Apprendre par la coopération
Par Zan En, Corée du Sud Dieu Tout-Puissant dit : « Si tu veux remplir correctement tes devoirs et répondre à la volonté de Dieu, tu dois...
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Un jour de novembre 2020, j’ai appris qu’un dirigeant d’Église nommé Zhao Jun avait été arrêté par la police. Comme je connaissais relativement bien la situation dans l’Église de Zhao Jun, mon dirigeant m’a demandé d’aller comprendre ce qui s’était passé, la façon dont Zhao Jun avait été arrêté, et de gérer les conséquences de manière opportune. En recevant cette mission, je me suis sentie un peu intimidée, je me suis dit : « Étant donné que Zhao Jun vient d’être arrêté, il va être très dangereux pour moi d’aller dans cette église à présent. Si je me fais attraper par les officiers qui surveillent notre église, que m’arrivera-t-il ? Ne vais-je pas tomber tout droit dans un piège ? » Mais ensuite, j’ai songé au fait que Zhao Jun avait été en contact avec de nombreuses personnes et familles d’accueil, et qu’ils seraient tous en danger étant donné que Zhao Jun avait été arrêté. Je savais que je devais avertir tout le monde pour qu’ils prennent des précautions immédiatement. Ayant pris ma décision, je me suis précipitée vers l’Église pour prévenir les frères et sœurs. Le lendemain, j’ai appris qu’il y avait eu des incidents dans deux des familles d’accueil auxquelles j’avais rendu visite la nuit précédente. Peu de temps après mon départ, la maison d’une famille avait été perquisitionnée et le mari et la femme de l’autre famille avaient été arrêtés. Si j’étais partie à peine plus tard, j’aurais été arrêtée aussi. En décembre, il y a eu une nouvelle série d’arrestations à grande échelle dans différentes Églises. La sœur avec laquelle je collaborais, ainsi que plus de trente frères et sœurs, notamment des dirigeants et des ouvriers, ont été arrêtés les uns après les autres. C’était une situation très dangereuse et il était crucial que j’informe les autres frères et sœurs qui étaient exposés à des dangers invisibles qu’ils devaient aller se cacher et transférer les livres des paroles de Dieu à d’autres personnes pour qu’elles les gardent en sécurité. À l’époque, nous avions déjà perdu le contact avec certaines Églises, il n’y avait pas de maisons convenables où conserver les livres des paroles de Dieu et les biens de l’Église, et certains de nos frères et sœurs n’avaient pas accès à des foyers d’accueil sûrs. Confrontée à une situation aussi difficile, je me suis sentie assez faible, craintive et déstabilisée. Il semblait que je pouvais être arrêtée à tout moment. Je me suis dit : « Et si je suis arrêtée et battue à mort à un si jeune âge ? » J’ai passé toute la journée avec une mine soucieuse et les jours semblaient s’étirer interminablement. Je n’arrêtais pas de me demander quand cette situation allait enfin se calmer. À ce moment-là, j’ai entendu dire que plusieurs dizaines de membres de la police spéciale venus de la province étaient arrivés dans le but précis d’arrêter les croyants. Ma nervosité et ma peur se sont encore accentuées, je me suis dit : « Je suis déjà poursuivie pour être arrêtée, transférer ces livres ne reviendrait-t-il donc pas tout simplement à me rendre à la police ? S’ils me suivent et m’arrêtent, la police ne me laissera certainement pas m’en sortir facilement. Le PCC peut tuer des croyants en toute impunité ; s’ils m’arrêtent, me battront-ils à mort ? J’ai cru en Dieu, j’ai renoncé et je me suis dépensée pendant tant d’années pour finir par être battue à mort ? Est-ce que je pourrai encore atteindre le salut ? Si je ne le peux pas, toutes mes années de souffrance n’auront-elles pas été inutiles ? Si je suis condamnée à une peine de plusieurs années, comment vais-je supporter la vie en prison ? » Je ne pouvais pas supporter l’idée de la vie en prison, où il vaut mieux mourir que de devoir vivre dans de telles conditions. Je vivais dans une peur constante et je n’osais pas transférer les livres, alors j’ai écrit une lettre au frère Li Yi, en lui demandant de transférer