J’ai appris à traiter la bonté de mes parents
Par Wang Tao, ChineQuand j’avais trois ans, mes parents ont divorcé en raison de leur incompatibilité affective, et à quatre ans, j’ai eu...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En 2019, Mu Xi, âgée de 18 ans, a été arrêtée par le PCC pour avoir prêché l’Évangile, a écopé d’une sentence de deux ans et demi, et a été libérée en avril 2022. Elle est sortie de la gare et a vu son père au bord de la route, l’air affligé alors qu’il guettait la sortie avec anxiété. Mu Xi s’est sentie très excitée, car elle n’avait pas vu son père depuis trois ans. Durant son incarcération, Mu Xi avait appris que les rhumatismes de son père avaient empiré et elle se demandait si sa santé s’était améliorée depuis. Tout en pensant à cela, Mu Xi a allongé le pas en direction de son père. Alors qu’elle approchait, elle a remarqué que le dos de son père s’était légèrement vouté et que son visage portait des signes de chagrin et de vieillesse. La tristesse a envahi le cœur de Mu Xi, et elle a senti ses yeux lui picoter et s’est détournée pour essuyer ses larmes. Après être rentrée chez elle, au détour d’une conversation avec son père, elle a appris qu’il s’était constamment inquiété à son sujet au cours de ces dernières années. Il n’avait pu y croire lorsqu’il avait reçu l’avis d’arrestation du service de police cette année-là, et n’avait pu l’accepter non plus. Son enfant de dix-huit ans avait été arrêtée et emprisonnée, et il ne savait comment la police allait la torturer. Il avait passé ses journées à s’inquiéter, au point de ne plus pouvoir manger ou dormir correctement. En plus de cela, des années de dur labeur lui avaient causé des maladies chroniques, et les rhumatismes dans ses jambes avaient empiré. Il pouvait rarement entreprendre de lourds travaux et boitait lorsque la douleur était forte, et il avait peur que, s’il mourait seul chez lui, personne ne le sache. Mu Xi a vu que son père, habituellement fort, avaient les yeux rouges, et il parlait d’une voix légèrement étranglée de ce qu’il s’était passé au cours des dernières années. Mu Xi a senti un pincement douloureux au cœur, et les larmes ont coulé sur ses joues. Mu Xi s’est souvenue que lorsqu’elle avait onze ans, sa mère avait été recherchée par la police parce qu’elle croyait en Dieu, et qu’elle avait dû se cacher. C’est son père qui avait, à lui seul, joué le rôle de père et de mère, en prenant soin d’elle et en l’élevant. Son père travaillait non seulement comme chauffeur routier, mais il effectuait aussi du travail agricole, et après une longue journée de dur labeur, il n’avait pas une minute pour se reposer puisqu’il devait encore s’occuper d’elle, qui était une enfant. Plus tard, lorsqu’elle a quitté son foyer pour faire ses devoirs, la police s’est sans cesse rendue chez elle pour interroger son père au sujet de ses déplacements, et c’est son père qui a entièrement géré cela, tout seul, endurant les regards noirs et les moqueries de sa famille et de ses voisins, tandis qu’il s’inquiétait constamment de la sécurité de sa fille et de sa femme. Elle a ensuite pensé au fait que son père avait chaque jour vécu dans une maison vide et froide, à souffrir sans avoir quiconque à ses côtés pour parler ou prendre soin de lui. Mu Xi s’est sentie d’autant plus redevable envers son père et a été emplie de culpabilité, car elle pensait qu’elle avait grandi, mais qu’elle n’avait aidé son père à faire face à aucune des pressions de la vie, et avait amené son père à s’inquiéter pour elle. N’avait-elle pas été une fille indigne ? Mu Xi a secrètement pensé : « Maintenant que je suis de retour, je dois rester aux côtés de mon père et l’aider à atténuer ses souffrances. » Dans les jours qui ont suivi, Mu Xi s’est mise à travailler pour gagner de l’argent et a soigneusement pourvu aux besoins de son père.
