Je n’adopterai plus une approche laxiste

6 décembre 2022

Par Martha, Italie

En juin 2021, j’ai supervisé le travail vidéo à l’Église, et parce que la charge de travail augmentait, l’Église a arrangé pour moi de suivre le travail d’un groupe supplémentaire. J’ai pensé, « Je suis assez occupée avec le travail dont je suis responsable pour l’instant. Si je supervise encore plus de travail, ne serai-je pas encore plus occupée et fatiguée ? » Mais j’ai aussi pensé, « Les frères et sœurs dans ce groupe sont habitués à ce travail. Ils sont tous expérimentés et font leur devoir de façon efficace, alors je ne dois pas trop m’inquiéter de ce suivi, il ne prendra pas tant de temps et d’efforts. » Ainsi, j’ai accepté de suivre un autre groupe. Au début, de temps en temps, je demandais si le travail du groupe progressait normalement et si un des frères ou une des sœurs avait des difficultés à faire son devoir. Cependant, j’ai pensé ensuite que j’avais aussi un autre travail à faire, et qu’essayer de comprendre les détails du travail de chaque groupe serait mentalement trop épuisant et chronophage. Ce travail de groupe progressait normalement, alors tout allait bien et je n’avais pas besoin de passer du temps à comprendre des choses. Le dirigeant de groupe était aussi là et les frères et sœurs étaient fiables et faisaient bien leur devoir. Durant les dernières années, il n’y avait eu aucun problème majeur alors il n’y avait simplement pas de souci à se faire. Le suivre un petit peu moins ne serait pas un problème, non ? Ceci étant, je me suis à peine impliquée dans le travail de groupe.

Un jour, plus de deux mois après, un des frères m’a fait un compte-rendu et m’a dit que dans deux cas, des vidéos produites par ce groupe avaient récemment présenté des problèmes et que si d’autres sœurs ne les avaient pas découverts à temps, la progression du travail aurait été retardée. J’ai été un peu surprise qu’une série de problèmes graves soit apparue alors que le groupe faisait ses devoirs. Comment se fait-il que je ne l’aie pas su ? En y repensant, j’étais responsable de ce travail depuis plusieurs mois, mais je n’avais porté que peu d’attention à ce travail de groupe, et je n’avais aucune idée de la façon dont les membres du groupe faisaient leur devoir. J’ai réalisé que je ne faisais pas de travail concret et que c’est cela qui avait causé ces problèmes. Après, quand j’ai compris la situation, j’ai découvert que pendant un certain temps, personne n’avait supervisé ou suivi le travail du groupe, alors les membres du groupe avaient juste fait des choses sur la base de leur expérience et des habitudes existantes, sans avoir le sens du fardeau envers l’exécution de leur devoir. Donc, dès que la charge de travail a augmenté, ils ont commencé à faire les choses de façon négligente. Bien que deux personnes travaillaient ensemble à examiner les vidéos, c’était juste, pour eux, une formalité. Ils faisaient seulement les choses machinalement et ne pouvaient pas découvrir de problèmes. Être confrontée à tout cela était douloureux. Ces problèmes n’étaient pas difficiles à découvrir et si j’avais fait un suivi normal du travail de ce groupe, je n’aurais pas été si désemparée. J’ai été tellement irresponsable ! Je devais réfléchir à pourquoi j’avais ignoré leur travail pendant plus de trois mois. J’ai lu la parole de Dieu qui disait : « Les faux dirigeants ne s’enquièrent jamais des situations de travail des différents superviseurs d’équipe ou n’en assurent jamais le suivi. Ils ne s’enquièrent pas non plus de l’entrée dans la vie des superviseurs des différentes équipes et du personnel chargé des diverses tâches importantes, ni de leurs attitudes à l’égard du travail de l’Église et de leurs devoirs, ni non plus à l’égard de la foi en Dieu, de la vérité et de Dieu Lui-même. Ils n’en assurent pas le suivi et n’en ont aucune compréhension. Ils ne savent pas si ces personnes ont fait une quelconque transformation ou des progrès, et ils ne connaissent pas non plus les divers problèmes qui peuvent exister dans leur travail ; en particulier, ils ne connaissent pas l’impact des erreurs et des déviations survenues à divers stades du travail sur le travail de l’Église et l’entrée dans la vie du peuple élu de Dieu, ni si ces erreurs et ces déviations ont été corrigées. Ils sont totalement ignorants de toutes ces choses. En ne sachant rien de ces conditions bien précises, ils deviennent passifs chaque fois que des problèmes se présentent. Cependant, les faux dirigeants ne s’inquiètent absolument pas de ces problèmes bien précis lorsqu’ils font leur travail. Ils croient qu’après avoir désigné les différents superviseurs d’équipe et assigné les tâches, leur travail est terminé : il a valeur de