Les dirigeants ne doivent pas freiner les talents
En août 2020, j’ai été élue dirigeante et chargée de superviser les travaux de l’Église liés à la vidéo. Comme j’étais nouvelle à ce poste, il y avait de nombreux principes que j’ignorais et j’ai connu quelques difficultés dans mon travail. C’est pourquoi je demandais souvent à la dirigeante d’équipe, Sœur Marsha, son avis et ses conseils. Marsha connaissait bien les principes et le travail lui-même. Elle m’a été d’une grande aide. J’ai remarqué combien elle était méticuleuse, comme elle prenait au sérieux ses devoirs, et le sens de la responsabilité qui l’habitait. Parfois, lorsque je me trouvais surchargée, je lui déléguais une partie de mon travail. On faisait une bonne équipe.
Par la suite, je me suis progressivement rendu compte qu’à chaque fois que des frères et sœurs rencontraient un problème, tous allaient chercher Marsha et prenaient parfois des décisions directement après l’avoir rencontrée. Je n’étais pas contente de cet état de fait. Je pensais : « Si ça continue ainsi, ne perdrai-je pas mon poste de dirigeante ? Il n’en est pas question. À l’avenir, je traiterai moi-même tout le travail qui m’est assigné, sans demander son aide à Marsha. Sinon, les autres vont tous penser qu’elle est une travailleuse forte et talentueuse. » Une fois, Marsha a constaté que l’un des frères progressait lentement dans son travail de production vidéo. Quand elle s’est penchée sur la question, elle a découvert que ses compétences n’étaient pas à la hauteur, et qu’il ne recherchait pas les principes dans ses devoirs, si bien que le travail devait souvent être refait. Elle a assigné un autre frère, plus talentueux, pour l’aider. Je n’ai entendu parler de cela que plus tard. Marsha avait pris la bonne décision, mais la situation me mettait quand même un peu mal à l’aise. J’avais l’impression que c’était un signe d’irrespect de prendre une décision aussi importante sans me le faire savoir. Est-ce que je devenais juste une dirigeante pour la figuration ? Plus tard, je lui ai demandé pourquoi elle ne m’avait pas informée de cette situation. À ma grande surprise, elle a répondu : « J’étais occupée et j’ai oublié de te le dire. » Lorsque j’ai entendu cela, j’ai perdu mon sang-froid et j’ai pensé en moi-même : « Tu as de plus en plus d’autorité et tu prends des décisions sans mon approbation. Tu n’as aucun respect pour moi ! Est-ce que cela ne donne pas l’impression que l’Église n’a pas besoin de moi ? Si cela continue, que penseront les frères et sœurs de moi ? Bien sûr, ils penseront que je suis inutile. Comment pourrais-je alors servir en tant que dirigeante ? » Lorsque j’en ai pris conscience, mon sentiment de panique s’est encore accentué. Une autre fois, Marsha m’a dit qu’elle avait rassemblé du matériel d’étude et prévoyait de réunir tout le monde pour étudier certaines compétences. En entendant cela, je me suis sentie mal à l’aise et j’ai pensé : « Parfois, c’est moi qui te rappelle de travailler sur ces choses, et pourtant, lorsque nous avons fini de parler, c’est toi qui as la possibilité d’échanger avec les autres et de les guider. Personne ne sait quel travail je fais en coulisses et tout le monde doit penser que tu portes un plus grand fardeau que moi. Si cela continue, comment suis-je censée garder ma place de dirigeante ? » En fait, je savais que c’était la responsabilité de Marsha de diriger les frères et sœurs dans les études et je savais que ce travail ne pouvait pas être retardé, donc je ne devais pas faire d’histoires à ce sujet. Mais je ne voulais pas laisser Marsha gérer ce travail. J’ai pensé : « Marsha s’implique dans de plus en plus de projets, y compris une partie du travail dont je suis responsable. Les autres préfèrent aller la voir quand ils ont des problèmes. Vais-je bientôt être remplacée par elle ? » Penser à tout cela m’a rendue assez malheureuse. J’ai donc commencé à relever ses défauts et ses problèmes dans son travail. Je voulais montrer aux autres qu’elle n’était pas si douée dans son travail et que j’étais toujours plus talentueuse.
