Leçon tirée d’une petite affaire

21 août 2022

Il y a quelque temps, une cheffe de groupe, Sœur Li, a proposé Wang Mei pour l’abreuvement. L’humanité de Wang Mei me paraissait assez médiocre. Toujours négligente dans son devoir, elle ne protégeait pas le travail de la maison de Dieu. J’ai donc demandé à Sœur Li son évaluation de Wang Mei pour voir comment elle était maintenant. Si elle était encore irresponsable dans son devoir, elle ne conviendrait pas pour abreuver les nouveaux arrivants. Sœur Li a dit : « Wang Mei accorde de l’importance à sa réputation et à son statut, mais elle a une attitude correcte dans son devoir et je ne vois pas de problèmes majeurs. » Je me suis sentie soulagée d’entendre ça. Si Sœur Li avait examiné la question, Wang Mei devait être la personne qu’il fallait pour abreuver. Quelques jours plus tard, j’avais tout arrangé pour le transfert de rôle et j’avais tout préparé pour que Wang Mei commence ce travail. C’est alors que Sœur Li m’a dit que Wang Mei, qui s’était montrée négligente et n’acceptait pas la vérité, avait été démise de son devoir. Choquée de l’apprendre, j’ai pensé : N’as-tu pas dit qu’il n’y avait pas de problèmes majeurs quand tu l’as évaluée il y a quelques jours ? « Ça ne fait que quelques jours, comment a-t-elle pu être renvoyée comme ça ? » Je n’ai pas pu m’empêcher de me plaindre : « Tu n’es vraiment pas fiable ! Je t’ai demandé de te renseigner sur elle et tu as bâclé le travail. Ça montre un sérieux manque de discernement de ta part. Choisir la mauvaise personne a aussi eu une incidence sur mon devoir. Cela ne va-t-il pas retarder les choses ? Comment peux-tu être cheffe de groupe avec ce calibre ? » Plus j’y pensais, plus j’étais en colère, mais je ne comprenais pas la situation réelle et je continuais à porter des jugements sur Sœur Li. Sur le coup, j’ai vraiment eu envie de lui envoyer un message pour lui demander ce qui n’allait pas chez elle, si elle avait eu le moindre discernement sur cette personne, pourquoi elle ne s’était pas bien renseignée et comment elle pouvait être aussi irresponsable. Mais je me suis dit : « Envoyer un message sous le coup de la colère, ce n’est pas raisonnable. » Je ne l’ai donc pas fait, et on est passé à autre chose.

Lors d’une réunion, un frère a échangé sur la manière dont il se mettait en colère et blâmait les gens quand les choses n’allaient pas comme il voulait. Il a cherché la vérité, réfléchi et appris sur lui-même. J’ai eu honte en l’écoutant parler, et je n’ai pu m’empêcher de repenser à ma propre expérience. Ce frère et moi n’étions-nous pas dans la même situation ? Lui a obtenu des résultats parce qu’il a cherché la vérité et en a tiré une leçon. Et moi, pourquoi ne tirais-je aucune leçon ? J’ai donc porté cette question devant Dieu dans la prière, en cherchant la leçon à en tirer. Une fois, pendant mes dévotions, j’ai lu la parole de Dieu : « L’obéissance aux orchestrations et aux arrangements de Dieu est la leçon la plus fondamentale d’obéissance à Dieu. Les orchestrations et les arrangements de Dieu, ce sont les personnes, les événements et les choses – et les diverses situations – que Dieu fait advenir autour de toi. Alors, comment dois-tu réagir face à ces situations ? Le plus fondamental, c’est l’acceptation de Dieu. Que signifie “l’acceptation de Dieu” ? Se plaindre et résister, est-ce l’acceptation de Dieu ? Trouver des excuses et trouver des fautes, est-ce l’acceptation de Dieu ? Non. Alors, comment l’acceptation de Dieu doit-elle être mise en pratique ? Il s’agit d’abord de se détendre, de chercher la vérité et de pratiquer l’obéissance. Ne pas invoquer des excuses ou des raisons. Ne pas essayer de deviner ni de déterminer qui a raison et qui a tort. Et ne pas déterminer quelle erreur est la plus grave et laquelle l’est moins. Toujours analyser ces choses, est-ce une attitude d’acceptation de Dieu ? Est-ce une attitude d’obéissance ? (Non.) Ce n’est pas l’attitude d’obéissance à Dieu, ce n’est pas l’attitude d’acceptation de Dieu, ce n’est pas l’attitude d’acceptation de la domination et des arrangements de Dieu. L’acceptation de Dieu, c’est un aspect des principes pour pratiquer l’obéissance à Dieu. […] Ne pas analyser le bien ou le mal, ne pas rationaliser, ne pas critiquer les gens, ne pas couper les cheveux en quatre, ne pas analyser les raisons objectives, et ne pas analyser ni examiner en utilisant l’esprit humain : ce sont là autant de détails, et c’est accepter de Dieu. Et la façon de mettre cela en pratique est de commencer par obéir. Même si vous avez des notions ou si les choses ne sont pas claires pour vous, obéissez, ne trouvez pas des excuses et ne vous rebellez pas ; et après avoir obéi, cherchez la vérité : priez Dieu et cherchez » (La Parole apparaît dans la chair, vol. 2, Sermons de Christ des derniers jours). Dieu dit que dans une situation donnée, que l’on comprenne ou non Sa volonté, on ne doit pas aller à son encontre ou essayer de se justifier. On doit avoir une attitude d’acceptation et d’obéissance envers la situation où Dieu nous met. Ce comportement consiste à accepter les choses comme venant de Dieu. Quand il arrivait quelque chose, je le considérais toujours de l’extérieur, analysant le bien et le mal, me plaignant de ceci et de cela. Je pensais toujours que la cheffe de groupe était négligente et irresponsable dans son devoir, ayant une incidence sur mon travail et me faisant faire beaucoup d’efforts inutiles. Dans cette situation, mon attitude n’a pas été d’accepter les choses de Dieu, quelles qu’elles soient. Mon cœur ne s’est pas apaisé et je n’ai pas cherché la volonté de Dieu ni réfléchi aux leçons à en tirer. Au contraire, j’ai reporté mon attention sur la cheffe de groupe. Je voulais me mettre en colère, la reprendre et critiquer ses défauts. Ce n’était pas une attitude d’acceptation ou d’obéissance ! Les difficultés rencontrées dans le travail à ce moment-là vraiment la faute des autres ? Certaines n’avaient-elles pas quelque chose à voir avec moi ? J’avais toujours résisté aux situations dans lesquelles Dieu me mettait. Même si, en fin de compte, les problèmes étaient entièrement la faute des autres, et que je n’étais pas responsable, les autres pouvaient réfléchir sur eux-mêmes, en tirer des leçons et grandir. Or moi, qu’est-ce que j’y gagnais, à part une colère refoulée à l’intérieur de moi ? C’est à ce moment-là que j’ai compris que j’étais dans un mauvais état. Je ne pouvais pas continuer à analyser et à enquêter, à me demander qui a raison et qui a tort. Je devais me calmer, chercher la vérité et en tirer une leçon.

