Histoire de la dénonciation d’une fausse dirigeante
Par Kaleb, Corée du SudEn 2010, je fréquentais régulièrement une des dirigeantes de l’Église, Lucia. Elle nous disait souvent : « Ces...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Mon grand-père avait beaucoup de prestige dans notre village et il était toujours prêt à aider les autres. Quand j’étais jeune, ma grand-mère et lui ont emménagé en ville, mais, chaque fois que quelqu’un du village avait besoin de quelque chose, mon grand-père mettait ses affaires de côté et rentrait au village pour l’aider. Tout le monde disait que mon grand-père était un homme bon et il était très respecté, et chaque fois qu’on parlait de lui, les gens vantaient ses mérites. J’étais fière d’avoir un grand-père pareil. Après sa mort, j’ai souvent entendu les gens parler de lui. Ils disaient que c’était un homme d’une haute autorité morale et de bonne réputation. Entendre cela me faisait penser que la façon dont mon grand-père s’était comporté était bonne et digne de confiance, et que même après sa mort, il avait bonne réputation. Plus tard, chaque fois que quelqu’un m’a demandé de l’aide, je l’ai activement aidé, en me disant qu’aider les autres de cette manière était une bonne chose et que cela faisait de moi une bonne personne.
Après avoir trouvé Dieu, j’ai réalisé des vidéos dans l’Église. Comme je m’y connaissais un peu en informatique, les frères et sœurs venaient me demander de l’aide quand ils avaient des problèmes avec leur ordinateur. Je me disais qu’aider les frères et sœurs à régler leurs problèmes d’ordinateur, c’était faire une bonne action. De plus, quand les frères et sœurs me demandaient de l’aide, cela signifiait qu’ils me faisaient confiance, et je me demandais : « Si je ne les aide pas, que vont-ils tous penser de moi ? Vont-ils se dire que je suis vraiment égoïste et dépourvue d’humanité ? » Du moment que je pouvais résoudre un problème, je ne rejetais donc personne. Parfois, quand je n’arrivais pas à résoudre un problème, je me creusais la cervelle pour chercher des renseignements, puis j’essayais de trouver une solution. Et même si cela prenait beaucoup de mon temps, et retardait mon travail principal, je donnais quand même la priorité au fait d’aider mes frères et sœurs avec leurs problèmes d’ordinateur. Je me disais que, puisque j’acceptais leur requête, il fallait que je fasse du bon travail. Après tout, si je ne le faisais pas bien, cela ne me ferait-il pas perdre de mon prestige ? Et si cela devait arriver, qui me ferait confiance, à l’avenir ? Peu à peu, les frères et sœurs ont commencé à chanter mes louanges. Tout le monde pensait que j’avais une bonne humanité et que j’étais disposée à aider les autres. Je me disais donc que le prix que je payais en valait la peine.
Plus tard, à cause des exigences du travail, je me suis mise à étudier un nouveau genre de technologie. Le dirigeant m’a donné l’instruction spécifique suivante : « Il faut que tu apprennes à t’en servir rapidement, puis que tu l’enseignes à tout le monde. Sinon, cela va retarder son utilisation par les frères et sœurs et affecter l’efficacité du travail. » Tandis que je me concentrais sur l’étude de cette nouvelle technologie, l’ordinateur de Sœur Xiaoxue a soudain affiché un message d’erreur et a refusé de démarrer, et elle m’a demandé de l’aider à vérifier quel était le problème. Quand j’ai examiné le code affiché sur l’écran bleu, j’ai constaté qu’il s’agissait de quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant. Je ne savais pas comment le gérer, alors je lui ai dit d’envoyer son ordinateur pour qu’il soit réparé. Mais elle craignait que la réparation prenne trop de temps et elle a insisté pour que je l’aide à régler le problème, en disant : « Je te laisse mon ordinateur, je suis sûre que tu pourras le réparer. » J’ai vu à quel point elle avait confiance en moi et j’ai pensé : « Si je refuse à nouveau, que va-t-elle penser de moi ? » Ne supportant pas de refuser, j’ai donc accepté. Pendant les deux jours qui ont suivi, je suis restée chez moi pour chercher des renseignements en ligne, en me creusant la cervelle pour comprendre comment réparer cet