J’ai trouvé une vie vraiment heureuse

26 août 2024

Par Elizabeth, Russie

J’ai été élevée dans une famille paysanne ordinaire. Même si nous n’étions en aucun cas aisés, j’étais quand même très heureuse. Ma mère avait une personnalité joyeuse. Elle était joviale et compétente, et entretenait la maison de manière impeccable. Mon père était particulièrement attentionné et prévenant avec ma mère, et ils sont restés ensemble envers et contre tout pendant plus de 60 ans. Je ne me rappelle pas les avoir jamais vus se disputer. Une fois adulte, j’espérais pouvoir trouver un homme qui s’occupait de sa famille comme mon père. Tout comme je le souhaitais, je me suis trouvé un mari satisfaisant. Nous allions travailler ensemble, nous rentrions à la maison ensemble, nous partagions les tâches ménagères ainsi que les devoirs en matière d’éducation des enfants. Mon mari était également très attentionné envers moi. Surtout durant les quelques années où j’étais en assez mauvaise santé, quand je suis tombée malade, il était encore plus angoissé que moi. Il m’accompagnait à l’hôpital et s’occupait de moi avec le plus grand soin. Durant toutes nos années de mariage, nous avons rarement été en désaccord, et nous avons réussi à nous pardonner mutuellement. J’ai aussi consciencieusement fait vivre ma famille, assumant mes responsabilités en tant que femme. J’avais l’impression d’avoir un mariage heureux, d’être la femme la plus heureuse du monde. Je rêvais aussi de façon répétée de rester aussi proche de mon mari pour toujours, et que l’on reste conjoints toute notre vie.

En 2017, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. J’étais fermement convaincue que suivre Dieu était le bon chemin dans la vie, et j’éprouvais un fort enthousiasme, acceptant n’importe quel devoir que l’Église arrangeait pour moi, et m’y soumettant. Au début, je n’étais pas très occupée avec mon devoir, cela n’affectait pas ma vie de famille, et mon mari soutenait ma foi en Dieu. En 2020, je suis devenue dirigeante d’Église, et mon devoir s’est beaucoup plus intensifié. Chaque jour, je partais tôt et je rentrais tard chez moi, et mon mari se retrouvait à s’occuper de tout à la maison, que ce soit majeur ou mineur. Il a commencé à s’opposer à ma croyance en Dieu, me lançant même des piques, en disant : « Tu es encore plus occupée en tant que retraitée que lorsque tu travaillais ! » Pour gagner les faveurs de mon mari, je lui ai préparé à manger le matin et le soir. Je me souviens qu’une fois, la mère de mon mari est tombée malade et est allée à l’hôpital, et mon mari est resté là-bas à ses côtés pendant plus de 20 jours. Il était si fatigué qu’il avait des poches sous les yeux, et il avait perdu beaucoup de poids. Je leur apportais à manger tous les matins, et mon mari n’avait pas l’air heureux de me voir. Le voir aussi exténué me faisait mal au cœur. Je me disais : « Si je pouvais juste faire un devoir plus simple comme avant, alors mon mari et moi pourrions nous relayer pour nous occuper de ma belle-mère, et il n’aurait pas à être aussi fatigué. Je n’ai pas assumé mes responsabilités en tant que femme. » Un jour, après que ma belle-mère est sortie de l’hôpital, je suis rentrée chez moi très tard. Quand mon mari m’a vue, il m’a dit sur un ton furibond : « Elle a été malade tout ce temps, et tu ne t’es pas occupée d’elle. Au lieu de ça, tu m’as conduit à l’épuisement. Tu ne penses qu’à toi-même. On ne peut pas continuer comme ça. » Face aux critiques de mon mari, je ne pouvais rien dire. Je me suis échappée dans la chambre et j’ai commencé à pleurer. Je me suis dit : « Depuis que j’ai commencé à faire des devoirs de dirigeante, il y a eu beaucoup de travail à l’Église, et je n’ai même pas pu m’occuper de ma belle-mère quand elle est tombée malade. Pas étonnant que mon mari ne soit pas content de moi. Si les choses continuent comme ça, il deviendra de plus en plus mécontent de moi, et il se disputera avec moi aussi. Ce mariage dans lequel j’ai investi tant d’années d’efforts ne volera-t-il alors pas en éclats ? Sans mon mariage, je n’ai pas de chez-moi. » Cette nuit-là, je me suis tournée et retournée dans mon lit, incapable de m’endormir, et je me suis dit : « D’un côté, il y a mon mariage, et de l’autre, mon devoir. Que devrais-je choisir ? Je ferais tout aussi bien de démissionner de mon poste de dirigeante et de juste faire un devoir plus simple. »