Un jour, au cours d’une discussion avec une dirigeante de niveau supérieur sur notre travail, celle-ci a mentionné en passant que l’un des projets vidéo de Marsha progressait lentement. C’était exactement ce que je voulais entendre et j’ai immédiatement répondu : « C’est vrai. On lui a confié beaucoup de projets, mais elle ne peut pas tous les traiter. Certains de ses projets n’ont pas été très efficaces non plus. Je pense qu’il vaut mieux ne pas lui donner trop de travail. On ne devrait pas lui confier autant d’autorité… » Ayant dit cela, je me suis sentie un peu coupable : comment avais-je pu dire une chose pareille ? Les devoirs sont la commission de Dieu. Je parlais comme si je lui avais confié ces devoirs, comme si je lui avais accordé l’autorité de faire ces travaux et que maintenant je la lui retirais. N’étais-je pas dans la mauvaise position ? Je n’arrivais pas à croire que j’avais pu dire une chose pareille et je me suis sentie assez horrifiée. De plus, une partie de ce travail faisait vraiment partie des tâches de Marsha, mais j’essayais de l’empêcher de le faire et je ne cessais pas de relever les défauts de son travail. Je voulais que tout le monde voie qu’elle n’était pas une bonne travailleuse et qu’elle était inférieure à moi. Comment pouvais-je être aussi méprisable ?
Après cela, j’ai commencé à chercher des passages pertinents des paroles de Dieu pour résoudre mon état. J’ai trouvé un passage où Dieu expose les antéchrists qui se rapportait à mon état. Dieu dit : « L’une des caractéristiques les plus évidentes de l’essence des antéchrists est qu’ils sont comme des despotes à la tête de leur propre dictature. Ils n’écoutent personne et prennent de haut tout le monde, et quelles que soient les qualités des gens, quels que soient les points de vue corrects et les sages opinions que ces gens peuvent exprimer, ou les méthodes appropriées qu’ils pourraient proposer, les antéchrists n’en font aucun cas. C’est comme si personne n’était qualifié pour travailler avec eux, ou pour prendre part à un quelconque travail qu’ils effectuent. Voilà le genre de tempérament qu’ont les antéchrists. Certains disent que c’est être d’une mauvaise humanité, mais comment pourrait-il s’agir seulement d’une banale mauvaise humanité ? Il s’agit là d’un tempérament entièrement satanique et ce genre de tempérament est d’une extrême férocité. Pourquoi dis-Je que leur tempérament est d’une extrême férocité ? Les antéchrists s’approprient tout ce qui appartient à la maison de Dieu et tout ce qui est la propriété de l’Église, et ils traitent tout cela comme s’il s’agissait de leur propriété personnelle, qui devrait être entièrement gérée par eux, sans que personne d’autre ne s’en mêle. Tout ce à quoi ils pensent en faisant le travail de l’Église, c’est leurs propres intérêts, leur propre statut et leur propre fierté. Ils n’autorisent personne à nuire à leurs intérêts, et encore moins autorisent-ils quiconque ayant du calibre ou la capacité de parler de son témoignage d’expérience à menacer leur statut et leur prestige. […] Quand une personne se distingue en travaillant un peu, ou qu’elle est capable d’offrir un vrai témoignage d’expérience afin que cela puisse être profitable aux élus de Dieu les édifier et les soutenir, et que cela lui vaut les éloges de tous, l’envie et la haine grandissent dans le cœur des antéchrists, et ils essaient d’aliéner et de réprimer cette personne. Les antéchrists n’autorisent sous aucun prétexte les personnes de ce genre à entreprendre un quelconque travail, afin de les empêcher de menacer leur statut. […] Les antéchrists se disent : “En aucun cas je ne vais tolérer ça. Tu veux jouer un rôle dans mon domaine, rivaliser avec moi. C’est impossible. N’y pense même pas. Tu es plus instruit que moi, tu t’exprimes mieux que moi, tu es plus populaire que moi et tu poursuis la vérité avec plus d’application que moi. Si je devais travailler à tes côtés et que tu me volais la vedette, que ferais-je alors ?” Considèrent-ils les intérêts de la maison de Dieu ? Non. À quoi pensent-ils ? Ils ne pensent qu’à la manière de s’accrocher à leur propre statut. Même si les antéchrists se savent incapables de faire un vrai