Apprendre des échecs des autres

25 octobre 2024

Par Daisy, États-Unis

En octobre 2022, deux superviseuses du travail vidéo ont été renvoyées. C’était parce que notre dirigeant avait souligné à maintes reprises l’importance de ce travail, mais qu’elles n’avaient jamais montré aucun empressement. Elles ne faisaient que s’occuper des affaires générales et ne résolvaient aucun problème ni ne participaient réellement à la production vidéo, ce qui retardait le travail. Le dirigeant était très en colère et il a dit que les personnes comme elles étaient fuyantes et irresponsables, indifférentes à leur travail et inaptes à être superviseuses. Il les a donc renvoyées sur-le-champ. J’ai été choquée de l’apprendre. Je pensais qu’elles faisaient leur devoir normalement. Même si elles étaient peu efficaces, passives et qu’elles ne portaient pas de fardeau, ce n’était pas un gros problème. Tout le monde étaient ainsi, dans une certaine mesure. Méritaient-elles vraiment d’être démises pour cela ? Plus tard, le dirigeant nous a demandé comment nous faisions nos devoirs, habituellement : faisions-nous de gros efforts, nous donnions-nous à fond, travaillions-nous dur ? Tâchions-nous d’être aussi efficaces et productifs que possible ? Ces questions m’ont tellement stressée que je n’ai pas osé relever la tête. Je savais que j’étais loin de respecter ces normes, alors entendre le dirigeant exposer et disséquer ces superviseuses comme étant « désengagées », « irresponsables dans leurs devoirs » et « jamais empressées » m’a rendue encore plus nerveuse. Je me suis rendu compte que je faisais mon devoir comme cela, moi aussi. Peu de temps auparavant, le dirigeant avait fait en sorte que j’assure le suivi du travail vidéo et au début, j’avais cherché les principes, étudié ce qu’il fallait connaître et cherché comment faire rapidement le travail. Mais au bout de quelques jours, j’avais commencé à me dire : « La production vidéo est assez complexe. Je viens de commencer et il y a beaucoup de choses que je ne connais pas encore : les problèmes sont inévitables. Je ferai ce que je pourrai. Ce sera vérifié par le dirigeant, de toute façon. Même s’il y a des problèmes, il comprendra. » Alors j’avais fait chaque jour les choses de façon routinière. Je parlais de l’urgence du travail, mais quand le dirigeant ne nous poussait pas, nos efficacité de travail ralentissait sans que je m’en rende compte. Un travail qui aurait pu être fait en une semaine prenait deux fois plus de temps, et j’avais aussi cessé de suivre le travail d’abreuvement dont j’étais responsable. Parfois, je me sentais coupable, mais je trouvais que le travail n’était pas trop retardé, alors je ne m’en inquiétais pas. Plus tard, le dirigeant m’avait chargée d’un autre travail, et j’avais conservé la même attitude. Même si, en apparence, j’étais occupée, je n’avais aucun sentiment d’urgence et ne résolvais pas beaucoup de problèmes réels. Parfois je me demandais : « Je suis responsable de plus de travail, donc mon emploi du temps devrait être plus chargé, je devrais me soucier de plus de choses, et je devrais être plus stressée. Pourquoi n’est-ce pas le cas ? À la fin de la journée, je me sens plutôt détendue. » J’avais pensé à planifier mon temps plus judicieusement et de resserrer mon emploi du temps pour être plus efficace et abattre plus de travail. Mais ensuite, j’avais pensé : « Je suis déjà très occupée. Pourquoi m’en demander autant à moi-même ? » J’avais donc laissé tomber l’idée. Je n’avais ressenti aucune urgence dans mon devoir jusqu’à ce que ces deux superviseuses soient renvoyées. Le chef avait établi deux normes pour nos devoirs : nous devions nous surpasser et tout donner, et être aussi efficaces et productifs que possible. Je n’atteignais ni l’une ni l’autre. Dans mon devoir, j’étais surtout fuyante et négligente. Je n’avais aucun cœur qui craint Dieu et encore moins de loyauté Dieu. J’ai été prise d’une peur indicible. Si le dirigeant s’apercevait de mon attitude, ne serais-je pas la prochaine à être renvoyée ? Si je ne changeais pas, je pouvais être révélée à tout instant. Je me suis présentée devant Dieu en prière : « Ô Dieu, j’ai été très fuyante dans mon devoir, récemment. J’ai peur d’être révélée et éliminée un de ces jours. Mais ce que je ressens le plus dans mon cœur, c’est la peur et l’anxiété. Et je n’ai pas de vraie connaissance ni de vraie haine de mon tempérament corrompu. Guide-moi pour que je me connaisse moi-même et que je corrige mon état incorrect. »

