Je me suis sentie tellement libérée de m’être débarrassée de ma vanité

22 mars 2025

Par Liu Lu, Chine

En juin 2023, j’ai été élue dirigeante d’Église. Sur le moment, j’ai été un peu étonnée et aussi un peu inquiète. J’ai pensé : « Ma compréhension de la vérité est encore un peu superficielle et j’ai des lacunes sur bien des aspects. Et si je n’arrivais pas à résoudre les problèmes des frères et sœurs, j’échouais dans mon devoir et finissais par être licenciée ? Qu’allait-on penser de moi ? Comment pourrais-je réapparaître en public ? » En pensant à tout cela, j’ai eu envie de refuser le poste. Mais j’ai alors pris conscience que ce devoir était l’exaltation de Dieu et une occasion pour moi de pratiquer, et je l’ai donc accepté.

À l’époque, je coopérais avec sœur Lin Hui. Lin Hui m’avait affectée à la supervision du travail de purge et d’abreuvement de l’Église et je me disais : « Les sœurs qui travaillent à l’organisation des documents pour purger les gens ont déjà coopéré avec moi. Elles supervisaient et guidaient mon travail. Elles me connaissent bien et connaissent ma vraie stature. Maintenant c’est moi qui dois superviser et suivre leur travail. Et si j’étais incapable de résoudre leurs états ou de traiter les problèmes dans leur travail ? Que vont-elles penser de moi ? Penseront-elles que je ne peux pas faire de travail réel ? Où vais-je alors pouvoir me cacher ? » Ces pensées me rendaient très nerveuse et je n’avais pas le courage d’analyser leurs états ni de leur demander comment leur travail se passait, alors j’ai simplement demandé brièvement comment leur travail progressait sans plus de détails. Une vingtaine de jours après, j’ai appris que Li Xiang, qui organisait les documents pour purger les gens, était malade et qu’elle faisait ses devoirs sans en ressentir le fardeau. La majeure partie du travail était fait par Zhou Yu dont la santé n’était pas non plus très bonne, ce qui faisait que certains documents ne pouvaient pas être organisés à temps. Je voulais voir Li Xiang et échanger avec elle pour résoudre son état, mais alors j’ai pensé que je ne comprenais pas les principes du travail de purge aussi bien qu’elles et je me suis demandé si elles allaient me mépriser si elles me posaient des questions relatives au travail auxquelles je ne pouvais pas répondre. Je ne les ai donc pas vues pour échanger avec elles.

Un jour, une lettre de la direction supérieure a stipulé que les progrès de notre Église dans l’organisation des documents pour purger les gens étaient lents et avaient retardé le travail, et on me demandait de suivre et de résoudre ce problème. À lire cette lettre, je me suis sentie vraiment coupable parce que je savais que l’état de Li Xiang n’était pas bon mais, parce que j’étais si préoccupée à protéger ma fierté, je n’avais pas rapidement abordé la sœur pour échanger avec elle, ce qui me rendait responsable du retard pris dans le travail. Lin Hui m’a aussi envoyé une lettre disant que nous n’analysions pas les états des frères et sœurs, que nous ne comprenions pas comment le travail progressait et que ce problème était directement lié à notre négligence dans la supervision et le suivi du travail. Elle s’appuyait aussi sur les paroles de Dieu pour montrer que mon attitude à l’égard de mes devoirs était mauvaise. J’ai été très troublée et j’ai pris conscience que Dieu utilisait ma sœur pour m’émonder et me réveiller. Je devais corriger mon attitude envers mes devoirs sans plus tarder. Par la suite, j’ai cherché des passages pertinents des paroles de Dieu concernant l’état de Li Xiang et j’ai échangé avec elle. J’ai aussi analysé les états des autres sœurs et la progression de leurs devoirs, et j’ai fourni de l’échange et des solutions à leurs difficultés. Par la suite, j’ai trouvé que l’état de Li Xiang ne s’était pas amélioré et j’ai pensé : « Qu’est-ce que tout le monde va penser de moi si je ne peux même pas résoudre l’état de ma sœur ? Pensera-t-on que je manque de vérités-réalités et que je ne peux pas résoudre les problèmes des frères et sœurs ? Ce serait très gênant ! » Avec cela à l’esprit, je me suis sentie quelque peu négative, mais je n’ai pas cherché la vérité pour résoudre mon état.

