Il est erroné de revendiquer son ancienneté pendant l’exécution de nos devoirs

22 mars 2025

Par Bai Chen, Chine

Mardi 28 mars 2023

Ce matin, j’ai reçu une lettre des hauts dirigeants, m’informant que Xin Ran avait été nouvellement élue en tant que dirigeante de district. Après avoir lu la lettre, je n’arrivais pas à me calmer pendant un moment, me demandant : « Xin Ran n’avait été dirigeante d’Église que depuis quelques mois. J’avais l’habitude de suivre son travail, et je sais que ses compétences professionnelles sont quelque peu limitées. Et voilà que tout à coup, elle supervise le travail de l’ensemble du district ; n’est-ce pas trop précipité ? Xin Ran a une bonne humanité et se elle se focalise sur son entrée dans la vie, donc elle mérité d’être cultivée, mais ses capacités professionnelles ne sont pas excellentes. Comment pourra-t-elle gérer le travail de l’ensemble du district ? Cela fait des années que je suis dirigeante d’Église. Aujourd’hui, une personne qui est croyante depuis moins longtemps et qui a bien moins d’expérience en tant que dirigeante va se charger de superviser mon travail. Est-ce que cela ne me fait pas paraître incompétente ? » Plus j’y pensais, plus j’avais du mal à accepter cette situation, et j’éprouvais une grande insatisfaction. Mais ensuite, je me suis rappelée que tout ce que nous rencontrons chaque jour est permis par Dieu, et que le devoir de Xin Ran fait partie de l’arrangement et de la souveraineté de Dieu. Je ne devrais pas considérer cela à partir de ma propre perspective. Au contraire, je devrais d’abord me soumettre.

Lundi 10 avril 2023

Au cours des deux derniers jours, Xin Ran m’a écrit pour faire le point sur le travail d’évangélisation, en essayant de comprendre certains des problèmes dans mon travail et en échangeant sur la manière de redresser la situation. En lisant ses lettres, je me suis sentie mal à l’aise et je n’avais vraiment pas envie de lui répondre. Je me suis dit : « Cela fait plus de dix ans que je suis dans la direction de l’Église. Je sais comment assurer le suivi du travail. Je n’ai pas besoin de tes conseils ! Tu te formes en tant que dirigeante depuis moins d’un an, et maintenant tu essaies de me conseiller dans mon travail ? Je connais déjà les approches que tu as partagées. » J’ai pris conscience que ce que j’étais en train de révéler était un tempérament arrogant, et j’ai pensé : si je continue à vivre selon ce tempérament arrogant, en me rebellant et en étant mécontente que Xin Ran fasse le suivi de mon travail et en refusant de coopérer avec elle, cela n’allait-il pas la placer sous la contrainte ? Je me suis rappelée de ces paroles de Dieu : « Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation et à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta priorité. Tu dois être attentif aux intentions de Dieu et commencer par te demander si, oui ou non, il y a eu des impuretés dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as été loyal, si tu as assumé tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as réfléchi de tout ton cœur à ton devoir et au travail de l’Église. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Si tu y penses fréquemment et que tu les comprends, il te sera plus facile de bien accomplir ton devoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). À partir des paroles de Dieu, j’ai compris que quand quelque chose m’arrive, je ne peux pas vivre selon mon tempérament corrompu. Je dois davantage prendre en compte les intérêts de la maison de Dieu et faire tout ce qui peut bénéficier au travail de l’Église. Si je vis selon mon tempérament arrogant et que je ne réponds pas aux lettres de Xin Ran, elle ne pourra pas comprendre ma situation professionnelle, ce qui lui compliquera le suivi ultérieur. De plus, cela risquerait de la contraindre et d’affecter son état, ce qui pourrait facilement interrompre et perturber le travail de l’Église. Le suivi et la supervision du travail sont le devoir de Xin Ran, et je devrais coopérer avec elle en répondant rapidement à propos de la situation du travail d’évangélisation.

