Les leçons apprises après avoir attaqué les autres par esprit de vengeance

29 mai 2022

Par Owen, Espagne

En 2021, Sœur Sofia et moi avons été chargés du travail vidéo de l’Église. Comme elle avait plus de compétences techniques et d’expérience que moi, je lui demandais d’échanger avec moi chaque fois que je rencontrais un problème ou des difficultés. Une fois, en travaillant sur une vidéo, j’ai fait une erreur assez basique, et elle est venue à mon aide pour la corriger lorsqu’elle l’a découverte. En même temps, elle m’a demandé : « Tu fais ce devoir depuis longtemps, comment as-tu pu faire une erreur aussi simple ? » J’ai senti une certaine résistance interne – elle me questionnait ainsi, d’emblée, comme si je n’avais vraiment pas de compétences. Me dédaignait-elle, me ciblait-elle directement ? J’ai bien résolu le problème plus tard, mais je l’ai fait avec un esprit réfractaire. Quelques jours après, des frères et des sœurs ont eu des problèmes similaires. En résumant les problèmes de travail au cours d’une réunion, Sofia s’est servie de mon erreur comme exemple pour l’analyser. Je me suis alors senti encore plus résistant à son encontre, et je me suis dit : « Après tout, je suis un des superviseurs, alors qu’est-ce que tout le monde va penser de moi si tu parles de mes erreurs devant tout le monde ? Vont-ils continuer à me respecter ? On dirait que tu cherches délibérément à m’embarrasser. » Après ça, je n’ai plus voulu lui parler ni lui poser des questions au sujet des problèmes que j’avais du mal à résoudre. Dans nos discussions de travail, je partais dès que nous en avions terminé, sans vouloir échanger un autre mot avec elle. Quand elle me sollicitait pour que nous discutions de nos états respectifs, je m’efforçais de ne dire que quelques choses pour l’occuper, et j’avais hâte qu’elle termine tout cela sans plus attendre.

Par la suite, j’ai été renvoyé de mon poste parce que je poursuivais la gloire et le statut au lieu de faire un travail concret. Après quelque temps, Sofia m’a questionné au sujet de mon état et je me suis ouvert pour échanger sur ma réflexion et ma compréhension depuis ma destitution. J’ai cru qu’elle allait me réconforter et m’encourager, mais à ma grande surprise, elle m’a dit : « Dernièrement, tu as été plus proactif dans ton devoir, mais ta compréhension est superficielle. Tu n’as pas vraiment compris et réfléchi à la cause de tes échecs. J’en ai parlé à une autre sœur, et elle était d’accord. » C’était embarrassant de l’entendre exposer mes problèmes de manière si directe. Je me suis dit : « Tu ne prends pas du tout mes sentiments en considération. En disant cela devant les frères et sœurs, n’es-tu pas en train d’essayer de nuire délibérément à mon image ? » J’étais empli de résistance et je n’ai plus écouté un mot de ce qu’elle a dit à partir de ce moment. Je lui accordais de brèves réponses, mais je gardais beaucoup de colère. Je me disais que si elle me traitait de la sorte, je lui rendrais la monnaie de sa pièce dès que j’en aurais l’occasion. À partir de ce moment, en dehors des choses dont il fallait discuter concernant le travail, j’ai fait de mon mieux pour ne pas lui parler. Je ne voulais même plus entendre le son de sa voix.

