Par Shara, Philippines

Mes parents sont décédés très tôt dans ma vie, et mes deux sœurs et moi avons vécu avec notre grand-mère dès notre plus jeune âge, et c’est elle qui nous a prêché l’Évangile du Seigneur Jésus. Nous priions souvent le Seigneur et allions à l’église avec notre grand-mère le dimanche. Après son décès, notre tante et notre oncle nous ont recueillies, et ils nous ont traitées comme leurs propres enfants. Notre tante nous disait souvent qu’étudier était la chose la plus importante dans la vie et que c’était la clé pour avoir un avenir brillant. J’ai gardé ces mots dans mon cœur, en pensant que, quoi qu’il arrive, je ne pouvais pas abandonner mes études. J’étudiais très dur et, même lorsque j’étais malade, j’insistais pour aller à l’école. Mes notes étaient toujours parmi les meilleures de ma classe, et j’ai décroché beaucoup de prix et de diplômes.

En 2020, après le début de la pandémie de COVID-19, j’ai cessé d’aller à l’église, et j’ai commencé à lire la Bible à la maison. J’étais inspirée par les saints de la Bible qui ont consacré leur vie à Dieu, et peu à peu, j’ai développé le désir de servir Dieu. J’ai commencé à chercher en ligne des groupes avec lesquels me réunir, et en août 2020, un ami sur Facebook m’a invité à participer à une réunion en ligne. Au cours de cette réunion, ils m’ont témoigné de l’œuvre du Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. Lorsque j’ai lu pour la première fois les paroles de Dieu Tout-Puissant, j’ai été profondément émue et enthousiaste parce que les paroles de Dieu Tout-Puissant avaient de l’autorité et révélaient de nombreux mystères que je n’avais pas compris auparavant. Par conséquent, je suis devenue très impatiente à l’idée de participer à des réunions en ligne, et pendant mon temps libre, je regardais de nombreux films de l’Église de Dieu Tout-Puissant, ainsi que des témoignages d’expérience de frères et sœurs. Mon cœur était rempli de joie et d’approvisionnement.

Peu de temps après, je pratiquais l’abreuvement des nouveaux venus en ligne. En raison de la pandémie, je ne pouvais terminer mes études qu’en ligne et j’avais beaucoup de temps libre, il n’a donc pas été trop difficile de concilier mes devoirs et mes études. Au fil du temps, mon oncle et ma tante ont commencé à s’inquiéter de l’impact de mes devoirs sur mes études et ils m’ont donc demandé de ne plus participer aux réunions en ligne. J’étais un peu inquiète, et me suis dit : « Si je n’ai pas le droit d’assister à des réunions en ligne, comment vais-je pouvoir faire mes devoirs ? Récemment, de plus en plus de nouveaux venus en sont venus à accepter l’œuvre de Dieu Tout-Puissant, et si je ne les abreuve pas correctement, leur vie en pâtira. Ce serait de ma faute et je suis certaine que j’aurais mauvaise conscience. » Pour cette raison, j’ai choisi de continuer à faire mes devoirs. Un jour, le dirigeant m’a envoyé un message et m’a demandé si je voulais faire mes devoirs à temps plein. J’étais aux anges et j’ai accepté immédiatement quand j’ai reçu ce message, car je pouvais enfin consacrer tout mon temps à me dépenser pour Dieu, et mon souhait de servir Dieu toute ma vie allait se réaliser. Mais j’avais aussi quelques inquiétudes, car je me demandais : « Si je fais mes devoirs à plein temps, qu’adviendra-t-il de mes études ? Si j’abandonne l’école, quel sera mon avenir ? Que vont penser mon oncle et ma tante ? Ils attendent encore de moi que je m’occupe d’eux un jour, et que je leur rende leur amour et les efforts qu’ils ont faits pour m’élever. » À ce moment-là, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Quel que soit le devoir que l’on accomplit, c’est la chose la plus appropriée que l’on puisse faire, la plus belle et la plus juste au sein de l’humanité. En tant qu’êtres créés, les gens doivent accomplir leur devoir, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils reçoivent l’approbation du Créateur. Les êtres créés vivent sous la domination du Créateur et acceptent tout ce qui est fourni par Dieu et tout ce qui vient de Dieu, ils doivent donc remplir leurs responsabilités et obligations. Ceci est parfaitement naturel et justifié, et a été ordonné par Dieu. Grâce à cela, on peut voir