travail bien fait, et si d’autres problèmes surviennent, ce n’est pas leur affaire. En ne supervisant pas, en ne dirigeant pas et en n’assurant pas le suivi des divers superviseurs d’équipe comme il se doit, et en n’assumant pas leurs responsabilités dans ces domaines, les faux dirigeants sèment le désordre dans le travail de l’Église. Ce sont là des dirigeants et des ouvriers qui manquent à leurs responsabilités. Dieu peut scruter les profondeurs du cœur de l’homme ; c’est là une capacité dont sont dénués les humains. C’est pourquoi, lorsqu’ils travaillent, les gens doivent se montrer plus diligents et attentifs, se rendre régulièrement sur leur lieu de travail pour suivre, superviser et diriger le travail, afin de s’assurer de l’avancement normal du travail de l’Église. Il est manifeste que les faux dirigeants sont tout à fait irresponsables dans leur travail, et qu’ils ne supervisent jamais, ne suivent jamais et ne dirigent jamais les différentes tâches. Si bien que certains superviseurs ne savent pas comment résoudre les différents problèmes qui se posent dans le travail, et restent à leur poste de superviseurs alors même qu’ils ne sont pas assez compétents pour l’occuper. Au bout du compte, le travail ne cesse de prendre du retard et ils désorganisent tout. Voilà ce que provoquent les faux dirigeants qui ne s’informent pas, ne supervisent pas et n’assurent pas le suivi de la situation des superviseurs, un résultat qui ne se doit qu’au manquement de responsabilité des faux dirigeants » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (3)). Grâce à la parole de Dieu, j’ai vu que les faux dirigeants négligent leurs devoirs et ne font pas un travail concret. Ils pensent que chaque groupe a un superviseur, alors les faux dirigeants peuvent adopter une approche laxiste qui cause des problèmes au travail de l’Église. En apparence, il peut sembler que les faux dirigeants ne font rien qui soit clairement malfaisant. Mais ils n’ont pas le sens des responsabilités vis-à-vis du travail de l’Église, ce qui affecte gravement les progrès et l’efficacité des différentes tâches et ce qui interrompt et perturbe le travail de l’Église. Dieu exige des dirigeants et des ouvriers qu’ils suivent et supervisent un travail en temps voulu pour s’assurer que le travail de l’Église progresse régulièrement et de façon ordonnée. C’est leur responsabilité et leur devoir. Mais après avoir pris en charge ce travail de groupe, j’ai senti que le dirigeant de groupe était là et que tout le travail était effectué de manière ordonnée, alors il était logique d’adopter une approche laxiste. Je n’ai jamais examiné ou suivi leur travail ni compris les détails des écarts existants et les problèmes dans le travail de chacun. Je n’ai pas non plus découvert quand ils se relâchaient et étaient superficiels en faisant leur devoir. Sur la base de mes propres notions et imaginations, j’ai pensé qu’ils étaient fiables et consciencieux en faisant leur devoir et complètement dignes de confiance. Alors, j’ai agi en fonction ce qui a causé des pertes dans le travail. À la lumière de la parole de Dieu, j’ai su que j’avais été négligente en faisant mon devoir et que j’étais de fait un faux dirigeant. Bien que je n’ai pas intentionnellement été malfaisante, des problèmes ont perduré et n’ont pas résolus parce que je n’avais pas fait un travail concret. Des problèmes sont apparus dans les vidéos qu’ils avaient produites donc elles ont dû être refaites, ce qui était directement lié à ma négligence et à mon irresponsabilité dans l’exécution de mon devoir. En adoptant une approche superficielle et en essayant de me ménager, je n’ai pas suivi ni supervisé le travail. Bien que ça m’ait épargné beaucoup de temps et d’énergie, cela a directement retardé les progrès du travail, interrompu et perturbé le travail de l’Église. Je résistais à Dieu ! Cette pensée a fait surgir la peur dans mon cœur, j’ai réfléchi sans cesse sur moi-même et j’ai pensé : « Comment ai-je pu adopter une approche laxiste pendant si longtemps sans m’en rendre compte ? »