les livres le plus rapidement possible. Cependant, après avoir écrit plusieurs lettres, je n’ai jamais reçu de réponse de sa part. Quelques jours se sont encore écoulés et les livres n’avaient toujours pas été transférés. Je craignais que mon dirigeant supérieur ne me reproche d’avoir été irresponsable dans mon devoir, j’ai donc demandé au dirigeant de désigner quelqu’un d’autre pour gérer les suites. Afin de dissimuler mes intentions et mes motivations personnelles, j’ai dit que j’avais une petite stature, que je n’avais pas d’expérience dans ce genre de situation et que pour certains aspects du travail, j’avais besoin de discuter et de consulter quelqu’un d’autre. Cela ferait croire au dirigeant que je faisais de mon mieux pour faire mon devoir et que je portais un fardeau dans le travail de l’Église. Ainsi, même si des problèmes survenaient, le dirigeant ne me blâmerait pas. Peu de temps après, mon dirigeant a désigné la sœur Yun Qing pour travailler avec moi sur la gestion des suites.
À partir de là, la situation est devenue de plus en plus tendue jour après jour ; des rapports d’arrestations de frères et de sœurs se succédaient les uns après les autres et j’ai également entendu dire que la police avait obtenu des informations sur un grand nombre de frères et sœurs. J’ai écrit des lettres aux dirigeants de groupes pour les exhorter à informer tous les frères et sœurs de se cacher immédiatement, mais je n’étais tout simplement pas dans un lieu où je pouvais me préoccuper de la sécurité des frères et sœurs. Je me sentais très anxieuse et effrayée, craignant d’être arrêtée à mon tour un jour prochain, j’ai donc échoué à faire un peu de travail minutieux, je n’ai pas prévenu les personnes qui devaient se cacher comme j’aurais dû le faire et, par conséquent, une sœur nommée Wang Lan a été arrêtée. Plus tard, elle a été renvoyée chez elle et elle est morte dans les dix heures qui ont suivi. Je me suis sentie très coupable ; si j’avais fait un peu plus d’efforts et si j’avais assumé ma responsabilité, en prévenant Wang Lan à temps qu’elle devait se cacher, peut-être qu’elle n’aurait pas été arrêtée et qu’elle ne serait pas morte. J’étais responsable de l’arrestation de Wang Lan et il n’y avait aucune excuse à cela.
Peu de temps après, mon dirigeant supérieur est venu me voir avec un rapport que les frères et sœurs avaient rédigé sur moi, exposant comment, au moment le plus crucial, j’avais échoué à protéger mes frères et sœurs, que je n’avais pas transféré les livres de la Parole de Dieu en temps voulu, que je m’étais protégée de manière égoïste et méprisable, et que je n’avais pas préservé ni maintenu le travail de l’Église. Le dirigeant m’a alors renvoyée sur-le-champ. Je me suis rendue compte que j’avais vécu dans la lâcheté pendant tout ce temps et que j’avais échoué à faire un travail concret. Je méritais d’être renvoyée. Au cœur de mes dévotions et de ma réflexion, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « La première chose fondamentale que les dirigeants et les ouvriers doivent faire est de bien veiller sur les divers biens matériels de la maison de Dieu, d’effectuer correctement les vérifications et de monter la garde pour la maison de Dieu, en ne laissant aucun bien s’abîmer, être gaspillé ou être pris en possession de personnes malfaisantes. C’est le minimum qu’ils doivent faire. Dès que tu es choisi comme dirigeant ou ouvrier, la maison de Dieu te considère comme son intendant : tu fais partie de la classe dirigeante et la tâche que tu endosses est plus lourde que celle des autres. Tu portes une grande responsabilité. C’est pourquoi toutes tes attitudes, toutes tes actions, tous tes plans pour gérer les choses et toutes tes méthodes de résolution des problèmes concernent les intérêts de la maison de Dieu. Si tu ne considères même pas les intérêts de la maison de Dieu ou ne les prends pas à cœur, tu n’es pas digne d’être un intendant de Sa maison. […] Ainsi, lorsqu’il s’agit de sélectionner des dirigeants et des ouvriers, en regardant cela du point de vue de l’humanité, quelle est la chose