que, pour les gens, accomplir le devoir d’un être créé est plus juste, beau et noble que toute autre chose faite en vivant sur terre. Rien, au sein de l’humanité, n’est plus significatif ou plus digne, et rien n’apporte plus de sens et de valeur à la vie d’une personne créée que d’accomplir le devoir d’un être créé. Sur terre, seules les personnes qui accomplissent véritablement et sincèrement le devoir d’un être créé sont celles qui se soumettent au Créateur. Ce groupe de personnes ne suit pas les tendances mondaines : ces personnes se soumettent à la direction et à la guidance de Dieu, n’écoutent que les paroles du Créateur, acceptent les vérités exprimées par le Créateur, et vivent selon les paroles du Créateur. C’est le témoignage le plus vrai, le plus retentissant, et c’est le meilleur témoignage de croyance en Dieu. Pour un être créé, être capable de mener à bien le devoir d’un être créé, être capable de satisfaire le Créateur, est la chose la plus belle au sein de l’humanité, et c’est quelque chose qui devrait être répandu comme une histoire destinée à être louée par tout le monde. Tout ce que le Créateur confie aux êtres créés doit être accepté par eux sans condition. Pour l’humanité, c’est une question à la fois de bonheur et de privilège, et pour tous ceux qui mènent à bien le devoir d’un être créé, rien n’est plus beau ni digne de commémoration : c’est quelque chose de positif. […] En tant qu’être créé, on doit accomplir son devoir quand on se présente devant le Créateur. C’est ce qu’il convient vraiment de faire et on devrait assumer cette responsabilité. À condition que les êtres créés accomplissent leurs devoirs, le Créateur a fait une œuvre encore plus grande au sein de l’humanité, Il a accompli une étape supplémentaire de Son œuvre sur les gens. Et, de quelle œuvre s’agit-il ? Le Créateur apporte la vérité à l’humanité, lui permettant ainsi de gagner la vérité de Dieu en accomplissant ses devoirs et de se débarrasser ainsi de ses tempéraments corrompus et être purifiée, de parvenir à satisfaire les intentions de Dieu et à s’engager sur le bon chemin dans la vie, et au bout du compte, d’être à même de de craindre Dieu et de s’éloigner du mal, d’atteindre le salut complet et de ne plus être assujettie aux afflictions de Satan. Voilà l'effet ultime que Dieu cherche à atteindre en veillant à ce que l'humanité accomplisse ses devoirs » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). « En tant qu’êtres humains et fervents chrétiens, c’est notre responsabilité et notre obligation à tous d’offrir notre esprit et notre corps pour l’accomplissement de la commission de Dieu, car tout notre être est venu de Lui et existe grâce à Sa souveraineté. Si nos esprits et nos corps ne sont pas consacrés à la commission de Dieu et à la juste cause de l’humanité, alors notre âme aura honte devant ceux qui ont été martyrisés pour la commission de Dieu et encore plus honte devant Dieu, qui nous a pourvus de tout » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 2 : Dieu préside au destin de toute l’humanité). Les paroles de Dieu nous disent clairement qu’il est de notre responsabilité et de notre obligation de consacrer notre corps et notre esprit à la réalisation du mandat de Dieu et à la diffusion de Son Évangile. Si notre corps et notre esprit ne sont pas dédiés au mandat de Dieu et que nous passons simplement notre vie à vivre pour la chair, alors, notre vie n’a aucun sens. Dieu espère que nous pouvons faire nos devoirs et ne pas gaspiller notre temps. Je suis un être créé et ma vie vient de Dieu, je devrais donc faire mes devoirs. