Comment traiter la bonté de notre famille de nous avoir élevés

2 avril 2025

Par Chen Li, Chine

Je suis né dans un assez petit comté dont l’économie est relativement peu développée. Mes parents et mes grands-parents étaient tous agriculteurs, et les conditions de vie de notre famille n’étaient pas très bonnes. Toutefois, ils m’aimaient beaucoup, et ils trouvaient toujours des moyens de satisfaire mes envies. Plus tard, je me suis rendu compte que tout cela avait été obtenu grâce à leur frugalité. Par la suite, mes parents ont emprunté de l’argent afin de lancer une exploitation agricole et de m’offrir une vie meilleure. J’ai vu mes parents travailler jour et nuit sans relâche, en s’épuisant au point d’en être malades, je les ai donc exhortés à arrêter. Mon père a dit qu’il n’avait pas réellement envie de faire tout cela, mais que, comme il allait falloir que je mène ma propre vie à l’avenir, il voulait économiser un peu plus d’argent pour moi, car il ne voulait pas que je subisse les mêmes difficultés que lui. En entendant les paroles de mon père, je me suis senti à la fois dévasté et reconnaissant. En voyant tout ce que mes parents sacrifiaient pour moi, j’avais le sentiment de leur devoir beaucoup. Quant à mes grands-parents, ils avaient tous les deux dans les 70 ans et devenaient de plus en plus fragiles, mais quand bien même, ils étaient réticents à dépenser pour la nourriture et les vêtements, et quand ils étaient malades, ils répugnaient à aller à l’hôpital, par crainte de dépenses supplémentaires. Plus tard, ma grand-mère m’a dit qu’elle avait économisé de l’argent pour moi au fil des ans. En entendant cela, je me suis senti mal à l’aise. Ils étaient si âgés, et pourtant ils choisissaient malgré tout d’endurer des difficultés afin d’économiser de l’argent pour moi. Face à la gentillesse de mes parents et de mes grands-parents à mon égard, j’avais le sentiment que je ne pourrais jamais leur rendre la pareille. Je me suis dit dans mon cœur qu’une fois adulte, je prendrais bien soin d’eux et que je les honorerais.

En 2012, ma mère m’a prêché l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, et j’ai commencé à assister à des réunions et à faire mes devoirs. Contre toute attente, à l’automne 2018, mon père a subi un AVC et est décédé. J’ai ressenti une peine et une culpabilité immenses, je croyais que mon père avait travaillé si dur pour gagner de l’argent pour moi, et que s’il n’avait pas travaillé jour et nuit, il n’aurait peut-être pas usé son corps et subi cet AVC. Je me suis dit : « Mon père a accompli des travaux physiques ardus tout au long de sa vie, mais il est parti sans m’avoir vu lui rendre sa bonté. Aujourd’hui, mes grands-parents, qui ont plus de 70 ans, vivent toujours de manière frugale, et n’ont pas profité des avantages de leurs descendants. Mon père étant parti, il faut que j’assume la responsabilité de m’occuper d’eux, et que je leur permette de profiter de leurs dernières années dans la sérénité. Ainsi, je n’aurai pas de regrets. » Plus tard, ma mère est allée faire ses devoirs dans un autre endroit, et je suis resté à la maison pour m’occuper de mes grands-parents. Je faisais toujours tout mon possible pour leur préparer de bons repas et leur acheter de beaux vêtements, et quand ils étaient malades, je cherchais de l’aide médicale partout où je le pouvais, dans l’espoir de les maintenir en bonne santé. Un jour, mon grand-père a soudain eu des difficultés respiratoires, et après un examen à l’hôpital, le médecin a dit qu’il s’agissait d’une grave insuffisance cardiaque, et qu’il fallait l’hospitaliser immédiatement. Le médecin m’a également dit de me préparer mentalement, en disant qu’il traversait une période critique et que sa vie pouvait à tout moment être menacée, et que même s’il survivait à cette période critique, sa capacité cardiaque continuerait à décliner. Avec de bons soins, il pourrait vivre encore deux ans. En entendant le médecin dire cela, je me suis senti vraiment coupable, en me disant que c’était mon incapacité à m’occuper de mon grand-père qui avait causé sa grave maladie. En particulier quand j’ai entendu le médecin dire qu’il ne vivrait peut-être que deux années de plus avec de bons soins, je me suis mis à chérir d’autant plus ce court laps de temps, en me disant que je devais désormais bien m’occuper de mon grand-père et me battre pour l’aider à vivre une ou deux années de plus. Plus tard, après un traitement, l’état de mon grand-père s’est un peu amélioré, nous avons quitté l’hôpital et sommes rentrés à la maison.

