendre un métier, alors ma mère l’a laissé étudier pour devenir chef cuisinier. J’aimais plutôt étudier et mes notes étaient toujours bonnes. Mes parents m’ont aidé à cultiver mon esprit studieux et ils ont dépensé beaucoup d’énergie et d’argent pour moi. Ma mère avait dit qu’ils nous soutiendraient tous si nous voulions étudier. Ma mère remplissait sa responsabilité d’élever ses enfants et cela ne peut être perçu comme une transaction. Mes parents m’avaient toujours soutenue dans ma croyance en Dieu et dans l’accomplissement de mon devoir. Même si mon père était décédé, ma mère n’avait pas exigé que je m’occupe d’elle. Elle espérait seulement que je pourrais croire en Dieu et faire mon devoir de tout mon cœur. Cependant, depuis le début, j’avais laissé la culture traditionnelle affecter la façon dont je voyais ma relation avec mes parents. « La piété filiale est une vertu à pratiquer avant tout », « les enfants espèrent subvenir aux besoins de leurs parents quand ceux-ci sont âgés, mais le temps n’attend pas, tout comme l’arbre rêve de calme, mais le vent ne se calme pas », « Les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et l’agneau s’agenouille pour téter le lait de sa mère » et « Une personne qui n’a pas de piété filiale envers ses parents est inférieure à une bête ». De telles idées m’avaient été instillées dès mon plus jeune âge et je croyais que l’amour de mes parents était le plus grand amour dans le monde. Ce n’est que si j’avais de la piété filiale envers eux et que je les remboursais matériellement et spirituellement que je serais une fille avec de la piété filiale et une bonne personne. Le décès soudain de mon père m’avait fait comprendre encore mieux la culpabilité irréparable exprimée dans la phrase : « les enfants espèrent subvenir aux besoins de leurs parents quand ceux-ci sont âgés, mais le temps n’attend pas. » Ainsi, après le décès de mon père, je voulais trouver un travail et gagner de l’argent, subvenir aux besoins de ma mère et lui montrer ma piété filiale. Même si j’étais parfaitement consciente que je ne pouvais pas laisser mon devoir derrière moi et trahir Dieu, j’étais pourtant incapable de me libérer de ces idées qui m’enchaînaient. Si Dieu n’avait pas utilisé la tempête de sable pour me prévenir, il est probable que j’aurais laissé tomber mon devoir et me serais éloignée de Lui. Ces idées provenant de la culture traditionnelle paraissent nobles, mais dans leur essence, elles sont en réalité des chaînes invisibles que Satan enroule autour des gens. Ces idées déforment les relations entre les parents et leurs enfants. Elles amènent les gens à voir la responsabilité parentale d’élever ses enfants comme une bonté qui doit être rendue. Si les gens sont incapables de rendre quoi que ce soit à leurs parents ou si les conditions ne sont pas réunies, ils penseront qu’ils n’ont pas de piété filiale et qu’ils n’ont aucune conscience. Ils vont même passer leur vie à se sentir redevables et à se faire des reproches. Satan utilise ces idées traditionnelles pour empoisonner et enchaîner les gens, pour qu’ils s’éloignent de Dieu et Le trahissent, atteignant ainsi son but de nuire aux gens. Avec Dieu qui révèle la relation entre parents et enfants, je suis progressivement devenue lucide. Que mes parents se soient dépensés pour moi n’est pas un poids que je dois porter sur mes épaules. Je ne devrais pas regarder ma relation avec mes parents en me basant sur la culture traditionnelle satanique et traiter leur amour et leurs soins pour moi comme une bonté à rendre. Ce n’est pas conforme à la vérité. Quand j’ai compris cela, mon cœur s’est considérablement allégé et libéré.

