Je ne poursuis plus la bonne chance

22 mars 2025

Par Chen xiao, Chine

Fin avril 2023, j’ai reçu une lettre de ma direction supérieure m’informant qu’une dirigeante d’une certaine Église avait été renvoyée parce qu’elle ne faisait pas un travail concret. Ils n’avaient pas trouvé de remplaçante adéquate, alors ils avaient arrangé pour moi que je prenne temporairement en charge le travail de l’Église. Après avoir lu la lettre, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour réfléchir et je suis rapidement allée à l’Église. J’ai appris que certaines personnes chargées de l’abreuvement étaient paresseuses et relâchées dans leurs devoirs et devaient être remplacées, et que de nombreux nouveaux venus étaient négatifs, faibles, et ne se réunissaient pas régulièrement, ce qui nécessitait un abreuvement et un soutien urgents. Le travail d’évangélisation de l’Église était également inefficace. J’ai pensé : « Pourquoi la direction m’a-t-elle envoyée dans cette Église avec de si mauvais résultats de travail ? Si je reste ici longtemps et que je n’arrive pas à améliorer le travail, que pensera ma direction de moi ? Va-t-elle dire que je ne suis pas faite pour ce devoir ? Puisque je suis ici, je vais m’appuyer sur Dieu et faire de mon mieux pour coopérer. » Pensant que je devais d’abord réaffecter le personnel pour bien faire le travail, j’ai travaillé du matin au soir, occupée par ces tâches chaque jour.

Au bout d’un moment, les ajustements de personnel étaient effectués, et le travail d’abreuvement a progressivement porté certains fruits. Plus tard, Sœur Li Ming, une ouvrière d’évangélisation a été choisie comme dirigeante d’Église. J’étais très heureuse, car cette sœur avait un sens du fardeau dans ses devoirs et était concentrée sur l’entrée dans la vie, et c’était formidable de l’avoir pour coopérer avec moi au travail de l’Église. Mais, contre toute attente, peu de temps après Sœur Li ait été choisie, nous avons soudainement reçu une lettre de la direction supérieure, nous informant que Li Ming était recherchée par le PCC et qu’il n’était pas sûr pour elle de faire son devoir dans la région locale, et qu’elle devait être déplacée. En lisant cette lettre, j’ai pensé : « Nous avons à peine réussi à désigner une dirigeante d’Église, et maintenant elle doit partir. J’avais espéré que si Li Ming supervisait le travail d’évangélisation, mon fardeau serait un peu allégé, mais maintenant, non seulement mon fardeau n’était pas allégé, mais une ouvrière d’évangélisation expérimentée devait également être déplacée. Si le travail reste inefficace, que pensera la direction supérieure de moi ? » Bien que réticente, je n’avais d’autre choix que de me soumettre. Plus tard, j’ai trouvé deux ouvrières d’évangélisation pour coopérer au travail d’évangélisation, mais ensuite, une répression à grande échelle a ruiné mes plans. Les jours suivants, je n’ai cessé d’apprendre que des frères et sœurs étaient arrêtés les uns après les autres, y compris les ouvrières d’évangélisation que je venais de trouver. Cela m’a complètement paralysée, et j’ai pensé : « Pourquoi ai-je autant de malchance ? Depuis mon arrivée dans cette Église il y a deux mois, j’ai dû faire face à de nombreux revers, et j’ai enfin réussi à ajuster le personnel, mais maintenant, regarde ce qui se passe. Non seulement les résultats du travail ne se sont pas améliorés, mais même le personnel qui aurait pu coopérer a été arrêté. On dirait que je n’ai vraiment pas de chance ! La dirigeante précédente avait eu une période calme et stable dans son devoir. Pourquoi la malchance semble-t-elle s’acharner sur moi avec tout ce qui m’arrive ? Tous mes efforts récents ont été réduits à néant ! La direction supérieure va sûrement penser que je n’ai aucune capacité de travail. » Alors que j’y pensais, je n’ai pu m’empêcher de pleurer et de me sentir totalement découragée. Sans résultats dans le travail, j’ai perdu la motivation de suivre les problèmes et j’ai même voulu quitter cet endroit. Alors que je vivais dans cet état, j’ai vu mon esprit sombrer de plus en plus dans l’obscurité et le désespoir.

