Les leçons que j’ai tirées de mon licenciement
Par Chen Jin, ChineEn 2012, j’ai été choisie pour être dirigeante d’Église. Avec la direction de Dieu, le travail d’évangélisation de notre...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En juillet 2020, j’ai été élue dirigeante, et j’ai pris la responsabilité du travail de plusieurs Églises. Sœur Liu Jing venait d’être élue dirigeante dans l’une de ces Églises. J’avais déjà eu l’occasion de travailler avec elle et je la connaissais donc assez bien. Elle était mûre, stable, analysait les choses sous tous les angles, et avait un fardeau dans son devoir. Elle m’avait toujours aidée en échangeant sur les paroles de Dieu quand je rencontrais des problèmes ou des difficultés. Comme elle me paraissait particulièrement fiable, je me suis dit que je n’avais pas à me soucier outre mesure de son Église, et que je pouvais consacrer l’essentiel de mon énergie aux autres Églises. Ainsi donc, après avoir expliqué à Liu Jing comment gérer divers éléments du travail, je ne me suis plus trop inquiétée de son travail. À ce moment-là, j’ai vu qu’elle savait mener à bien son travail et qu’elle obtenait des résultats dans divers éléments de son travail, ce qui m’a d’autant plus rassurée. Je me suis dit que, même si je ne vérifiais pas que tout allait bien, elle serait capable de résoudre rapidement toutes les difficultés et les problèmes qu’elle rencontrerait. Alors, pendant trois mois d’affilés, je n’ai pas vérifié ni suivi en détail les tâches dont on lui avait confié la responsabilité, et je l’ai même recommandée comme candidate pour une élection à un poste de dirigeante supérieure.
Puis, en décembre, j’ai reçu une lettre de ma dirigeante, qui disait que certains frères et sœurs, après avoir procédé à une évaluation, avaient estimé que Liu Jing ne produisait pas de travail concret. Elle me demandait alors d’assurer un suivi et d’examiner de plus près son travail, en ajoutant qu’elle ne pouvait plus être considérée comme une candidate légitime à l’élection pour le moment. Je suis tombée de ma chaise en découvrant cela : « Elle ne fait pas de travail concret ? Comment est-ce possible ? Si c’est vrai, comment son Église a-t-elle pu obtenir de bons résultats dans son travail au cours des derniers mois ? Sœur Wu Xinming, sa partenaire, vient juste de finir sa formation de dirigeante, il se peut donc qu’elle n’ait pas encore trouvé ses marques dans le travail. Liu Jing n’a-t-elle pas pris en charge tout le travail à faire dans cette Église ? Les dirigeants ne disent-ils pas qu’elle ne fait pas de travail concret simplement en se fiant à ce que disent les évaluations, sans réellement avoir une vision claire de la situation ? J’ai déjà travaillé avec Liu Jing auparavant et je la connais très bien. Récemment, des frères et sœurs ont été arrêtés dans son Église. Elle est occupée à gérer les conséquences, et probablement manque-t-elle de temps pour les autres tâches. Même si en apparence elle ne fait pas de travail concret, c’est compréhensible. Je ne peux pas croire que je me trompe à son sujet. » J’ai alors consulté les évaluations faites par les frères et sœurs et découvert qu’ils disaient que Liu Jing n’avait pas produit de travail concret dans son devoir jusqu’alors. Je me suis dit : « Qu’est-ce qui leur prend ? Ils se saisissent simplement des transgressions passées de Liu Jing, au lieu de se demander si elle a changé. Le travail dont elle a la charge dans l’Église a été efficace ses derniers mois. Elle est capable de produire du travail concret. » J’ai rapidement expliqué la situation à ma dirigeante, en lui suggérant de laisser Liu Jing continuer à se présenter à l’élection.
