L’envie est une chose méprisable
Par Su Can, ChineEn juin 2021, j’ai commencé une formation à l’abreuvement des nouveaux arrivants. Comme je savais que j’avais beaucoup de...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En mars 2023, je trouvais que j’avais souvent soif, la bouche sèche et que ma vue déclinait. Parfois, même en dix minutes de court trajet jusqu’à la réunion, une fois arrivée chez l’hôte, je devais vite trouver de l’eau à boire. Une sœur m’a rappelé de vérifier ma glycémie. Quand elle m’a dit ça, je me suis souvenue qu’enceinte, j’avais eu du diabète gestationnel et qu’après avoir accouché, ma glycémie était restée élevée, donc le médecin m’avait prescrit un traitement. À l’époque, je pensais que cette maladie peu importante n’était pas grave, car j’étais jeune et je pouvais la contrôler en évitant le sucre, donc après cet incident, je ne l’avais plus jamais contrôlée. Après que la sœur m’a fait cette suggestion, je suis rentrée chez moi mesurer ma glycémie, et durant deux jours d’affilée, ma glycémie dépassait 15 millimoles par litre. La mort dans l’âme, j’étais sûre d’avoir du diabète. J’ai repensé à ma mère, décédée à l’âge de 42 ans, qui avait également souvent soif, ce qui m’a poussée à soupçonner que je souffrais d’un diabète héréditaire, et, c’était plus fort que moi, j’avais peur de mourir jeune comme ma mère. Je me sentais étouffée par cette maladie. Je me disais : « Le diabète, ce n’est pas comme un rhume. Une fois qu’on l’a, on le garde à vie ! » Pendant cette période, la première chose que je faisais une fois rentrée après avoir accompli mes devoirs était de chercher des remèdes sur Internet, de penser à la façon d’abaisser ma glycémie. Une fois, en parcourant un site Web, j’ai vu un médecin mentionner que les complications liées au diabète étaient très graves, et qu’elles pouvaient causer la cécité et, dans les cas graves, des amputations. J’étais bouleversée, je me disais : « Je n’ai que la trentaine, comment ai-je pu attraper cette maladie ? Si ça continue à empirer, que je deviens aveugle et que je dois me faire amputer des membres, je serai vraiment inutile. Ne serait-ce pas pire que la mort ? Je suis encore jeune, que ferai-je à l’avenir ? Un mauvais contrôle à long terme de ma glycémie pourrait mettre ma vie en péril ! » Je vivais dans un état de panique et d’anxiété, je pensais souvent à ce qui pourrait arriver si ma maladie s’aggravait et au temps qui me resterait à vivre. Je sentais que ma maladie était vraiment grave, et que souffrir davantage en accomplissant mes devoirs ne ferait qu’endommager mon corps. Sans la santé, à quoi bon souffrir et payer un prix lors de mes devoirs ? En fin de compte, j’affronterais quand même la mort, et toutes mes poursuites seraient en vain !