Vendredi 12 mai 2023

Cet après-midi, lors d’une discussion sur le travail d’évangélisation, Xin Ran a souligné que dernièrement je ne m’étais focalisée que sur les affaires générales, que je n’avais pas assuré le suivi du travail d’évangélisation et que je m’étais écartée de mon devoir principal. J’étais consciente de ce problème qu’elle a souligné, et je savais que c’était effectivement un problème dans mon travail, mais le fait qu’elle le souligne m’a rendue particulièrement mal à l’aise. J’ai pensé : « Cela ne fait que peu de temps que tu es dirigeante et tu soulignes mes problèmes devant autant de monde, sans épargner ma fierté. J’ai déjà résumé cet écart dans mon précédent rapport de travail. Cela fait plus longtemps que je suis responsable du travail d’évangélisation que toi, et je sais comment en assurer le suivi. Tu n’as pas besoin de me parler de cet écart ; je le corrigerai moi-même dans les jours à venir ! » Après cela, pendant que Xin Ran continuait d’échanger, je me suis concentrée sur mes propres tâches, sans participer du tout à la communication. L’atmosphère est devenue quelque peu gênante, et cela a affecté l’efficacité de la réunion. Ce soir-là, Xin Ran a partagé sur son état, disant qu’elle se sentait contrariée lorsque personne ne réagissait à ses paroles, ce qui la faisait douter de sa capacité à faire le travail. En entendant cela, je me suis sentie un peu coupable. Je savais que Xin Ran ne soulignait pas les écarts et les problèmes dans mon travail par animosité, mais pour m’aider à corriger les écarts à temps, sans retarder le travail d’évangélisation. Mais pourquoi est-ce que j’éprouvais autant de résistance à accepter cela ? Si un haut dirigeant ou des frères et sœurs partenaires avaient souligné mes problèmes, je n’aurais pas réagi de cette manière. Pourquoi avais-je adopté une attitude aussi hostile envers Xin Ran ? Quelle est la cause profonde de cette corruption que je révèle ?

Je suis tombée sur un passage des paroles de Dieu : « Sur quelle base les gens jugent-ils le niveau de leurs propres qualifications ? Sur le nombre d’années depuis lequel ils ont accompli un certain devoir, sur l’expérience qu’ils ont acquise, n’est-ce pas ? Et dans ce cas, ne commencerez-vous pas à raisonner progressivement en termes d’ancienneté ? Par exemple, un certain frère croit en Dieu depuis de nombreuses années et a accompli un devoir pendant longtemps, il est donc le plus qualifié pour parler ; une certaine sœur n’est pas ici depuis longtemps et bien qu’elle ait un peu de calibre, elle n’est pas expérimentée dans l’accomplissement de ce devoir et ne croit en Dieu que depuis peu de temps, donc elle est la moins qualifiée pour parler. La personne la plus qualifiée pour parler se dit : “Puisque j’ai de l’ancienneté, cela signifie que ma façon d’accomplir mon devoir est à la hauteur, que ma poursuite a atteint son apogée et que je n’ai rien à rechercher, que je n’ai pas à entrer dans quoi que ce soit. J’ai bien rempli ce devoir, j’ai plus ou moins achevé ce travail, Dieu doit être satisfait.” Et de cette façon, elle commence à devenir complaisante. Cela indique-t-il qu’elle est entrée dans la vérité-réalité ? Elle a cessé de progresser. Elle n’a toujours pas gagné la vérité ni la vie et pourtant, elle se croit hautement qualifiée, parle en termes d’ancienneté et attend la récompense de Dieu. N’est-ce pas là la révélation d’un tempérament arrogant ? Quand les gens ne sont pas “hautement qualifiés”, ils savent qu’ils doivent être prudents, ils se rappellent de ne pas commettre d’erreurs. Une fois qu’ils se croient hautement qualifiés, ils deviennent arrogants, ils se mettent à avoir une haute opinion d’eux-mêmes et sont susceptibles de se montrer complaisants. Dans ces moments-là, ne risquent-ils pas, comme Paul, de demander des récompenses et une couronne à Dieu ? (Si.) Quelle est la relation entre Dieu et l’homme ? Ce n’est pas la relation entre le Créateur et les êtres créés. Ce n’est rien d’autre qu’une relation transactionnelle. Et quand c’est le cas, les gens n’ont pas de relation avec Dieu, et Dieu risque de leur cacher Sa face, ce qui est un signe dangereux » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’avec la crainte de Dieu que l’on peut marcher sur le chemin du salut). Ce passage des paroles de Dieu expose mon véritable état. J’avais pensé en termes d’ancienneté. J’avais pensé que Xin Ran étant nouvelle dans le rôle de dirigeante et manquait de capacités professionnelles, tandis que moi, j’avais été dirigeante d’Église pendant plus de dix ans, et j’avais plus d’expérience professionnelles et de meilleures qualifications. Ainsi, lorsqu’elle assurait le suivi de mon travail et soulignait mes écarts et mes problèmes, je me sentais extrêmement mal à l’aise, estimant qu’elle n’était pas qualifiée pour suivre mon travail. En réalité, pour Xin Ran, assurer le suivi et examiner mon travail, ainsi que souligner les écarts et les problèmes qui s’y trouvaient, faisait partie de ses responsabilités et de son devoir et elle agissait dans l’intérêt du travail de l’Église. C’était une chose positive. Mais moi, je vivais dans mon tempérament corrompu, m’appuyant sur mes années d’expérience en tant que dirigeante pour présumer de mon ancienneté et exhiber mes qualifications, refusant ainsi d’accepter ses conseils. Pendant la réunion, je n’ai pas participé aux échanges sur le travail et au lieu de cela, je me suis contentée de me focaliser sur mes propres tâches, tout en affichant un mine renfrognée, ce qui a donné à Xin Ran un sentiment de contrainte dans le suivi de mon travail. N’étais-je pas en train d’interrompre et de perturber le travail de l’Église ? Plus j’y pensais, plus je prenais conscience de la gravité de la nature de ce problème. À l’avenir, je dois chercher la vérité pour résoudre ce problème.