Plus tard, je me suis demandé : « Pourquoi le renvoi de ces superviseuses m’a-t-il tant effrayée et rendue méfiante vis-à-vis de Dieu ? » Je me suis rendu compte que c’était en partie parce que je ne pouvais pas percer à jour l’essence de leurs problèmes. Je pensais que leurs problèmes n’étaient pas si graves, donc je ne pouvais pas vraiment accepter ce qui leur arrivait. J’ai trouvé des paroles de Dieu pertinentes sur cette question : La parole de Dieu dit : « Désormais, tous les élus de Dieu pratiquent l’accomplissement de leurs devoirs, et Dieu Se sert de cet accomplissement pour perfectionner un groupe de personnes et en éliminer un autre. C’est donc l’accomplissement du devoir qui révèle chaque sorte de personne, et toutes sortes de personnes fourbes, d’incrédules et de personnes malfaisantes sont révélées et éliminées dans l’accomplissement de leur devoir. Ceux qui font loyalement leurs devoirs sont des gens honnêtes ; ceux qui sont constamment superficiels sont des gens fourbes et rusés, et ce sont des incrédules ; et ceux qui causent des interruptions et des perturbations en accomplissant leurs devoirs sont des gens malfaisants et des antéchrists. À l’heure actuelle, il existe encore un large éventail de problèmes chez bon nombre de ceux qui accomplissent des devoirs. Certains sont toujours très passifs dans leurs devoirs, toujours assis à attendre et à compter sur les autres. Quelle sorte d’attitude est-ce là ? C’est de l’irresponsabilité. La maison de Dieu s’est arrangée pour que tu accomplisses un devoir, mais tu y réfléchis pendant des jours sans effectuer aucun travail concret. Tu n’es nulle part sur le lieu de travail et les gens ne peuvent pas te trouver lorsqu’ils ont des problèmes à résoudre. Tu ne portes pas de fardeau pour ce travail. Si un dirigeant s’enquiert du travail, que vas-tu lui dire ? Tu ne fais aucun travail en ce moment. Tu sais bien que ce travail relève de ta responsabilité, mais tu ne le fais pas. À quoi penses-tu ? Est-ce que tu ne fais aucun travail parce que tu en es incapable ? Ou es-tu simplement avide de confort ? Quelle attitude as-tu vis-à-vis de ton devoir ? Tu ne fais que gloser sur des paroles et des doctrines et dire des choses agréables, mais tu n’effectues aucun travail réel. Si tu ne souhaites pas accomplir ton devoir, tu dois démissionner. Ne conserve pas ta position pour n’y rien faire. Agir ainsi ne cause-t-il pas du tort aux élus de Dieu et ne compromet-il pas le travail de l’Église ? Dans ta façon de parler, tu sembles comprendre toutes sortes de doctrines, mais lorsqu’on te demande d’accomplir un devoir, tu es superficiel pas du tout consciencieux. Est-ce là te dépenser sincèrement pour Dieu ? Tu n’es pas sincère en ce qui concerne Dieu, pourtant tu feins la sincérité. Es-tu capable de Le tromper ? Dans ta façon habituelle de parler, il semble y avoir une très grande foi : tu voudrais être le pilier de l’Église et son rocher. Mais lorsque tu accomplis un devoir, tu es moins utile qu’une allumette. N’est-ce pas tromper Dieu avec les yeux grands ouverts ? Sais-tu ce qu’il adviendra de toi quand tu essaieras de tromper Dieu ? Il te détestera et t’abandonnera, et t’éliminera ! Toute personne est révélée dans l’accomplissement de ses devoirs : il suffit de confier à une personne un devoir, et il ne faudra pas longtemps avant qu’il soit révélé s’il s’agit ou non d’une personne honnête ou d’une personne fourbe, et si cette personne aime ou non la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). Cette parole de Dieu le disait clairement : Ceux qui sont toujours négligents, fuyants dans leurs devoirs et satisfaits de vivre aux crochets de l’Église avec le peu qu’ils font sont d’une mauvaise humanité, fuyants et fourbes par nature et ne se dépensent pas vraiment pour Dieu. À la fin, ils sont tous éliminés par Dieu. J’ai repensé à ces superviseuses renvoyées. Elles étaient chargées d’un travail vraiment important, mais n’assumaient que le titre de « superviseuses ». Elles n’avaient aucun fardeau dans leur cœur, et elles faisaient chaque jour leurs devoirs de façon routinière, sans se demander pourquoi leur travail était aussi