Je ne râlerai plus jamais contre mon destin
Par Yi Xin, ChineJe suis née dans une famille de fermiers ordinaire et mes parents vivaient de leurs productions agricoles. Dans notre...
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Je suis né dans une famille pauvre de fermiers et après le collège, j’ai quitté la maison pour chercher du travail. Plus tard, j’ai rencontré ma femme et nous avons eu des enfants. J’ai toujours travaillé dur, mais il était souvent difficile de joindre les deux bouts. Quand mon beau-frère l’a appris, il m’a embauché comme conducteur de pelleteuse dans son équipe. Au fil des ans, j’ai réussi à gagner un peu d’argent et j’ai pu construire une nouvelle maison et mener une vie meilleure.
En 2013, j’ai accepté l’Évangile de Dieu des derniers jours et équilibré ma foi avec mon travail. Je pensais que je devrais gagner plus d’argent tant que j’étais jeune, afin de pouvoir aider mon fils à démarrer plus tard dans la vie. C’était ma responsabilité en tant que père. Plus tard, j’ai commencé à servir en tant que chef de groupe, puis, en 2017, j’ai été choisi pour servir en tant que diacre d’abreuvement. Toutefois, je ne voulais pas vraiment accepter, car je savais que ce ne serait pas aussi facile que de diriger un petit groupe. Je devrais m’adapter à l’emploi du temps des nouveaux croyants pour les réunions, et cela influerait certainement sur mes revenus en tant que conducteur de pelleteuse. Si je ne réussissais pas à économiser assez d’argent, comment pourrais-je aider mon fils à l’avenir ? Me rendant compte de tout cela, j’ai refusé la tâche. Mais par la suite, je me suis senti franchement coupable. Dieu avait sacrifié tant de choses pour nous sauver, et aujourd’hui, alors que le travail de l’Église exigeait ma coopération, tout ce à quoi je pouvais penser c’était de gagner de l’argent pour aider mon fils et ne voulais pas accepter ce devoir. Cela ne blesserait-il pas Dieu ? Me rendant compte de cela, je me suis agenouillé et j’ai prié Dieu en repentance, promettant de ne rejeter plus aucun devoir. En 2018, mes frères et sœurs ont voté pour que je serve en tant que dirigeant d’Église. J’éprouvais vraiment des sentiments partagés : être dirigeant et superviser la totalité du travail est un devoir à plein temps. Je serais incapable d’économiser de l’argent pour l’avenir de mon fils, et donc je ne remplirais pas ma responsabilité en tant que père. Mais j’ai aussi pensé à la culpabilité que j’avais éprouvée après avoir rejeté un devoir par le passé, donc j’ai accepté le devoir.
Après être devenu dirigeant d’Église, je n’avais plus le temps de travailler comme conducteur de pelleteuse, alors nous avons compté sur l’argent que gagnait ma femme en vendant des légumes pour nous en sortir. Après avoir obtenu son diplôme, mon fils a trouvé du travail dans une usine, ce qui a allégé notre charge. Mais quand le moment est venu pour mon fils de se marier, nous n’avions toujours pas de maison, de voiture ou les moindres économies pour lui. Qu’étais-je supposé dire à mon fils ? J’avais l’impression de le laisser tomber. Parfois, quand il rentrait pour la pause, je préparais un bon repas pour lui et montrais plus d’attention pour sa vie, pour alléger un peu de ma propre culpabilité. Fin août 2023, mon supérieur a voulu me promouvoir à un poste éloigné de chez moi, alors j’en ai discuté avec ma femme. Elle m’a demandé ce que j’en pensais. J’ai dit : « Je ne veux pas y aller, parce que si je pars, tu devras porter seule le fardeau de notre famille. Notre fille est encore jeune et notre fils n’est toujours pas marié. Si je pars, que