Bien vite, six mois s’étaient écoulés, mais la police continuait de surveiller les déplacements de Mu Xi, l’empêchant de vivre une vie d’Église et de faire ses devoirs, ce qui la faisait se sentir vide et bouleversée. Un jour, le dirigeant de l’Église a demandé à Mu Xi si elle était disposée à aller ailleurs pour faire ses devoirs. Mu Xi s’est sentie très enthousiaste, car elle allait enfin pouvoir se réunir avec ses frères et sœurs, manger et boire les paroles de Dieu, et faire son devoir. Mu Xi a fait part de la nouvelle à son père, mais à sa grande surprise, son père a soudain été troublé, et a dit : « Comment peux-tu me forcer à te regarder partir encore et encore ? » Mu Xi s’est sentie bouleversée en voyant son père si éperdu, et elle s’est sentie profondément redevable envers son père. Elle s’est dit : « Si je dois vraiment quitter la maison, qui sait quand je reviendrai, mon père pensera-t-il qu’après tout ce dur travail à m’élever, je n’ai pas la moindre piété filiale ? » Mu Xi a alors pensé à la santé de son père et n’a pu supporter l’idée de le blesser davantage. Mais elle savait que sans la protection et l’attention de Dieu, elle n’aurait pas survécu plus de deux ans de prison, et qu’il serait inconcevable de ne pas faire son devoir d’être créé ! Mu Xi se sentait tiraillée, et au final, elle a renoncé à l’opportunité de faire son devoir. Dès l’instant où elle a fait ce choix, Mu Xi s’est sentie vraiment coupable, alors elle s’est empressée de manger et de boire les paroles de Dieu pour chercher Ses intentions.
En cherchant, Mu Xi a lu deux passages des paroles de Dieu : « Tu n’as pas à analyser ou à investiguer excessivement le fait que tes parents tombent gravement malades ou qu’ils affrontent un grand malheur, et tu ne devrais certainement pas y consacrer de l’énergie. Cela ne servirait à rien. Que les gens naissent, vieillissent, tombent malades, meurent et rencontrent divers problèmes, grands et petits, dans la vie est tout ce qu’il y a de normal. Si tu es adulte, alors tu dois penser avec maturité et tu dois aborder cette question calmement et correctement : “Mes parents sont malades. Certains disent que c’est parce que je leur ai beaucoup manqué. Est-ce possible ? Je leur ai certainement manqué, comment un enfant pourrait-il ne pas manquer à ses parents ? Mes parents m’ont manqué, eux aussi, alors pourquoi ne suis-je pas tombé malade ?” Quiconque peut-il tomber malade parce que ses enfants lui manquent ? Ce n’est pas le cas. Alors, que se passe-t-il quand tes parents rencontrent ces problèmes significatifs ? On peut seulement dire que Dieu a orchestré ce genre de problème dans leur vie. Cela a été orchestré de la main de Dieu – tu ne peux pas te focaliser sur des raisons et des causes objectives – tes parents étaient censés rencontrer ce problème quand ils ont atteint cet âge, ils étaient censés être frappés par cette maladie. Auraient-ils pu l’éviter, si tu avais été là ? Si Dieu n’avait pas arrangé qu’ils tombent malades dans le cadre de leur destin, alors il ne leur serait rien arrivé, même si tu ne t’étais pas trouvé avec eux. S’ils étaient destinés à être confrontés à ce genre de grand malheur dans leur vie, quel effet aurais-tu pu avoir si tu avais été à leurs côtés ? Ils n’auraient quand même pas pu l’éviter, n’est-ce pas ? (En effet.) […] Tes parents sont adultes, ils ont été confrontés à tout cela plus d’une fois au sein de la société. Si Dieu arrange un environnement pour les débarrasser de ce problème, alors, tôt ou tard, il disparaîtra complètement. Si ce problème constitue pour eux un obstacle dans la vie et qu’ils doivent en faire l’expérience, alors c’est à Dieu de décider pendant combien de temps ils doivent en faire l’expérience. C’est quelque chose dont ils doivent faire l’expérience et ils ne peuvent pas l’éviter » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (17)). « Quoi que tu fasses, quoi que tu penses, quoi que tu planifies, ces choses ne sont pas importantes. Ce qui est important, c’est si tu peux comprendre et réellement croire