ordinateur. J’ai essayé plusieurs méthodes et j’ai finalement réussi à le réparer. La sœur a été très contente de voir que j’avais réparé son ordinateur. J’étais ravie, me disant que travailler dur pendant ces deux jours avait finalement été payant, mais je me suis aussi sentie un peu mélancolique, me disant : « J’ai aidé les autres à résoudre leurs problèmes, mais je n’ai pas réussi à maîtriser la technologie que je devais étudier. Mais qui m’a demandé de faire ces promesses aux autres ? Je vais simplement payer un prix un peu plus élevé et me coucher tard pour pouvoir étudier. » Ensuite, chaque fois que les frères et sœurs ont eu des problèmes d’ordinateur, ils m’ont appelée pour que je les résolve, et j’étais trop embarrassée pour refuser. J’y passais beaucoup de temps, ce qui retardait mon travail principal. J’ai songé à suggérer aux frères et sœurs de commencer par envoyer leur matériel ailleurs pour le faire réparer s’il posait problème, et que je recommencerais à m’en occuper une fois sortie de cette période chargée. Mais les frères et sœurs m’ont à nouveau demandé de l’aide, je me suis retrouvée à les aider sans le vouloir. Même si je passais mes journées à m’affairer, entendre tout le monde me louer ensuite me faisait penser que mes efforts en valaient la peine. Du fait que j’étais occupée à aider les autres à réparer leur matériel informatique tous les jours, j’ai mis mes plans d’étude en attente. Le dirigeant m’a demandé comment se passait mon apprentissage, et il a échangé avec moi, en m’incitant à en apprendre davantage sur cette technologie et à l’enseigner aux frères et sœurs dès que possible. Je savais que ce travail était urgent, et que si je n’apprenais pas cette technologie, cela allait affecter l’efficacité et l’avancement du travail vidéo. Mais ensuite, je me suis dit : « Si je refuse d’aider les frères et sœurs quand ils me le demandent, vont-ils penser que je suis égoïste et dépourvue d’amour ? » Durant cette période, j’ai fait beaucoup d’efforts pour acquérir des compétences techniques, tout en aidant les frères et sœurs à résoudre leurs problèmes d’ordinateur. J’avais constamment l’impression de ne pas avoir assez de temps et j’étais épuisée, mais je ne savais pas comment pratiquer.
Plus tard, en lisant ces paroles de Dieu, je me suis rendu compte que j’avais en moi des points de vue incorrects quant à ce que je devais poursuivre. Dieu Tout-Puissant dit : « Dès que l’on commence à parler, on apprend toutes sortes de dictons venus des gens, des incrédules, de Satan et du monde. Cela débute par l’éducation initiale, où l’on apprend de ses parents et de sa famille comment se comporter, ce qu’il faut dire, quelle morale il faut posséder, quel type de pensées et de caractère il faut avoir, et ainsi de suite. Même après être entrés dans la société, les individus acceptent encore inconsciemment d’être endoctrinés par diverses doctrines et théories de Satan. “Faites de votre mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres vous ont confié” est inculqué à chacun par la famille ou la société comme l’une des conduites morales que les gens doivent posséder. Si tu possèdes cette conduite morale, les gens disent que tu es noble, honorable, intègre et tu es estimé et hautement considéré par la société. Puisque la phrase “faites de votre mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres vous ont confié” vient des gens et de Satan, celle-ci devient l’objet que nous disséquons et discernons, et plus encore l’objet que nous abandonnons. Pourquoi discerner et abandonner cette phrase ? Examinons d’abord si cette phrase est correcte et si une personne qui la suit a raison. Est-il véritablement noble d’être une personne qui possède le caractère moral consistant à “faire de leur mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres leur ont confié” ? Une telle personne possède-t-elle la vérité-réalité ? A-t-elle l’humanité et les principes de conduite que Dieu exige pour les êtres créés ? Comprenez-vous tous la phrase “faites de votre mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres vous ont confié” ? Expliquez d’abord avec vos mots ce qu’elle signifie. (Elle signifie que