Au cours de ma réflexion, j’ai lu un passage de la parole de Dieu. « Si tu ne dépends pas de Dieu, que tu ne te tournes pas vers Dieu quand tu accomplis ton devoir et que tu fais simplement ce que tu veux, alors tu auras beau être intelligent, il y aura toujours des moments où tu échoueras. Les gens qui sont volontaires sont susceptibles de suivre leurs propres idées, alors ont-ils un cœur qui craint Dieu ? Les gens qui sont trop volontaires ont oublié Dieu, et ils ont oublié l’obéissance à Dieu ; ce n’est que lorsque des choses arrivent, lorsque ces gens se sont heurtés à un mur ou n’ont rien accompli, qu’il leur vient à l’esprit qu’ils n’ont pas obéi à Dieu et ne L’ont pas prié. De quoi s’agit-il ? Ils n’ont pas Dieu dans leur cœur. Leurs actions indiquent que Dieu est absent de leur cœur, que tout vient d’eux-mêmes. Et donc, que tu fasses du travail dans l’Église, que tu accomplisses un devoir, que tu t’occupes de certaines affaires extérieures ou que tu traites des affaires dans ta vie personnelle, il faut qu’il y ait des principes dans ton cœur, il faut qu’il y ait un état spirituel. Quel état ? “Quoi qu’il en soit, avant que quelque chose ne m’arrive, je dois prier, je dois obéir à Dieu, je dois obéir à Sa domination, tout est arrangé par Dieu et quand quelque chose arrive, je dois chercher la volonté de Dieu, je dois avoir cet état d’esprit, je ne dois pas faire mes propres plans.” Après avoir vécu ainsi pendant un certain temps, les gens verront la domination de Dieu dans de nombreuses choses. Si tu as toujours tes propres plans, tes propres considérations, tes propres souhaits, tes propres motifs égoïstes et tes propres désirs, alors ton cœur s’éloignera involontairement de Dieu, tu seras aveugle à la façon dont Dieu agit et la plupart du temps, Dieu te sera caché. N’aimes-tu pas faire les choses selon tes propres idées ? Ne fais-tu pas tes propres plans ? Tu as un esprit, tu es éduqué, bien informé, tu as la capacité et la méthodologie pour faire les choses, tu peux les faire par toi-même, tu es bon, tu n’as pas besoin de Dieu, et donc Dieu te dit : “Vas donc faire les choses par toi-même, et prends la responsabilité de savoir si ça se passe bien ou pas, Je m’en fiche.” Dieu ne te prête aucune attention. Quand les gens suivent leur propre volonté de cette manière dans leur foi en Dieu et croient ce qu’ils veulent, quelle est la conséquence ? Ils ne peuvent jamais faire l’expérience de la domination de Dieu, ils ne peuvent jamais voir la main de Dieu, ils ne peuvent jamais ressentir l’éclairage et l’illumination du Saint-Esprit, ils ne peuvent pas ressentir la direction de Dieu. Et que se passera-t-il avec le temps ? Leurs cœurs s’éloigneront de plus en plus de Dieu, et il y aura des répercussions. Quelles répercussions ? (Ils douteront de Dieu et Le renieront.) Il ne s’agit pas seulement de douter de Dieu et de Le renier : quand Dieu n’a pas de place dans le cœur des gens et qu’ils font ce qu’ils veulent sur le long terme, une habitude s’installe : quand quelque chose leur arrivera, la première chose qu’ils feront sera de réfléchir à leur propre solution, à leurs propres objectifs, à leurs propres motivations et à leurs propres projets. Ils se demanderont d’abord si cela leur est bénéfique : si c’est le cas, ils le feront, et si ce n’est pas le cas, ils ne le feront pas ; cela deviendra leur habitude d’aller directement suivre cette voie. Et comment Dieu traitera-t-Il de telles personnes si elles continuent à agir ainsi, sans se repentir ? Dieu ne leur prêtera aucune attention et les mettra de côté » (« Les principes de la pratique pour la soumission à Dieu », dans Sermons de Christ des derniers jours). Après avoir réfléchi aux paroles de Dieu, j’ai vu plus clairement mon propre état. D’après la parole de Dieu, les gens particulièrement têtus commencent souvent par planifier et établir des règles, calculant ce qu’ils vont faire et comment. Ils élaborent et finalisent d’abord un plan avant de l’exécuter en utilisant les moyens et les méthodes qu’ils ont choisis, tout en exigeant des autres qu’ils suivent la même méthode