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Si les relations avec les parents sont les plus difficiles à gérer émotionnellement, elles ne sont en réalité pas pour autant totalement ingérables. Ce n’est qu’en comprenant la vérité que l’on peut aborder correctement et rationnellement cette question. Ne pars pas du point de vue des sentiments, ni des idées ou des façons de voir les choses des gens de ce monde. Au contraire, traite tes parents comme il se doit, conformément aux paroles de Dieu. Quel rôle jouent réellement les parents, que signifient réellement les enfants pour leurs parents, quelle attitude les enfants doivent-ils adopter envers leurs parents, et comment doit-on gérer et régler la relation parents-enfants ? Les gens ne doivent pas considérer ces choses sur la base de leurs sentiments ni se laisser influencer par des idées fausses ou l’avis général ; ils doivent les aborder correctement en se basant sur les paroles de Dieu. Si tu ne t’acquittes pas de tes responsabilités envers tes parents dans l’environnement prévu par Dieu, ou si tu ne joues aucun rôle dans leur vie, est-ce là un manque de piété filiale ? Ta conscience t’en fera-t-elle le reproche ? Tes voisins, tes camarades de classe et ta famille te réprimanderont et te critiqueront à ton insu. Ils te traiteront d’enfant déloyal, en disant : “Tes parents ont fait tant de sacrifices pour toi, ils ont consenti tant d’efforts pour toi et ils ont fait tant de choses pour toi depuis que tu es tout petit, mais toi, enfant ingrat que tu es, tu disparais sans laisser de traces, sans même donner de nouvelles et dire si tu es en sécurité. Non seulement tu ne reviens pas pour le Nouvel An, mais tu ne passes même pas un coup de téléphone, tu n’envoies aucune salutation à tes parents.” Chaque fois que tu entends ce genre de paroles, ta conscience saigne et pleure, et tu te sens jugé. “Oh, ils ont raison.” Tu es pris de bouffées de chaleur et ton cœur tremble comme s’il était piqué par des aiguilles. As-tu déjà éprouvé ce genre d’émotions ? (Oui, avant.) Les voisins et les membres de ta famille ont-ils raison de dire que tu es déloyal ? (Non. Je ne suis pas déloyal.) Explique ton raisonnement. […] Tout d’abord, la plupart des gens choisissent de quitter la maison pour remplir leurs devoirs en partie à cause de circonstances globales objectives qui les obligent à quitter leurs parents ; ils ne peuvent pas rester aux côtés de leurs parents pour s’occuper d’eux et les accompagner. Ce n’est pas qu’ils choisissent volontairement de quitter leurs parents ; la raison de ce choix est objective. Par ailleurs, d’un point de vue subjectif, tu quittes la maison pour accomplir tes devoirs et non parce que tu voulais quitter tes parents et échapper à tes responsabilités, mais en raison de l’appel de Dieu. Pour contribuer à l’œuvre de Dieu, accepter Son appel et accomplir les devoirs d’un être créé, tu n’avais pas d’autre choix que de quitter tes parents ; tu ne pouvais pas rester à leurs côtés pour les accompagner et prendre soin d’eux. Tu ne les as donc pas quittés pour fuir tes responsabilités, n’est-ce pas ? Les quitter pour fuir tes responsabilités et devoir les quitter pour répondre à l’appel de Dieu et accomplir tes devoirs, n’est-ce pas là deux choses de nature différente ? (Si.) Tu as dans le cœur des liens d’affection et des pensées pour tes parents ; tu n’es pas dénué de sentiments. Si les circonstances objectives le permettaient, et si tu étais en mesure de rester à leurs côtés tout en accomplissant tes devoirs, alors tu serais prêt à rester à leurs côtés, à prendre régulièrement soin d’eux et à assumer tes responsabilités. Mais en raison de circonstances objectives, tu as dû les quitter ; tu ne pouvais pas rester à leurs côtés. Ce n’est pas que tu ne voulais pas assumer tes responsabilités d’enfant, mais que tu ne pouvais pas le faire. N’est-ce pas là une chose d’une autre nature ? (Si.) Si tu avais quitté la maison par manque de piété filiale et pour éviter d’avoir à assumer tes responsabilités, tu aurais démontré un manque de loyauté et d’humanité. Tes parents t’ont élevé, mais tu étais impatient de déployer tes ailes et de voler par toi-même. Tu ne veux pas voir tes parents, et tu ne prêtes pas attention aux difficultés qu’ils rencontrent. Même si tu as les moyens de les aider, tu ne le fais pas ; tu fais semblant de ne rien entendre et tu laisses les autres dire ce qu’ils veulent de toi – tu ne veux tout simplement pas assumer tes responsabilités. C’est cela être déloyal. Mais est-ce le cas aujourd’hui ? (Non.) De nombreuses personnes ont quitté leur région, leur ville, leur province ou même leur pays pour remplir leurs devoirs, et elles sont déjà loin de leur ville natale. En outre, diverses raisons les empêchent de rester en contact avec leur famille. À l’occasion, elles demandent des nouvelles récentes de leurs parents auprès de personnes originaires de la même ville et sont soulagées d’apprendre que leurs parents sont toujours en bonne santé et qu’ils s’en sortent bien. En fait, tu n’es pas déloyal ; tu n’as pas atteint le point où tu manquerais d’humanité, où tu ne voudrais même pas te soucier de tes parents ou assumer tes responsabilités à leur égard. C’est pour diverses raisons objectives que tu as dû faire ce choix, si bien que tu n’es pas déloyal » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (16)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que, si j’avais continuellement vécu dans mes sentiments de dette envers mes parents toutes ces années, c’était parce que j’avais été influencée et empoisonnée par la culture traditionnelle. Je pensais ne pas avoir été à la hauteur des dictons : « Les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant » et « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude. » Je croyais que j’étais une fille sans piété filiale. Ma conscience était lourde et je ne pouvais retenir mes larmes. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai finalement compris qu’il ne faut pas juger la conscience ni l’humanité d’une personne en se basant sur son comportement extérieur, mais plutôt sur l’essence de ses actions. C’est comme si, pendant ces années, je m’étais uniquement préoccupée de ma mère et voulais lui montrer de la piété filiale parce que croire en Dieu et faire mon devoir signifiait que je ne pouvais pas souvent être à ses côtés. De plus, la poursuite et la persécution du parti communiste avaient signifié que j’avais dû fuir mon foyer et que je n’aurais pas la chance d’avoir de la piété filiale pour mes parents. Ce n’était pas que je n’avais pas de piété filiale, ou que je voulais esquiver ma responsabilité. Ce problème était différent, en essence, du fait de réunir les conditions pour avoir de la piété filiale mais ne pas l’être. Je ne devais donc pas confondre les deux. Je devais me regarder correctement, en me basant sur les paroles de Dieu. Ce n’est qu’alors que je pourrais me débarrasser de la tromperie et des nuisances de Satan.