Quelques jours plus tard, une épidémie de grippe A a éclaté, et mes trois enfants sont tombés malades et avaient de la fièvre. Je devais emmener mes enfants pour leur piqûre chaque jour, puis je devais aller accomplir mes devoirs. Je passais mes journées à m’affairer et j’étais très fatiguée. Je me disais : « Serait-ce à cause de ma maladie ? Je ne peux pas continuer à m’épuiser, sinon mon corps ne tiendra pas ! » Je me disais aussi : « Peu de temps après avoir trouvé Dieu, je me dépensais déjà pour Lui et je payais un prix. Pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas protégée et soignée de cette maladie ? » Je me plaignais au fond de mon cœur et j’avais perdu la motivation de faire mes devoirs. À cette époque, j’étais dirigeante dans l’Église, et même si je semblais accomplir mes devoirs, j’étais toujours distraite au cours des réunions. Je réfléchissais toujours à la façon de soigner ma maladie. Je ne remarquais plus les problèmes dans le travail de l’Église, et je les réglais encore moins. Je faisais machinalement mes devoirs, et je culpabilisais un peu, mais je me réconfortais : « Certains accomplissent leurs devoirs sans être aussi occupés que moi, et ne s’en sortent-ils pas ? Ma maladie ne doit pas s’aggraver parce que je suis trop occupée. Sans la santé, tout est perdu, et si je meurs, je ne serai pas sauvée. Je dois prendre soin de ma santé. » Quelques jours plus tard, mes enfants se sont petit à petit remis de leur maladie. Mais j’ai commencé à avoir de la fièvre, et les médicaments ne semblaient pas aider. Je toussais tellement que ma poitrine était douloureuse et se serrait, je n’avais pas l’énergie pour assister aux réunions, donc je me reposais chez moi. Tout à coup, il était trop épuisant de faire à la fois mes devoirs et de prendre soin de la famille, donc l’idée de ne pas avoir envie de faire mes devoirs m’a traversé l’esprit. Je me plaignais aussi à moi-même : « Pourquoi dois-je souffrir de cette maladie si jeune ? Je suis si active dans ma foi et mes devoirs. Pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas protégée de cette maladie ? » Quelques jours plus tard, j’avais récupéré de mon rhume, mais je ne sortais toujours pas accomplir mes devoirs. Je me disais : « Si je ne fais pas mes devoirs, d’autres le feront. Je dois prendre soin de ma santé pour l’instant. Maintenant que j’ai cette maladie, j’ai peur de me fatiguer et de la faire empirer. Je ne peux plus travailler aussi dur. » À l’époque, je ne voulais pas lire les paroles de Dieu, je passais mes journées à penser au traitement de ma maladie. Je passais mes journées perdue dans mes pensées, piégée dans les ténèbres, souffrante et tourmentée.
Un jour, Sœur Zhao Jing est venue me trouver. Elle disait que les dirigeants supérieurs avaient envoyé des lettres pour organiser une réunion où serait évoquée la mise en pratique du travail, et qu’ils avaient tenté de me joindre à deux occasions, en vain. Certaines tâches n’avaient pas été exécutées, et certains sujets avaient été repoussés. Je me sentais un peu coupable. Je repensais au fait que j’étais restée chez moi ces jours-ci, que je n’avais pas assisté aux réunions ni accompli mes devoirs. Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander : « Comment ai-je pu finir comme ça ? Comment ai-je pu autant manquer de conscience et de raison ? » J’ai parlé à Zhao Jing de mon état, et elle m’a rappelé de chercher davantage les intentions de Dieu à ce sujet. Donc j’ai commencé à chercher et à me dire : « Quelle leçon dois-je tirer de cette maladie ? » J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Si la maladie te frappe, et quelle que soit ta compréhension de la doctrine, tu restes incapable de la surmonter, ton cœur éprouvera toujours du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude, et non seulement tu seras incapable de faire face à la situation calmement, mais ton cœur sera aussi rempli de plaintes. Tu te demanderas constamment : “Pourquoi personne d’autre n’est-il atteint de cette maladie ? Pourquoi me faire contracter cette maladie ? Comment cela m’est-il arrivé ? C’est parce que je n’ai pas de chance et que j’ai un mauvais destin. Je n’ai jamais offensé personne et je n’ai commis aucun péché, alors pourquoi cela m’est-il arrivé ? Dieu me traite si injustement !” Tu vois, outre le désarroi, l’angoisse et l’inquiétude, tu tombes également dans la déprime, une émotion négative succédant à une autre et sans aucun moyen d’y échapper, quand bien même tu le voudrais. Parce qu’il s’agit d’une véritable maladie, il n’est pas facile de te l’enlever ou de t’en guérir, alors que dois-tu faire ? Tu veux te soumettre mais tu ne le peux pas, et si tu te soumets un jour, le lendemain ton état s’aggrave et cela fait très mal, et puis tu ne veux plus te soumettre et tu recommences à te plaindre. Tu passes d’un état à l’autre comme cela tout le temps, alors que dois-tu faire ? Laisse-Moi te dire le secret du succès. Que tu sois confronté à une maladie grave ou mineure, dès que ta maladie s’aggrave ou que tu fais face à la mort, rappelle-toi simplement une chose : ne crains pas la mort. Même si tu es aux derniers stades d’un cancer, même si le taux de mortalité dû à ta maladie est très élevé, n’aie pas peur de la mort. Quelle que soit l’ampleur de ta souffrance, si tu crains la mort, tu ne te soumettras pas. Certains disent : “En T’entendant dire cela, je me sens inspiré et j’ai une idée encore meilleure. Non seulement je n’aurai pas peur de la mort, mais je l’implorerai. Cela ne facilitera-t-il pas le passage ?” Pourquoi implorer la mort ? Implorer la mort est une idée extrême, alors que ne pas craindre la mort est une attitude raisonnable à adopter. N’est-il pas vrai ? (En effet.) Quelle est la bonne attitude que tu devrais adopter pour ne pas craindre la mort ? Si ta maladie devient grave au point que tu puisses en mourir, que le taux de mortalité pour cette maladie est élevé, quel que soit l’âge de la personne qui a contracté la maladie, et que le délai entre le moment où les gens contractent la maladie et leur décès est très court, que dois-tu penser au fond de toi ? “Je ne dois pas craindre la mort, tout le monde finit par mourir. Cependant, se soumettre à Dieu est quelque chose que la plupart des gens ne peuvent pas faire, et je peux utiliser cette maladie pour m’entraîner à me soumettre à Dieu. Je