Jeudi 25 mai 2023

Lors de ma dévotion matinale aujourd’hui, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Servir Dieu n’est pas une mince affaire. Ceux dont le tempérament corrompu demeure inchangé ne peuvent jamais servir Dieu. Si ton tempérament n’a pas été jugé et châtié par les paroles de Dieu, alors ton tempérament représente encore Satan, ce qui prouve que ton service pour Dieu relève de ta propre bonne intention, que ton service est basé sur ta nature satanique. Tu sers Dieu avec ton caractère naturel et en fonction de tes préférences. En plus, tu penses toujours que ce que tu es prêt à faire réjouit Dieu et que ce que tu n’es pas prêt à faire est l’objet de la haine de Dieu ; ton travail est entièrement guidé par tes propres préférences. Peut-on appeler cela servir Dieu ? En fin de compte, ton tempérament de vie ne changera pas du tout ; au contraire, ton service te rendra encore plus têtu, enracinant ainsi en profondeur ton tempérament corrompu et, de ce fait, à l’intérieur de toi-même, seront formées des règles pour servir Dieu basées sur rien d’autre que ton propre caractère et sur des expériences découlant de ton service selon ton propre tempérament. Ce sont les expériences et les leçons de l’homme. C’est la philosophie des relations mondaines de l’homme. Des gens de ce genre peuvent être classés parmi les pharisiens et les responsables religieux. S’ils ne se réveillent jamais ni ne se repentent, alors se transformeront sûrement en ces faux christs et antéchrists qui induisent les gens en erreur dans les derniers jours. Les faux christs et les antéchrists dont on a parlé seront issus de gens comme eux. Si ceux qui servent Dieu suivent leur propre caractère et agissent selon leur propre volonté, alors ils courent le risque d’être éliminés n’importe quand. Ils tomberont devant Dieu, ceux qui se servent de leurs nombreuses années d’expérience acquise au service de Dieu pour séduire le cœur des gens, leur faire la morale et les contraindre, pour s’élever eux-mêmes, ceux qui jamais ne se repentent, ne se confessent, ni ne renoncent aux avantages que procure la position. Ce sont des gens de même type que Paul, se prévalant de leur ancienneté et exhibant leurs qualités. Dieu ne conduira pas ce type de personnes à la perfection. Ce genre de service perturbe l’œuvre de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le service religieux doit être éliminé). Grâce à l’exposition des paroles de Dieu, je me suis rendue compte que faire son devoir sur la base d’un tempérament corrompu et suivre ses préférences personnelles en servant Dieu ne mène qu’à un chemin de résistance envers Dieu. Si une personne s’appuie sur ses années d’expérience comme capital, se vantant constamment de son ancienneté pour contraindre les autres, alors elle emprunte le même chemin que Paul, et tout ce qu’elle fait est un acte malfaisant ! Depuis que j’ai appris que Xin Ran avait été élue dirigeante de district pour superviser mon travail, j’avais été remplie de défiance. Je croyais qu’elle manquait de compétences professionnelles et qu’elle s’était formée en tant que dirigeante pendant peu de temps, j’en ai donc conclu qu’elle n’était pas apte à occuper ce rôle en me basant sur mes propres notions et imagination. Je n’ai pas cherché les intentions de Dieu dans cette affaire. Au contraire, je me suis constamment vantée de mon ancienneté à Xin Ran. Lorsqu’elle assurait le suivi de mon travail ou le guidait, j’étais très dédaigneuse, pensant qu’avec mes compétences professionnelles et mes années d’expérience en tant que dirigeante, elle n’était pas qualifiée pour m’instruire. Mais en y réfléchissant plus profondément, je me demande : se pourrait-il que mon travail soit vraiment exempt de tout écart ? N’ai-je pas besoin que d’autres supervisent et suivent mon travail ? Quelle que soit la durée de mon expérience, cela ne signifie pas que je comprenne la vérité ou que je possède la vérité-réalité. Mon travail comporte inévitablement des écarts et des lacunes. La supervision et les instructions de Xin Ran concernant mon travail ont pour but de m’aider à mieux faire mon devoir, et elles sont bénéfiques tant pour le travail de l’Église que pour ma propre entrée dans la vie. Cependant, j’ai résisté et j’ai refusé d’accepter qu’elle assure le suivi et la supervision de mon travail, révélant ainsi mon aversion pour la vérité. J’ai considéré mon expérience professionnelle et mon long mandat en tant que dirigeante comme un capital, et j’ai toujours pensé que je connaissais le travail mieux que Xin Ran et que je pouvais le faire correctement moi-même. Mais en réalité, mon devoir comporte encore de nombreux écarts et problèmes. Bien que je manque de vérité-réalité, j’ai été prétentieuse et j’ai méprisé Xin Ran, pensant que j’étais plus compétente qu’elle. J’ai été tellement arrogante et présomptueuse, totalement dépourvue de raison !