Un après-midi, une sœur a écrit sur notre chat de groupe pour me parler de toute urgence. Je travaillais sur une vidéo et je n’ai pas vu le message à temps, ce qui a retardé notre travail. Sofia s’en est rendu compte et m’a appelé pour savoir pourquoi je n’avais pas répondu rapidement, puis elle m’a dit : « Je vois que tu as toujours le même problème. Tu ne réponds pas rapidement aux messages et, parfois, nous ne pouvons pas te joindre. Ce projet que tu gères est vraiment important : ne le retarde pas davantage… » Mais j’ai ressenti une véritable résistance, et je me suis dit : « Par le passé, j’ai été irresponsable dans mon devoir et me suis concentré sur mon propre travail, mais après avoir été renvoyé, j’ai veillé à inverser la tendance. Me dire cela, n’est-ce pas nier entièrement mes efforts récents ? N’est-elle pas en train de me dédaigner et de penser que je ne poursuis pas la vérité ? » Mon parti pris à son encontre a grandi davantage. Parfois, quand je voyais qu’elle m’avait écrit au sujet du travail, je ne voulais même pas répondre. Peu de temps après, le dirigeant m’a demandé une évaluation écrite de Sofia. J’ai senti que c’était une chance à saisir. Elle n’avait cessé de m’exposer, mais cette fois, c’était moi qui allais pouvoir exposer ses problèmes afin qu’elle voie ce que cela faisait de perdre la face. J’ai donc énuméré ses problèmes en détail et me suis concentré sur son manque d’égards pour mes sentiments dans ses paroles et dans ses actes, et sur les manières dont elle ne faisait pas de travail concret. Après avoir lu nos évaluations, le dirigeant a souligné ses problèmes à Sofia et elle a fait un effort délibéré pour changer. Mais je ne parvenais toujours pas à me défaire de mon parti pris à son encontre. Alors, une fois, j’ai profité d’une occasion, au détour d’une réunion où nous échangions sur les paroles de Dieu, pour m’épancher sur tous les partis pris et opinions que j’avais à son encontre. Au cours de la réunion, nous avons échangé sur les comportements liés à la contrainte des autres, et j’ai repensé au fait que Sofia ne prenait jamais mes sentiments en compte dans ce qu’elle disait. Alors j’ai voulu la reprendre pour que tout le monde voie qu’elle aussi avait beaucoup de problèmes et qu’elle n’était pas meilleure que moi. Je l’ai subtilement exposée en disant : « Quelqu’un peut bien être un superviseur et avoir des compétences techniques, et pour autant se montrer irrespectueux dans sa façon de parler et de souligner les problèmes des autres. Parfois, il peut même adopter un ton de jugement et dit que telle ou telle chose ne va pas chez une personne, si bien que celle-ci peut se sentir contrainte dans son devoir. C’est aussi une manière de contraindre les gens et de perturber indirectement la vie d’Église. Il nous faut discerner ce genre de personne. » J’ai eu l’impression d’avoir évacué ma colère, mais un silence s’est fait pendant plusieurs minutes : plus personne n’a échangé. Je me suis senti assez mal à l’aise. J’étais inquiet à l’idée que mon échange n’ait peut-être pas été adéquat. Mais par la suite, je me suis dit que tout ce que j’avais dit était vrai et qu’il n’y avait donc là rien d’incorrect. Je n’y ai plus pensé.

À ma surprise, quelques jours plus tard, le dirigeant m’a appelé et a échangé sur le fait qu’au cours de cette réunion j’avais jugé Sofia de façon détournée, et que cela revenait à l’attaquer et à la condamner. Cela pouvait être blessant pour elle et aurait pu amener des frères et sœurs à prendre mon parti, à adopter un parti pris contre Sofia et à ne plus être capables de coopérer avec elle dans son travail. C’était une manière de la discréditer et de causer des perturbations. J’ai été vraiment nerveux et effrayé en entendant la dissection du dirigeant. Je savais que les paroles de Dieu disaient que la condamnation et la dissection désinvoltes de quelqu’un au cours d’une réunion interrompaient et perturbaient la vie d’Église, et que c’était faire le mal. Je savais que la nature de cette question était sérieuse. Après notre conversation, j’ai tout de suite trouvé des paroles de Dieu pertinentes. Les