Quelques jours plus tard, voyant que je ne prenais pas au sérieux la question du travail réel de Liu Jing et que je prenais encore sa défense, la dirigeante m’a dit en guise de rappel : « Nous devons aborder les choses conformément aux paroles de Dieu. Tout le monde a un tempérament corrompu, tant que nous n’avons pas gagné la vérité et été perfectionné, personne n’est fiable. Nous agirons tous à notre guise, et sur la base de notre tempérament corrompu. Sans supervision, tout le monde peut faire des choses qui résistent à Dieu et nuisent au travail de l’Église. Aussi quand le travail de l’Église est en jeu, nous ne pouvons nous fier totalement à quiconque. Ce n’est qu’en s’informant et en supervisant le travail que nous pouvons découvrir et résoudre les problèmes à temps. C’est ainsi qu’on prend en charge le travail de l’Église. » J’ai répondu que j’allais m’en occuper, mais j’ai pensé : « Certes, il est justifié de superviser, mais je ne dois pas être suspicieuse en toute chose. Qui ne veut pas poursuivre la vérité et bien faire son devoir ? La maison de Dieu n’est pas comme le monde des non-croyants. Les frères et sœurs doivent se faire confiance, et non se surveiller les uns les autres comme des prédateurs. Je t’ai dit que ce n’était pas sans raison que Liu Jing ne faisait pas tout son travail, mais tu n’y crois pas. Je vais bien examiner les choses pour te montrer qu’elle n’est pas ce genre de personne. » Je me suis alors penchée sérieusement sur son travail. J’ai rapidement découvert que son ancienne collaboratrice, Xinming, avait principalement assumé la majeure partie de leur travail. Xinming ayant été récemment réaffectée, les résultats dans divers éléments de son travail d’Église avaient commencé à décliner. De plus, j’avais dit à Liu Jing de renvoyer un chef d’équipe incompétent surnommé Chen, et cela n’était toujours pas fait. Elle était également incapable de travailler en harmonie avec le diacre d’abreuvement et ne prêtait aucune attention au travail d’abreuvement des nouveaux venus. En voyant les dommages causés au travail de l’Église par Liu Jing, je me suis sentie vraiment coupable. La dirigeante m’avait dit de vérifier et superviser son travail, mais je ne l’avais pas fait, par excès de confiance en elle. Je m’étais dit que dès lors qu’elle était en poste, elle avait le droit de travailler librement. Je n’aurais jamais imaginé que les choses puissent tourner ainsi. J’ai repensé à nos relations d’autrefois. Elle n’a pas l’air d’être le genre de personne qui ne fait que parler et n’accomplit aucun travail concret. Était-elle entravée par des circonstances particulières ? Et alors que je réfléchissais à tout cela, Liu Jing a dit : « Certains frères et sœurs de notre Église ont été arrêtés récemment. La gestion des conséquences de ces arrestations a été difficile, et j’ai manqué de temps pour tout. » À ces paroles, j’ai poussé un ouf de soulagement. C’était exactement ce que j’avais dit, Liu Jing n’était pas du genre à ne pas produire de travail concret. Gérer tous les problèmes induits par ces arrestations lui avait pris beaucoup de temps et d’énergie. Certaines choses n’avaient pas été bien faites, mais c’était compréhensible. Personne ne fait son devoir parfaitement. Alors j’ai échangé avec elle sur les dommages et les conséquences auxquels on s’exposait à ne pas produire de travail concret, puis je lui ai dit de renvoyer Chen tout de suite. Elle a répondu qu’elle était d’accord. Mais le temps a passé, et j’ai appris que Chen n’avait pas encore été démis de ses fonctions. Je me suis alors immédiatement renseignée sur la situation du devoir de Liu Jing. Sa partenaire m’a alors dit : « Chaque fois que tu nous confies un travail, Liu Jing est tout à fait d’accord pour le faire, mais ensuite, je ne la vois rien mettre en œuvre. Je viens d’être promue à un poste à responsabilité, et je connais encore mal les détails du travail à accomplir, et Liu Jing ne m’a pas aidée. Quand j’ai rencontré des problèmes ou des difficultés, j’ai dû me débrouiller en m’en remettant à Dieu. » J’étais stupéfaite par ce que me disait cette sœur. Comment était-il possible que Liu Jing n’ait pas produit le moindre travail concret ? Elle n’était pas comme ça, autrefois. À l’époque, j’avais été très proche d’elle, pourquoi donc n’avais-je pas remarqué ses problèmes ? J’avais eu trop confiance en elle, et je n’avais ni supervisé ni examiné son travail. Cela a conduit au maintien en poste bien trop longtemps d’un chef d’équipe de l’Église inapte pour ce travail, et au fait d’avoir laissé sans surveillance