Un jour, j’ai écrit une lettre à une sœur pour discuter des questions dans le travail consistant à cultiver les gens. Une fois la lettre terminée, Lin Hui y a apporté beaucoup d’ajouts et de corrections, et j’ai pensé : « Je dois toujours déranger les autres avec mes devoirs. Qu’est-ce que les autres penseraient de moi s’ils savaient cela ? Penseraient-ils que je suis incapable de faire quoi que ce soit en tant que dirigeante ? Je me croyais capable de faire certaines tâches et de remporter l’approbation de mes frères et sœurs, mais je ne m’étais jamais attendue à être si complètement révélée après être devenue dirigeante. Si je n’avais pas accepté ce devoir, je n’aurais pas été aussi gênée ! » Ces pensées me rendaient négative et peu motivée dans mes devoirs et je ne voulais plus assurer le suivi du travail dont j’avais été responsable. J’ai pris conscience que mon état était mauvais, donc j’ai prié Dieu pour qu’Il me guide. Un jour, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Au lieu de chercher la vérité, la plupart des gens ont leurs propres intentions mesquines. Leurs propres intérêts, leur image et la place ou la position qu’ils occupent dans l’esprit des autres sont pour eux d’une grande importance. Ce sont les seules choses qu’ils chérissent. Ils s’y accrochent de toutes leurs forces et les considèrent comme leur propre vie. Et la manière dont Dieu les voit et les traite revêt une importance secondaire. Pour le moment, ils l’ignorent. Pour le moment, ils se demandent seulement s’ils sont le chef du groupe, si on les respecte et si leurs paroles ont du poids. Leur premier souci est d’occuper cette position. Presque tous les individus, lorsqu’ils sont dans un groupe, recherchent ce genre de position, ce genre d’opportunités. Quand ils sont très talentueux, ils veulent, bien sûr, être les meilleurs. Si leurs capacités sont dans la moyenne, ils voudront toujours occuper une position plus élevée au sein du groupe. Et même s’ils occupent une position inférieure dans le groupe, étant de calibre et de capacités moyens, ils voudront eux aussi que les autres les admirent, ils ne voudront pas que les autres les méprisent. Leur image et leur dignité, voilà où ils tracent la limite : ils doivent s’accrocher à ces choses. Ils pourraient n’avoir aucune intégrité et ne pas avoir l’approbation ni l’acceptation de Dieu, mais dans un groupe, ils ne peuvent absolument pas perdre le respect, le statut ou l’estime pour lesquels ils ont lutté : c’est là le tempérament de Satan » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Les paroles de Dieu exposaient mon état. Je voulais toujours me démarquer de la foule et je craignais sans arrêt d’être méprisée et de perdre mon statut aux yeux des autres. Je donnais plus d’importance à ma fierté et à mon statut qu’à ma propre vie. J’ai repensé à la période où j’avais été dirigeante. À l’époque, j’avais pris conscience que c’était une occasion donnée par Dieu de m’entraîner et que j’aurais dû chercher à faire résolument mon travail, en échangeant avec les frères et sœurs et en résolvant leurs états et leurs difficultés. Quant aux problèmes que je ne pouvais pas résoudre, j’aurais pu en discuter avec mes sœurs partenaires et demander des conseils à la direction supérieure. Mais je ne pensais pas à la manière de bien faire mes devoirs. J’étais avant tout soucieuse de ma fierté et de mon statut. Parce que les sœurs qui organisaient les documents avaient coopéré avec moi auparavant et qu’elles saisissaient les principes de ce devoir mieux que moi, j’avais peur qu’elles me méprisent si je ne parvenais pas à résoudre leurs problèmes, donc je n’osais pas assurer un suivi de leur travail. Ensuite, j’avais appris que l’état de Li Xiang avait été mauvais et que cela avait retardé le travail, mais j’avais continué à négliger la question, par peur d’être humiliée au cas où je ne parvenais pas à résoudre le problème. Lin Hui avait lu la lettre que j’avais écrite et fait des additions et des corrections aux parties qui présentaient des lacunes. C’était en fait bénéfique au travail, mais j’avais senti que ne même pas être capable d’écrire une lettre correcte signifiait qu’elle voyait clair dans mon jeu, ce qui me donnait envie de retourner à mes devoirs originels. J’étais étroitement tenue par des questions de fierté et de statut, ne pensant qu’à ma réputation et à mon statut, allant jusqu’à négliger le travail que j’étais censée faire.