la plus fondamentale qu’ils doivent posséder ? Ils doivent avoir une conscience et le sens de la justice, et leurs motivations doivent être les bonnes. Leur humanité doit avant tout être à la hauteur. Quelle que soit leur capacité de travail ou le niveau de leur calibre, les individus de ce genre seront à la hauteur en tant qu’intendants s’ils exercent la fonction de superviseurs. Au minimum, ils seront capables de défendre les intérêts de la maison de Dieu et les intérêts communs des frères et sœurs. Ils ne trahiront absolument pas les intérêts des frères et sœurs ni ceux de la maison de Dieu. Lorsque les intérêts de la maison de Dieu et des frères et sœurs seront sur le point de subir un dommage ou un préjudice, ils y auront songé en amont et ils seront les premiers à intervenir pour les protéger, même si cela doit affecter leur propre sécurité, ou les obliger à payer un prix ou à souffrir. Ce sont toutes des choses que les gens dotés d’une conscience et d’une raison peuvent faire. Certains faux dirigeants et ouvriers se précipitent pour trouver un endroit sûr où se cacher lorsqu’ils sont confrontés à des circonstances dangereuses, mais pour ce qui est des objets importants de la maison de Dieu – les livres des paroles de Dieu, les téléphones portables, les ordinateurs, et ainsi de suite – ils ne s’en soucient pas et ne s’informent pas à leur sujet. S’ils s’inquiétaient de l’impact que pourrait avoir leur arrestation sur l’ensemble du travail de l’Église, ils pourraient envoyer d’autres personnes pour s’occuper de ces choses, mais ces faux dirigeants se cachent seulement pour assurer leur propre sécurité. Ils sont profondément effrayés et, afin d’assurer leur propre sécurité, ils ne font pas tout ce dont ils sont capables. Il y a donc de nombreux cas où la négligence, l’inaction et l’irresponsabilité des faux dirigeants amènent le grand dragon rouge à piller et s’emparer des divers objets de la maison de Dieu et des offrandes faites à Dieu lorsque des situations dangereuses surviennent, ce qui conduit à des pertes importantes. Lorsque ces situations viennent de se produire dans l’Église, la première pensée des dirigeants et des ouvriers devrait être de placer les équipements et les biens matériels de la maison de Dieu dans des endroits appropriés, de les confier à la gestion de personnes appropriées ; il ne faut absolument pas permettre au grand dragon rouge de s’en emparer. Mais les faux dirigeants n’ont jamais ces choses à l’esprit ; ils ne donnent jamais la priorité aux intérêts de la maison de Dieu, mais plutôt à leur propre sécurité. L’incapacité des faux dirigeants à faire du travail concret cause souvent des pertes ou des dommages à divers biens importants de la maison de Dieu. N’est-ce pas là un grave manquement à leur responsabilité de la part des faux dirigeants ? » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (11)). Les paroles de Dieu décrivaient clairement les responsabilités d’un dirigeant. Un dirigeant doit faire preuve d’humanité et d’un sens de la justice et il doit être digne de confiance. Dans les moments cruciaux, les dirigeants doivent toujours protéger les frères et sœurs et préserver les livres des paroles de Dieu, même si cela implique de souffrir et de compromettre leurs propres intérêts personnels. Les faux dirigeants sont incroyablement égoïstes et méprisables et même s’ils effectuent du travail de temps en temps, ils sont toujours sélectifs quant au type de travail qu’ils préfèrent. En toutes choses, ils considèrent leurs propres intérêts et ils ne prennent jamais en compte les intérêts de la maison de Dieu en aucune manière. De telles personnes ont un piètre caractère et Dieu les méprise. En comparaison, j’ai vu que je n’étais pas différente des faux dirigeants que les paroles de Dieu exposaient. Lorsque des arrestations avaient commencé à se produire dans l’Église, j’avais confié des travaux dangereux à d’autres personnes, en demandant à Li Yi de transférer les livres, et lorsqu’il n’avait pas répondu à mes lettres à temps, je n’avais pas transféré les livres