Plus tard, j’ai mangé et bu un passage des paroles de Dieu qui correspondait à mon état. J’ai lu les paroles de Dieu : « Quel est le problème avec les gens qui pensent toujours qu’ils n’ont pas de chance ? Ils utilisent toujours le critère de la chance pour mesurer si leurs actions sont bonnes ou mauvaises et pour peser le chemin qu’ils doivent emprunter, les choses qu’ils doivent vivre et tous les problèmes auxquels ils sont confrontés. Est-ce juste ou faux ? (Faux.) Ils décrivent les mauvaises choses comme malchanceuses et les bonnes choses comme chanceuses ou avantageuses. Cette perspective est-elle juste ou fausse ? (Fausse.) Mesurer les choses à partir de ce genre de perspective est erroné. Il s’agit d’une méthode et d’une norme extrêmes et erronées pour mesurer les choses. Ce genre de méthode amène souvent les gens à sombrer dans la déprime, cela les rend souvent mal à l’aise et leur donne le sentiment que rien ne va jamais dans leur sens et qu’ils n’obtiennent jamais ce qu’ils veulent, ce qui finit par les amener à être constamment anxieux, irritables et mal à l’aise. Lorsque ces émotions négatives ne sont pas résolues, ces personnes sombrent constamment dans la déprime et ont le sentiment que Dieu ne les favorise pas. Elles pensent que Dieu traite les autres avec grâce mais pas elles, et que Dieu prend soin des autres mais pas d’elles. “Pourquoi suis-je toujours mal à l’aise et anxieux ? Pourquoi m’arrive-t-il toujours de mauvaises choses ? Pourquoi les bonnes choses ne se présentent-elles jamais à moi ? Une seule fois, c’est tout ce que je demande !” Lorsque tu vois les choses avec ce genre de façon de penser et de perspective erronée, tu tombes dans le piège de la chance et de la malchance. Lorsque tu tombes continuellement dans ce piège, tu te sens constamment déprimé. Au milieu de cette déprime, tu seras particulièrement sensible à la question de savoir si les choses qui t’arrivent sont heureuses ou malheureuses. Lorsque cela se produit, cela prouve que cette perspective et cette idée de chance et de malchance ont pris le contrôle sur toi. Lorsque tu es contrôlé par ce genre de perspective, tes points de vue et ton attitude envers les gens, les évènements et les choses ne sont plus dans le champ de la conscience et de la raison de l’humanité normale, mais sont tombés dans une sorte d’extrême. Lorsque tu tomberas dans cet extrême, tu ne sortiras pas de ta déprime. Tu continueras à être déprimé à maintes reprises, et même si tu ne te sens pas normalement déprimé, dès que quelque chose n’ira pas, dès que tu auras le sentiment que quelque chose de malheureux s’est produit, tu sombreras immédiatement dans la déprime. Cette déprime affectera ton jugement normal et ta prise de décision, et même ton bonheur, ta colère, ton chagrin et ta joie. Quand cela affectera ton bonheur, ta colère, ton chagrin et ta joie, cela perturbera et détruira l’accomplissement de ton devoir, ainsi que ta volonté et ton désir de suivre Dieu. Lorsque ces choses positives seront détruites, les quelques vérités que tu as compris s’évanouiront dans les airs et ne te seront d’aucune utilité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). Dieu dit que décrire tout ce qui est mauvais comme de la « malchance » et tout ce qui est bon comme de la « chance » ou « avantageux » est le point de vue de quelqu’un qui va dans les extrêmes, quelqu’un qui a des perspectives erronées. C’était exactement ce que j’étais. Lorsque je suis arrivée dans cette Église pour faire mes devoirs et que j’ai constaté que les résultats de différents aspects du travail de l’Église étaient mauvais, que les personnes chargées de l’abreuvement manquaient de sens du fardeau de leurs devoirs, que beaucoup de nouveaux venus étaient négatifs et faibles, et que le travail d’évangélisation ne donnait pas de bons résultats, je me suis sentie malchanceuse. Pour bien