deviendra notre famille ? » Ma femme a répondu, en disant : « Si nous rencontrons des problèmes, nous pouvons prier Dieu. Maintenant que ce devoir t’a été assigné, tu dois avoir un cœur soumis. Je peux gérer les affaires de la maison, ne t’inquiète pas. » Quelques jours plus tard, mon supérieur a écrit pour demander aux gens des évaluations sur moi, mais je n’ai pas demandé aux frères et sœurs de les rédiger. J’ai pensé : « Je suis l’homme de ma maison, il est de ma responsabilité de porter le fardeau de notre foyer. Mon fils est assez grand pour se marier, mais nous n’avons toujours pas de maison, de voiture ou d’économies prévues pour lui. Nos voisins qui ont des enfants du même âge ont tous des maisons et des voitures prévues pour leurs enfants. Que ferai-je si mon fils me demande pourquoi je ne subviens pas à ses besoins alors que tous ces autres parents le font pour leurs enfants ? Quelle sorte de père suis-je ? Je ne sais pas comment je vais répondre. De plus, ma fille est malade et je ne pourrai pas m’occuper d’elle si je pars. » En pensant à tout cela, je me sentais affreusement mal et ne voulais pas faire mon devoir loin de chez moi. Mais je savais aussi que Dieu ne serait pas content si je rejetais ce devoir. Mais encore une fois, ma famille vivrait des temps difficiles si je partais. J’étais prisonnier d’un dilemme et c’était un vrai calvaire. Les jours suivants je me sentais déconcentré et oubliais même d’abreuver les nouveaux venus. J’ai compris que je n’étais pas dans un état normal, alors j’ai prié Dieu : « Oh Dieu ! Ces jours-ci je vis dans l’obscurité et je me sens très tourmenté. S’il Te plaît, éclaire-moi pour comprendre la vérité et guide-moi hors de cet état. »
Lors de mes dévotions, je suis tombé sur ce passage des paroles de Dieu : « Il y a aussi ceux qui, parce qu’ils en sont venus à croire en Dieu, à vivre la vie de l’Église, à lire les paroles de Dieu et à accomplir leurs devoirs, n’auront pas le temps d’entretenir des relations normales avec leurs enfants non croyants, leur conjoint, leurs parents, leurs amis et leurs proches. En particulier, ils seront incapables de s’occuper correctement de leurs enfants non croyants et de faire les choses dont leurs enfants ont besoin, et ils s’inquiètent donc de l’avenir et des perspectives de leurs enfants. Lorsque leurs enfants seront grands, certaines personnes commenceront à s’inquiéter : mon enfant ira-t-il à l’université, ou non ? Dans quel domaine se spécialisera-t-il, s’il entre à l’université ? Mon enfant ne croit pas en Dieu et veut aller à l’université, dois-je donc, en tant que personne qui croit en Dieu, payer ses études ? Dois-je subvenir à ses besoins quotidiens et l’accompagner dans ses études ? Et lorsqu’il s’agit de se marier, d’avoir un travail et même d’avoir une famille et des enfants, quel rôle dois-je jouer ? Quelles choses dois-je faire et ne pas faire ? Ils n’ont aucune idée de ces choses. Au moment où arrive ce genre de choses, au moment où ils se trouvent dans une telle situation, ils sont perdus et ne savent que faire, ni comment gérer de telles choses. Au fil du temps, le désarroi, l’angoisse et l’inquiétude surgissent à propos de ces choses : s’ils font ces choses pour leur enfant, ils craignent d’aller à l’encontre des intentions de Dieu et de déplaire à Dieu, et s’ils ne font pas ces choses, ils craignent de ne pas accomplir leur devoir parental et d’être blâmés par leur enfant et par d’autres membres de la famille. S’ils font ces choses, ils craignent de perdre leur témoignage, et s’ils ne font pas ces choses, ils craignent d’être moqués par les gens