qu’eux. On dirait qu’ils font leur devoir, protègent le travail de l’Église et s’assurent que leur travail donne de bons résultats. Mais quand ils font les choses ainsi, leur propre volonté et leurs règles prennent trop de place. Ils ne prient pas ou ne cherchent pas assez Dieu, une attitude d’obéissance leur fait défaut et ils ne prennent pas soin de suivre le Saint-Esprit qui les guide. Ils font tout selon leurs propres désirs et voudraient que les choses évoluent comme ils le souhaitent. Dieu dit que leur propre désir est trop fort et qu’il n’y a pas de place pour Lui dans leur cœur. Il déteste et ignore ce genre de personnes. Réfléchir à mon comportement m’a montré que j’avais été trop têtue dans mes devoirs et qu’en toute circonstance, dès que ma décision était prise, rien ne pouvait me faire changer d’avis. J’obligeais même les autres à se plier à mes exigences, et s’ils ne le faisaient pas, je pensais qu’ils n’étaient pas loyaux dans leur devoir et ne protégeaient pas le travail de l’Église. C’est ce qui s’était passé avec l’évaluation de la personne chargée de l’abreuvement. Ayant entendu dire qu’il n’y avait pas de problèmes avec Wang Mei, j’ai planifié un moment pour qu’elle vienne commencer ce travail. La cheffe de groupe m’a alors dit que Wang Mei avait été démise de son devoir, semant la confusion dans mes plans. J’avais envie de m’énerver. Mon cœur était rempli de plaintes. J’ai jugé que la cheffe de groupe manquait de calibre et de discernement, qu’elle était irresponsable. J’ai été présomptueuse, arrogante et irrationnelle ! Même si ce que je planifie et décide est correct et que ça ne viole pas les principes de la maison de Dieu, les choses ne se passent pas toujours comme je veux et n’ont pas toujours l’effet escompté. Je fais des plans et des arrangements, c’est mon devoir, et c’est ainsi que je dois coopérer, mais je ne dois pas prédestiner le résultat final. Je dois faire ce que je peux, puis me soumettre à la volonté de Dieu. Quant à savoir si une affaire peut être menée à bien au bout du compte, quelles variables entrent en jeu et comment elle évolue, je dois suivre le Saint-Esprit qui me guide et me soumettre à la règle de Dieu. C’est le sens de la raison que je devrais avoir. Ce que je faisais relevait entièrement de ma propre volonté, je ne connaissais pas la souveraineté de Dieu et il n’y avait pas de place pour Dieu dans mon cœur. Comment pouvais-je être illuminée et guidée par Dieu en accomplissant mon devoir de cette façon ?

Plus tard, j’ai lu un autre passage de la parole de Dieu qui m’a donné un aperçu du tempérament corrompu qui se cache derrière ma colère. Dieu dit : « Si, au fond de toi, tu comprends vraiment la vérité, alors tu sauras pratiquer la vérité et obéir à Dieu et tu t’engageras naturellement sur le chemin de la poursuite de la vérité. Si le chemin que tu empruntes est le bon et qu’il est conforme à la volonté de Dieu, alors l’œuvre du Saint-Esprit ne te quittera pas : auquel cas il y aura de moins en moins de risque que tu trahisses Dieu. Sans la vérité, il est facile de faire le mal, et tu le commettras involontairement. Par exemple, si tu as un tempérament arrogant et vaniteux, alors le fait de te dire de ne pas t’opposer à Dieu ne fait aucune différence, tu ne peux pas t’en empêcher, c’est incontrôlable pour toi. Tu ne le ferais pas exprès ; tu le ferais sous la domination de ta nature arrogante et vaniteuse. Ton arrogance et ta vanité te feraient mépriser Dieu et te Le feraient voir comme n’ayant pas d’importance ; elles feraient que tu t’exaltes, que tu te mettes constamment en valeur ; elles te feraient mépriser les autres, elles ne laisseraient dans ton cœur que toi-même ; ton arrogance et ta vanité te priveraient de la place de Dieu dans ton cœur et elles finiraient par t’amener à prendre la place de Dieu et à exiger que les gens se soumettent à toi, et elles te feraient vénérer tes propres pensées, idées tes notions comme la vérité. Tant de mal est perpétré par les hommes sous la domination de leur nature arrogante et vaniteuse ! » (« Ce n’est qu’en cherchant la vérité