En mai 2023, j’ai soudain reçu une lettre des dirigeants, qui disait qu’une tâche nécessitait d’urgence que quelqu’un s’en occupe et que j’étais apte à le faire, et ils me demandaient si je pouvais quitter la maison pour faire ce devoir. En voyant cette lettre, j’ai su que je devais choisir mon devoir, mais en songeant à la mauvaise santé de mes grands-parents et au fait qu’il n’y avait personne pour s’occuper d’eux, je ne pouvais pas me sentir à l’aise. En fin de compte, j’ai refusé le devoir, mais je me sentais mal à l’aise intérieurement. Plus tard, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Où est votre dévotion ? Où est votre soumission ? […] Abraham a offert Isaac. Qu’avez-vous offert ? Job a tout offert. Qu’avez-vous offert ? Tellement de gens se sont sacrifiés, ont donné leur vie et versé leur sang afin de chercher le vrai chemin. Avez-vous payé ce prix ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce que signifie sauver les descendants de Moab). « Ce que Je désire, c’est ta loyauté, ta soumission, ton amour et ton témoignage maintenant. Même si tu ne sais pas, à l’heure actuelle, ce que sont le témoignage et l’amour, tu dois Me donner tout ton être et Me remettre les seuls trésors que tu possèdes : ta fidélité et ta soumission. Tu dois savoir que le témoignage de Ma victoire sur Satan se trouve dans la loyauté et la soumission de l’homme, tout comme le témoignage de Ma conquête complète de l’homme. Le devoir de ta foi en Moi est de témoigner pour Moi, de M’être loyal, à Moi et à personne d’autre, et d’être soumis jusqu’à la fin. Avant que J’entame la prochaine étape de Mon œuvre, comment Me rendras-tu témoignage ? Comment Me seras-tu loyal et soumis ? Vas-tu consacrer toute ta loyauté à ta fonction ou simplement abandonner ? Souhaiterais-tu plutôt te soumettre à tous Mes arrangements (même la mort ou la destruction) ou fuir à mi-chemin pour éviter Mon châtiment ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Que connais-tu de la foi ?). Face aux questions réprobatrices de Dieu, je me suis senti profondément peiné. Lorsque Job a été confronté à des épreuves, il a perdu sa grande fortune et tous ses enfants, et son corps entier a été couvert de plaies douloureuses. Pourtant, Job ne s’est pas plaint, mais a au contraire loué le nom de Dieu. Job avait une véritable foi en Dieu et une véritable soumission à Dieu. Il y a aussi Abraham, qui a obéi à l’ordre de Dieu, en offrant son fils unique Isaac sur l’autel et en levant le couteau. Abraham avait lui aussi une véritable soumission à Dieu. En voyant que Job et Abraham avaient été capables de tout offrir à Dieu, j’ai eu honte et je me suis senti gêné. J’avais cru en Dieu depuis plus de dix ans, j’avais bénéficié de beaucoup d’abreuvement et de nourriture grâce aux paroles de Dieu, pourtant, je n’avais jamais songé à revaloir cela à Dieu, je ne savais que profiter de la grâce et des bénédictions de Dieu. Quand l’Église m’a donné l’occasion de faire mon devoir, j’ai même trouvé des excuses pour m’y soustraire. Mon humanité était réellement déficiente ! Or, le travail de l’Église nécessitait une coopération urgente, et je ne pouvais pas continuer à vivre de manière égoïste et méprisable dans mon affection. Il fallait que je fasse mon devoir et que je vive pour Dieu une fois. J’ai donc quitté mon foyer pour faire mon devoir.

