Je n’ai plus peur des responsabilités

5 juillet 2021

Par Cheng Nuo, Chine

Un jour, en novembre 2020, un dirigeant a participé à une réunion de notre équipe. Une fois la réunion terminée, il a dit qu’il voulait qu’on élise un dirigeant d’équipe qui superviserait notre travail d’édition. J’ai été surprise de récolter le plus grand nombre de voix. J’étais abasourdie : on me choisissait comme dirigeante d’équipe ? Je n’avais presque aucune entrée dans la vie et je manquais de réalité de la vérité. Pouvais-je vraiment accepter le devoir de diriger une équipe ? Si des problèmes se produisaient dans notre travail, ne serait-il pas normal que le dirigeant de l’équipe en porte la responsabilité ? Et si j’étais incapable de les résoudre et que notre travail en souffrait ? J’ai pensé à une expérience antérieure de dirigeante d’équipe. Je m’étais contentée d’éviter les reproches sans mettre la vérité en pratique. Quand j’avais vu des gens perturber ou gêner le travail de l’Église, je n’étais pas intervenue immédiatement par peur de les offenser. Du coup, le travail de l’Église avait été compromis et on m’avait retiré mon devoir. Je sentais que si je ne le faisais pas bien, cette fois-ci, si je retardais le travail de la maison de Dieu et l’entrée dans la vie des frères et sœurs, ça reviendrait à faire le mal. Je n’avais pas seulement peur de perdre mon devoir : il était même possible que je sois éliminée. Je ne voulais pas que ça se produise et je sentais que je ne pourrais pas l’assumer. J’ai donc dit au dirigeant que je n’étais pas un bon choix pour le poste parce que je n’avais pas assez d’entrée dans la vie et que je n’étais pas capable de résoudre les problèmes des autres. J’ai trouvé une multitude d’excuses. Il m’a dit que je devais accepter ce devoir et m’y soumettre, mais je n’ai pas réussi à m’y résoudre. Mon esprit était agité. Alors j’ai subitement pensé à ce passage des paroles de Dieu : « Tu dois te soumettre et coopérer activement. C’est ton devoir et ta responsabilité. Peu importe le chemin à parcourir, tu dois avoir un cœur d’obéissance. Timidité, crainte, inquiétude, suspicion, rien de cela ne doit être l’attitude avec laquelle tu envisages ton devoir » (« Comment accomplir son devoir de façon satisfaisante ? », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). En y réfléchissant, je me suis un peu calmée et j’ai pris conscience que c’étaient le règne et les arrangements de Dieu qui plaçaient ce devoir sur ma route. Même si je ne comprenais pas la volonté de Dieu, à ce moment-là, je savais que je devais Le laisser me conduire et me soumettre.

Après ça, j’ai été confrontée à toutes sortes de problèmes et de difficultés dans mon devoir et, surtout, je ne voyais pas le travail de notre équipe progresser. J’ai recommencé à m’inquiéter. En tant que dirigeante d’équipe, je ne pourrais pas me dérober à ma responsabilité si nos résultats ne s’amélioraient pas. Ҫa m’a complètement affolée. Un soir, alors que je discutais de nos états avec la sœur qui travaillait le plus avec moi, j’ai commencé à me sentir très mal à l’aise quand elle a parlé de la dirigeante d’équipe précédente, qui avait été renvoyée parce qu’elle ne cherchait pas la vérité et n’essayait pas de progresser. Ses compétences professionnelles ne s’amélioraient pas et elle ne faisait aucun travail concret. Je savais que je dirigeais une équipe qui était confrontée à beaucoup de problèmes et de difficultés. Serais-je renvoyée, moi aussi, si je ne réussissais pas à les gérer et à faire un travail concret ? J’avais envie de redevenir un membre ordinaire de l’équipe et de ne plus avoir tant de responsabilités. Je me disais que j’accomplirais ce devoir pendant quelque temps, puisque je venais juste d’être élue, puis, si je n’étais pas à la hauteur, je démissionnerais avec élégance le plus tôt possible pour ne pas commettre une faute qui perturberait le travail de l’Église et me ferait renvoyer. Si ça se produisait, je risquais même de perdre ma destination finale. Je me suis retrouvée coincée dans cet état : terrifiée par l’idée de ne pas bien faire mon devoir et d’avoir à répondre de tous les problèmes. Quand je rencontrais une difficulté dans mon travail, j’avais très peur de ne pas être capable de la gérer. J’étais perpétuellement emprisonnée dans un monde de douleur et de souffrance.

