Maintenant je sais ce qu’est vraiment la bonne humanité
Depuis toute petite, mes parents et mes professeurs m’ont appris l’importance de vivre en harmonie avec les autres, d’être raisonnable et compréhensive. On ne doit rien dire qui puisse nuire à nos relations avec les autres et il faut les laisser sauver la face. « Ne frappez jamais au-dessous de la ceinture », et « Faites preuve de bienveillance autant que possible » sont les seuls moyens de bien s’entendre avec les autres. Alors depuis mon enfance, les philosophies de ce monde m’ont servi de règles de vie. J’ai toujours ménagé l’orgueil des gens et évité au maximum de me disputer avec eux. Agir de cette façon m’a valu beaucoup d’éloges. Devenue croyante, je ne connaissais pas encore la vérité, alors je continuais à considérer ces philosophies, ces références morales comme des règles de vie. Je pensais même qu’en faisant ça, j’avais une humanité conforme aux exigences de Dieu et j’étais quelqu’un de bon. Ce n’est que lorsque j’ai été confrontée à un échec que les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que cette pensée traditionnelle n’était pas du tout la vérité, et que ce n’était pas un critère de bonne humanité. Seules les paroles de Dieu doivent être les critères de nos actions.
En janvier dernier, certains frères et sœurs m’ont dit que Xu Qing, une dirigeante de l’Église, empêchait les gens d’avancer et ne produisait aucun travail concret. Je suis donc allée vérifier. J’ai découvert que bien que Xu Qing avait des talents et des aptitudes, elle n’avait pas fait beaucoup de travail concret en tant que dirigeante et les projets dont elle était responsable n’aboutissaient jamais. Elle se mettait en avant pour gagner l’admiration des autres et voulait des progrès rapides et faciles. Elle avait nommé pas mal de gens qui ne convenaient pas à des postes de dirigeants de groupe, violant ainsi les principes, ce qui a perturbé et retardé le travail de l’Église. Les frères et sœurs lui ont fait des suggestions à plusieurs reprises, mais elle n’en a pas tenu compte et ne s’est jamais remise en question après coup. Vu ses résultats, il était clair que c’était une fausse dirigeante et qu’elle devait être renvoyée. J’ai donc décidé d’écrire une lettre pour informer mon supérieur des problèmes de Xu Qing. Après l’avoir écrite, j’ai pensé à la bienveillance dont Xu Qing faisait généralement preuve à mon égard et à la confiance qu’elle me portait, donc si elle apprenait que j’avais enquêté sur elle et signalé ses problèmes, allait-elle m’en vouloir ? Cela ne risquait-il pas de détruire la bonne image qu’elle avait de moi ? Je me sentais vraiment tiraillée par toutes ces questions. Je me suis donc trouvée une excuse : peut-être que Xu Qing n’allait pas bien ces derniers temps. J’allais donc échanger avec elle et la soutenir, puis voir s’il y avait du changement. Je n’ai pas envoyé cette lettre de signalement. J’ai fixé un rendez-vous avec Xu Qing afin de lui signaler ses problèmes. Mais lors de notre rencontre, j’ai vu qu’elle n’allait pas bien, et elle a admis en pleurant qu’elle avait passé son temps à lutter pour la renommée et le profit. J’étais sur le point de tout lui dire, puis je me suis ravisée. C’était si dur pour elle. Si j’avais touché le point sensible, cela ne revenait-il pas à enfoncer le couteau dans la plaie ? Ensuite, si j’avais informé le dirigeant de ses problèmes et qu’il l’avait renvoyée, ne m’aurait-elle pas accusée d’être sans cœur ? J’ai hésité encore et encore, et pour finir, j’ai à peine évoqué son obsession pour la renommée et le statut, et le fait qu’elle nommait les gens au mépris des principes. Puis j’ai mis un terme à notre réunion.