l’abreuvement des nouveaux venus. Tout cela avait retardé le travail de l’Église et l’entrée dans la vie des autres. J’avais vraiment fait le mal. Ensuite, quand j’ai revu Liu Jing, elle m’a dit que des frères et sœurs l’avaient émondée au cours des deux derniers jours du fait qu’elle n’avait pas produit de travail concret. Elle était vraiment pleine de regrets. Elle s’est mise à pleurer en disant qu’elle avait été irresponsable, qu’elle avait négligé son devoir, et qu’elle était dénuée d’humanité. J’ai alors pensé qu’elle avait réalisé la gravité de son problème et qu’elle allait certainement changer, aussi devrais-je lui donner une seconde chance de se repentir, ne pas la démettre de ses fonctions cette fois-ci et lui offrir désormais plus de soutien. Peu après, j’ai bien insisté sur ses problèmes, je lui ai dit de corriger ses écarts sans plus attendre, mais aussi de renvoyer ce chef d’équipe qui devait être renvoyé. Elle m’a fait des tas de promesses, et, même si elle a effectivement renvoyé Chen par la suite, dans l’ensemble, son travail ne produisait toujours pas de résultats. Plus tard, d’autres frères et sœurs sont venus me dire qu’ils avaient découvert des problèmes graves chez Liu Jing. Après l’arrestation de plusieurs frères et sœurs, elle n’avait pas protégé immédiatement les biens de l’Église, et n’avait pas coopéré de façon proactive sur divers éléments du travail, et qu’en d’autres termes, rien n’avait été accompli dans le travail. Ce qui était le plus exaspérant c’était qu’au lieu de réagir avec promptitude face à plusieurs plusieurs personnes malfaisantes qui perturbaient l’Église, elle était occupée à diverses affaires personnelles, le tout, plongeant le travail de l’Église dans le chaos. J’ai vu alors que Liu Jing ne produisait absolument aucun travail concret, et qu’elle n’était en réalité pas du tout repentante. Je me suis sentie tellement coupable. Je n’aurais jamais imaginé que les choses tourneraient ainsi. J’avais joué un rôle dans sa malfaisance et commis des transgressions devant Dieu. Je me suis aussi détestée pour lui avoir fait trop confiance et pour ne pas avoir vérifié son travail plus tôt. Cela avait vraiment nui au travail de l’Église. Je suis allée parler à Liu Jing aussitôt. J’ai exposé chacun de ses comportements, et je l’ai finalement renvoyée.
Puis la dirigeante m’a fait des reproches : « Pourquoi lui as-tu autant fait confiance ? Tu lui as confié des tâches tellement importantes, sans jamais la superviser ou s’informer sur elle. Comment as-tu pu être aussi sûre de toi ? » Elle m’a également lu quelques paroles de Dieu : « Les faux dirigeants ne se renseignent jamais sur les superviseurs qui ne font pas de travail concret ou qui ne s’occupent pas de leur véritable travail. Ils pensent qu’il leur suffit de choisir un superviseur et que la question est close, que ce superviseur peut ensuite se charger lui-même de toutes les questions liées au travail. Les faux dirigeants se contentent donc d’organiser des réunions de temps à autre, et ils ne supervisent pas ce travail ou ne demandent pas comment il se passe, et ils agissent comme des patrons pratiquant le laisser-faire. Si quelqu’un signale un problème à un faux dirigeant concernant un superviseur, ce faux dirigeant répondra : “Ce n’est qu’un problème mineur, tout va bien. Vous pouvez le gérer vous-mêmes. Pas besoin de me poser la question.” La personne qui a signalé le problème dit : “Ce superviseur est un glouton paresseux, il ne pense qu’à manger et à s’amuser, c’est un fainéant. Il ne veut pas endurer la moindre difficulté dans son devoir, il n’arrête pas de tirer au flanc de manière fourbe et de se trouver des excuses pour esquiver ses responsabilités. Il n’est pas fait pour être superviseur.” Le faux dirigeant répondra : “Il était formidable, quand il a été choisi comme superviseur. Ce que tu dis n’est pas vrai, et même si c’était vrai, il ne s’agirait que d’une manifestation temporaire.” Le faux dirigeant n’essaiera pas d’en savoir plus sur la situation du superviseur. Au lieu de cela, il se fera une opinion et portera un jugement sur cette question en se basant sur ses impressions passées concernant ce superviseur. Quelle que soit la personne qui signale des problèmes concernant le superviseur, le faux dirigeant ignorera ces problèmes. Ce superviseur ne fait pas de travail concret, et le travail de l’Église est pratiquement à l’arrêt, mais le faux dirigeant s’en moque, c’est comme si cela ne le concernait même pas. […] les faux dirigeants ont un défaut fatal : ils ont vite fait de faire confiance aux gens