Comment résoudre les sentiments d’infériorité

22 mars 2025

Par Xia Ke, Chine

J’ai toujours été maladroite avec les mots depuis mon plus jeune âge, alors que ma sœur était éloquente et s’exprimait avec clarté, et tous les voisins l’aimaient. J’avais donc peur de sortir avec elle, et chaque fois que je rencontrais des gens, j’essayais de trouver des moyens de les éviter. Lorsque des camarades de classe m’invitaient à parler sur l’estrade à l’école, j’avais l’impression que mes capacités d’organisation linguistique étaient médiocres et je cragnais de me ridiculiser, alors je refusais catégoriquement. Chaque fois que je voyais d’autres personnes avec de meilleures capacités d’expression linguistique que moi, et qui géraient les tâches avec détermination et audace, je me sentais envieuse. Je pensais que je manquais d’éloquence et que j’avais un calibre médiocre, ce qui me faisait me sentir très inférieure.

En août 2020, j’ai cru en Dieu Tout-Puissant. Après cela, je suis devenue une dirigeante d’Église. Au début, j’ai pu résoudre certains problèmes réels en participant à des réunions avec les frères et sœurs. Plus tard, frère Chen Yi et moi avons commencé à travailler ensemble sur le travail de l’Église. Au cours d’une réunion, nous avons discuté de la manière de coopérer pour améliorer l’efficacité dans le travail d’évangélisation. En écoutant frère Chen Yi échanger sur les détails de manière très claire et cohérente, je me suis sentie envieuse, pensant que je ne pouvais pas échanger aussi bien que frère Chen Yi. Après l’échange de frère Chen Yi, le dirigeant supérieur m’a dit : « Tu devrais aussi partager ton échange. » Je me suis sentie très nerveuse et j’ai pensé : « Mes compétences en organisation linguistique sont médiocres. Comment me verront-ils si mon échange n’est pas bon ? Peut-être que je devrais simplement l’ignorer. Mais il n’y a aucune excuse pour ne pas partager. » J’ai donc donné un bref échange. Après avoir parlé, il n’y a eu aucune réponse des autres et l’atmosphère était gênante. À ce moment-là, j’aurais souhaité pouvoir disparaître dans une fissure du sol, et j’ai voulu quitter cet endroit le plus rapidement possible. Après cela, lorsque j’ai travaillé avec Chen Yi, j’ai vu à quel point il s’exprimait de façon claire et déterminée dans son travail, donc, j’ai moins parlé pendant notre coopération. Même lorsque je disais quelque chose, je me sentais extrêmement contrainte. Je n’osais même pas souligner les écarts ou les problèmes que je voyais dans notre travail, pensant que mon calibre était trop faible pour offrir de bonnes suggestions. Par rapport à Chen Yi, j’avais l’impression d’avoir un temps de retard trop important et d’être tout simplement incapable de faire du bon travail en tant que dirigeante. Plus tard, quand je suis allée dans un groupe pour mettre en œuvre le travail d’évangélisation, j’ai appris que certains frères et sœurs étaient pris au piège des difficultés. J’avais initialement l’intention d’échanger avec eux pour résoudre leurs problèmes, mais ensuite j’ai pensé : « Chen Yi a déjà été responsable de ce groupe. Je n’ai pas le calibre ou la capacité d’échange de Chen Yi, et je n’ai pas non plus l’approche de Chen Yi dans son travail. Comment les gens me verront-ils si mon échange ne se passe pas bien ? Peut-être que je ne devrais pas partager. » Quand j’ai pensé à cela, je n’ai pas échangé. Pendant cette période, chaque fois que je rencontrais des problèmes, je me dérobais et n’échangeais pas lorsque j’aurais dû le faire, ce qui a conduit à ce que certains problèmes restent non résolus pendant longtemps. Le travail d’évangélisation en a été affecté et l’état des frères et sœurs n’était pas bon. À ce moment-là, j’ai déterminé que j’étais de piètre calibre et incapable de faire le devoir d’une dirigeante, et je me suis plaintd dans mon cœur en me demandant pourquoi Dieu ne m’avait pas donné un bon calibre. Plus tard, les dirigeants ont échangé avec moi pour m’aider, mais je ne pouvais pas l’accepter, et mon état ne s’est pas inversé. En fin de compte, j’ai été renvoyée.

Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu, et c’est alors seulement que j’ai acquis une certaine compréhension de mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Quoi qu’il leur arrive, quand les gens lâches rencontrent des difficultés, ils reculent. Pourquoi font-ils cela ? L’une des raisons est que c’est dû à leur sentiment d’infériorité. Parce qu’ils se sentent inférieurs, ils n’osent pas passer devant les autres, ils ne peuvent même pas assumer les obligations et les responsabilités qu’ils devraient assumer, ni assumer ce qu’ils sont réellement capables de réaliser dans le cadre de leurs propres capacités et calibres, et dans le cadre de l’expérience de leur propre humanité. Ce sentiment d’infériorité affecte tous les aspects de leur humanité, il affecte leur personnalité et, bien sûr, il affecte également leur caractère. Lorsqu’ils sont entourés d’autres personnes, ils expriment rarement leurs propres opinions et vous ne les entendez presque jamais clarifier leur point de vue ou leur opinion. Lorsqu’ils rencontrent un problème, ils n’osent pas parler, mais reculent et battent en retraite constamment. Quand il y a peu de gens autour d’eux, ils se sentent assez courageux pour s’asseoir parmi eux, mais quand il y a beaucoup de monde, ils cherchent un coin et vont là où l’éclairage est faible, n’osant pas venir parmi d’autres personnes. Chaque fois qu’ils sentent qu’ils aimeraient dire positivement et activement quelque chose et exprimer leurs propres points de vue et opinions pour montrer que ce qu’ils pensent est juste, ils n’ont même pas le courage de le faire. Dès qu’ils ont de telles idées, leur sentiment d’infériorité se déverse d’un coup et il les contrôle, les étouffe, leur disant : “Ne dis rien, tu n’es pas bon. N’exprime pas tes opinions, garde simplement tes idées pour toi. S’il y a quelque chose dans ton cœur que tu as vraiment envie de dire, note-le simplement sur l’ordinateur et rumine-le tout seul. Tu ne dois en informer personne d’autre. Et si tu disais quelque chose d’incorrect ? Ce serait tellement gênant !” Cette voix ne cesse de te dire de ne pas faire ceci, de ne pas faire cela, de ne pas dire ceci, de ne pas dire cela, t’obligeant à ravaler chaque mot que tu voudrais dire. Quand tu as envie de dire quelque chose que tu ressasses dans ton cœur depuis longtemps, tu bats en retraite et n’oses pas le dire, ou bien tu te sens gêné de le dire, croyant que tu ne devrais pas, et si tu le dis, tu as l’impression d’avoir enfreint une règle ou violé la loi. Et lorsqu’un jour tu exprimes activement ton propre point de vue, au fond de toi tu es incomparablement perturbé et mal à l’aise. Même si ce sentiment de grand malaise s’estompe peu à peu, ton sentiment d’infériorité étouffe lentement les idées, les intentions et les plans que tu as pour vouloir parler, exprimer tes propres opinions, être une personne normale et être tout simplement comme tout le monde. Ceux qui ne te comprennent pas croient que tu es une personne peu loquace, silencieuse, timide de caractère, quelqu’un qui n’aime pas se détacher du lot. Lorsque tu parles devant beaucoup d’autres personnes, tu es gêné et tu rougis : tu es quelque peu introverti et toi seul, en réalité, sais que tu te sens inférieur » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que lorsque les gens sont emprisonnés par des sentiments d’infériorité, ils deviennent négatifs et abattus, manquant de détermination pour s’élever. Ils deviennent faibles et se détournent de tout ce qu’ils font, ne parvenant pas à remplir les responsabilités et les obligations qu’ils devraient assumer. Ils voient des problèmes et des écarts et veulent exprimer leurs opinions ou proposer des suggestions, mais manquent de courage, se considérant comme