Alors ce passage des paroles de Dieu, que j’ai lu un jour et qui révèle l’essence du tempérament d’un antéchrist, m’a un peu éclairée sur mon propre état : « Lorsqu’un simple ajustement est fait à ton devoir, fais ce qu’on te dit, fais ce que tu es capable de faire et quoi que tu fasses, fais-le aussi bien que ce qui est en ton pouvoir, de tout ton cœur et de toute ta force. Ce que Dieu a fait n’est pas une erreur. Même une vérité aussi simple que celle-là n’est pas présente dans le cœur des antéchrists. Qu’ont-ils dans leur cœur ? De la suspicion, du doute, de la défiance, de la tentation… C’est une chose tellement simple, pourtant un antéchrist en fera toute une histoire, y réfléchira encore et encore, au point de ne plus pouvoir fermer l’œil. Pourquoi pensent-ils de cette façon ? Pourquoi réfléchissent-ils de manière si compliquée à quelque chose d’aussi basique ? La raison est simple, et il n’y en a qu’une : à chaque affaire ou disposition de la maison de Dieu qui les concerne, ils attacheront fermement leur destination et leur désir de recevoir des bénédictions. Voilà pourquoi ils pensent : “Je dois faire attention ; un seul faux pas fera que tous mes pas seront faux, je pourrai dire adieu à mon désir de recevoir des bénédictions et ce sera la fin pour moi. Je ne peux pas me permettre d’être imprudent ! La maison de Dieu, les frères et les sœurs, la haute direction, même Dieu : aucun n’est fiable. Je ne place ma confiance en aucun d’eux. La personne la plus fiable et la plus digne de confiance, c’est soi-même ; si tu ne prévois pas les choses pour toi, qui d’autre veillera sur toi ? Qui d’autre considérera ton point de vue ou veillera à ce que tu obtiennes des bénédictions ? Alors, il faut que je travaille extrêmement dur à faire des projets pour moi-même, élaborer des préparations méticuleuses et des calculs ; je ne peux pas déraper, et je ne peux en aucun cas être négligent. Autrement, il sera facile pour les gens de m’embrouiller et de profiter de moi” » (« Pour les dirigeants et les ouvriers, choisir un chemin est de la plus haute importance (29) », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Je n’ai compris qu’après avoir lu ces paroles de Dieu qu’il est tout à fait normal de connaître des changements dans nos devoirs et que je devais les aborder avec l’attitude convenable. Je devais faire de mon mieux pour améliorer mon travail et assumer mes responsabilités. Si je n’étais pas à la hauteur malgré mes efforts, je devrais accepter avec joie d’être démise de mes fonctions. Les devoirs sont répartis en fonction des besoins de la maison de Dieu et des aptitudes personnelles des gens à s’en charger. Ҫa n’a rien à voir avec les fins et les destinations des gens. Mais je manquais de véritable foi en Dieu et je n’avais pas bien compris les changements de devoir parfaitement appropriés au sein de la maison de Dieu. J’avais une perspective faussée. Je pensais que mon devoir était intimement lié à ma destination et ma fin, qu’il déterminait le fait que je sois bénie ou non. Je mettais tout en question, je me méfiais de Dieu, je craignais d’être exposée et éliminée si je ne faisais pas bien mon devoir et de me retrouver sans statut ni avenir. Je réfléchissais trop à tout ça et j’étais empêtrée dans le mal ! J’essayais d’être maligne et de jouer avec Dieu pour protéger mon intérêt en échafaudant des plans pour jeter l’éponge si j’accomplissais mal mon devoir. Au lieu de me demander comment bien faire mon devoir, j’étais obsédée par mes perspectives d’avenir. En m’élevant au poste de dirigeante d’équipe, Dieu m’offrait une occasion de m’entraîner pour que je progresse dans mon travail et mon entrée dans la vie. C’était l’amour de Dieu pour moi. Mais j’avais une idée fausse de l’amour de Dieu et je me croyais sur le point d’être exposée et éliminée. N’était-ce pas blasphémer contre Dieu ? Ne révélais-je pas exactement le tempérament maléfique d’un antéchrist ?