faire le travail, j’étais occupée du matin au soir, j’avais réuni et échangé, et réajusté le personnel. Au bout d’un moment, lorsque j’ai vu que le travail d’abreuvement commençait progressivement à aller dans une direction positive, je me suis sentie heureuse et motivée pour faire mon devoir. Mais plus tard, lorsqu’une ouvrière d’évangélisation expérimentée avait été transférée et que peu de temps après, une répression à grande échelle avait eu lieu et que les ouvrières d’évangélisation étaient arrêtées, et qu’aucune n’était disponible pour coopérer dans le travail d’évangélisation, je m’étais enfoncée dans des émotions de découragement, et je n’arrivais pas à retrouver l’énergie pour faire quoi que ce soit. Mes comportements venaient de ma perspective incorrecte. Lorsque le travail avait donné de bons résultats et que tout s’était bien passé, je pensais que j’avais gagné l’admiration de la direction supérieure et cela m’avait rendue heureuse. Mais lorsque le travail n’avait pas donné pas de bons résultats et que les choses ne s’étaient pas déroulées pas comme je le voulais, je m’étais sentie négative et faible, et j’avais blâmé ma malchance, et j’avais même voulu abandonner mon devoir. J’ai pensé au fait que les incrédules n’acceptent jamais rien de ce qui leur arrive comme venant de Dieu, et lorsque des situations défavorables surviennent, ils se plaignent de Dieu et Le comprennent mal, et finissent même par Le trahir. J’ai compris que si mon état ne se transformait pas, j’étais vraiment en danger aussi. Alors, j’ai prié Dieu, dans l’espoir qu’Il me guiderait pour changer mon état.

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Ces gens qui se demandent toujours s’ils ont de la chance ou de la malchance, est-ce que leur façon de voir les choses est correcte ? La chance ou la malchance existent-t-elles ? (Non.) Quelle est la base pour dire que cela n’existe pas ? (Les personnes que nous rencontrons et les choses qui nous arrivent chaque jour sont déterminées par la souveraineté et les arrangements de Dieu. Il n’y a pas de chance ni de malchance : tout arrive par nécessité et a une signification.) Est-ce exact ? (Oui.) Ce point de vue est correct, et c’est la base théorique pour dire que la chance n’existe pas. Quoi qu’il t’arrive, que ce soit bon ou mauvais, tout est normal, tout comme le temps qu’il fait au cours des quatre saisons : tous les jours ne peuvent pas être ensoleillés. Tu ne peux pas dire que les jours ensoleillés sont arrangés par Dieu tandis que les jours nuageux, la pluie, le vent et les tempêtes ne le sont pas. Tout est déterminé par la souveraineté et les arrangements de Dieu, et généré par l’environnement naturel. Cet environnement naturel apparaît conformément aux lois et aux règles que Dieu a arrangées et établies. Tout cela est nécessaire et impératif, donc quelle que soit la météo, elle est générée et provoquée par des lois naturelles. Il n’y a rien de bon ou de mauvais là-dedans, seuls les sentiments des gens à son sujet sont bons ou mauvais. Les gens ne se sentent pas bien quand il pleut, quand il y a du vent ou des nuages, ou pendant les orages de grêle. Les gens n’aiment surtout pas que le temps soit pluvieux et humide : leurs articulations leur font mal et ils se sentent faibles. Il se peut que tu te sentes mal les jours de pluie, mais peux-tu dire que les jours de pluie portent malheur ? C’est juste un sentiment que la météo suscite chez les gens : la chance n’a rien à voir avec le fait qu’il pleuve. Tu diras peut-être que les journées ensoleillées sont bonnes. S’il fait beau pendant trois mois, sans une goutte de pluie, les gens se sentent bien. Ils peuvent voir le soleil tous les jours, il fait sec et chaud, avec une légère brise occasionnelle, et ils peuvent sortir quand ils le souhaitent. Mais les plantes ne peuvent pas le tolérer et les cultures meurent à cause de la