Les doutes qui m’ont empêchée d’exposer les problèmes des autres

22 mars 2025

Par Deve, Philippines

Au début du mois de juillet 2023, j’ai été élu en tant que dirigeante de district, et j’ai principalement été chargée du travail d’évangélisation. Je savais qu’en tant que dirigeante, il me revenait de superviser et d’assurer le suivi du travail de tous les frères et sœurs dans le périmètre de mes responsabilités. Cependant, mes progrès dans le suivi et la mise en œuvre du travail avaient été très lents, car, dans l’exécution du travail, j’avais tendance à suivre un point à la fois et attendre que les frères et sœurs finissent avant de passer au suivant. Je faisais cela pour qu’ils ne se sentent pas submergés ou frustrés par la charge de travail. Je voulais que chacun sente que j’étais une personne empathique, capable de les comprendre et de compatir avec eux, c’est pourquoi j’étais très prudente lorsque je supervisais et assurait le suivi du travail, de peur que les frères et sœurs ne disent que j’étais trop stricte, sans empathie, et que je n’étais pas une bonne dirigeante.

Une fois, alors que j’assurais le suivi du travail d’une superviseuse de l’Évangile nommée Crisanta, j’avais préalablement prévu de suivre et d’examiner le travail de chaque ouvrier d’évangélisation dont elle était responsable, ainsi que la situation de chaque destinataire potentiel de l’Évangile, mais elle venait juste de terminer une réunion, et je me suis dit : « Elle vient juste de terminer sa réunion, alors elle a peut-être besoin d’une pause. Si je vais la voir directement pour suivre son travail, est-ce qu’elle va penser que je ne suis absolument pas compréhensive ? » Je ne voulais pas qu’elle se sente sous pression à cause du suivi que j’allais assurer sur elle. « Sachant qu’elle a peut-être déjà examiné le travail des ouvriers d’évangélisation pendant la réunion, il sera peut-être plus facile pour elle de répondre aux questions à ce sujet, donc je ne lui poserai pas de questions sur les autres points pour l’instant. De cette façon, elle ne se plaindra pas que je lui pose trop de questions, et elle aura l’impression que je tiens compte de sa situation, et que je suis compréhensive et empathique. » Selon moi, une bonne dirigeante doit faire preuve de compréhension vis-à-vis de ses frères et sœurs et prendre en compte leurs sentiments, alors à ce moment-là, je n’ai posé à Crisanta que des questions sur le travail et les projets des ouvriers d’évangélisation, et je ne lui ai pas demandé comment allaient les destinataires potentiels de l’Évangile. Plus tard, lorsqu’elle faisait son devoir, elle n’assurait le suivait que du travail des ouvriers d’évangélisation, sans s’informer des progrès des autres travaux ou de la situation des destinataires potentiels de l’Évangile. Elle n’a pas examiné ces choses en détail à temps, et par conséquent, son devoir n’a pas été vraiment efficace. J’avais rencontré le même problème en suivant le travail de Bella, une autre superviseuse d’évangélisation. Bella était maintenant sous ma responsabilité, et une fois, lorsque je l’ai interrogée à propos de quelques ouvriers d’évangélisation, elle a répondu : « Je n’ai pas encore fait le suivi de ces questions. Je ne connais pas très bien ces personnes, je suis encore en train d’apprendre à les connaître. » J’ai pensé : « Cela fait cinq jours, est-ce que cela prend vraiment autant de temps pour s’occuper de ces choses ? » Je voulais lui faire remarquer que cette approche était inefficace et retarderait le travail, mais ensuite je me suis dit : « Si je signale ses problèmes juste après son arrivée, elle pourrait penser que je ne suis pas compréhensive ou empathique, et que je ne tiens pas compte de ses difficultés. Je ne veux pas lui laisser une mauvaise impression de moi, et si je lui dis ces choses, je crains qu’elle ne coopère pas activement avec moi plus tard, quand j’aurais besoin de son aide ou pour mettre en œuvre le travail, et j’ai peur qu’elle ne souligne également mes problèmes et mes lacunes plus tard. » En pensant à tout cela, je n’ai pas souligné les problèmes de Bella, et par conséquent, l’avancement du travail d’évangélisation dont elle était responsable a été très lent. Parce que je n’avais pas fait mon devoir de dirigeante pour superviser et faire le suivi du travail d’évangélisation, l’avancement de ce travail dans le cadre de ma responsabilité avançait à peine.