paroles de Dieu disent : « Voir une personne arbitrairement condamnée, injustement étiquetée, et tourmentée est un phénomène fréquent dans toutes les Églises. Par exemple, certaines personnes nourrissent des préjugés à l’égard d’un dirigeant ou d’un ouvrier et, pour se venger, font des commentaires sur lui dans son dos, les exposent et les dissèquent sous couvert d’échange autour de la vérité. L’intention et les buts qui sous-tendent de tels actes sont mauvais. Si quelqu’un échange véritablement sur la vérité pour témoigner de Dieu et en faire profiter les autres, il doit échanger sur ses véritables expériences personnelles et en faire profiter les autres en se disséquant et en se connaissant lui-même. Cette façon de faire donne de meilleurs résultats, et le peuple élu de Dieu l’approuvera. Si l’échange expose, attaque et rabaisse une autre personne dans le but de la heurter ou de se venger d’elle, alors l’intention de l’échange est mauvaise, elle est injustifiée, détestée par Dieu et n’édifie pas les frères et sœurs. Si l’intention de quelqu’un est de condamner les autres ou de les tourmenter, c’est qu’il est malfaisant et qu’il fait le mal. Tout le peuple élu de Dieu doit faire preuve de discernement à l’égard des personnes malfaisantes. Si quelqu’un porte un coup, expose ou rabaisse délibérément des personnes, il faut l’aider avec amour, échanger avec lui et le disséquer, ou l’émonder. S’il est incapable d’accepter la vérité et refuse obstinément de s’amender, alors c’est une tout autre affaire. En ce qui concerne les personnes malfaisantes qui condamnent, étiquettent injustement et tourmentent régulièrement les autres de manière arbitraire, elles doivent être exposées clairement, afin que chacun puisse apprendre à les discerner, puis elles doivent être maîtrisées ou expulsées de l’Église. C’est essentiel, car ces personnes perturbent la vie d’Église et le travail de l’Église, et elles sont susceptibles d’induire les gens en erreur et de semer le chaos dans l’Église » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (15)). « L’attaque et la riposte sont un type d’action et de révélation qui provient d’une nature satanique malintentionnée. C’est aussi une sorte de tempérament corrompu. Les hommes raisonnent ainsi : “Si tu n’es pas gentil avec moi, je te ferai du tort ! Si tu ne me traites pas avec dignité, pourquoi te traiterais-je avec dignité ?” Quel est ce genre de raisonnement ? N’est-ce pas une façon de penser basée sur les représailles ? Dans l’opinion d’une personne ordinaire, n’est-ce pas une perspective valide ? Cela ne tient-il pas la route ? “Je n’attaquerai pas à moins d’être attaqué. Si je suis attaqué, je contre-attaquerai certainement” et “Je vais te rendre la monnaie de ta pièce” : les non-croyants disent souvent de telles choses. Parmi eux, ce sont autant de raisonnements qui tiennent la route et sont totalement conformes aux notions humaines. Cependant, comment ceux qui croient en Dieu et poursuivent la vérité devraient-ils considérer ces paroles ? Ces idées sont-elles correctes ? (Non.) Pourquoi ne sont-elles pas correctes ? Comment les discerner ? D’où proviennent ces choses ? (De Satan.) Elles proviennent de Satan, cela ne fait aucun doute. De quel tempérament de Satan viennent-elles ? Elles viennent de la nature malintentionnée de Satan ; elles contiennent du venin et elles contiennent l’image originelle de Satan dans toute sa malveillance et sa laideur. Elles contiennent ce genre de nature-essence. Quelle est le caractère des perspectives, des pensées, des révélations, du discours et même des actions qui contiennent ce genre de nature-essence ? Sans aucun doute, c’est le tempérament corrompu de l’homme, le tempérament de Satan. Ces choses sataniques sont-elles conformes aux paroles de Dieu ? Sont-elles conformes à la vérité ? Ont-elles une base dans les paroles de Dieu ? (Non.) Sont-elles les actions que les croyants devraient faire et les pensées et les points de vue qu’ils devraient posséder ? Ces pensées et ces lignes de conduite sont-elles conformes à la vérité ? (Non.) Étant donné que ces choses ne sont