en se fondant sur leur propre imagination. Et c’est dû au fait qu’ils ne comprennent pas la vérité, n’est-ce pas ? Comment la parole de Dieu révèle-t-elle l’essence de l’humanité corrompue ? Pourquoi devraient-ils faire confiance aux gens, alors que Dieu ne leur fait pas confiance ? Les faux dirigeants sont trop arrogants et présomptueux, n’est-ce pas ? Ils se disent : “Il n’est pas possible que j’aie mal jugé cette personne, elle ne devrait poser aucun problème, puisque j’ai jugé qu’elle convenait. Ce n’est assurément pas quelqu’un qui s’adonne à la nourriture, à la boisson et au divertissement, ou qui aime le confort et déteste travailler dur. Elle est absolument fiable et digne de confiance. Elle ne changera pas. Si elle changeait, cela voudrait dire que je me suis trompé à son sujet, n’est-ce pas ?” Quel genre de logique est-ce donc ? Es-tu une sorte d’expert ? As-tu une vision aux rayons X ? As-tu cette compétence extraordinaire ? Tu aurais beau vivre avec une personne pendant un ou deux ans, serais-tu capable de voir qui elle est vraiment sans un environnement approprié pour mettre entièrement à nu sa nature-essence ? Si elle n’était pas révélée par Dieu, tu pourrais vivre côte à côte avec elle pendant trois, voire cinq ans, et tu aurais encore du mal à voir quel genre de nature-essence elle a exactement. Et n’est-ce pas encore plus vrai quand tu ne la vois que rarement, que tu es rarement avec elle ? Les faux dirigeants font allègrement confiance à une personne en se fondant sur une impression fugace, ou sur l’appréciation positive qu’en a quelqu’un d’autre, et ils osent confier le travail de l’Église à une telle personne. En cela, ne sont-ils pas extrêmement aveugles ? N’agissent-ils pas imprudemment ? Et quand ils agissent ainsi, les faux dirigeants ne sont-ils pas extrêmement irresponsables ? » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (3)). Une fois cette lecture des paroles de Dieu terminée, la dirigeante a dit : « On ne peut pas vraiment percer l’essence des gens, c’est pourquoi il faut inspecter et suivre de près leur travail régulièrement. Ce n’est qu’alors qu’on peut trouver des écarts et des problèmes dans leur travail et intervenir pour les résoudre et les changer à temps. En quelques mois seulement de travail, Liu Jing a failli mettre à l’arrêt complet le travail de l’Église. Voilà les conséquences de ta vanité excessive, de ton excès de confiance aveugle en elle, et de ton refus de suivre ou de vérifier son travail. C’est là faire le mal. » Avec l’exposition des paroles de Dieu et l’échange de cette dirigeante, j’ai eu peur, rétrospectivement, j’étais bouleversée et je me sentais coupable. Je me suis détestée parce qu’au lieu de regarder les choses en me basant sur les paroles de Dieu, je lui avais fait aveuglément confiance, ce qui avait nui au travail de l’Église. En repensant à la façon dont j’avais traité Liu Jing, ce n’est pas que je ne pouvais pas découvrir ses problèmes, mais qu’à chaque fois que je les voyais, j’avais campé sur mes positions. Je me suis appuyée sur ce que je savais déjà d’elle, et j’avais décrété aveuglément qu’elle était responsable, qu’elle s’investissait beaucoup dans son devoir et qu’elle méritait qu’on lui fasse confiance. La découverte des faits et la révélation des paroles de Dieu m’ont finalement prouvé que bien se comporter et produire un certain travail concret pendant un temps, ne veut pas dire qu’on agira toujours ainsi. Aucun d’entre nous n’a encore accédé à la vérité, nos tempéraments de vie n’ont pas changé, nous sommes soumis à notre nature corrompue, nous pouvons encore être négligents et décevoir Dieu et, parfois, agir à notre guise, de sorte que nous ne sommes pas dignes de confiance. On ne peut pas réellement comprendre une personne tant que l’on n’a pas eu l’occasion d’interagir avec elle et de l’observer pendant longtemps, et même alors, on peut ne pas la connaître entièrement. Il faut aussi comprendre la vérité pour percer l’essence de quelqu’un. Je n’avais travaillé que brièvement aux côtés de Liu Jing, aussi j’avais cru réellement la connaître, et ne pas m’être méprise sur son compte. Je lui avais fait tellement confiance que je n’avais pas suivi ni vérifié son travail. La dirigeante m’avait rappelée à l’ordre plusieurs fois, mais j’avais persisté aveuglément dans mon propre jugement. J’avais été si arrogante et prétentieuse, j’avais réellement négligé les responsabilités qui étaient les miennes dans mon travail. J’ai vraiment éprouvé des remords quand j’en ai pris conscience, et je ne voulais pas rester comme ça.
