Je ne place plus de grandes attentes sur mon fils

3 mars 2025

Par Zhizhuo, Chine

J’ai grandi à la campagne, et la vie chez nous était très difficile. J’enviais la vie des citadins et je croyais qu’il suffisait d’étudier assidûment, d’entrer à l’université et d’avoir un emploi stable pour pouvoir échapper à la vie dans les champs de l’aube au crépuscule. Pendant ma scolarité, je me suis entièrement consacrée à mes études. Même lorsque les autres se reposaient, je continuais à étudier. Le week-end, je ne rentrais pas chez moi de peur que cela n’affecte mes études. Mais les choses ne se sont pas déroulées comme je l’avais espéré. Peu importe combien j’étudiais, mes notes ne progressaient pas vraiment. J’ai redoublé l’année scolaire deux fois, mais je n’étais toujours pas admise à l’université. En conséquence, j’ai développé une insomnie sévère. Après avoir échoué l’examen d’entrée à l’université, je me suis sentie tellement honteuse que je ne suis pas sortie de chez moi pendant plus de six mois. Plus tard, après mon mariage, mon mari et moi avons démarré une entreprise à domicile. Même si on travaillait du matin au soir chaque jour, nous n’arrivions pas à gagner beaucoup d’argent. Après la naissance de notre fils, en voyant à quel point il était intelligent et mignon, je me suis dit : « Puisque mes propres désirs ne se sont pas réalisés, je dois m’assurer que mon enfant puisse étudier assidûment et entrer à l’université à l’avenir, trouver un emploi respectable et se distinguer des autres. Ainsi, nous pourrons échapper à une vie de pauvreté, et cela me permettra également d’avoir une meilleure image. Lorsque j’étais enfant, étant donné que j’avais beaucoup de sœurs, mes parents n’avaient pas le temps de superviser nos études, ce qui a entraîné ma faible base scolaire. Je dois me concentrer sur l’éducation de mon enfant dès son plus jeune âge et m’assurer que ses bases soient solides. » Ainsi, chaque fois que je trouvais un livre susceptible d’améliorer ses notes, je le lui achetais. Parfois, quand mon enfant rentrait de l’école et voulait jouer un peu, je lui disais : « Si tu ne travailles pas sérieusement maintenant, tu finiras par faire des travaux pénibles plus tard, et les autres te mépriseront ; tout comme nous. Ce serait tellement fatigant ! Pour qui est-ce que je me donne tant de mal chaque jour ? N’est-ce pas juste pour toi ? Et pourtant, tu ne fais même pas d’efforts ! » Sachant qu’il n’avait pas le choix, mon enfant allait faire ses devoirs à contrecœur. Même lorsqu’il avait terminé, je ne le laissais pas sortir jouer ; au lieu de cela, je lui donnais encore plus de devoirs. Je croyais que « Si vous lisez un livre cent fois, sa signification ira de soi. » Alors, chaque matin, je le faisais se lever une demi-heure plus tôt pour apprendre ses leçons. Lorsqu’il ne voulait pas étudier et faisait une crise de colère, je lui criais dessus et je le sermonnais. Chaque jour, j’étais comme un ressort tendu à l’extrême, n’osant jamais me détendre. Dès que mon enfant désobéissait ne serait-ce qu’un peu, je le harcelais : « Pourquoi tu n’écoutes pas ! Je me tue à la tâche chaque jour à surveiller tes études, à laver ton linge, à préparer tes repas quand tu vas à l’école, et je dois encore travailler pour gagner de l’argent afin de t’acheter de quoi bien manger. Pour qui fais-je tout cela ? N’est-ce pas pour que tu aies un avenir brillant ? Si tu ne m’écoutes pas et que tu n’étudies pas assidûment, tu le regretteras plus tard ! » J’avais peur que s’il commençait à jouer, il ne parvienne pas à se reconcentrer, alors je ne le laissais pas sortir pour s’amuser. Parfois, même lorsque je l’emmenais dehors, c’était uniquement pour aller à la librairie. Je le suivais de près, sans jamais le quitter, en l’exhortant d’étudier, et cela a continué de la même manière même après son entrée au collège.