Le lendemain, j’ai vu la sœur avec qui je faisais équipe. Je lui ai parlé de ce qui s’était passé chez moi, de mes pensées et de la douleur intérieure que je ressentais. La sœur a échangé sur plusieurs passages des paroles de Dieu avec moi, et l’un des passages m’a profondément marqué. Dieu Tout-Puissant dit : « À chaque étape de l’œuvre que Dieu accomplit à l’intérieur des gens, à l’extérieur, tout apparaît comme des interactions entre les personnes, comme nées des arrangements humains ou d’une perturbation humaine. Mais, dans les coulisses, chaque étape de travail, tout ce qui arrive, est un pari que Satan a fait avec Dieu et requiert que les gens restent fermes dans leur témoignage en faveur de Dieu. Considérez quand Job a été éprouvé, par exemple : dans les coulisses, Satan faisait un pari avec Dieu, et ce qui est arrivé à Job est venu des actions des hommes et des perturbations des hommes. Derrière chaque étape du travail que Dieu fait en vous, il y a le pari de Satan avec Dieu. Derrière tout cela, il y a une bataille. […] Quand Dieu et Satan se battent dans le domaine spirituel, comment dois-tu satisfaire Dieu et comment dois-tu tenir ferme dans ton témoignage en Sa faveur ? Tu devrais savoir que tout ce qui t’arrive est une grande épreuve et le moment où Dieu a besoin que tu portes témoignage » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). En réfléchissant aux paroles de Dieu, je suis parvenue à comprendre que toute chose, majeure ou mineure, qui arrive chaque jour, faisait partie de l’orchestration et de l’arrangement de Dieu. Ces choses font toutes partie d’une lutte spirituelle, et Dieu veut que les gens tiennent ferme dans leur témoignage. En croyant en Dieu et en faisant mon devoir aujourd’hui, j’empruntais le bon chemin dans la vie, et c’est quelque chose que Dieu approuve. Cependant, Satan provoquait des perturbations et mettait des obstacles partout. Vu que mon mari ne croyait pas en Dieu, il appartenait à Satan. Il ne prenait que ses propres intérêts en considération. Quand je faisais mon devoir et que je ne pouvais pas m’occuper des affaires familiales, j’ai malencontreusement touché aux intérêts de mon mari, il commençait à faire des histoires, entravant et perturbant mon devoir. J’avais peur que notre mariage vole en éclats, alors je voulais démissionner de mes devoirs de dirigeante et prendre en charge un devoir plus simple pour m’occuper plus facilement de ma famille. Je ne tenais pas ferme dans mon témoignage et j’ai presque été dupée par Satan. Je ne pouvais pas continuer à renoncer à mon devoir comme ça, alors j’ai écarté l’idée de démissionner.

Un jour, je suis rentrée chez moi très tard, et mon mari m’a de nouveau réprimandée d’un air furibond : « Oh, je vois que tu es venue t’enregistrer dans ton « hôtel » pour la nuit. On dirait que tu ne veux même plus de cette vie avec moi. » En voyant mon mari ainsi, j’ai prié Dieu en silence dans mon cœur, Lui demandant de me donner la foi et la force de tenir ferme dans mon témoignage pour Lui. Après que mon mari a exhalé sa colère, je lui ai dit : « J’ai déjà assez sacrifié pour cette famille depuis plus de trente ans. Regarde mes collègues : après avoir pris leur retraite, soit ils jouent au mah-jong, soit ils dansent, soit ils voyagent partout. Ils ne sont jamais chez eux, et ils dépensent plein d’argent. À présent, je crois en Dieu, j’emprunte le bon chemin et j’y consacre un peu de mon temps. Pourtant, tu es toujours contre, et tu me cherches querelle tous les jours. Si tu ne veux plus qu’on reste ensemble, alors va demander le divorce demain. Sinon, arrête de t’en mêler. Je suis libre de faire ce que je choisis. » Il est simplement resté là, sous le choc, et n’a rien ajouté. Le lendemain matin, je lui ai demandé : « Alors, qu’est-ce que tu en dis ? Réponds-moi, est-ce qu’on reste mariés ou pas ? » En m’entendant dire ça, mon mari a pointé mon front du doigt et a dit : « Oh, qu’est-ce que je vais faire de toi ? » À ce moment-là, j’étais très heureuse. Après ça, j’ai ignoré les plaintes de mon mari. Et peu à peu, il a commencé à moins râler qu’avant.