inefficace, ni quels problèmes les autres rencontraient dans leurs devoirs, ni comment elles devaient les guider ou suivre leur travail. Les autres ne cessaient de leur rappeler qu’elles devaient être plus proactives, planifier le travail judicieusement et le rendre plus efficace. Elles promettaient de le faire, mais ensuite, elles ne changeaient rien. Elles étaient passives et il fallait les pousser pour qu’elles travaillent. L’une d’entre elles, en particulier, parlait bien, était douée et avait du calibre, mais après plus d’un mois en tant que superviseuse, elle ignorait encore les bases du travail et la façon dont les membres de l’équipe étaient répartis. Elle était très superficielle et irresponsable. J’ai pensé à la clarté avec laquelle la parole de Dieu échangeait sur les responsabilités des dirigeants et à notre dirigeant qui avait souvent parlé du sens et de l’importance des devoirs. Ces superviseuses savaient tout cela, pourtant elles restaient négligentes. Elles n’aimaient pas la vérité et ne la poursuivaient pas, et elles n’avaient aucun cœur qui craint Dieu. Je me suis souvenue que Dieu disait : « Si tu ne prends pas les commissions de Dieu au sérieux, alors tu Le trahis de la manière la plus grave. En cela, tu es plus lamentable que Judas et tu devrais être maudit » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). J’avais cru que seuls ceux qui refusaient de faire leurs devoirs ou les abandonnaient trahissaient Dieu, mais grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que lorsque l’Église donne une tâche importante à une personne, si elle est molle, négligente, qu’elle a toujours une attitude insouciante et qu’elle bâcle le travail, c’était de la négligence et de la trahison. Le dirigeant ne s’était pas montré dur en renvoyant ces superviseuses. C’était conforme à la parole de Dieu et aux principes. Je n’avais pas pu l’accepter parce que je ne voyais pas les gens et les choses selon la parole de Dieu, ce qui m’avait rendue méfiante envers Dieu. J’étais vraiment ignorante ! Je me suis rendu compte que mon comportement ressemblait beaucoup au leur et que je devais donc vite réfléchir aux problèmes dans propre mon devoir.

Plus tard, j’ai trouvé des paroles de Dieu relatives à mon état et à mon attitude à pratiquer et à entrer dans mon devoir. La parole de Dieu dit : « Si tu n’es pas assidu à la lecture des paroles de Dieu et que tu ne comprends pas la vérité, alors tu ne pourras pas réfléchir sur toi-même : tu te contenteras de faire un effort symbolique, de ne faire aucun mal ou de ne commettre aucune transgression, et d’utiliser cela comme capital. Tu passeras chaque jour dans la pagaille, tu vivras dans un état de confusion, tu feras simplement les choses dans les délais, tu ne te serviras jamais de ton cœur pour t’examiner ou tu ne feras jamais l’effort de te connaître toi-même, tu seras toujours négligent. De cette façon, tu n’accompliras jamais ton devoir selon une norme acceptable. Pour consacrer tous tes efforts à quelque chose, tu dois d’abord y mettre tout ton cœur : ce n’est que lorsque tu mets tout ton cœur dans quelque chose que tu peux y consacrer tous tes efforts et faire de ton mieux. Aujourd’hui, il y a ces gens qui ont commencé à être assidus dans l’accomplissement de leur devoir, ils ont commencé à réfléchir à la manière d’accomplir correctement le devoir d’un être créé afin de satisfaire le cœur de Dieu. Ils ne sont ni négatifs ni paresseux, ils n’attendent pas passivement que le Supérieur donne des ordres mais prennent des initiatives. À en juger par la façon dont vous accomplissez votre devoir, vous êtes un peu plus efficaces qu’avant, et même si c’est toujours en dessous de la norme, il y a eu un petit progrès, ce qui est bien. Mais vous ne devez pas vous contenter du statu quo, vous devez continuer à chercher, continuer à grandir : ce n’est qu’alors que vous accomplirez mieux votre devoir et atteindrez un niveau acceptable. Pourtant, certains, lorsqu’ils accomplissent leur devoir, ne mettent jamais tout en œuvre et ne donnent pas tout, ils n’y consacrent que 50 à 60 pour cent de leurs efforts et se débrouillent jusqu’à ce que ce qu’ils font soit terminé. Ils ne peuvent jamais maintenir un état de normalité : lorsqu’il n’y a personne pour les surveiller ou leur offrir un soutien, ils se relâchent