qu’on peut réaliser un changement de tempérament », dans Sermons de Christ des derniers jours). En méditant les paroles de Dieu, j’ai acquis une certaine compréhension de ma nature arrogante et vaniteuse. Il s’avère que je n’agissais pas seulement selon mes propres désirs, mais qu’un tempérament arrogant se cachait derrière tout ça. En repensant à ce problème survenu au travail, je n’en ai pas compris le contexte et je n’ai pas demandé si la cheffe de groupe avait des difficultés. Je me suis contentée de me plaindre et de la juger sans discernement. En la méprisant et en la jugeant, je la rabaissais pour me mettre en valeur, me mettant sur un piédestal et pensant être meilleure que les autres, comme si j’avais une compréhension spéciale de la vérité que les autres n’avaient pas, comme si j’étais la seule à être consciencieuse et que tous les autres étaient négligents, comme si j’étais lucide sur tout et que les autres étaient aveugles. Je croyais être maîtresse de la vérité alors que les autres en étaient les serviteurs. Je rappelais aux autres de réfléchir à leurs actions, de se connaître et d’en tirer des leçons, comme si moi, je n’étais pas corrompue par Satan et que je n’avais pas besoin de réflexion ni d’introspection. À mes yeux, les autres étaient incompétents et insupportables et moi, j’étais la meilleure. Donc quand un problème survenait dans le devoir de quelqu’un, je me disais toujours : « Tu appelles ça faire ton devoir ? Es-tu seulement capable de faire ton devoir ? Tu n’es qu’un élément perturbateur », et je le traitais de ceci et de cela. Je ne pensais qu’à blâmer et à réprimander les autres. En fait, j’avais moi-même commis un grand nombre de ces erreurs en remplissant mes devoirs, j’étais tombée dans les mêmes écueils, alors étais-je vraiment meilleure qu’eux ? On a tous des fois où on n’arrive pas à percer à jour une personne ou une situation, et on a inévitablement des lacunes et des manquements en faisant son devoir. Tant que les problèmes et les déviations sont détectés à temps et qu’ils sont continuellement revus et corrigés, il ne s’agit que d’un processus de croissance. En fait, je commets souvent des erreurs dans mon devoir, comme dans l’incident avec Wang Mei. Je savais avec clairvoyance que le comportement de cette personne avait été mauvais dans le passé, mais quand Sœur Li a dit qu’il n’y avait pas eu de problèmes avec son comportement récemment, j’ai renoncé à la clairvoyance. Je suis partie du principe que Sœur Li avait évalué la situation et qu’il n’y avait pas de problème. Au bout du compte, il y en avait bien un, et il est clair que j’avais ma part de responsabilité, mais j’ai rejeté la faute sur Sœur Li en la montrant du doigt, en la jugeant et en la critiquant. Quelle arrogance de ma part et quel manque total d’humanité ! Faire son devoir de cette façon non seulement n’aide pas les autres ou ne les édifie pas, mais risque de les restreindre et de les rendre négatifs. Face à un problème, je ne considérais pas les choses ou les gens conformément à la parole de Dieu. Je me plaignais, j’étais impulsive et je réprimandais les gens, c’est tout. Je pensais même que c’était ça être responsable, que c’était un acte de justice et que je protégeais le travail de l’Église. Cette façon de voir était absolument absurde !

Plus tard, j’ai lu un passage de la parole de Dieu qui a illuminé mon cœur. Dieu Tout-Puissant dit : « Une fois qu’un homme a un statut, il a souvent du mal à contrôler son humeur, et donc il aura le plaisir de saisir les occasions pour exprimer son mécontentement et donner libre cours à ses émotions ; il se mettra souvent en colère sans raison apparente afin de révéler sa capacité et de faire savoir aux autres que son statut et son identité sont différents de ceux des gens ordinaires. Bien sûr, les personnes corrompues sans aucun statut perdent souvent le contrôle aussi. Leur colère est souvent causée par des dommages à leurs intérêts privés. Afin de protéger leur propre statut et leur propre dignité, elles se défouleront souvent de leurs émotions et révéleront leur nature arrogante. L’homme