pas conformes à la vérité, sont-elles conformes à la conscience et à la raison de l’humanité normale ? (Non.) » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seule la résolution de son tempérament corrompu peut apporter une véritable transformation). En comparant la manière dont je m’étais comporté avec ce que les paroles de Dieu exposaient, j’ai eu vraiment peur. Dans mes interactions avec Sofia, lorsqu’elle avait utilisé l’erreur dans mon travail comme exemple et l’avait analysée devant tout le monde, je m’étais senti humilié, je l’avais haïe et je n’avais pas voulu lui parler. Dans nos discussions de travail, je l’avais tout simplement ignorée. Quand elle avait vu mes problèmes et les avait soulignés avec une telle franchise, allant jusqu’à en parler avec une autre superviseuse, j’avais ressenti une forte colère. J’avais eu le sentiment qu’en un instant, elle avait ruiné la bonne image que j’avais établie au prix d’un dur labeur, et j’avais senti une telle résistance que je n’avais même pas voulu entendre le son de sa voix. Quand elle avait mentionné le fait que je ne répondais pas aux messages à temps et m’avait averti que je ne devais plus retarder le travail comme par le passé, j’avais eu le sentiment qu’elle portait un jugement sur moi, qu’elle niait le fait que j’avais changé et qu’elle cherchait à me faire la vie dure. Alors j’avais évacué ma frustration par le biais de mon devoir, en évitant intentionnellement de lui répondre. Mon parti pris contre Sofia s’était intensifié et j’étais plein de ressentiment à son encontre. Lorsque le dirigeant nous avait demandé de mettre à l’écrit une évaluation la concernant, j’avais usé de cette opportunité pour exprimer mes griefs personnels, soulignant ses lacunes afin que le dirigeant l’émonde, voire la renvoie, et j’avais évacué ma colère. Afin de me venger d’elle, j’avais saisi l’occasion d’un échange sur les paroles de Dieu pour la juger comme ayant une humanité faible, et incité les autres à la discerner et à l’isoler afin d’évacuer ma colère. J’ai vu que j’avais révélé un tempérament méchant. J’ai su que lorsque Sofia soulignait mes problèmes, elle se montrait responsable vis-à-vis du travail de l’Église et m’aidait à me connaître, mais j’avais été loin d’accepter cela ou de m’y soumettre. Je m’étais montré capricieux et je m’étais servi de mon devoir pour évacuer ma frustration, allant jusqu’à utiliser mon échange sur les paroles de Dieu pour l’attaquer et la réprimer. Ce faisant, j’avais essayé de former une clique, ce qui avait interrompu et perturbé la vie d’Église. Juste parce que quelques mots de Sofia avaient blessé ma fierté, je l’avais attaquée par esprit de vengeance, cherchant à la punir. C’était effrayant de ma part ! Les paroles de Dieu disent : « Si le discours et la conduite d’un croyant sont toujours aussi désinvoltes et immodérés que ceux d’un non-croyant, alors il est encore plus malveillant que le non-croyant ; il est le démon typique » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité). J’avais tant mangé et bu de la parole de Dieu, et je n’étais pourtant pas capable d’accepter quelques suggestions correctes. Étais-je seulement un croyant ? J’avais suivi ces philosophies sataniques : « Si tu n’es pas gentil, je ne serai pas équitable » et « Je n’attaquerai pas à moins d’être attaqué. Si je suis attaqué, je contre-attaquerai certainement ». Je n’avais fait qu’exprimer mon mécontentement, sans nullement avoir un cœur qui craint Dieu. Je manifestais un tempérament satanique, sans une once de ressemblance humaine. Comme je me sentais vraiment coupable et troublé, j’ai prié Dieu, car je voulais me repentir et me défaire de mon parti pris contre Sofia. Pendant quelques jours, lorsque j’en ai eu le temps, j’ai songé aux raisons pour lesquelles nous nous étions bien entendus au début, mais que je m’étais ensuite montré si irritable avec elle. Je savais qu’elle disait la vérité en m’émondant. Peut-être avait-elle employé un ton dur, mais ce n’était pas grave. Pourquoi ne pouvais-je pas l’accepter et pourquoi étais-je même capable de l’attaquer par esprit de vengeance ?