Lundi 5 juin 2023

Au cours de ces derniers jours de réflexion, j’ai pris conscience que je ne comprenais pas vraiment les principes de la maison de Dieu pour promouvoir et cultiver les gens. J’abordais et évaluais les choses en fonction de mes propres notions et imagination. J’ai accordé trop d’importance à l’expérience et à la durée pendant laquelle une personne avait été dans un rôle de direction, au lieu de l’évaluer sur la base des vérités-principes. Dieu Tout-Puissant dit : « Quelles sont les normes exigées pour les superviseurs des différents travaux ? Il y en a trois principales. Premièrement, ils doivent être capables de saisir la vérité. Seules les personnes capables de saisir la vérité purement sans la déformer et de déduire plusieurs choses d’un seul fait possèdent un bon calibre. Ces personnes de bon calibre doivent au minimum avoir une compréhension spirituelle et être capables de manger et de boire les paroles de Dieu en toute indépendance. En mangeant et en buvant les paroles de Dieu, elles doivent être capables d’accepter, en toute indépendance, le jugement, le châtiment et l’émondage des paroles de Dieu, et de chercher la vérité afin de résoudre leurs propres notions, leur imagination et l’adultération de leur propre volonté, ainsi que leurs tempéraments corrompus – si elles atteignent cette norme, cela signifie qu’elles savent expérimenter l’œuvre de Dieu, et c’est la manifestation d’un bon calibre. Deuxièmement, elles doivent porter un fardeau pour le travail de l’Église. Les personnes qui portent vraiment un fardeau, non seulement sont enthousiastes, mais elles ont une véritable expérience de la vie, comprennent quelques vérités et peuvent percer à jour certains problèmes. Elles voient que dans le travail de l’Église et au sein du peuple élu de Dieu de nombreuses difficultés et problèmes doivent être résolus. Elles le voient de leurs yeux et s’en préoccupent dans leur cœur – telle est la signification de porter un fardeau pour le travail de l’Église. Si quelqu’un est simplement de bon calibre et capable de comprendre la vérité, mais s’il est paresseux, s’il convoite le confort de la chair, s’il n’est pas disposé à fournir un travail concret, et s’il travaille un peu seulement lorsque le Supérieur lui fixe un délai pour terminer ses tâches, lorsqu’il ne peut pas faire autrement, alors cette personne ne porte pas de fardeau. Les gens qui ne portent pas de fardeau sont ceux qui ne poursuivent pas la vérité, ceux qui n’ont pas le sens de la justice et les bons à rien qui passent leur journée à se goinfrer, sans réfléchir sérieusement à quoi que ce soit. Troisièmement, ces personnes doivent avoir une capacité de travail. Que faut-il entendre par “capacité de travail” ? Cela signifie simplement que ces personnes peuvent non seulement assigner le travail et donner des instructions aux gens, mais elles peuvent aussi identifier et résoudre les problèmes – c’est ce que signifie posséder une capacité de travail. En outre, elles doivent aussi posséder des compétences organisationnelles. Les personnes qui ont le sens de l’organisation sont particulièrement compétentes pour rassembler les gens, organiser et arranger le travail, résoudre les problèmes, et ce faisant, elles parviennent à convaincre véritablement les gens et à les faire obéir – c’est ce que signifie avoir des compétences organisationnelles. Celles qui ont une réelle capacité de travail peuvent exécuter des tâches spécifiques arrangées par la maison de Dieu, et travaillent rapidement et avec détermination, sans aucune négligence, et qui plus est, elles sont capables de bien faire diverses tâches. Ce sont les trois critères requis par la maison de Dieu pour cultiver les dirigeants et les ouvriers. Lorsqu’une personne répond à ces trois critères, il s’agit d’une personne rare et talentueuse qui doit être immédiatement promue, cultivée et formée, et qui, après avoir pratiqué pendant un certain temps, peut assumer le travail » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). « Lorsque la maison de Dieu promeut et cultive les gens pour qu’ils deviennent des dirigeants, elle leur donne plus d’un fardeau pour les former, les faire dépendre de Dieu, et les amener à s’efforcer d’atteindre la vérité, alors seulement, leur stature grandira aussi vite que possible. Plus le fardeau qui est placé en eux est grand, plus ils subissent de pression et plus ils sont forcés de chercher la vérité et de dépendre de Dieu. Finalement, ils seront capables de faire leur travail correctement et de suivre la volonté de Dieu, et ainsi, ils auront emprunté la bonne voie pour être