Je peux désormais faire face à mes défauts correctement

20 mars 2025

Par Chen Gang, Chine

Quand j’étais jeune, les adultes se moquaient souvent de moi lorsque je parlais. À cet âge innocent, je ne comprenais pas ce qui se passait, et ce n’est que lorsque j’ai grandi que j’ai pris conscience que j’avais un bégaiement. J’ai essayé de le corriger, mais je n’y arrivais pas, donc cela me préoccupait vraiment. À cause de ce défaut, j’étais souvent ridiculisé et moqué par les autres, et petit à petit, je suis devenu moins bavard et je ne voulais pas voir les gens, préférant être seul. Quand j’étais à l’école, je n’allais jamais aux fêtes de mes camarades de classe et pendant les vacances d’hiver et d’été, je ne voulais ni sortir ni rendre visite à des proches. Je suis devenu très renfermé et j’avais une très faible estime de soi. Parfois à la maison, quand ma mère m’entendait bégayer, elle me harcelait : « Ne peux-tu pas parler plus lentement ? Ne te précipite pas ! Si tu continues comme ça, tu ne pourras même pas trouver une femme quand tu seras grand ! » Lorsque j’ai commencé à travailler, un collègue m’a entendu bégayer une fois et m’a taquiné, en disant : « Pourquoi bégaies-tu ? Tu es vraiment très drôle ! » Même s’il s’agissait d’une plaisanterie, mon visage était rouge de honte, et je me détestais de ne pas pouvoir corriger mon handicap.

En septembre 2008, j’ai accepté la nouvelle œuvre de Dieu. Quand les frères et sœurs ont remarqué mon bégaiement, au lieu de se moquer de moi ou de me rabaisser, ils m’ont encouragé et aidé. Parfois, lorsque je rencontrais des frères et sœurs que je ne connaissais pas dans des réunions, je devenais nerveux. Quand je butais en lisant les paroles de Dieu, les frères et sœurs lisaient avec moi, et ils m’encourageaient à ne pas me sentir contraint. J’éprouvais une chaleur particulière dans la maison de Dieu. Trois ans plus tard, les frères et sœurs m’ont élu dirigeant d’Église, et je savais que c’était Dieu qui m’élevait. Mais accomplir les devoirs d’un dirigeant implique d’échanger sur les vérités, de résoudre des problèmes et de se rassembler souvent avec les frères et sœurs, et surtout dans les grandes réunions, je me sentais particulièrement contraint à cause de mon bégaiement et je devenais extrêmement nerveux, craignant que je ne me couvre de honte et que les frères et sœurs ne se moquent de moi si je butais sur les mots en échangeant. Je me souviens qu’à une réunion, en voyant une sœur que je ne connaissais pas bien, je me suis inquiété de ce qu’elle pourrait penser de moi si je n’échangeais pas bien. En conséquence, j’ai beaucoup bégayé en lisant les paroles de Dieu. La sœur n’a pas pu se retenir et a éclaté de rire. Cela a été un coup sérieux pour mon estime de soi. Bien que la sœur m’ait présenté ses excuses sincères, je me sentais encore très blessé intérieurement et je m’étais toujours senti inférieur, et je me plaignais souvent : « Pourquoi ai-je ce défaut ? Pourquoi ne puis-je pas le corriger ? » Plus tard, en interagissant avec les frères et sœurs, je suis devenu très sensible, et après chaque lecture des paroles de Dieu ou chaque échange, je prêtais une attention particulière aux expressions faciales de mes frères et sœurs, et lorsque je remarquais la moindre mimique inhabituelle, je pensais : « Est-ce qu’ils se moquent de moi ? » Cela me rendait encore plus nerveux, et parfois j’étais tellement nerveux que j’avais les paumes moites. Finalement, j’ai commencé à redouter les réunions, et lors des grandes réunions en particulier, je déléguais les responsabilités à mon frère partenaire. J’ai vécu dans cet état de douleur et d’oppression pendant si longtemps qu’à la fin, je n’ai plus supporté la pression et j’ai démissionné. Après avoir démissionné, j’ai assumé un devoir textuel, passant toutes mes journées à sélectionner des articles sans avoir à parler ni à interagir avec les autres, et je n’avais donc plus à me sentir contraint par mon bégaiement.