En mai 2022, j’ai été élue prédicatrice et on m’a confié la charge du travail de multiples Églises. Être promue aurait dû être source de joie, mais je sentais un poids énorme peser sur mon cœur, et je me suis dit : « Ces dernières années, j’ai été dirigeante d’Église, et même si j’étais occupée avec le travail de l’Église, j’avais encore du temps pour les tâches ménagères le matin et le soir. Maintenant, je vais être prédicatrice. Et non seulement je vais être occupée, mais je vais devoir quitter la maison et vivre séparée de mon mari, vu que certaines Églises sont loin. Comment va-t-il cautionner cela ? Cela ne signifiera-t-il pas que je renonce activement à mon mariage ? Si mon mariage vole en éclats et que je suis seule à l’avenir, comment vais-je m’en sortir ? Je vais bientôt avoir 60 ans. Si je suis clouée au lit à cause d’une maladie dans le futur, je n’aurai personne pour me faire à manger ou m’apporter de l’eau. Comment pouvais-je vivre ainsi ? » Plus j’y pensais, plus j’étais triste, et des larmes coulaient sur mon visage de manière incontrôlable. Je voulais ardemment satisfaire Dieu, mais le peu de doctrines que j’étais parvenue à comprendre auparavant n’avait aucun effet. Et j’avais beau essayer, je ne pouvais pas les mettre en pratique. Finalement, je rejetais ce devoir parce que ma stature était trop petite et que je n’avais pas la vérité-réalité. Pendant les quelques jours qui ont suivi, j’étais en plein tourment, et je me sentais redevable à Dieu, me disant : « L’Église m’a cultivée pendant quelques années, et pendant tout ce temps, j’ai été dirigeante d’Église. J’ai souvent échangé avec les frères et sœurs sur la vérité de la soumission à Dieu. Mais quand on a eu besoin de moi pour ce devoir, j’ai été lâche et j’ai choisi mon mariage et ma famille. Je suis devenue la risée de Satan. Comment puis-je me considérer comme quelqu’un qui suit Dieu ? Je suis vraiment bonne à rien ! » Je voulais d’urgence chercher la vérité et résoudre mon tempérament corrompu, et j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Qui peut vraiment et complètement se dépenser pour Moi et offrir tout ce qu’il est pour Moi ? Vous manquez tous d’enthousiasme ; vos pensées tournent en rond, vous pensez à votre foyer, au monde extérieur, à la nourriture et aux vêtements. Malgré le fait que tu es ici devant Moi à faire des choses pour Moi, au fond de toi tu penses toujours à ta femme, à tes enfants et à tes parents à la maison. Est-ce que toutes ces choses sont ta propriété ? Pourquoi ne Me les confies-tu pas ? N’as-tu pas suffisamment foi en Moi ? Ou as-tu peur que Je fasse des arrangements inappropriés pour toi ? Pourquoi t’inquiètes-tu toujours au sujet de la famille de ta chair ? Tu te languis toujours de ceux que tu aimes ! Est-ce que J’occupe une certaine place dans ton cœur ? Tu parles encore de Me laisser dominer en toi et occuper ton être tout entier : tout cela n’est qu’un mensonge perfide ! Combien d’entre vous sont dévoués à l’Église de tout leur cœur ? Et qui parmi vous ne pense pas à soi-même, mais agit pour le royaume d’aujourd’hui ? Pensez-y très attentivement » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 59). En réfléchissant aux paroles de Dieu, c’était comme si Dieu me jugeait en étant en face de moi. C’était mon état exact qu’Il exposait. En apparence, je faisais mon devoir dans l’Église, j’étais assez occupée chaque jour, mais au fond de moi-même, je pensais toujours à ma famille. Parfois, quand j’étais à une réunion, je m’inquiétais de savoir si mon mari avait déjà mangé ou pas. Quand je voyais qu’il était vraiment épuisé du fait de s’occuper de sa mère à l’hôpital, je voulais juste faire un devoir plus simple pour soulager quelque peu son fardeau. Quand j’étais occupée avec mon devoir et que ça rendait mon mari mécontent, je voulais démissionner de mes devoirs de dirigeante. J’espérais en vain avoir le beurre et l’argent du beurre, m’occupant de ma famille tout en faisant également mon devoir. N’étais-je pas simplement quelqu’un qui avait un pied dans chaque camp ? J’avais peut-être crié les mots : « Dieu exerce une souveraineté sur tout », mais en réalité, je n’avais pas de vraie foi