Lorsque mon enfant était au collège, ses notes en anglais étaient mauvaises, j’ai donc pensé que je devais d’abord apprendre l’anglais ; sinon, comment pourrais-je le lui enseigner ? Je croyais que ce n’était qu’en obtenant de bonnes notes dans toutes les matières qu’il aurait plus de chances d’entrer à l’université. Et entrer à l’université était la seule façon pour lui de changer son destin. S’il parvenait à se distinguer, cela nous apporterait également de l’honneur en tant que parents. Même si j’avais beaucoup de choses à gérer, rendant mon propre apprentissage ardu, je faisais quand même l’effort, et une fois la matière assimilée, je le guidais jusqu’à ce qu’il comprenne. Le voir chaque jour aussi accablé, refusant de parler, sans un sourire, le dos vouté à un si jeune âge, manquant d’énergie me remplissait de douleur. Mais au nom de l’avenir brillant que je lui souhaitais, je sentais que je n’avais pas d’autre choix que de continuer à le pousser ainsi. Au final, mon enfant n’a intégré qu’une université de deuxième ordre. Je sentais qu’une telle université ne lui offrirait pas beaucoup de perspectives, alors je l’ai fait redoubler dans un lycée prestigieux de la ville. Finalement, après tous mes efforts, il a été admis dans une université idéale. J’étais très heureuse et fière, et je sentais que je marchais différemment qu’auparavant. Je pensais que tant que mon enfant était diplômé de l’université et trouverait un emploi stable, il pourrait mener une vie heureuse et confortable, et que moi aussi, je profiterais des avantages dans ma vieillesse. Mais ce que je n’avais pas anticipé, c’est que mon enfant n’a pas pu obtenir son diplôme, car il a échoué à l’examen CET-4 (College English Test Band 4). Nous avons tout essayé, mobilisant nos relations et cherchant des connexions, mais cela n’a rien donné. Je me suis dit : « C’est fini maintenant, il n’y a plus d’espoir que je sorte du lot. Toutes mes années d’efforts sont réduites à néant, et tous mes espoirs se sont complètement effondrés ! » J’avais l’impression que mon monde s’écroulait autour de moi. À partir de là, tout ce que je faisais avec mon enfant était de le critiquer et de me plaindre, lui montrant ma déception parce qu’il n’avait pas étudié suffisamment et pour avoir échoué à satisfaire mes attentes. Il était tellement fatigué par mon harcèlement qu’il ne voulait même plus rentrer à la maison. Parce que mon fils n’avait pas de diplôme universitaire, il ne trouvait pas de travail. Lorsque je sortais, je redoutais de croiser des connaissances qui me demanderaient, « Où travaille ton enfant ? Comment progresse-t-il ? » Si les gens découvraient que mon enfant était allé à l’université mais qu’il n’avait pas de diplôme, ne penseraient-ils pas que cela revenait à ne pas être allé à l’université du tout ? Ne se moqueraient-ils pas de moi ? En conséquence, j’étais tourmentée tous les jours.

En décembre 2021, j’ai accepté le salut de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. J’ai partagé ma souffrance avec une sœur, et elle m’a trouvé un passage des paroles de Dieu : « Quel que soit le degré de mécontentement vis-à-vis de sa naissance, de sa croissance ou de son mariage, tous ceux qui sont passés par ces choses-là savent que l’on ne peut choisir où et quand on naît, ce à quoi on ressemble, qui sont ses parents et qui est son conjoint, mais que l’on doit simplement accepter la volonté du ciel. Pourtant, quand viendra le temps pour les gens d’élever la génération suivante, ils projetteront sur leurs descendants tous les désirs qu’ils n’ont pas réussi à réaliser dans la première moitié de leur vie, en espérant que leur progéniture compensera toutes les déceptions de la première moitié de leur vie. Ainsi, les gens se livrent à toutes sortes de fantasmes au sujet de leurs enfants : que leurs filles vont grandir et devenir de superbes beautés, leurs fils, de galants hommes ; que leurs filles seront cultivées et talentueuses, et leurs fils, de brillants étudiants et des athlètes célèbres ; que leurs filles seront douces, vertueuses et sages, leurs fils, intelligents, capables et sensibles. Ils s’attendent à ce que leurs enfants, que ce soient des garçons ou des filles, respectent leurs aînés, fassent preuve de considération à l’égard de leurs parents, soient aimés et loués par tous… À ce stade, les espoirs pour la vie connaissent un renouveau et de nouvelles passions s’allument dans le cœur des gens. Les gens savent qu’ils sont impuissants et sans espoir dans cette vie, qu’ils