que tous les êtres créés sont entre les mains de Dieu. Certains parents ont cette bénédiction, et c’est leur destin d’avoir un foyer heureux et la joie d’une grande famille prospère. C’est la souveraineté de Dieu, et une bénédiction qu’Il leur donne. Certains parents n’ont pas ce destin ; Dieu n’a pas arrangé cela pour eux. Ils ne connaissent pas la bénédiction d’avoir une famille heureuse, ou la joie d’avoir leurs enfants auprès d’eux. C’est l’orchestration de Dieu et les gens ne peuvent pas aller contre » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Quelle est la vérité-réalité ?). Mu Xi a réfléchi aux paroles de Dieu et n’a pu s’empêcher de se plonger dans une profonde réflexion. Chaque fois qu’elle pensait à son père, seul chez lui pendant toutes ces années, et au fait que personne n’avait été là pour prendre soin de lui lorsqu’il était malade, son cœur s’emplissait d’un sentiment de culpabilité et de redevabilité. Elle voulait simplement s’occuper de son père et le laisser profiter d’un peu de confort, mais après avoir lu les paroles de Dieu, elle a fini par comprendre que la souffrance que chaque personne doit endurer dans la vie, et quelles maladies et catastrophes la frappent, sont toutes prédéterminées par Dieu, et personne ne peut changer cela. Mu Xi s’est souvenue qu’au moment où elle a appris en prison que les rhumatismes de son père avaient empiré, elle était très inquiète pour lui. Elle avait peur et se demandait comment il allait s’en sortir si son état empirait et que personne ne prenait soin de lui. Mais elle était piégée en prison et ne pouvait s’occuper de lui, et tout ce qu’elle pouvait faire, c’était prier davantage Dieu et confier son père entre Ses mains, et que personne n’était là pour prendre soin de lui, ses rhumatismes s’étaient progressivement améliorés. Elle s’est rendu compte que la condition physique d’une personne et sa sûreté dépendent de la prédétermination de Dieu et de Sa souveraineté, et que se soumettre aux orchestrations de Dieu et à Ses arrangements, et Lui confier son père, était la chose la plus raisonnable à faire. En admettant cela, Mu Xi se sentit bien plus à l’aise dans son cœur, et elle n’était plus inquiète ou anxieuse.
Mu Xi voulait aller ailleurs pour faire ses devoirs, mais chaque fois qu’elle voyait son père épuisé après une longue journée de travail, et se souvenait qu’il faisait aussi de l’hypertension et avait constamment le vertige, Mu Xi s’est à nouveau sentie tiraillée, et a pensé : « Mon père a tant souffert pour prendre soin de moi, devrais-je rester à la maison un peu plus longtemps et m’occuper de lui ? » Mais cela signifierait ne pas pouvoir faire son devoir, et elle ressentait de la culpabilité à cette idée. Mu Xi présentait souvent cette question à Dieu dans ses prières, et Lui demandait de lui donner la détermination de pratiquer la vérité. Plus tard, Mu Xi a lu un passage des paroles de Dieu qui lui a donné un bon chemin de pratique à suivre dans ses choix à venir. Dieu Tout-Puissant dit : « Montrer de la piété filiale envers ses parents, est-ce la vérité ? (Non.) Être filial envers ses parents est une chose correcte et positive, mais pourquoi disons-nous que ce n’est pas la vérité ? (Parce que les gens n’ont pas de principes dans leur piété filiale, et ils ne sont pas capables de discerner le genre de personnes que leurs parents sont réellement.) La façon dont une personne devrait traiter ses parents relève de la vérité. Si tes parents croient en Dieu et te traitent bien, devrais-tu être filial ? (Oui.) En quoi es-tu filial ? Tu les traites différemment des frères et sœurs. Tu fais tout ce qu’ils disent, et s’ils sont âgés, tu dois rester à leurs côtés pour t’occuper d’eux, ce qui t’empêche d’aller faire ton devoir. Est-il juste de faire cela ? (Non.) Que dois-tu faire dans ces moments-là ? Cela dépend des circonstances. Si tu parviens à continuer de t’occuper d’eux tout en faisant ton devoir près de chez