travail, ils ne cultivent ni ne promeuvent les gens de bon calibre qui poursuivent la vérité. Les seuls individus qu’ils promeuvent sont ceux qui les flattent, ceux qui ont tendance à adorer les autres, qui les approuvent et les admirent dans leur cœur, ceux qui sont des charmeurs, qui n’ont aucune compréhension de la vérité et qui sont incapables de discernement » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 8 : Ils voudraient que les autres n’obéissent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Dans le passé, j’ai toujours pensé que ce passage exposait les antéchrists et ne s’appliquait pas à moi, mais ensuite je me suis rendu compte que mon tempérament d’antéchrist était grave. Au début, j’avais songé à quel point Marsha était responsable et travailleuse, et j’avais été contente de lui déléguer une partie de mon travail, mais une fois que je m’étais rendu compte que tous les autres l’admiraient et allaient souvent lui poser des questions et qu’elle se lançait dans certains projets sans passer par moi, j’avais craint qu’elle ne me vole la vedette et eu le sentiment qu’elle représentait une menace mon statut, j’avais donc essayé de l’empêcher de participer à d’autres projets, y compris de projets qui faisaient en réalité partie de ses fonctions. Je craignais que les frères et sœurs ne l’admirent encore plus, si elle se débrouillait bien, et que je paraisse moins bien qu’elle. J’avais même induit en erreur la supérieure pour l’empêcher de donner plus de travail à Marsha. En réfléchissant à ces comportements, j’ai vu que je manquais vraiment d’humanité et que j’excluais clairement les autres pour préserver mon propre statut. Les antéchrists valorisent l’autorité par-dessus tout et ne considèrent jamais le travail ni les intérêts de l’Église. Quel que soit le travail qu’ils accomplissent, ils ne se soucient que de leur propre statut et lorsque quelqu’un est plus doué qu’eux et menace leur statut, ils font tout ce qu’ils peuvent pour l’étouffer, l’exclure et l’empêcher de jouer un rôle important dans tout devoir dont ils ont la responsabilité. Mon comportement était-il différent de celui d’un antéchrist ? J’agissais comme si le travail de l’Église était ma propriété privée. Lorsque je réfléchissais aux personnes à affecter à chaque tâche et à la quantité de travail à leur confier, je m’inquiétais toujours de savoir s’ils représentaient une menace pour mon statut et ma réputation. Je ne réfléchissais pas le moins du monde à la façon dont cela pouvait affecter le travail de l’Église. J’avais même étouffé et exclu des gens pour préserver mon propre statut, exposant mon tempérament d’antéchrist. J’étais vraiment affreuse !
J’ai trouvé ce passage : « De quel tempérament s’agit-il quand une personne voit quelqu’un qui est meilleur qu’elle et qu’elle essaie de le rabaisser, en répandant des rumeurs à son sujet, ou en usant de moyens méprisables pour le dénigrer et saper sa réputation – en le piétinant complètement, même – dans le but de préserver sa place dans l’esprit des gens ? Ce n’est pas simplement de l’arrogance et de la vanité, c’est le tempérament de Satan, c’est un tempérament malveillant. Attaquer et aliéner les gens qui sont meilleurs et plus forts est insidieux et diabolique. Le fait de ne reculer devant rien pour rabaisser les autres montre que le diable est très présent chez ces individus ! En vivant selon le tempérament de Satan, ils sont susceptibles de déprécier les gens, d’essayer de leur faire des coups montés, de leur rendre la vie dure. N’est-ce pas malfaisant ? Et en vivant ainsi, ils pensent toujours qu’ils vont bien, qu’ils sont de bonnes personnes. Pourtant, quand ils voient quelqu’un qui est meilleur qu’eux, ils sont susceptibles de lui mener la vie dure, de le piétiner complètement. Quel est le problème ici ? Les gens qui sont capables de commettre de tels actes malfaisants ne sont-ils pas sans scrupules et ne le font-ils pas délibérément ? De telles personnes ne pensent qu’à leurs propres intérêts, elles ne considèrent que leurs propres sentiments et tout ce qu’elles veulent, c’est réaliser leurs propres désirs, ambitions, et atteindre leurs propres objectifs. Elles se moquent de l’importance