Plus tard, j’ai réfléchi sur moi-même, et je me suis demandé pourquoi j’avais accordé une telle confiance à Liu Jing, sans assurer le suivi de son travail. Quelle était la racine de tout cela ? Un jour, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « On peut affirmer que la plupart des gens considèrent l’expression “Ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez” comme la vérité, et cela les induit en erreur et les attache. Ils en sont perturbés et influencés lors de la sélection et de l’emploi de personnes, et cette idée dicte même leurs actions. En conséquence, de nombreux dirigeants et ouvriers rencontrent des difficultés et des appréhensions chaque fois qu’ils vérifient l’œuvre de l’Église ou promeuvent et emploient des personnes. En fin de compte, tout ce qu’ils peuvent faire, c’est se réconforter par ces paroles : “Ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez.” Chaque fois qu’ils inspectent le travail ou s’en enquièrent, ils pensent : “‘Ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez.’ Je dois faire confiance à mes frères et sœurs, et après tout, le Saint-Esprit scrute les gens, donc je ne dois pas toujours douter et superviser les autres.” Ils ont été influencés par cette formule, n’est-ce pas ? Quelles sont les conséquences de l’influence qu’exerce cette formule ? Premièrement, si quelqu’un souscrit à cette idée de “ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez”, inspectera-t-il ou guidera-t-il le travail des autres ? Supervisera-t-il et suivra-t-il le travail des gens ? Si cette personne fait confiance à tous ceux qu’elle emploie et ne les inspecte jamais ou ne les guide jamais dans leur travail, et ne les supervise jamais, fait-elle son devoir loyalement ? Peut-elle réaliser de façon compétente le travail de l’Église et achever la commission de Dieu ? Sont-ils loyaux à la commission de Dieu ? Deuxièmement, ce n’est pas simplement un manquement à la parole de Dieu et à tes devoirs, c’est prendre les intrigues et la philosophie des relations mondaines de Satan pour la vérité, les suivre et les pratiquer. Tu obéis à Satan et tu vis selon une philosophie satanique, n’est-ce pas ? Tu n’es pas une personne qui se soumet à Dieu, encore moins une personne qui respecte les paroles de Dieu. Tu es une parfaite crapule. Laisser de côté les paroles de Dieu pour préférer adhérer à une formule satanique et la pratiquer comme la vérité, c’est trahir la vérité et Dieu ! Tu travailles dans la maison de Dieu, mais les principes de tes actes sont la logique satanique et la philosophie des relations mondaines : quel genre de personne es-tu ? Voilà quelqu’un qui trahit Dieu et qui Lui fait gravement honte. Quelle est l’essence de cet acte ? C’est ouvertement condamner Dieu et nier la vérité. N’est-ce pas là l’essence de la chose ? (Ça l’est.) En plus de ne pas suivre la volonté de Dieu, tu laisses les paroles diaboliques de Satan et les philosophies sataniques des relations mondaines se répandre dans l’Église. En faisant cela, tu deviens le complice de Satan, tu aides Satan à exercer ses activités au sein de l’Église, et tu perturbes et interromps le travail de l’Église. L’essence de ce problème est très grave, n’est-ce pas ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 1 : Ce qu’est la vérité). Ces paroles de Dieu ont exposé mon état. Je vivais selon la philosophie satanique qui dit : « Ne doutez pas des gens que vous employez, et n’employez pas les gens dont vous doutez. » Et je croyais que si une personne