du monde et d’être ridiculisés, raillés et jugés par leurs voisins. Ils ont peur de déshonorer Dieu, mais ils ont aussi peur de se forger une mauvaise réputation et ont tellement honte, qu’ils ne peuvent pas montrer leur visage. Alors qu’ils hésitent autour de ces choses, le désarroi, l’angoisse et l’inquiétude surgissent dans leur cœur. Ils sont dans le désarroi parce qu’ils ne savent que faire, ils sont angoissés à l’idée de faire le mauvais choix quel qu’il soit, et de ne pas savoir si tout ce qu’ils font est approprié, et ils s’inquiètent si ces choses continuent à se produire, alors un jour ils ne seront plus capables d’y faire face et s’ils font une dépression, les choses seront encore plus difficiles pour eux. Les gens qui sont dans une telle situation sont dans le désarroi, angoissés et inquiets à propos de toutes ces choses qui surviennent dans leur vie, qu’il s’agisse de grandes ou de petites choses. Une fois que ces émotions négatives surgissent en eux, ils s’enlisent dans ce désarroi, cette angoisse et cette inquiétude et sont incapables de s’en libérer : s’ils font ceci, c’est mal, s’ils font cela, c’est mal, et ils ne savent pas quelle est la bonne chose à faire. Ils veulent plaire aux autres, mais ils craignent de déplaire à Dieu. Ils veulent faire des choses pour les autres afin qu’on parle d’eux en bien, mais ils ne veulent pas déshonorer Dieu ni amener Dieu à les détester. C’est pourquoi ils s’enlisent toujours dans ces sentiments de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude. Ils sont dans le désarroi à la fois pour les autres et pour eux-mêmes, ils sont angoissés à propos des choses à la fois pour les autres et pour eux-mêmes, et ils s’inquiètent aussi des choses pour les autres aussi bien que pour eux-mêmes, et ainsi ils s’enlisent dans une double difficulté dont ils ne peuvent pas s’échapper. De telles émotions négatives affectent non seulement leur vie quotidienne, mais également l’accomplissement de leurs devoirs et bien sûr, elles affectent aussi, dans une certaine mesure, leur poursuite de la vérité. C’est une sorte de difficulté, c’est-à-dire qu’il s’agit de difficultés liées au mariage, à la vie de famille et à la vie personnelle, et c’est à cause de ces difficultés que les gens se retrouvent souvent coincés dans le désarroi, l’angoisse et l’inquiétude. Ne faut-il pas plaindre les gens lorsqu’ils se retrouvent coincés dans ce genre d’émotions négatives ? (Si.) Ne sont-ils pas à plaindre ? Vous dites toujours “Si”, montrant que vous éprouvez toujours beaucoup d’empathie à leur égard. Lorsqu’une personne s’enlise dans une émotion négative, quel que soit le contexte dans lequel cette émotion négative surgit, quelle est la raison de son apparition ? Est-ce à cause de l’environnement, des gens, des évènements et des choses qui entourent cette personne ? Ou est-ce parce que la vérité que Dieu exprime les dérange ? Est-ce l’environnement qui affecte la personne, ou est-ce que les paroles de Dieu perturbent sa vie ? Quelle est exactement la raison ? Le savez-vous ? Dites-Moi, que ce soit dans la vie normale des gens ou dans l’accomplissement de leur devoir, ces difficultés sont-elles présentes s’ils poursuivent la vérité et sont prêts à la mettre en pratique ? (Non.) Ces difficultés sont présentes en termes de faits objectifs. Vous dites qu’elles ne sont pas présentes, alors se pourrait-il que vous ayez résolu ces difficultés ? Êtes-vous capables de le faire ? Ces difficultés sont insolubles et elles sont présentes en termes de faits objectifs. Quel sera le résultat de ces difficultés chez les personnes qui