éclate de colère et laisse libre cours à ses émotions pour défendre et maintenir l’existence du péché, et ces actions sont les moyens par lesquels l’homme exprime son insatisfaction ; elles regorgent d’impuretés, de machinations et d’intrigues, de la corruption et de la méchanceté de l’homme et, plus que tout autre chose, elles regorgent des ambitions et des désirs effrénés de l’homme. Quand la justice entre en collision avec la méchanceté, la colère de l’homme n’éclate pas pour défendre l’existence de la justice ou pour la maintenir ; au contraire, lorsque les forces de la justice sont menacées, persécutées et attaquées, l’attitude de l’homme est d’ignorer, de fuir ou de se dérober. Toutefois, face aux forces du mal, l’attitude de l’homme est celle du service, de la soumission et de l’accommodation. Par conséquent, le défoulement de l’homme est une évasion pour les forces du mal, une expression de la conduite perverse, effrénée et imparable de l’homme charnel. Quand Dieu manifestera Sa colère, cependant, toutes les forces du mal seront arrêtées, tous les péchés qui causent du tort à l’homme seront réfrénés, toutes les forces hostiles qui obstruent l’œuvre de Dieu seront dévoilées, séparées et maudites, tandis que tous les complices de Satan qui s’opposent à Dieu seront punis et extirpés. Par contre, l’œuvre de Dieu se déroulera sans aucun obstacle, le plan de gestion de Dieu continuera à se développer étape par étape comme prévu et les élus de Dieu seront libres de la perturbation et de la tromperie de Satan, tandis que ceux qui suivent Dieu jouiront de la direction et de l’approvisionnement de Dieu dans un environnement tranquille et paisible. La colère de Dieu est une sauvegarde empêchant toutes les forces du mal de se multiplier et de se déchaîner, et elle est aussi une sauvegarde qui protège l’existence et la propagation de toutes choses qui sont justes et positives et les garde éternellement de la suppression et de la subversion » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique II). Après cette lecture, j’ai compris que pour protéger leurs intérêts personnels et satisfaire leurs désirs et leurs ambitions, les gens s’énervent sans réfléchir à la raison, au principe ou à l’objet de leur colère. Ce sont là des formes d’impulsivité et l’expression d’un tempérament corrompu, et elles dégoûtent Dieu. Mais si on peut voir les choses et les gens conformément à la parole de Dieu, aimer ce que Dieu aime, haïr ce que Dieu hait, détester ces malfaiteurs perturbateurs et ces antéchrists pour protéger le travail de l’Église et les intérêts des élus de Dieu, alors c’est l’expression d’une humanité normale et la manifestation d’un sens de la justice. Même si vous parlez parfois un peu trop fermement ou sévèrement, tant que tout ce que vous dites repose sur la parole de Dieu, ne contredit pas les faits, ne donne pas libre cours à la rancune personnelle et n’est pas embrouillé par vos propres motivations, alors les gens seront convaincus et verront plus clairement l’essence des problèmes, et vos commentaires auront des résultats positifs. Ce type de colère est une chose positive et n’est pas l’expression d’un tempérament corrompu. Se fâcher en raison d’un tempérament corrompu, c’est différent. La colère est alors contaminée par des motivations personnelles et des objectifs inavouables. Certains se fâchent pour protéger leur réputation et leur statut, d’autres pour qu’on les écoute et qu’on agisse selon leurs souhaits, d’autres encore parce que leurs intérêts personnels ont été lésés. Tout ça, ce sont des formes d’impulsivité et de corruption. Quand j’ai constaté des problèmes dans les devoirs des autres qui retardaient la progression, ma colère semblait ainsi motivée par le désir de protéger le travail de l’Église, alors qu’en fait, j’étais en colère parce que les gens ne répondaient pas à mes exigences et que je devais me donner beaucoup de mal inutilement. J’en profitais pour donner libre cours à mon sentiment d’insatisfaction, jugeant et rabaissant intérieurement les gens. C’était clairement de l’impulsivité qui se manifestait.