incapables et se complaisant dans le découragement. C’était exactement mon état. Dès mon plus jeune âge, j’avais vu ma sœur s’exprimer clairement et efficacement dans tout ce qu’elle faisait, alors que j’étais maladroite et incapable de m’exprimer. Je me sentais très inférieure et je choisissais souvent d’éviter les situations, craignant que mes lacunes ne soient exposées, ce qui me ferait perdre la face. Une fois que j’ai commencé à croire en Dieu, lorsque je faisais mon devoir aux côtés de ceux qui s’exprimaient de façon claire et déterminée dans leur travail, j’étais devenue très passive. J’avais déterminé que j’étais de faible calibre et incapable d’entreprendre le travail, et j’avais vécu avec des sentiments d’infériorité. Je n’avais pas osé échanger quand j’aurais dû le faire, et j’avais souvent ravalé les opinions que j’aurais dû exprimer juste au moment où j’allais les partager. En réfléchissant à mon travail avec Chen Yi, lorsque nous avons discuté de la façon de coopérer dans le travail d’évangélisation, j’avais eu quelques idées au départ, mais en voyant à quel point il s’exprimait clairement, je me suis sentie inadéquate et je n’ai pas voulu les partager. J’avais pu identifier certains problèmes dans le travail et je voulais les soulever, mais pensant que mes compétences orales n’étaient pas aussi bonnes que les siennes, après quelques délibérations, j’avais fini par ne pas exprimer mes points de vue. Lorsque je m’étais rendue à l’Église pour mettre en œuvre le travail et que j’avais remarqué des problèmes, je n’avais pas échangé pour les résoudre, ce qui a empêché toute avancée dans le travail. J’avais constamment vécu avec des sentiments d’infériorité, et mon état ne faisait qu’empirer. Je n’avais pas été capable de faire les devoirs que j’aurais dû faire et je me sentais complètement inutile. Non seulement ma propre vie en avait souffert, mais mon devoir avait également été retardé. Me rendant compte de la gravité du problème, j’ai voulu rapidement inverser cet état.

Au cours d’une dévotion, j’ai pris conscience que la raison pour laquelle je me sentais de piètre calibre était que j’avais été influencée par les opinions des autres sur mon manque de compétences orales, et que cela était dû à mon incapacité à considérer les choses en fonction des paroles de Dieu. Comment, alors, devrait-on mesurer si notre calibre est bon ou mauvais ? J’ai cherché les paroles de Dieu sur cet aspect. Dieu Tout-Puissant dit : « Alors, comment s’évaluer correctement, se connaître et rompre avec le sentiment d’infériorité ? Tu dois prendre les paroles de Dieu comme base pour acquérir une connaissance de toi-même et apprendre à quoi ressemblent ton humanité, ton calibre et ton talent et quels sont tes points forts. Par exemple, supposons que tu aimes chanter et que tu chantes bien, mais que certaines personnes n’arrêtent pas de te critiquer et de te rabaisser, en disant que tu n’as pas d’oreille et que tu chantes faux. Tu as alors le sentiment que tu ne peux pas bien chanter et tu n’oses plus chanter devant les autres. Parce que ces gens mondains, ces personnes confuses et médiocres ont formulé des évaluations et des jugements inexacts à ton sujet, les droits que ton humanité mérite ont été restreints et ton talent a été étouffé. En conséquence, tu n’oses même plus chanter une chanson et tu es seulement assez courageux pour lâcher prise et chanter à haute voix lorsqu’il n’y a personne dans les parages ou que tu es seul. Parce que tu te sens d’ordinaire si horriblement réprimé, quand tu n’es pas seul, tu n’oses pas chanter une chanson : tu n’oses chanter que lorsque tu es seul, profitant du moment où tu peux chanter haut et fort, et combien ce moment est merveilleux et libérateur ! N’en est-il pas ainsi ? À