Mais ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est que deux mois seulement après avoir être parti de chez moi pour faire mon devoir, les dirigeants d’Église m’ont informé que la personne avec qui je faisais mon devoir avait été arrêtée et qu’elle m’avait trahi comme un Judas, et que plusieurs de mes parents qui sont croyants avaient également été arrêtés par la police. Plus de dix agents de police sont venus chez moi pour nous arrêter, ma mère et moi, la police nous a pris notre nourriture et notre argent et a commencé à me pourchasser. J’ai également appris que mon grand-père avait été hospitalisé peu après mon départ. En entendant cela, je me suis senti vraiment bouleversé. J’ai songé à la manière dont la police avait pris d’assaut notre maison et l’avait mise sens dessus dessous, et à combien mes grands-parents avaient dû être terrifiés. À leur âge, ils auraient dû pouvoir profiter de leurs vieux jours et avoir quelqu’un sur qui compter, mais ils avaient été pris dans ce malheur à cause de moi. Plus j’y songeais, plus je me sentais coupable à leur égard, et mon état s’est aggravé. J’ai même songé à rentrer secrètement chez moi pour m’occuper d’eux. Dans ma douleur, j’ai prié Dieu, « Dieu ! Je me sens un peu faible dans cette situation. Je T’en prie, guide-moi et aide-moi à sortir de ce mauvais état. »

Après avoir prié, j’ai consciemment cherché les paroles de Dieu à ce sujet. J’ai lu quelques unes des paroles de Dieu : « Dans le monde des non-croyants, un dicton dit : “Les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère.” Un autre dicton dit : “Une personne sans piété filiale est pire qu’une bête.” Comme ces dictons semblent grandioses ! En fait, les phénomènes évoqués par le premier dicton, “les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère”, existent réellement, ce sont des faits. Cependant, il s’agit seulement de phénomènes appartenant au règne animal. Il s’agit simplement d’un type de loi que Dieu a établi pour diverses créatures vivantes, loi que toutes sortes de créatures vivantes respectent, y compris les êtres humains. Le fait que toutes sortes de créatures vivantes respectent cette loi démontre en outre que toutes les créatures vivantes sont créées par Dieu. Aucune créature vivante ne peut enfreindre cette loi et aucune créature vivante ne peut la transcender. Même des carnivores relativement féroces, comme les lions et les tigres, élèvent leurs petits et ne les mordent pas avant qu’ils aient atteint l’âge adulte. Il s’agit là d’un instinct animal. Tous les animaux, quelle que soit leur espèce, qu’ils soient féroces ou gentils et doux, possèdent cet instinct. Toutes sortes de créatures, y compris les êtres humains, ne peuvent continuer à se multiplier et à survivre qu’en respectant cet instinct et cette loi. Si ces créatures ne respectaient pas cette loi, ou si elles n’avaient pas cette loi et cet instinct, elles ne pourraient pas se multiplier et survivre. La chaîne biologique n’existerait pas, pas plus que ce monde, n’est-ce pas exact ? (Si.) Le dicton : “Les corbeaux remercient leur mère en la nourrissant et les agneaux s’agenouillent pour téter le lait de leur mère” démontre précisément que le monde animal respecte ce type de loi. Toutes sortes de créatures vivantes ont cet instinct. Une fois que leurs petits sont nés, les femelles ou les mâles de l’espèce concernée s’en occupent et les élèvent jusqu’à ce qu’ils soient adultes. Toutes sortes de créatures vivantes sont capables d’assumer leurs responsabilités et leurs obligations vis-à-vis de leurs petits en élevant la génération suivante consciencieusement et scrupuleusement. Cela devrait être davantage le cas chez les êtres humains. Les êtres humains sont qualifiés d’animaux supérieurs par l’humanité, s’ils ne peuvent pas respecter cette loi et s’ils sont dépourvus de cet instinct, alors les êtres humains