toi et que tes parents ne s’élèvent pas contre ta foi en Dieu, alors tu dois assumer ta responsabilité en tant que fils ou fille et aider tes parents en travaillant. S’ils sont malades, prends soin d’eux ; si quelque chose les inquiète, réconforte-les ; si ta situation financière le permet, achète-leur les compléments alimentaires en fonction de ton budget. Cependant, que devrais-tu décider de faire si tu es pris par ton devoir, qu’il n’y a personne pour s’occuper de tes parents, et qu’ils croient en Dieu eux aussi ? Quelle vérité dois-tu pratiquer ? Étant donné que la dévotion filiale n’est pas la vérité, mais seulement une responsabilité et une obligation humaines, que dois-tu faire si ton obligation entre en conflit avec ton devoir ? (Donner la priorité à mon devoir : faire passer le devoir en premier.) Une obligation n’est pas nécessairement un devoir. Choisir d’accomplir son devoir, c’est pratiquer la vérité, alors que remplir une obligation ne l’est pas. Si tu as cette condition, tu peux t’acquitter de cette responsabilité ou de cette obligation, mais si l’environnement actuel ne le permet pas, que dois-tu faire ? Tu dois te dire : “Je dois faire mon devoir, c’est-à-dire pratiquer la vérité. Être dévoué envers ses parents, c’est vivre selon ma conscience, mais cela n’est pas à la hauteur de la pratique de la vérité.” Ainsi, tu dois donner la priorité à ton devoir et le respecter. […] Quelle est la vérité : être dévoué envers ses parents ou accomplir son devoir ? Bien sûr, accomplir son devoir est la vérité. Accomplir son devoir dans la maison de Dieu ne consiste pas simplement à remplir ses obligations et à faire ce que l’on est censé faire. Il s’agit d’accomplir le devoir d’un être créé. Telle est la commission de Dieu : c’est ton obligation, ta responsabilité. Il s’agit d’une véritable responsabilité, qui consiste à t’acquitter de ta responsabilité et de ton obligation devant le Créateur. C’est l’exigence du Créateur vis-à-vis des gens, et c’est la grande question de la vie. Mais montrer du respect filial pour ses parents n’est que la responsabilité et l’obligation d’un fils ou d’une fille. Ce n’est certainement pas mandaté par Dieu, et c’est encore moins en accord avec l’exigence de Dieu. Donc, entre faire preuve de respect filial pour ses parents et faire son devoir, il ne fait aucun doute que faire son devoir, et cela seul, c’est pratiquer la vérité. Accomplir son devoir en tant qu’être créé est la vérité, et c’est un devoir impérieux » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Quelle est la vérité-réalité ?). Grâce aux paroles de Dieu, Mu Xi a compris que faire preuve de piété filiale envers ses parents est une chose positive et une responsabilité pour un enfant, mais c’est simplement ce qu’une personne dotée d’une humanité normale devrait faire, et ne signifie pas qu’elle pratique la vérité. Ce n’est qu’en faisant le devoir d’un être créé qu’on pratique la vérité. Lorsque son devoir n’entravait pas sa piété filiale envers ses parents, elle devait faire de son mieux pour prendre soin de son père, converser davantage avec lui et l’aider à apaiser ses inquiétudes, et c’était là sa responsabilité en tant qu’enfant. Mais lorsqu’elle devait faire son devoir et ne pouvait plus être aux côtés de son père pour prendre soin de lui, elle devait confier son père à Dieu. En tant qu’être créé, sa responsabilité et son obligation étaient de faire son devoir et d’achever sa mission. Voilà ce que signifiait la pratique de la vérité et c’était ce qu’elle devait faire. Mu Xi s’est alors souvenue des deux ans et demi passés en prison. Dans sa souffrance et son impuissance, elle avait rencontré là-bas une sœur, et elles avaient eu l’occasion de s’aider et de se soutenir mutuellement, et de partager ensemble les paroles de Dieu. C’est grâce à l’éclairage et la direction des paroles de Dieu qu’elle a peu à peu réussi à s’en sortir. Mu Xi avait le sentiment que Dieu avait pris soin d’elle, l’avait protégée et traitée avec tant de grâce, et que si elle privilégiait ses émotions charnelles au détriment de son devoir, ce serait réellement rebelle. En prenant conscience de cela, Mu Xi a prié et a confié toutes ses inquiétudes et préoccupations à Dieu. Elle a terminé les tâches qui devaient l’être à la maison, puis a acheté des compléments alimentaires, des médicaments et d’autres produits de première nécessité pour son père. Après cela, Mu Xi a parlé avec son père et s’en est allée ailleurs pour faire son devoir.