des dégâts qu’elles causent au travail de l’Église, et elles préfèreraient sacrifier les intérêts de la maison de Dieu pour préserver leur statut dans l’esprit des gens et leur propre réputation. Ce genre d’individu n’est-il pas arrogant et suffisant, égoïste et méprisable ? De tels individus sont non seulement arrogants et suffisants, mais ils sont aussi extrêmement égoïstes et méprisables. Ils ne se préoccupent absolument pas de la volonté de Dieu. Ces gens-là ont-ils un cœur qui craint Dieu ? Ils n’ont pas du tout un cœur qui craint Dieu. C’est pourquoi ils agissent sans scrupule et font tout ce qu’ils veulent, sans aucune culpabilité, sans aucune inquiétude, sans aucune appréhension ni préoccupation, et sans tenir compte des conséquences. C’est ce qu’ils font souvent, et c’est ainsi qu’ils se sont toujours conduits. Quelle est la nature d’un tel comportement ? Pour faire simple, de telles personnes sont bien trop jalouses et ont un désir bien trop ardent de renommée personnelle et de statut : ils sont trop malhonnêtes et perfides. Pour le dire plus crûment, l’essence du problème est qu’ils n’ont pas le moins du monde un cœur qui craint Dieu. Ils n’ont pas peur de Dieu, ils se croient de la plus haute importance et considèrent tout aspect d’eux-mêmes comme plus élevé que Dieu et que la vérité. Dans leur cœur, Dieu ne mérite pas d’être mentionné et Il est insignifiant, et Dieu n’a aucune place dans leur cœur. Ceux qui n’ont pas de place pour Dieu dans leur cœur et qui n’ont pas un cœur qui craint Dieu peuvent-ils mettre la vérité en pratique ? Absolument pas. Donc, quand habituellement ils s’affairent gaiement en ayant toujours une occupation et en y consacrant vraiment beaucoup d’énergie, que font-ils ? Des gens comme ceux-là prétendent même avoir tout abandonné pour se dépenser pour Dieu et avoir beaucoup souffert, mais, en fait, le motif, le principe et l’objectif de toutes leurs actions visent à servir leur propre statut et prestige, à préserver tous leurs intérêts. Diriez-vous ou ne diriez-vous pas que ce genre de personne est terrible ? Quel genre de personne croit en Dieu depuis de nombreuses années et n’a pourtant pas un cœur qui craint Dieu ? N’est-ce pas là quelqu’un d’arrogant ? Un Satan ? Et à qui la crainte de Dieu fait-elle le plus défaut ? Mis à part les bêtes, ce sont les gens malfaisants et les antéchrists, Satan et ceux de l’acabit des démons. Ils n’acceptent absolument pas la vérité ; ils n’ont absolument pas un cœur qui craint Dieu. Ils sont capables de tous les maux ; ils sont les ennemis de Dieu et les ennemis de Son peuple élu » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les cinq conditions à respecter pour s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai eu l’impression qu’Il était là, en train de me juger. Il n’y avait clairement pas de gros problèmes avec le travail supervisé par Marsha, mais comme elle représentait une menace pour mon statut, j’avais trouvé un moyen de la contrecarrer, en saisissant l’occasion de la dénigrer devant la dirigeante supérieure, dans l’espoir de l’inciter à donner moins de travail à Marsha, afin que celle-ci ne risque pas de me remplacer. Je réprimais et punissais les autres pour cimenter mon propre statut. Avais-je un cœur qui craint Dieu ? Je vivais selon des toxines sataniques comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Il ne peut y avoir qu’un seul mâle alpha » et « Dans tout l’univers, je suis le seul à régner en maître. » J’étais vraiment égoïste et arrogante. J’ai songé au PCC, tyrannique et autocratique, qui opprime et exclut toute personne qui représente une menace pour sa position. Ne lui étais-je pas semblable ? Je réprimais tous les frères et sœurs qui étaient talentueux et efficaces dans leur travail. J’essayais d’établir mon autorité dans l’Église et de faire en sorte que les frères et sœurs n’admirent que moi et que je sois dans leur cœur. J’empruntais le chemin d’un antéchrist ! J’ai pensé à ces antéchrists qui utilisaient tous les moyens possibles pour punir et maltraiter les gens afin de maintenir leur statut, traitant ceux qui menaçaient leur statut comme des épines dans leur pied, les accusant à tort, les