sont inférieurs aux animaux, n’est-ce pas ? Par conséquent, peu importe combien tes parents ont pris soin de toi tandis qu’ils t’élevaient et combien ils ont assumé leurs responsabilités vis-à-vis de toi, ils faisaient par instinct seulement ce qu’ils étaient censés faire dans les limites des capacités d’un être humain créé […] Toutes sortes de créatures vivantes et d’animaux possèdent cet instinct et suivent et respectent parfaitement ces lois, et ils les mettent en œuvre à la perfection. C’est quelque chose que personne ne peut détruire. On trouve également certains animaux particuliers, comme les tigres et les lions. Quand ces animaux atteignent l’âge adulte, ils quittent leurs parents, et certains mâles deviennent même des rivaux, ils se mordent, s’affrontent et se battent, si nécessaire. C’est normal, il s’agit d’une loi. Ils ne sont pas gouvernés par leurs sentiments et ils ne vivent pas selon leurs sentiments comme les hommes qui disent : “Je dois rendre leur bonté à mes parents, je dois les dédommager, je dois leur obéir. Si je ne fais pas preuve de piété filiale, les autres vont me condamner, me réprimander et me critiquer à mon insu. Je ne pourrais pas le supporter !” On ne parle pas de ces choses dans le monde animal. Pourquoi les hommes disent-ils de telles choses ? Pourquoi les hommes disent-ils de telles choses ? Parce qu’il existe, au sein de la société, au sein des groupes de personnes, divers consensus et idées incorrects. Quand les gens ont été influencés, rongés et pourris par ces choses, différentes manières d’interpréter et de gérer la relation parents-enfants apparaissent en eux et ils finissent par traiter leurs parents comme s’il s’agissait de créanciers, des créanciers qu’ils ne pourront jamais dédommager de toute leur vie. Il y a même des personnes qui se sentent coupables toute leur vie, après la mort de leurs parents, et qui pensent qu’ils sont indignes de la bonté de leurs parents, parce qu’ils ont fait quelque chose qui n’a pas rendu leurs parents heureux ou qui n’a pas tourné comme leurs parents l’auraient voulu. Vous ne pensez pas que c’est excessif ? Les gens vivent selon leurs sentiments, de sorte qu’ils ne peuvent qu’être envahis et perturbés par diverses idées qui en découlent. Les gens vivent dans un environnement faussé par l’idéologie de l’humanité corrompue, de sorte qu’ils sont envahis et perturbés par diverses idées fallacieuses, ce qui rend leur vie épuisante et moins simple que celle des autres créatures vivantes. Cependant, parce qu’à l’heure actuelle Dieu œuvre et exprime la vérité pour indiquer aux gens la vérité de tous ces faits et leur permettre de comprendre la vérité, quand tu parviendras à comprendre la vérité, ces idées et opinions fallacieuses ne seront plus un fardeau pour toi et elles ne te guideront plus dans ta relation avec tes parents. À ce stade, ta vie deviendra plus sereine. Vivre sereinement ne veut pas dire que tu ne sauras pas quelles sont tes responsabilités et tes obligations, tu continueras à le savoir. Cela dépend seulement du point de vue et des méthodes que tu choisis pour aborder tes responsabilités et tes obligations. Un premier chemin consiste à suivre la voie des sentiments et à faire face à ces choses en se basant sur des moyens émotionnels, et sur les méthodes, idées et opinions vers lesquelles Satan guide l’homme. L’autre chemin consiste à faire face à ces choses en se basant sur les paroles que Dieu a enseignées à l’homme. Quand les gens font face à ces questions en fonction des idées et des opinions fallacieuses de Satan, ils ne peuvent que vivre dans l’imbroglio de leurs sentiments sans jamais distinguer le bien du mal. Dans ces circonstances, ils n’ont pas d’autres choix que de vivre dans un piège, sans cesse empêtrés dans des idées telles que : “Tu as raison, j’ai tort. Tu m’as donné davantage, je t’ai donné moins. Tu