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai également pris conscience que faire un devoir, c’est le chemin à suivre pour atteindre le salut et le perfectionnement, et que si je cessais de faire mes devoirs, ma vie serait vide, et je vivrais en vain, sans l’approbation de Dieu Tout-Puissant. Les paroles de Dieu m’ont donné du courage, et j’ai développé le désir de satisfaire Dieu et de Lui consacrer ma vie. Même si j’étais disposée à tout abandonner, y compris mes études, pour faire les devoirs d’un être créé, je m’inquiétais également de ce qu’il adviendrait de mon avenir si j’abandonnais mes études. Je me demandais si je serais capable de trouver un bon emploi sans diplôme, et si je pourrais subvenir à mes besoins à l’avenir. Je me suis également souvenue de ce que ma tante disait souvent : « L’éducation est la chose la plus importante dans la vie. La connaissance est le bien le plus précieux, quelque chose qui ne peut pas être volé, et la clé d’un avenir brillant. » J’ai pensé que si je ne réussissais pas dans mes études, je ne pourrais pas trouver un bon emploi, et je n’aurais pas une vie stable. Cette pensée m’a rendue encore plus anxieuse et inquiète. À ce moment-là, il ne me restait que deux ou trois mois avant d’obtenir mon diplôme de fin de lycée, je voulais donc d’abord terminer mes études secondaires. Du coup, j’étudiais tout en faisant mes devoirs à l’Église. Je voulais faire les deux bien et en même temps, mais c’était vraiment très difficile. Parfois, je devais faire mon travail scolaire et abreuver les nouveaux venus, et mon cœur était incapable de se calmer. Je me souviens qu’un jour, le lycée m’a donné du travail à faire à la maison, et, quand j’ai vu la quantité, je me suis demandé ce qu’il adviendrait de mes devoirs si j’essayais de tout finir. De plus, lorsque je lisais les documents que j’étudiais, je me sentais très mal à l’aise parce que la plupart du contenu du cours ne s’alignait pas sur la vérité, et certaines parties contredisaient même la vérité et niaient l’existence de Dieu. Cela m’a causé beaucoup de souffrance et d’agitation intérieure. J’avais l’impression de vivre dans deux mondes : un monde de lumière et un monde de ténèbres, et que je me tenais avec un pied dans la lumière et l’autre dans les ténèbres. À ce moment-là, je me suis enfin rendu compte que je devais faire un choix entre mes études et mes devoirs.

J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Certaines personnes choisissent un bon cursus de spécialisation dans une institution d’études supérieures et finissent par trouver un emploi satisfaisant après l’obtention du diplôme, faisant ainsi un premier grand pas triomphant dans le voyage de leur vie. Certaines personnes apprennent et maîtrisent de nombreuses compétences et pourtant ne trouvent jamais un emploi qui leur convienne ou ne trouvent jamais leur poste, encore moins ne font carrière ; dès le début de leur voyage de vie, elles se trouvent contrariées à chaque tournant, en proie à des ennuis, avec des perspectives lugubres et une vie incertaine. Certaines personnes s’appliquent avec zèle à leurs études, mais manquent de justesse toutes les chances de recevoir un enseignement supérieur ; elles semblent vouées à ne jamais connaître le succès, leur première aspiration dans le voyage de leur vie fondant comme neige au soleil. Ne sachant pas si oui ou non la route est lisse ou rocailleuse, elles sentent pour la première fois comment la destinée humaine est pleine de variables et considèrent donc la vie avec espoir et effroi. Certaines personnes, malgré leur bas niveau d’études, écrivent des livres et arrivent à avoir une certaine renommée ; certaines, bien que presque totalement analphabètes, gagnent de l’argent dans les affaires et sont ainsi en mesure de subvenir à leurs besoins… L’emploi que l’on choisit, comment on se débrouille pour vivre : contrôle-t-on si l’on fait un bon choix ou un mauvais choix dans ces domaines ? Ces choses-là sont-elles en harmonie avec les désirs que l’on a et les décisions que l’on prend ? La plupart des gens ont les souhaits suivants : travailler moins et gagner plus, ne pas peiner sous le soleil et la pluie, bien s’habiller, rayonner et briller partout, dominer les autres et faire honneur à leurs ancêtres. Les désirs des gens sont si parfaits, mais quand les gens font leurs premiers pas dans le voyage de leur vie, ils viennent peu à peu à réaliser à quel point la destinée humaine est imparfaite et, pour la première fois, ils saisissent vraiment le fait que, si l’on peut faire des plans ambitieux pour son avenir et si l’on peut établir des fantasmes audacieux, personne n’a la capacité ou le pouvoir de réaliser ses propres rêves et personne n’est en mesure de contrôler son propre avenir. Il y aura toujours une certaine distance entre