J’ai repensé à ce que j’avais révélé à cette période : je n’avais pas du tout compris Dieu, j’étais juste submergée par mes réflexions et ma méfiance. J’étais profondément troublée et je n’arrêtais pas de me demander pourquoi j’étais dans cet état, quelle était la véritable racine du problème. Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu exposant le tempérament des antéchrists qui a vraiment trouvé un écho en moi : « Les antéchrists ne croient pas qu’il y ait une vérité dans les paroles de Dieu, et ils ne croient pas à Son tempérament, Son identité ou Son essence. Ils considèrent tout cela avec des pensées et des perspectives humaines, analysent et examinent tout ce qui se passe autour d’eux. C’est également avec une perspective, des pensées et de la ruse humaines qu’ils considèrent la façon dont Dieu traite les gens et les diverses œuvres qu’Il accomplit chez eux. Pire encore, ils utilisent la pensée et les méthodes humaines, emploient la logique et la façon de penser de Satan pour considérer le tempérament de Dieu, Son identité et Son essence. Évidemment, les antéchrists ne se contentent pas de ne pas accepter ni reconnaître le tempérament, l’identité et l’essence de Dieu, mais possèdent également de nombreuses notions vagues et idées creuses à ce sujet. Et ils sont remplis de compréhension humaine ; ils n’ont pas la moindre bribe de véritable connaissance. Ceci étant, au bout du compte, comment un antéchrist définit-il le tempérament, l’identité et l’essence de Dieu ? Peut-il établir que Dieu est juste et que pour les humains, Il n’est qu’amour ? Certainement pas. Pour les antéchrists, la définition de la justice et de l’amour de Dieu est un point d’interrogation, un doute. Le tempérament de Dieu détermine Son identité, et eux raillent Son tempérament, sont pleins de scepticisme, de déni et de dénigrement pour celui-ci. Dans ce cas, quid de Son identité ? Le tempérament de Dieu représente Son identité ; en le considérant de la sorte, leur vision de l’identité de Dieu est évidente : le déni pur et simple. Voilà l’essence des antéchrists » (« Pour les dirigeants et les ouvriers, choisir un chemin est de la plus haute importance (26) », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Ce passage montre que les antéchrists ne croient pas que les paroles de Dieu soient vraies et qu’ils reconnaissent encore moins le tempérament juste de Dieu. Ils ne fondent jamais leurs opinions sur les paroles de Dieu, mais conçoivent tout en se basant sur leur compréhension humaine et la logique de Satan. J’ai compris que je possédais ce tempérament des antéchrists, que je ne comprenais pas du tout le tempérament juste de Dieu en ce qui concernait les changements de position dans l’Église et le fait de renvoyer les gens ou de les éliminer. À la place, j’envisageais ces problèmes à travers le prisme de logiques sataniques comme « Plus on s’élève et plus dure sera la chute », « Le clou qui est bien rivé tient mieux » et « On est seul au sommet ». Je pensais qu’en ayant un statut plus élevé et plus de responsabilités, je serais juste exposée plus vite, puis éliminée. Voilà pourquoi, même si j’avais apparemment accepté mon poste de dirigeante d’équipe, je restais sur mes gardes face à Dieu, par peur d’être exposée et éliminée si je trébuchais, ce qui m’aurait fait perdre ma destination finale. J’étais une croyante qui lisait les paroles de Dieu, mais dont le point de vue sur les choses n’avait pas changé. Quand je rencontrais des problèmes, je ne cherchais jamais la vérité et n’envisageais pas les choses à la lumière des paroles de Dieu. Au lieu de cela, je jugeais l’œuvre de Dieu en me basant sur des notions sataniques. Je me représentais Dieu comme une sorte de dictateur qui m’exposerait et m’éliminerait à la moindre maladresse. N’était-ce pas renier le tempérament juste de Dieu ? N’était-ce pas blasphémer contre Lui ? La