En septembre 2020, j’ai de nouveau été élu dirigeant d’Église, mais en raison de la forte pression liée au travail et des fréquentes interactions avec des frères et sœurs que je ne connaissais pas, mon problème de bégaiement s’est aggravé. À l’approche des réunions, j’étais profondément inquiet de la manière dont les autres me percevraient, et je me sentais tellement contraint que je ne pouvais m’empêcher de regretter les jours où je faisais un devoir textuel, où je n’avais pas à interagir avec trop de monde et où la pression était moindre. J’espérais retourner au devoir textuel. De manière inattendue, en juillet 2021, les frères et sœurs ont proposé ma candidature pour que je devienne prédicateur. Je me suis dit : « Comment cela est-il censé fonctionner ? Être dirigeant d’Église représente déjà une pression suffisante ; je n’ose même pas espérer être promu à nouveau. » Mais en me basant sur la raison, j’ai tout de même participé à l’élection. Pendant la réunion relative à l’élection, j’ai réfléchi à la façon dont un prédicateur interagit avec de nombreuses personnes et est responsable de nombreuses Églises, et dont son travail dépend de sa capacité à échanger la vérité pour résoudre des problèmes. Je me suis demandé : « Avec mon bégaiement sévère, serais-je capable d’échanger clairement ? Si les frères et sœurs se moquaient de moi à nouveau, ne perdrais-je pas complètement la face ? » Finalement, j’ai renoncé. Après cela, quelques autres élections ont eu lieu. Je savais qu’après avoir cru en Dieu pendant de nombreuses années, je devais considérer Ses intentions et assumer plus de responsabilités. Mais dès que je pensais à mon handicap, je reculais, renonçant à chaque fois.

En décembre 2023, j’ai reçu une lettre de la direction, disant que les frères et sœurs m’avaient recommandé comme dirigeant de district et souhaitaient que je participe à l’élection. Je me suis dit : « Étant donné mon défaut, je ne suis pas du tout apte à participer, et même si je suis élu, je ne serai pas capable d’assumer cette responsabilité. Que dois-je faire ? » Si je renonçais, je craignais de ne pas soutenir le travail de l’Église, mais si je participais, je me sentais inapte. J’étais très tiraillé. Lors de l’une de mes dévotions, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Le fait de bégayer et de bredouiller quand on parle. De quel genre de problème s’agit-il ? (Il s’agit d’une condition innée.) Il s’agit d’une condition innée, mais aussi d’un type de déficience physique. Bien entendu, les formes de bégaiement varient. Certains individus qui bégaient étirent une seule syllabe, tandis que d’autres répètent plusieurs fois la même syllabe, et ne sont pas capables de prononcer une phrase complète de toute la journée. En bref, il s’agit d’une condition innée, mais aussi d’un type de déficience physique, bien entendu. Cela implique-t-il un tempérament corrompu ? (Non.) Cela n’implique pas un tempérament corrompu. Si quelqu’un dit : “Tu bégaies quand tu parles, tu es vraiment rusé !” ou : “Il t’arrive même de bredouiller quand tu parles, comment peux-tu être aussi arrogant ?”, de telles déclarations sont-elles exactes ? (Non.) Le bégaiement, en tant que déficience ou défaut, n’est lié à aucun aspect des tempéraments corrompus d’une personne. Par conséquent, le bégaiement est une condition innée et un type de déficience physique. Clairement, cela n’implique pas les tempéraments corrompus d’une personne et n’a pas le moindre rapport avec ces tempéraments » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (9)). « Certains problèmes ne peuvent pas être résolus par les gens. Par exemple, tu deviens peut-être souvent nerveux lorsque tu parles aux autres ; lorsque tu es confronté à des situations, il se peut que tu aies tes propres idées et points de vue mais que tu ne puisses pas les formuler clairement. Tu te sens particulièrement nerveux lorsque beaucoup de gens sont présents, tu parles de manière incohérente et ta bouche tremble. Certains d’entre vous bégayent même ; quant à d’autres, si des membres du sexe opposé sont présents, vous êtes encore moins à même de vous exprimer, ne sachant tout simplement pas quoi dire ou faire. Une situation de ce genre est-elle facile à surmonter ? (Non.) À court terme en tout cas, il n’est pas facile pour toi de surmonter ce problème parce qu’il fait partie de ta condition innée. […] Par conséquent, si tu peux