en Dieu, et je n’osais pas tout remettre entre Ses mains. Quand l’Église m’a promue prédicatrice, je n’avais pas considéré les besoins du travail de l’Église le moins du monde, et je ne pensais qu’à mon propre mariage. Je craignais que le fait de vivre séparément de mon mari fasse voler notre mariage en éclats et qu’ensuite, je n’aie plus de famille. En fait, préserver mon mariage n’était pas quelque chose que je pouvais contrôler. Si mon mariage était censé voler en éclats, alors il volerait en éclats, même si j’étais chez moi tous les jours. J’avais une amie qui suivait son mari partout, et ils étaient tous les deux quasiment inséparables. Cependant, son mari a quand même fréquenté une autre femme juste sous ses yeux, et ils ont fini par divorcer. Il y avait également certains couples mariés qui vivaient séparément à cause de leur travail, et qui ne se voyaient que quelques fois par an, mais leur mariage durait toujours. En reconnaissant cela, j’étais disposée à confier mon mariage à Dieu. Je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Ô mon Dieu, merci d’avoir orchestré ces circonstances pour révéler ma corruption. Je vois que je n’aime pas la vérité et que ma nature est extrêmement égoïste. Je considère uniquement mes propres intérêts charnels, voulant seulement garder mon mariage intact. Ô mon Dieu, je suis disposée à me fier à Toi et à renoncer à mon mariage ! Si jamais j’ai une autre chance de partir de chez moi et de faire mon devoir à l’avenir, je suis disposée à choisir mon devoir et à Te satisfaire. »

Plusieurs mois ont passé, et j’ai de nouveau été élue prédicatrice. À ce moment-là, j’étais très émotive, me disant : « Dans le passé, j’ai toujours blessé et déçu Dieu, et j’ai accumulé une grande dette envers Lui dans mon devoir, mais Il m’a quand même donné une chance de me repentir. Cette fois, je vais Le satisfaire. » Mais quand je me disais qu’il fallait que je parte de chez moi pour faire mon devoir, j’étais toujours en proie à un conflit interne. J’ai prié Dieu et j’ai pensé à un passage de Ses paroles que j’avais lu auparavant : « Tu dois endurer des souffrances pour la vérité, te donner à la vérité, tu dois endurer l’humiliation pour la vérité et, pour gagner plus de vérité, tu dois subir plus de souffrance. C’est ce que tu devrais faire. Tu ne dois pas rejeter la vérité pour obtenir une vie de famille paisible et tu ne dois pas perdre la dignité et l’intégrité de ta vie pour un plaisir momentané. Tu devrais poursuivre tout ce qui est beau et bon et tu devrais poursuivre un chemin plus significatif dans la vie. Si tu mènes une vie si vulgaire et ne poursuis pas d’objectifs, ne gâches-tu pas ta vie ? Qu’as-tu à gagner d’une vie pareille ? Tu devrais abandonner tous les plaisirs de la chair pour une seule vérité et ne pas rejeter toutes les vérités pour un peu de plaisir. Ce genre de personnes n’ont ni intégrité ni dignité ; il n’y a aucun sens à leur existence ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). Ces paroles de Dieu m’ont donné foi et force. Pendant la première partie de ma vie, j’avais entièrement vécu pour ma chair, m’affairant partout. Je poursuivais uniquement le bonheur et la paix charnelle. Vivre ainsi n’avait pas la moindre valeur ni le moindre sens, et au final, je mourrais juste les mains vides et pleine de regrets. Dieu m’avait choisie pour venir dans Sa maison et m’avait donné la chance de gagner la vérité et la vie, mais je n’étais pas reconnaissante et je ne Lui donnais pas mon cœur tout entier, rejetant mon devoir pour préserver mon mariage et commettant une transgression devant Dieu. Cette fois, Dieu m’avait de nouveau favorisée, me donnant la chance d’être prédicatrice. Je ne pouvais pas rejeter de nouveau mon devoir juste parce que je craignais que mon mariage vole en éclats. Il n’y avait aucune intégrité, dignité, ni valeur à vivre ainsi. J’avais choisi de croire en Dieu et de Le suivre, alors je devais Le laisser tout orchestrer. Cela valait le coup de renoncer à tout afin de gagner la vérité. Même si mon mariage volait en éclats après mon départ de la maison, je ferais quand même correctement mon devoir et cette fois, je vivrais pour Dieu.