n’auront pas une autre chance ni un autre espoir de se démarquer de la foule, et qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’accepter leur destin. Et donc, ils projettent tous leurs espoirs, leurs désirs et idéaux non réalisés, sur la génération suivante, en espérant que leur progéniture pourra les aider à réaliser leurs rêves et à réaliser leurs désirs ; que leurs filles et fils magnifieront le nom de la famille, deviendront importants, riches ou célèbres. En bref, ils veulent voir prospérer grandement la fortune de leurs enfants. Les plans et les fantasmes des gens sont parfaits ; ne savent-ils pas qu’il ne leur appartient pas de décider du nombre d’enfants à avoir, de l’apparence de leurs enfants, de leurs compétences, et ainsi de suite, que pas une seule parcelle du destin de leurs enfants n’est entre leurs mains ? Les humains ne sont pas maîtres de leur propre destin, mais ils espèrent changer le destin de la jeune génération ; ils sont impuissants à éviter leur propre sort, mais ils tentent de contrôler celui de leurs fils et filles. Ne se surestiment-ils pas ? N’est-ce pas la sottise et l’ignorance de l’homme ? » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai été profondément touchée. Dieu contrôle les destinées des gens. Peu importe les méthodes que les gens utilisent ou le prix qu’ils paient, ils ne peuvent pas échapper aux arrangements de Dieu pour leurs destins. En repensant à mon enfance, j’avais été insatisfaite de ma vie familiale. J’avais voulu changer mon destin par la connaissance. Lorsque mes propres aspirations ont été brisées, j’avais projeté mes espoirs sur mon fils, souhaitant qu’il puisse réaliser mes désirs de succès. Pour atteindre mes objectifs, j’avais contrôlé mon fils de manière stricte, planifiant comment il devait étudier à chaque moment de la journée. Même les week-ends, je ne le laissais pas sortir jouer ; s’il sortait, cela ne pouvait être que pour aller dans une librairie. Je l’avais surveillé de près, et lorsqu’il n’étudiait pas suffisamment, je l’avais soit frappé soit grondé, de peur que s’il échoue, il ne puisse pas entrer dans une bonne université, et que cela ne nuise à mon image. J’avais imposé toutes mes propres attentes sur lui, ce qui l’avait fait vivre de façon très contrôlée, nuisant considérablement à son bien-être physique et mental, et j’avais moi aussi vécu dans une grande souffrance et un grand épuisement. À partir des paroles de Dieu, j’ai fini par comprendre que Dieu régit le destin humain, et peu importe les efforts que les gens déploient, ils ne peuvent pas le changer. Pourtant, j’avais toujours cherché à me libérer de la souveraineté de Dieu, à changer mon destin ainsi que celui de mon enfant par la connaissance, et à atteindre l’objectif de m’élever au-dessus des autres. Même si j’avais payé le prix fort, au final, les choses se sont déroulées exactement à l’inverse de ce que j’avais espéré. Je n’arrivais même pas à contrôler mon propre destin, et pourtant, j’avais voulu changer celui de mon fils ; comme j’avais été arrogante, fourbe, prétentieuse, me surestimant, stupide et ignorante ! Je me souviens qu’autrefois j’avais eu un voisin qui, malgré un faible niveau d’éducation, était devenu patron et gagnait beaucoup d’argent. Mon neveu avait aussi une éducation limitée, mais il avait réussi à gagner beaucoup d’argent en dirigeant son propre commerce d’électronique, et il vivait plus aisément que bien des gens ayant des diplômes et des connaissances. Il y avait aussi un jeune frère de mon village, qui, bien qu’il soit entré à l’université, avait développé une dépression après l’obtention de son diplôme. Il était devenu réticent à parler aux autres et avait fini sans aucun emploi. Auparavant, je n’avais pas compris la souveraineté de Dieu, et j’avais toujours essayé de m’en libérer, ce qui m’avait nui, ainsi qu’à mon fils. Aujourd’hui, je prenais conscience que j’avais eu tort, alors j’ai prié Dieu, « Seigneur, je suis disposée à confier mon fils entre Tes mains. Peu importe ce qui arrivera dans l’avenir, je suis disposée à me soumettre à Ta souveraineté et à Tes arrangements. » À partir de ce moment-là, je ne grondais plus mon fils ni ne lui faisais la tête. Il a aussi cessé de m’éviter comme il le faisait avant. Plus tard, lorsque j’ai rencontré une amie dans la rue et qu’elle m’a demandé des nouvelles du travail de mon fils, je me suis encore sentie contrariée. Je n’ai pas osé dire la vérité, craignant la façon dont elle me jugerait et je me sentais vraiment gênée.