et perdent courage ; quand il y a quelqu’un pour échanger sur la vérité, ils se redressent, mais si la vérité ne leur est pas communiquée pendant un certain moment, ils deviennent indifférents. Quel est le problème quand ils hésitent toujours comme cela ? C’est ainsi que sont les gens quand ils n’ont pas obtenu la vérité, ils vivent tous par passion, ce qui est extrêmement difficile à entretenir : il faut qu’il y ait quelqu’un pour leur prêcher et échanger avec eux tous les jours ; une fois qu’il n’y a plus personne pour les abreuver et les nourrir, et plus personne pour les soutenir, leurs cœurs se refroidissent à nouveau, ils se relâchent une fois de plus. Et quand leur cœur s’affaiblit, ils deviennent moins efficaces dans leur devoir ; s’ils travaillent plus dur, l’efficacité s’accroît, les résultats qu’ils atteignent dans l’accomplissement de leurs devoirs sont meilleurs, et ils obtiennent plus » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Quand on croit en Dieu, le plus important est de pratiquer Ses paroles et d’en faire l’expérience). Cette parole de Dieu m’a appris que nous devons prendre l’initiative pour accomplir nos devoirs de façon adéquate. Il faut être disposé à travailler dur, souffrir et payer un prix. Nous devons aussi faire de notre mieux en toutes choses, y mettre tout notre cœur, nous acquitter de nos responsabilités et obtenir des résultats, et non nous contenter de berner les autres ou de faire les choses pour la forme. C’est cela, faire un devoir de façon adéquate. Quand le dirigeant m’avait chargée du travail vidéo, au début, j’avais voulu m’améliorer dans le suivi du travail et j’avais vraiment étudié les compétences et les principes, mais après l’avoir fait un moment, j’avais trouvé le travail vidéo très difficile. Je venais de commencer, j’ignorais encore beaucoup de choses et il fallait que je souffre et paie un prix, alors j’avais commencé à me relâcher et mon emploi du temps n’était pas chargé. Même si j’avais toujours l’air occupée, je ne travaillais pas efficacement et ne faisais pas tellement de travail réel. J’avais même le temps de penser à ce que j’allais manger et boire et quand j’en avais le temps, je me reposais, je sortais me promener ou je m’amusais. J’avais le titre de superviseuse, mais j’étais plus paresseuse que les autres dans mon devoir. Quand je rencontrais des difficultés dans le travail, je ne pensais pas à chercher les principes ni à trouver quelqu’un qui comprenait pour qu’il m’aide, je visais ce qui était « assez bien » et « plus ou moins bon », et puis je laissais le dirigeant vérifier le reste. Parce que j’étais superficielle et ne cherchais pas de résultats réels dans mon devoir, le dirigeant trouvait toujours des problèmes dans mon travail et il fallait le renvoyer pour correction, ce qui retardait notre progression. Je ne mettais pas tous mes efforts dans mon devoir, encore moins tout mon cœur. Je le faisais de manière adultérée et superficielle, et je ne payais pas vraiment un prix. Même si je faisais des efforts, je n’obtenais pas de réels résultats. En quoi était-ce faire un devoir ? À l’évidence, je bernais trompais Dieu ! En m’en rendant compte, je me suis sentie vraiment coupable. L’Église me formait en tant que superviseuse, espérant que je me montrerais responsable et que le travail serait fait correctement, mais je tirais au flanc. Je n’avais vraiment aucune conscience. Je traitais mon devoir comme une non-croyante travaillant pour un patron et ma performance ne pouvait même pas être qualifiée de service. Je me suis souvenue de ce passage de la parole de Dieu : « La norme que Dieu exige pour l’accomplissement de ton devoir est qu’il soit “adéquat”. Que signifie être “adéquat” ? Cela signifie répondre aux exigences de Dieu et Le satisfaire. Dieu doit dire que c’est adéquat et cela doit recevoir Son approbation. C’est seulement alors que l’accomplissement de ton devoir sera adéquat. Si Dieu dit que ce n’est pas adéquat, peu importe depuis combien de temps tu accomplis ton devoir ou quel prix tu as payé, ce n’est pas adéquat. Alors quel sera le résultat ? Tout cela sera classé comme rendre service. Seule une minorité d’exécutants au cœur loyal sera épargnée. Si ces gens ne sont pas loyaux dans leur manière de rendre service, ils n’ont aucun espoir d’être épargnés. En