sauvés et rendus parfaits : voilà l’effet obtenu lorsque la maison de Dieu promeut et cultive les gens. […] Lorsque quelqu’un est promu et cultivé pour devenir un dirigeant, il peut apprendre à discerner les états de différentes personnes, s’entraîner à chercher la vérité pour résoudre les difficultés de ces personnes, soutenir divers types de personnes et subvenir à leurs besoins, et conduire les gens vers la vérité-réalité. Parallèlement, ces personnes doivent également se former à résoudre les divers problèmes et les difficultés rencontrés dans leur travail, à distinguer les différents types d’antéchrists et à les traiter, ainsi que les personnes malfaisantes et les incrédules, et à faire le travail de purge de l’Église. Ainsi, en comparaison avec les autres, elles peuvent faire l’expérience d’un plus grand nombre de personnes, d’événements et de choses, et de davantage d’environnements arrangés par Dieu, manger et boire de plus en plus de paroles de Dieu, et entrer dans un plus grand nombre de vérités-réalités. C’est une occasion de se former, n’est-ce pas ? Plus il y a d’occasions de se former, plus les expériences des gens sont multiples, plus leur vision est large et plus ils se développeront rapidement. […] Pour les gens, est-ce une bonne chose d’entrer rapidement ou lentement dans la vérité-réalité ? (Rapidement.) Par conséquent, lorsqu’il s’agit de personnes qui possèdent un certain calibre, portent un fardeau et ont une capacité de travail, la maison de Dieu fait une exception en promouvant ces personnes, à moins qu’elles ne soient pas des personnes qui poursuivent la vérité et qu’elles ne s’efforcent pas d’atteindre la vérité, auquel cas, la maison de Dieu ne les forcera pas à le faire » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). En m’interrogeant sur les paroles de Dieu, j’ai vu que Dieu expose clairement les exigences, les principes et l’importance de promouvoir et de cultiver les gens. Au moment de promouvoir et de cultiver une personne, la maison de Dieu met en priorité le fait qu’elle possède la capacité et le calibre pour comprendre la vérité, et qu’elle a le sens du fardeau dans ses devoirs. Si elle répond à ces deux critères, alors même si ses compétences professionnelles sont insuffisantes, cela peut être amélioré par la formation. L’intérêt de cultiver les gens pour la maison de Dieu est principalement de leur offrir plus d’opportunités de formation, afin de leur permettre de progresser plus rapidement dans la compréhension des différentes vérités-principes et dans leur entrée dans la vie. Si quelqu’un répond aux critères pour être cultivé, la maison de Dieu lui donnera alors des opportunités de formation et lui confiera davantage de fardeaux. Cependant, lorsque j’évaluais si une personne était adaptée pour être cultivée, je ne me focalisais pas sur sa capacité et son calibre pour comprendre la vérité, ni sur son véritable sens des responsabilités dans ses devoirs. Au lieu de cela, je me focalisais simplement sur la durée pendant laquelle elle avait été dirigeante et sur le fait qu’elle ait de l’expérience. Je voyais les choses selon mes propres notions et imagination, et cela n’était pas conforme à la vérité ! Après avoir compris ces principes, je les ai appliqués à Xin Ran et j’ai vu qu’elle répondait aux critères pour être cultivée. Elle a le sens du fardeau dans ses devoirs et prend l’initiative de promouvoir le travail. Lorsqu’elle repérait des problèmes, elle les soulevait et les analysait avec nous. De plus, elle se concentre sur l’entrée dans la vie. Alors que nous nous occupions des tâches liées à nos devoirs, elle nous rappelait de nous concentrer sur l’apprentissage des leçons tirées des choses que nous rencontrions. Bien que Xin Ran manque peut-être de certaines compétences professionnelles, elle se focalise sur la recherche des vérités-principes dans ce qu’elle fait, et parfois, elle est capable d’identifier certains problèmes liés au travail. Son manque de compétences professionnelles est dû à la courte durée de sa formation, mais cette opportunité de servir en tant que dirigeante de district l’aidera à progresser plus rapidement. D’autre part, mon sens du fardeau pour mes devoirs, mon humanité et mon entrée dans la vie ne sont pas aussi bons que ceux de Xin Ran, alors pour quelles raisons n’accepterais-je pas sa direction ? Je dois adopter le bon état d’esprit face à ses insuffisances, et nous devrions apprendre de nos points forts mutuels pour compenser nos déficiences et travailler ensemble pour faire nos devoirs correctement. C’est l’attitude et la pratique que je devrais adopter.