Plus tard, je me suis dit : « J’avais eu l’impression de pouvoir lâcher prise sur la situation de mon fils, mais pourquoi est-ce que je me sens encore contrariée quand d’autres en parlent ? » J’ai lu ces paroles de Dieu : « Pendant le processus d’acquisition de la connaissance par l’homme, Satan utilise toutes les méthodes possibles : lui raconter des histoires, simplement lui donner un savoir ou lui permettre de satisfaire ses désirs et ses ambitions. Sur quel chemin Satan veut-il te conduire ? Les hommes pensent qu’il n’y a rien de mal à acquérir des connaissances, que c’est le cours naturel des choses. Pour le dire avec douceur, nourrir de grands idéaux ou avoir des ambitions, c’est avoir de la détermination, ce qui devrait être le bon chemin dans la vie. Si les hommes peuvent réaliser leurs idéaux ou réussir leur carrière, n’est-il pas plus glorieux de vivre de cette façon ? C’est non seulement une façon d’honorer ses ancêtres, mais aussi de marquer potentiellement l’histoire. N’est-ce pas là une bonne chose ? C’est une bonne chose aux yeux des gens de ce monde, pour qui ce devrait être quelque chose de juste et de positif. Est-ce que Satan, cependant, avec ses sombres motivations, emmène tout simplement les hommes sur ce genre de chemin et estime alors qu’il a réussi ? Certainement pas. En fait, peu importe la grandeur des idéaux de l’homme, quel que soit le réalisme de ses désirs ou s’ils sont convenables, tout ce qu’il veut atteindre, tout ce qu’il cherche est inextricablement lié à deux mots. Ces deux mots sont d’une importance vitale pour la vie de chaque personne, et ce sont des choses que Satan a l’intention d’inculquer à l’homme. Quels sont-ils ? La “gloire” et le “gain”. Satan s’y prend d’une façon très subtile, en accord avec les notions des hommes ; ce n’est pas un chemin drastique. De façon tout à fait inconsciente, les gens en viennent à accepter le mode et les règles de vie de Satan, à établir des objectifs de vie et leur direction dans la vie et, sans le savoir, ils en arrivent également à avoir des ambitions dans la vie. Quelle que soit la noblesse de ces ambitions, elles restent étroitement liées à la “gloire” et au “gain”. Dans la vie, ce que suit une personne connue ou célèbre, ou tous les hommes en fait, n’est lié qu’à ces deux mots : “gloire” et “gain”. Les gens pensent qu’une fois qu’ils ont la gloire et le gain, ils peuvent ensuite en tirer parti afin de jouir d’un statut élevé, d’une grande richesse et de la vie. Ils pensent que la gloire et le gain sont une sorte de capital dont ils peuvent ensuite tirer parti pour mener une vie régie par le plaisir et jouir sans scrupules de la chair. Les gens remettent volontairement, quoiqu’inconsciemment, leur corps, leur esprit, tout ce qu’ils ont, leur avenir et leur destinée à Satan pour obtenir la gloire et le gain qu’ils désirent. Ils le font en fait avec authenticité et sans hésiter un seul instant, toujours ignorants de la nécessité de tout récupérer. Les hommes sont-ils encore maîtres d’eux-mêmes une fois qu’ils se sont réfugiés chez Satan et lui sont devenus fidèles de cette façon ? Certainement pas. Ils sont complètement contrôlés par Satan. Ils sont aussi complètement tombés dans le bourbier et incapables de s’en libérer. Une fois que quelqu’un est plongé dans la gloire et le gain, il ne cherche plus ce qui est lumineux, ce qui est juste ou ce qui est beau et bon. C’est parce que la gloire et le gain ont un trop grand pouvoir de séduction sur les hommes et deviennent des choses que les gens poursuivent sans fin toute leur vie et même pour l’éternité. N’est-ce pas vrai ? » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). « Satan contrôle les pensées des hommes par la gloire et le gain, jusqu’à ce qu’ils ne pensent plus qu’à cela. Ils luttent pour la gloire et le gain, endurent des difficultés pour la gloire et le gain, supportent l’humiliation pour la gloire et le gain, sacrifient