clair, ils seront détruits dans un désastre » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment accomplir son devoir de façon adéquate ?). Cette parole de Dieu m’a fait comprendre que je n’atteignais même pas le niveau de conscience le plus élémentaire dans mon devoir. Cette attitude était détestée par Dieu et me rendait indigne du salut. Le renvoi de ces deux superviseuses a été pour moi un avertissement. J’ai vu que ceux qui étaient superficiels et négligents dans leurs devoirs ne peuvent pas tenir fermes dans l’Église. À la fin, ils étaient révélés et éliminés. Même si je faisais un devoir dans l’Église, cela ne voulait pas dire que je le faisais de façon adéquate. Si je ne corrigeais pas mon état au plus vite, même si l’Église ne m’éliminait pas, je serais éliminée par Dieu. C’était décidé par le tempérament juste de Dieu. M’en rendant compte, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, je ne paie pas un vrai prix dans mon devoir, je suis très superficielle et j’ai beaucoup de regrets. Maintenant je me rends compte que mon état est dangereux et que je ne peux pas garder cette attitude vis-à-vis de mon devoir. Je veux me repentir correctement et faire mon devoir du mieux que je peux. »

Après cela, je me suis demandé : « Je sais combien mes responsabilités sont importantes, mais souvent, je ne peux m’empêcher de me relâcher et je ne veux pas payer un prix dans mon devoir. Quelle en est la raison ? » J’ai lu ces paroles de Dieu : « Quels types de manifestations et de caractéristiques les gens excessivement paresseux affichent-ils ? Premièrement, dans tout ce qu’ils font, ils agissent de manière superficielle, traînent, progressent à un rythme nonchalant, se reposent et temporisent chaque fois que possible. Deuxièmement, ils ne prêtent aucune attention au travail de l’Église. À leurs yeux, quiconque aime s’inquiéter de telles choses peut le faire, mais eux ne le feront pas. Quand ils s’inquiètent effectivement de quelque chose, c’est dans l’intérêt de leur propre gloire, de leurs propres gains et de leur propre statut : tout ce qui compte pour eux, c’est de pouvoir profiter des avantages du statut. Troisièmement, ils évitent les difficultés dans leur travail, ils ne peuvent pas accepter que leur travail soit ne serait-ce que légèrement fatigant, ils sont plein de ressentiment si c’est le cas, et ils sont incapables de supporter les difficultés ou de payer un prix. Quatrièmement, ils sont incapables de persévérer dans leur travail, quel qu’il soit, ils abandonnent toujours à mi-chemin et sont incapables d’aller jusqu’au bout. Si, momentanément, ils sont de bonne humeur, ils peuvent faire certaines tâches pour s’amuser, mais si quelque chose nécessite un engagement à long terme et que cela les occupe, leur demande beaucoup de réflexion et fatigue leur chair, avec le temps, ils commenceront à rouspéter. Par exemple, certains dirigeants sont responsables du travail d’Église, et ils trouvent cette tâche originale et rafraîchissante dans un premier temps. Ils sont très motivés dans leur échange sur la vérité et lorsqu’ils voient que les frères et sœurs ont des problèmes, ils sont capables de les aider et de résoudre ces problèmes. Mais après avoir persisté pendant un certain temps, ils commencent à trouver le travail de direction trop épuisant, ils deviennent négatifs, désirent passer à un travail plus facile et ne sont pas disposés à supporter les souffrances. De tels individus manquent de persévérance. Cinquièmement, une autre caractéristique qui distingue ces gens paresseux est leur réticence à faire un travail réel. Dès que leur chair souffre, ils trouvent des prétextes pour se dérober et échapper à leur travail, ou pour charger quelqu’un d’autre de le faire à leur place. Et quand cette personne termine le travail, ils en récoltent les fruits eux-mêmes, sans vergogne. Telles sont les cinq principales caractéristiques des gens paresseux. Vous devez vérifier s’il y a de tels individus paresseux parmi les dirigeants et les ouvriers des Églises. Si vous en trouvez un, il devrait être renvoyé immédiatement. Les gens paresseux peuvent-ils faire du bon travail en tant que dirigeants ? Quels que soient leur calibre et la qualité de leur humanité, s’ils sont paresseux, ils seront incapables de bien faire leur travail, ils retarderont ce travail