poursuivent la vérité ? Et quelle sera leur issue chez ceux qui ne poursuivent pas la vérité ? Ils auront deux résultats complètement différents. Si les gens poursuivent la vérité, ils ne se laisseront pas entraîner dans ces difficultés et ne sombreront pas dans les émotions négatives de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude. Inversement, si les gens ne poursuivent pas la vérité, ces difficultés sont tout de même présentes en eux, et quelle en sera l’issue ? Elles t’embrouilleront au point que tu ne pourras pas leur échapper, et si tu ne parviens pas à les résoudre, elles finiront par devenir des émotions négatives qui se noueront au plus profond de ton cœur. Elles affecteront ta vie normale et l’accomplissement normal de tes devoirs et feront que tu te sentiras opprimé et incapable de trouver à te libérer : voilà le résultat qu’elles auront sur toi » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Les paroles de Dieu étaient une remarquable exposition de mon état. Quand j’ai vu que mon fils avait atteint l’âge adulte, j’ai pensé qu’en tant qu’homme de la maison, il était de ma responsabilité de gagner plus d’argent pour l’aider à fonder une famille et à lancer sa carrière, donc j’ai rejeté le devoir de l’Église à servir en tant que diacre d’abreuvement. Plus tard, quand j’ai été sélectionné en tant que dirigeant d’Église, j’ai accepté le devoir, mais j’ai vu que mon fils était devenu adulte, et je me suis demandé comment il allait trouver une épouse sans une voiture ou une maison à son nom. Mon fils dirait-il que je n’étais pas un bon père ? Ces inquiétudes ont pris racine dans mon cœur et m’ont souvent préoccupé. À présent, lorsque l’Église m’assignait des devoirs loin de chez moi, ces inquiétudes revenaient en force. Mon fils n’avait toujours pas trouvé d’épouse et je m’inquiétais, si je partais pour faire mon devoir, il me détesterait sûrement, et nos voisins parleraient sans doute de moi dans mon dos. Mais si je ne partais pas, ce serait rejeter mon devoir. J’étais en proie au conflit et ne savais pas comment procéder. J’avais cru en Dieu pendant de nombreuses années, mais je ne comprenais toujours pas la vérité et j’étais entravé par mes engagements familiaux. Je pensais que puisque j’étais l’homme de la maison je devrais porter le fardeau de ma famille et gagner assez d’argent pour aider mon fils avec sa famille et sa carrière. Au bout du compte, j’étais toujours consumé par l’inquiétude et ne pouvais pleinement me consacrer à mon devoir. Je devais chercher la vérité pour résoudre cet état rapidement.
Plus tard, j’ai trouvé ce passage des paroles de Dieu : « “[…] Pour qui es-tu dans le désarroi, angoissé et inquiet ? Ressens-tu ces choses afin d’obtenir la vérité ? Ou de gagner Dieu ? Ou pour l’œuvre de Dieu ? Ou pour la gloire de Dieu ? (Non.) Alors pour quoi ressens-tu ces émotions ? C’est tout pour toi, pour tes enfants, pour ta famille, pour ton estime de toi-même, pour ta réputation, pour ton avenir et tes perspectives, pour tout ce qui te concerne toi-même.” Une telle personne ne lâche prise sur rien, ne lâche rien, ne se rebelle contre rien, n’abandonne rien : elle n’a aucune vraie foi en Dieu, ni aucune véritable loyauté dans l’accomplissement de son devoir. Dans sa croyance en Dieu, elle ne se dépense pas vraiment, elle croit simplement pour obtenir des bénédictions, elle croit en Dieu uniquement avec la conviction de recevoir des bénédictions. Elle est remplie de “foi” en Dieu, dans l’œuvre de Dieu et dans les promesses de Dieu, mais Dieu ne demande pas une telle foi et ne S’en souvient pas non plus, mais