cause du mal que les gens t’ont fait, tu ne sais pas, ou tu ne peux pas voir clairement ce que tu peux réellement faire, ce en quoi tu es bon et ce en quoi tu n’es pas bon. Dans ce genre de situation, tu dois faire une évaluation correcte et prendre la bonne mesure de toi-même conformément aux paroles de Dieu. Tu dois établir ce que tu as appris et où se trouvent tes points forts, et aller faire tout ce que tu peux faire. Quant à ces choses que tu ne peux pas faire et quant à tes défauts et lacunes, tu dois y réfléchir et les connaître, et tu dois également évaluer avec précision et savoir à quoi ressemble ton calibre, et s’il est bon ou mauvais. Si tu ne peux pas comprendre tes propres problèmes ou en acquérir une connaissance claire, alors demande aux gens qui t’entourent et qui ont de la compréhension de t’évaluer. Que ce qu’ils disent soit exact ou non, cela te donnera au moins quelque chose à prendre comme référence et à considérer et cela te permettra d’avoir un jugement ou une caractérisation basiques de toi-même. Tu pourras alors résoudre le problème essentiel des émotions négatives comme l’infériorité, et en sortir progressivement. De tels sentiments d’infériorité sont faciles à résoudre si l’on peut les discerner, s’y éveiller et chercher la vérité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). « Comment évaluer le calibre des gens ? La manière appropriée de le faire est d’examiner leur attitude à l’égard de la vérité et de voir s’ils peuvent ou non comprendre la vérité. Il y a des personnes qui peuvent apprendre très rapidement certaines spécialités, mais lorsqu’elles entendent la vérité, elles sont perdues et cessent vite d’être attentives. Dans leur cœur, elles deviennent confuses, rien de ce qu’elles entendent ne rentre, et elles ne comprennent pas ce qu’elles entendent ; c’est ce qu’on appelle un calibre médiocre. Quand tu leur dis qu’elles sont de mauvais calibre, certaines personnes ne sont pas d’accord. Elles pensent que le fait d’être très instruites et d’avoir beaucoup de connaissances signifie qu’elles sont de bon calibre. Est-ce qu’une bonne éducation est la preuve d’un bon calibre ? Non. Comment doit-on évaluer le calibre des personnes ? Il devrait être évalué en fonction de leur degré de compréhension des paroles de Dieu et de la vérité. C’est la façon la plus précise de procéder. Certaines personnes ont la langue bien pendue, l’esprit vif et sont particulièrement douées pour gérer les autres, mais lorsqu’elles écoutent les sermons, elles ne comprennent jamais rien, et lorsqu’elles lisent les paroles de Dieu, elles ne les comprennent pas. Lorsqu’elles parlent de leur témoignage d’expérience, elles expriment toujours des paroles et des doctrines, se révélant être de simples amatrices et donnant l’impression aux autres qu’elles n’ont aucune compréhension spirituelle. Ce sont des personnes de calibre médiocre » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comprendre la vérité est particulièrement essentiel pour accomplir convenablement son devoir). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que la mesure du calibre d’une personne dépend principalement de sa capacité à comprendre la vérité, de sa capacité à se connaître elle-même et à comprendre les intentions de Dieu à travers Ses paroles, et de sa capacité à trouver, face à des situations réelles, des chemins de pratique basés sur les paroles de Dieu. Les personnes dotées d’un bon calibre, après avoir entendu les paroles de Dieu, peuvent saisir les principes et les points clés, plutôt que de simplement comprendre quelques mots ou règles. Elles ont leurs propres points de vue, opinions et solutions sur les situations qu’elles rencontrent, et peuvent pratiquer avec précision selon les paroles de Dieu, sans