rapidement moi-même, au lieu de cela, j’avais écrit une lettre à mon dirigeant pour lui expliquer que j’étais de faible stature et lui demander de confier ce travail à quelqu’un d’autre. J’avais trouvé des excuses pour me protéger et j’avais confié les travaux dangereux à d’autres afin de ne pas me mettre en danger. À mesure que notre environnement se dégradait, je n’avais tout simplement pas eu envie de m’occuper des détails pour gérer les suites, au lieu de cela, je m’étais contentée de faire acte de présence et de faire comme si je travaillais, en déléguant le travail venu des superviseurs, et en confiant tout le travail de gestion des conséquences aux dirigeants de groupes, ce qui les avait obligés à venir résoudre eux-mêmes les situations. En apprenant que Wang Lan risquait d’être arrêtée, j’aurais dû sans tarder écrire une lettre pour lui rappeler d’aller se cacher. Si je l’avais fait, peut-être qu’elle n’aurait pas été arrêtée et qu’elle n’aurait pas perdu la vie. Mais je vivais dans la peur et la crainte et je n’ai pas averti les gens comme j’aurais dû. Certains frères et sœurs étaient devenus négatifs et faibles, mais je n’ai pas échangé avec eux et ne les ai pas soutenus. J’ai réfléchi à la manière de protéger mes intérêts contre tout préjudice en toutes circonstances sans prêter la moindre attention au travail de l’Église. Comme j’étais égoïste et méprisable ! En tant que dirigeante d’Église, ma responsabilité était de protéger le peuple élu de Dieu et les intérêts de la maison de Dieu, mais au moment le plus crucial, je me suis dérobée à mon devoir. J’étais égoïste, méprisable, je ne me souciais que de moi-même et je n’ai pas eu la moindre conscience ni la moindre raison. Par conséquent, ma sœur avait été arrêtée et torturée à mort, le travail de l’Église avait pris du retard et j’avais commis une transgression éternelle.
Plus tard, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Faire son devoir n’est pas une question mineure ; c’est dans l’accomplissement de leur devoir que les gens se révèlent le plus, et Dieu détermine les résultats des gens en fonction de la cohérence de leur performance lorsqu’ils font leur devoir. Qu’est-ce que cela signifie lorsque quelqu’un ne fait pas bien son devoir ? Cela signifie qu’il n’accepte pas la vérité ou qu’il ne se repent pas véritablement, et qu’il est éliminé par Dieu. Quand les faux dirigeants et les faux ouvriers sont renvoyés, qu’est-ce que cela représente ? C’est l’attitude de la maison de Dieu envers de telles personnes et, bien entendu, cela représente également l’attitude de Dieu envers ces gens. Alors, quelle est l’attitude de Dieu envers des gens inutiles comme ceux-là ? Il les rejette, les condamne et les élimine. Alors, voulez-vous encore vous complaire dans les avantages du statut et être un faux dirigeant ? » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). Après avoir lu les paroles de Dieu, des larmes se sont mises à couler sur mon visage. J’ai vu que mon renvoi était un signe de la colère de Dieu et j’ai compris que le tempérament juste de Dieu est inoffensable. En repensant à la manière dont j’avais toujours placé ma propre sécurité au premier plan, dont je n’avais pas protégé le travail de l’Église ni pris en compte la sécurité de mes frères et sœurs, ce qui avait engendré des conséquences irréversibles, j’ai eu énormément de regrets. Même si je m’en étais sortie indemne, je n’avais pas assumé mes responsabilités, j’avais commis une transgression que je ne pourrais jamais réparer et j’avais provoqué la haine et le mépris de Dieu à mon égard. C’était ma faute si j’avais été dénoncée par mes frères et sœurs. Pendant cette période, je pleurais souvent en pensant à cela et je me détestais d’être si avide de vie et si effrayée par la mort. Chaque fois que cette question était soulevée, je ressentais une douleur sourde dans mon cœur et j’avais le sentiment d’être redevable à Dieu et à mes frères et sœurs. Je me détestais de ne pas valoir mieux qu’une bête et je pensais qu’aucune punition de la part de Dieu n’était trop sévère pour moi.