Lorsque nous avons récapitulé le travail fait ensemble, Bella a dit ouvertement : « J’attendais que la dirigeante signale mes lacunes dans mon devoir. » En l’entendant dire cela, je me suis rendue compte que je n’avais pas assumé mes responsabilités en tant que dirigeante, que je n’avais pas assuré le suivi de son travail ou souligné les problèmes dans son devoir. Je me suis sentie très coupable, alors j’ai ouvertement échangé sur mon état. Après mon échange, la superviseuse Lina a partagé un passage des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Le comportement des gens et la façon dont ils traitent les autres doivent être fondés sur les paroles de Dieu : c’est le principe le plus fondamental de la conduite humaine. Comment les gens peuvent-ils pratiquer la vérité s’ils ne comprennent pas les principes de la conduite humaine ? Pratiquer la vérité, ce n’est pas dire des paroles vaines et crier des slogans. Cela concerne plutôt le fait que peu importe ce que l’on rencontre dans la vie, tant que cela implique les principes de la conduite humaine, des points de vue sur les évènements ou la question de l’accomplissement de son devoir, on est confronté à un choix et l’on doit chercher la vérité, chercher une base et des principes dans les paroles de Dieu, puis trouver un chemin de pratique. Ceux qui peuvent pratiquer de cette façon sont des gens qui poursuivent la vérité. Être capable de poursuivre la vérité de cette manière, quelles que soient les difficultés que l’on rencontre, c’est suivre le chemin de Pierre, le chemin de la poursuite de la vérité. Par exemple, quel principe doit-on suivre quand on interagit avec les autres ? Peut-être que ton point de vue original est que “l’harmonie est un trésor, la patience, c’est du génie”, que tu dois rester dans les bonnes grâces de tout le monde, éviter de faire perdre la face aux autres et n’offenser personne, établissant ainsi de bonnes relations avec les autres. Restreint par ce point de vue, tu gardes le silence lorsque tu es témoin de mauvaises actions ou de violations des principes. Tu préfères que le travail de l’Église subisse des pertes plutôt que d’offenser qui que ce soit. Tu cherches à rester dans les bonnes grâces de tout le monde, quel qu’il soit. Tu ne penses qu’aux sentiments humains et à sauver la face lorsque tu parles, et tu prononces toujours des paroles agréables pour plaire aux autres. Même si tu découvres que quelqu’un a des problèmes, tu choisis de les tolérer et d’en parler à son insu, mais face à lui, tu maintiens la paix et préserves votre relation. Que penses-tu d’une telle conduite ? Ne s’agit-il pas d’un comportement d’une personne complaisante ? N’est-ce pas plutôt fuyant ? Cela viole les principes de la conduite humaine. N’est-ce pas de la bassesse que de se conduire de la sorte ? Ceux qui agissent ainsi ne sont pas de bonnes personnes, ce n’est pas une noble façon de se conduire. Peu importe combien tu as souffert, et peu importe le prix que tu as payé, si tu te conduis sans principes, alors tu as échoué à cet égard, et ta conduite ne sera ni reconnue, ni mémorisée, ni acceptée devant Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Pour bien accomplir son devoir, on doit au moins posséder conscience et raison). Lina a ensuite échangé avec moi : « Tu négliges le suivi du travail pour entretenir tes relations avec les autres, et bien que tu aies préservé ces relations, le travail a été retardé en conséquence. D’après ce que Bella venait de dire, elle espérait en fait que tu assurerais le suivi du travail, afin qu’elle puisse avoir une direction et un chemin dans ses devoirs. Mais tu fais les choses avec la mentalité d’une personne complaisante, et tu essayais simplement de protéger ton image et d’entretenir la relation en ne soulignant pas ses problèmes. Au bout du compte, tu n’as pas bien fait tes devoirs, et à