quand quelqu’un vous confie une tâche, vous devez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour la mener à bien.) Cela ne devrait-il pas être le cas ? Si quelqu’un te confie une tâche, n’a-t-il pas une haute opinion de toi ? Il a une haute opinion de toi, croit en toi et pense que tu es digne de confiance. Alors, peu importe ce que les autres te demandent de faire, tu dois être d’accord et le faire bien et complètement, selon leurs exigences, pour qu’ils soient contents et satisfaits. Ce faisant, tu es une bonne personne. Cela insinue que la satisfaction de la personne qui t’a confié une tâche détermine si tu es considéré comme une bonne personne. Peut-on l’expliquer ainsi ? (Oui.) N’est-il donc pas facile d’être considéré comme une bonne personne aux yeux des autres et reconnu par la société ? (Si.) Que signifie le fait que ce soit “facile” ? Cela signifie que la norme est très basse et pas du tout noble. Si tu réponds à la norme morale consistant à “faire de ton mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres t’ont confié”, tu es considéré comme une personne ayant une conduite morale dans ces domaines-là. Implicitement, cela signifie que tu mérites que les gens te fassent confiance et qu’ils te confient des tâches à gérer, que tu es quelqu’un de réputation exemplaire et que tu es une bonne personne » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (14)). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, j’en suis venue à comprendre que je ne me comportais pas et n’agissais pas conformément aux paroles de Dieu, et qu’au contraire, je suivais des idées traditionnelles inculquées par Satan, telles que : « Faites de votre mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres vous ont confié. » Même si mes parents ne m’avaient pas explicitement inculqué ces idées, j’avais observé, dès mon plus jeune âge, la façon dont mon grand-père prenait grand soin de s’occuper des affaires que les autres lui confiaient, et que ces affaires avaient beau être difficiles ou chronophages, il s’en acquittait, et qu’il gagnait, en fin de compte le respect de ceux qui l’entouraient, et qu’on se souvenait même de lui avec affection après sa mort. Je pensais que c’était là la bonne façon de se comporter et qu’ainsi, je pourrais gagner l’admiration des gens, et devenir quelqu’un ayant dignité et intégrité. Inconsciemment, en étant constamment exposée à cette idée, j’avais commencé à poursuivre le fait de devenir une telle personne moi-même. Depuis que les frères et sœurs avaient appris que j’avais certaines compétences pour réparer des ordinateurs, ils venaient me demander de l’aide chaque fois qu’il y avait des problèmes. Je ne rejetais jamais personne, et par conséquent, je recevais des évaluations positives. Cela me faisait penser encore plus que c’était la bonne façon de se comporter. Quand les frères et sœurs revenaient me voir avec leurs problèmes, même si je n’avais pas terminé mes propres devoirs, je les aidais quand même. Je pensais qu’ils me demandaient de l’aide parce qu’ils me faisaient confiance, et je me disais que si je ne réparais pas leur ordinateur, ce serait les décevoir. Pour m’assurer que les frères et sœurs disent du bien de moi, et pour être une personne qui, à leurs yeux, était aimante et dotée d’une bonne humanité, je répondais aux requêtes de tout le monde, quelle qu’en soit la difficulté, préférant renoncer à me reposer ou même retarder mon travail principal, simplement pour achever les tâches que les autres m’avaient confiées. Je visais selon la soi-disant vertu qui postule : « Faites de votre mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres vous ont confié », en agissant sans principes et sans classer les tâches par ordre de priorité. Je poursuivais seulement le fait d’être une personne digne de confiance et bonne aux yeux des gens, ce qui faisait que je n’avais pas acquis les compétences en matière de réalisation de vidéos que j’aurais dû acquérir, et que cela retardait mon travail principal. J’ai vu que ma réflexion et mes opinions avaient été corrompues et déformées par Satan, et que je ne savais même pas ce qu’était une personne véritablement bonne.