Après cela, j’ai lu davantage de paroles de Dieu et j’ai vu plus clairement comment considérer correctement ma relation avec mes parents. Dieu Tout-Puissant dit : « Si tu traites avec tes parents, ton obligation filiale de prendre soin d’eux doit être entièrement basée sur tes conditions personnelles et les orchestrations de Dieu. N’est-ce pas une explication parfaite ? Quand certains quittent leurs parents, ils se disent qu’ils leur doivent beaucoup et qu’ils ne font rien pour eux. Mais quand ils se retrouvent sous le même toit, ils ne font absolument pas preuve de piété filiale envers eux et ils ne remplissent aucune de leurs obligations. Ces personnes font-elles vraiment preuve de piété filiale ? Ces paroles sont vides. Quoi que tu fasses, quoi que tu penses, quoi que tu planifies, ces choses ne sont pas importantes. Ce qui est important, c’est si tu peux comprendre et réellement croire que tous les êtres créés sont entre les mains de Dieu. Certains parents ont cette bénédiction, et c’est leur destin d’avoir un mariage heureux et la joie d’une grande famille prospère. C’est la souveraineté de Dieu, et une bénédiction qu’Il leur donne. Certains parents n’ont pas ce destin ; Dieu n’a pas arrangé cela pour eux. Ils ne connaissent pas la bénédiction d’avoir une famille heureuse, ou la joie d’avoir leurs enfants auprès d’eux. C’est l’orchestration de Dieu et les gens ne peuvent pas aller contre. Quoi qu’il en soit, quand il s’agit de piété filiale, les gens doivent au moins avoir un état d’esprit d’obéissance. Si l’environnement le permet et que tu en as les moyens, alors tu peux faire preuve de piété filiale envers tes parents. Si l’environnement ne le permet pas et que tu manques de moyens, alors n’essaie pas de forcer… Comment appelle-t-on ceci ? (L’obéissance.) On appelle ceci l’obéissance. Comment naît l’obéissance ? Quel est le fondement de l’obéissance ? L’obéissance est basée sur le fait que Dieu arrange et gouverne toutes ces choses. Bien que les gens puissent avoir envie de choisir, ce n’est pas possible, ils n’en ont pas le droit, et ils doivent obéir. Quand tu sais que les gens doivent obéir et que tout est orchestré par Dieu, ton cœur n’est-il pas plus calme ? (Si.) Alors ta conscience te fera-t-elle encore des reproches ? Elle ne te fera plus de reproches constants et l’idée de ne pas avoir été loyal envers tes parents ne te dominera plus. Tu y penseras peut-être encore de manière occasionnelle, car ce sont des pensées et des instincts normaux pour l’humanité, et personne ne peut les éviter » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Quelle est la réalité de la vérité ?). « En présence du Créateur, tu es un être créé. Dans cette vie, tu ne dois pas seulement assumer tes responsabilités envers tes parents, mais aussi les responsabilités et les devoirs qui t’incombent en tant qu’être créé. Tu ne peux t’acquitter de tes responsabilités envers tes parents qu’en te conformant aux paroles de Dieu et aux vérités-principes, et non en agissant pour eux selon tes besoins affectifs ou de ta conscience » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (16)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que, lorsqu’il s’agit des relations entre parents et enfants, dans l’environnement que Dieu a ordonné, les deux parties doivent mener à bien leurs responsabilités en se basant sur leurs propres capacités et conditions. En ce qui concerne le destin de l’homme, Dieu a déjà ordonné combien de souffrances et de bénédictions chacun va recevoir au cours de sa vie. Les parents ne peuvent pas décider des chemins que suivront leurs enfants à l’avenir, et les enfants ne peuvent pas changer le destin de leurs parents par leur propre dur labeur. Certains ont une certaine bénédiction, tandis que d’autres ne l’ont pas. Rien de tout ceci ne peut être changé par la volonté et l’affection humaines. Ainsi, mes parents m’avaient élevé pour faire des études de médecine et, bien qu’ils aient dépensé