écart. Mais j’avais cru que les personnes dotées d’un bon calibre étaient celles qui s’exprimaient de façon claire et déterminée dans leur travail. Comme j’avais senti que ma capacité à m’exprimer était médiocre et que mon travail manquait de détermination, je m’étais considérée comme étant de faible calibre et j’étais restée piégée dans un état d’infériorité et de négativité, me jugeant incapable. Ce n’est qu’à ce moment-là que je me suis rendue compte que mes opinions sur ces questions avaient été incorrectes. J’ai pensé à Paul, qui avait des dons et de l’éloquence, et qui a prêché l’Évangile dans une grande partie de l’Europe, et a écrit de nombreuses épîtres, mais qui n’avait pas la capacité de comprendre la vérité. Il n’avait aucune compréhension du Seigneur Jésus et manquait d’une véritable connaissance de son propre tempérament corrompu. Il ne savait que parler de nombreuses doctrines spirituelles, et a même témoigné sans honte que « pour lui, vivre c’est le Christ », et a finalement été éliminé par Dieu. Cela montre qu’il n’était pas une personne de bon calibre. Mon évaluation de mon propre calibre n’avait pas été basée sur des vérités-principes, mais sur mes propres notions et imaginations, donc elle était inexacte. Maintenant, avec du recul, j’étais capable de comprendre les paroles de Dieu et de réfléchir sur moi-même et de me comprendre à la lumière de celles-ci. Je pouvais aussi reconnaître certains des problèmes dans le travail et les états des frères et sœurs, savoir comment échanger afin de résoudre ces problèmes, et je pouvais aussi trouver des chemins de pratique dans les paroles de Dieu. Même si ma capacité de travail était quelque peu insuffisante et si mes compétences orales n’étaient pas très bonnes, quand je coopérais attentivement et jouais pleinement mon rôle, j’étais capable d’obtenir certains résultats dans l’exécution de mon devoir. Les frères et sœurs ont également estimé que mon calibre était moyen, mais que je pouvais comprendre les paroles de Dieu. Ils ont observé que face à des situations, je prêtais attention à l’introspection et à l’apprentissage des leçons, et que j’avais un certain discernement. De plus, lorsqu’on m’assignait une tâche, j’étais assidue et coopérative et j’arrivais à obtenir des résultats. En réfléchissant à cela, j’ai pu me voir correctement. J’avais été liée et contrainte par des sentiments d’infériorité, incapable de voir correctement mes défauts. J’avais déterminé aveuglément que j’étais de faible calibre et incapable d’entreprendre le travail, et vivant dans cet état, je n’avais pas réussi à jouer le rôle que j’aurais dû jouer, et en faisant mon devoir, j’avais été incapable de faire une différence, comme une perte d’espace. Non seulement je n’avais pas regretté les pertes que j’avais causées à mon devoir, mais au contraire je m’étais plainte que Dieu ne m’avait pas donné un bon calibre. J’avais abordé mon devoir avec négativité et négligence. J’avais été vraiment rebelle ! En fait, le calibre que Dieu m’avait donné était suffisant. Je ne pouvais plus vivre dans un état d’infériorité. Je devais me repentir devant Dieu, me concentrer sur la recherche de principes dans mon devoir et travailler en harmonie avec mes frères et sœurs. Quand il était nécessaire de partager mes points de vue, je devais partager tout ce que je comprenais. Je devais mettre en avant ce que Dieu m’avait donné. Même si mon partage comportait des lacunes, je pouvais ensuite résumer les problèmes. Je ne devais pas être négative ou me relâcher, car cela décevrait Dieu. Par la suite, l’Église a pris des dispositions pour que j’aide les dirigeants dans le travail de purification de l’Église. Même si j’avais de nombreuses lacunes, je n’étais plus limitée par mon faible calibre.