cause de ton manque de suivi et d’orientation, le travail de Bella n’a pas de direction, ce qui a eu pour conséquence directe que le travail d’évangélisation n’a pas été efficace. Tu es une personne complaisante et tu dois sérieusement réfléchir à ce problème ! » Après avoir écouté la sœur, j’ai éprouvé beaucoup de honte. En effet, j’avais l’état d’esprit d’une « personne complaisante » dans mes relations avec les autres. Je ne voulais offenser personne, je ne voulais pas affecter mes relations avec mes frères et sœurs, et je ne voulais pas qu’ils pensent que je ne faisais pas preuve de considération. Au départ, je voulais assurer le suivi de beaucoup de travaux avec Crisanta, mais j’avais peur qu’elle puisse penser que je n’étais pas compréhensive si je suivais et examinais les choses de trop de près, j’ai donc préféré suivre et m’enquérir des tâches les plus faciles pour elle, et je n’ai pas suivi ou posé de questions sur les tâches plus difficiles qui l’auraient fatiguée physiquement. Je pensais qu’en procédant ainsi, elle ne se plaindrait pas de moi et n’aurait pas une mauvaise opinion de moi. Il en a résulté que le travail d’évangélisation dont elle était responsable est devenu inefficace. J’ai suivi le travail de Bella de la même manière. J’ai vu que son efficacité dans ses devoirs était médiocre et que cela retardait le travail, mais je ne voulais pas le souligner de peur de l’offenser. Ce que j’ai fait et la manière dont j’ai agi, c’est ce que Dieu a exposé lorsqu’Il a dit : « […] rester dans les bonnes grâces de tout le monde, éviter de faire perdre la face aux autres et n’offenser personne ». Je pensais autrefois qu’agir ainsi était la bonne attitude, et que j’évitais les conflits avec mes frères et sœurs. Je pensais que je prenais toujours en compte les sentiments et les difficultés des autres, et que j’étais une bonne personne, mais Dieu dit que cela va à l’encontre des principes du comportement humain. Mon indulgence répétée envers mes sœurs a entraîné le ralentissement des progrès dans le travail d’évangélisation, et avait déjà fait du tort au travail de l’Église. Je n’étais pas du tout une bonne personne, mais une personne complaisante, une personne fourbe. Si je ne changeais pas cette mentalité de personne complaisante, alors tout ce que je faisais serait vain, parce que je ne pratiquais pas la vérité ni ne satisfaisais Dieu, et Dieu ne m’approuverait pas. Cette prise de conscience m’a donné l’envie de changer. Je devais souligner les problèmes ou les manquements que je voyais dans l’accomplissement des devoirs de mes frères et sœurs, et je devais offrir de l’échange et de l’aide, et arrêter de considérer ma fierté. Je ne voulais plus entretenir mes relations avec les autres. Alors, j’ai prié Dieu : « Dieu Tout-Puissant, je vois que j’essayais juste d’entretenir mes relations avec mes frères et sœurs, sans accorder la priorité aux intérêts de la maison de Dieu. J’ai désormais une certaine compréhension de moi-même, et je suis disposée à me repentir, à pratiquer la vérité, à agir selon les principes et à exécuter mes devoirs en tant que dirigeante. » Après avoir prié, j’ai éprouvé un élan de courage. Plus tard, lorsque j’ai suivi le travail de mes frères et sœurs, je leur ai parlé des problèmes que j’avais remarqués. Lorsque j’ai pratiqué selon la vérité, mes frères et sœurs ne se sont pas mis en colère contre moi comme je l’avais imaginé, et nos relations n’en ont pas souffert. En réalité, ils étaient disposés à accepter des conseils. Je voulais continuer à faire de mon mieux pour être une personne honnête et pour souligner les problèmes ou offrir des suggestions à mes frères et sœurs. Cependant, pratiquer la vérité n’est pas facile, et le simple fait de connaître la vérité ne signifie pas que l’on puisse la pratiquer. Dieu a arrangé un autre environnement pour révéler ma corruption.