Après cela, j’ai commencé à tenter de comprendre pourquoi j’avais toujours essayé de me protéger lorsque je me retrouvais face à des situations difficiles. Je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Tant que les gens n’ont pas fait l’expérience de l’œuvre de Dieu ni compris la vérité, c’est la nature de Satan en eux qui domine. Quelles sont les spécificités de cette nature ? Par exemple, pourquoi es-tu égoïste ? Pourquoi protèges-tu ton propre statut ? Pourquoi as-tu des sentiments aussi forts ? Pourquoi te réjouis-tu de ces choses injustes ? Pourquoi aimes-tu ces fléaux ? Sur quoi repose ton penchant pour de telles choses ? D’où viennent ces choses ? Pourquoi es-tu si heureux de les accepter ? Désormais, vous avez tous compris que la cause principale de toutes ces choses, c’est que le poison de Satan est en l’homme. Quel est donc le poison de Satan ? Comment peut-il être exprimé ? Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils le font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles sont déjà devenues la nature de l’humanité corrompue et elles font le véritable portrait de la nature satanique de l’humanité corrompue. Cette nature satanique est déjà devenue la base de l’existence de l’humanité corrompue. Depuis plusieurs milliers d’années, l’humanité corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). En lisant les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que le poison satanique « Chacun pour soi, Dieu pour tous » s’était profondément enraciné en moi et était devenu mon critère de comportement en tant que personne. Face aux dangers, je me protégeais continuellement et ne me préoccupais pas des intérêts de la maison de Dieu, je me préoccupais uniquement de savoir comment éviter d’être arrêtée et passant les travaux dangereux à d’autres personnes. Tout ce à quoi je pensais, c’était ma propre sécurité. Je n’avais pas envie de faire le travail de gestion des conséquences et je ne m’acquittais pas de mes responsabilités. C’est seulement parce que d’autres frères et sœurs avaient fini par transférer à temps les livres des paroles de Dieu que les intérêts de l’Église n’avaient pas été compromis. Je vivais selon les poisons de Satan et j’étais devenue incroyablement égoïste, méprisable et totalement dépourvue d’humanité. Encore et encore, j’ai échoué à pratiquer la vérité, je n’ai pas eu la moindre loyauté envers mon devoir, et Dieu haïssait mon comportement et en était dégoûté. Si je ne me repentais toujours pas et que je ne me transformais pas, je perdrais ma chance de salut. C’est à ce moment-là que j’ai compris à quel point mon tempérament était profondément corrompu et que ce renvoi était la façon pour Dieu de me sauver.