sécheresse, il n’y a donc pas de récolte cette année-là. Alors, est-ce que le fait de se sentir bien signifie que c’est vraiment bien ? À l’automne, lorsque vous n’aurez rien à manger, vous vous direz : “Oh mon Dieu, il n’est pas bon non plus d’avoir trop de journées ensoleillées. S’il ne pleut pas, les récoltes souffrent, il n’y a pas de nourriture à récolter et les gens ont faim.” À ce stade, tu te rends compte que d’innombrables journées ensoleillées ne sont pas bonnes non plus. Le fait qu’une personne se sente bien ou mal à propos de quelque chose est basé sur ses propres motivations égoïstes, ses désirs et son intérêt personnel, plutôt que sur l’essence de la chose elle-même. Ainsi, la base sur laquelle les gens évaluent si quelque chose est bon ou mauvais est inexacte. Parce que la base est inexacte, les conclusions finales qu’ils tirent sont également inexactes. Pour en revenir au sujet de la chance et de la malchance, maintenant tout le monde sait que ce discours sur la chance ne tient pas la route, et qu’il n’y a rien de bon ni de mauvais. Les personnes, les évènements et les choses que tu rencontres, qu’ils soient bons ou mauvais, sont tous déterminés par la souveraineté et les arrangements de Dieu, tu dois donc les affronter correctement. Accepte ce qui est bon de Dieu, et accepte également ce qui est mauvais de Dieu. Ne dis pas que tu as de la chance quand de bonnes choses arrivent et que tu n’as pas de chance quand de mauvaises choses arrivent. On peut seulement dire qu’il y a des leçons à apprendre pour les gens dans toutes ces choses, et qu’ils ne devraient pas les rejeter ni les éviter. Remercie Dieu pour les bonnes choses, mais remercie également Dieu pour les mauvaises choses, car elles sont toutes arrangées par Lui. Les bonnes personnes, les évènements favorables, les bonnes choses et les bons environnements fournissent des leçons qu’ils doivent apprendre, mais il y a encore plus à apprendre des mauvaises personnes, des évènements défavorables, des mauvaises choses et des mauvais environnements. Ce sont autant d’expériences et d’épisodes qui doivent faire partie de la vie. Les gens ne devraient pas utiliser l’idée de chance pour les mesurer. Alors, quelles sont les pensées et les perspectives des personnes qui utilisent la chance pour mesurer si les choses sont bonnes ou mauvaises ? Quelle est l’essence de telles personnes ? Pourquoi accordent-elles autant d’attention à la chance et à la malchance ? Les gens qui se concentrent beaucoup sur la chance espèrent-ils avoir de la chance, ou de la malchance ? (Ils espèrent avoir de la chance.) C’est vrai. En fait, ils poursuivent la chance et cherchent à ce que de bonnes choses leur arrivent, et ils en tirent avantage et en profitent. Ils ne se soucient pas de savoir combien les autres souffrent, ni du nombre de souffrances ou de difficultés que les autres doivent endurer. Ils ne veulent pas que quelque chose qu’ils perçoivent comme malchanceux leur arrive. En d’autres termes, ils ne veulent pas que de mauvaises choses leur arrivent : pas de revers, pas d’échecs ni d’embarras, ne pas être émondés, pas de perte, pas de ratage et pas de tromperie. Si cela se produit, ils le considèrent comme de la malchance. Qui que soit celui qui arrange cela, s’il arrive de mauvaises choses, c’est de la malchance. Ils espèrent que toutes les bonnes choses leur arrivent, qu’il s’agisse d’être promus, de se démarquer de la foule et d’obtenir un bénéfice aux dépens des autres, de profiter de quelque chose, de gagner beaucoup d’argent ou de devenir un haut fonctionnaire, et ils pensent que c’est de la chance. Ils mesurent toujours les personnes, les évènements et les choses qu’ils rencontrent en fonction de la chance. Ils poursuivent la chance, pas la malchance. Dès que la moindre chose ne va pas, ils se fâchent, s’agacent et sont insatisfaits. Pour le dire franchement, ces