Dans ma recherche, j’ai trouvé un passage des paroles de Dieu : « Lorsque les antéchrists sont émondés, ils font souvent preuve d’une grande résistance, puis ils se mettent à faire de leur mieux pour se défendre, et utilisent le sophisme et l’éloquence pour fourvoyer les gens. C’est assez courant. La manifestation du refus d’accepter la vérité des antéchrists expose complètement leur nature satanique de haine et d’aversion pour la vérité. Ils appartiennent purement et simplement à l’espèce de Satan. Peu importe ce que font les antéchrists, leur tempérament et leur essence sont mis à nu. Dans la maison de Dieu en particulier, tout ce qu’ils font va à l’encontre de la vérité, est condamné par Dieu, et est un acte malfaisant qui résiste à Dieu, et toutes ces choses qu’ils font confirment pleinement que les antéchrists sont des Satans et qu’ils sont des démons. Par conséquent, il est certain qu’ils sont mécontents et réticents lorsqu’il s’agit d’accepter d’être émondés, mais en plus de leur résistance et de leur opposition, ils détestent aussi être émondés, ils détestent ceux qui les émondent, et ils détestent ceux qui exposent leur nature-essence et qui exposent leurs actes malfaisants. Les antéchrists pensent que quiconque les expose leur donne tout simplement du fil à retordre, alors ils rivalisent et se battent avec quiconque les expose. En raison de ce type de nature des antéchrists, ils ne seront jamais gentils avec quiconque les émonde, ni ne toléreront ni ne supporteront quiconque le fera, encore moins ressentiront-ils de la gratitude ou loueront-ils quiconque le fera. Au contraire, si quelqu’un les émonde et leur fait perdre leur dignité et perdre la face, ils conserveront dans leurs cœurs de la haine envers cette personne et voudront trouver une occasion de se venger d’elle. Quelle haine ils éprouvent pour les autres ! C’est ce qu’ils pensent, et ce qu’ils diront ouvertement devant les autres : “Aujourd’hui, tu m’as émondé, eh bien, maintenant notre querelle est gravée dans la pierre. Poursuis ton chemin, et je poursuivrai le mien, mais je te jure que je prendrai ma revanche ! Si tu m’avoues ta faute, incline la tête devant moi, ou agenouille-toi et supplie-moi, je te pardonnerai, sinon je ne laisserai jamais passer ça !” Peu importe ce que les antéchrists disent ou font, ils ne voient jamais ni la gentillesse de qui que ce soit qui les émonde, ni l’aide sincère de qui que ce soit comme l’arrivée de l’amour et du salut de Dieu. Au lieu de cela, ils voient cela comme un signe d’humiliation et le moment où ils ont été le plus embarrassés. Cela montre que les antéchrists n’acceptent pas du tout la vérité et que leur tempérament est d’éprouver de l’aversion pour la vérité et de la haïr » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VIII)). Dans ces paroles de Dieu, j’ai vu que l’attitude des antéchrists vis-à-vis de l’émondage consistait à la rejeter de but en blanc, à essayer de s’en sortir par des arguments, à adopter une posture défiante, et même à voir celui qui les émonde comme leur ennemi. Ils cherchent alors des moyens de les attaquer et de se venger. Ils ont de l’aversion pour la vérité et la haïssent par nature, et ils ne l’accepteront jamais. Ce que Sofia disait concernant mes problèmes et mes écarts dans mon travail était vrai, donc peu importait le ton qu’elle prenait ou la méthode qu’elle employait, c’était pour m’aider à me connaître, pas pour me viser intentionnellement. Je n’avais clairement pas été sérieux ni pragmatique dans mon devoir et n’avais pas assumé mes responsabilités dans le suivi de travail, ce qui avait entraîné des problèmes dans nos vidéos. Sofia avait analysé et disséqué ces problèmes, et c’était pour que nous ne refassions pas les mêmes erreurs et que nous ne freinions pas la progression du travail dans sa totalité. Elle avait également remarqué que ma compréhension de moi-même après mon renvoi était assez superficielle et elle l’avait souligné par gentillesse. C’était pour m’aider à mieux me connaître et à vraiment me repentir. Mais alors qu’elle m’avait aidé maintes et maintes fois, non seulement je n’avais pas été reconnaissant, mais j’avais cru qu’elle voulait me faire honte et porter atteinte à ma dignité. Je lui en avais vraiment voulu et je m’étais mis à la considérer comme une ennemie et j’avais tout fait pour trouver des occasions de me venger d’elle. J’avais même incité les autres à l’isoler et à la rejeter. Mes actes étaient ceux d’un antéchrist. Les antéchrists se nourrissent de la moindre flatterie et ils ont un amour absolu pour quiconque chante leurs louanges. Mais plus quelqu’un est honnête, plus ils le répriment et le punissent. Quiconque les offense ou porte atteinte à leurs intérêts en fera les frais, et ils ne cesseront que lorsque cette personne les suppliera de les pardonner. Cela cause des perturbations et nuit au travail de l’Église et à l’entrée dans la vie des autres. Ils finissent par être définitivement éliminés par Dieu pour avoir fait tout ce mal et pour avoir offensé Son tempérament. Les mots de Sofia avaient porté atteinte à mon sens de la réputation et du statut, et j’avais donc voulu me venger. Il m’avait semblé que le seul moyen de trouver le repos serait de la punir jusqu’à ce qu’elle reconnaisse ses torts et cesse de me « provoquer ». C’était vraiment malintentionné ! J’avais de l’aversion pour la vérité et je me trouvais sur le chemin d’un antéchrist. Si je ne changeais pas mon tempérament d’antéchrist, en accédant à des responsabilités, je savais que je ferais encore plus de mal, que je punirais et réprimerais encore davantage de gens, et que je finirais par être damné et puni par Dieu. Je me rendais compte que les conséquences étaient vraiment effrayantes. J’ai donc prié Dieu pour chercher un chemin de pratique et d’entrée.