Plus tard, j’ai réfléchi à la raison pour laquelle je me sentais inférieure lorsque je voyais d’autres personnes dotées d’une meilleure éloquence et d’une meilleure capacité de travail que moi. Quels tempéraments corrompus étaient impliqués dans cela ? Un jour, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Pour les antéchrists, la réputation et le statut sont leur vie et le but de toute leur vie. Dans tout ce qu’ils font, leur première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de ma réputation ? Est-ce que faire cela me donnera une bonne réputation ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle ils pensent, ce qui est une preuve suffisante qu’ils ont le tempérament et l’essence des antéchrists ; c’est pour cela qu’ils considèrent les choses de cette façon. On peut dire que pour les antéchrists, la réputation et le statut ne sont pas une exigence supplémentaire quelconque, encore moins des choses qui sont externes à eux et dont ils pourraient se passer. Cela fait partie de la nature des antéchrists, c’est dans leurs os, dans leur sang, et c’est inné. Les antéchrists ne sont pas indifférents à la question de savoir s’ils possèdent réputation et statut : telle n’est pas leur attitude. Alors, quelle est leur attitude ? La réputation et le statut sont intimement liés à leur vie quotidienne, à leur état quotidien, à ce qu’ils poursuivent au quotidien. Et donc, pour les antéchrists, le statut et la réputation sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce qu’ils poursuivent, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne réputation et d’un statut élevé. Et ce but ne change pas : ils ne peuvent jamais mettre de côté de telles choses. C’est là le vrai visage des antéchrists et leur essence » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que les antéchrists chérissent particulièrement leur propre réputation et leur statut. Leurs modes de vie et leurs activités quotidiennes sont tous liés à la réputation et au statut. Quel que soit le moment ou le lieu, ils n’abandonnent jamais leur poursuite de réputation et de statut. J’ai réfléchi au fait que j’avais agi de la même manière. Depuis que j’avais commencé mon devoir, chaque fois que je voyais les autres travailler avec détermination et échanger habilement, je me suis sentie inférieure à eux. J’avais donc vécu avec des sentiments d’infériorité, en me limitant de façon négative. J’avais eu peur d’exposer mes insuffisances et de perdre la face, et je n’avais aucune attitude proactive dans ma coopération aux devoirs. J’avais vécu selon les poisons sataniques suivants : « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole » et « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce », étant particulièrement préoccupée par l’opinion des autres. Lorsque je travaillais avec Chen Yi, voyant qu’il était meilleur que moi à tous égards, j’avais eu peur d’être méprisée. Pendant les réunions, j’avais tenté d’échanger le moins possible, voire pas du tout. Même lorsque j’avais remarqué des écarts ou des problèmes dans le travail qui nécessitaient une résolution rapide, j’avais évité d’échanger à ce sujet, craignant que mon échange ne soit pas aussi bon que celui de Chen Yi et que cela me fasse paraître sous un mauvais jour. En tant que dirigeante d’Église, je m’étais uniquement préoccupée de savoir si ma fierté personnelle allait en souffrir, plutôt que de me focaliser sur le travail de l’Église lui-même. Après avoir découvert des problèmes, je les avais mis de côté et ne les avais pas traités rapidement, ce qui avait entraîné des retards dans le travail. J’avais été vraiment égoïste ! Dieu m’avait élevée pour que je fasse le devoir d’une dirigeante afin que je puisse poursuivre la vérité, jouer pleinement mon rôle et soutenir le travail de l’Église. Cependant, au lieu de réfléchir à la manière de remplir mes responsabilités en tant que dirigeante, j’avais été préoccupée par la manière d’éviter l’embarras dans chaque situation. Chaque fois que ma fierté était en danger, je devenais négative et je me limitais de façon négative, me plaignant que Dieu ne m’avait pas donné un bon calibre. J’avais même perdu la motivation pour faire mes devoirs. J’ai vu à quel point j’avais manqué de conscience et de raison. En fait, les mauvais résultats que j’avais obtenus dans l’exécution de mes devoirs auparavant n’étaient pas entièrement dus à une question de calibre. Le problème principal était que j’avais vécu sous un tempérament corrompu, protégeant constamment ma propre réputation et mon statut. Je protégeais ma fierté même si cela signifiait de retarder le travail de l’Église. Je n’avais pas du tout un cœur qui craignait Dieu, je traitais ma réputation et mon statut comme s’ils étaient ma vie. J’avais suivi le chemin des antéchrists. Si je ne me repentais pas et ne changeais pas, je serais sûrement abhorrée et éliminée par Dieu.