Le 13 juillet, une élection s’est déroulée dans une Église, et Sœur Awua a été élue comme dirigeante d’Église. Environ une semaine plus tard, elle m’a soudainement dit qu’elle avait trouvé un emploi parce qu’elle devait rembourser certaines dettes. Ses horaires de travail étaient de 5 heures du matin à 21 heures. J’étais très surprise, sachant qu’elle n’était dirigeante que depuis quelques jours et, pourtant, elle avait déjà trouvé un emploi et travaillait de si longues heures, ne lui laissant pas un instant pour faire ses devoirs. J’ai échangé avec elle, mais elle a dit : « J’ai vraiment besoin de travailler pour rembourser mes dettes. » Je me suis dit : « Cette sœur a vraiment des difficultés et elle ne peut pas mener à bien ses devoirs, donc elle n’est plus apte à être dirigeante d’Église. Je dois le signaler à la superviseuse pour discuter de la réaffectation de son devoir. » Mais ensuite, j’ai pensé : « Si je dis cela, et qu’elle est réaffectée, cela pourrait blesser son estime personnelle, et elle pourrait penser que je ne comprends pas ses difficultés, que je ne lui donne aucune chance, et elle prendra ses distances avec moi. » Je voulais entretenir ma relation avec elle, alors je n’ai pas informé la superviseuse de sa situation. Je pensais qu’elle ne devait pas beaucoup d’argent, et que peut-être, si elle travaillait un mois, elle pourrait rembourser ce qu’elle devait et qu’ensuite, elle aurait le temps de faire ses devoirs. Pendant ses heures de travail, je pourrais l’aider à suivre certains travaux. Après cela, Awua a travaillé toute la journée et n’a fait aucun travail pour l’Église, ce qui a retardé beaucoup de travaux.