Par la suite, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Satan contrôle les pensées des hommes par la gloire et le gain, jusqu’à ce qu’ils ne pensent plus qu’à cela. Ils luttent pour la gloire et le gain, endurent des difficultés pour la gloire et le gain, supportent l’humiliation pour la gloire et le gain, sacrifient tout ce qu’ils ont pour la gloire et le gain, porteront des jugements et prendront des décisions pour la gloire et le gain. De cette façon, Satan attache les hommes avec des chaînes invisibles, dont ils n’ont ni la force ni le courage de se libérer. Alors, sans le savoir, ils portent ces chaînes et avancent avec beaucoup de difficulté. À cause de la gloire et du gain, l’humanité s’éloigne de Dieu, Le trahit et devient de plus en plus malveillante. Ainsi, les générations sont détruites les unes après les autres par la gloire et le gain avec lesquels Satan les a tentées. Si l’on regarde maintenant les actions de Satan, ses sombres motivations ne sont-elles pas abominables ? Peut-être qu’aujourd’hui vous ne pouvez toujours pas les percer à jour parce que vous pensez qu’il n’y a pas de vie sans gloire ni gain. Vous pensez que si les gens y renoncent, alors ils ne verront plus la voie à suivre, perdront de vue leurs objectifs et leur avenir deviendra sombre, obscur et lugubre. Cela dit, avec le temps, vous comprendrez tous un jour que la gloire et le gain sont des chaînes monstrueuses que Satan utilise pour attacher l’homme. Ce jour-là, tu résisteras totalement au contrôle de Satan et aux liens qu’il utilise pour t’enchaîner. Quand tu voudras te débarrasser de tout ce qu’il t’a inculqué, tu te sépareras entièrement de Satan et détesteras vraiment tout ce qu’il t’a imposé. C’est seulement alors que tu auras un véritable amour et un véritable désir pour Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que Satan contrôlait les pensées des gens en utilisant la notoriété et le profit, les conduisant sur le mauvais chemin et les faisant vivre dans les entraves de la notoriété et du profit, fuir Dieu et Le trahir. En réfléchissant sur moi-même à la lumière des paroles de Dieu, j’ai pris conscience que j’avais fait de la poursuite de ma réputation et de mon statut le but de ma vie. Depuis l’enfance, j’avais toujours lutté pour ma réputation et mon statut, quel que soit le groupe auquel j’appartenais, croyant qu’avoir une réputation et un statut m’apporterait l’estime des gens. Je pensais que vivre comme cela était la seule façon de mener une vie pleine de sens. Même après avoir trouvé Dieu, j’avais continué à poursuivre ces buts, vivant selon des poisons sataniques tels qu’« Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole » et « Mieux vaut être un gros poisson dans une petite mare ». Après avoir été élue dirigeante d’Église, j’étais inquiète, si je ne faisais pas bien mon devoir, de perdre ma fierté et mon statut, donc j’avais voulu refuser ce devoir. Quand j’étais allée à la réunion avec les sœurs qui organisaient les documents pour purger les gens, étant donné qu’elles avaient supervisé mon travail auparavant, j’avais eu peur de perdre la face si je n’arrivais pas à résoudre leurs problèmes, donc j’avais évité de superviser leur travail et d’en assurer le suivi, ce qui avait fini par retarder le travail de purge. Quand la sœur partenaire avait corrigé et ajouté beaucoup d’éléments à la lettre que j’avais écrite, au lieu d’en tirer des principes, je m’étais sentie révélée et totalement humiliée, et j’avais voulu fuir ce devoir. À travers la révélation des faits, j’ai vu que j’étais étroitement tenue par les poisons de Satan et incapable de faire mon devoir correctement comme un être créé, ce qui nuisait au travail et signifiait que je commettais des transgressions devant Dieu. Vivre selon les poisons de Satan ne me conduirait qu’à me rebeller contre Dieu, en suivant un chemin d’opposition à Dieu. En réfléchissant à tout cela, je me suis sentie pleine de crainte, de remords et de culpabilité, j’ai donc prié Dieu : « Oh Dieu, je ne veux pas continuer comme cela. Je veux me repentir. S’il Te plait, guide-moi pour trouver un chemin de pratique. »