es ingrat. Tu dépasses les bornes.” Par conséquent, à aucun moment ces gens ne parlent clairement. Cependant, quand ils comprennent la vérité et échappent à leurs idées et leurs opinions fallacieuses et à la toile de leurs sentiments, ces questions deviennent simples à leurs yeux » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (17)). En méditant sur les paroles de Dieu, j’ai compris qu’en m’élevant, en prenant soin de moi et en s’occupant de moi, mes parents et mes grands-parents s’étaient simplement acquittés de leurs responsabilités et de leurs obligations. Ils avaient suivi les lois et les règles établies par Dieu, et c’était également un instinct humain. Exactement comme toutes les créatures créées par Dieu, ils vivaient selon les lois et les règles établies par Dieu. Qu’un animal soit féroce ou doux, prendre soin de sa progéniture est à la fois son instinct, sa responsabilité et son obligation. Cela vaut également pour les êtres humains. Pourtant, je considérais l’éducation et l’attention de mes parents et grands-parents comme une gentillesse, et en voyant que je ne pouvais pas leur revaloir leurs sacrifices et leurs souffrances, j’avais toujours vécu dans le remord et la culpabilité. Je comprenais alors que c’était dû au fait que j’avais accepté de nombreuses idées erronées inculquées par la société, l’école et la famille, telles que « La piété filiale est une vertu à pratiquer avant tout » et « Ne voyagez pas loin tant que vos parents vivent encore. » Il y a un dicton qui me touchait profondément, c’était : « L’arbre aspire au calme, mais jamais le vent ne cessera ; l’enfant veut s’occuper de ses parents, mais ses parents ne sont plus là. » Ces idées fallacieuses ont pris racine profondément dans mon cœur et sont devenues la norme de ma conduite. Après la mort de mon père suite à un AVC, j’ai toujours eu le sentiment qu’il avait travaillé dur toute sa vie, mais que je n’avais pas pu prendre soin de lui dans sa vieillesse et faire mon devoir filial de son vivant. Alors, pour éviter les regrets avec mes grands-parents, je me suis dit qu’il fallait que j’assume la responsabilité de m’occuper d’eux pour les remercier de leur gentillesse. Quand j’ai échoué à faire en sorte qu’ils profitent de leurs dernières années, j’ai eu le sentiment d’avoir manqué à ma responsabilité filiale et j’ai vécu en ayant l’impression de leur être redevable. Les idées fallacieuses que Satan m’avait inculquées me faisaient toujours songer à rendre leur bonté à mes parents et à mes grands-parents, et ces idées m’ont même fait considérer que m’acquitter de ma responsabilité filiale envers eux était plus important que de faire les devoirs d’un être créé. J’ai vu que ces idées culturelles traditionnelles sont des moyens par lesquels Satan fourvoie et corrompt les gens, et que de vivre en fonction d’elles ne conduit qu’à s’opposer à Dieu et à Le trahir.

Par la suite, je suis tombé sur un passage des paroles de Dieu et j’ai appris à juger les comportements filiaux et non filiaux. Dieu Tout-Puissant dit : « Tout d’abord, la plupart des gens choisissent de quitter la maison pour remplir leurs devoirs en partie à cause de circonstances globales objectives qui les obligent à quitter leurs parents ; ils ne peuvent pas rester aux côtés de leurs parents pour s’occuper d’eux et les accompagner. Ce n’est pas qu’ils choisissent volontairement de quitter leurs parents ; la raison de ce choix est objective. Par ailleurs, d’un point de vue subjectif, tu quittes la maison pour accomplir tes devoirs et non parce que tu voulais quitter tes parents et échapper à tes responsabilités, mais en raison de l’appel de Dieu. Pour contribuer à l’œuvre de Dieu, accepter Son appel et accomplir les devoirs d’un être créé, tu n’avais pas d’autre choix que de quitter tes parents ; tu ne pouvais pas rester à leurs côtés pour les accompagner et prendre