et les affaires importantes. Le travail de l’Église a de multiples facettes. Chaque aspect de ce travail comporte de nombreuses tâches détaillées et nécessite, pour être bien fait, qu’il y ait des échanges sur la vérité afin de résoudre les problèmes. Par conséquent, les dirigeants et les ouvriers doivent être diligents : ils doivent beaucoup discuter et travailler chaque jour afin d’assurer l’efficacité du travail. S’ils parlent ou agissent trop peu, il n’y aura aucun résultat. Ainsi, si un dirigeant ou un ouvrier est paresseux, c’est certainement un faux dirigeant et il est incapable d’effectuer un travail réel. Les gens paresseux ne font pas de travail réel, encore moins se rendent-ils eux-mêmes sur les lieux de travail, et ils ne sont pas disposés à résoudre des problèmes ni à s’impliquer dans un travail spécifique. Ils n’ont pas la moindre compréhension ni le moindre entendement des problèmes qui se posent dans quelque travail que ce soit. Ils n’en ont qu’une idée superficielle et vague après avoir écouté ce que les autres en disaient, et ils font dans l’à-peu-près simplement en prêchant un peu de doctrine. Êtes-vous capables de discerner ce genre de dirigeants ? Êtes-vous capables de déterminer que ce sont de faux dirigeants ? (Dans une certaine mesure.) Les gens paresseux se montrent superficiels quel que soit le devoir qu’ils font. Peu importe le devoir, ils manquent de persévérance, travaillent par à-coups et se plaignent chaque fois qu’ils endurent des souffrances, se répandant sans fin en doléances. Ils lancent des insultes à quiconque les critique ou les émonde, comme une mégère injuriant les gens dans les rues, voulant sans cesse passer leur colère sur les autres et ne pas faire leur devoir. En quoi cela indique-t-il qu’ils ne veulent pas faire leur devoir ? Cela montre qu’ils ne portent pas de fardeau, qu’ils ne veulent pas assumer de responsabilités et qu’ils sont paresseux. Ils ne veulent pas endurer de souffrances ni payer le prix. Cela s’applique particulièrement aux dirigeants et aux ouvriers : s’ils ne portent pas de fardeau, peuvent-ils assumer les responsabilités des dirigeants ou des ouvriers ? Absolument pas » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). Méditer ces paroles de Dieu m’a fait comprendre pourquoi je manquais de persévérance dans mon devoir et pourquoi, après un bref sursaut de zèle, je ne voulais plus payer un prix. C’était principalement parce que j’étais très paresseuse et désirais trop le confort de la chair. Je ne cherchais pas l’efficacité dans mon travail. Si aucun dirigeant ne me poussait ni ne m’émondait, je n’en ressentais pas l’urgence. En particulier, quand je rencontrais un problème dans le travail, j’étais très peu disposée à dépenser de l’énergie mentale, je me laissais sans cesse aller, avec comme excuse que je venais de commencer, et je me déchargeais des problèmes sur le dirigeant. Je me disais : « Nous devons nous amuser, tant que nous sommes en vie. Quelle que soit l’urgence du travail, nous ne devons pas nous maltraiter ni nous surmener. Tant que je ne suis pas éliminée, faire seulement un petit effort et un peu de travail me convient. » Je ne cherchais jamais à progresser, si bien que je n’avançais que très lentement. J’ai pensé à mes frères et sœurs : certains consacraient beaucoup de temps et d’énergie à terminer les tâches, ils étaient sans cesse concentrés sur leurs devoirs. Même quand ils avaient terminé leur travail, ils ne cessaient de se demander s’il n’y avait pas des déviations dans ce travail et comment faire mieux. Tout ce qu’ils cherchaient, c’était à bien faire leurs devoirs. Ils faisaient un vrai travail, ils avaient de l’humanité et étaient loyaux à leurs devoirs. Ils gagnaient facilement la direction du Saint-Esprit dans leur travail, et avec le temps, ils progressaient et réalisaient des gains. Quant à moi, j’avais été chargée du travail vidéo par l’Église, mais je n’avais aucune conscience, mes idées sur la poursuite étaient comme celles d’un animal. Quand j’en avais le temps, je pensais à mes désirs charnels et pas du tout à mon devoir. J’avais un poste, mais je ne faisais pas de travail réel et non seulement cela nous empêchait d’obtenir de bons résultats, mais cela retardait le travail. J’étais vraiment égoïste et méprisable ! Si je continuais ainsi, je ne