gens-là sont égoïstes. Ils cherchent à se faire du bien aux dépens des autres, à faire des profits pour eux-mêmes, à se distinguer et à se démarquer de la foule. Ils seraient satisfaits si chaque bonne chose leur arrivait à eux seuls. C’est leur nature-essence : c’est leur vrai visage » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). D’après les paroles de Dieu, j’ai vu que les gens jugent souvent leur chance d’après les bénéfices personnels qu’ils en tirent. Si la situation est avantageuse pour eux, ils appellent cela de la « chance », et si ce n’est pas le cas, ils appellent cela la « malchance ». Les gens qui ont cet état d’esprit ne recherchent que ce qui les arrange et sont extrêmement égoïstes. En réalité, chaque situation que Dieu arrange est bonne, et il n’existe pas de « chance » ou de « malchance ». Les situations qui paraissent favorables ou défavorables aux gens sont toutes destinées à leur permettre de tirer des leçons et sont bénéfiques pour leur entrée dans la vie. Tout comme le temps, les journées ensoleillées et pluvieuses sont toutes deux nécessaires à l’humanité. Un soleil incessant ferait sécher les cultures rapidement, et une pluie continue les inonderait. Ainsi, qu’il fasse beau ou qu’il pleuve, tout cela relève de la souveraineté et des arrangements de Dieu, et est bénéfique pour l’humanité. Lorsque je me retrouvais confrontée à des choses qui n’allaient pas dans le sens de ce que je voulais, j’avais tendance à toujours penser que j’étais malchanceuse, mais cela venait du fait que j’avais des ambitions et des désirs intérieurs et que je poursuivais toujours l’admiration des autres, et quand je n’obtenais pas ce que je voulais, je me sentais misérable et malchanceuse, je me plaignais et je rouspétais contre Dieu, et je vivais dans un état de découragement. En réfléchissant sur moi-même, après être arrivé dans cette Église, j’avais au départ voulu bien faire mon devoir pour gagner l’admiration des autres, j’avais donc travaillé sans me plaindre du matin au soir. Mais quand les choses ne s’étaient pas déroulées comme je l’avais espéré et que des ouvriers d’évangélisation avaient été arrêtés, je m’étais inquiétée qu’en l’absence de personnes coopérant au travail, il serait impossible d’obtenir de bons résultats, et lorsque mon désir de réputation et de statut n’avait pas été satisfait, je m’étais sentie malchanceuse, et mon enthousiasme initial s’était rapidement évaporé. Différents aspects du travail de cette Église avaient déjà été retardés par le manque de travail concret du précédent faux dirigeant, et les arrestations des frères et sœurs avaient davantage entravé la progression normale d’une grande partie du travail. La direction supérieure avaient arrangé pour moi que je vienne ici dans l’espoir que je pourrais tenir compte des intentions de Dieu, faire avancer différents aspects du travail et protéger les intérêts de l’Église. Mais face aux grandes difficultés que j’avais rencontrées, je m’étais découragée, j’avais perdu ma motivation pour mon devoir, et je m’étais plainte de ma « malchance ». Mon comportement avait véritablement dégoûté Dieu. Une personne qui est véritablement loyale envers Dieu, voyant l’Église confrontée à une répression sévère avec tous ces frères et sœurs arrêtés, aurait déployé tous ses efforts pour faire du mieux qu’elle pouvait, réaffecter le personnel et minimiser les pertes. Mais, à un moment aussi critique que celui-ci, je ne m’étais préoccupée que de ma propre réputation et de mon propre statut. J’avais été véritablement égoïste et dépourvue de conscience et d’humanité ! Je comprends maintenant que Dieu avait permis que cette situation m’arrive pour changer mon tempérament corrompu, car l’importance que j’avais accordée à la réputation et au statut était trop grande, et j’avais eu besoin de cette situation pour m’aider à me révéler et à me transformer.