vérité, c’est que l’Église se base sur les principes quand elle renvoie quelqu’un ou l’élimine. Ces décisions sont basées sur une évaluation générale du calibre de la personne. On se demande si elle a une bonne ou une mauvaise humanité, si elle cherche la vérité et quel est le chemin qu’elle suit. Les gens ne sont pas définis, renvoyés et éliminés à cause d’une transgression occasionnelle ou d’une expression passagère. Dieu donnera d’autres chances aux dirigeants qui se dépensent vraiment pour Lui et cherchent la vérité, même s’ils commettent des transgressions. Ils seront émondés et traités, repris et avertis, et tous ceux qui sont capables de se connaître, tous ceux qui se repentent et changent, continueront à être utilisés et cultivés. Il y a de faux dirigeants qui ne font pas de travail concret, aspirent trop au confort, négligent leurs devoirs et occupent une position de dirigeant sans remplir les obligations qui l’accompagnent. Les personnes de ce genre seront inévitablement démises de leurs fonctions mais, tant que ce ne sont pas des personnes méchantes qui font le mal de toutes sortes de manières, elles ne seront pas éliminées et renvoyées de l’Église à la légère. La maison de Dieu leur arrangera un autre devoir qui leur convient, ce qui leur permettra de se repentir et de réfléchir sur elles-mêmes. Il y a des antéchrists qui n’acceptent aucune vérité, qui ne travaillent que pour le statut et le pouvoir, qui veulent juste prendre le pouvoir pour contrôler l’Église… Eux seuls seront complètement exposés, éliminés et renvoyés définitivement de l’Église. J’ai compris que la maison de Dieu traitait les gens de manière tout à fait juste et équitable, que la vérité régnait dans la maison de Dieu. Aucune bonne personne ne sera jamais accusée à tort et aucune mauvaise personne ne sera laissée tranquille. Le fait que quelqu’un soit exposé et éliminé ou non n’a rien à voir avec sa position. Tout ce qui compte, c’est sa capacité à accepter et à chercher la vérité. Quand ceux qui cherchent la vérité se chargent d’un devoir important et assument plus de responsabilités, ils gagnent de nouvelles occasions de se développer et sont de plus en plus disposés à être perfectionnés par Dieu. Mais ceux qui ne cherchent pas la vérité, ceux qui ne cherchent pas les principes dans leur devoir et n’acceptent pas d’être jugés, châtiés, émondés et traités, ceux dont les tempéraments corrompus ne changent pas du tout, finiront par être éliminés, quel que soit leur statut. En y réfléchissant, je me suis rendu compte que si on m’avait démise de mes fonctions de dirigeante d’équipe, la fois précédente, c’était parce que j’étais égoïste et méprisable par nature et ne mettais pas du tout la vérité en pratique. Je faisais obstacle au travail de l’Église. C’était le fruit du tempérament juste de Dieu, Sa manière de m’offrir une chance de me repentir et de changer. À la place, j’avais agi comme une non-croyante, je n’avais eu aucune foi dans le salut de Dieu et je L’avais mal compris. Je n’ai vu qu’à ce moment-là à quel point la philosophie satanique « Plus on s’élève et plus dure sera la chute » m’avait fait du mal. Non seulement j’étais dévorée par les incompréhensions et la méfiance envers Dieu, mais je devenais de plus en plus sournoise et maléfique. J’ai su que je ne pouvais pas continuer à obéir à la logique et aux lois sataniques de cette manière. Je devais considérer les choses et les aborder en me basant sur les paroles de Dieu. Si on me confiait ce devoir de dirigeante d’équipe, c’était parce que Dieu m’élevait et m’offrait une occasion d’apprendre. Je devais chérir cette chance. Autrefois, j’étais un facteur négatif dans mon devoir. Je savais que je devais payer un prix dans mon devoir, cette fois-ci, je devais compenser mes échecs passés, chercher davantage les principes de la vérité et faire de mon mieux pour bien accomplir mon devoir.