Plus tard, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Si tu es quelqu’un qui craint Dieu et que tu t’éloignes du mal, tu ressentiras le besoin d’être supervisé par le peuple élu de Dieu, et plus que cela, tu ressentiras que tu as besoin de leur aide. Si tu es une personne malfaisante et que tu as mauvaise conscience, tu craindras d’être supervisé et tu tenteras d’y échapper ; c’est inévitable. Il ne fait donc aucun doute que tous ceux qui résistent à la supervision du peuple élu de Dieu et éprouvent de l’aversion à son égard ont quelque chose à cacher et ne sont clairement pas des gens honnêtes ; personne ne craint plus la supervision que les gens fourbes. Quelle attitude les dirigeants et les ouvriers doivent-ils donc adopter vis-à-vis de la supervision du peuple élu de Dieu ? S’agit-il de faire preuve de négativité, de méfiance, de résistance et de ressentiment, ou bien d’obéissance aux orchestrations et aux arrangements de Dieu et d’humble acceptation ? (Il s’agit de faire preuve d’humble acceptation.) À quoi fait référence cette “humble acceptation” ? Cela signifie accepter tout ce qui vient de Dieu, chercher la vérité, adopter la bonne attitude et ne pas être impétueux. Si quelqu’un découvre réellement un problème chez toi et te le fait remarquer, pour t’aider à discerner et à comprendre ce problème, et t’aider à le résoudre, alors cette personne se montre responsable vis-à-vis de toi, et responsable vis-à-vis du travail de la maison de Dieu et de l’entrée dans la vie du peuple élu de Dieu. C’est une bonne chose et c’est parfaitement naturel et justifié. Ceux qui considèrent que la supervision de l’Église émane de Satan et découle de mauvaises intentions sont des diables et des Satans. Leur nature étant aussi diabolique, ils n’accepteront sûrement jamais l’examen de Dieu. Si quelqu’un aime sincèrement la vérité, il aura une compréhension correcte de la supervision du peuple élu de Dieu, il sera capable de considérer que cette supervision est faite par amour, qu’elle provient de Dieu, et il sera capable de l’accepter comme venant de Dieu. Il n’est absolument pas impétueux, n’agit pas sans réfléchir, et il se produit encore moins que la résistance, la méfiance ou la suspicion apparaissent dans son cœur. L’attitude la plus correcte pour aborder la supervision du peuple élu de Dieu est celle-ci : quels que soient les mots, les actes, la supervision, l’observation ou la correction, et même l’émondage, qui te sont utiles, tu dois les accepter comme venant de Dieu. Ne sois pas impétueux. L’impétuosité provient du mal, de Satan, cela n’émane pas de Dieu et ce n’est pas l’attitude que l’on devrait avoir vis-à-vis de la vérité » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (7)). De ces paroles de Dieu, j’ai appris qu’il n’y avait pas de mauvaises intentions dans le fait que des frères et sœurs soulignent mes problèmes et mes écarts. Ils ne se moquent pas de moi, mais prennent en charge le travail de l’Église et mon entrée dans la vie. Quoi que je puisse comprendre des problèmes qu’ils exposent, je devrais essayer de l’accepter de Dieu, l’accepter et me soumettre avant tout, et non pas me focaliser sur des choses ni être capricieux ou vengeur. Même si je ne comprends pas ce qu’ils disent, je devrais prier Dieu et continuer à réfléchir, ou trouver des frères et sœurs expérimentés avec lesquels échanger. Telle est l’attitude pour accepter la vérité. Je me suis rappelé qu’en réunion, j’avais indirectement exposé Sofia – des frères et sœurs qui ne connaissaient pas la réalité auraient pu développer un parti pris à son encontre, ce qui aurait affecté leur coopération avec elle dans leurs devoirs. Alors, au cours d’une réunion, je me suis mis à nu et j’ai disséqué mes actions sur la base des paroles de Dieu afin que les autres aient un discernement de ce que j’avais fait. Sofia est ensuite venue me parler du travail et je me suis livré à elle au sujet de mes préjugés, de mon tempérament qui avait de l’aversion pour la vérité, ainsi que de mes motivations malicieuses. J’ai constaté qu’elle ne semblait pas m’en vouloir ou me haïr du tout. Je me suis senti si honteux. Sofia et moi nous sommes bien mieux entendus après cela. Quand elle a mentionné mes problèmes, j’ai cessé de me soucier autant de son ton, je savais que c’était pour le bien de mon devoir et qu’il fallait que je l’accepte avant toute chose. Parfois, je manquais de connaissance sur le moment, mais je priais Dieu et lâchais prise de moi-même, sans me soucier de mon image et sans défendre mon propre cas, j’ai peu à peu compris quelque chose. En travaillant avec elle de la sorte, je me suis senti bien plus détendu avec le temps.