Plus tard, Mu Xi a entendu les témoignages d’expérience de ses frères et sœurs au sujet de la façon de traiter des parents, et cela l’a amenée à réfléchir. Elle a repensé au fait que son père avait à la fois endossé le rôle de mère et de père dans son éducation depuis son plus jeune âge, et qu’il avait fait de grands sacrifices pour elle. Elle se sentait redevable d’une immense dette de gratitude envers lui, et chaque fois qu’elle ne pouvait pas être aux côtés de son père pour prendre soin de lui, elle avait le sentiment de ne pas avoir assumé sa responsabilité filiale, et se sentait redevable envers son père et coupable dans sa conscience. À présent, l’exécution de son devoir loin de son père impactait souvent son état et la contraignait également, et elle voulait savoir comment résoudre ce problème. À travers sa recherche et sa contemplation, elle est tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Dans le monde des non-croyants, un dicton dit : “Les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère.” Un autre dicton dit : “Une personne sans piété filiale est pire qu’une bête.” Comme ces dictons semblent grandioses ! En fait, les phénomènes évoqués par le premier dicton, “les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère”, existent réellement, ce sont des faits. Cependant, il s’agit seulement de phénomènes appartenant au règne animal. Il s’agit simplement d’un type de loi que Dieu a établi pour diverses créatures vivantes, loi que toutes sortes de créatures vivantes respectent, y compris les êtres humains. Le fait que toutes sortes de créatures vivantes respectent cette loi démontre en outre que toutes les créatures vivantes sont créées par Dieu. Aucune créature vivante ne peut enfreindre cette loi et aucune créature vivante ne peut la transcender. Même des carnivores relativement féroces, comme les lions et les tigres, élèvent leurs petits et ne les mordent pas avant qu’ils aient atteint l’âge adulte. Il s’agit là d’un instinct animal. Tous les animaux, quelle que soit leur espèce, qu’ils soient féroces ou gentils et doux, possèdent cet instinct. Toutes sortes de créatures, y compris les êtres humains, ne peuvent continuer à se multiplier et à survivre qu’en respectant cet instinct et cette loi. Si ces créatures ne respectaient pas cette loi, ou si elles n’avaient pas cette loi et cet instinct, elles ne pourraient pas se multiplier et survivre. La chaîne biologique n’existerait pas, pas plus que ce monde, n’est-ce pas exact ? (Si.) Le dicton : “Les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère” démontre précisément que le monde animal respecte ce type de loi. Toutes sortes de créatures vivantes ont cet instinct. Une fois que leurs petits sont nés, les femelles ou les mâles de l’espèce concernée s’en occupent et les élèvent jusqu’à ce qu’ils soient adultes. Toutes sortes de créatures vivantes sont capables d’assumer leurs responsabilités et leurs obligations vis-à-vis de leurs petits en élevant la génération suivante consciencieusement et scrupuleusement. Cela devrait être davantage le cas chez les êtres humains. Les êtres humains sont qualifiés d’animaux supérieurs par l’humanité, s’ils ne peuvent pas respecter cette loi et s’ils sont dépourvus de cet instinct, alors les êtres humains sont inférieurs aux animaux, n’est-ce pas ? Par conséquent, peu importe combien tes parents ont pris soin de toi tandis qu’ils t’élevaient