Plus tard, j’ai lu un passage de la parole de Dieu et j’en suis venue à une meilleure compréhension du fait que je ne faisais pas un travail concret. Dieu Tout-Puissant dit : « Les faux dirigeants ne se renseignent jamais sur les superviseurs qui ne font pas de travail concret ou qui ne s’occupent pas de leur véritable travail. Ils pensent qu’il leur suffit de choisir un superviseur et que la question est close, que ce superviseur peut ensuite se charger lui-même de toutes les questions liées au travail. Les faux dirigeants se contentent donc d’organiser des réunions de temps à autre, et ils ne supervisent pas ce travail ou ne demandent pas comment il se passe, et ils agissent comme des patrons pratiquant le laisser-faire. […] Ils sont incapables de faire eux-mêmes un travail réel, et ils ne sont pas non plus méticuleux en ce qui concerne le travail des chefs d’équipe et des superviseurs. Ils n’en assurent pas le suivi ou ne s’en tiennent pas informés. Leur opinion des gens se base uniquement sur leurs propres impressions et sur leur imagination. Quand ils voient que quelqu’un se comporte bien pendant un moment, ils pensent que cette personne agira bien à jamais, qu’elle ne changera pas. Ils ne croient pas ceux qui disent que cette personne pose problème, et ils ignorent la situation quand quelqu’un les met en garde contre cette personne. Pensez-vous que les faux dirigeants soient stupides ? Ils sont stupides et insensés. Qu’est-ce qui les rend stupides ? Ils font allègrement confiance à cette personne, et parce qu’au moment où cette personne a été choisie, elle a prêté serment, pris une résolution et prié en ayant le visage inondé de larmes, ils croient que cela signifie qu’elle est fiable et qu’il n’y aura jamais de problèmes avec elle à l’avenir quand elle prendra le travail en charge. Les faux dirigeants n’ont aucune compréhension de la nature des gens. Ils ignorent la véritable situation de l’humanité corrompue. Ils disent : “Comment quelqu’un pourrait-il changer en pire une fois qu’il a été choisi comme superviseur ? Comment quelqu’un qui semble si sérieux et fiable pourrait-il esquiver son travail ? Il ne le ferait pas, n’est-ce pas ? Il a beaucoup d’intégrité.” Parce que les faux dirigeants ont trop fait confiance à leur propre imagination et à leurs propres sentiments, cela les rend finalement incapables de résoudre en temps opportun les nombreux problèmes qui surviennent dans le travail d’Église, et cela les empêche de renvoyer ou de réaffecter rapidement le superviseur concerné. Ce sont d’authentiques faux dirigeants. Et quel est précisément le problème ici ? L’approche des faux dirigeants vis-à-vis de leur travail a-t-elle quoi que ce soit à voir avec la superficialité ? D’une part, ils voient le grand dragon rouge procéder avec rage à des arrestations parmi le peuple élu de Dieu. Alors, pour se protéger, ils s’arrangent, au hasard, pour que quelqu’un soit responsable du travail, croyant que cela résoudra le problème et qu’ils n’auront plus à y accorder d’attention. Que pensent-ils dans leur cœur ? Ils se disent : “C’est un environnement tellement hostile, je devrais me cacher pendant un moment.” C’est là convoiter le confort de la chair, n’est-ce pas ? D’autre part, les faux dirigeants ont un défaut fatal : ils ont vite fait de faire confiance aux gens en se fondant sur leur propre imagination. Et c’est dû au fait qu’ils ne comprennent pas la vérité, n’est-ce pas ? Comment la parole de Dieu révèle-t-elle l’essence de l’humanité corrompue ? Pourquoi devraient-ils faire confiance aux gens, alors que Dieu ne leur fait pas confiance ? Les faux dirigeants sont trop arrogants et présomptueux, n’est-ce pas ? Ils se disent : “Il n’est pas possible que j’aie mal jugé cette personne, elle ne devrait poser aucun problème, puisque j’ai jugé qu’elle convenait. Ce n’est assurément pas quelqu’un qui s’adonne à la nourriture, à la boisson et au divertissement, ou qui aime le confort et déteste travailler dur. Elle est absolument fiable et digne de confiance. Elle ne changera pas. Si elle changeait, cela voudrait dire que je me suis trompé à son sujet, n’est-ce pas ?” Quel genre de logique est-ce donc ? Es-tu une sorte d’expert ? As-tu une vision aux rayons X ? As-tu cette compétence extraordinaire ? Tu aurais beau vivre avec une personne pendant un ou deux ans, serais-tu capable de voir qui elle est vraiment sans un environnement approprié pour mettre entièrement à nu sa nature-essence ? Si elle n’était pas révélée par Dieu, tu pourrais vivre côte à côte avec elle pendant trois, voire cinq ans, et tu aurais encore du mal à voir quel genre de nature-essence elle a exactement. Et n’est-ce pas encore plus vrai quand tu ne la vois que rarement, que tu es rarement avec elle ? Les faux dirigeants font allègrement confiance à une personne en se fondant sur une impression fugace, ou sur l’appréciation positive qu’en a quelqu’un d’autre, et ils osent confier le travail de l’Église à une telle personne. En cela, ne sont-ils pas extrêmement aveugles ? N’agissent-ils pas imprudemment ? Et quand ils agissent ainsi, les faux dirigeants ne sont-ils pas extrêmement irresponsables ? » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (3)). La parole de Dieu expose que les faux dirigeants sont paresseux, stupides et idiots. Au lieu de voir les gens et les choses sur la base de la parole de Dieu, ils les voient sur la base de leurs propres