Pendant la période qui a suivi mon départ de chez moi pour mon devoir, je pensais à mon mari dès que j’avais du temps libre, et je ne mettais pas tout mon cœur dans mon devoir. Je savais que je n’avais toujours pas vraiment renoncé à mon mariage. Plus tard, lorsque j’ai vu l’échange de Dieu sur les vérités concernant le mariage, c’était comme découvrir un trésor inestimable, et je l’ai lu attentivement. Dieu Tout-Puissant dit : « Beaucoup de gens font dépendre leur bonheur de leur mariage, et leur but en poursuivant le bonheur, c’est la poursuite du bonheur et de la perfection de leur mariage. Ils croient que si leur mariage est heureux et qu’ils sont heureux avec leur partenaire, alors ils auront une vie heureuse, et ils voient donc le bonheur dans leur mariage comme étant la mission de leur vie, qu’ils doivent atteindre par d’inlassables efforts. […] Dans le cœur d’une telle personne, le bonheur conjugal est plus important que tout le reste et, sans cela, elle a l’impression d’être complètement privée d’âme. Elle croit que : “L’amour est la chose la plus importante pour un mariage heureux. Ce n’est que parce que j’aime ma femme et qu’elle m’aime que nous avons un mariage heureux et que nous avons été capables de rester ensemble aussi longtemps. Si je devais perdre cet amour et que cet amour devait se terminer à cause de ma foi en Dieu et parce que j’accomplis mon devoir, cela ne voudrait-il pas dire alors que mon bonheur conjugal est terminé et que je ne pourrais plus profiter de ce bonheur conjugal à nouveau ? Sans bonheur conjugal, que nous arrivera-t-il ? À quoi ressemblerait la vie de ma femme sans mon amour ? Que m’arrivera-t-il si je perds l’amour de ma femme ? Le fait d’accomplir son devoir d’être créé et d’accomplir sa mission d’homme devant Dieu compensera-t-il cette perte ?” Cette personne ne sait pas, elle n’a aucune réponse et elle ne comprend pas cet aspect de la vérité. Ainsi, lorsque la maison de Dieu exige que ceux qui poursuivent avant tout le bonheur de leur mariage quittent leur foyer et se rendent loin de là pour répandre l’Évangile et accomplir leur devoir, ceux-ci se sentent souvent frustrés, impuissants et même mal à l’aise, car ils pourraient bientôt perdre leur bonheur conjugal. Certains abandonnent ou refusent d’accomplir leurs devoirs afin de maintenir leur bonheur conjugal et certains refusent même les importants arrangements de la maison de Dieu. Il y en a aussi qui, pour maintenir leur bonheur conjugal, essayent souvent de connaître les sentiments de leur conjoint. Si leur conjoint est légèrement mécontent ou qu’il montre même un tout petit peu de mécontentement ou d’insatisfaction par rapport à leur foi, au chemin de foi en Dieu qu’ils ont emprunté, et par rapport au fait qu’ils accomplissent leurs devoirs, ils changent immédiatement de direction et font des concessions. Pour maintenir leur bonheur conjugal, ils font souvent des concessions à leur conjoint, même si cela signifie abandonner l’occasion d’accomplir leur devoir et renoncer à prendre du temps pour les réunions, pour lire les paroles de Dieu et pour effectuer leurs dévotions spirituelles dans le but de montrer à leur conjoint qu’ils sont là, pour éviter que leur conjoint se sente seul et isolé et pour que ce dernier se sente aimé ; ils préfèrent faire cela que perdre leur conjoint ou vivre sans son amour. C’est parce qu’ils ont l’impression que s’ils renoncent à l’amour de leur conjoint pour le bien de leur foi ou du chemin de foi en Dieu qu’ils ont emprunté, cela signifie qu’ils ont abandonné leur bonheur conjugal, qu’ils ne seront plus capables de ressentir ce bonheur conjugal, et qu’ils deviendront quelqu’un de solitaire, de pitoyable et de lamentable. Qu’est-ce