soin d’eux. Tu ne les as donc pas quittés pour fuir tes responsabilités, n’est-ce pas ? Les quitter pour fuir tes responsabilités et devoir les quitter pour répondre à l’appel de Dieu et accomplir tes devoirs, n’est-ce pas là deux choses de nature différente ? (Si.) Tu as dans le cœur des liens d’affection et des pensées pour tes parents ; tu n’es pas dénué de sentiments. Si les circonstances objectives le permettaient, et si tu étais en mesure de rester à leurs côtés tout en accomplissant tes devoirs, alors tu serais prêt à rester à leurs côtés, à prendre régulièrement soin d’eux et à assumer tes responsabilités. Mais en raison de circonstances objectives, tu as dû les quitter ; tu ne pouvais pas rester à leurs côtés. Ce n’est pas que tu ne voulais pas assumer tes responsabilités d’enfant, mais que tu ne pouvais pas le faire. N’est-ce pas là une chose d’une autre nature ? (Si.) Si tu avais quitté la maison pour éviter d’être digne et d’avoir à assumer tes responsabilités, cela aurait démontré de l’indignité et un manque d’humanité. Tes parents t’ont élevé, mais tu étais impatient de déployer tes ailes et de voler par toi-même. Tu ne veux pas voir tes parents, et tu ne prêtes pas attention aux difficultés qu’ils rencontrent. Même si tu as les moyens de les aider, tu ne le fais pas ; tu fais semblant de ne rien entendre et tu laisses les autres dire ce qu’ils veulent de toi – tu ne veux tout simplement pas assumer tes responsabilités. C’est cela être indigne. Mais est-ce le cas aujourd’hui ? (Non.) De nombreuses personnes ont quitté leur région, leur ville, leur province ou même leur pays pour remplir leurs devoirs, et elles sont déjà loin de leur ville natale. En outre, diverses raisons les empêchent de rester en contact avec leur famille. À l’occasion, elles demandent des nouvelles récentes de leurs parents auprès de personnes originaires de la même ville et sont soulagées d’apprendre que leurs parents sont toujours en bonne santé et qu’ils s’en sortent bien. En fait, tu n’es pas indigne ; tu n’as pas atteint le point où tu manquerais d’humanité, où tu ne voudrais même pas te soucier de tes parents ou assumer tes responsabilités à leur égard. C’est pour diverses raisons objectives que tu as dû faire ce choix, si bien que tu n’es pas indigne » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (16)). Après avoir lu les paroles de Dieu, je me suis senti éclairé. Auparavant, j’avais toujours vécu selon les idées suivantes : « Ne voyagez pas loin tant que vos parents vivent encore » et « Élevez vos enfants pour qu’ils vous soutiennent financièrement quand vous serez âgés. » Je croyais que comme mes parents et mes grands-parents m’avaient élevé, il faudrait que je sois à leurs côtés lorsqu’ils vieilliraient, pour prendre soin d’eux et assurer ma responsabilité filiale auprès d’eux, et que si je n’étais pas en mesure de le faire, cela signifierait que je manquais à ma responsabilité filiale et que mon humanité était déficiente. Exactement comme avant, quand je n’avais pas pu être auprès de mes grands-parents pour m’occuper d’eux, ma conscience me condamnait sans arrêt et je me sentais redevable envers eux, coupable et comme si je les avais laissés tomber. En réalité, mon incapacité à être avec eux, à m’occuper d’eux et à faire preuve de piété filiale envers eux n’était pas due au fait que je n’avais pas envie de faire preuve de piété filiale, mais plutôt au fait que les circonstances objectives m’empêchaient de le faire. D’une part, j’étais occupé par mes devoirs, et d’autre part, la police me persécutait et me pourchassait, ce qui m’empêchait de rentrer chez moi pour prendre soin de ma famille. Ce n’était pas un manque de piété filiale. Si j’avais eu les moyens de le faire mais que j’avais choisi de ne pas m’occuper de mes grands-parents, alors j’aurais réellement manqué de piété filiale et d’humanité.