dois avoir la pensée et l’attitude de soumission aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, et je ne dois pas craindre la mort.” Mourir est facile, bien plus facile que vivre. Tu peux ressentir une douleur extrême sans t’en rendre compte, et dès que tes yeux se ferment, ta respiration s’arrête, ton âme quitte ton corps et ta vie se termine. C’est ainsi que se passe la mort : c’est aussi simple que cela. Ne pas craindre la mort est une attitude à adopter. En plus de cela, tu ne dois pas t’inquiéter de savoir si ta maladie va s’aggraver ou non, si tu vas mourir dans le cas où tu ne peux pas être guéri, dans combien de temps tu vas mourir, ou quelle douleur tu ressentiras quand le temps sera venu de mourir. Tu ne dois pas t’inquiéter de ces choses : ce ne sont pas des choses dont tu devrais t’inquiéter. En effet, il faut que ce jour vienne, et il doit arriver au cours d’une année donnée, d’un mois donné et à une date particulière. Tu ne peux pas t’en cacher et tu ne peux pas y échapper : c’est ton destin. Ton destin, comme on dit, a été prédestiné par Dieu et est déjà arrangé par Lui. La durée de ta vie ainsi que l’âge et l’heure de ta mort sont déjà fixés par Dieu, alors de quoi t’inquiètes-tu ? Tu peux t’en inquiéter, mais cela ne changera rien. Tu peux t’en inquiéter, mais tu ne peux pas empêcher que cela se produise. Tu peux t’en inquiéter, mais tu ne peux pas empêcher ce jour d’arriver. Par conséquent, ton inquiétude est superflue et ne fait qu’alourdir encore plus le fardeau de ta maladie » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris qu’il est futile d’avoir peur de la mort et de s’inquiéter face à la maladie. J’ai dû apprendre à me soumettre à la souveraineté de Dieu à ce sujet. Dieu détermine quand les gens mourront, et personne ne peut y échapper. S’inquiéter ne peut rien y changer et ne fera que se rajouter un fardeau plus lourd. En réfléchissant à ma maladie, j’ai compris que je n’avais pas cru en la souveraineté de Dieu. Je n’avais pas eu l’état d’esprit ni l’attitude de me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, et j’avais peur que si mon diabète ne pouvait pas être contrôlé, il puisse mener à de nombreuses complications, et que s’il s’aggravait, je puisse devenir aveugle, me faire amputer de membres, voire mourir. J’avais tellement peur. Je pensais aussi au décès de ma mère à l’âge de 42 ans. Est-ce que je mourrais également jeune comme ma mère ? Je ressentais beaucoup de douleur et de tourment dans mon cœur. J’étais totalement consumée par ma maladie, sans aucune pensée pour mes devoirs. Je passais mes journées à rechercher des remèdes de grand-mère pour soigner ma maladie et je ne pensais pas que la gravité de cette maladie et ma mort étaient déterminées par Dieu. La vie et la mort d’une personne ont été déterminées depuis longtemps par Dieu. Je ne peux pas échapper à ma mort, et il est futile de s’en inquiéter ou de la craindre. Je devais m’entrainer à me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu à travers cette maladie. C’est l’état d’esprit et l’attitude que je devais adopter. Je ne devrais pas craindre la mort ni abandonner mes devoirs à cause de ma maladie.