Ensuite, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Dites-Moi, comment pouvez-vous être des gens ordinaires et normaux ? Comment pouvez-vous, comme le dit Dieu, assumer la juste place d’un être créé, comment pouvez-vous ne pas essayer d’être un surhomme ou d’être quelque personnalité remarquable ? Comment devez-vous pratiquer pour être des gens ordinaires et normaux ? Comment cela peut-il être accompli ? Qui veut répondre ? (Tout d’abord, nous devons admettre que nous sommes des gens ordinaires, des gens très banals. Il y a beaucoup de choses que nous ne comprenons pas, que nous n’appréhendons pas et que nous ne pouvons pas percer à jour. Nous devons admettre que nous sommes corrompus et faillibles. Ensuite, nous devons avoir un cœur sincère et venir souvent devant Dieu pour chercher.) Tout d’abord, ne te donne pas un titre pour devenir lié à celui-ci, en disant : “Je suis le dirigeant, je suis le chef d’équipe, je suis le superviseur, personne ne connaît mieux ce métier que moi, personne ne comprend mieux les compétences que moi.” Ne te laisse pas accaparer par ton titre autoproclamé. Dès que tu le ferais, tu te retrouverais pieds et poings liés et ce que tu dirais et ferais en serait affecté. Ta pensée et ton jugement normaux en seraient également affectés. Il faut que tu te libères des contraintes de ce statut. Abaisse-toi d’abord au-dessous de ce titre officiel et de cette position et tiens-toi à la place d’une personne ordinaire. Si tu fais cela, ta mentalité deviendra à peu près normale. Tu dois également admettre et dire : “Je ne sais pas comment faire ceci et je ne comprends pas cela non plus, je vais devoir faire des recherches et étudier” ou “Je n’en ai jamais fait l’expérience, donc je ne sais pas quoi faire”. Lorsque tu seras capable de dire ce que tu penses vraiment et de parler honnêtement, tu seras doté de la raison normale. Les autres te connaîtront tel que tu es vraiment et auront ainsi de toi une vision normale, tu ne seras pas obligé de jouer la comédie et il n’y aura pas non plus une grande pression sur toi, et tu seras donc en mesure de communiquer normalement avec les gens. Vivre ainsi est libre et facile » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Auparavant, je pensais que puisque j’étais dirigeante, je devais tout connaître et comprendre et être meilleure que les autres. Portant le titre de dirigeante dans mon devoir, j’étais tenue par ma réputation et mon statut et incapable de ressentir un sentiment de libération, et j’étais devenue trop prudente dans mon devoir. Malgré le fait que je manquais de beaucoup de choses, j’affichais encore des faux-semblants et je me cachais, parce que j’avais peur que, si je n’arrivais pas à résoudre les problèmes, les frères et sœurs me méprisent. La vérité était que les frères et sœurs connaissaient déjà mes lacunes, donc je n’avais pas besoin de me masquer. Bien que je manque de compréhension des principes dans le travail de purge, je pouvais toujours coopérer avec les sœurs et apprendre les vérités-principes pertinentes et m’en équiper, ce qui compenserait aussi mes défauts. Je ne pouvais pas continuer à vivre pour la fierté et le statut. En allant de l’avant, je devais mettre de côté le titre de « dirigeante » et faire face à mes lacunes et à mes défauts correctement. Quand je ne comprenais pas quelque chose, je devais mettre de côté ma fierté et mon statut, échanger ouvertement avec les frères et sœurs et apprendre des points forts des autres pour compenser mes défauts et bien faire mon devoir.