Une semaine plus tard, la superviseuse, Lina, a constaté qu’Awua ne faisait pas ses devoirs et m’a interrogée sur sa situation, et ce n’est qu’à ce moment-là que je lui ai parlé du travail d’Awua. Lina a échangé avec moi : « Compte tenu du comportement d’Awua, elle ne peut plus faire ses devoirs en tant que dirigeante. La direction dans l’Église implique le progrès du travail global de l’Église. Une bonne dirigeante peut assumer le travail de l’Église, tandis qu’une dirigeante irresponsable peut nuire au travail de l’Église. La vérité, c’est que tu as aussi constaté la situation dans cette Église, donc tu savais qu’Awua était simplement incapable de faire son travail de dirigeante, tu aurais dû rapidement signaler et résoudre cette situation dès que tu l’as découverte, mais tu n’as pas pris de mesures. Tu n’as pas réaffecté son devoir à temps, ni signalé ses problèmes ; tu lui as juste permis de rester là où elle était. Ce genre d’inaction retarde le travail de l’Église. » Après avoir écouté l’échange de la sœur, je me suis sentie très mal. J’avais vu le problème mais j’avais agi selon mes propres idées au lieu de pratiquer la vérité, et je n’avais pas pris en compte le fait que cela retarderait le travail de l’Église. J’avais été tellement stupide. Sœur Lina m’a lu quelques paroles de Dieu Tout-Puissant : « Lorsque certains dirigeants d’Église voient des frères ou des sœurs faire leur devoir superficiellement, ils ne les réprimandent pas, bien qu’il le devrait. Quand ils voient clairement que les intérêts de la maison de Dieu sont en train de souffrir, ils ne s’en soucient pas ou ne posent pas de questions, et ils ne provoquent pas la moindre offense aux autres. En fait, ils ne tiennent pas réellement compte des points faibles des autres. Au lieu de cela, leur intention et leur but est d’essayer de rallier le cœur des gens. Ils en sont pleinement conscients que : “Tant que je fais ça, et ne fais offense à personne, on pensera que je suis un bon dirigeant. On aura une bonne et haute opinion de moi. Je serai approuvé et apprécié.” Ils ne se soucient guère des torts causés aux intérêts de la maison de Dieu ou à quel point le peuple élu de Dieu subira de grandes pertes dans son entrée dans la vie, ou à quel point leur vie d’Église sera perturbée, ils persévèrent simplement dans leur philosophie satanique et s’abstiennent de faire offense à quiconque. Il n’y a jamais dans leur cœur de culpabilité. Quand ils voient quelqu’un provoquer des interruptions et des perturbations, tout au plus, ils parleront un peu de cela avec eux, minimisant le problème avant de tourner définitivement la page. Ils n’échangeront pas sur la vérité ou ne relèveront pas non plus l’essence du problème de cette personne-là, et encore moins disséqueront-ils son état, et ils n’échangeront jamais sur ce que sont les intentions de Dieu. Les faux dirigeants n’exposent ou ne dissèquent jamais le genre d’erreurs que les gens commettent fréquemment, ni les tempéraments corrompus que les gens révèlent souvent. Ils ne résolvent aucun problème réel, mais ils encouragent toujours les pratiques erronées et les révélations de corruption des gens, et quelles que soient la négativité et la faiblesse des gens, ils ne prennent pas cela sérieusement. Ils prêchent simplement quelques formules et doctrines, et disent quelques paroles d’exhortation pour traiter la situation de manière superficielle, essayant de maintenir l’harmonie. En conséquence, le peuple élu de Dieu ne sait pas comment réfléchir sur lui-même ni comment se connaître lui-même, il n’y a aucune résolution face à n’importe quels tempéraments corrompus qu’il révèle et il vit au milieu des paroles, et des doctrines, des notions et de l’imagination, sans aucune entrée dans la vie. Ils ont même au fond d’eux cette croyance : “Notre dirigeant a encore plus de compréhension pour nos faiblesses que Dieu. Notre stature est trop petite pour être à la hauteur des exigences de Dieu. Mais nous n’avons qu’à satisfaire aux exigences de notre dirigeant : en nous soumettant à notre dirigeant, nous nous soumettons à Dieu. Si un jour le Supérieur renvoie notre dirigeant, nous nous ferons entendre : pour garder notre dirigeant et empêcher qu’il soit renvoyé, nous négocierons avec le Supérieur et nous le forcerons à accepter nos demandes. C’est ainsi que nous ferons ce qu’il faut pour notre dirigeant.” Lorsque les gens ont de telles pensées dans leur cœur, lorsqu’ils ont établi une telle relation avec leur dirigeant et que ce genre de dépendance, d’envie et d’adoration s’est élevé dans leur cœur envers lui, ils en viennent à avoir une foi toujours plus grande dans ce dirigeant, et veulent tout le temps écouter les paroles du dirigeant, plutôt que de chercher la vérité dans les paroles de Dieu. Un tel dirigeant a presque pris la place de Dieu dans le cœur des gens. Si un dirigeant est disposé à entretenir une telle relation avec les élus de Dieu, s’il retire de cela un