pourrais assumer aucun travail, je n’arriverais à rien et je serais vouée à être éliminée par Dieu. Je me suis présentée devant Dieu en prière : « Ô Dieu, ma nature méprisable est trop grave. Je suis irresponsable et fuyante dans un travail si important et je n’ai pas la moindre trace d’un cœur qui craint Dieu. Avant, je savais que j’étais gravement méprisable, mais je ne détestais pas vraiment cela. Je le sais maintenant. Ô Dieu, je veux changer. Je veux corriger mon attitude et mes vues vis-à-vis de mon devoir et le faire correctement. Guide-moi pour que je résolve mon tempérament corrompu et que je vive une certaine ressemblance humaine. »

Plus tard, je me suis souvenue d’un autre passage de la parole de Dieu que j’avais lu : « Tu dois au moins avoir bonne conscience dans l’exécution de ton devoir, et tu dois au moins mériter tes trois repas par jour et ne pas être un profiteur. C’est ce que l’on appelle avoir le sens des responsabilités. Que ton calibre soit élevé ou non et que tu comprennes ou non la vérité, dans tous les cas, tu dois avoir cette attitude : “Puisque ce travail m’a été donné à faire, je dois le traiter avec sérieux. Je dois en faire mon souci et je dois user de tout mon cœur et de toutes mes forces pour bien le faire. Quant à savoir si je peux le faire parfaitement bien, je ne peux pas présumer d’offrir une garantie, mais mon attitude consiste à faire de mon mieux pour que cela soit bien accompli, et je ne serai certainement pas superficiel à ce sujet. Si un problème survient dans le travail, je dois alors en assumer la responsabilité, m’assurer d’en tirer une leçon et de bien faire mon devoir.” Voilà ce qu’est la bonne attitude. Avez-vous une telle attitude ? Certaines personnes disent : “Je n’ai pas nécessairement besoin de faire un bon travail sur la tâche qui m’est confiée. Je ferai juste ce que je pourrai, et le produit final sera ce qu’il sera. Je n’ai pas besoin de tellement me fatiguer ni d’être anxieux si je fais quelque chose de mal, et je n’ai pas besoin de subir autant de stress. À quoi bon me fatiguer autant ? Après tout, je travaille toujours et je ne suis pas un profiteur.” Ce genre d’attitude vis-à-vis de son devoir est irresponsable. “Si j’ai envie de travailler, je vais travailler un peu. Je ferai simplement ce que je peux et le produit final sera ce qu’il sera. Il n’est pas nécessaire de le prendre tellement au sérieux.” De telles personnes n’ont pas une attitude responsable vis-à-vis de leur devoir et elles n’ont pas le sens des responsabilités. Quel genre de personne êtes-vous ? Si vous êtes le premier type de personne, alors vous êtes des gens doués de raison et d’humanité. Si vous êtes le deuxième type de personne, alors vous n’êtes pas différents de ce genre de faux dirigeants que Je viens de disséquer. Vous vous laissez aller à l’oisiveté : “J’éviterai la fatigue et les difficultés et je m’amuserai davantage. Même si, un jour, je suis renvoyé, je n’aurai rien perdu. Au moins, j’aurai profité des avantages du statut pendant quelques jours, ce ne sera pas une perte pour moi. Si je suis choisi comme dirigeant, c’est comme cela que j’agirai.” Que pensez-vous de l’état d’esprit de ce type de personnes ? Ces gens sont des incrédules qui ne poursuivent aucunement la vérité. Si tu as vraiment un sens de la responsabilité, alors cela montre que tu as une conscience et que tu es doué de raison. Quelle que soit l’ampleur de la tâche, quelle que soit la personne qui te confie cette tâche, que ce soit la maison de Dieu, un dirigeant ou un ouvrier d’Église, ton attitude doit être la suivante : “Du fait que ce devoir m’a été confié, il s’agit de l’exaltation et de la grâce de Dieu. Je dois bien le faire selon les vérités-principes. Bien qu’ayant un calibre moyen, je suis prêt à assumer cette responsabilité et à tout donner pour bien le faire. Si je fais un mauvais travail, je devrais en assumer la responsabilité, et si je fais du bon travail, je n’en ai pas le mérite. Voilà ce que je dois faire.” Pourquoi est-ce que Je dis que la façon dont on traite son devoir est une question de principe ? Si tu as vraiment le sens des responsabilités et que tu es une personne responsable, alors tu seras en mesure d’assumer le travail de l’Église et de mener à bien le devoir que tu es censé mener à bien. Si tu prends ton devoir