ses rêves et la réalité qu’il faut affronter ; les choses ne sont jamais comme on aimerait qu’elles soient, et devant ces réalités, les gens ne peuvent jamais obtenir la satisfaction ou le contentement. Certaines personnes vont même faire tout leur possible, consentir à de grands efforts et à de grands sacrifices pour améliorer leurs moyens d’existence et leur avenir, dans un effort de changer leur propre destin. Mais à la fin, même si elles peuvent réaliser leurs rêves et leurs désirs par leur travail acharné, elles ne peuvent jamais changer leur destin, et peu importe la façon dont elles s’acharnent, elles ne peuvent jamais aller au-delà de ce que le destin leur a réservé. Indépendamment des différences de capacité, d’intelligence et de volonté, les gens sont tous égaux face au destin qui ne fait aucune distinction entre les grands et les petits, ce qui est élevé et ce qui est bas, ce qui est exalté et ce qui est moyen. Le métier que l’on poursuit, ce que l’on fait pour vivre et la quantité de richesse que l’on amasse dans la vie, cela ne procède pas de la décision des parents, de ses talents, de ses efforts ou de ses ambitions, mais c’est prédéterminé par le Créateur » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que ma destinée et mon avenir ne sont pas entre mes mains, et qu’ils ne dépendent pas non plus de mes efforts. Ces choses sont entièrement déterminées par le Créateur. Ma tante avait toujours dit que la connaissance était la clé d’un avenir brillant et d’une richesse incomparable, et ces mots s’étaient profondément ancrés dans mon cœur, me faisant croire que c’était la vérité. Je me disais souvent que, quoi qu’il arrive, je ne devais pas arrêter mes études, car c’était la clé d’un avenir réussi, et que, si j’arrêtais d’étudier, ma destinée ne changerait pas. Je ne voulais pas grandir ou mourir pauvre, alors j’étudiais dur. Mais je me suis rendu compte que les mots qui avaient été instillés dans mon cœur étaient ceux utilisés par Satan pour induire les gens en erreur, les amener à s’opposer à Dieu et à renier Sa souveraineté et Ses arrangements, nous faisant croire qu’une bonne destinée dépend de notre propre dur labeur, et que le destin de chacun est entre ses mains, nous amenant à nier la vérité selon laquelle la destinée humaine est entre les mains du Créateur. Je me suis demandé pourquoi de nombreuses personnes qui ont des qualifications académiques élevées ou qui étudient de bonnes spécialités terminent avec des carrières et des richesses qui ne sont pas du tout à la hauteur de leurs attentes. Certains deviennent nourrices après avoir obtenu leur diplôme, d’autres deviennent agriculteurs, d’autres deviennent vendeurs, et d’autres encore ne trouvent même pas de travail. D’un autre côté, de nombreuses personnes qui n’ont pas étudié du tout, ou du moins pas beaucoup, sont aujourd’hui riches ou célèbres. En réfléchissant à ces choses, j’ai compris que notre destinée n’est pas entre nos mains, mais entre les mains de Dieu. Exactement comme l’a dit le Seigneur Jésus : « C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » (Matthieu 6:25-26). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu est la source de tout ce dont nous avons besoin, qu’Il pourvoit à tous nos besoins et que je n’avais pas à m’inquiéter de quoi que ce soit. Quant à mon avenir, à savoir si j’aurai de quoi manger, une maison où vivre, ou si je trouverai un bon travail, je ne dois pas m’inquiéter, car il me suffit de chercher Dieu et de tout Lui confier, et Il orchestrera et arrangera tout. À ce moment-là, je me suis sentie sereine, et j’ai décidé d’arrêter mes études et de me concentrer sur mes devoirs. Mais je craignais que ma famille puisse ne pas être d’accord et j’avais le sentiment de leur devoir quelque chose. Ils avaient traversé beaucoup de difficultés pour m’élever. Mon oncle faisait souvent des heures supplémentaires et avait pris un emploi à temps partiel pour gagner plus d’argent afin de subvenir à nos besoins. Parfois, il choisissait de se priver de nourriture pour s’assurer que nous avions assez à manger. Ces pensées m’ont vraiment ébranlée, mais si je renonçais à mes devoirs pour les rembourser, ma conscience serait troublée.