sentiment de plaisir dans son cœur et croit que les élus de Dieu doivent le traiter ainsi, alors il n’y a aucune différence entre ce dirigeant et Paul, il a déjà emprunté le chemin d’un antéchrist […]. Un antéchrist ne fait pas de travail réel, il n’échange pas sur la vérité pour résoudre des problèmes, il ne guide pas les gens en mangeant et en buvant les paroles de Dieu et en entrant dans la vérité-réalité. Il ne travaille que pour le statut, la renommée et le gain, il ne se soucie que de se faire une place, de protéger la place qu’il occupe dans le cœur des gens et de faire en sorte que tout le monde l’adore, l’admire et le suive tout le temps ; voilà les objectifs qu’il veut atteindre. C’est ainsi qu’un antéchrist essaie de rallier le cœur des gens et de contrôler le peuple élu de Dieu : n’est-ce pas une façon malveillante de travailler ? C’est tout simplement trop dégoûtant ! » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 1 : Ils essaient de rallier les gens à leur cause). Dieu expose que lorsque les dirigeants et les ouvriers ferment les yeux sur les problèmes dans le travail, en préservant uniquement leur image et leurs relations avec leurs frères et sœurs, alors, de telles personnes sont des faux dirigeants et empruntent le chemin des antéchrists. J’étais exactement le genre de personne que Dieu exposait. Je savais clairement que Bella était inefficace dans ses devoirs, mais je n’avais pas eu le courage de lui signaler ses problèmes. Je voulais simplement qu’elle sente que je comprenais ses difficultés, afin que nous n’ayons pas de conflits et puissions entretenir une bonne relation. Awua avait été incapable d’assumer ses responsabilités de dirigeante en raison de son emploi, donc, j’aurais dû signaler sa situation à la haute direction pour une réaffectation rapide de ses devoirs, mais j’avais peur que si elle l’apprenait, elle se ferait une mauvaise opinion de moi, alors je n’ai pas informé la haute direction. Je ne m’en souciais pas, même pas si cela retarderait le travail de l’Église. Je voulais uniquement la reconnaissance et le soutien de mes frères et sœurs afin qu’ils aient une bonne impression de moi, alors je mettais toujours de côté les intérêts de la maison de Dieu. Mon comportement était véritablement malveillant et réprouvé par Dieu. J’ai prié Dieu : « Dieu, je m’aperçois que je n’ai pas pris en compte les intérêts de l’Église dans mes devoirs, et que j’ai toujours pensé à mes relations avec mes frères et sœurs, voulant qu’ils me considèrent comme une bonne dirigeante et qu’ils me respectent. Mes actions ne sont pas en accord avec la vérité et ont affecté le travail de l’Église. Je n’ai pas fait mes devoirs de dirigeante et je marche sur le chemin d’n antéchrist. Je Te remercie, Dieu Tout-Puissant, d’avoir arrangé que Sœur Lina puisse voir mes écarts et me signaler mes lacunes. Dorénavant, je suis disposée à pratiquer la vérité et à ne plus préserver ma relation avec Awua, et je prendrai en compte les intérêts de l’Église. » Cet après-midi-là, j’ai échangé avec Awua, et elle a admis qu’elle n’avait pas bien fait ses devoirs et qu’elle avait retardé le travail de l’Église. Cependant, elle ne pouvait pas abandonner son emploi, donc j’ai réaffecté ses devoirs.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Dans les philosophies des relations mondaines, un précepte dit : “Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié.” Cela signifie que, pour préserver une relation amicale, il faut garder le silence sur les problèmes de son ami, même si on les voit clairement : on doit respecter le principe selon lequel il ne faut pas frapper les gens au visage ni critiquer leurs défauts. Les gens doivent se tromper les uns les autres, se cacher les uns des autres, se livrer à des intrigues les uns avec les autres ; et bien qu’ils sachent tout à fait clairement quel genre de personne est l’autre, ils ne le disent pas ouvertement, mais emploient des méthodes pleines de ruse pour préserver leur relation amicale. Pourquoi voudrait-on préserver de telles relations ? Il s’agit de ne pas vouloir se faire d’ennemis dans cette société, au sein de son groupe, et donc de ne pas se soumettre souvent à des situations dangereuses. Sachant que quelqu’un deviendra ton ennemi et te fera du mal une fois que tu auras critiqué ses défauts ou que tu l’auras blessé, et que tu ne souhaites pas te mettre dans une telle situation, tu emploies le précepte des philosophies des relations mondaines qui se résume ainsi : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts.” À la lumière de cela, si deux personnes entretiennent une telle relation, peut-on les considérer comme de vrais amis ? (Non.) Ce ne sont pas de vrais amis, et encore moins des confidents. Alors, de quel genre de relation s’agit-il, exactement ? N’est-ce pas une relation sociale élémentaire ? (Si, en effet.) Dans le cadre de pareilles relations sociales, les gens ne peuvent pas montrer leurs