Plus tard, j’ai lu ces autres paroles de Dieu, et j’ai compris quelles responsabilités et obligations un être créé devait assumer. Dieu dit : « L’affirmation morale “faites de votre mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres vous ont confié” comporte un autre aspect qu’il convient de discerner. Si la tâche qui t’est confiée ne te prend pas trop de temps et d’énergie et qu’elle est à la portée de ton calibre, ou si tu disposes d’un environnement adéquat et de conditions adéquates, alors, par conscience et raison humaines, tu peux faire certaines choses pour les autres au mieux de tes capacités et répondre aux demandes raisonnables et appropriées qu’ils formulent. À l’inverse, si la tâche qui t’est confiée te prend beaucoup de temps et d’énergie et te prive de la majeure partie de ton temps, au point de te faire sacrifier ta vie, et que tes responsabilités et tes obligations dans cette vie et tes devoirs en tant qu’être créé vont être réduits à néant et remplacés, alors que feras-tu ? Tu devrais refuser parce que cela ne relève pas de ta responsabilité ou d’une obligation. En ce qui concerne les responsabilités et les obligations de la vie d’une personne, outre le fait de s’occuper de ses parents, d’élever ses enfants et de remplir ses responsabilités sociales dans la société et dans le cadre de la loi, la chose la plus importante, c’est que l’énergie, le temps et la vie d’une personne doivent être consacrés à faire son devoir d’être créé, plutôt que de se voir confier une tâche par quelqu’un d’autre, ce qui lui prendrait son temps et son énergie. En effet, Dieu crée une personne, lui donne la vie et la fait venir dans ce monde, et ce n’est pas pour qu’elle fasse des choses et assume des responsabilités pour les autres. Ce que les gens devraient accepter le plus, c’est ce que Dieu leur confie. Seul ce que Dieu leur confie est authentique : accepter ce que l’homme leur confie revient à ne pas s’occuper de leurs propres devoirs » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (14)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’aider les frères et sœurs n’était pas mal, et que c’était là l’amour qu’une personne douée d’une humanité normale devait avoir. Cependant, dépenser mon temps et mon énergie pour aider les autres d’une façon dénuée de principes, ne pas tenir compte du travail d’Église, et retarder mes devoirs, était un genre d’aide inapproprié et je devais refuser de m’y livrer. Dieu avait ordonné ma naissance dans les derniers jours, et j’avais ma propre mission et mes propres devoirs à mener à bien. Si je retardais mes devoirs pour achever des tâches confiées par d’autres, alors ce serait négliger mon véritable travail. Étant donné que les dirigeants avaient arrangé pour moi que j’étudie une nouvelle technologie, j’aurais dû apprendre cette technologie le plus rapidement possible, ce qui aurait amélioré l’efficacité de tout le monde en matière de production vidéo. Cependant, quand les autres avaient des problèmes avec leur matériel et me demandaient de l’aide, même si je savais que réparer ce matériel allait nécessiter beaucoup de temps et d’énergie, et retarder mon travail principal, je mettais quand même mon propre travail de côté pour les aider, simplement pour leur faire bonne impression, ce qui retardait mes recherches sur la technologie de production vidéo. Je me suis rendu compte que mon approche manquait de principes, que je ne savais pas quelles tâches refuser ni quelles tâches je devais aider à faire, et que je suivais aveuglément la philosophie de Satan. Par conséquent, je passais mes journées à m’affairer et à m’épuiser, je sacrifiais même le temps que j’aurais pu consacrer aux dévotions et au fait de manger et boire les paroles de Dieu, et mon travail principal s’en trouvait également retardé. Désormais, je comprenais que je devais donner la priorité à mes propres devoirs à tout moment. C’était ce que Dieu exigeait de moi. Si je retardais mes devoirs pour gagner l’admiration d’autrui ou pour achever des tâches confiées par d’autres, c’était négliger mon propre travail et ce n’était pas conforme à l’intention de Dieu.