surmonter cette lacune, ce défaut, à court terme, alors fais-le. S'il est difficile à surmonter, alors ne t'en préoccupe pas, ne lutte pas contre lui et ne te lance pas de défi. Bien sûr, si tu ne peux pas le surmonter, il ne faut pas être négatif. Même si tu ne parviens jamais à le surmonter de ton vivant, Dieu ne te condamnera pas, car ce n'est pas ton tempérament corrompu. Ton trac, ta nervosité et ta peur, ces manifestations ne reflètent pas ton tempérament corrompu ; qu’elles soient innées ou causées par l’environnement plus tard dans la vie, elles sont tout au plus une lacune, un défaut de ton humanité. Si tu ne peux pas les changer sur le long terme, ou même le long de toute une vie, ne t’appesantis pas sur elles, ne les laisse pas te contraindre, et tu ne devrais pas non plus devenir négatif à cause d’elles, car elles ne sont pas ton tempérament corrompu ; il est inutile de tenter de les changer ou de lutter contre elles. Si tu ne peux pas les changer, alors accepte-les, laisse-les exister, et traite-les convenablement, parce que tu peux coexister avec cette lacune, ce défaut ; le fait que tu l’aies n’affecte pas le fait que tu suives Dieu et que tu fasses tes devoirs. Du moment que tu acceptes la vérité et que tu fais tes devoirs au mieux de tes capacités, tu peux tout de même être sauvé, cela n’affecte pas ton acceptation de la vérité et n’affecte pas ton salut. De fait, tu ne devrais pas être souvent contraint par une lacune ou un défaut donné dans ton humanité, et tu ne devrais pas non plus souvent te décourager ou être négatif, ou même abandonner ton devoir et la poursuite de la vérité, manquant la chance d’être sauvé, pour la même raison. Cela n’en vaut absolument pas la peine ; c’est ce que ferait une personne stupide et ignorante » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que le bégaiement et le balbutiement sont des conditions innées, des défauts physiques, et non pas un tempérament corrompu ou quelque chose que Dieu condamne. Cela n’affecte pas ma poursuite de la vérité ni ma poursuite de salut. Je ne devrais pas être contraint par mes défauts. Si, à cause d’un défaut physique, je renonçais à poursuivre la vérité, et à l’occasion d’être promu et nourri, ce qui retarderait la question vitale du salut, ne serais-je pas en train de sacrifier le plus pour le moins ? Ne serait-ce pas véritablement insensé et indigne ? En lisant ces paroles de Dieu, j’ai ressenti un réel réconfort. Rétrospectivement, j’avais toujours accordé beaucoup d’attention à mon défaut d’élocution depuis l’enfance, croyant que cela m’avait souvent gêné et affecté dans ma vie, mon travail et mes devoirs, me rendant peu communicatif et particulièrement renfermé, et me donnant une faible estime de soi, ce qui signifiait que je n’avais aucune confiance ni aucune motivation dans tout ce que je faisais. Pendant les réunions, lorsque les frères et sœurs échangeaient ouvertement les uns avec les autres sur leur compréhension basée sur l’expérience, cela aurait dû être stimulant et libérateur. Il aurait aussi dû être plus facile de recevoir l’œuvre du Saint-Esprit à travers l’échange. Or à cause de mon bégaiement, je me sentais oppressé et incapable de trouver du réconfort dans les réunions, allant jusqu’à les redouter et les éviter chaque fois que c’était possible, ce qui signifiait que je manquais de nombreuses occasions de gagner la vérité. Lorsque j’étais confronté aux élections de l’Église, je renonçais toujours à participer, et lorsque le travail de l’Église avait urgemment besoin de personnes pour coopérer, je ne pouvais pas en assumer la responsabilité et je ne tenais pas compte de l’intention de Dieu. J’ai vu comment j’étais souvent lié et contraint par mon bégaiement, vivant dans un état de douleur et de répression, et que tout cela était causé par mon incapacité à voir correctement mes défauts. Je ne comprenais pas la vérité, et je ne savais pas comment voir les gens et les choses selon les paroles de Dieu. Cela non seulement me liait et me contraignait, mais m’amenait également à refuser régulièrement mes devoirs. Je m’étais même limité, croyant qu’avec mon bégaiement, je n’étais pas apte à être dirigeant, ce qui m’avait amené à mal comprendre Dieu et à m’éloigner de Lui. Quelle stupidité de ma part ! Je ne pouvais plus continuer à être aussi négatif, je devais traiter mon défaut correctement et affronter cette élection avec calme.