Un matin, pendant mes dévotions, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Lorsque tu abandonnes tes ambitions et tes désirs, lorsque tu cesses de rejeter ou d’éviter tout malheur qui t’arrive et que tu cesses de mesurer ces choses en fonction de ta chance ou de ta malchance, beaucoup de choses que tu considérais autrefois comme malheureuses et mauvaises, tu les considéreras désormais comme bonnes : les mauvaises choses se transformeront en bonnes choses. Ta mentalité et la façon dont tu vois les choses changeront, ce qui te permettra de ressentir différemment tes expériences de vie et, en même temps, de récolter des récompenses différentes. C’est une expérience extraordinaire, qui t’apportera des récompenses inimaginables. C’est une bonne chose, pas une mauvaise chose. […] Ne poursuis pas la soi-disant “chance” et ne rejette pas la soi-disant “malchance”. Donne ton cœur et tout ton être à Dieu, laisse-Le agir et orchestrer, et soumets-toi à Ses orchestrations et Ses arrangements. Dieu te donnera ce dont tu as besoin, dans la juste mesure, quand tu en auras besoin. Il orchestrera les environnements, les personnes, les évènements et les choses qu’il te faut en fonction de tes besoins et de tes lacunes, afin que tu puisses tirer les leçons que tu dois tirer des personnes, des évènements et des choses que tu rencontres. Bien sûr, la condition préalable à tout cela est que tu aies une mentalité de soumission envers les orchestrations et les arrangements de Dieu » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). Dieu dit que lorsque nous cessons de voir les événements comme de la « bonne chance » ou de la « malchance », nous pouvons gagner une perspicacité inattendue sur des situations que Dieu arrange pour nous et voir Ses actes et Sa souveraineté à travers nos expériences. Par conséquent, face à des situations adverses, nous devons les accepter de la part de Dieu au lieu d’essayer de nous en échapper ou de les éviter. Derrière ce que les gens considèrent comme des événements « mauvais », il y a toujours l’intention de Dieu et les expériences que nous devons traverser. Dieu utilise de telles situations pour nous former et permettre ainsi à nos vies de grandir ; c’est Sa bonne intention. J’ai pris conscience que je devais rectifier ma mauvaise perspective et faire de mon mieux en m’appuyant sur Dieu. Je croyais que Dieu préparerait les bonnes personnes pour coopérer au travail de l’Église. Lorsque j’ai pensé ainsi, mon état s’est beaucoup amélioré. J’ai donc commencé à chercher des personnes pour aider au travail d’évangélisation. À cette époque, il y avait une sœur qui se sentait faible et découragée à cause de fardeaux familiaux. Nous lui avons tendu la main et lui avons offert échange et soutien. Après une période d’échange, son état s’est amélioré et elle était disposée à faire son devoir. Une autre sœur a également montré sa volonté à faire ses devoirs après notre échange. J’ai pris conscience que Dieu avait arrangé cet environnement pour m’enseigner à faire un travail concret, comme échanger pour résoudre les problèmes des frères et sœurs. Une fois qu’elles avaient compris l’intention de Dieu, elles ont coopéré activement. De plus, cet environnement nous a aidées à cultiver plus de personnes pour qu’elles commencent à faire leurs devoirs. J’étais reconnaissante envers Dieu !