Plus tard, j’ai davantage lu la parole de Dieu et j’ai gagné un certain discernement quant à la vertu qui postule : « Faites de votre mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres vous ont confié. » Dieu dit : « Dans cette société humaine, chaque individu a une mentalité transactionnelle et tout le monde s’engage dans des transactions. Tout le monde exige quelque chose des autres et tout le monde veut faire des bénéfices aux dépens des autres sans subir de pertes. Certains disent : “Parmi ceux qui ‘font de leur mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres leur ont confié’, il y en a aussi beaucoup qui ne cherchent pas à en profiter aux dépens des autres, qui s’efforcent simplement de faire de leur mieux pour bien gérer les choses. Ces personnes possèdent vraiment cette conduite morale.” Cette déclaration n’est pas correcte. Même s’ils ne recherchent pas la richesse, les biens matériels ou tout autre avantage, ils recherchent la renommée. Qu’est-ce que cette “renommée” ? Cela signifie : “J’ai accepté la confiance des gens pour m’occuper de leurs tâches. Que la personne qui m’a confié une tâche soit présente ou non, tant que je fais de mon mieux pour bien m’en occuper, j’aurai une bonne réputation. Au moins certaines personnes sauront que je suis quelqu’un de bien, de caractère moral élevé et qui mérite d’être imité. Je peux occuper une place parmi les gens et laisser derrière moi une bonne réputation au sein d’un groupe. Cela aussi en vaut la peine !” D’autres disent : “‘Faites de votre mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres vous ont confié’, et puisque les gens nous ont fait confiance, qu’ils soient présents ou non, nous devons bien gérer leurs tâches et nous y tenir jusqu’à la fin. Même si nous ne pouvons pas laisser un héritage durable, au moins ils ne peuvent pas nous critiquer à notre insu en disant que nous n’avons aucune crédibilité. Nous ne pouvons pas laisser les générations futures être discriminées et souffrir de ce genre d’injustice flagrante.” Que cherchent-ils ? Ils cherchent encore la renommée. Certains attachent une grande importance à la richesse et aux biens, tandis que d’autres privilégient la renommée. Que signifie “renommée” ? Quelles sont les expressions spécifiques de la “renommée” chez les gens ? C’est le fait d’être appelé une bonne personne et quelqu’un de caractère moral élevé, quelqu’un d’exemplaire, une personne vertueuse ou un saint. Il y en a même qui, parce qu’une fois ils ont réussi à “faire de leur mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres leur ont confié” et qu’ils ont ce genre de caractère moral, sont perpétuellement loués et leurs descendants bénéficient de leur renommée. Tu vois, c’est beaucoup plus précieux que les petits avantages qu’ils peuvent obtenir actuellement. Par conséquent, le point de départ pour quiconque se conforme à la soi-disant norme morale consistant à “faire de son mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres lui ont confié” n’est pas si simple. Ils ne cherchent pas seulement à remplir leurs obligations et leurs responsabilités en tant qu’individus, mais ils s’y conforment soit pour leur profit personnel, soit pour leur réputation, que ce soit dans cette vie ou dans leur prochaine vie. Bien sûr, il y a aussi ceux qui veulent éviter d’être critiqués à leur insu et échapper à l’infamie. En somme, le point de départ pour que les gens fassent ce genre de choses n’est pas simple, ce n’est pas vraiment un point de départ depuis la perspective de l’humanité ni un point de départ depuis la responsabilité sociale des hommes. Si l’on considère l’intention et le point de départ des gens qui font ce genre de choses, ceux qui s’accrochent à la phrase “faites de votre mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres vous ont confié” n’ont pas du tout un objectif simple » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (14)). Grâce à ces paroles de Dieu, je me suis rendu compte que les gens vivaient selon cette idée traditionnelle : « Faites de votre mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres vous ont confié », mais que derrière cela, se cachait leurs intentions personnelles. Par exemple, quand j’aidais les frères et sœurs à réparer