tout ce qu’ils ont pour la gloire et le gain, porteront des jugements et prendront des décisions pour la gloire et le gain. De cette façon, Satan attache les hommes avec des chaînes invisibles, dont ils n’ont ni la force ni le courage de se libérer. Alors, sans le savoir, ils portent ces chaînes et avancent avec beaucoup de difficulté. À cause de la gloire et du gain, l’humanité s’éloigne de Dieu, Le trahit et devient de plus en plus malveillante. Ainsi, les générations sont détruites les unes après les autres par la gloire et le gain avec lesquels Satan les a tentées » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). À partir des paroles de Dieu, j’ai compris que Satan corrompt les gens par la gloire et le gain, les conduisant à ne poursuivre que ces choses et à croire que tant qu’ils ont de la gloire et du gain, ils ont tout et que leur vie sera heureuse. J’avais adopté ce point de vue, en vivant selon les lois de survie de Satan telles que : « La connaissance est un pouvoir », « L’homme peut créer une terre heureuse de ses propres mains », et « Les autres poursuites sont petites, les livres les surpassent toutes. » En repensant à mon enfance, ma famille était pauvre et les gens nous méprisaient. Quand j’avais vu ma cousine aînée revenir de la ville en conduisant une voiture noire, et que chacun dans le village l’avait admirée, je m’étais sentie particulièrement envieuse. Je m’étais dit que je devais vivre une vie comme celle de ma cousine à l’avenir et gagner l’admiration des autres. Afin de poursuivre la gloire et le gain, j’avais consacré tout mon temps à étudier, sacrifiant même le repos, ce qui avait finalement entraîné une insomnie sévère. Je restais allongée éveillée nuit après nuit et ne pouvais compter que sur des somnifères. Je tenais à peine chaque jour, ayant l’impression que la vie était pire que la mort. Cependant, à la fin, je n’étais toujours pas entrée à l’université ni n’avais réalisé la vie que j’avais voulue. Malgré cela, je n’avais pas réussi à revenir à la réalité, et afin d’atteindre la gloire et le gain, j’avais projeté mes aspirations non réalisées sur mon enfant. Il avait été tout à fait normal que mon enfant veuille jouer un peu lorsqu’il était jeune, mais pour satisfaire mes propres désirs, j’avais contrôlé sa vie, le forçant à ne rien faire d’autre que d’étudier chaque jour, et le frappant ou le grondant lorsqu’il n’étudiait pas bien. Mon enfant, autrefois vif et joyeux, était devenu constamment morose, il avait perdu la joie de l’enfance, et avait développé une grave scoliose et une perte de cheveux importante à un jeune âge. À cause de mon contrôle, mon enfant était devenu distant avec moi. Lorsque mon enfant n’avait pas pu obtenir de diplôme universitaire et que je n’avais pas atteint mes objectifs de gloire et de gain, j’avais eu l’impression que mon monde s’effondrait. J’avais été réticente à voir quiconque, me sentant trop honteuse pour lever la tête, et j’avais gémi sur mon enfant, le critiquant pour ne pas avoir répondu à mes attentes. J’avais vécu dans une grande angoisse. C’étaient les fruits amers issus de ma poursuite de gloire et de gain. Je me suis souvenue d’un garçon du village de ma sœur, dont la famille était aussi très pauvre. Afin de changer son destin par la connaissance, il avait redoublé ses études pendant plusieurs années, mais n’était toujours pas entré à l’université. Finalement, il avait développé une dépression. C’est le résultat de Satan qui utilise la gloire et le gain pour corrompre les gens. J’ai réfléchi à la manière dont j’avais vécu ma vie selon la philosophie de Satan, considérant la gloire et le gain comme mes objectifs à poursuivre dans la vie. En me dépensant désespérément pour ces objectifs, j’avais fini par nuire à la fois à mon enfant et à moi-même. Je ne voulais plus souffrir des préjudices de Satan et j’étais disposée à me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu.