sentiments, ni avoir des échanges profonds, ni parler de tout ce dont ils souhaitent parler. Ils ne peuvent pas dire à haute voix ce qu’ils ont sur le cœur, parler des problèmes qu’ils voient chez l’autre ou dire des choses qui profiteraient à l’autre. Au lieu de cela, ils choisissent des choses gentilles à dire, pour conserver les faveurs de l’autre. Ils n’osent pas dire la vérité ni défendre les principes, de peur que cela ne suscite de l’animosité envers eux de la part des autres. Quand un individu n’est menacé par personne, cet individu ne vit-il pas dans une aisance et une paix relatives ? N’est-ce pas le but des gens en promouvant ce dicton : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” ? (Si, en effet.) Il s’agit clairement d’une manière de vivre reposant sur la ruse et la tromperie, avec une attitude défensive, dont le but est l’auto-préservation. Les gens qui vivent ainsi n’ont pas de confidents, pas d’amis proches à qui ils peuvent dire tout ce qui leur plaît. Ils sont sur la défensive les uns vis-à-vis des autres, ils s’exploitent mutuellement et essaient de se montrer les plus malins, chacun tirant de la relation ce dont il a besoin. N’est-ce pas ? À la base, le dicton “si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” vise à éviter d’offenser les autres et de se faire des ennemis, à se protéger en ne faisant de mal à personne. Il s’agit d’une technique et d’une méthode qu’on adopte pour éviter d’être blessé. Quand on examine les multiples facettes de l’essence de cette exigence vis-à-vis de la conduite morale des gens “si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts”, celle-ci est-elle une noble exigence ? Est-elle positive ? (Non.) Alors qu’est-ce que cela enseigne aux gens ? Que tu ne dois pas offenser ni blesser qui que ce soit, sinon c’est toi qui finiras par être blessé ; et aussi, que tu ne dois faire confiance à personne. Si tu blesses l’un de tes bons amis, cette amitié commencera doucement à changer : ton bon ami, ton ami proche deviendra un étranger ou un ennemi. Quels problèmes peuvent être résolus quand on enseigne aux gens à agir de cette manière ? Même si, en agissant ainsi, tu ne te fais pas d’ennemis, et même si tu en perds quelques-uns, est-ce que cela amènera les gens à t’admirer, à t’approuver et à te garder toujours comme ami ? Est-ce que cela respecte pleinement la norme de conduite morale ? Ce n’est rien qu’une philosophie des relations mondaines, tout au plus » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (8)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai enfin compris que « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié » est l’une des philosophies de Satan des relations mondaines. La majorité des gens utilise cette philosophie pour entretenir de bonnes relations avec les autres, et cela avait été ma manière d’interagir avec les autres. Afin d’être perçue comme une amie attentionnée et réfléchie, j’avais été très prudente avec les autres, et même lorsque je voyais les problèmes des autres, je ne disais rien, je pensais qu’en agissant ainsi, je ne me ferais pas d’ennemis ou n’offenserais personne. En réalité, si nous découvrons que les autres ont des problèmes mais que nous ne les signalons pas au nom de nos propres intérêts, et si nous nous protégeons mutuellement en ne disant pas la vérité, et que nous n’agissons pas comme des personnes honnêtes, alors, cela ne peut pas être appelé une véritable amitié. Utiliser cette philosophie satanique pour entretenir des relations avec les autres ne mène qu’à une méfiance mutuelle. Ce n’est rien d’autre qu’un comportement fourbe et perfide. J’ai pris conscience que je n’avais pas considéré Crisanta, Bella et Awua comme mes sœurs dans l’Église, et que je n’avais rien fait pour les aider à reconnaître leurs problèmes. Je ne cherchais que leur approbation, et je ne voulais pas qu’elles aient une opinion négative de moi. Pour protéger mes intérêts, même quand je voyais qu’elles n’avaient pas bien fait leurs devoirs et qu’elles retardaient le travail, je ne l’ai pas signalé ni n’ai échangé pour y remédier. Je n’avais pas de véritable amour pour mes frères et sœurs. Je pensais toujours qu’aussi longtemps que je ne signalais pas leurs problèmes, nous pourrions continuer à coopérer, et que nous pourrions même avoir une bonne relation. Mais en réalité, le fait de s’accrocher à la philosophie selon laquelle « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié » des relations mondaines n’a pas donné de bons résultats ; non seulement j’ai retardé le travail de l’Église, mais je n’ai pas non plus réussi à résoudre leurs problèmes et je ne les ai pas aidées à bien faire leurs devoirs. J’ai ensuite compris qu’en tant que dirigeante, je dois signaler les problèmes que les frères et sœurs ont dans leurs devoirs, et les guider pour qu’ils se connaissent eux-mêmes et corrigent leurs erreurs. C’est ce que de véritables frères et sœurs devraient faire.