Un jour, j’ai regardé la vidéo d’un témoignage d’expérience intitulée « Attraper le Covid m’a révélé. » Dans la vidéo, il y avait un passage des paroles de Dieu qui m’a vraiment inspirée. Dieu Tout-Puissant dit : « Avant de décider de faire leur devoir, les antéchrists débordent d’attentes au plus profond de leur cœur, que ce soit en termes de perspectives, de gain de bénédictions, de bonne destination, ou même de couronne, et ils sont extrêmement confiants envers le fait qu’ils atteindront ces choses. Ils viennent à la maison de Dieu pour faire leur devoir avec ce genre d’intentions et d’aspirations. Donc, l’accomplissement de leurs devoirs est-il empreint de la sincérité, de la véritable foi et de la véritable loyauté exigées par Dieu ? À ce stade, on ne peut pas encore voir leur loyauté, leur foi et leur sincérité véritables, car tout le monde abrite un état d’esprit entièrement transactionnel avant de faire son devoir ; tout le monde prend la décision de faire son devoir motivé par les intérêts et aussi basé sur la condition préalable de ses ambitions et de ses désirs débordants. Quelle est l’intention des antéchrists lorsqu’ils font leur devoir ? C’est de conclure un marché, de procéder à un échange. On pourrait dire que ce sont les conditions qu’ils posent pour faire un devoir : “Si je fais mon devoir, alors je dois obtenir des bénédictions et avoir une bonne destination. Je dois obtenir toutes les bénédictions et tous les avantages qui, d’après les dires de dieu, sont préparés pour l’humanité. Si je ne peux pas les obtenir, alors je ne ferai pas ce devoir.” Ils viennent à la maison de Dieu pour faire leur devoir avec ce genre d’intentions, d’ambitions et de désirs. On dirait qu’ils sont quelque peu sincères, et bien sûr, chez les nouveaux croyants qui ne font que commencer à faire leur devoir, on peut aussi qualifier cela d’enthousiasme. Mais il n’y a pas de foi véritable ou de loyauté en cela, il n’y a que ce degré d’enthousiasme. On ne peut pas appeler ça de la sincérité. Si l’on en juge par cette attitude qu’ont les antéchrists vis-à-vis de l’accomplissement de leur devoir, elle est complètement transactionnelle et remplie de leurs désirs de bénéfices, comme celui de gagner des bénédictions, d’entrer dans le royaume des cieux, d’obtenir une couronne et de recevoir des récompenses. Ainsi, il semble, de l’extérieur, que de nombreux antéchrists, avant d’être expulsés, font leur devoir et ont même renoncé à davantage, et souffert davantage, que l’individu moyen. Ce qu’ils dépensent et le prix qu’ils paient sont au même niveau que ceux de Paul, et ils ne courent pas moins en tous sens que Paul non plus. C’est quelque chose que tout un chacun peut constater » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). Dieu expose que les antéchrists sont remplis de désirs extravagants pour leur avenir et pour une belle destination pour eux-mêmes. Ils viennent faire leurs devoirs avec de telles intentions, seulement pour gagner des bénédictions, manquant de sincérité et de loyauté. En appliquant ça à moi-même, je me suis aperçue que ma poursuite ressemblait à celle d’un antéchrist. En acceptant l’œuvre de Dieu dans les derniers jours, je me dépensais pour Lui avec enthousiasme pour entrer dans le royaume et gagner des bénédictions. J’étais prête à mettre de côté mes enfants et ma famille pour me concentrer uniquement sur mes devoirs. Mais lorsque j’avais vu à quel point ma glycémie était élevée, et étant donné que je savais que cela pourrait causer de graves complications, mon attitude envers mes devoirs avait totalement changé, et j’avais négligé mes devoirs, tout simplement. J’ai vu que mon intention dans mes devoirs était d’essayer de négocier avec Dieu, et lorsque mon désir de bénédictions avait été anéanti, j’avais abandonné mes devoirs et trahi Dieu. Dieu hait tout particulièrement la trahison, et pourtant, c’est exactement ce que j’avais fait. J’avais tant de remords. Je pensais à Paul, qui restait fidèle à ces paroles : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7-8). Ses dépenses, ses difficultés et ses sacrifices avaient tous pour but de gagner bénédictions et couronnes, et non pas celui d’accomplir les devoirs d’un être créé. Son chemin n’étant pas le bon, il tentait de marchander avec Dieu à la moindre occasion, et il a fini par offenser le tempérament de Dieu, qui l’a puni. Moi aussi je m’étais dépensée en échange de bénédiction, ce qui revenait à manipuler Dieu. Mon idée de la poursuite n’était-elle pas la même que celle de Paul ? L’œuvre du jugement et du châtiment de Dieu dans les derniers jours vise à purifier et à perfectionner les gens à travers Ses paroles, mais je ne croyais en Dieu que pour recevoir grâce et bénédictions, pensant que tant que je ferais activement mes devoirs, Dieu me protègerait et ne me laisserait pas faire face à la maladie et aux désastres. Cette croyance se basait sur mes propres notions et sur mon imagination. Une telle idée de la poursuite est incorrecte, elle ne s’aligne pas sur les intentions de Dieu et Lui est détestable. Je pensais que ma poursuite était bonne, mais avec cette maladie, j’ai pris conscience que je croyais en Dieu simplement pour mon avenir et mon destin, et que j’essayais d’utiliser Dieu à des fins personnelles. Si je ne recevais pas de bénédiction, je ne voulais plus faire mes devoirs et je ne cherchais pas non plus la vérité pour résoudre mes problèmes. Je n’avais aucune sincérité ni loyauté envers Dieu. Dieu est saint, donc comment pourrait-Il ne pas détester une poursuite aussi méprisable ? Quand j’y repense, si je n’avais pas vécu la révélation de cette maladie, je n’aurais pas réfléchi sur moi-même et je ne me serais pas rendu compte que ma poursuite n’était pas bonne.