et combien ils ont assumé leurs responsabilités vis-à-vis de toi, ils faisaient par instinct seulement ce qu’ils étaient censés faire dans les limites des capacités d’un être humain créé. […] On trouve également certains animaux particuliers, comme les tigres et les lions. Quand ces animaux atteignent l’âge adulte, ils quittent leurs parents, et certains mâles deviennent même des rivaux, ils se mordent, s’affrontent et se battent, si nécessaire. C’est normal, il s’agit d’une loi. Ils ne sont pas gouvernés par leurs sentiments et ils ne vivent pas selon leurs sentiments comme les hommes qui disent : “Je dois rendre leur bonté à mes parents, je dois les dédommager, je dois leur obéir. Si je ne fais pas preuve de piété filiale, les autres vont me condamner, me réprimander et me critiquer à mon insu. Je ne pourrais pas le supporter !” On ne parle pas de ces choses dans le monde animal. Pourquoi les hommes disent-ils de telles choses ? Pourquoi les hommes disent-ils de telles choses ? Parce qu’il existe, au sein de la société, au sein des groupes de personnes, divers consensus et idées incorrects. Quand les gens ont été influencés, rongés et pourris par ces choses, différentes manières d’interpréter et de gérer la relation parents-enfants apparaissent en eux et ils finissent par traiter leurs parents comme s’il s’agissait de créanciers, des créanciers qu’ils ne pourront jamais dédommager de toute leur vie. Il y a même des personnes qui se sentent coupables toute leur vie, après la mort de leurs parents, et qui pensent qu’ils sont indignes de la bonté de leurs parents, parce qu’ils ont fait quelque chose qui n’a pas rendu leurs parents heureux ou qui n’a pas tourné comme leurs parents l’auraient voulu. Vous ne pensez pas que c’est excessif ? Les gens vivent selon leurs sentiments, de sorte qu’ils ne peuvent qu’être envahis et perturbés par diverses idées qui en découlent. Les gens vivent dans un environnement faussé par l’idéologie de l’humanité corrompue, de sorte qu’ils sont envahis et perturbés par diverses idées fallacieuses, ce qui rend leur vie épuisante et moins simple que celle des autres créatures vivantes. Cependant, parce qu’à l’heure actuelle Dieu œuvre et exprime la vérité pour indiquer aux gens la vérité de tous ces faits et leur permettre de comprendre la vérité, quand tu parviendras à comprendre la vérité, ces idées et opinions fallacieuses ne seront plus un fardeau pour toi et elles ne te guideront plus dans ta relation avec tes parents. À ce stade, ta vie deviendra plus sereine » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (17)). Mu Xi a réfléchi aux paroles de Dieu et s’est sentie éclairée. Il se trouve que toutes sortes de créatures sont capables de s’occuper attentivement de leur progéniture et de l’élever de manière responsable. C’est un principe et une loi décrétés par Dieu pour tous les êtres vivants, et c’est un instinct qui leur a été donné par Dieu. Tout comme les tigres et lions sauvages, lorsque leurs petits sont encore jeunes et incapables de survivre seuls, ils élèvent et protègent consciencieusement leurs petits, leur cherchent de la nourriture, et font de leur mieux pour pourvoir un environnement sûr et confortable à leur croissance. S’ils ne suivent pas ce principe de survie, et n’élèvent ni ne s’occupent de leurs petits après les avoir mis au monde, alors leur génération suivante ne pourra survivre, et la continuité de la vie nouvelle dans l’intégralité du règne animal s’effondrera. Les humains font de même. Avant que leurs enfants puissent survivre en autonomie, les parents prennent soin d’eux et les élèvent de tout leur cœur, et endurent même de nombreuses épreuves pour le faire, mais ils ne font que remplir leurs responsabilité et obligation en tant que parents, et ne font que suivre les principes de survie décrétés par Dieu pour tous êtres vivants, et cela ne s’assimile pas à de la bonté. Mu Xi a aussi repensé au fait qu’alors que les