me semblait compétente et qu’elle était encore en poste, c’était que je devais lui faire confiance. C’est pour cette raison que j’avais eu autant confiance en Liu Jing, et que je n’avais pas vérifié ou cherché à me renseigner sur son travail. Même quand ses problèmes avaient été mis au jour, et que ma dirigeante m’avait rappelé de vérifier son travail, je ne m’en étais toujours pas inquiétée. J’avais pensé que suivre et vérifier son travail équivalait à un manque de confiance, et même si j’avais ensuite découvert qu’elle ne produisait pas de travail concret, quand je l’avais vu pleurer, parler de ses difficultés concrètes et exprimer ses regrets, j’avais préféré la croire plutôt que de la renvoyer, la laissant ainsi nuire terriblement au travail de l’Église et causer de grandes pertes à l’entrée dans la vie des frères et sœurs. En tant que dirigeante, non seulement je n’avais pas protégé le travail de l’Église, mais j’avais protégé une fausse dirigeante. J’étais devenue une pierre d’achoppement et un obstacle au bon déroulement du travail de l’Église. Telles étaient les conséquences quand on traitait les gens en se basant sur l’erreur satanique selon laquelle « il ne faut pas douter de ceux que l’on emploie, et il faut employer ceux dont on ne doute pas ». Dès lors, en abordant la question à la lumière des paroles de Dieu, j’ai vu combien mon point de vue était absurde. Ce point de vue était complètement en contradiction avec les paroles de Dieu et ce qu’Il demande. C’est sur la base de l’essence corrompue de l’humanité que Dieu exige que les dirigeants supervisent et suivent le travail. C’est parce que l’homme a un tempérament corrompu que, tant que nous n’avons pas accédé à la vérité ou changé nos tempéraments-vie, nous ne sommes pas fiables, et l’on ne peut pas nous faire confiance. Même ceux qui ont une bonne humanité peuvent suivre leur propre chemin, perturber et troubler le travail de l’Église, parce qu’ils ne comprennent pas la vérité, qu’ils n’ont pas de principes quand ils agissent et qu’ils ont des tempéraments corrompus. Personne ne peut nier ce fait. Dieu demande que les dirigeants et les ouvriers supervisent le travail, car Il comprend l’essence des gens. Superviser et vérifier le travail est utile à nos devoirs, et bénéfique au travail de l’Église. Mais cette idée satanique qui dit « Ne doutez pas des gens que vous employez », nous amène à nous fier aveuglément aux autres, à penser que confier un travail à quelqu’un c’est le laisser faire tout ce qu’il veut, et que vérifier et superviser son travail est un manque de confiance. S’en tenir à ce point de vue dans l’exercice de notre devoir, et ne pas surveiller ou suivre le travail à temps ne peut que retarder le travail de l’Église et lui nuire. Je faisais mon devoir sans regarder les choses sur la base des paroles de Dieu, ou mettre en pratique Ses exigences, mais au contraire, en croyant et maintenant des philosophies sataniques et en me conformant aux idées fausses de Satan comme s’il s’agissait de la vérité. C’était nier la vérité et trahir Dieu. C’était aussi se faire la complice de Satan, c’était interrompre et perturber le travail de l’Église. Plus j’y réfléchissais, plus je prenais peur. J’ai vu que je manquais de principes dans mon devoir, et que je contrevenais aux paroles ou aux exigences de Dieu. Sans le vouloir, je faisais le mal. Les conséquences auxquelles je m’exposais en ne faisant pas mon devoir conformément aux vérités-principes étaient véritablement effrayantes !