notions et imaginations. Pourtant, ils sentent qu’ils comprennent les gens et les choses. Ils peuvent distraitement faire confiance à quelqu’un et remettre le travail à d’autres gens, tandis qu’eux-mêmes adoptent une approche laxiste et convoitent les avantages du statut. Par l’exposition de la parole de Dieu, j’ai vu que j’étais ce faux dirigeant paresseux et stupide ! À cause de ma nature paresseuse, j’ai toujours eu l’impression que j’étais responsable de tant de travail que si je suivais chaque groupe et devais comprendre les détails, cela me demanderait trop de travail et d’effort. Alors j’ai principalement suivi le travail d’un groupe. Puisque l’autre groupe avait un chef de groupe, tant que le travail progressait normalement, tout irait bien et je n’avais pas besoin de passer plus de temps en suivi. Mon approche de mon devoir était que moins ça me créait de souci, mieux c’était. Bien que j’aie porté le titre de superviseuse, j’adoptais vraiment une approche laxiste qui était tellement irresponsable ! J’étais aussi très prétentieuse. Sur la base de mes propres notions et imaginations, je pensais que tout le monde dans ce groupe était fiable dans l’excécution de son devoir. Donc, je n’avais pas à me faire de souci et si je ne suivais pas leur travail, ils continueraient à bien faire leur devoir. Je n’ai pas posé de questions et je ne les ai pas supervisés pendant plusieurs mois ce qui a causé l’apparition de ces problèmes dans leur travail. Je ne comprenais pas la vérité ou ne voyais pas clairement les choses et je croyais fermement en moi-même, en pensant que mon jugement sur les gens ne pouvait être faux. J’étais tellement arrogante et stupide ! Sachant cela, j’étais pleine de regrets et j’ai pris conscience de l’importance à traiter les gens et mon devoir selon la parole de Dieu. Alors j’ai consciemment cherché des passages pertinents de la parole de Dieu pour trouver un chemin pour faire mon devoir.

Un jour, j’ai lu un passage de la parole de Dieu qui dit : « Comme les faux dirigeants ne s’informent pas de l’avancement du travail et qu’ils sont incapables d’identifier rapidement les problèmes qui surviennent dans le travail, et à plus forte raison de les résoudre, cela conduit souvent à des retards à répétition. Pour certains travaux, parce que les gens ne saisissent pas les principes et que personne n’est apte à en être responsable ou à présider à ces travaux, ceux qui effectuent le travail sont souvent dans un état de négativité, de passivité et d’attente, ce qui affecte sérieusement l’avancement du travail. Si les dirigeants s’étaient acquittés de leurs responsabilités, s’ils avaient présidé au travail, fait avancer et supervisé ce travail, s’ils avaient trouvé quelqu’un qui comprenne ce domaine pour diriger le travail, alors celui-ci aurait progressé plus rapidement au lieu de souffrir de retards répétés. Pour les dirigeants, il est donc vital de comprendre et saisir l’état du travail. Bien entendu, il est aussi vraiment nécessaire que les dirigeants comprennent et saisissent l’avancement du travail, étant donné que cet avancement est lié à l’efficacité du travail et aux résultats que ce dernier est censé produire. Si les dirigeants et les ouvriers ne maîtrisent pas la manière dont le travail de l’Église progresse et s’ils n’assurent aucun suivi ou ne supervisent rien, alors les progrès du travail de l’Église seront forcément lents. Cela est dû au fait que la majorité des gens qui font des devoirs sont tout à fait méprisables, qu’ils n’ont aucun sens du fardeau, et qu’ils sont souvent négatifs, passifs, et négligents. S’il n’y a personne qui ait un sens du fardeau et des capacités de travail pour endosser la responsabilité du travail de manière concrète, en se renseignant en temps et en heure sur l’avancement du travail, en guidant, en supervisant, en disciplinant et en émondant le personnel qui fait des devoirs, alors, naturellement, le niveau d’efficacité du travail sera très faible et les résultats du travail seront très mauvais. Si les dirigeants et les ouvriers ne sont même pas capables de voir cela clairement, ils sont stupides et aveugles. Et donc, les dirigeants et les ouvriers doivent promptement examiner, suivre et saisir l’avancement du travail, étudier quels problèmes rencontrés par ceux qui font des devoirs nécessitent d’être résolus, et comprendre quels problèmes il faut résoudre pour obtenir de meilleurs résultats. Toutes ces choses sont extrêmement cruciales, une personne ayant un rôle de dirigeant doit les comprendre clairement. Pour bien faire votre devoir, vous ne devez pas être comme ces faux dirigeants, qui font un travail superficiel, puis qui se disent qu’ils ont bien fait leur devoir » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). La parole de Dieu montre aux gens le chemin pour faire leur devoir selon une norme acceptable. En tant que dirigeant ou superviseur, les gens doivent aborder leur devoir avec le sens du fardeau et ne peuvent pas convoiter les conforts de la chair. Ils doivent suivre, surveiller, superviser et examiner le travail dont ils sont responsables en temps voulu. Les dirigeants et les superviseurs doivent également suivre et comprendre l’état de l’équipe impliquée et les détails sur leur façon de faire leur devoir. Comme cela, les problèmes peuvent être détectés rapidement et les écarts rectifiés. Parce qu’aucun être humain n’est encore parfait, tout le monde a un tempérament corrompu. Donc, si l’état des gens est bon et qu’ils sont consciencieux, responsables et efficaces en faisant leur devoir pendant une période, cela ne signifie pas qu’ils sont complètement fiables. Quand leurs états sont anormaux ou qu’ils vivent selon leur tempérament corrompu, ils deviennent négligents malgré eux et font des choses qui perturbent le travail de l’Église. Donc, alors que les gens accomplissent leurs devoirs, les dirigeants, ouvriers et superviseurs ont besoin d’inspecter et de suivre le travail et quand des problèmes sont découverts, ils doivent rectifier les écarts rapidement. Ceci est leur responsabilité. Après avoir compris les exigences de Dieu, j’ai commencé à suivre et à en apprendre plus sur le travail du groupe et je les ai régulièrement rassemblés pour des réunions de synthèse de travail. Quand j’ai découvert des écarts et des problèmes, j’ai rapidement communiqué dessus, ensemble, avec le chef de groupe. Par un travail de suivi, j’ai découvert que le travail de tous était plutôt indiscipliné et manquait d’organisation. Alors, j’ai discuté du programme de travail du groupe et des progrès avec le chef du groupe et plusieurs travaux en retard ont été terminés comme prévu. En plus, nous avons revu les recrutements sur la base de la charge de travail et arrangé d’envoyer quelques membres de l’équipe où ils étaient plus utiles. Après avoir effectué ce genre de pratique, je me suis sentie beaucoup plus à l’aise. Dans le même temps, j’ai suivi plus étroitement qu’avant le travail relevant de ma responsabilité.

Un peu plus tard, j’ai pris un nouveau travail qui demandait beaucoup de temps. J’ai pensé, « Pendant quelque temps, j’ai suivi le travail de chaque groupe en détail, alors maintenant les choses sont stables. Si je dois encore m’en inquiéter et être impliqué dans les détails de chaque groupe, cela prendra trop de temps et d’efforts. Mon planning sera trop serré et j’aurai trop de pression. » Je me demandais quel travail de groupe je pouvais déléguer à quelqu’un d’autre pour moins m’en soucier. J’ai pensé à un groupe avec deux chefs de groupe qui étaient plus proactifs en faisant leur devoir et capables de payer le prix. Je voulais leur transférer le travail de groupe pour qu’ils puissent le suivre en détail. Alors, j’aurais seulement eu à surveiller la direction des choses et à assister régulièrement aux réunions pour faire le point sur le travail. Je pouvais laisser tout le reste aux chefs de groupe. Mais en faisant cela, je retournais à mes anciennes façons de faire, me concentrant simplement sur le nouveau travail que j’avais pris en charge et en n’étant pas investie dans les détails de ce travail de groupe. Je pensais que puisque les chefs de groupe étaient là, tout irait bien. En cas de problème, je pouvais simplement attendre d’eux qu’ils prennent l’initiative de m’informer, et que le gère ensuite. Un jour, un des chefs de groupe a souligné le fait que que je ne faisais pas assez de travail de suivi et que je n’étais pas investie dans les détails de leur travail. Certains des frères et sœurs du groupe procrastinaient et étaient paresseux en faisant leur devoir mais il n’y avait pas de suivi ou de résolution qui affectait les progrès du travail. Quand j’ai entendu cela, j’ai été sur la défensive et j’ai pensé : « Vous deux chefs de groupe, vous pouvez faire cela, non ? Depuis un certain temps maintenant, je suis chargée d’un autre travail. Si je devais suivre les détails de toutes les tâches, cela prendrait beaucoup de temps. Comment pourrais-je tout faire ? Vos exigences sont excessives ! » Mais mes arguments me firent sentir de nouveau mal à l’aise. En me remémorant cette période, j’avais rarement suivi leur travail et je n’avais pas compris les états des frères et des sœurs, s’ils faisaient leurs devoirs selon les principes, ou les résultats de leur travail. À ce moment, j’ai réfléchi que par le passé, j’avais transgressé mon devoir en adoptant une approche laxiste, alors comment pouvais-je être de nouveau dans le même état ?