Quelques jours plus tard, j’ai appris que deux sœurs ne pouvaient pas participer à l’élection pour des raisons particulières. Je me suis dit : « Ces deux sœurs étaient les plus susceptibles d’être élues, donc si elles ne peuvent pas participer, mes chances d’être élu ne seront-elles pas plus grandes ? » En pensant à mon handicap, j’ai immédiatement éprouvé une grande pression. Perdre la face dans l’Église serait une chose, mais si je devenais dirigeant de district, ce genre de honte serait encore plus grand. J’ai partagé mon état avec une sœur, et elle m’a fait remarquer que je me préoccupais trop de la façon dont les autres me voyaient et que j’accordais trop d’importance à la fierté et à la vanité. Avec le rappel de la sœur, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Toutes les personnes ont en elles des états incorrects, comme la négativité, la faiblesse, le découragement et la fragilité ; ou bien elles ont de viles intentions ; ou bien elles sont constamment troublées par leur fierté, leurs désirs égoïstes et leur intérêt personnel ; ou bien elles pensent qu’elles sont de calibre médiocre et font l’expérience d’états négatifs. Il te sera très difficile d’obtenir l’œuvre du Saint-Esprit si tu vis sans cesse dans ces états. Et s’il t’est difficile d’obtenir l’œuvre du Saint-Esprit, alors les éléments actifs en toi seront peu nombreux et les éléments négatifs apparaîtront et te perturberont. Les gens comptent toujours sur leur propre volonté pour réprimer ces états négatifs et adverses, mais ils ont beau les réprimer, ils ne parviennent pas à s’en débarrasser. La raison principale en est que les gens ne peuvent pas complètement discerner ces choses négatives et adverses. Ils ne peuvent pas voir clairement leur essence. Il leur est donc très difficile de se rebeller contre la chair et Satan. En outre, les gens s’embourbent toujours dans ces états négatifs, mélancoliques et dégénérés, et ils ne prient pas Dieu ou ne se tournent pas vers Lui. Au contraire, ils se contentent de patauger dans ces états. Par conséquent, le Saint-Esprit n’œuvre pas en eux et ils sont donc incapables de comprendre la vérité, il leur manque un chemin dans tout ce qu’ils font, et ils ne peuvent voir aucune question clairement. Il y a trop de choses négatives et adverses en toi, et ces choses ont rempli ton cœur, de sorte que tu es souvent négatif, mélancolique d’esprit, que tu t’éloignes de plus en plus de Dieu et que tu deviens de plus en plus faible. Si tu ne peux pas gagner l’éclairage et l’œuvre du Saint-Esprit, tu ne pourras pas échapper à ces états, et ton état négatif ne changera pas, parce que si le Saint-Esprit n’œuvre pas en toi, tu ne pourras pas trouver un chemin. Pour ces deux raisons, il t’est très difficile de te débarrasser de ton état négatif et d’entrer dans un état normal. Même si, quand vous accomplissez votre devoir désormais, vous supportez les épreuves, vous travaillez dur, vous faites beaucoup d’efforts et vous êtes capables de renoncer à votre famille et à votre carrière, et de tout abandonner, les états négatifs en vous n’ont toujours pas été véritablement transformés. Il y a trop de choses compliquées qui vous entravent et vous empêchent de poursuivre et de pratiquer la vérité, comme vos notions, votre imagination, vos connaissances, vos philosophies des relations mondaines, vos désirs égoïstes et vos tempéraments corrompus. Ces choses adverses ont rempli votre cœur » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que j’avais toujours été passif lorsqu’il s’agissait des élections, non seulement à cause de la manière dont mon bégaiement me contraignait, mais aussi en raison de mon attachement à la vanité et à la fierté. Je pensais : « Plus j’aurai de responsabilités, plus je devrai interagir avec des frères et sœurs, et en tant que dirigeant, je devrai échanger sur la vérité pour résoudre les problèmes et si je bégaie pendant les échanges lors des réunions, plus de gens découvriront mon bégaiement. Cela ne va-t-il pas traîner mon nom dans la boue ? » Avec ces pensées en tête, j’avais peur de participer aux élections, et je ne voulais pas être promu ni nourri. Je vivais selon le poison satanique « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce », et j’essayais de toujours faire de mon mieux pour dissimuler mes défauts afin que les autres ne voient pas mes faiblesses. Je ne tenais pas