légèrement, alors ta conception de la croyance en Dieu est incorrecte, et ton attitude vis-à-vis de Dieu et de ton devoir est problématique » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai compris que les gens responsables faisaient les choses avec diligence. Qu’ils aiment ou non le travail, qu’ils y soient bons ou non et quel que soit leur calibre, ils l’abordent avec honnêteté et font sincèrement de leur mieux pour bien l’effectuer. Ces gens tiennent leur parole, ils sont dignes de confiance et peuvent gagner l’approbation de Dieu. Inversement, si une personne accepte d’assumer un devoir, mais qu’ensuite, elle fait juste ce qu’il faut pour sauver la face et rien de réel et qu’elle ne vise pas les résultats ni l’efficacité, alors elle est comme les fainéants et les tire-au-flanc du monde. Elle n’est pas fiable ni digne de confiance. C’était ainsi que je faisais mon devoir. Je considérais toujours la chair et je pratiquais rarement la vérité. Je vivais avec de moins en moins de ressemblance humaine. Il fallait que je corrige mon attitude vis-à-vis de mon devoir. Indépendamment de mes capacités de travail, l’Église m’avait confié cette tâche, je devais donc faire de mon mieux pour bien l’accomplir et y mettre toute mon énergie. C’est maintenant un moment crucial pour faire son devoir. Si je continuais à ne pas faire de mon mieux et attendais la fin de l’œuvre de Dieu pour faire plus d’efforts, il serait trop tard pour me repentir. À cette pensée, j’ai réorganisé mon emploi du temps, afin de faire le plus de travail possible. Quand j’avais envie de paresser, je priais Dieu et réfléchissais à Ses paroles, ce qui me rendait vigilante et capable de me rebeller contre la chair. Je Le priais avant chaque tâche, Lui demandant de scruter mon cœur, tâchant de faire du bon travail et de ne pas faire dans l’à-peu-près. En pratiquant ainsi, je suis plus à l’aise.

Même si je voulais faire mon devoir correctement, je n’y parvenais pas toujours. Un jour, par exemple, alors que je vérifiais le travail d’abreuvement, un nouvel arrivant a montré qu’il avait encore beaucoup de notions religieuses et la personne chargée de l’abreuvement m’a demandé de l’aider à les corriger. Au début, j’ai voulu l’aider du mieux que je le pouvais, quoi que je puisse accomplir. Mais quand j’ai parlé au nouvel arrivant, j’ai vu que je n’avais qu’une connaissance incomplète de certains de ses problèmes et je n’ai pas pu échanger clairement. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser : « Ma compréhension de la vérité est superficielle : je ne peux pas faire plus. Le dirigeant assurera le suivi, de toute façon. Je vais le laisser résoudre ces problèmes. » Mais le dirigeant était occupé et il n’a pas pu venir, c’était donc à nous de les résoudre. Je savais que l’intention de Dieu était derrière cette situation. J’avais l’habitude de choisir des tâches faciles et simples dans mon devoir et de ne pas me mettre en quatre ni d’y consacrer toute mon énergie. Cette fois, je ne pouvais pas considérer la chair ni chercher le confort. Je devais faire tout mon possible, quoi que je puisse accomplir. Alors, ma sœur partenaire et moi sommes allées échanger avec la personne chargée de l’abreuvement et vous avons trouvé des paroles de Dieu et des vidéos d’évangélisation sur les notions religieuses. Après quelques discussions, nous avons toutes vu plus clairement cet aspect de la vérité. Finalement, les problèmes du nouvel arrivant ont été résolus. Cette expérience me fait voir que certaines choses pouvaient sembler difficile, mais que si je me fie à Dieu et paye vraiment un prix, je peux obtenir des résultats. Si je travaille dur et que je n’y parviens toujours pas, alors j’aurai la conscience tranquille.

En examinant les échecs de certains frères et sœurs qui m’entourent, j’en ai tiré des leçons, j’ai réfléchi à l’attitude que j’avais vis-à-vis de mon devoir et j’ai vu combien j’étais loin de le faire de façon adéquate. Et j’ai vu à quel point ma nature méprisable était profondément enracinée. Même si je me repens, désormais, je suis encore en deçà des exigences de Dieu. À partir de maintenant, je dois accepter l’examen de Dieu et tâcher de faire mon devoir de façon adéquate !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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