Plus tard, j’ai lu la parole de Dieu : « Beaucoup de gens derrière Mon dos convoitent les bénéfices du statut, ils se gavent de nourriture, ils aiment dormir et prêter toute leur attention à la chair, toujours craintifs que la chair ne puisse jamais s’en sortir. Ils ne remplissent pas leur fonction appropriée dans l’Église, mais vivent aux crochets de l’Église, ou bien ils admonestent leurs frères et sœurs avec Mes paroles, contraignant les autres depuis des positions d’autorité. Ces gens continuent de dire qu’ils suivent la volonté de Dieu et disent toujours qu’ils sont les intimes de Dieu : n’est-ce pas absurde ? Si ta motivation est bonne, mais que tu es incapable de servir en accord avec les intentions de Dieu, alors tu es stupide ; mais si ta motivation n’est pas bonne et que tu dis quand même que tu sers Dieu, alors tu es quelqu’un qui s’oppose à Dieu et tu dois être puni par Dieu ! Je n’ai aucune sympathie pour de tels individus ! Dans la maison de Dieu, ils en profitent, convoitent toujours le confort de la chair et ne prennent jamais en considération les intérêts de Dieu. Ils cherchent toujours ce qui est bon pour eux et ne prêtent aucune attention aux intentions de Dieu. En tout ce qu’ils font, ils refusent l’examen de l’Esprit de Dieu. Ils se montrent toujours tortueux et malhonnêtes et ils trompent leurs frères et sœurs, ce sont des êtres à deux visages, comme un renard dans une vigne, qui vole toujours les raisins et piétine le vignoble. De tels hommes pourraient-ils être les intimes de Dieu ? Es-tu apte à recevoir les bénédictions de Dieu ? Tu n’assumes aucun fardeau pour ta vie et pour l’Église. Es-tu apte à recevoir la commission de Dieu ? Qui oserait faire confiance à quelqu’un comme toi ? Quand tu sers comme cela, Dieu pourrait-Il te confier une plus grande tâche ? L’œuvre n’en serait-elle pas retardée ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment servir en harmonie avec la volonté de Dieu). « Peu importe ton talent, le niveau de calibre et d’instruction que tu possèdes, le nombre de slogans que tu peux scander, ou le nombre de formules et de doctrines que tu saisis ; que tu sois débordé ou épuisé en fin de journée, quels que soient la distance que tu as parcourue, le nombre d’Églises que tu as visitées, ou les risques que tu prends et les souffrances que tu endures ; rien de tout cela n’a d’importance. Ce qui compte, c’est de savoir si tu accomplis ton travail conformément aux arrangements de travail, si tu mets en œuvre ces arrangements avec précision ; si, tant que tu es dirigeant, tu t’impliques dans chaque travail spécifique dont tu as la responsabilité, et le nombre de problèmes concrets que tu as effectivement résolus ; le nombre d’individus qui est parvenu à comprendre les vérités-principes sous ta direction et grâce à tes conseils, et la mesure dans laquelle le travail de l’Église a progressé et s’est développé. Ce qui compte, c’est de savoir si tu as obtenu ou non ces résultats. Indépendamment du travail spécifique dans lequel tu es engagé, ce qui compte, c’est que tu assures le suivi et l’orientation du travail de manière constante plutôt que de te comporter de façon hautaine et imposante et de donner des ordres. En plus de cela, ce qui compte également, c’est de savoir si tu as une entrée dans la vie lorsque tu fais ton devoir, si tu sais traiter les questions conformément aux principes, si tu possèdes un témoignage de mise en pratique de la vérité, et si tu es capable de gérer et de résoudre les problèmes réels auxquels est confronté le peuple élu de Dieu. Ces éléments, entre autres similaires, sont