compte des besoins du travail de l’Église et je renonçais régulièrement à me présenter aux élections. Même lorsque le travail de l’Église avait besoin de toute urgence de la collaboration des gens, j’agissais malgré tout en simple spectateur et je renonçais. J’étais vraiment égoïste et méprisable ! L’Église m’avait abreuvé et nourri pendant de nombreuses années, et j’aurais dû assumer le travail de l’Église. Cela relevait aussi de ma responsabilité en tant qu’être créé, et j’aurais dû l’accepter et m’y soumettre sans condition. Or pour sauver la face, j’évitais et je refusais de me présenter aux élections, ne voulant pas assumer le fardeau de la maison de Dieu, et ne reconnaissant pas du tout cet honneur. C’est quelque chose que Dieu déteste et hait. Ce n’est qu’alors que j’ai compris que ma vie d’oppression et de souffrance avait été causée par mon obsession de la vanité et de la fierté, et par mon souci excessif de l’opinion des autres. En même temps, j’ai ressenti l’intention sincère de Dieu. Dieu ne me méprisait pas à cause de mes défauts, mais au contraire, Il me donnait encore et encore des occasions d’être promu et nourri. Lorsque j’étais contraint et lié par mes défauts et mon tempérament corrompu, devenant découragé et reculant, Dieu utilisait Ses paroles pour m’éclairer et m’illuminer, m’aidant à comprendre la vérité et à me libérer des liens des émotions négatives. J’ai vu que l’amour de Dieu était tout à fait réel, et j’ai compris que je ne devais plus continuer à être passif et découragé, mais que je devais abandonner mon intention, qui n’était pas la bonne, accepter de coopérer et participer à l’élection.

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Si la raison de ton humanité est normale, tu devrais faire face à tes lacunes et défauts de manière correcte ; tu devrais les reconnaitre et les accepter. Cela est bénéfique pour toi. Les accepter ne signifie pas être contraint par ces choses, cela ne signifie pas non plus être souvent négatif à cause d’elles, mais plutôt ne pas être contraint par elles, reconnaitre que tu es simplement un membre ordinaire de l’humanité corrompue, avec tes propres lacunes et défauts, rien dont tu puisses te vanter. C’est Dieu qui élève les gens pour qu’ils fassent leur devoir, Dieu qui entend insuffler Sa parole et la vie en eux, afin de leur permettre d’atteindre le salut et d’échapper à l’influence de Satan – cela est entièrement dû au fait que Dieu élève les gens. Tout le monde a des défauts et des lacunes, tu devrais permettre à tes défauts et à tes lacunes de coexister avec toi, sans les éviter ou les dissimuler, ni te sentir souvent opprimé en toi, ou même te sentir toujours inférieur. Tu n’es pas inférieur ; si tu peux faire ton devoir de tout ton cœur, de toutes tes forces et avec tout ton esprit, au mieux de ta capacité, et que tu as un cœur sincère, alors tu es aussi précieux que l’or en la présence de Dieu. Si tu ne peux pas payer un prix et que tu manques de loyauté en faisant ton devoir, alors même si tes conditions innées sont meilleures que celles de la moyenne des gens, tu n’es pas précieux en la présence de Dieu, tu ne vaux même pas un grain de sable » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu n’a pas d’exigences excessives envers les gens, mais qu’Il leur demande d’agir selon leurs capacités. À partir du moment où ils agissent en fonction de leur calibre et de leurs compétences professionnelles, utilisent pleinement leur potentiel en fonction de leurs conditions innées, et coopèrent avec Lui de tout leur cœur et au mieux de leurs capacités, Dieu sera satisfait. Dieu ne veut pas que les gens fassent semblant, mais préfère qu’ils accomplissent leurs devoirs avec un cœur honnête. J’ai réfléchi à la manière dont mon bégaiement m’avait donné une faible estime de soi, m’avait rendu abattu, sensible et fragile, et à la façon dont je me préoccupais tellement de l’opinion des autres, et dont, par conséquent, je refusais systématiquement de participer aux élections et ne voulais pas assumer de lourdes responsabilités. Désormais, j’avais compris que mon bégaiement était un défaut difficile à surmonter, et que je devais apprendre à l’accepter et à le considérer correctement. Si nécessaire, je devrais m’ouvrir à mes frères et sœurs sur mon défaut, sans le déguiser ou le couvrir. C’est l’attitude que je devrais avoir envers mon défaut.