au contraire, Il la déteste. De telles personnes ne suivent pas et ne mettent pas en pratique les principes pour gérer tout ce que Dieu exige d’elles, elles ne lâchent pas les choses qu’elles devraient lâcher, elles ne renoncent pas aux choses auxquelles elles devraient renoncer, elles n’abandonnent pas les choses qu’elles devraient abandonner et n’offrent pas la loyauté qu’elles devraient offrir. Elles méritent donc de sombrer dans les émotions négatives de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude. Même si elles souffrent, c’est uniquement pour elles-mêmes, pas pour leur devoir, ni pour le travail de l’Église. Par conséquent, ces personnes ne poursuivent tout simplement pas la vérité : elles sont simplement un groupe de personnes qui croient nominalement en Dieu. Elles savent exactement que c’est le vrai chemin, mais ne le pratiquent pas et ne le suivent pas non plus. Leur foi est pitoyable et ne peut gagner l’approbation de Dieu, et Dieu ne S’en souviendra pas » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Les paroles de Dieu exposaient mon état. Au lieu de passer mon temps à penser comment poursuivre la vérité et à bien faire mon devoir pour satisfaire Dieu, tout ce à quoi je pensais, c’était mon échec à n’avoir pas su préparer l’avenir de mon fils. J’étais inquiet à l’idée que mon fils pense que je n’étais pas un bon père, que mes voisins parlent en mal de moi, et que je pouvais perdre la face parmi eux. Aussi, j’ai rejeté le devoir. Cela m’a montré que toutes mes pensées tournaient autour de mes enfants et de ma réputation. Je ne me souciais pas d’avoir cru en Dieu pendans des années, mais sans avoir atteint la vérité, je ne m’inquiétais pas de mes piètres résultats dans mon devoir en tant que dirigeant d’Église, je n’éprouvais aucun remords à ne pas me soumettre dans mon devoir et à rejeter mon devoir, ce qui décevait Dieu, et pourtant je m’inquiétais toujours pour ma famille, mes enfants et ma réputation. Je donnais la priorité à ces choses plutôt qu’à faire mon devoir en tant qu’être créé. C’est par l’exaltation de Dieu que je pouvais faire mon devoir en tant que dirigeant, et Dieu espérait qu’au cours de mon devoir, je poursuivrais la vérité, parviendrais à transformer mon tempérament et atteindrais le salut de Dieu. Et que voulais-je faire ? Je voulais simplement être un bon père et prendre soin de mes enfants et entretenir une bonne réputation. Je savais clairement que le travail de l’Église exigeait ma coopération, mais je ne m’y suis pas soumis, je savais clairement que faire mon devoir en tant qu’être créé était un devoir impérieux, mais je l’ai rejeté. J’ai rejeté le devoir de servir en tant que diacre d’abreuvement, et j’ai rechigné devant l’opportunité d’être promu simplement pour gagner plus d’argent et être un bon père. J’ai réalisé que mes points de vue sur les choses n’étaient pas différents de ceux d’un non-croyant, malgré des années de foi. Je n’avais aucune loyauté envers mon devoir, et aux yeux de Dieu j’étais un incrédule. J’ai pensé à la façon dont pour nous sauver, Dieu s’était incarné dans le pays du grand dragon rouge, qui Le voyait comme un ennemi. Il exprimait des vérités pour nous approvisionner, et dans le but de nous permettre de gagner la vérité, Il nous avait inlassablement abreuvés et guidés d’innombrables manières. Pourtant j’avais rejeté mon devoir pour l’avenir de mes enfants. J’étais vraiment dépourvu de conscience ou de raison ! Quand j’ai pris conscience de cela, j’ai immédiatement éprouvé de la honte et je suis devenu moins réticent à quitter mon foyer pour faire mon devoir.