punissant et n’abandonnant jamais jusqu’à ce qu’ils soient expulsés. Après avoir fait toutes sortes de mal, ces antéchrists étaient finalement expulsés de la maison de Dieu. Si je continuais comme ça et que je ne me repentais pas, ne finirais-je pas par connaître le même sort ? Dieu a échangé sur la façon de discerner les antichrists et d’éviter de suivre le chemin d’un antéchrist. Dieu a échangé très clairement sur cet aspect de la vérité, afin que nous ayons du discernement face aux antéchrists, que nous réfléchissions à nos propres comportements d’antéchrists et poursuivions la vérité, la repentance et la transformation. Mais je ne me suis pas concentrée sur la résolution de mon propre tempérament d’antichrists dans mon travail, je n’ai pas réfléchi à la meilleure façon d’accomplir mes devoirs et de protéger le travail de l’Église. Au lieu de cela, j’ai rivalisé pour le statut, j’ai traité mon devoir comme ma propre entreprise personnelle, comme un moyen de m’assurer un statut et l’admiration de mes frères et sœurs, et j’ai voulu toute l’autorité dans mon devoir. Je me suis laissé emporter par mes désirs.
Un jour, pendant mes dévotions, je suis tombée sur deux passages de la parole de Dieu qui m’ont été très utiles. La parole de Dieu dit : « En tant que dirigeant ou ouvrier, si tu t’estimes toujours au-dessus des autres, et que tu te délectes de ton devoir comme un fonctionnaire, profitant toujours des atouts de ton poste, élaborant toujours tes propres plans, considérant et appréciant toujours ta renommée et ton statut, gérant toujours tes propres affaires et cherchant toujours à obtenir un statut plus élevé pour gérer et contrôler davantage de gens et étendre ton pouvoir, c’est problématique. Il est dangereux de traiter un devoir important comme l’opportunité de profiter de ta position comme si tu étais un fonctionnaire. Si c’est ainsi que tu agis toujours, en ne désirant coopérer avec personne, en ne voulant pas diluer ton pouvoir ni le partager avec quelqu’un d’autre, en ne voulant pas que quelqu’un d’autre ait le dessus, te vole la vedette, si tu veux uniquement jouir du pouvoir par toi-même, alors tu es un antéchrist. Mais si tu cherches souvent la vérité, mets la chair de côté, renonces à tes propres motivations et desseins, et si tu es capable de prendre l’initiative de travailler avec les autres, d’ouvrir ton cœur pour te concerter et chercher avec les autres, d’écouter attentivement les idées et suggestions des autres, et d’accepter les conseils qui sont corrects et en phase avec la vérité, d’où qu’ils proviennent, alors tu pratiques d’une manière sage et correcte, et tu es capable d’éviter d’emprunter le mauvais chemin, ce qui est une protection pour toi » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 8 : Ils voudraient que les autres n’obéissent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). « Quoi que tu fasses, que ce soit important ou non, il doit toujours y avoir quelqu’un pour t’aider, pour te donner des indications, des conseils, ou pour faire les choses en coopération avec toi. C’est le seul moyen d’être sûr que tu feras les choses plus correctement, que tu feras moins d’erreurs et que tu seras moins susceptible de t’égarer : c’est une bonne chose. Servir Dieu, en particulier, est très important, et ne pas résoudre ton tempérament corrompu pourrait te mettre en danger ! Lorsque les gens ont des tempéraments sataniques, ils peuvent se rebeller contre Dieu et Lui résister à tout moment et en tout lieu. Les personnes qui vivent selon des tempéraments sataniques peuvent nier Dieu, Lui résister ou Le trahir à tout moment. Les antéchrists sont vraiment stupides, ils ne s’en rendent pas compte, ils pensent : “J’ai eu assez de mal à prendre le pouvoir, pourquoi le partagerais-je avec quelqu’un d’autre ? Le donner aux autres signifierait que je n’en aurais pas pour moi, n’est-ce pas ? Comment puis-je démontrer mes talents et mes capacités sans pouvoir ?” Ils ne savent pas que ce que Dieu a confié aux gens n’est pas un pouvoir ou un statut, mais un devoir. Les antéchrists n’acceptent que le pouvoir et le statut, ils mettent leurs devoirs de côté et ils ne font pas de travail concret. Au lieu de