Comprendre ces choses a été très libérateur pour moi aussi. Quand je me rappelle à quel point je comprenais mal Dieu et je me méfiais de Lui, je vois combien j’étais déraisonnable, insensée et aveugle, sans la moindre compréhension de Dieu. J’ai prié Dieu en silence dans mon cœur : « Ô Dieu, merci de m’avoir guidée, permis de voir ma propre laideur et montré la barrière immense que ces notions sataniques avaient dressée entre Toi et moi. J’étais insensible, inconsciente, je me trompais sur les choses, j’étais sur mes gardes et je ne me souciais pas du tout de ce que Tu ressentais. J’ai été très rebelle et je me repens pleinement devant Toi. »

Un jour, j’ai lu un article qui décrivait parfaitement mon état et dans lequel étaient citées des paroles de Dieu qui m’ont fourni un chemin de pratique : « Pour l’homme, s’acquitter de son devoir, c’est en réalité accomplir tout ce qui est inhérent à l’homme, c’est-à-dire, ce qui est possible pour l’homme. C’est alors que son devoir est accompli. Les défauts de l’homme pendant son service sont graduellement réduits par l’expérience qu’il acquiert progressivement et l’expérience qu’il a du jugement ; ils n’entravent ni n’affectent le devoir de l’homme. Ceux qui cessent de servir ou abandonnent et se retirent par crainte des désavantages qui pourraient exister dans leur service sont les plus lâches de tous. […] Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il soit béni ou maudit. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ne devrait pas dépendre de la récompense, des conditions ou des raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Être béni, c’est être perfectionné et jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Être maudit, c’est conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils soient bénis ou maudits, les êtres créés doivent accomplir leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins que puisse faire une personne qui cherche Dieu. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour être béni, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur d’être maudit. Laissez-Moi vous dire la chose suivante : l’homme doit accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). En méditant ces paroles, j’ai compris la volonté de Dieu. Dieu n’exige pas beaucoup de l’humanité. Il veut juste qu’on cherche la vérité, qu’on fasse de notre mieux pour mettre en œuvre ce qui est à notre portée, ce qu’on peut accomplir, sans tergiverser, sans se dérober ni Le tromper, en nous investissant pleinement dans la réalisation de ce qu’Il nous demande. Même si nous subissons des échecs et faisons des faux pas en chemin, tant que nous sommes capables d’accepter la vérité et d’accepter d’être émondés et traités, ces problèmes se résoudront. Nous pourrons progresser et changer. Depuis que j’avais reçu ce mandat, je n’avais pas la bonne attitude. Je manquais complètement d’acceptation et de soumission. J’avais peur d’être éliminée, de perdre ma fin et ma destination au premier faux pas, à la moindre transgression. J’ai vu que je n’avais aucune compréhension de la vérité, que je ne comprenais vraiment rien à l’œuvre de Dieu. Surtout, je me suis rendu compte que je n’avais pas cru en Dieu et fait mon devoir pendant toutes ces années pour Le satisfaire, mais seulement parce que je me souciais de mon avenir et de ma destination. J’étais si égoïste et sournoise ! Un devoir est un mandat de Dieu et c’est une responsabilité que tout être créé doit endosser. Que nous soyons bénis ou maudits à la fin n’a aucune importance : nous devons tous faire notre devoir. Je ne pouvais pas refuser de faire mon devoir parce que j’avais peur de faire le mal. Malgré mon entrée dans la vie dérisoire et mon manque de réalité de la vérité, Dieu m’a élevée pour que je remplisse les fonctions d’une dirigeante d’équipe. Il ne l’a pas fait parce que j’en étais digne à ce moment-là, mais dans l’espoir qu’accomplir ce devoir me permettrait de chercher la vérité, d’accepter d’être jugée, châtiée, émondée et traitée, et de continuer à corriger mes défauts. Afin d’accomplir finalement mon devoir de manière qualifiée. Quand j’ai compris la volonté de Dieu, j’ai affronté les problèmes et les difficultés de mon devoir avec plus d’assurance et j’ai été plus déterminée à satisfaire Dieu en l’accomplissant.