Par la suite, j’ai continué à réfléchir sur moi-même : pourquoi chaque fois qu’on m’assignait un devoir, j’étais incapable de me soumettre ? Quel poison satanique me contrôlait ? J’ai recherché des passages pertinents dans les paroles de Dieu et je suis tombé sur ce qui suit : « Ces idées de la culture traditionnelle, ainsi que les responsabilités sociales et le positionnement des hommes dans la société, sont une source de pression et même d’humiliation, et tout cela déforme également l’humanité des hommes, ce qui amène nombre d’entre eux à être agités, déprimés et souvent au bord de l’effondrement chaque fois qu’ils sont en proie à des difficultés. Pourquoi est-ce le cas ? Parce qu’ils pensent qu’ils sont des hommes, que les hommes doivent gagner de l’argent pour subvenir aux besoins de leur famille, qu’ils doivent assumer leurs responsabilités d’hommes, que les hommes ne doivent pas pleurer ni être tristes et qu’ils ne doivent pas être au chômage, mais qu’ils doivent être des piliers de société et l’épine dorsale de la famille. À l’instar de ce que disent les non-croyants : “Les hommes ne versent pas des larmes facilement”, un homme ne devrait pas avoir de faiblesses ni de défauts. Ces idées et opinions sont causées par le fait que les hommes sont catalogués à tort par les moralistes, ainsi que par le fait que ces moralistes élèvent continuellement le statut des hommes. Non seulement ces idées et points de vue soumettent les hommes à toutes sortes de troubles, de vexations et d’angoisses, mais ils deviennent également des entraves dans leur esprit, rendant leur position, leur situation et leurs rencontres dans la société de plus en plus embarrassantes » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (11)). « Si tu veux te débarrasser de ces entraves, tu dois chercher la vérité, comprendre entièrement l’essence de ces idées et ne pas agir sous l’influence ou le contrôle de ces idées de la culture traditionnelle. Tu dois les abandonner et te rebeller contre elles une fois pour toutes, cesser de voir les gens et les choses, de te comporter et d’agir selon les idées et les points de vue de la culture traditionnelle, ne plus porter de jugements et ne plus faire de choix basés sur la culture traditionnelle. Au contraire, vois les gens et les choses, comporte-toi et agis conformément aux paroles de Dieu et aux vérités-principes. De cette façon, tu suivras le bon chemin et tu seras un véritable être créé approuvé par Dieu. Sinon, tu seras encore contrôlé par Satan, tu continueras à vivre sous le pouvoir de Satan et tu ne pourras pas vivre dans les paroles de Dieu : tels sont les faits » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (11)). En lisant les paroles de Dieu, j’ai compris que les responsabilités et les positions sociales assignées aux hommes sont un moyen par lequel Satan piège les hommes, en leur faisant croire qu’ils doivent toujours subvenir aux besoins de leurs familles car c’est leur responsabilité. Prenez par exemple mon père, qui était enseignant. Dès mon plus jeune âge il m’a inculqué ces idées, me disant que je devrais être le pilier de la famille et que je devrais soutenir chacun dans la famille. Il m’a également fait travailler avec lui pour me faire comprendre ce qu’était la responsabilité d’un homme. Après m’être marié, j’ai fait de mes responsabilités en tant qu’homme de la famille ma priorité. Afin d’assurer une bonne qualité de vie à ma famille et d’aider mon fils à s’établir, j’ai travaillé de longues heures pour gagner de l’argent et remplir ma responsabilité de père. Toutes les grandes décisions passaient par moi, et peu importe à quel point j’étais fatigué ou à quel point les choses étaient difficiles, je faisais toujours tout ce qui m’était demandé sans poser de question. Influencé par des pensées traditionnelles, chaque fois qu’il y avait conflit entre ma famille et mon devoir, je donnais toujours priorité à ma famille. Je rejetais les devoirs pour gagner plus d’argent, afin d’économiser pour mon fils. Même en tant que dirigeant d’Église, je partageais mon temps entre mon devoir et ma famille, et n’étais pas capable de me consacrer pleinement à mon devoir. Plus tard, quand j’ai eu la chance d’être promu, j’ai encore fait preuve de résistance et je l’ai rejeté. À présent je prenais conscience que la culture traditionnelle qui nous est imposée par Satan est en opposition à Dieu. Elle pousse les gens à s’éloigner de Dieu, à Le trahir et finalement à faire face à la destruction, tout comme Satan. Dès que j’ai compris que Satan avait utilisé la culture traditionnelle pour me corrompre, j’étais prêt à changer mes habitudes et à pratiquer conformément aux paroles de Dieu.