Par la suite, j’ai hâtivement travaillé sur une vidéo pour respecter des délais, sans chercher les principes, si bien qu’en raison de problèmes, le travail a dû être refait. Une autre superviseuse, Sœur Nora, m’a envoyé un message en privé pour me demander de corriger cela, et j’ai par la suite pensé que la question était réglée. Mais j’ai été surpris de voir qu’au cours d’un récapitulatif de travail, mes erreurs ont été de nouveau mentionnées pour être analysées. Je me suis dit que le fait qu’elle parle de mes erreurs devant tout le monde était embarrassant ! J’ai commencé à avoir un parti pris à l’encontre de Nora, comme si elle faisait toute une montagne d’une chose insignifiante sans prendre ma dignité en considération. J’ai voulu trouver une raison de me défendre pour sauver la face devant tout le monde. Et puis je me suis rendu compte que mon état était incorrect, et j’ai immédiatement prié Dieu pour me rebeller contre moi-même. Après ma prière, je me suis un peu calmé. Je me suis dit que le travail avait dû être refait parce que j’avais lésiné sur plusieurs choses. Nora échangeait à ce sujet pour me transmettre un rappel afin que je réfléchisse à mon attitude vis-à-vis de mon devoir. Dans le même temps, les frères et sœurs pourraient aussi s’en servir d’avertissement pour éviter de faire la même erreur. Elle protégeait les intérêts de l’Église. Si j’invoquais des prétextes pour sauver la face et me montrais de parti pris à l’encontre de Nora, ne serait-ce pas avoir de l’aversion pour la vérité et refuser de l’accepter ? Je savais que je ne pouvais pas continuer à agir sur la base d’un tempérament corrompu. Alors j’ai fait part à tout le monde des détails des erreurs que j’avais commises. Lorsque j’ai terminé, ils ont partagé des moyens utiles d’aborder ces genres de problèmes et dans ma production de vidéos suivante, j’ai suivi leurs suggestions et j’ai évité de refaire les mêmes erreurs. J’ai véritablement constaté qu’en acceptant les suggestions des frères et sœurs, je pouvais éviter des soucis inutiles et améliorer l’efficacité du travail. Cela peut aussi me permettre de me connaître moi-même et être bénéfique pour mon entrée dans la vie.

Grâce à cela, j’ai vraiment constaté qu’il était important d’avoir une attitude de soumission vis-à-vis de l’émondage. Si ce que disent les autres est juste et conforme à la vérité, je dois mettre de côté ma fierté et l’accepter et me soumettre sans condition. Mais si je me contente de rejeter cela et de refuser d’être émondé, et que je développe des partis pris voire que j’attaque les autres par esprit de revanche, c’est là le comportement d’une personne malfaisante et d’un antéchrist, et je serai alors condamné et éliminé par Dieu faute de me repentir. Avant cela, presque personne n’avait pointé mes problèmes de manière aussi directe et je ne me connaissais pas. Je pensais avoir une bonne humanité et être capable d’accepter la vérité. À présent, je vois que j’ai de l’aversion pour la vérité et que je n’ai pas une bonne humanité. Ce que j’ai gagné et appris aujourd’hui, c’est entièrement grâce au jugement et à l’exposition des paroles de Dieu. Dieu soit loué !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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