autant de critères permettant d’évaluer si un dirigeant ou un ouvrier s’est acquitté ou non de ses responsabilités » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (9)). Grâce à la parole de Dieu, j’ai vu qu’Il déteste énormément et qu’Il en veut aux gens qui convoitaient toujours les avantages du statut, qui sont fourbes et jouent des tours, et tiennent compte de leurs propres intérêts charnels en faisant leurs devoirs. Ce type de personne ne peut pas jouer un quelconque rôle positif dans la promotion du travail de l’Église, pas plus qu’il ne peut rapidement découvrir et rectifier des écarts et des manquements dans leur devoir. Leur irresponsabilité peut même causer des pertes à leur devoir, interrompre et perturber le travail de l’Église. De telles personnes manquent complètement de sincérité en faisant leur devoir et ne méritent pas de recevoir une commission de Dieu. Si elles ne se repentent pas, au final Dieu les détestera et les éliminera ! En plus, la norme de Dieu pour mesurer les dirigeants et les ouvriers n’est pas combien de travail ils font ou combien de routes ils parcourent, mais s’ils font un travail concret et produisent de réels résultats en faisant leur devoir. L’exposition de la parole de Dieu m’a fait sentir honteuse. En me plaçant en charge de la réalisation de vidéos, l’Église m’avait donné un travail tellement important, m’avait demandé de porter une plus grande charge, m’avait promue et formée. Moi, d’un autre côté, je n’avais pas pris de responsabilités et je ne voulais pas souffrir en faisant mon devoir. Quand la charge de travail a augmenté un petit peu, je n’ai fait que penser à comment moins souffrir et moins m’inquiéter. J’avais peur que plus de souci m’épuise. Quand les frères et sœurs ont souligné qu’en faisant mon devoir, je ne faisais pas de travail concret, j’ai continué à chercher toutes sortes d’excuses pour m’absoudre. C’est ainsi que Dieu décrit quelqu’un comme moi : « Dans la maison de Dieu, ils en profitent, convoitent toujours le confort de la chair et ne prennent jamais en considération les intérêts de Dieu. Ils cherchent toujours ce qui est bon pour eux. » En tant que superviseuse, j’aurais dû suivre et surveiller tout le travail en temps voulu dans le cadre de mes responsabilités et résoudre rapidement les écarts et les manquements que j’avais trouvés pour assurer le progrès normal du travail de l’Église. C’était mon devoir. Mais j’étais rusée, fourbe, et je fuyais les responsabilités. J’avais un poste en tant que superviseuse mais je ne faisais pas un travail concret et je ne suivais pas les détails du travail. Résultat, je n’ai pas trouvé ou résolu rapidement les problèmes existants du groupe. Alors, le travail n’était pas très efficace ce qui a eu un impact négatif sur les progrès normaux du travail de l’Église. Comment pouvais-je considérer cela comme faire mon devoir ? Évidemment, c’était occuper un poste sans faire un travail concret, être fourbe de façon flagrante. J’étais si peu digne de confiance ! L’Église a arrangé pour moi de faire un certain travail et m’a demandé d’assumer des responsabilités, mais j’ai adopté une approche laxiste. Je ne méritais vraiment pas de faire un travail aussi important. Si j’étais toujours aussi irresponsable à propos de mon devoir et que je ne faisais pas de réel travail, Dieu, au final, me détesterait et m’éliminerait ! Cette pensée me terrifiait. Alors, j’ai prié Dieu pour Lui demander de me guider pour que je puisse transformer cet état. Je voulais être consciencieuse et attentive dans mon travail et assumer mes responsabilités et mon devoir.