Après cela, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Tout d’abord, ces exigences et ces approches que les parents ont vis-à-vis de leurs enfants sont-elles correctes ou incorrectes ? (Elles sont incorrectes.) Alors, en fin de compte, où est le vrai coupable, en ce qui concerne ces approches que les parents utilisent avec leurs enfants ? Ne s’agit-il pas des attentes que les parents ont pour leurs enfants ? (Si.) Dans leur conscience subjective, les parents prévoient, planifient et déterminent diverses choses quant à l’avenir de leurs enfants et de ce fait, ils engendrent ces attentes. Sous l’impulsion de ces attentes, les parents exigent que leurs enfants acquièrent diverses compétences, qu’ils étudient le théâtre et la danse, ou l’art, et ainsi de suite. Ils exigent que leurs enfants deviennent des individus talentueux et que, par la suite, ils soient dirigeants et non des subordonnés. Ils exigent que leurs enfants deviennent des fonctionnaires de haut rang, et non de simples employés. Ils exigent que leurs enfants deviennent des directeurs, des PDG et des cadres, qu’ils travaillent pour les 500 plus grandes entreprises mondiales, et ainsi de suite. Voilà les idées subjectives qu’ont les parents. Alors, les enfants ont-ils la moindre idée du contenu des attentes de leurs parents, avant d’atteindre l’âge adulte ? (Non.) Ils n’ont absolument pas la moindre idée de ces choses, ils ne les comprennent pas. Que comprennent les petits enfants ? Ils comprennent seulement qu’ils doivent aller à l’école pour apprendre à lire et à écrire, qu’ils doivent travailler dur à l’école et être des enfants sages et bien élevés. En soi, c’est plutôt une bonne chose. Aller à l’école pour suivre des cours, selon l’emploi du temps qu’on leur a imposé, et rentrer chez eux pour faire leurs devoirs, voilà les choses que les enfants comprennent. Le reste n’est que jeu, nourriture, imagination, rêves, et ainsi de suite. Avant d’atteindre l’âge adulte, les enfants n’ont absolument aucune idée des choses inconnues qui les attendent sur leur chemin de vie, et ils n’envisagent rien à leur sujet non plus. Toutes les choses qui sont envisagées ou déterminées après que ces enfants ont atteint l’âge adulte viennent de leurs parents. Par conséquent, les attentes erronées que les parents ont pour leurs enfants n’ont rien à voir avec leurs enfants. Les enfants doivent seulement discerner l’essence des attentes de leurs parents. Sur quoi ces attentes parentales sont-elles basées ? D’où viennent-elles ? Elles viennent de la société et du monde. Le but de toutes ces attentes parentales est de permettre aux enfants de s’adapter à ce monde et à cette société, d’éviter d’être éliminés par le monde ou la société, et de s’établir dans la société, d’obtenir un emploi pérenne, d’avoir une famille et un avenir stables, de sorte que les parents ont diverses attentes subjectives pour leur descendance. Par exemple, à l’heure actuelle, il est assez à la mode d’être ingénieur en informatique. Certaines personnes disent : “Plus tard, mon enfant sera ingénieur en informatique. Il pourra gagner beaucoup d’argent dans ce secteur, en emportant partout un ordinateur et en s’adonnant à l’ingénierie informatique. Cela donnera aussi une bonne image de moi !” Dans ces circonstances, les enfants n’ayant absolument aucune idée de quoi que ce soit, leurs parents dictent leur avenir. N’est-ce pas mal ? (Si, en effet.) Les parents fondent leurs espoirs sur leurs enfants en se basant entièrement sur la façon dont un adulte examine les choses, ainsi que sur les opinions, les points de vue et les préférences d’un adulte quant aux questions touchant au monde. N’est-ce pas subjectif ? (Si.) Si on devait le dire poliment, on pourrait dire que c’est subjectif, mais qu’en est-il réellement ? Cette subjectivité peut-elle être interprétée autrement ? Ne s’agit-il pas d’égoïsme ? N’est-il pas question de contrainte ? (Si, en effet.) Tu aimes tel ou tel travail, et telle ou telle carrière, tu aimes être reconnu, mener une vie pleine de prestige, avoir une fonction officielle, ou être aisé au sein de la société, alors tu incites tes enfants à faire la même chose, tu les amènes à être ce genre de personne également, et à suivre ce genre de chemin. Mais tes enfants aimeront-ils vivre dans cet environnement et effectuer ce travail par la suite ? Sont-ils faits pour ça ? Quelle est leur destinée ? Quels sont les arrangements et les décisions de