Plus tard, je suis tombée sur un passage des paroles de Dieu Tout-Puissant qui a résolu mon problème. Dieu Tout-Puissant dit : « Dieu a créé ce monde et y a amené l’homme, un être vivant à qui Il a donné la vie. Ensuite, l’homme a eu des parents et une famille, et n’a plus été seul. Depuis que l’homme a jeté son regard pour la première fois sur ce monde matériel, il a été destiné à exister dans ce que Dieu a prédestiné. Le souffle de vie de Dieu soutient chaque être vivant tout au long de sa croissance et jusqu’à l’âge adulte. Pendant ce processus, personne ne réalise que l’homme grandit sous les soins de Dieu, mais au contraire, les gens croient que l’homme le fait sous les soins bienveillants de ses parents, et que c’est son propre instinct de vie qui régit sa croissance. C’est parce que l’homme ne sait pas qui lui a donné la vie ni d’où elle est venue, et encore moins comment l’instinct de vie crée des miracles. Il sait seulement que la nourriture est la base sur laquelle sa vie continue, que la persévérance est la source de son existence et que les convictions de son esprit sont le capital dont dépend sa survie. L’homme est complètement inconscient de la grâce et de la provision qui viennent de Dieu, et c’est ainsi qu’il gaspille, en vain, la vie que Dieu lui a accordée… Pas un seul homme de cette humanité que Dieu entoure de soins jour et nuit ne prend l’initiative de L’adorer. Dieu continue seulement d’œuvrer en l’homme – duquel Il n’attend rien – comme Il l’a prévu. Il le fait dans l’espoir, qu’un jour, l’homme s’éveillera de son rêve et comprendra soudain la valeur et le sens de la vie, le prix que Dieu a payé pour tout ce qu’Il lui a donné et l’ardente sollicitude avec laquelle Dieu attend que l’homme retourne à Lui » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu est la source de la vie de l’homme). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu pourvoit aux besoins de chacun, et que, même si on a l’impression que c’est notre famille qui s’occupe de nous, c’est en fait Dieu qui, en coulisses, arrange les choses et veille sur nous tout au long de notre vie. Je me suis soudain souvenue que lorsque mes sœurs et moi étions encore enfants, même sans les soins de nos parents, nous vivions bien. Quel que soit l’endroit où nous vivions, les gens que nous rencontrions étaient toujours gentils et nous traitaient comme leurs propres enfants. Je me suis également souvenue qu’à l’âge de sept ans, alors que ma sœur et moi traversions la route, une voiture a soudainement foncé sur nous et nous a presque percutées. Ma sœur et moi étions trop stupéfaites pour bouger, mais la voiture s’est soudain arrêtée et nous n’avons pas été blessées. Une autre fois, j’ai failli être renversée par un triporteur en traversant la route, et il s’est également arrêté soudainement, et je n’ai pas été blessée non plus. En pensant à ces incidents, j’ai pleuré de manière incontrôlée. Dieu avait toujours été à mes côtés, veillant sur moi et me protégeant, mais je ne m’en étais pas rendu compte. Je pensais que tout ce que j’avais était le résultat des sacrifices et du travail acharné de mon oncle et de ma tante. Cette gratitude envers eux n’a jamais quitté mon esprit et j’espérais pouvoir les rembourser. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que tout ce que j’avais était dû à l’amour et aux soins de Dieu, et que Dieu était Celui qui méritait le plus mon amour et ma gratitude. En tant qu’être créé, j’ai l’obligation et la responsabilité de faire les devoirs d’un être créé. Ensuite, j’ai prié Dieu et Lui ai demandé de me donner le courage d’annoncer ma décision à ma famille.