Quelques jours plus tard, les résultats des élections ont été annoncés, et j’avais été élu dirigeant de district. J’ai été profondément touché, et j’ai prié Dieu en silence : « Dieu, être élu dirigeant est Ton exaltation. Je chérirai cette opportunité de faire mon devoir et je suis prêt à faire de mon mieux pour bien l’accomplir afin de te rendre Ton amour. » Après cela, je me suis demandé : « Comment puis-je bien faire mon devoir malgré mon défaut ? » Un jour, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu qui m’ont profondément ému, et m’ont indiqué le chemin de la pratique. Dieu dit : « N’essaie pas de changer ta personnalité parce que tu fais certains devoirs ou que tu sers en tant que superviseur chargé d’une certaine tâche, c’est là une idée erronée. Que dois-tu faire, alors ? Quelle que soit ta personnalité ou ta condition innée, tu dois adhérer aux vérités-principes et les pratiquer. En définitive, Dieu n’évalue pas si tu suis Sa voie ou si tu peux atteindre le salut en Se basant sur ta personnalité ou sur le calibre, les compétences, les capacités, les dons ou les talents intrinsèques que tu possèdes. Et bien entendu, Il n’examine pas non plus dans quelle mesure tu as restreint tes instincts et besoins corporels. Au contraire, Dieu examine si, quand tu Le suis et quand tu fais tes devoirs, tu pratiques Ses paroles et en fais l’expérience, si tu as la volonté et la détermination requises pour poursuivre la vérité, et au bout du compte, si tu es parvenu à pratiquer la vérité et à suivre la voie de Dieu. Voilà ce que Dieu examine » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). « Poursuivre la vérité est ce qu’il y a de plus important, quel que soit le point de vue selon lequel tu vois les choses. Tu peux éviter les imperfections et les insuffisances de l’humanité, mais tu ne peux jamais te soustraire au chemin de la poursuite de la vérité. Quelles que soient la perfection ou la noblesse de ton humanité, que tu aies peut-être moins de failles et d’imperfections que les autres, ou que tu possèdes davantage de points forts que les autres, cela ne signifie pas que tu comprennes la vérité, et cela ne peut pas non plus remplacer ta poursuite de la vérité. À l’inverse, si tu poursuis la vérité, si tu comprends une grande partie de la vérité, et si tu en as une compréhension suffisamment profonde et concrète, cela compensera de nombreuses imperfections et de nombreux problèmes dans ton humanité. Par exemple, disons que tu es craintif et introverti, que tu bégaies et que tu n’es pas très instruit, autrement dit, que tu as des tas d’imperfections et de défauts, mais que tu as une expérience concrète et que, même si tu bégaies quand tu parles, tu peux quand même échanger clairement sur la vérité, et que cet échange édifie tous ceux qui l’entendent, que cela résout les problèmes, permet aux gens de sortir de la négativité et dissipe leurs récriminations et incompréhensions au sujet de Dieu. Tu vois, même si tu parles en bégayant, tes paroles peuvent quand même résoudre les problèmes. Comme ces paroles sont importantes ! Quand des laïques les entendent, ils disent que tu es fruste, que tu ne respectes pas les règles de grammaire quand tu parles et que, parfois, les mots que tu utilises ne sont pas non plus réellement appropriés. Il est possible que tu utilises une langue régionale, ou le langage de tous les jours, et que tes paroles n’aient pas la classe et le style de celles des gens hautement instruits qui parlent avec beaucoup d’éloquence. Cependant, ton échange contient la vérité-réalité, il peut résoudre les difficultés des gens, et quand les gens l’entendent, tous les nuages sombres au-dessus d’eux disparaissent, et tous leurs problèmes se trouvent résolus. Qu’en penses-tu ? N’est-il pas important de comprendre la vérité ? (Si.) Disons que tu ne comprends pas la vérité et que, même si tu as des connaissances sur le plan intellectuel et que tu parles avec éloquence, quand les gens t’entendent parler, ils pensent tous : “Tes paroles ne sont que doctrines, il n’y a pas la moindre vérité-réalité en elles, et elles ne peuvent pas du tout résoudre les problèmes réels, alors, tes paroles ne sont-elles pas toutes vides de sens ? Tu ne comprends pas la vérité. N’es-tu pas simplement un pharisien ?” Même si tu as énoncé de nombreuses doctrines, les problèmes restent sans solution, et tu te dis : “Je parlais assez sincèrement et sérieusement. Pourquoi n’avez-vous pas compris ce que je disais ?” Tu as énoncé tout un tas de doctrines, et ceux qui étaient négatifs restent négatifs, ceux qui avaient des incompréhensions au sujet de Dieu ont encore ces incompréhensions, et aucune des difficultés qui se présentent dans l’accomplissement de leurs devoirs n’ont été résolues. Cela signifie que les paroles que tu as prononcées n’étaient que balivernes. Peu importe combien d’imperfections et de défauts il y a dans ton humanité, si les paroles que tu prononces contiennent la vérité-réalité, alors ton échange pourra résoudre les problèmes. Si les paroles que tu prononces ne sont que doctrines, et qu’elles ne renferment pas la moindre connaissance concrète, alors tu auras beau parler, tu ne pourras pas résoudre les problèmes réels des gens. Peu importe comment les gens te considèrent, si ce que tu dis n’est pas en accord avec la vérité et ne peut pas répondre aux états des gens, ni résoudre les difficultés des gens, alors les gens ne voudront pas les écouter. Donc, qu’est-ce qui est plus important : la vérité ou la condition des gens ? (La vérité est plus importante.) Poursuivre la vérité et comprendre la vérité sont les choses les plus importantes. Alors, peu importe tes imperfections en termes d’humanité ou de ta condition innée, tu ne dois pas être contraint par cela, tu dois plutôt poursuivre la vérité et compenser tes diverses imperfections en comprenant la vérité, et si tu découvres certains défauts en toi, tu dois te dépêcher de les corriger. Certains individus ne s’attachent pas à poursuivre la vérité, au lieu de cela, ils s’attachent sans cesse à résoudre les difficultés, les défauts et les imperfections dans leur humanité, et à rectifier les problèmes de leur humanité, et il s’avère qu’ils font des efforts pendant plusieurs années sans obtenir de résultats clairs, et par conséquent, ils se déçoivent eux-mêmes et pensent que leur humanité est par trop médiocre et qu’ils sont irrécupérables. N’est-ce pas vraiment stupide ? » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Les paroles de Dieu m’ont profondément touché et j’ai vu que Dieu nous montre vraiment le chemin de manière pratique. En accomplissant notre devoir, nous ne devrions pas être contraints par la personnalité, le calibre ou l’âge. Dieu ne mesure pas si une personne accomplit son devoir de manière à être à la hauteur à son caractère introverti ou extraverti, à son niveau de statut, à son calibre, à son âge, et encore moins à ses éventuels défauts ou handicaps, mais en fonction de sa capacité à pratiquer la vérité et à accomplir ses devoirs selon les vérités-principes, et en fonction du fait de savoir s’il s’agit d’une personne qui suit la voie de Dieu. Par exemple, dans le devoir de dirigeant, il est crucial de résoudre les problèmes dans l’entrée dans la vie et les devoirs des frères et sœurs. Tant que je me concentre sur l’acquisition de la vérité et sa mise en pratique, que j’ai la réalité, l’éclairage et l’illumination du Saint-Esprit dans mon échange sur la vérité, et que je suis capable de résoudre les problèmes des frères et sœurs et de leur montrer le chemin de la pratique, alors même si je suis à