Plus tard, j’ai détecté un autre point de vue fallacieux en moi. J’ai senti que, puisque j’étais dirigeante, je devais certainement être capable de résoudre les problèmes des frères et des sœurs. En réponse à ce point de vue, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Quand quelqu’un est élu par les frères et sœurs pour être dirigeant ou promu par la maison de Dieu pour faire un certain travail ou accomplir un certain devoir, cela ne signifie pas qu’il a un statut spécial ou une position spéciale, ni que les vérités qu’il comprend sont plus profondes et plus nombreuses que celles que comprennent les autres, et cela signifie encore moins que cette personne est capable de se soumettre à Dieu et ne Le trahira pas. Évidemment, cela ne signifie pas non plus que cette personne connaît Dieu ni qu’elle est quelqu’un qui craint Dieu. En fait, elle n’a accédé à rien de cela. La promotion et la formation ne sont que la promotion et la formation au sens simple et ne sont pas équivalentes au fait d’avoir été prédestinée et approuvée par Dieu. Sa promotion et sa formation signifient simplement qu’elle a été promue et qu’elle attend d’être cultivée. Et le résultat final de cette formation dépend du fait que cette personne poursuive ou non la vérité et qu’elle soit capable ou non de choisir le chemin de la poursuite de la vérité. Ainsi donc, quand quelqu’un, dans l’Église, est promu et formé pour être un dirigeant, il est seulement promu et formé au sens le plus simple ; cela ne signifie pas qu’il est déjà à la hauteur et compétent en tant que dirigeant, ni qu’il est déjà capable d’entreprendre un travail de direction et qu’il peut effectuer un travail concret : ce n’est pas le cas. […] C’est pourquoi promouvoir et former quelqu’un ne signifie pas qu’il comprend déjà la vérité, et cela ne dit pas non plus qu’il est déjà capable de faire son devoir en étant à la hauteur. Quels sont donc le but et la signification de la promotion et de la formation d’une personne ? C’est que cette personne est promue, en tant qu’individu, afin pour elle de pratiquer, et afin pour elle d’être spécialement abreuvée et formée, lui permettant ainsi de comprendre les vérités-principes, et les principes, les moyens et les méthodes pour faire différentes choses et résoudre divers problèmes ainsi que, la manière de gérer et de traiter différents types d’environnements et de personnes qu’elles rencontrent conformément aux intentions de Dieu et d’une façon qui protège les intérêts de la maison de Dieu. Sur la base de ces éléments, une personne talentueuse promue et cultivée par la maison de Dieu est-elle suffisamment capable d’effectuer son travail et de bien faire son devoir au cours de la période de promotion et de formation ou avant la promotion et la formation ? Bien sûr que non. Il est donc inévitable que ces personnes, durant leur période de formation, soient, émondées, jugées et châtiées, exposées, et même renvoyées : c’est normal, c’est la formation et la culture » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que, dans la maison de Dieu, cultiver une personne pour le devoir de dirigeant ne signifiait pas qu’elle avait des réalités-principes, pouvait échanger et résoudre tous les problèmes ou était meilleure que les autres, mais plutôt qu’il lui était donné plus d’occasions de pratiquer. C’est normal d’avoir des défauts dans son devoir et les gens doivent se fier davantage à Dieu concernant les choses qu’ils ne comprennent pas, ils doivent coopérer avec leurs frères et sœurs, faire les choses conformément aux principes et aux exigences de la maison de Dieu, et se concentrer sur le fait de chercher la vérité dans les situations arrangées par Dieu. De cette façon, les gens peuvent croître spirituellement plus rapidement. Bien que je fasse un devoir de dirigeante, cela ne signifiait pas que je comprenais tout. Mais, par la pratique, je pouvais petit à petit parvenir à saisir diverses vérités-principes. Il y avait l’amour de Dieu là-dedans ! J’avais mal compris Dieu, pensant qu’Il me révélait à travers cette situation, et j’avais vraiment laissé tomber l’effort laborieux de Dieu. Je ne pouvais plus continuer à mal comprendre Dieu et je devais mettre de côté ma fierté et mon statut, poursuivre sérieusement la vérité, et chercher à échanger avec mes frères et sœurs quand je ne comprenais pas quelque chose.