Un jour, pendant mes dévotions, je suis tombé sur deux passages des paroles de Dieu qui m’ont apporté encore plus de clarté. Dieu Tout-Puissant dit : « Si tu crois vraiment que tout est entre les mains de Dieu, alors tu dois croire aussi que les souffrances qu’ils rencontreront et le bonheur dont ils profiteront au cours de leur vie sont également entre les mains de Dieu. Que tu fasses preuve de piété filiale ou non ne changera rien – tes parents ne souffriront pas moins parce que tu fais preuve de piété filiale, et ils ne souffriront pas plus si ce n’est pas le cas. Dieu a prédéterminé leur destin il y a longtemps, et rien de tout cela ne changera du fait de ton attitude à leur égard ou de la profondeur des sentiments qui vous lient. Ils ont leur propre destin. Qu’ils soient pauvres ou riches toute leur vie, que les choses se passent bien ou non pour eux, qu’ils bénéficient d’une bonne qualité de vie, d’avantages matériels, d’un bon statut social et de bonnes conditions de vie, tout cela n’a pas grand-chose à voir avec toi » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (16)). « Que les gens naissent, vieillissent, tombent malades, meurent et rencontrent divers problèmes, grands et petits, dans la vie est tout ce qu’il y a de normal. Si tu es adulte, alors tu dois penser avec maturité et tu dois aborder cette question calmement et correctement : “Mes parents sont malades. Certains disent que c’est parce que je leur ai beaucoup manqué. Est-ce possible ? Je leur ai certainement manqué, comment un enfant pourrait-il ne pas manquer à ses parents ? Mes parents m’ont manqué, eux aussi, alors pourquoi ne suis-je pas tombé malade ?” Quiconque peut-il tomber malade parce que ses enfants lui manquent ? Ce n’est pas le cas. Alors, que se passe-t-il quand tes parents rencontrent ces problèmes significatifs ? On peut seulement dire que Dieu a orchestré ce genre de problème dans leur vie. Cela a été orchestré de la main de Dieu – tu ne peux pas te focaliser sur des raisons et des causes objectives – tes parents étaient censés rencontrer ce problème quand ils ont atteint cet âge, ils étaient censés être frappés par cette maladie. Auraient-ils pu l’éviter, si tu avais été là ? Si Dieu n’avait pas arrangé qu’ils tombent malades dans le cadre de leur destin, alors il ne leur serait rien arrivé, même si tu ne t’étais pas trouvé avec eux. S’ils étaient destinés à être confrontés à ce genre de grand malheur dans leur vie, quel effet aurais-tu pu avoir si tu avais été à leurs côtés ? Ils n’auraient quand même pas pu l’éviter, n’est-ce pas ? (En effet.) Pense à ces gens qui ne croient pas en Dieu : toute leur famille n’est-elle pas réunie, année après année ? Quand ces parents sont confrontés à de grands malheurs, les membres de leur famille élargie et leurs enfants sont tous avec eux, n’est-ce pas ? Quand ces parents tombent malades, ou quand leur maladie s’aggrave, est-ce parce que leurs enfants les ont quittés ? Ce n’est pas le cas, c’était une fatalité» (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (17)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que le destin d’une personne est entre les mains de Dieu. Naissance et mort, maladie ou bonne santé, richesse ou pauvreté, les hauts et les bas, personne ne peut contrôler toutes ces choses. Celles-ci sont déterminées par la souveraineté et l’ordination de Dieu. En réalité, même si j’avais été aux côtés de mes parents et de mes grands-parents, en prenant soin d’eux et en faisant preuve de piété filiale envers eux de toutes les manières possibles, cela ne changerait pas leur destin. Ils tomberaient quand même malades au moment voulu et décéderaient quand même lorsque leur heure serait venue. Exactement comme quand mon père avait subi un AVC, je l’avais emmené à l’hôpital en un peu plus de dix minutes, mais les médecins n’avaient rien pu faire, et à la fin, je n’avais pu que regarder mon père mourir. En y réfléchissant, je m’étais toujours dit que la mort de mon père était due au fait qu’il avait travaillé dur pour gagner de l’argent pour moi, et je croyais que mes grands-parents étaient en mauvaise santé à cause de la malnutrition provoquée par leur frugalité. Ces pensées venaient de mon absence de croyance en la souveraineté et l’ordination de Dieu. Je proclamais souvent que Dieu était souverain sur tout, mais au bout du compte, j’agissais comme un incrédule. Je ne croyais tout simplement pas que Dieu est souverain sur le destin des gens et qu’Il décide de leur vie et de leur fortune. En quoi avais-je une véritable foi en Dieu ? Après avoir compris ces choses, je me suis senti plus en paix dans mon cœur, et j’ai commencé à être prêt à remettre mes grands-parents entre les mains de Dieu, en permettant à Dieu de s’occuper de tout ce qui les concernait.