J’ai souvent rencontré ce genre de situation dans l’exercice normal de mes devoirs. Avant, ma nature prenait le dessus, mais je n’y prêtais pas beaucoup d’attention. Alors, comment agir si, à l’avenir, je rencontre cette situation ? Pendant mes dévotions, j’ai lu un passage de la parole de Dieu. « Quand il s’agit de travail ou de débrouille, à tout le moins n’enfreins pas les normes de conscience et de bon sens. Implique-toi avec les gens et interagis avec eux – et gère les choses – selon le sens d’une humanité normale. Naturellement, le mieux est de pratiquer selon les principes de vérité exigés par Dieu, c’est ce qui satisfait Dieu. Quels sont donc les principes de vérité exigés par Dieu ? Que les gens comprennent la faiblesse et la négativité des autres lorsqu’ils sont faibles et négatifs, que les gens soient conscients de la douleur et des difficultés des autres, puis s’enquièrent de ces choses, offrent aide et soutien et lisent les paroles de Dieu pour les aider résoudre leurs problèmes, afin qu’ils ne soient plus faibles et qu’ils soient amenés devant Dieu. Est-ce une façon de pratiquer qui est conforme aux principes ? Pratiquer ainsi est conforme aux principes. Naturellement, les relations de ce type sont également conformes aux principes. Lorsque des personnes sont délibérément indiscrètes et perturbatrices, ou délibérément négligentes et superficielles dans l’accomplissement de leurs devoirs, si tu vois cela, que tu es capable de gérer les choses selon les principes et que tu peux leur signaler ces choses, les réprimander et les aider, alors c’est conforme aux principes de la vérité. Si tu fermes les yeux ou que tu es tolérant envers eux, que tu les couvres, et que tu vas même jusqu’à leur dire des choses gentilles, les féliciter et les applaudir, en les manipulant avec des paroles fausses, alors de tels comportements, de telles façons d’interagir avec les gens, de traiter les problèmes et de gérer les problèmes, sont clairement en contradiction avec les principes de la vérité et n’ont aucun fondement dans les paroles de Dieu : auquel cas ces comportements et ces façons d’interagir avec les gens et de gérer les problèmes sont clairement illégitimes » (La Parole apparaît dans la chair, vol. 4, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers). Après avoir lu la parole de Dieu, j’ai compris que la façon d’agir la meilleure et la plus rationnelle quand surviennent des problèmes dans les devoirs des autres, c’est d’échanger sur la vérité, de les aider et de les soutenir. Si les autres retardent le travail à cause d’un oubli momentané ou parce qu’ils n’ont pas saisi les principes, il faut patiemment échanger avec eux sur la vérité, tout en leur expliquant clairement les principes pour leur faire prendre conscience des problèmes qui existent et leur montrer un chemin. Certains sont toujours négligents dans leur devoir. Ils ne portent pas de fardeaux, des problèmes surgissent sans arrêt et ce qui pourrait être bien fait ne l’est pas. Les mêmes problèmes reviennent sans cesse, affectant le travail et causant même parfois de graves dommages. On peut alors traiter ce genre d’individu, l’émonder ou le mettre en garde. S’il ne change pas malgré plusieurs remontrances, il peut être réaffecté ou renvoyé. Mais, quelle que soit la situation, il faut toujours considérer et traiter les questions selon la parole de Dieu et les principes de la vérité, et non agir sous l’emprise de l’impulsivité ou d’un tempérament corrompu. Après avoir médité ces choses-là, mon cœur s’est éclairci et j’ai trouvé un chemin de pratique.

Sur ce, je suis allée trouver Sœur Li pour comprendre ce qui s’était passé avec Wang Mei. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai appris que Wang Mei avait auparavant rempli des devoirs dans d’autres Églises et qu’elle n’avait été transférée que récemment dans la nôtre. Sœur Li ne la connaissait donc pas encore très bien. En se renseignant auprès d’autres Églises, elle a découvert plus tard que Wang Mei avait toujours été négligente et sournoise. Ce qu’elle disait avait l’air bien en apparence, mais elle ne joignait pas le geste à la parole, elle manquait d’humanité et aimait contraindre les gens, si bien qu’elle avait finalement été démise de son devoir. J’ai eu tellement honte quand j’ai découvert cette histoire. Sœur Li n’avait pas été irresponsable, contrairement à ce que j’avais cru. C’est juste que des enquêtes avaient dû être menées dans d’autres Églises, que des erreurs s’étaient produites en cours de route et que la vérification n’avait pas été faite clairement. J’ai arrêté de critiquer Sœur Li à ce sujet et je lui ai simplement rappelé de profiter de cette affaire pour revoir ces erreurs et éviter que ce genre de problème ne se reproduise. Cette fois-ci, quand j’ai traité le problème, cela ne découlait pas de la colère ou de ma propre volonté, mais simplement de la recherche des principes de la vérité. En pratiquant ainsi, mon cœur s’est apaisé.

Cette expérience m’a permis de comprendre qu’il ne faut pas se fier à ses notions personnelles, à son imagination ou à sa colère, que ce soit en faisant son devoir ou en traitant les autres. Tout doit reposer sur les paroles de Dieu. Cherchez les principes de la vérité dans les paroles de Dieu, et pratiquez et accomplissez vos devoirs conformément à Ses exigences. Ainsi seulement pourrez-vous véritablement poursuivre la vérité et le chemin pour entrer dans la vie.

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