cela, ils ne poursuivent que la gloire, le gain et le statut, et ils veulent seulement s’emparer du pouvoir, contrôler les élus de Dieu et profiter des avantages du statut. Faire les choses de cette façon est très dangereux : c’est résister à Dieu ! Quiconque poursuit la renommée, le gain et le statut au lieu d’accomplir correctement son devoir joue avec le feu et joue avec sa vie. Ceux qui jouent avec le feu et avec leur vie peuvent se perdre à tout moment. Aujourd’hui, en tant que dirigeant ou ouvrier, tu sers Dieu, ce qui n’est pas une chose ordinaire. Tu ne fais pas des choses pour quelqu’un, encore moins pour payer des factures et mettre de la nourriture sur la table : au lieu de cela, tu accomplis ton devoir dans l’Église. En particulier, sachant que ce devoir est issu d’un mandatement par Dieu, qu’implique le fait de l’accomplir ? Que tu es responsable devant Dieu de ton devoir, que tu le fasses bien ou non. En fin de compte, il faut rendre compte à Dieu, il faut qu’il y ait un résultat. Ce que tu as accepté, c’est la commission de Dieu, une responsabilité sacrée, par conséquent, que cette responsabilité soit importante ou mineure, il s’agit d’une affaire sérieuse. À quel point ? À petite échelle, il s’agit de déterminer si tu peux gagner la vérité au cours de cette vie, et cela implique la façon dont Dieu te considère. À plus grande échelle, cela concerne directement ton avenir et ton sort, ta fin : si tu commets le mal et que tu résistes à Dieu, tu seras condamné et puni. Tout ce que tu fais lorsque tu accomplis ton devoir est enregistré par Dieu, et Dieu a Ses propres principes et normes pour noter et évaluer cela : Dieu détermine ta fin en fonction de tout ce que tu manifestes lorsque tu accomplis ton devoir » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 8 : Ils voudraient que les autres n’obéissent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Autrefois, je voyais ma position de dirigeante comme un symbole de statut. Ce n’est qu’après avoir lu ces paroles de Dieu que j’ai compris que mon devoir était un mandat qui m’avait été accordé par Dieu. C’est une responsabilité et ce devoir n’a rien à voir avec le statut ni avec l’autorité. Quand on accomplit son devoir dans l’Église, il n’y a pas de distinction entre statut élevé et statut peu élevé. Chacun remplit ses responsabilités à son propre poste. Devenu dirigeante, j’ai eu de nombreuses occasions de pratiquer et j’apprenais progressivement à agir selon les principes et j’arrivais à comprendre certaines vérités. Dieu a également assigné des frères et sœurs talentueux qui comprenaient les principes pour travailler avec moi afin que je puisse donner le meilleur de moi-même dans mes devoirs et bien faire le travail de l’Église. Mais je n’ai pas poursuivi la vérité ni travaillé en harmonie avec les autres. Au lieu de cela, j’ai chéri le statut et j’ai même étouffé et exclu les autres pour conserver mon statut, privant mes frères et sœurs de la possibilité de pratiquer. Non seulement j’avais fait du tort à mes frères et sœurs, mais j’avais également affecté le travail de l’Église. Compte tenu de tous mes comportements, je n’étais vraiment pas digne d’être une dirigeante. Je ne voulais pas continuer à suivre cette mauvaise route. Je voulais simplement m’acquitter honnêtement et pratiquement de mes responsabilités, accomplir mes devoirs. Après cela, j’ai commencé à m’appliquer davantage dans l’accomplissement de mon devoir et, quand je voyais les autres aller poser des questions à Marsha, je ne me sentais plus aussi mal, et j’ai arrêté de craindre qu’ils l’admirent à ma place. J’ai seulement cherché la meilleure façon de travailler avec Marsha pour remplir nos devoirs. Quand je remarquais que Marsha avait des problèmes dans son travail, je communiquais avec elle et l’aidais à se remettre sur les rails. Lorsque certains projets avançaient lentement, je discutais avec elle de manières de gagner en efficacité. Si je manquais de perspicacité ou ne savais pas comment traiter un certain problème, j’allais aussi la voir pour qu’on échange. Au fil du temps, nous avons commencé à travailler de mieux en mieux ensemble et je me suis sentie bien ancrée et libre.