Dieu en ce qui les concerne ? Le sais-tu ? Certaines personnes disent : “Je me moque de ça, ce qui compte, ce sont les choses que moi, en tant que leur parent, j’aime. Je vais fonder mes espoirs sur mes enfants en me basant sur mes propres préférences.” N’est-ce pas vraiment égoïste ? (Si.) C’est vraiment égoïste ! Pour le dire gentiment, c’est très subjectif, c’est décider de tout soi-même, mais qu’en est-il, en réalité ? C’est très égoïste ! Ces parents ne tiennent pas compte du calibre ou des talents de leurs enfants, ils se moquent des arrangements que Dieu a pris quant à la destinée et à la vie de chaque personne. Ils n’en tiennent pas compte, ils imposent simplement leurs propres préférences, intentions et projets à leurs enfants, en prenant leurs désirs pour des réalités » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (18)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que, bien que mon enfant n’ait aucune idée de quoi que ce soit, je lui imposais de manière irréaliste différentes exigences pour atteindre mes propres objectifs. J’ai placé de grands espoirs en lui, espérant qu’il pourrait s’imposer dans la société, obtenir un emploi stable à l’avenir, et ne pas être éliminé par cette société, ce qui accomplirait aussi mes propres désirs. Je voulais aller à l’université et obtenir un bon emploi après l’obtention de mon diplôme pour gagner l’admiration des autres, mais comme mes propres désirs n’avaient pas été réalisés, j’ai tenté de les faire accomplir par mon fils à ma place. Lorsque mon fils a choisi sa filière universitaire, je n’ai pas pris en compte son opinion. Au lieu de cela, selon ma propre idée, j’ai choisi une filière pour lui qui offrait de meilleures perspectives de revenus après l’obtention de son diplôme. Cependant, je n’avais pas prévu que cette filière nécessitait un niveau minimum de 4 en anglais. Les compétences linguistiques de mon fils étaient faibles, et il échouait systématiquement à l’examen d’anglais de niveau 4, et il finit par ne pas obtenir son diplôme. Parce que mon fils n’avait pas répondu à mes attentes, je me suis plainte de lui et l’ai critiqué, ce qui lui a causé beaucoup de douleur. Je ne m’étais jamais demandé si mes exigences étaient réalisables pour lui, s’il pouvait les gérer ou ce qu’il aimait réellement ou dans quoi il était bon. J’étais toujours en train d’imposer de manière irréaliste mes propres préférences, mes projets et mes désirs sur lui. Tout ce que je faisais semblait être pour son bien, de sorte qu’il pourrait avoir un bon emploi et s’établir dans la société après son diplôme, mais en réalité, c’était pour satisfaire mon propre désir excessif d’être estimée par les autres. Il était évident que j’étais très égoïste !

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu et j’ai trouvé un chemin de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « En disséquant l’essence des attentes que les parents ont pour leurs enfants, nous pouvons voir que ces attentes sont égoïstes, qu’elles vont à l’encontre de ce qui est humain et qu’en outre, elles n’ont rien à voir avec les responsabilités des parents. Quand les parents ont diverses attentes et exigences qu’ils imposent à leurs enfants, ils n’assument pas leurs responsabilités. Alors, quelles sont leurs “responsabilités” ? Les responsabilités les plus fondamentales que les parents devraient assumer sont celles-ci : apprendre à leurs enfants à parler, leur apprendre à avoir bon cœur et à ne pas être des gens méchants, et les guider dans une direction positive. Voilà leurs responsabilités les plus fondamentales. De plus, les parents devraient aider leurs enfants à acquérir, entre autres, toutes les connaissances, tous les talents, qui leur conviennent, en fonction de leur âge, de ce qu’ils peuvent gérer, de leur calibre et de leurs centres d’intérêt. Des parents un peu meilleurs aideront leurs enfants à comprendre que les gens sont créés par Dieu et que Dieu existe dans cet univers, ils amèneront leurs enfants à prier et à lire les paroles de Dieu, ils leur raconteront certaines histoires de la Bible, et espéreront que leurs enfants suivront Dieu et accompliront leur devoir d’êtres créés une fois devenus grands, au lieu de courir après les tendances du monde, de se faire piéger par diverses relations interpersonnelles compliquées, et d’être anéantis par les diverses tendances de ce monde et de cette société. Les responsabilités que les parents devraient assumer