Un soir, j’ai envoyé un message à ma tante, et voici ce que j’ai écrit : « Tata, quand j’étais jeune, grand-mère a partagé l’Évangile du Seigneur Jésus avec mes sœurs et moi, elle nous a appris à prier Dieu, et elle nous a fait comprendre que Dieu est le Créateur. J’ai vu à quel point Dieu est merveilleux et bon, qu’Il a tout sacrifié pour l’humanité, et qu’Il nous pardonne, quel que soit le nombre de nos péchés. Puisque Dieu fait tout pour nous, pourquoi ne pouvons-nous pas, nous les gens, faire nos devoirs dans le cadre de la gestion de Dieu ? C’est pourquoi j’ai décidé de servir Dieu. Le Seigneur est redevenu chair et Il est Dieu Tout-Puissant, et Il accomplit l’œuvre de jugement et de purification pour libérer les gens du péché. Je veux consacrer tout mon temps à mes devoirs et à la réalisation de ma promesse à Dieu. J’espère que tu pourras accepter ma décision. » Après avoir envoyé ce message, j’ai eu le sentiment qu’on m’avait enlevé une épine du pied, et je me suis sentie beaucoup mieux.

Le lendemain matin, ma tante m’a dit : « Shara, es-tu sûre de ta décision ? Qu’en est-il de ton avenir ? Ton oncle s’est donné tant de mal pour toi, et tu abandonnes tes études si facilement ? » Ma tante a également dit beaucoup de choses offensantes et j’ai été profondément blessée par ce qu’elle a dit. Elle m’a ensuite demandé : « Tu étudies toujours ? » J’ai répondu : « Non, plus maintenant. » Ma tante était très en colère quand elle a entendu cela, et elle a haussé le ton : « Quoi ? Tu n’étudies pas ? À quoi penses-tu ? Ton oncle et moi avons travaillé si dur pour te permettre d’aller à l’école, et c’est ainsi que tu nous traites ? J’ai toujours pensé que tu étais la plus gentille et la plus intelligente de tes sœurs, mais il semble que j’avais tort. Tu nous as vraiment déçus ! » Je ne pouvais pas empêcher les larmes de couler de mes yeux, car je savais qu’elle avait payé un grand prix pour moi, or je sentais que j’avais raison de choisir mes devoirs. Mais peu importe le nombre de fois où j’ai essayé de m’expliquer, ma tante ne me comprenais tout simplement pas. Plus tard, dans la cuisine, j’ai envoyé un message à une sœur, et lui ai raconté ce que je vivais. La sœur m’a encouragée et m’a envoyé un passage des paroles de Dieu : « Tu dois posséder Mon courage en toi et tu dois avoir des principes quand il s’agit de faire face à des membres de la famille qui ne croient pas. Pour Moi, cependant, tu ne dois céder à aucune des forces obscures. Fie-toi à Ma sagesse pour marcher sur la voie parfaite ; ne laisse aucune des conspirations de Satan s’établir. Mets tous tes efforts à M’apporter ton cœur et Je te réconforterai, te donnerai la paix et le bonheur. Ne lutte pas pour paraître d’une certaine façon devant les autres ; Me satisfaire n’a-t-il pas plus de valeur et de poids ? En Me satisfaisant, ne seras-tu pas encore plus rempli d’une paix et d’un bonheur qui durent toute la vie et qui sont éternels ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 10). Ces paroles de Dieu ont touché mon cœur et m’ont donné de la force, et j’ai senti que Dieu m’encourageait, me rappelait et m’exhortait. Je savais que Satan utilisait ma famille pour me tenter et m’attaquer, me rendre faible et me donner envie de reculer, mais je ne pouvais pas céder à Satan. Peu importe la façon dont ma famille me traitait, je devais rester ferme dans mon témoignage pour couvrir Satan de honte ! J’ai prié Dieu : « Dieu, Satan m’attaque, et je suis faible et impuissante. S’il Te plaît, donne-moi de la force, veille sur mon cœur et garde-moi des manigances de Satan. » Après ma prière, j’ai gagné du courage et je suis devenue disposée à me fier à