leur ordinateur, même si je ne m’attendais pas à gagner le moindre avantage matériel grâce à eux, je voulais recevoir d’eux de bonnes évaluations, et qu’ils aient une bonne image de moi dans leur cœur. Par conséquent, j’étais prête à sacrifier mon temps et mon énergie pour achever les tâches qu’ils me confiaient, afin qu’ils me voient comme quelqu’un digne de confiance et fiable. J’ai pensé à mon grand-père. Il avait vécu en se basant sur la vertu qui postulait : « Faites de votre mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres vous ont confié. » Après avoir emménagé en ville, il avait craint que les autres lui reprochent de mépriser les villageois. Alors, quels que soient les problèmes de ces villageois, il avait toujours fait de son mieux pour les aider. Cela lui avait valu une bonne réputation, et tout le monde avait pensé de lui qu’il était une bonne personne bienveillante et bonne. J’étais profondément influencée par mon grand-père, et je vivais également selon l’idée traditionnelle qui postule : « Faites de votre mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres vous ont confié. » Quand, autour de moi, les gens que je connaissais faisaient face à des difficultés, je faisais tout pour les aider, dès lors qu’ils venaient me voir, de peur qu’ils puissent dire du mal de moi. Quand des frères et sœurs avaient des problèmes avec leur ordinateur et qu’ils me demandaient de l’aide, je ne tenais même pas compte de mes propres devoirs ou de l’urgence relative des tâches, et pour éviter de perdre leur confiance, je mettais de côté mes propres devoirs, et je les aidais d’une façon qui manquait de principes, ce qui entraînait des retards dans le travail d’Église. Maintenant, je comprenais qu’être capable de suivre l’idée qui postule : « Faites de votre mieux pour gérer fidèlement tout ce que les autres vous ont confié » ne signifiait pas que l’on était une personne ayant une véritable humanité ou un noble caractère. C’était simplement un moyen de gagner les faveurs des gens, c’était utiliser le fait d’aider les autres pour recevoir des louanges et garder une bonne réputation. Poursuivre tout cela, c’était vraiment induire les autres en erreur et c’était hypocrite ! Je ne pouvais plus vivre conformément à cette idée traditionnelle. Je devais agir et me comporter conformément aux paroles de Dieu. On doit être loyal à Dieu et à ses propres devoirs. Mener à bien les devoirs d’un être créé est ma mission et ma responsabilité. Plus tard, face à des situations similaires, j’ai délibérément pratiqué conformément aux paroles de Dieu.
Un jour, une sœur a acheté un nouvel ordinateur et elle a voulu que je l’aide à réinstaller son système d’exploitation. Quand j’ai vu que cet ordinateur était un modèle dernier cri, sur lequel je n’avais pas fait d’installation auparavant, et qu’il n’avait pas certains pilotes, je me suis rendu compte qu’accepter de l’aider signifierait consacrer du temps et des efforts à une recherche d’informations. Je me suis sentie partagée, et j’ai pensé : « Si je refuse d’aider cette sœur, va-t-elle penser que je ne suis pas disposée à l’aider et n’aura-t-elle plus une bonne image de moi ? » Mais ensuite, j’ai considéré que j’avais du travail urgent à gérer, ce qui nécessitait que du temps et des efforts soient consacrés à la recherche, et qu’aider cette sœur à configurer son ordinateur allait retarder mon travail. À ce stade, je me suis rendu compte que je prenais à nouveau en considération l’opinion que les autres avaient à mon sujet. Alors j’ai prié Dieu, ne voulant pas retarder le travail par souci de la gloire et du gain. Ensuite, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Si quelqu’un te confie une tâche, que convient-il de faire ? Si la tâche qui t’est confiée est quelque chose qui ne demande qu’un très léger effort, où il te suffit de parler ou d’accomplir une petite action, et que tu as le calibre requis, tu peux aider par humanité et par compassion : ce n’est pas considéré comme une erreur. Il s’agit d’un principe. En revanche, si la tâche qui t’est confiée te prendra beaucoup de temps et d’énergie, voire te fera gaspiller une part considérable de ton temps, tu as le droit de refuser. Même s’il s’agit de tes parents, tu as le droit de