court de mots, les frères et sœurs en bénéficieront quand même. Si je ne travaille pas dur pour poursuivre la vérité, alors même si je parle avec fluidité et avec éloquence, si je ne peux pas échanger sur la vérité ou résoudre des problèmes réels, je ne serais pas capable d’accomplir le travail de dirigeant. J’avais toujours pensé que pour assumer le devoir de dirigeant, il fallait au moins avoir de bonnes aptitudes à l’expression orale et être capable de s’exprimer clairement, et qu’une personne comme moi, qui bégaie et se retrouve à court de mots, n’était pas faite pour les devoirs de dirigeant, alors je refusais constamment de poser ma candidature pour être dirigeant. Or il s’avère que mes critères pour élire des dirigeants étaient erronés. L’élection de dirigeants dans la maison de Dieu repose sur des principes. Elle ne repose pas sur l’apparence extérieure d’une personne, ni sur les défauts congénitaux qu’une personne pourrait avoir, mais sur le fait de savoir si la personne poursuit la vérité, et sur son humanité et son calibre. Plus j’y réfléchissais, plus je comprenais que mes imperfections et mes défauts congénitaux n’étaient pas des obstacles ou des entraves à l’accomplissement de mon devoir, et qu’ils ne pouvaient pas être utilisés comme des excuses pour refuser mon devoir. Comprendre la vérité et pratiquer selon les exigences de Dieu sont les clés pour accomplir son devoir correctement ! J’ai gagné un chemin de pratique pour aller de l’avant, et bien que je bégaie et parle en balbutiant, je suis disposé à accomplir mon devoir selon les exigences de Dieu, à me concentrer sur l’acquisition des vérités-principes, à mettre de côté ma vanité et ma fierté, et à être terre-à-terre et ancré dans ma manière de me conduire et de faire les choses. Désormais, lorsque j’échange pendant les réunions ou que je lis les paroles de Dieu, je bégaie encore, mais je peux traiter cela correctement, et mon état d’esprit est devenu beaucoup plus calme. Parfois, je travaille consciemment pour surmonter cela, et je me souviens des moments où des frères et sœurs me reprenaient en disant : « Tu parles un peu trop vite, ce qui risque d’accentuer le bégaiement ; si tu parlais un peu plus lentement, ce serait mieux » et « Lorsque tu butes, tu peux allonger la dernière syllabe, ainsi tu seras moins susceptible de bégayer ». Pendant les échanges en réunion, j’essaie de ralentir mon discours et d’allonger mes paroles si nécessaire, en faisant un effort conscient pour coopérer. Je n’éprouve plus autant de nervosité, ce qui me permet de me sentir plus libre lors des réunions. Une fois, je suis allé rencontrer un superviseur du travail textuel pour discuter du travail, mais j’étais un peu inquiet en pensant : « Il comprend mieux les principes que moi. Et si je deviens nerveux et que je bégaie fortement ? Que pensera-t-il de moi ? » Mais ensuite, j’ai pensé aux difficultés rencontrées dans le travail, et au fait que la lettre précédente n’avait pas donné de bons résultats, il était donc nécessaire de nous rencontrer en personne pour discuter et résoudre le problème. Je ne pouvais pas laisser mon bégaiement m’empêcher de résoudre le problème, car cela retarderait le travail. En raisonnant ainsi, je ne me suis plus senti contraint, j’ai donc organisé une réunion avec le superviseur pour discuter du travail.

En repensant à la façon dont j’ai constamment refusé mes devoirs à cause de mon bégaiement, jusqu’à ce que je sois finalement capable d’accepter calmement mes devoirs sans être contraint par mon bégaiement, je vois que j’ai été réconforté, encouragé et guidé par les paroles de Dieu tout au long de ce parcours. Je rends sincèrement grâce à Dieu du fond du cœur !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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