que cela veut dire d’être quelqu’un de lamentable et de pitoyable ? Cela signifie être quelqu’un qui n’a ni l’amour ni l’adoration de quelqu’un d’autre. Même si ces personnes comprennent certaines doctrines et la signification de l’accomplissement de l’œuvre de salut de Dieu, et bien sûr, elles comprennent qu’en tant qu’être créés elles devraient accomplir le devoir d’un être créé, mais parce qu’elles remettent leur propre bonheur entre les mains de leur conjoint et qu’elles rendent leur bonheur dépendant de leur bonheur conjugal, même si elles comprennent et savent ce qu’elles devraient faire, elles n’arrivent toujours pas à abandonner leur poursuite du bonheur conjugal. Elles se trompent en considérant la poursuite du bonheur conjugal comme la mission qu’elles devraient poursuivre tout au long de leur vie, et elles se trompent en considérant la poursuite du bonheur conjugal comme la mission qu’un être créé devrait poursuivre et accomplir. N’est-ce pas là une erreur ? (Si.) » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (11)). Dieu a exposé certains comportements de l’homme relatifs à la poursuite du bonheur conjugal. Après le mariage, afin de conserver l’affection entre mari et femme, les gens font des choses pour attirer les bonnes grâces de leur conjoint et leur faire plaisir. Ou alors, pour maintenir le bonheur conjugal, ils s’affairent et font quelques sacrifices. Certains préfèrent même renoncer à la chance de faire leur devoir pour le bien d’un mariage heureux, considérant la poursuite du bonheur conjugal comme leur mission. Ce que Dieu exposait était mon véritable état. C’était le portrait exact de ce que j’avais poursuivi toute ma vie. Après mon mariage, j’ai vu que mon mari était axé sur la famille et assez attentionné envers moi, alors je pensais avoir trouvé le véritable amour et que c’était un don du ciel d’avoir un tel mariage. J’ai confié à mon mari toute une vie de bonheur, transformant la poursuite du bonheur conjugal en ma mission dans la vie. Afin de conserver un mariage heureux, je travaillais dur pour assumer mes responsabilités en tant que femme. Je préparais trois repas différents pour mon mari tous les jours et je gérais les tâches ménagères pour lui faire plaisir. Quand je suis devenue dirigeante et que j’étais occupée avec le travail de l’Église, incapable de penser à ma famille, mon mari y était opposé. Je me sentais coupable et je m’en voulais, pensant que j’étais redevable à mon mari et que je n’assumais pas mes responsabilités en tant que femme. Après les réprimandes de mon mari, je craignais que ma famille vole en éclats. Je voulais démissionner et renoncer à mon devoir afin de préserver ma relation avec mon mari. Lorsque j’ai été élue prédicatrice, je pensais uniquement à mon mariage et à ma famille. Non seulement j’étais ingrate envers Dieu, mais je préférais aussi renoncer à la chance d’accomplir mon devoir pour le bien du bonheur conjugal. Je vivais des pensées erronées que Satan avait instillées en moi, telle que : « Mari et femme s’aimeront jusqu’à ce que la mort les sépare. » J’avais considéré la poursuite du bonheur conjugal comme quelque chose de positif, croyant que si un couple marié pouvait fêter son 25e ou 50e anniversaire de mariage, c’était quelque chose d’admirable. Petite, mes parents étaient profondément amoureux et étaient toujours l’un à côté de l’autre, alors je brûlais d’envie d’avoir un mariage heureux une fois adulte. Lorsque mon vœu a été exaucé, je l’ai énormément chéri, considérant le bonheur conjugal comme la poursuite de ma vie et le percevant comme quelque chose d’encore plus important que le fait de faire mon devoir et de gagner la vérité. Résultat, je me suis éloignée des exigences de Dieu.