Plus tard, je suis tombée sur un passage des paroles de Dieu qui m’a vraiment servi. Dieu Tout-Puissant dit : « Lorsque les gens sont incapables de percevoir, de comprendre, d’accepter les environnements que Dieu orchestre et Sa souveraineté et de s’y soumettre et lorsqu’ils sont confrontés à diverses difficultés dans leur vie quotidienne, ou lorsque ces difficultés dépassent ce que les gens normaux peuvent supporter, ils ressentent inconsciemment toutes sortes d’inquiétudes et d’angoisses, et même de désarroi. Ils ne savent pas à quoi ressemblera demain ou après-demain, ni comment les choses se passeront dans quelques années, ni quel sera leur avenir, et ils ressentent donc du désarroi, sont angoissés et inquiets à propos de toutes sortes de choses. Dans quel contexte les gens ressentent-ils du désarroi, sont-ils angoissés et inquiets à propos de toutes sortes de choses ? C’est qu’ils ne croient pas en la souveraineté de Dieu, c’est-à-dire qu’ils sont incapables de croire en la souveraineté de Dieu et de la voir clairement. Même s’ils la voyaient de leurs propres yeux, ils ne la comprendraient pas, ni n’y croiraient. Ils ne croient pas que Dieu détienne la souveraineté sur leur destin, ils ne croient pas que leur vie soit entre les mains de Dieu, et ainsi la méfiance surgit dans leur cœur vis-à-vis de la souveraineté et des arrangements de Dieu, et alors le blâme surgit, et ils sont incapables de se soumettre. En plus de blâmer et de ne pas pouvoir se soumettre, ils veulent être maîtres de leur propre destin et agir de leur propre initiative. Quelle est alors la situation réelle une fois qu’ils ont commencé à agir de leur propre initiative ? Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est vivre en s’appuyant sur leur propre calibre et leurs propres capacités, mais il y a beaucoup de choses qu’ils ne peuvent pas réaliser, atteindre ou accomplir avec leur propre calibre et leurs propres capacités » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai enfin compris que je ne comprenais rien à la souveraineté de Dieu. J’étais toujours troublée, anxieuse et inquiète au sujet de ma santé, je réfléchissais en permanence, je prévoyais des choses de mon côté, sans prier ni chercher les intentions de Dieu. Je ne croyais pas en la souveraineté de Dieu sur toutes choses et je voulais toujours trouver une solution moi-même. J’ai compris que je ne méritais vraiment pas d’être qualifiée de chrétienne ! Je repensais aux non-croyants qui tombent malades et se trouvent désespérés, impuissants et sans soutien, qui sont livrés à eux-mêmes pour trouver le moyen de se soigner. Je crois en Dieu, et Dieu est souverain de tout, donc je dois compter sur Lui. Je devais suivre mon traitement tout en faisant aussi correctement mes propres devoirs. Je croyais en Dieu depuis plus de deux ans et, en y réfléchissant, je me suis rendu compte que tout ce que j’appréciais était la grâce de Dieu, et que chaque jour était vécu sous la protection et les soins de Dieu. Cette maladie avait été autorisée par Dieu et Il avait précautionneusement arrangé ces circonstances pour que j’en arrive à me connaître et comprenne que la vie humaine est entre les mains de Dieu, purifiant ainsi mon désir de bénédictions. Pourtant, j’avais mal compris et je m’étais plainte de Dieu, j’avais douté de Lui et j’avais cherché constamment une échappatoire pour ma chair. Je voyais que je n’avais aucune vérité-réalité. J’avais vraiment été aveugle et idiote ! J’ai aussi repensé à une sœur plus âgée de l’Église qui avait une grave maladie cardiaque. Le pronostic des médecins était mauvais, et sa famille avait préparé ses funérailles, or même si la sœur souffrait, elle ne se plaignait pas de Dieu. Plus tard, son état s’était amélioré par miracle. Après un certain temps, elle faisait toujours ses devoirs et n’avait plus besoin de médicaments, et sa santé avait retrouvé un niveau correct. J’avais vu comment ma sœur plus âgée comptait sur Dieu dans sa maladie et restait ferme dans son témoignage, pourtant ma maladie, qui était moins grave que la sienne, me terrifiait. Je n’avais pas la foi véritable qu’elle possédait. J’avais tellement honte ! Je ne devais ni m’inquiéter ni avoir peur, je devais m’en remettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, et faire activement l’expérience de la situation que Dieu avait orchestrée pour moi.
Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Alors, comment dois-tu choisir, et comment aborder la question de la maladie ? C’est très simple, et il n’y a qu’un seul chemin à suivre : poursuivre la vérité. Poursuivre la vérité et considérer la question conformément aux paroles de Dieu et aux vérités-principes : telle est la compréhension que les gens devraient avoir. Et comment dois-tu pratiquer ? Tu prends toutes ces expériences et tu mets en pratique la compréhension que tu as acquise et les vérités-principes que tu as compris, conformément à la vérité et aux paroles de Dieu, et tu en fais ta réalité et ta vie : c’est là un aspect. L’autre aspect est que tu ne dois pas abandonner ton devoir. Que tu sois malade ou souffrant, tant qu’il te reste un souffle, tant que tu es encore en vie, tant que tu peux encore parler et marcher, alors tu as l’énergie nécessaire pour accomplir ton devoir et tu dois bien te comporter dans l’accomplissement de ton devoir, les pieds fermement ancrés sur terre. Tu ne dois pas abandonner le devoir d’un être créé, ni la responsabilité qui t’a été confiée par le Créateur. Tant que tu n’es pas encore mort, tu dois remplir ton devoir et bien l’accomplir » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il reçoive des bénédictions ou subisse le malheur. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ce devoir ne devrait pas dépendre de récompenses, de conditions ou de raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Recevoir des bénédictions fait référence au fait d’être perfectionné et de jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Subir le malheur fait référence au fait de conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils reçoivent des bénédictions ou subissent le malheur, les êtres créés doivent mener à bien leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins qu’une personne, une personne qui poursuit Dieu, puisse faire. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour recevoir des bénédictions, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur de subir le malheur. Laissez-Moi vous dire la chose suivante : ce que l’homme doit faire, c’est accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). Dieu a dit que tant qu’une personne respire, elle doit faire correctement ses devoirs et ne pas abandonner ses responsabilités, car ses devoirs sont la vocation venue du ciel d’un être créé et un mandat de Dieu. Quelles que soient mes circonstances, je devais bien faire mon devoir, c’est tout à fait naturel et justifié. J’ai aussi compris que mes devoirs n’ont rien à voir avec les bénédictions ni la malchance. Les bénédictions proviennent d’un changement de tempérament après avoir fait l’expérience du jugement et du châtiment de Dieu. Ce n’est qu’après avoir été capable de s’en remettre à la souveraineté de Dieu et à ses arrangements, de bien faire les devoirs d’un être créé et de ne plus se rebeller contre Dieu ni résister à Dieu, qu’une personne peut recevoir l’acceptation et l’approbation de Dieu. Dieu détermine le destin d’une personne selon qu’un changement de tempérament a eu lieu ou non, et pourtant, j’avais toujours considéré mes devoirs comme un moyen de marchander des bénédictions auprès de Dieu. Sans poursuite de la vérité, j’étais destinée à trébucher et échouer. Même si je n’avais pas été malade, si je ne faisais pas mes devoirs correctement et ne gagnais pas la vérité, ne serais-je pas quand même éliminée et détruite par Dieu à la fin ? Que je sois malade ou pas n’a pas vraiment d’importance, ce qui compte, c’est le fait que je puisse ou non gagner la vérité. Je ne me sens plus contrainte par ma maladie, je prends mon traitement comme indiqué et je fais attention à mon alimentation. Je ne m’inquiète plus de savoir si je vais mourir. Au lieu de ça, je pratique le fait de m’en remettre totalement à Dieu et de me soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements.
Mon expérience de cette maladie m’a été d’un énorme bénéfice, car elle a corrigé ma poursuite malavisée dans ma croyance en Dieu. Si je n’avais pas été malade, j’aurais continué à faire mes devoirs dans l’intention de gagner des bénédictions et passer ma vie à croire ainsi ne m’aurait pas permis d’obtenir l’approbation de Dieu. J’ai fini par comprendre que cette situation arrangée par Dieu était réellement bonne et bénéfique, et j’en suis tellement reconnaissante envers Dieu !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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