Cette nuit-là, lors de mes dévotions, j’ai vu ce passage : « En tant que croyant en Dieu qui poursuit la vérité et le salut, l’énergie et le temps qu’il te reste dans ta vie doivent être consacrés à l’accomplissement de ton devoir et à tout ce que Dieu t’a confié ; tu n’as pas à consacrer de temps à tes enfants. Ta vie n’appartient pas à tes enfants, et elle ne doit pas être consacrée à leur vie ou à leur survie, ni à satisfaire tes attentes à leur égard. Au contraire, elle doit être consacrée au devoir et à la tâche que Dieu t’a confiés, ainsi qu’à la mission que tu te dois de remplir en tant qu’être créé. C’est en cela que résident la valeur et le sens de ta vie. Si tu es prêt à perdre ta dignité et à devenir l’esclave de tes enfants, à t’inquiéter pour eux et à faire n’importe quoi pour eux afin de satisfaire tes propres attentes à leur égard, alors, tout cela est dénué de sens et de valeur et ne sera pas commémoré. Si tu persistes à agir ainsi sans renoncer à ces idées et ces agissements, cela ne peut que signifier que tu n’es pas quelqu’un qui poursuit la vérité, que tu n’es pas un être créé qualifié, et que tu es particulièrement rebelle. Tu ne chéris ni la vie ni le temps que Dieu t’a donnés. Si tu ne consacres ta vie et ton temps qu’à ta chair et à tes affects, et non au devoir que Dieu t’a donné, alors ta vie est inutile et dépourvue de valeur. Tu ne mérites pas de vivre, tu ne mérites pas de profiter de la vie que Dieu t’a donnée, et tu ne mérites pas de profiter de tout ce que Dieu t’a donné. Dieu t’a donné des enfants uniquement pour que tu prennes plaisir à les élever, pour que tu en tires une expérience de vie et des connaissances en tant que parent, pour que tu fasses l’expérience de quelque chose de spécial et d’extraordinaire dans la vie humaine, et ensuite pour que ta descendance se multiplie… Bien sûr, il s’agit aussi d’assumer la responsabilité parentale d’un être créé. C’est la responsabilité dont Dieu t’a ordonné de t’acquitter envers la génération suivante, ainsi que le rôle parental que tu dois jouer pour la génération suivante. D’une part, il s’agit de passer par ce processus extraordinaire qui consiste à élever des enfants et, d’autre part, il s’agit de jouer ton rôle dans la propagation de la génération suivante. Une fois cette obligation remplie, et une fois que tes enfants sont adultes, qu’ils réussissent brillamment ou qu’ils restent des individus ordinaires et simples, cela ne te regarde plus, car leur destin n’est pas déterminé par toi, ce n’est pas toi qui le choisis, et ce n’est certainement pas toi qui le leur as attribué – il a été ordonné par Dieu. Or, puisqu’il est ordonné par Dieu, tu ne dois pas interférer ou mettre ton nez dans leur vie ou leur survie. Leurs habitudes, leurs routines quotidiennes, leur attitude face à la vie, leurs stratégies de survie, leur vision de la vie, leur attitude face au monde, ce sont là des choix qui leur appartiennent et qui ne te concernent pas. Tu n’as aucune obligation à les corriger ou à supporter une quelconque souffrance en leur nom pour t’assurer de leur bonheur quotidien. Tout cela n’est pas nécessaire. […] Par conséquent, l’attitude la plus rationnelle pour les parents quand leurs enfants sont adultes est de les laisser partir, de les laisser expérimenter la vie par eux-mêmes, de les laisser vivre de manière indépendante et faire face, gérer et surmonter les différents défis de la vie en toute indépendance. S’ils te demandent de l’aide et que tu as la capacité et les moyens de leur apporter, tu peux bien sûr leur prêter main-forte et répondre à leur