J’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Dieu a ordonné le mariage pour toi et Il t’a donné un partenaire. Tu entres dans le mariage, mais ton identité et ton statut devant Dieu ne changent pas : tu es toujours toi. Si tu es une femme, alors tu es toujours une femme devant Dieu ; si tu es un homme, alors tu es toujours un homme devant Dieu. Mais il y a une chose que vous partagez tous les deux, peu importe que tu sois un homme ou une femme : vous êtes tous des êtres créés devant le Créateur. Dans le cadre du mariage, vous vous tolérez et vous aimez l’un l’autre, vous vous aidez et vous soutenez, et cela représente l’accomplissement de vos responsabilités. Cependant, devant Dieu, les responsabilités que tu dois remplir et la mission que tu dois accomplir ne peuvent pas être remplacées par les responsabilités que tu assumes envers ton partenaire. Ainsi, lorsqu’il y a un conflit entre tes responsabilités envers ton partenaire et le devoir d’être créé que tu dois accomplir devant Dieu, ce que tu devrais choisir, c’est d’accomplir le devoir d’un être créé et non de remplir tes responsabilités envers ton partenaire. C’est la direction et l’objectif que tu devrais choisir et, bien sûr, c’est aussi la mission que tu devrais accomplir. […] Les actions de tous les partenaires qui, dans le cadre du mariage, poursuivent le bonheur conjugal à tout prix ou font des sacrifices ne seront pas prises en compte par Dieu. Peu importe à quel point tu remplis bien, voire parfaitement, ces obligations et responsabilités envers ton partenaire, ou à quel point tu réussis à combler ses attentes – en d’autres termes, peu importe à quel point tu maintiens bien, voire parfaitement, ton bonheur conjugal ou à quel point il est enviable – cela ne signifie pas que tu as rempli la mission d’un être créé, et cela ne prouve pas non plus que tu es un être créé qui corresponde au standard. Peut-être que tu es une femme parfaite ou un mari parfait, mais cela reste uniquement confiné au cadre du mariage. Le Créateur prend la mesure du genre de personne que tu es en Se basant sur la manière dont tu accomplis le devoir d’un être créé devant Lui, le genre de chemin que tu choisis, ta perspective sur la vie, ce que tu poursuis dans la vie et la manière dont tu accomplis la mission d’un être créé. À partir de ces choses, Dieu mesure le chemin que tu suis en tant qu’être créé et ta future destination. Il ne mesure pas ces choses en Se basant sur ta manière de remplir tes responsabilités et obligations en tant que mari ou que femme, ni sur le fait que l’amour que tu as pour ton partenaire lui plaise ou non » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (11)). Lorsque Dieu juge si les gens sont des être créés qualifiés, Il regarde quel chemin ils empruntent et s’ils font correctement leurs devoirs en tant qu’êtres créés ou non, pas si leurs familles sont en harmonie ou heureuses. En cas de conflit entre le travail de la maison de Dieu et les intérêts de sa famille, on devrait prioriser les intérêts de la maison de Dieu, faire ses devoirs correctement en tant qu’être créé et terminer le mandat de Dieu. C’est la responsabilité obligatoire des êtres créés. Si quelqu’un ne fait pas son devoir pour le bien du bonheur conjugal, alors il manque à ses responsabilités et ne mérite pas d’être considéré comme un humain. Dans le cadre du mariage, je devrais assumer mes responsabilités en tant que femme, mais je suis un être créé par-dessus tout, et faire mon devoir correctement en tant qu’être créé est ma véritable mission dans la vie. En cas de conflit entre ces deux choses, je devrais choisir de faire mon devoir en tant qu’être créé. J’ai désormais compris que le fait de poursuivre le bonheur conjugal ne me permettrait pas d’atteindre le salut, et que ce n’était pas une vraie vie. Je devais faire passer mon devoir en tant qu’être créé avant tout. J’étais très reconnaissante envers Dieu de m’avoir guidée pour faire le bon choix.