refuser. Tu n’es pas obligé de leur être fidèle ou d’accepter ce qu’ils te confient, c’est ton droit. D’où vient ce droit ? Il t’est accordé par Dieu. C’est le deuxième principe. Le troisième principe, c’est que si quelqu’un te confie une tâche, même si elle ne prend pas beaucoup de temps et d’énergie, mais qu’elle peut perturber ou affecter l’accomplissement de ton devoir, ou détruire ta volonté d’accomplir ton devoir ainsi que ta fidélité à Dieu, tu dois également la refuser. Si quelqu’un te confie une mission susceptible d’affecter ta poursuite de la vérité, de perturber et de déranger ta volonté de poursuivre la vérité et ton rythme dans la poursuite de la vérité et de te faire abandonner à mi-chemin, alors tu dois la refuser d’autant plus. Tu dois refuser tout ce qui affecte l’accomplissement de ton devoir ou ta poursuite de la vérité. C’est ton droit : tu as le droit de dire non. Tu n’es pas obligé d’investir ton temps et ton énergie. Tu peux refuser tout ce qui n’a pas de sens ou de valeur ou qui n’apporte pas d’édification, d’aide ou de bénéfice à l’accomplissement de ton devoir, à la poursuite de la vérité ou à ton salut. Peut-on considérer cela comme un principe ? Oui, c’est un principe » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (14)). Dieu échangeait sur trois principes concernant la façon dont nous devons gérer les tâches que les autres nous confient, ce qui m’a fourni un chemin de pratique. Si le problème d’ordinateur de cette sœur n’était pas complexe et constituait une tâche simple, je pouvais l’aider, car c’est là l’amour qui doit exister entre frères et sœurs. Mais si son problème ne pouvait pas être résolu rapidement, et que cela m’obligeait à mettre mes devoirs de côté et à consacrer du temps et des efforts à sa résolution, alors je devais peser le pour et le contre et tenir compte en premier de mes propres devoirs, et si cela risquait de retarder l’avancement de mon travail, alors je ne pouvais pas accepter de l’aider. Je ne pouvais pas continuer comme avant, accepter toutes les requêtes, quelle que soit leur importance, simplement pour gagner les louanges des gens, sans tenir compte de mes propres responsabilités et obligations. Cela retarderait le travail d’Église. Être loyale à la commission de Dieu et mener à bien mes propres devoirs était le plus essentiel. À en juger par les paroles de Dieu, aider cette sœur à réinitialiser son ordinateur m’aurait fait perdre du temps et de l’énergie, et cela aurait retardé mes devoirs, en outre, cette sœur n’avait pas besoin que cela soit fait de toute urgence, alors j’ai refusé et je lui ai dit que je l’aiderais à configurer son ordinateur quand j’en aurais le temps. Quand j’ai pratiqué conformément aux paroles de Dieu, sans prendre en considération mes propres intérêts ni protéger mon image aux yeux des autres, je me suis sentie libérée, sereine, avec un cœur immense.
Grâce à cette expérience, je me suis rendu compte que chercher la vérité et pratiquer conformément aux principes en toutes choses était la bonne façon de procéder. Je dois accepter mes devoirs sans m’y dérober et m’efforcer de les faire au mieux, car c’est ma responsabilité et mon obligation. Cependant, en ce qui concerne les tâches que les autres me confient, je dois évaluer si celles-ci sont conformes aux principes et si cela retarde mes devoirs. Je ne dois pas adultérer mes intérêts ni vivre selon les philosophies de Satan. Tout cela est conforme à ces paroles de Dieu : « Voir les gens et les choses, et se comporter et agir, entièrement selon les paroles de Dieu, avec la vérité comme critère » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (2)).
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
Par Kaleb, Corée du SudEn 2010, je fréquentais régulièrement une des dirigeantes de l’Église, Lucia. Elle nous disait souvent : « Ces...
Par Li Fei, Espagne Avant de croire en Dieu, je trouvais que les personnes complaisantes étaient formidables. Elles avaient des...
Par Yan Ping, Chine Je me souviens que c’est arrivé alors que je venais d’être choisie comme dirigeante d’Église. À cette époque, le PCC...
Par Ye Di, ChineQuand j’étais dirigeante, certains frères et sœurs ont signalé que Yang Li, la dirigeante d’une Église dont j’avais la...