J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu et j’ai trouvé un chemin de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation et à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta priorité. Tu dois être attentif aux intentions de Dieu et commencer par te demander si, oui ou non, il y a eu des impuretés dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as été loyal, si tu as assumé tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as réfléchi de tout ton cœur à ton devoir et au travail de l’Église. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Si tu y penses fréquemment et que tu les comprends, il te sera plus facile de bien accomplir ton devoir. Si tu es de faible calibre, que ton expérience est limitée, ou que tu n’es pas compétent dans ton travail professionnel, alors il se peut qu’il y ait des erreurs ou des insuffisances dans ton travail, et il se peut que tu n’obtiennes pas de bons résultats, mais tu auras fait de ton mieux. Tu ne satisfais pas tes propres désirs égoïstes ou tes préférences. Au contraire, tu accordes constamment de la considération au travail de l’Église et aux intérêts de la maison de Dieu. Même si tu n’obtiens pas de bons résultats dans ton devoir, ton cœur aura été remis sur le droit chemin. Si, en plus, tu peux chercher la vérité pour résoudre les problèmes dans ton devoir, tu seras à la hauteur dans l’accomplissement de ton devoir et, en même temps, tu pourras entrer dans la vérité-réalité. Voilà ce que signifie posséder un témoignage » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris qu’en faisant notre devoir, nous devons tout faire devant Dieu et accepter Son examen. Quand des choses surviennent, nous devons donner la priorité à la sauvegarde du travail de l’Église, mettre de côté notre propre fierté, et faire de notre mieux pour accomplir ce que nous devons faire. Ce n’est qu’alors que nous nous conformerons aux intentions de Dieu. Lorsque je travaillais avec des frères et sœurs qui étaient éloquents et déterminés dans leur travail, je devais coopérer harmonieusement avec eux, apprendre de leurs points forts pour compenser mes faiblesses, et travailler ensemble afin de bien faire nos devoirs. En prenant conscience de cela, mon cœur s’est illuminé. Par la suite, en faisant mon devoir, je me suis focalisée sur la rectification de mes intentions. J’ai échangé que je pouvais comprendre, n’étant plus contrainte par mes inquiétudes sur ma fierté ou mon calibre limité, et le travail de purification de l’Église a commencé à s’améliorer progressivement. Peu de temps après, j’ai été de nouveau élue comme dirigeante de l’Église.

Après un certain temps, la dirigeante supérieure et moi sommes allées tenir une réunion avec les chefs d’équipe, et elle m’a demandé de la présider. J’ai pensé à la façon dont la dirigeante était éloquente, déterminée, et capable de trouver rapidement les paroles appropriées de Dieu pour résoudre les états des frères et sœurs, alors que je luttais pour y parvenir. Mes compétences linguistiques étaient faibles, et je n’étais pas une bonne oratrice, donc je m’inquiétais de la façon dont les autres me verraient si je ne gérais pas bien la réunion. J’ai vite pris conscience que j’étais à nouveau prise dans des sentiments d’infériorité, m’inquiètant pour ma fierté. J’ai donc prié Dieu : « Dieu, je vois que j’étais à nouveau tombée dans des sentiments d’infériorité parce que d’autres sont plus éloquents que moi. Puisses-Tu me guider. Je ne veux pas être contrainte par la vanité et la fierté. Je suis prête à focaliser mon cœur sur mon devoir et à faire de mon mieux pour coopérer. » Après avoir prié, j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Les fonctions ne sont pas les mêmes. Il y a un seul corps. Chacun fait son devoir, chacun à sa place et faisant de son mieux – pour chaque étincelle, il y a un éclair de lumière – et cherchant la maturité dans la vie. Ainsi, Je serai satisfait » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 21). Dieu a donné à chaque personne des dons et des forces différents. Bien que je n’aie pas un bon calibre, quand je coopère sincèrement avec Dieu, je peux recevoir Sa direction. Aujourd’hui, alors que je travaillais aux côtés de la dirigeante, je devais apprendre de ses forces, et ne pas être contrainte par ma fierté ou mon statut. Je devais faire de mon mieux pour apporter ma contribution selon ce que je comprends, et de cette façon, je pouvais bien faire mon devoir. En prenant conscience de cela, je n’étais plus contrainte par ma fierté, et je me sentais beaucoup plus libérée. J’ai trouvé un passage des paroles de Dieu qui convenait particulièrement à l’état des chefs d’équipe, et j’ai partagé ma propre compréhension de cette expérience. L’état négatif des chefs d’équipe s’est inversé. Après cela, lors des réunions, j’ai partagé tout ce que je comprenais, sans me soucier de la façon dont les autres me percevaient, mais en participant activement. J’ai pu traiter correctement mes propres déficiences et ne pas me limiter. Maintenant, ma libération de l’esclavage des sentiments d’infériorité est le résultat de la direction des paroles de Dieu.

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