J’ai aussi pensé à ce passage des paroles de Dieu : « En tant que dirigeant d’Église, tu ne dois pas seulement apprendre à utiliser la vérité pour résoudre les problèmes, tu dois aussi apprendre à découvrir et à cultiver les gens qui ont du talent, que tu ne dois absolument pas envier ou réprimer. Pratiquer de cette façon est bénéfique au travail de l’Église. Si tu peux cultiver quelques personnes qui poursuivent la vérité pour qu’elles coopèrent avec toi et qu’elles fassent bien tout le travail, et qu’à la fin, vous avez tous des témoignages basés sur l’expérience, alors tu es un dirigeant ou un ouvrier qualifié. Si tu es capable de faire face à tout selon les principes, alors ta dévotion se trouve engagée. Certains ont sans cesse peur que les autres soient meilleurs qu’eux, ou supérieurs à eux, que les autres soient reconnus alors qu’eux-mêmes sont oubliés, et cela les conduit à s’en prendre aux autres et à les exclure. N’est-ce pas là être envieux des gens qui ont du talent ? N’est-ce pas égoïste et méprisable ? De quelle sorte de tempérament s’agit-il ? De la malveillance ! Ceux qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts, qui ne satisfont que leurs propres désirs égoïstes, sans penser aux autres ni tenir compte des intérêts de la maison de Dieu ont un tempérament mauvais, et Dieu n’a aucun amour pour eux. Si tu es vraiment capable de faire preuve de considération pour la volonté de Dieu, tu seras capable de traiter les autres équitablement. Si tu recommandes une bonne personne et que tu permets à cette personne de suivre une formation et d’accomplir un devoir, ajoutant ainsi une personne de talent à la maison de Dieu, ton travail ne s’en trouvera-t-il pas alors plus facile à faire ? Ne feras-tu pas alors preuve de dévotion dans ton devoir ? C’est là faire une bonne action devant Dieu ; c’est le minimum de conscience et de raison que doivent posséder ceux qui servent en tant que dirigeants » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que cultiver les talents était la responsabilité d’un dirigeant et que c’était un besoin du travail de l’Église. Cette expérience m’a permis de mesurer à quel point ce travail était chargé de sens. D’une part, il est bénéfique pour l’ensemble du travail de l’Église, en permettant à davantage de personnes de mettre leurs talents au service de l’accomplissement de leurs devoirs, et en faisant progresser encore plus le travail de l’Église. D’autre part, cela donne également aux frères et sœurs davantage de pratique, ce qui profite à leur entrée dans la vie. Ce sont toutes de bonnes actions et elles seront commémorées par Dieu. Quand j’y repense, Marsha m’a été d’une grande aide. Elle m’a aidée à saisir certains principes et à faire des progrès et notre travail s’est déroulé de manière beaucoup plus fluide. J’ai vu à quel point il était crucial de suivre les exigences de Dieu et d’apprendre à travailler avec les autres pour accomplir nos devoirs. Ce n’est que de cette façon que nous pouvons faire le travail de l’Église et bien remplir nos devoirs.
Grâce à cette expérience, j’ai gagné une certaine compréhension de mon tempérament satanique et de mes opinions fallacieuses, et j’ai pu me défaire de mon désir de gloire et de statut et accomplir mon devoir. C’était le salut de Dieu pour moi. Grâces soient rendues à Dieu !
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