En septembre, j’ai soudainement reçu une lettre m’informant que le diacre d’évangélisation avait été arrêté. Au cours des jours suivants, il y a eu de plus en plus de nouvelles concernant l’arrestation de frères et sœurs. Je me suis dit : « Juste au moment où nous avions enfin ajusté l’équipe et vu quelques résultats, maintenant les ouvriers d’évangélisation se font à nouveau arrêter. Pourquoi suis-je si malchanceuse ? Ces malheurs continuent à m’arriver ! » Mais ensuite, j’ai pris conscience que mon état n’était pas bon, alors j’ai rapidement prié Dieu en silence, je Lui ai demandé de me guider à travers cette situation. Je me suis souvenue des paroles de Dieu : « Le fait qu’une personne se sente bien ou mal à propos de quelque chose est basé sur ses propres motivations égoïstes, ses désirs et son intérêt personnel, plutôt que sur l’essence de la chose elle-même. Ainsi, la base sur laquelle les gens évaluent si quelque chose est bon ou mauvais est inexacte. Parce que la base est inexacte, les conclusions finales qu’ils tirent sont également inexactes. Pour en revenir au sujet de la chance et de la malchance, maintenant tout le monde sait que ce discours sur la chance ne tient pas la route, et qu’il n’y a rien de bon ni de mauvais. Les personnes, les évènements et les choses que tu rencontres, qu’ils soient bons ou mauvais, sont tous déterminés par la souveraineté et les arrangements de Dieu, tu dois donc les affronter correctement. Accepte ce qui est bon de Dieu, et accepte également ce qui est mauvais de Dieu. Ne dis pas que tu as de la chance quand de bonnes choses arrivent et que tu n’as pas de chance quand de mauvaises choses arrivent. On peut seulement dire qu’il y a des leçons à apprendre pour les gens dans toutes ces choses, et qu’ils ne devraient pas les rejeter ni les éviter. Remercie Dieu pour les bonnes choses, mais remercie également Dieu pour les mauvaises choses, car elles sont toutes arrangées par Lui. Les bonnes personnes, les évènements favorables, les bonnes choses et les bons environnements fournissent des leçons qu’ils doivent apprendre, mais il y a encore plus à apprendre des mauvaises personnes, des évènements défavorables, des mauvaises choses et des mauvais environnements. Ce sont autant d’expériences et d’épisodes qui doivent faire partie de la vie. Les gens ne devraient pas utiliser l’idée de chance pour les mesurer » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). D’après les paroles de Dieu, j’ai compris que les gens jugent souvent si les situations sont bonnes ou mauvaises en fonction de leurs désirs et de leurs intérêts personnels, et non de la vérité. L’arrestation du diacre d’évangélisation s’est produite avec la permission de Dieu ; Dieu arrange qui est arrêté selon Sa souveraineté et Ses orchestrations, et ce sont des expériences que les gens doivent traverser. Je devrais me soumettre, m’occuper des conséquences, et faire ce que je peux pour coopérer. Après cela, j’ai commencé à gérer les conséquences. Plus tard, j’ai appris que le chef de l’équipe d’évangélisation continuait à se réunir et à prêcher l’Évangile avec trois nouveaux venus. Ils n’étaient pas intimidés par le grand dragon rouge, et leur travail d’évangélisation était même plus efficace qu’auparavant. De plus, quelques sœurs, préoccupées par l’impact sur le travail de l’Église, ont pris l’initiative de faire leurs devoirs. En voyant tout cela, j’ai été profondément touchée. J’ai pris conscience que chaque situation que Dieu arrange a un but. Ceux qui ont été arrêtés ont des expériences qu’ils doivent traverser, et ceux qui ne l’ont pas été ont à témoigner. Dieu utilise la persécution du grand dragon rouge pour rendre service afin de perfectionner les gens.

Grâce à cette expérience, j’ai compris que ces situations ne sont pas arrivées à cause de la « malchance », ou parce que Dieu avait des exigences élevées à mon égard. Au contraire, Dieu les utilisait pour me purifier et me transformer. Lorsque j’ai ajusté mon état d’esprit et que j’ai réellement coopéré, j’ai vu l’œuvre de Dieu se déployer. Tant que je priais sincèrement et faisais mes devoirs de tout cœur, Dieu ouvrait un chemin pour moi. À l’avenir, je suis disposée à continuer de m’appuyer sur Dieu pour accomplir mes devoirs.

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