appel. Cependant, la condition préalable est que, quelle que soit l’aide que tu apportes, qu’elle soit financière ou psychologique, elle ne peut être que temporaire et ne pourra changer le moindre problème substantiel. Ils doivent suivre leur propre chemin dans la vie, et tu n’as aucune obligation à prendre en charge leurs affaires et leurs conséquences. Telle est l’attitude que les parents doivent adopter à l’égard de leurs enfants devenus adultes » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (19)). Les paroles de Dieu expliquaient comment les parents devaient considérer leurs responsabilités parentales. Quand nos enfants sont jeunes, nous avons la responsabilité de bien les élever. Mais une fois qu’ils sont grands, nous devrions les laisser se débrouiller seuls, et consacrer notre temps à faire nos devoirs en tant qu’êtres créés. Si nous consacrons tout notre temps et notre énergie à nos enfants et à notre famille, nous aurons perdu le sens de la foi et nous serons indignes de vivre devant Dieu. Dieu m’a donné une famille et des enfants afin que je puisse acquérir l’expérience de la vie en élevant mes enfants. Cela inclut ma responsabilité à élever les enfants et aussi mon rôle à assurer la continuité de notre peuple. Si j’élève bien mes enfants, alors j’aurai rempli ma responsabilité. De plus, le destin de mes enfants est entre les mains de Dieu. Peu importe ce que je prépare pour mes enfants sur le plan matériel et financier, je ne peux pas changer leur destin. Certains parents élèvent leurs enfants mais ne peuvent pas les aider à fonder une famille et à démarrer une carrière, mais pourtant les enfants s’en sortent bien. À l’inverse, certains parents travaillent dur pour gagner de l’argent et aider leurs enfants à s’établir, mais les choses ne se passent pas comme ils le souhaitaient. Prenez moi, par exemple, mon père ne m’a laissé ni maison ni argent, mais j’ai quand même pu me marier. Je n’ai pas non plus donné beaucoup d’argent ou de biens à mon fils, mais il a quand même obtenu son diplôme, décroché un emploi et été capable de gagner de l’argent pour prendre soin de lui. Ma fille est malade, mais son avenir est entre les mains de Dieu et je n’ai pas concrètement de contrôle là-dessus. J’ai aujourd’hui beaucoup de responsabilités en tant que dirigeant au sein de l’Église, mais j’ai encore de nombreuses lacunes et encore beaucoup de vérités-principes à apprendre. Aussi dois-je consacrer plus de temps à mon devoir, compter sur Dieu et chercher la vérité dans les domaines où je manque de compréhension, et échanger davantage avec mon frère partenaire pour faire correctement mon devoir. Quand j’en étais encore à partager mon temps entre ma famille et mon devoir, différentes affaires familiales prenaient beaucoup de temps et d’énergie. Maintenant que j’ai quitté mon foyer pour faire mon devoir, je suis responsable de plusieurs Églises et exposé à de nombreuses personnes et situations – ce sont autant de bonnes occasions d’atteindre la vérité. Si je ne saisis pas l’opportunité de gagner la vérité à partir de ces situations, je n’en aurai peut-être pas d’autre. J’ai maintenant tant de travail à faire chaque jour. Quand je ne comprends pas quelque chose, je prie Dieu, je cherche et j’échange. Dans ce type d’environnement, j’ai de nombreuses opportunités de me rapprocher de Dieu. J’éprouve un sentiment de paix et de sérénité et je ne m’inquiète plus pour mes enfants. Je remercie Dieu pour l’opportunité d’accomplir ce devoir.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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