Je suis alors tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Comment ces disciples du Seigneur Jésus sont-ils morts ? Parmi les disciples, certains ont été lapidés, traînés derrière un cheval, crucifiés la tête en bas, démembrés par cinq chevaux ; ils sont morts de toutes sortes de manières. Quelle a été la raison de leur mort ? Ont-ils été légalement exécutés pour leurs crimes ? Non. Ils ont été condamnés, battus, injuriés et mis à mort parce qu’ils répandaient l’Évangile du Seigneur, et ils ont été rejetés par les gens du monde ; c’est ainsi qu’ils ont été martyrisés. […] En fait, c’est ainsi qu’a eu lieu leur mort physique et qu’ils sont décédés ; c’est ainsi qu’ils ont quitté le monde d’ici-bas, mais cela ne signifie pas que leur fin a été la même. Quels qu’aient pu être les moyens de leur mort et de leur départ ou la façon dont cela s’est passé, ce n’est pas ainsi que Dieu a défini la fin de ces vies, de ces êtres créés. Tu dois voir cela clairement. Au contraire, ce sont les moyens dont ils se sont servis pour condamner ce monde et témoigner des actions de Dieu. Ces êtres créés se sont servis de leur si précieuse vie, ils ont utilisé le dernier moment de leur vie pour témoigner des actions de Dieu, pour témoigner de la grande puissance de Dieu et pour déclarer à Satan et au monde que les actions de Dieu sont justes, que le Seigneur Jésus est Dieu, qu’Il est le Seigneur, et la chair incarnée de Dieu. Même jusqu’au dernier moment de leur vie, ils n’ont jamais renié le nom du Seigneur Jésus. N’était-ce pas une forme de jugement sur ce monde ? Ils ont donné leur vie pour proclamer au monde, pour confirmer aux êtres humains que le Seigneur Jésus est le Seigneur, que le Seigneur Jésus est Christ, qu’Il est la chair incarnée de Dieu, que l’œuvre de rédemption qu’Il a faite pour tous les humains permet aux humains de continuer de vivre. Ce fait est à jamais immuable. Ceux qui ont été martyrisés pour avoir répandu l’Évangile du Seigneur Jésus, dans quelle mesure ont-ils accompli leur devoir ? Jusqu’à l’ultime mesure ? Comment l’ultime mesure a-t-elle été manifestée ? (Ils ont offert leur vie.) C’est juste, ils ont payé le prix de leur vie » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Répandre l’Évangile est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). Les paroles de Dieu expliquent clairement ce que signifie le fait d’être martyrisé pour Dieu. Les apôtres et les disciples du Seigneur Jésus ont été fidèles à Dieu jusqu’à la mort et ont donné leur précieuse vie pour diffuser l’Évangile de Dieu. Ils ont utilisé leur vie pour témoigner du fait que le Seigneur Jésus est Dieu et pour rendre témoignage à l’œuvre de Dieu pour la rédemption de l’humanité. Au nom de la diffusion de l’Évangile du Seigneur Jésus, Étienne a été lapidé à mort et Pierre a été crucifié la tête en bas. Bien que leur chair ait péri, leur mort a été significative et honorable. Dieu a loué la façon dont ils ont utilisé leur propre vie afin de porter témoignage pour Lui. Maintenant, des membres de l’Église étaient confrontés à de graves persécutions et à des arrestations, et certains frères et sœurs ont été torturés et tourmentés après avoir été arrêtés, mais ils n’ont pas cédé à Satan et ont préféré aller en prison plutôt que de trahir Dieu. Quant à Wang Lan, elle a préféré mourir plutôt que de devenir un Judas. A contrario, dans cette situation, je n’avais jamais pensé qu’à ma propre sécurité, j’avais donné la priorité à ma propre vie avant tout le reste, je n’avais pas eu la moindre loyauté envers mon devoir et je n’avais pas assumé mes responsabilités. Bien que je n’aie pas été arrêtée et que ma vie ait été préservée, je n’avais absolument pas porté témoignage et être en vie était une humiliation. Je me suis sentie incroyablement coupable et je n’étais plus disposée à vivre une existence aussi ignoble. J’ai