Plus tard, j’ai trouvé un chemin de pratique dans la parole de Dieu : « Les gens qui croient vraiment en Dieu accomplissent leurs devoirs volontairement, sans calculer leurs propres gains et pertes. Que tu sois ou non quelqu’un qui poursuit la vérité, tu dois compter sur ta conscience et ta raison et faire vraiment un effort lorsque tu accomplis ton devoir. Que signifie vraiment faire un effort ? Si tu te contentes de faire un effort symbolique et de souffrir un peu physiquement, mais que tu ne prends pas du tout ton devoir au sérieux et que tu ne recherches pas les vérités-principes, alors tu es simplement superficiel : cela ne s’appelle pas réellement faire un effort. Pour faire un effort, il est essentiel d’y mettre tout son cœur, de craindre Dieu dans son cœur, d’être attentif aux intentions de Dieu, d’être terrifié à l’idée de se rebeller contre Dieu et de blesser Dieu, et de subir toutes sortes de souffrances pour bien accomplir son devoir et satisfaire Dieu : si tu as un cœur qui aime Dieu de cette manière, tu pourras accomplir ton devoir correctement. S’il n’y a pas de crainte de Dieu dans ton cœur, tu n’auras aucun fardeau lorsque tu accompliras ton devoir, tu n’y auras aucun intérêt, tu seras inévitablement superficiel et tu feras les choses machinalement, sans produire aucun effet réel : ce n’est pas ce qui s’appelle accomplir un devoir. Si tu as vraiment le sentiment que tu es chargé d’un fardeau, qu’accomplir ton devoir est ta responsabilité personnelle et que si tu ne le fais pas, tu n’es pas digne de vivre et tu es une bête, que ce n’est que si tu accomplis correctement ton devoir que tu es digne d’être appelé un être humain et que tu peux faire face à ta propre conscience – si tu as ce sens du fardeau lorsque tu accomplis ton devoir – alors tu seras capable de tout faire consciencieusement, et tu seras capable de rechercher la vérité et de faire les choses selon les principes, et ainsi, tu seras en mesure d’accomplir ton devoir correctement et de satisfaire Dieu. Si tu es digne de la mission que Dieu t’a confiée, de tout ce que Dieu a sacrifié pour toi et de Ses attentes de ta part, alors c’est cela, faire réellement un effort » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Pour bien accomplir son devoir, on doit au moins posséder conscience et raison). Après avoir lu la parole de Dieu, j’ai éprouvé un énorme sentiment de honte. Pendant des années, j’ai cru en Dieu et mangé et bu tant de Sa parole. Mais quand faire mon devoir exigeait de faire un peu plus d’efforts et d’y mettre un peu plus de réflexion, j’ai pensé que c’était trop d’embarras et trop fatigant alors j’ai adopté une approche laxiste. J’étais trop égoïste et paresseuse, totalement hypocrite envers Dieu, et je ne portais pas concrètement un fardeau en faisant mon devoir. J’étais superviseuse mais je ne faisais pas le travail de superviseuse que j’aurais dû faire. C’était vraiment un abandon de devoir ! Même un chien de famille peut surveiller une maison et être loyal et dévoué à ses maîtres. Je suis un être créé mais je n’ai pas mené à bien le devoir d’un être créé. Méritais-je d’être qualifiée d’humaine ? J’ai pensé aux nombreux frères et sœurs dans l’Église qui étaient responsables de plus de travail que moi. Ils étaient sincères en faisant leur devoir et pouvaient souffrir et payer le prix. Ils passaient plus de temps à faire leur devoir, mais je n’en ai jamais vu aucun tomber d’épuisement. Au contraire, plus ils étaient attentifs à l’intention de Dieu, plus ils récoltaient et plus ils continuaient à faire des progrès dans la vie. En y repensant, ma charge de travail était raisonnable et certainement réalisable. Tant que je voulais me rebeller contre la chair, souffrir un peu plus et payer plus le prix, il était tout à fait possible de suivre le travail de chaque groupe. Après cela, j’ai réorganisé mon planning de travail, j’ai suivi tout ce dont j’étais responsable sur la base du nouveau planning et il n’y a pas eu de retard de travail dans mon cadre de supervision. Un jour, je lisais des messages de groupe et j’ai découvert certains écarts dans un travail de groupe. J’ai rapidement analysé et résumé la situation avec un chef de groupe et, ensemble, nous avons trouvé des façons de résoudre les problèmes. À l’époque, je me suis lamentée que faire un travail réel ne signifiait pas passer toute la journée à simplement regarder des gens dans le groupe, tout en ne faisant rien. Il faut juste y mettre un peu plus de cœur. Après cela, j’ai fixé des rendez-vous avec chaque membre du groupe pour apprendre sur leur travail et, une nouvelle fois, j’ai découvert certains écarts. Alors, le chef de groupe et moi avons échangé avec eux sur les principes. Les écarts ont été rapidement rectifiés, et par la suite l’efficacité du travail s’est améliorée. Bien que j’aie été un peu plus occupée pendant ces quelques jours, ce type de pratique m’a fait sentir en paix et à l’aise.

À travers ces expériences, j’en suis venue à une meilleure compréhension de mon égoïsme et de ma paresse. J’ai aussi vu qu’être irresponsable et convoiter le confort non seulement retardait les progrès du travail, mais, dans les cas graves, pouvait interrompre et perturber le travail de l’Église. Alors, je n’ai plus pu adopter une approche laxiste. Je dois souvent superviser et suivre le travail et réellement identifier et résoudre les problèmes. Faire mon devoir de cette façon est le seul moyen d’atteindre de bons résultats et de satisfaire l’intention de Dieu.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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