enfants grandissent, l’école et la famille leur inculquent le point de vue selon lequel « un enfant sans piété filiale est pire qu’une bête ». Cela implique que dans la mesure où les animaux rendent la pareille à leurs parents après avoir grandi, un enfant humain devrait faire d’autant plus preuve de piété filiale et de rendre à ses parents leur grâce nourricière. Si l’on ne peut pas faire cela, alors on manque d’humanité et de tout sens d’émotion humaine. Ayant été éduquée ainsi depuis son enfance, Mu Xi avait toujours considéré les responsabilités et obligations de son père dans son éducation comme de la bonté envers elle, et elle avait traité son père comme si elle était sa débitrice. Chaque fois qu’elle pensait ne pas pouvoir rendre la grâce nourricière de son père, elle se sentait coupable et blâmable dans son cœur, et elle avait l’impression de manquer de conscience. Même si elle savait que son devoir était la responsabilité qu’elle devait assumer en tant qu’être créé, elle restait liée et contrainte par des points de vue fallacieux, et elle se surprenait à vouloir mettre de côté l’l’occasion de faire son devoir et de poursuivre la vérité. En cela, elle se rebellait contre Dieu et Le trahissait ! Mu Xi voyait à quel point il était pathétique de n’avoir aucune perspective correcte sur les choses, d’être complètement incapable de distinguer ce qui est positif de ce qui est négatif. Mu Xi s’est rendu compte que sa vie avait été donnée par Dieu, et que sans la prédestination et la souveraineté de Dieu, elle n’aurait même pas été de ce monde, encore moins grandi en toute sécurité, et le fait qu’elle ait grandi au sein de sa famille, avec l’attention sincère de son père, faisait partie de la souveraineté et des arrangements de Dieu. Elle aurait dû être reconnaissante de la grâce de Dieu au lieu de se sentir redevable de quiconque. En comprenant cela, Mu Xi a prié Dieu : « Dieu, j’ai été liée par des idées traditionnelles et fallacieuses pendant toutes ces années, et j’ai toujours considéré les responsabilités de mon père comme de la bonté. Cela m’a amenée à me sentir contrainte et blâmable lorsque je n’ai pas pu prendre soin de lui, et à ignorer mon devoir. Dieu, je ne veux plus me rebeller contre Toi. Je souhaite me repentir devant Toi. »
Mu Xi a alors lu un autre passage des paroles de Dieu : « Tout d’abord, la plupart des gens choisissent de quitter la maison pour remplir leurs devoirs en partie à cause de circonstances globales objectives qui les obligent à quitter leurs parents ; ils ne peuvent pas rester aux côtés de leurs parents pour s’occuper d’eux et les accompagner. Ce n’est pas qu’ils choisissent volontairement de quitter leurs parents ; la raison de ce choix est objective. Par ailleurs, d’un point de vue subjectif, tu quittes la maison pour accomplir tes devoirs et non parce que tu voulais quitter tes parents et échapper à tes responsabilités, mais en raison de l’appel de Dieu. Pour contribuer à l’œuvre de Dieu, accepter Son appel et accomplir les devoirs d’un être créé, tu n’avais pas d’autre choix que de quitter tes parents ; tu ne pouvais pas rester à leurs côtés pour les accompagner et prendre soin d’eux. Tu ne les as donc pas quittés pour fuir tes responsabilités, n’est-ce pas ? Les quitter pour fuir tes responsabilités et devoir les quitter pour répondre à l’appel de Dieu et accomplir tes devoirs, n’est-ce pas là deux choses de nature différente ? (Si.) Tu as dans le cœur des liens d’affection et des pensées pour tes parents ; tu n’es pas dénué de sentiments. Si les circonstances objectives le permettaient, et si tu étais en mesure de rester à leurs côtés tout en accomplissant tes devoirs, alors tu serais prêt à rester à leurs côtés, à prendre régulièrement soin d’eux et à assumer tes responsabilités. Mais en raison de circonstances objectives, tu as dû les quitter ; tu ne pouvais pas rester à leurs côtés. Ce n’est pas que tu ne voulais pas assumer tes responsabilités