Plus tard, je suis tombé sur deux passages des paroles de Dieu : « Dieu a d’abord dit aux hommes qu’ils devaient honorer leurs parents et par la suite, Il a mis en avant des exigences plus élevées pour que les gens pratiquent la vérité, accomplissent leurs devoirs et suivent Sa voie : à laquelle de ces exigences dois-tu adhérer ? (Aux exigences les plus élevées.) Est-il juste de pratiquer selon les exigences les plus élevées ? La vérité peut-elle être divisée en vérités supérieures et inférieures, ou en vérités anciennes et nouvelles ? (Non.) Alors, quand tu pratiques la vérité, à quoi dois-tu te conformer ? Que signifie pratiquer la vérité ? (Gérer les choses selon les principes.) Gérer les choses selon les principes est la chose la plus importante. Pratiquer la vérité signifie pratiquer les paroles de Dieu à différents moments, en différents lieux, dans différents environnements et dans différents contextes. Il ne s’agit pas d’appliquer obstinément des règles aux choses, il s’agit de défendre les vérités-principes. Voilà ce que signifie pratiquer la vérité. Ainsi, il n’y a tout simplement pas de conflit entre la pratique des paroles de Dieu et le respect des exigences mises en avant par Dieu. Pour le dire plus concrètement, il n’y a aucun conflit entre honorer tes parents et accomplir la commission et le devoir que Dieu t’a confiés. Quelles sont les paroles et les exigences actuelles de Dieu ? Tu dois d’abord considérer cette question. Dieu exige différentes choses de différentes personnes : Il a des exigences distinctes pour les unes et pour les autres. Ceux qui servent en tant que dirigeants et ouvriers ont été appelés par Dieu, ils doivent donc renoncer, et ils ne peuvent pas rester avec leurs parents et les honorer. Ils doivent accepter la commission de Dieu et renoncer à tout pour Le suivre. C’est une des situations possibles. Les croyants ordinaires n’ont pas été appelés par Dieu, ils peuvent donc rester avec leurs parents et les honorer. Il n’y a aucune récompense pour cela et ils n’obtiendront aucune bénédiction en retour, mais s’ils ne font pas preuve de piété filiale, alors ils manquent d’humanité. En fait, honorer ses parents n’est qu’une sorte de responsabilité, et cela est en deçà du fait de pratiquer la vérité. C’est se soumettre à Dieu qui est la pratique de la vérité, c’est accepter la commission de Dieu qui est une manifestation de soumission à Dieu, et ce sont ceux qui renoncent à tout pour accomplir leurs devoirs qui sont des disciples de Dieu. En somme, la tâche la plus importante qui t’attend est de bien faire ton devoir. C’est la pratique de la vérité, et c’est une manifestation de soumission à Dieu. Alors, quelle est la vérité que les gens doivent principalement pratiquer maintenant ? (Accomplir son devoir.) C’est vrai, accomplir loyalement son devoir, c’est pratiquer la vérité. Si une personne n’accomplit pas son devoir sincèrement, alors elle ne fait que rendre service » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (4)). « En présence du Créateur, tu es un être créé. Dans cette vie, tu ne dois pas seulement assumer tes responsabilités envers tes parents, mais aussi les responsabilités et les devoirs qui t’incombent en tant qu’être créé. Tu ne peux t’acquitter de tes responsabilités envers tes parents qu’en te conformant aux paroles de Dieu et aux vérités-principes, et non en agissant pour eux selon tes besoins affectifs ou de ta conscience » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (16)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que faire preuve de piété filiale envers ses parents est simplement une responsabilité dont les gens doivent s’acquitter, et que ce n’est pas considéré comme la pratique de la vérité. La seule chose dont Dieu se souvient réellement, c’est le fait que l’on renonce à tout pour Le suivre et que l’on fasse son devoir en tant qu’être créé conformément aux vérités-principes. J’ai songé aux disciples du Seigneur Jésus, comme Pierre, Jean et Jacques, qui ont tous abandonné et quitté leur famille pour prêcher l’Évangile du Seigneur. Même s’ils ne se sont pas acquittés de leur responsabilité filiale envers leurs parents, tout ce qu’ils ont fait a servi de témoignage à Dieu et a reçu Son approbation. Aujourd’hui, j’ai la chance de suivre Dieu, de manger et de boire les paroles de Dieu et de comprendre la vérité, je dois donc faire mon devoir en tant qu’être créé. Voilà ma seule mission.

Même s’il m’arrive encore de penser à mes grands-parents, cela n’affecte plus mon état, parce que je sais que tout est entre les mains de Dieu. Mes grands-parents ont leur propre destin et j’ai ma propre mission. Je dois faire mon devoir correctement pour satisfaire Dieu, et ce n’est qu’ainsi que je peux vivre une vie qui a de la valeur et du sens.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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