Dieu pour faire face à la situation qui s’annonçait. Un peu plus tard, mon oncle est revenu. En voyant mon oncle, je n’ai pas pu m’empêcher de me sentir de nouveau nerveuse. Il a dit : « Tu veux aller servir Dieu au sein de l’Église. C’est ce que tu veux vraiment ? » J’ai acquiescé. Il m’a demandé à nouveau : « Es-tu sûre de ta décision ? » J’ai répondu : « Oui. » Je pensais que mon oncle serait furieux, mais à ma grande surprise, il a dit : « Très bien, si c’est ta décision, je ne t’en empêcherai pas. Shara, j’ai promis à ta mère que je prendrais soin de toi et de tes sœurs et que je veillerais à ce que vous receviez une éducation, et maintenant que je te l’ai déjà donnée, je n’interférerai pas plus avec ta décision. Tant que tu ne finis pas par regretter ta décision, vas-y et fais ce que tu veux. » À ce moment-là, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. Je ne m’étais vraiment pas attendue à ce que mon oncle soit aussi calme. J’ai vu que tout le monde autour de moi était sous la souveraineté de Dieu, que c’était le fait de Dieu, et j’ai remercié Dieu du fond du cœur !

Mais à ma grande surprise, un jour, mon oncle a soudainement changé d’avis et il a exigé de rencontrer les frères et sœurs, en disant que je ne pouvais pas partir avant, que je devais lui donner mon téléphone à 20 heures et que je ne pouvais pas assister à la réunion, et que si je refusais de lui donner mon téléphone, il me jetterait dehors. L’entendre dire cela m’a vraiment effrayée. Comme mon oncle était très strict, je n’ai pas osé désobéir à ses exigences, mais il y avait tout de même de nouveaux venus qui avaient besoin d’être abreuvés à 20 heures, et si mon oncle me prenait mon téléphone, comment allais-je les abreuver ? Avec cela à l’esprit, je ne pouvais tout simplement pas me calmer, alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, je ne peux rien faire pour l’instant, je Te confie ma situation actuelle. S’il Te plaît, aide-moi. » Après avoir prié, j’ai pensé au fait que tout est entre les mains de Dieu, et que je devais me fier à Dieu, me tenir à Ses côtés et ne pas permettre aux manigances de Satan de réussir. À cette pensée, je me suis sentie éclairée et j’ai décidé d’abreuver les nouveaux venus. 20 heures ont sonné et mon oncle n’a pas pris mon téléphone, et j’ai assisté à la réunion en ligne, comme d’habitude. À ma grande surprise, mon oncle n’a rien dit et il n’a pas interrompu ma réunion en ligne. Il est resté silencieux jusqu’à ce que je termine la réunion avec les nouveaux venus. À ce moment-là, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. J’ai vu que, quelle que soit la sévérité de mon oncle, il était aussi entre les mains de Dieu et sous Sa souveraineté et Ses orchestrations. Je pensais que la persécution de mon oncle avait pris fin, mais il a continué à se mettre en travers de mon chemin. Parfois, je ne pouvais m’empêcher de me poser des questions : « Pourquoi mon oncle a-t-il soudainement changé d’avis et commencé à s’opposer à moi ? » C’était jusqu’à ce que je lise deux passages des paroles de Dieu : « Quand Dieu accomplit Son œuvre, quand Dieu prend soin d’une personne et protège une personne, et quand Il favorise et approuve cette personne, Satan n’est pas loin derrière, et il essaie de fourvoyer cette personne et de lui nuire. Si Dieu veut gagner cette personne, Satan fera tout ce qui est en son pouvoir pour faire obstacle à Dieu, utilisant divers subterfuges malveillants pour tenter, perturber et altérer l’œuvre de Dieu, afin d’atteindre son objectif caché. Quel est cet objectif ? Il ne veut pas que Dieu gagne qui que ce soit ; il veut prendre possession de ceux que Dieu souhaite