d’enfant, mais que tu ne pouvais pas le faire. N’est-ce pas là une chose d’une autre nature ? (Si.) Si tu avais quitté la maison pour éviter d’être digne et d’avoir à assumer tes responsabilités, cela aurait démontré de l’indignité et un manque d’humanité. Tes parents t’ont élevé, mais tu étais impatient de déployer tes ailes et de voler par toi-même. Tu ne veux pas voir tes parents, et tu ne prêtes pas attention aux difficultés qu’ils rencontrent. Même si tu as les moyens de les aider, tu ne le fais pas ; tu fais semblant de ne rien entendre et tu laisses les autres dire ce qu’ils veulent de toi – tu ne veux tout simplement pas assumer tes responsabilités. C’est cela être indigne. Mais est-ce le cas aujourd’hui ? (Non.) De nombreuses personnes ont quitté leur région, leur ville, leur province ou même leur pays pour remplir leurs devoirs, et elles sont déjà loin de leur ville natale. En outre, diverses raisons les empêchent de rester en contact avec leur famille. À l’occasion, elles demandent des nouvelles récentes de leurs parents auprès de personnes originaires de la même ville et sont soulagées d’apprendre que leurs parents sont toujours en bonne santé et qu’ils s’en sortent bien. En fait, tu n’es pas indigne ; tu n’as pas atteint le point où tu manquerais d’humanité, où tu ne voudrais même pas te soucier de tes parents ou assumer tes responsabilités à leur égard. C’est pour diverses raisons objectives que tu as dû faire ce choix, si bien que tu n’es pas indigne. […] Ainsi, dans l’ensemble, les gens ont conscience des responsabilités qu’ils assument envers leurs parents. Quelle que soit l’attitude à l’égard des parents que cette conscience entraîne, qu’il s’agisse d’inquiétude ou du choix d’être présent à leurs côtés, dans tous les cas, les gens ne doivent pas se sentir coupables ou avoir des cas de conscience parce qu’ils n’ont pas pu s’acquitter de leurs responsabilités à l’égard de leurs parents du fait de circonstances objectives. Ces questions, comme d’autres, semblables, ne devraient pas devenir des problèmes dans la vie des gens qui croient en Dieu ; elles devraient abandonnées. Pour tout ce qui concerne leurs responsabilités envers leurs parents, les gens devraient avoir à l’esprit ces conceptions précises et ne plus se sentir contraints » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (16)). Grâce aux paroles de Dieu, Mu Xi a compris que le fait d’être incapable d’être chez elle pour prendre soin de son père n’était pas un manque de piété filiale, parce que ce n’était pas tant qu’elle ne souhaitait pas assumer ses responsabilités en s’occupant de son père et en restant à ses côtés, mais qu’à cause de sa persécution et arrestation du PCC, elle était forcée d’être loin de sa famille. De plus, en tant qu’être créé, elle devait faire son devoir d’être créé et assumer ses responsabilités et obligations. Mu Xi a pensé à tous les saints à travers les âges qui ont laissé derrière eux leurs parents et familles pour voyager, propager, et travailler afin de témoigner et prêcher l’Évangile du Seigneur Jésus, qui ont laissé derrière eux leurs parents et familles pour voyager, propager, et travailler afin de témoigner et prêcher l’Évangile du Seigneur Jésus, et de permettre à de nombreuses personnes de recevoir le salut du Seigneur. Leurs sacrifices et dépenses étaient des actes de bonté et aussi la cause la plus juste. Ce moment est crucial pour la diffusion de l’Évangile du Règne, et il y a de nombreuses personnes qui, attendant l’apparition de Dieu, vivent dans les ténèbres et n’ont pas entendu Sa voix, et Mu Xi savait qu’elle devait contribuer au travail de diffusion de l’Évangile. En prenant conscience de cela, Mu Xi s’est sentie bien plus libérée et à l’aise, n’a plus vécu en se sentant redevable envers son père, et a dévoué encore davantage son cœur à son devoir.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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