n’ont rien à voir avec leurs attentes. Les responsabilités qu’ils devraient assumer en jouant leur rôle de parents consistent à fournir à leurs enfants des conseils positifs et une aide appropriée avant qu’ils atteignent l’âge adulte, ainsi qu’à prendre rapidement soin d’eux dans leur vie charnelle en ce qui concerne la nourriture, les vêtements, le logement, ou lorsqu’ils tombent malades. Si leurs enfants tombent malades, les parents doivent soigner toutes les maladies qui doivent être soignées. Ils ne doivent pas négliger leurs enfants ou leur dire : “Continue d’aller à l’école, continue d’étudier, tu ne peux pas prendre de retard en classe. Si tu prends trop de retard, tu ne pourras pas le rattraper.” Quand leurs enfants ont besoin de se reposer, les parents doivent les laisser se reposer. Quand leurs enfants sont malades, les parents doivent les aider à se rétablir. Voilà les responsabilités des parents. D’un côté, ils doivent prendre soin de la santé physique de leurs enfants, d’un autre côté, ils doivent les assister, les éduquer et les aider pour ce qui est de leur santé mentale. Voilà les responsabilités que les parents devraient assumer, au lieu d’imposer la moindre attente ou exigence irréaliste à leurs enfants. Les parents doivent assumer leurs responsabilités aussi bien pour ce qui est des besoins mentaux de leurs enfants, que des choses dont ces derniers ont besoin dans leur vie physique. Les parents ne doivent pas laisser leurs enfants avoir froid l’hiver, ils doivent leur enseigner certaines connaissances existentielles générales, leur apprendre, par exemple, dans quelles circonstances ils risquent d’attraper un rhume, leur dire qu’ils doivent manger des aliments chauds, qu’ils auront mal au ventre s’ils mangent froid, et qu’ils ne doivent pas s’exposer nonchalamment au vent ou se découvrir dans les endroits pleins de courants d’air quand il fait froid, les aider à prendre soin de leur propre santé. De plus, quand des idées puériles et, immatures à propos de leur avenir, ou certaines pensées extrêmes, émergent dans le jeune esprit de leurs enfants, les parents doivent rapidement leur donner des conseils corrects, dès qu’ils s’en aperçoivent, plutôt que de les réprimer par la force. Ils doivent amener leurs enfants à exprimer et à évacuer ces idées, de sorte que le problème puisse être vraiment résolu. C’est cela, assumer leurs responsabilités. Assumer les responsabilités d’un parent signifie, d’une certaine manière, prendre soin de ses enfants, et d’une autre manière, conseiller et corriger ses enfants, et leur donner des conseils concernant les pensées et opinions correctes qu’ils devraient avoir. Les responsabilités que les parents devraient assumer n’ont en fait aucun rapport avec les attentes qu’ils ont pour leur descendance » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (18)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai appris comment traiter nos enfants. En tant que parents, nous ne devons pas imposer nos propres attentes et exigences à nos enfants. La responsabilité des parents est de fournir une direction et une aide positives en fonction du calibre, des besoins et des situations réelles dans chaque étape de l’âge des enfants. Lorsque les enfants sont jeunes, nous devons leur apprendre à parler et aussi prendre soin de leur santé. Au fur et à mesure qu’ils grandissent, nous devons les guider pour qu’ils ne se livrent pas à des mauvais comportements, qu’ils ne suivent pas les tendances malfaisantes du monde, et qu’ils n’aient pas d’idées extrêmes. Nous devons les conseiller correctement afin qu’ils grandissent heureux. Nous devons les laisser comprendre la création et la souveraineté de Dieu, les guider pour qu’ils prient Dieu et s’appuient sur Lui lorsqu’il se passe des choses, et les encourager à lire les paroles de Dieu. Après avoir compris ces choses, je n’ai plus critiqué ni me suis plainte de mon fils, et il était disposé à partager avec moi quelques paroles sincères. Bien qu’il ne vive pas dans la richesse en ce moment, il a un sourire sur son visage qu’il n’avait pas auparavant. Je ressens aussi un sentiment de libération dans mon cœur en pratiquant selon les paroles de Dieu. Ce genre de bonheur ne peut pas être acheté avec de l’argent.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

Contactez-nous par WhatsApp
Réduire la taille de police
Augmenter la taille de police
Passer en mode plein écran
Sortir du mode plein écran