Un jour, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Croyez-vous que l’approche “ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez” est correcte ? Cette formule est-elle la vérité ? Pourquoi quelqu’un utiliserait-il cette formule dans le cadre du travail de la maison de Dieu et quand il fait son devoir ? Quel est le problème ici ? “Ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez.” Ce sont clairement les paroles des non-croyants, des paroles qui viennent de Satan : alors pourquoi les considère-t-il comme la vérité ? Pourquoi ne sait-il pas si elles sont vraies ou fausses ? Ce sont manifestement les paroles de l’homme, les paroles de l’humanité corrompue, elles ne sont tout simplement pas la vérité, elles sont totalement en contradiction avec les paroles de Dieu et ne devraient pas servir de critère pour les actions et le comportement des gens, ni pour adorer Dieu. Alors, comment aborder cette expression ? Si tu es vraiment capable de discernement, quel type de vérité-principe dois-tu utiliser à la place en guise de principe de pratique ? Ce doit être : “Accomplir ton devoir de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.” Agir de tout son cœur, de toute son âme et de tout son esprit, c’est n’être contraint par personne : c’est être d’un seul cœur et d’un seul esprit, et rien de plus. C’est ta responsabilité et ton devoir, et tu dois bien l’accomplir, puisque faire cela est parfaitement naturel et justifié. Quels que soient les problèmes que tu rencontres, tu dois agir selon les principes. Gère-les comme tu le dois. Si l’émondage est nécessaire, qu’il en soit ainsi, et si le renvoi est nécessaire, qu’il en soit ainsi. En bref, agis en te basant sur les paroles de Dieu et sur la vérité. N’est-ce pas le principe ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 1 : Ce qu’est la vérité). « Quel que soit le travail important qu’accomplit un dirigeant ou un ouvrier et la nature de ce travail, leur priorité numéro un est de comprendre et de saisir la façon dont le travail se déroule. Ils doivent être là en personne pour assurer le suivi des choses et poser des questions, et obtenir leurs informations de première main. Ils ne doivent pas simplement se fier aux ouï-dire ou écouter les rapports d’autrui. Au lieu de cela, ils doivent observer de leurs propres yeux la situation du personnel, et la façon dont le travail progresse, et comprendre les difficultés rencontrées, savoir s’il y a, dans certains domaines, des contradictions avec les exigences du Supérieur, s’il y a des violations des principes, s’il existe des perturbations ou des interruptions, s’il manque un équipement nécessaire ou du matériel pédagogique lié à la mise en œuvre du travail : ils doivent se tenir au courant de tout cela. Quel que soit le nombre de rapports qu’ils écoutent ou ce qu’ils apprennent par ouï-dire, rien de cela ne vaut une visite en personne ; c’est plus précis et plus fiable pour eux de voir les choses de leurs propres yeux. Une fois qu’ils se seront familiarisés avec chaque aspect de la situation, ils auront une bonne idée de ce qui se passe. Ils doivent surtout saisir de façon claire et précise qui est de bon calibre et digne d’être cultivé, car c’est seulement ainsi qu’ils peuvent cultiver et utiliser les gens avec précision, ce qui est crucial pour que les dirigeants et les ouvriers puissent bien faire leur travail. Les dirigeants et les ouvriers doivent suivre un chemin et des principes pour former des personnes de bon calibre. De plus, ils doivent saisir et comprendre les différents types de problèmes et de difficultés qui surviennent dans le travail d’Église, et savoir les résoudre, et ils doivent aussi avoir leurs propres idées et suggestions sur la façon dont le travail doit progresser et sur ses perspectives d’avenir. S’ils sont capables de parler avec clarté de telles choses les yeux fermés, sans aucun doute ni aucune appréhension, alors le travail sera beaucoup plus facile à réaliser. Et en travaillant de cette manière, un dirigeant assumera ses responsabilités, n’est-ce pas ? Il doit être très conscient de la façon de résoudre les problèmes dans le travail mentionnés ci-dessus et il doit souvent y réfléchir. Quand il rencontre des difficultés, il doit échanger et discuter de ces choses avec tout le monde, en cherchant la vérité afin de résoudre ces problèmes. En faisant un travail réel, les deux pieds fermement plantés dans le sol de cette façon, il n’y aura pas de difficultés qui ne pourront être résolues » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique pour faire un travail concret. Nous devons nous acquitter de nos responsabilités, de tout notre cœur, et de tout notre esprit. Quelle que soit la personne concernée, que nous la connaissions ou non, un dirigeant qui s’investit vraiment et qui a vraiment le sens des responsabilités surveille et s’informe constamment sur l’état d’avancement du travail, s’emploie immédiatement à résoudre les problèmes au fur et à mesure qu’ils sont découverts, et réaffecte le personnel inadapté en temps voulu. Un tel dirigeant coopèrera harmonieusement avec tout le monde, et ils chercheront la vérité ensemble pour résoudre toute difficulté ou tout problème rencontré. Cela permet d’assurer que les différents éléments du travail de l’Église progressent de façon ordonnée et correcte. En réfléchissant à ces paroles de Dieu, j’ai compris pourquoi je m’accrochais encore à cette erreur satanique, celle qui dit : « Ne doutez pas des gens que vous employez », tout en sachant que je devais faire preuve de responsabilité dans mon devoir. C’était parce que je m’étais cramponnée à un point de vue absurde, croyant que superviser le travail des gens, c’était manquer de confiance en eux, que c’était les contraindre et nier leur liberté, comme l’aurait cru un superviseur dans le monde extérieur. Désormais, je voyais clairement que lorsque la maison de Dieu demande aux dirigeants et aux ouvriers de superviser et de mettre en œuvre le travail, il ne s’agit pas de contraindre ou de retirer sa confiance à qui que ce soit. C’est plutôt fait pour trouver les problèmes et inverser rapidement les écarts. Le but est aussi d’aider les frères et sœurs à bien faire leurs devoirs et de protéger les intérêts de l’Église. L’une des responsabilités majeures d’un dirigeant et d’un ouvrier est de superviser et de suivre le travail, de comprendre et de saisir la façon dont chaque personne aborde le travail, de trouver les dérives et les problèmes pour mieux les rectifier et les résoudre en temps voulu. Cela permet de minimiser les pertes dues aux erreurs qui résultent de l’irresponsabilité des gens dans leurs devoirs. C’est prendre la responsabilité de l’entrée dans la vie des frères et sœurs et du travail de l’Église. Ensuite, je suis allée inspecter en détail le travail de tous les dirigeants de l’Église et, que je les connaisse personnellement ou non, j’ai examiné consciencieusement l’état de l’avancement des différents travaux dont ils avaient la charge. Grâce à ce réel travail de vérification, j’ai repéré un dirigeant, surnommé Xia, qui ne faisait pas de travail concret et ne résolvait pas les problèmes concrets. Il était également d’une humanité malintentionnée, attaquant et excluant les autres. Autant d’actes de nature véritablement déplorable, si bien que nous l’avons immédiatement démis de ses fonctions. Par la suite, grâce à l’exposition et à différents rapports produits par d’autres frères et sœurs, nous avons découvert qu’il avait commis de nombreux autres actes malfaisants, et qu’au final, même après avoir été exposé par de nombreux échanges, il ne s’est toujours pas repenti. Nous avons finalement déterminé qu’il s’agissait d’un antéchrist et l’avons exclu de l’Église. Devant les résultats ainsi obtenus, je me suis une nouvelle fois retournée sur mon passé avec effroi. Si je n’avais pas traversé toute cette expérience avec Liu Jing, qui avait finalement transformé mon point de vue faux selon lequel on ne doit pas douter des gens que l’on emploie, je n’aurais pas eu la présence d’esprit de superviser ou de suivre le travail de Xia. Alors cet antéchrist aurait continué à nuire aux frères et sœurs dans l’Église. Les conséquences auraient été inimaginables. Cette mise en pratique m’a montré l’importance de la supervision et de la vérification du travail. J’ai senti que j’avais enfin fait un travail concret et je me suis sentie à l’aise dans mon cœur.
Cette expérience m’a montré que faire un devoir sans regarder les gens et les choses à travers les paroles de Dieu ou sans pratiquer la vérité, et en soutenant des idées et une logique sataniques, c’est résister à Dieu et perturber et entraver le travail de l’Église. Nous devons respecter les exigences de Dieu en matière de vérification et de supervision du travail, pour bien faire notre devoir et protéger le travail de l’Église. Le jugement et l’exposition des paroles de Dieu sont venus à bout de mes points de vue fallacieux. Dieu soit loué !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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