J’ai continué à lire les paroles de Dieu : « Le fait de te demander d’abandonner la poursuite du bonheur conjugal ne signifie pas te demander d’abandonner le mariage ou de divorcer en tant que formalité, mais cela signifie plutôt te demander de remplir ta mission en tant qu’être créé et d’accomplir correctement le devoir que tu devrais accomplir en partant du principe que tu assumes les responsabilités qui t’incombent dans le mariage. Bien sûr, si ta poursuite du bonheur conjugal affecte, bloque ou même gâche l’accomplissement de ton devoir en tant qu’être créé, alors tu devrais abandonner non seulement ta poursuite du bonheur conjugal, mais tout ton mariage. Quels sont le but final et la signification finale d’échanger sur ces questions ? C’est pour que le bonheur conjugal n’entrave pas tes pas, ne te lie pas les mains, ne t’aveugle pas, ne distorde pas ta vision, ne vienne pas perturber et occuper ton esprit ; c’est pour que la poursuite du bonheur conjugal ne prenne pas toute la place dans ton chemin de vie et ta vie, pour que tu abordes de manière correcte les responsabilités et obligations que tu devrais assumer dans le mariage et que tu fasses les bons choix en ce qui concerne tes responsabilités et les obligations que tu devrais remplir. Une meilleure manière de pratiquer est de consacrer plus de temps et d’énergie à ton devoir, d’accomplir le devoir que tu devrais accomplir et la mission que Dieu t’a confiée. Tu ne dois jamais oublier que tu es un être créé, que c’est Dieu qui t’a conduit à travers la vie jusqu’à ce moment, que c’est Dieu qui t’a donné ton mariage, qui t’a donné ta famille, et que c’est Dieu qui t’a confié les responsabilités que tu dois assumer dans le cadre du mariage, que ce n’est pas toi qui as choisi le mariage. Tu ne t’es pas marié par hasard et tu n’es pas capable de maintenir ton bonheur conjugal en t’appuyant sur tes propres capacités et forces. Ai-Je expliqué cela clairement maintenant ? (Oui.) » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (10)). En nous demandant de renoncer à la poursuite du bonheur conjugal, Dieu ne nous demande pas de divorcer par pure formalité. Il nous demande de faire nos devoirs correctement en tant qu’êtres créés, sous réserve d’assumer nos responsabilités dans notre mariage. Si notre mariage affecte ou gêne la réalisation de nos devoirs, nous devrions y renoncer. Dieu a indiqué un chemin de pratique clair pour moi. Avant, je poursuivais le bonheur marital, passant la moitié de ma vie à redoubler d’efforts minutieux en ce sens. Et même après avoir commencé à croire en Dieu et à faire mon devoir, j’étais toujours profondément bloquée dans cette poursuite et incapable de m’en extirper. J’ai même rejeté mon devoir pour préserver mon mariage, passant à côté de nombreuses chances de gagner la vérité. Je ne rattraperais pas le temps que j’avais perdu. Maintenant, à près de 60 ans, je voulais utiliser le peu de temps qu’il me restait pour accomplir mon devoir. Quant à savoir ce que mon mariage allait donner dans le futur, je n’avais pas le dernier mot dessus. Je devais tout confier à Dieu et me soumettre à Sa souveraineté et à Ses arrangements. Après ça, j’ai mis tout mon cœur dans l’exécution de mon devoir. Quand je découvrais des problèmes, j’échangeais avec les sœurs avec qui je faisais équipe pour les résoudre, et quand je rencontrais des difficultés, je demandais conseil aux dirigeants supérieurs. Au bout d’un moment, j’ai obtenu certains résultats dans mon travail. Je consacrais mes matinées et mes soirées à la dévotion spirituelle, et quand j’étais dans un état erroné, je cherchais immédiatement la vérité pour le résoudre. Très rapidement, je me suis équipée de certaines vérités. Quand j’habitais chez moi, j’étais occupée avec le travail de l’Église la journée et les affaires familiales le matin et le soir. Le temps pour ma dévotion spirituelle était même limité. Mais désormais, je faisais enfin l’expérience de l’importance de partir de chez soi pour faire son devoir, et j’avais plus de temps pour m’équiper de la vérité et la gagner. À présent, je comprends que ma mission n’est pas de poursuivre le bonheur conjugal, et que ça ne me permettra pas d’atteindre le salut. Je ne vivrai réellement que si je poursuis le fait de faire correctement mon devoir en tant qu’être créé.

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