Plus tard, la direction supérieure nous a demandé de partager de bonnes manières d’abreuver les nouveaux venus avec les frères et sœurs et j’ai réfléchi à la manière de transcrire ces méthodes clairement. Après avoir fini d’écrire, j’ai voulu montrer ce que j’avais écrit à Lin Hui pour voir si cela convenait, mais quand j’ai pensé à mes faibles capacités d’expression, je me suis inquiétée, en me disant : « Si ce n’est pas bon, qu’est-ce que Lin Hui va penser de moi ? Va-t-elle me mépriser ? » Alors, j’ai hésité à lui montrer ce que j’avais écrit. Mais j’ai pris conscience que, si ce que j’avais écrit n’était pas clair, cela n’allait pas beaucoup bénéficier à mes frères et sœurs et que si je laissais Lin Hui faire des ajouts et améliorer mon texte, le résultat serait meilleur. J’ai donc prié Dieu en silence, Lui demandant de me guider pour que je ne sois plus contrainte par la fierté et le statut. Je me suis souvenue de certaines paroles de Dieu : « Ne fais pas semblant et ne te dissimule pas derrière une façade. Commence par parler librement de ce que tu penses au fond de toi, de tes vraies pensées, afin que tout le monde en soit conscient et les comprenne. En conséquence, tes préoccupations et les barrières et suspicions entre les autres et toi seront toutes éliminées » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Il fallait que je mette ma fierté de côté et que je reconnaisse ouvertement mes lacunes. La vérité était que Lin Hui me connaissait parfaitement et ses fortes capacités d’expression allaient très bien combler mes défauts, aider à éviter les déviations et être bénéfique à notre travail. Alors j’ai montré la lettre que j’avais écrite à Lin Hui et elle a pointé quelques lacunes. J’ai trouvé que ce qu’elle disait était très utile et j’ai sincèrement remercié Dieu pour cela.

J’ai maintenant pris conscience que cela nuisait vraiment aux gens de ne penser qu’à la réputation ou au statut, parce que cela non seulement m’empêche de me sentir libérée, mais cela fait du tort au travail. Ce n’est qu’en pratiquant conformément aux paroles de Dieu et en renonçant à ma fierté et à mon statut que je peux vivre avec un sentiment de libération et à l’aise. En même temps, je sens aussi qu’admettre notre propre corruption et nos défauts n’est pas honteux et que nous ouvrir aux frères et aux sœurs sur notre véritable état peut nous permettre d’obtenir de l’aide de leur part. Je sens que j’ai fait de grands progrès dans ce domaine.

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