Mardi 20 juin 2023

Aujourd’hui, lors d’une discussion professionnelle avec Xin Ran, elle a souligné que j’avais tendance à me concentrer sur le comportement extérieur des gens lorsqu’on les cultivait, et que je ne cherchais pas les vérités-principes. Elle a également fait référence à des passages pertinents des paroles de Dieu pour échanger avec moi. Après avoir écouté son échange, j’ai acquis une compréhension plus claire de mes propres problèmes. J’ai également ressenti profondément que travailler avec les frères et sœurs dans nos devoirs est un processus consistant à s’inspirer des points forts de chacun pour compenser nos déficiences. Comme le dit Dieu : « Coopérer entre les frères et sœurs est une méthode pour contrebalancer ses points faibles grâce aux points forts de l’autre. Tu utilises tes points forts pour compenser les défauts des autres, et les autres utilisent leurs points forts pour combler tes insuffisances. Voilà ce que signifie contrebalancer ses points faibles grâce aux points forts de l’autre et coopérer harmonieusement. Ce n’est qu’en coopérant harmonieusement que l’on peut être béni devant Dieu, et plus on en fait l’expérience, plus on possède de réalité, le chemin devient toujours plus lumineux à mesure qu’on le suit, et l’on se sent toujours plus à l’aise » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, À propos de la coopération harmonieuse). Par la suite, lorsque Xin Ran m’a offert ses conseils, j’ai pu les recevoir correctement et les accepter volontiers. Face à des aspects du travail que je n’arrivais pas à percer à jour, je les discutais avec Xin Ran. C’est grâce aux paroles de Dieu que j’ai acquis une certaine compréhension de mon tempérament arrogant, que j’ai corrigé mes points de vue erronés et que j’ai appris à collaborer avec les autres. Ces gains et ces prises de conscience sont le fruit de la direction des paroles de Dieu. Dieu soit loué !

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