aussi pris conscience que Dieu utilise le grand dragon rouge pour rendre service et identifier qui est un vrai ou un faux croyant, qui porte témoignage et qui ne le fait pas et Il sépare ensuite les uns des autres selon leur espèce. Telle est la sagesse de l’œuvre de Dieu. Après avoir pris conscience de cela, j’ai acquis la détermination de bien faire mon devoir et de rester ferme dans mon témoignage pour Dieu. J’ai prié Dieu en disant : « Ô Dieu, j’ai été trop égoïste et méprisable. Comme j’étais terrifiée d’être arrêtée et torturée, je n’ai pas protégé le travail de l’Église et j’ai commis une transgression éternelle. À l’avenir, quelle que soit la situation à laquelle je serai confrontée, je mettrai ma vie en jeu pour préserver les intérêts de l’Église. Je ne mènerai plus une existence ignoble. Je suis prête à remettre ma vie entre Tes mains et à me soumettre à Ta souveraineté et à Tes arrangements. »
Quelques mois plus tard, j’ai été à nouveau sélectionnée comme dirigeante d’Église. Après avoir fait mon devoir pendant seulement quelques jours, j’ai reçu une lettre de mon dirigeant supérieur m’informant que le PCC avait obtenu une photo de moi à partir d’un enregistrement de vidéosurveillance. Le dirigeant m’a recommandé d’éviter de montrer mon visage en public, sauf en cas d’absolue nécessité. Après avoir reçu la lettre, je me suis sentie quelque peu inquiète, mais cela n’a pas influencé la manière dont je faisais mon devoir. Si le travail exigeait que je sorte, je me déguisais simplement un peu puis je sortais pour faire mon devoir. Peu de temps après cela, un certain nombre de frères et sœurs de mon église ont été arrêtés et j’ai à nouveau dû gérer les conséquences. Je me suis rendue compte que Dieu me mettait à l’épreuve. Malgré mon inquiétude et mes préoccupations, j’ai repensé au fait que, par le passé, j’avais été égoïste et méprisable, que j’avais confié le travail dangereux à d’autres personnes, que j’avais laissé une tache indélébile sur mon dossier auprès de Dieu et que j’étais devenue la risée de Satan ; face à la situation actuelle, je devais me repentir et arrêter de vivre comme je l’avais fait dans le passé. J’ai prié Dieu en silence, en lui disant que j’étais disposée à m’appuyer sur Lui pour gérer les suites aussi rapidement que possible. Ensuite, j’ai pris des dispositions détaillées avec les dirigeants de groupe pour que les livres des paroles de Dieu soient transférés et les frères et sœurs ont rapidement réussi à transférer tous les livres. En pratiquant de la sorte, je me suis sentie beaucoup plus à l’aise et je savais que cette tranquillité provenait de Dieu. Deux mois plus tard, plus de dix frères et sœurs ont été arrêtés, dont un ancien dirigeant d’Église. Devant cette situation, je n’ai pas cherché à assurer ma propre sécurité comme je l’avais fait par le passé, je me suis plutôt appuyée sur Dieu pour gérer les suites, protéger mes frères et sœurs et éviter que les intérêts de la maison de Dieu ne soient compromis. J’ai consulté mes collègues pour déterminer la meilleure façon d’informer rapidement les frères et sœurs pour qu’ils cachent et transfèrent les livres. Avec la coopération des frères et sœurs, tous les livres ont été transférés avec succès. Lorsque j’ai appris la bonne nouvelle, j’ai ressenti un grand bonheur et j’ai rendu grâce à Dieu pour Sa direction ! J’ai repensé à la façon dont, dans le passé, j’avais défendu mes propres intérêts à chaque instant, je m’étais dérobée à mon devoir et j’avais été révélée comme fausse dirigeante. Cette fois-ci, je n’ai finalement pas été contrainte par ma peur de la mort et j’ai pu pratiquer la vérité et assumer mes responsabilités. C’est entièrement grâce aux paroles de Dieu que j’ai pu opérer cette transformation.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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