Plus tard, j’ai vu que l’échange de Dieu mentionne les responsabilités des dirigeants et des ouvriers :

1. Amener les gens à manger et boire les paroles de Dieu, à les comprendre, et à entrer dans la réalité des paroles de Dieu.

2. Bien connaître les états de chaque type de personnes, et résoudre diverses difficultés qu’elles rencontrent dans leur vie réelle en ce qui concerne l’entrée dans la vie.

3. Échanger sur les vérités-principes qui devraient être comprises afin d’accomplir chaque devoir correctement.

4. Se tenir au courant de la situation des superviseurs de différents travaux et du personnel responsable de diverses tâches importantes, et rapidement ajuster les devoirs de ces gens ou les renvoyer si nécessaire, afin de prévenir ou d’atténuer les pertes causées par l’utilisation de personnes inappropriées et de garantir l’efficacité et le bon déroulement des travaux.

5. Entretenir une maîtrise et une compréhension actualisées de l’état et de l’avancement de chaque aspect du travail, et être capable de rapidement résoudre les problèmes, de corriger les écarts, et de remédier aux failles dans le travail pour que celui-ci progresse sans heurt.

– La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (1)

Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai vu plus clairement que mes actions ne répondaient pas aux critères de direction que Dieu exige, car je n’avais pas accompli mes devoirs ni assumé mes responsabilités en tant que dirigeante. Être une dirigeante d’Église signifie que l’on doit conduire les frères et sœurs à manger et boire les paroles de Dieu, leur permettant ainsi de pratiquer la vérité et de gagner l’entrée dans la vie. En tant que dirigeante, l’une de mes responsabilités était de superviser tous les aspects du travail de l’Église, qu’il s’agisse de l’état du personnel ou de l’avancement du travail. Si un aspect particulier du travail entrave le travail global de l’Église, il doit être résolu rapidement. C’était quelque chose que je n’avais pas fait auparavant. En lisant les paroles de Dieu, j’ai compris comment faire correctement mes devoirs en tant que dirigeante.

Un jour de février 2024, Frère Erven m’a rapporté que Sœur Stacey, une dirigeante d’Église, parlait sans sagesse lorsqu’elle prêchait l’Évangile. Par exemple, elle exposait la religion, les pasteurs et les anciens dès qu’elle interagissait avec les destinataires potentiels de l’Évangile, ce qui amenait ces personnes à avoir des notions et à ne pas vouloir continuer à assister aux réunions. J’avais aussi remarqué que Stacey parlait sans sagesse, et je savais que je devais échanger sur ce problème avec elle, mais je me suis dit : « Il est vrai que Stacey est très directe, mais elle prêche l’Évangile depuis un certain temps, acceptera-t-elle mes conseils ? Si elle ne les accepte pas, est-ce qu’elle aura une mauvaise opinion de moi ? » Mais j’ai aussi pensé que si je ne soulignais pas ses problèmes, l’accomplissement de ses devoirs ne donnerait pas de bons résultats, alors je devais quand même lui faire remarquer ses problèmes. Quelques jours plus tard, j’ai prêché l’Évangile avec Stacey, et vers la fin, j’ai prié silencieusement : « Dieu Tout-Puissant, s’il Te plaît, donne-moi le courage de souligner les problèmes de Stacey. J’ai un peu peur qu’elle n’accepte pas ce que je dis et qu’elle ait une mauvaise impression de moi, mais je ne veux pas être liée par mon tempérament corrompu, et je ne veux pas non plus nuire au travail d’évangélisation simplement parce que j’entretiens de bonne relations avec les autres. Dieu, s’il Te plaît, donne-moi du courage. » Ensuite, j’ai résumé les problèmes que nous avions rencontrés lors de notre travail d’évangélisation, et j’ai souligné certains des problèmes de Stacey. Stacey a répondu : « Merci de m’avoir signalé mes lacunes et mes problèmes, cela m’aide beaucoup. » Après cela, elle a progressivement mis en pratique la correction de ces problèmes.

En ayant fait l’expérience concrète de ces environnements arrangés par Dieu, j’ai fini par comprendre que « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié » est une philosophie satanique des relations mondaines qui induit les gens en erreur et les corrompt, et qu’elle n’est vraiment pas conforme à la vérité. L’œuvre de Dieu des derniers jours est tellement concrète, et elle est faite pour nous sauver et nous permettre de nous débarrasser des points de vue et des philosophies sataniques que nous possédons. Si je n’avais pas fait l’expérience de l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, je vivrais encore selon cette philosophie satanique, et je tromperais encore les autres par de fausses apparences sans m’en rendre compte. C’est la direction des paroles de Dieu qui m’a permis de comprendre ces principes du comportement humain. Je suis véritablement bénie d’accepter l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, car cela m’a donné l’opportunité de changer mon tempérament corrompu. Je suis profondément reconnaissante envers Dieu Tout-Puissant !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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