gagner, il veut les contrôler, les prendre en charge afin qu’ils l’adorent, afin qu’ils se joignent à lui pour commettre le mal et résister à Dieu. N’est-ce pas là le motif sinistre de Satan ? » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique IV). « À chaque étape de l’œuvre que Dieu accomplit sur les gens, à l’extérieur, tout apparaît comme des interactions entre les personnes, comme nées des arrangements humains ou d’une perturbation humaine. Mais, dans les coulisses, chaque étape de travail, tout ce qui arrive, est un pari que Satan a fait avec Dieu et requiert que les gens restent fermes dans leur témoignage en faveur de Dieu. Considérez quand Job a été éprouvé, par exemple : dans les coulisses, Satan faisait un pari avec Dieu, et ce qui est arrivé à Job est venu des actions des hommes et des perturbations des hommes. Derrière chaque étape du travail que Dieu fait en vous, il y a le pari de Satan avec Dieu. Derrière tout cela, il y a une bataille. […] Quand Dieu et Satan se livrent bataille dans le domaine spirituel, comment dois-tu satisfaire Dieu et comment dois-tu tenir ferme dans ton témoignage en Sa faveur ? Tu devrais savoir que tout ce qui t’arrive est une grande épreuve et le moment où Dieu a besoin que tu portes témoignage » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu veut sauver les gens, et que Satan ne veut pas que les gens suivent librement Dieu et que Dieu gagne qui que ce soit. C’est pourquoi, lorsque les gens veulent se rapprocher de Dieu et L’adorer, Satan fait tout son possible pour les perturber et les empêcher de se présenter devant Dieu. J’ai vu à quel point Satan est malfaisant et éhonté ! En apparence, ce à quoi je me heurtais était l’obstruction et la restriction de ma famille, mais derrière cela se cachait la perturbation de Satan. Satan utilisait les gens, événements et choses qui m’entouraient pour m’empêcher de suivre Dieu. C’était le but malintentionné de Satan, et j’en suis venue à haïr Satan encore plus. Dieu dit : « Tu devrais savoir que tout ce qui t’arrive est une grande épreuve et le moment où Dieu a besoin que tu portes témoignage. » Peu importe la façon dont Satan me perturbe et m’entrave, je resterai ferme dans mon témoignage et je couvrirai Satan de honte ! J’ai aussi pensé à ce que Job avait traversé. Dans les coulisses, Satan avait fait un pari avec Dieu, et diverses souffrances corporelles, émotionnelles et spirituelles s’étaient abattues sur Job. Job avait enduré de nombreuses difficultés sans se rebeller contre Dieu ni s’éloigner de Lui, et même lorsque sa femme l’avait perturbé et attaqué pour lui faire abandonner sa foi en Dieu, il était resté inébranlable. À la fin, Satan avait compris que Job n’avait toujours ni renier ni trahi Dieu malgré les grands tourments qu’il avait enduré, et il s’était retiré dans la honte. Avec cela à l’esprit, ma détermination à suivre Dieu est devenue encore plus inébranlable. Plus tard, mon oncle a fait venir des parents à la maison presque tous les jours pour essayer de me persuader de changer d’avis. Mon oncle a dit : « Qu’est-ce qui est le plus important pour toi maintenant, ton devoir ou ta famille ? Choisis ! » Il a aussi dit beaucoup de choses qui s’opposaient à Dieu et Le niaient, et j’ai clairement vu son vrai visage qui consiste à résister à Dieu et à Le haïr. Il a eu beau essayer de me persuader ou de m’entraver, rien ne m’a fait changer de décision. J’ai continué de faire mon devoir et j’ai emballé mes affaires pour quitter la maison. Maintenant que je fais mon devoir avec les frères et sœurs, je ressens un sentiment de sérénité et de paix. Enfin, je peux librement suivre Dieu et faire mon devoir !