beaucoup d’argent, je ne travaillais finalement pas dans ce domaine. Dans le même ordre d’idées, je voulais avoir de la piété filiale pour mes parents, mais mon père était décédé trop tôt et je voulais avoir de la piété filiale pour ma mère, mais je ne pouvais jamais être à ses côtés. Par le passé, j’avais craint que ma mère ne souffre et je voulais toujours travailler dur pour l’aider à être plus heureuse dans la dernière partie de sa vie. Pour le dire franchement, je voulais épuiser toutes mes forces pour changer le destin de ma mère et créer du bonheur pour elle. Le fait est que je ne contrôle ni mon propre destin, ni ce que je fais dans cette vie, ni si je peux être heureuse ou pas. Comment pourrais-je changer le destin de ma mère ? J’ai compris à quel point j’étais stupide et arrogante. J’ai appris que lorsqu’il s’agit de considérer ma mère, j’ai juste besoin de prendre les choses comme elles viennent et d’assumer mes responsabilités, conformément à mes propres conditions. Si je vivais avec ma mère et que les conditions étaient réunies pour que je prenne soin d’elle, alors, je pourrais avoir de la piété filiale au mieux de mes capacités. Si je ne pouvais pas être auprès d’elle, je ne devais pas pour autant me sentir redevable. Étant un être créé, je ne dois que faire mon devoir correctement dans l’environnement que Dieu a arrangé pour moi. C’est cela qui est primordial.

Il y a peu de temps, j’ai été en contact avec ma mère. Elle m’a dit que son plus grand bonheur dans la vie était d’être élue par Dieu et d’entendre Sa voix et que son plus grand souhait était de pouvoir bien faire son devoir et d’être digne du salut de Dieu. Elle m’a aussi dit de faire mon devoir du mieux possible. Après avoir lu la lettre de ma mère, j’ai pleuré. Ce que j’avais cru à propos du fait d’avoir de la piété filiale pour ma mère et de lui donner une vie matérielle supérieure ne l’aurait pas nécessairement rendue heureuse. En fait, quand il s’agit de choses matérielles, ma mère n’avait aucune exigence de la sorte. Elle voulait simplement que je suive Dieu correctement, que je poursuive la vérité et que je fasse bien mon devoir. Voilà son souhait le plus grand. Par le passé, je pensais que je devais assumer la responsabilité d’avoir de la piété filiale pour ma mère, étant donné que mon père et elle avaient payé un plus grand prix pour moi que pour mes frères et sœurs, mais les choses se sont passées différemment de ce que j’avais souhaité. Plus tard, j’ai pensé que, même si je ne pouvais pas être aux côtés de ma mère, mon frère ainé était assez dévoué et qu’il allait souvent s’occuper de ma mère. Cependant, il s’est avéré qu’il n’a pas pu rester aux côtés de ma mère. Mon frère cadet n’est habituellement pas doué pour épargner, et j’avais l’habitude de penser que, s’il avait assez d’argent pour lui-même, tout irait bien pour lui. Maintenant, il est celui qui prend soin de ma mère. Dieu exerce vraiment Sa souveraineté sur les choses et Il les arrange d’une manière que les gens n’auraient jamais imaginée ou anticipée. Mais c’est réellement Dieu qui exerce Sa souveraineté sur le destin de chacun et qui l’arrange. Quant au destin, c’est quelque chose que personne ne peut choisir ou changer. Maintenant, je ne me sens plus triste à cause de toutes les circonstances en apparence malheureuses que ma mère a vécues et je ne me fais plus de soucis pour son avenir. Je sais que nos destins sont tous entre les mains de Dieu, et chaque personne va faire l’expérience de bonnes et de malheureuses circonstances, y compris moi-même. C’est une chose à laquelle personne ne peut échapper et que personne ne peut changer. Tout ce que je peux faire, c’est remettre ma mère entre les mains de Dieu et Lui demander de nous guider pour poursuivre la vérité dans les circonstances qu’Il a arrangées pour nous et de nous guider pour faire notre devoir correctement et Lui rendre Son amour. Dieu soit loué !

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