Ensuite, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Quelles sont les expressions d’une personne honnête ? Le cœur de la question, c’est de pratiquer la vérité en toutes choses. Si tu prétends être honnête, mais que tu relègues tout le temps les paroles de Dieu dans un coin de ton esprit et fais tout ce que tu veux, s’agit-il alors de l’expression d’une personne honnête ? Tu dis : “Mon calibre est faible, mais mon cœur est honnête.” Cependant, lorsqu’un devoir t’incombe, tu as peur de souffrir et tu crains, si tu ne l’accomplis pas bien, de devoir en assumer la responsabilité, et donc tu présentes des excuses pour t’en exonérer et tu conseilles aux autres de le faire. Est-ce ainsi qu’une personne honnête s’exprime ? Clairement, non. Alors, comment doit se comporter une personne honnête ? Elle doit accepter et obéir, puis être totalement dévouée en accomplissant ses devoirs de son mieux, en s’efforçant de satisfaire la volonté de Dieu. Cela se manifeste de plusieurs manières. D’une part, tu dois accepter ton devoir avec honnêteté, ne penser à rien d’autre et ne pas être hésitant. Tu dis : “Je peux le faire. Je vais tout mettre en œuvre et consacrer cela complètement à Dieu.” N’est-ce pas une expression d’honnêteté ? Tu consacres tout ce que tu as et tout ce que tu peux faire : c’est une expression d’honnêteté. Si tu n’es pas prêt à mettre en jeu tout ce que tu as, si tu le gardes caché et mets de côté, si tu agis à la dérobée, te dérobes à ton devoir et fais en sorte que quelqu’un d’autre le fasse parce que tu as peur d’avoir à assumer les conséquences d’un travail mal fait, est-ce là de l’honnêteté ? Non. Être une personne honnête, par conséquent, n’est pas seulement une question de désir que l’on a. Si tu ne le mets pas en pratique quand il t’arrive des choses, alors tu n’es pas une personne honnête. Quand tu rencontres des problèmes, tu dois pratiquer la vérité et avoir des expressions pratiques. C’est la seule façon d’être une personne honnête et seules ces expressions-là sont celles d’un cœur honnête » (« On ne peut être vraiment heureux qu’en étant une personne honnête », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Dieu aime ceux qui sont honnêtes et ceux qui sont honnêtes ne se soucient pas des bénédictions. Ils n’ont pas peur de prendre des responsabilités et ils essaient de tout leur cœur de bien faire leur devoir pour satisfaire Dieu. Ils ne s’épargnent aucun effort pour faire tout ce dont ils sont capables. En y songeant, j’ai vraiment eu honte de moi. Je disais toujours que je voulais satisfaire Dieu mais, quand le moment est venu pour moi d’accepter un mandat, de m’investir pleinement dans quelque chose, je suis devenue fourbe et j’ai voulu m’y dérober. Puis je me suis rendu compte que je disais juste des choses qui sonnaient bien alors que j’essayais en réalité de tromper Dieu et que j’étais complètement malhonnête, au fond. Quand j’en ai pris conscience, j’ai su que je ne pouvais pas rester sur ce chemin. Même si j’avais beaucoup de problèmes et de défauts, je devais pratiquer l’honnêteté en accord avec les exigences de Dieu. Je devais donner mon cœur à Dieu et faire mon devoir du mieux possible en gardant bien les pieds sur terre. J’étais décidée à obéir aux orchestrations et aux arrangements de Dieu quoi qu’il advienne. Après ça, je me sentais beaucoup détendue. Quand je rencontrais des difficultés dans mon devoir, je priais Dieu pour essayer de les surmonter et, quand j’étais dépassée, j’explorais les problèmes avec les frères et sœurs en cherchant les principes de la vérité. J’ai découvert, au fil du temps, que j’étais capable de résoudre beaucoup de problèmes et de difficultés.

Cette expérience m’a montré comment le jugement et le châtiment de Dieu sont vraiment Son amour et Son salut pour l’humanité. Je n’ai plus peur de prendre des responsabilités, je ne suis plus sur la défensive et je suis moins sujette aux erreurs de compréhension. Même si j’ai encore beaucoup de tempéraments corrompus, j’accepte volontiers d’être jugée, châtiée, émondée et traitée par Dieu, et j’aspire à être purifiée et changée. Je remercie Dieu !

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