Une fois rentrée chez moi, j’ai modifié la lettre que j’avais déjà rédigée. J’ai dit que Xu Qing se souciait trop de sa renommée et son statut, qu’elle manquait d’entrée dans la vie, que j’avais échangé avec elle et qu’elle voulait se repentir. Et j’ai proposé un soutien et un échange permanents. Après avoir envoyé la lettre, j’avais constamment un sentiment désagréable de culpabilité. Je savais très bien que je n’avais pas dit la vérité. J’ai lu ce passage de la parole de Dieu : « Une fois que la vérité sera devenue vie en toi, lorsque tu observeras quelqu’un qui blasphème contre Dieu, qui ne craint pas Dieu, qui est négligent et superficiel dans l’accomplissement de son devoir ou qui interrompt et perturbe le travail de l’Église, tu réagiras selon les principes de la vérité et tu seras capable d’identifier et d’exposer cette personne, si nécessaire. Si la vérité n’est pas devenue ta vie et que tu vis encore dans ton tempérament satanique, alors quand tu découvriras des gens méchants et des démons qui provoquent des interruptions et des perturbations dans le travail de l’Église, tu fermeras les yeux et tu feras la sourde oreille ; tu les ignoreras sans que ta conscience te le reproche. Tu iras jusqu’à penser que quiconque provoque des perturbations dans le travail de l’Église n’a rien à voir avec toi. Peu importe à quel point le travail de l’Église et les intérêts de la maison de Dieu en souffrent, tu t’en moques, tu n’interviens pas et tu ne te sens pas coupable, ce qui fait de toi quelqu’un qui n’a ni conscience ni bon sens, un non-croyant, un exécutant. Tu manges ce qui appartient à Dieu, tu bois ce qui appartient à Dieu et tu jouis de tout ce qui vient de Dieu, mais tout préjudice aux intérêts de la maison de Dieu te semble être sans lien avec toi, ce qui fait de toi un traître qui mord la main qui te nourrit. Si tu ne protèges pas les intérêts de la maison de Dieu, es-tu seulement humain ? C’est un démon qui s’est insinué dans l’Église. Tu feins de croire en Dieu, tu fais semblant d’être un élu et tu veux profiter de la maison de Dieu. Tu ne vis pas la vie d’un être humain et tu fais clairement partie des non-croyants. Si tu es quelqu’un qui croit vraiment en Dieu, alors, même si tu n’as pas encore obtenu la vérité et la vie, au moins tu parleras et agiras du côté de Dieu ; à tout le moins, tu ne resteras pas les bras croisés lorsque tu verras que les intérêts de la maison de Dieu sont compromis. Lorsque tu auras envie de fermer les yeux, tu te sentiras coupable, tu seras mal à l’aise et tu te diras : “Je ne peux pas rester assis ici à ne rien faire, je dois me lever et dire quelque chose, je dois prendre mes responsabilités, je dois révéler ce mauvais comportement, je dois y mettre fin, afin que les intérêts de la maison de Dieu ne soient pas lésés et que la vie de l’Église ne soit pas perturbée.” Si la vérité est devenue ta vie, alors non seulement tu auras ce courage et cette résolution et tu seras capable de comprendre entièrement la question, mais tu assumeras également la responsabilité que tu dois assumer vis-à-vis de l’œuvre de Dieu et des intérêts de Sa maison, et ton devoir sera ainsi accompli » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Les paroles de Dieu m’ont vraiment bouleversée. L’Église m’a confiée la responsabilité des lettres de signalement, espérant que je pourrais suivre la volonté de Dieu et me battre pour la justice. Et que si de faux dirigeants, des antéchrists et des scélérats perturbaient le travail de l’Église, je défendrais les principes de la vérité et je les exposerais pour protéger le travail de l’Église. C’était mon devoir, ma responsabilité. À ce moment-là, j’avais déjà compris que Xu Qing était une fausse dirigeante. La productivité de la plupart des projets dont elle avait la charge s’était effondrée et il n’y avait eu aucun véritable changement après l’échange. Si elle n’était pas renvoyée rapidement, le travail de l’Église en pâtirait encore plus. Mais je craignais qu’en découvrant mon enquête et les signalements que j’avais faits pour la faire renvoyer, elle me trouve insensible. Surtout après l’avoir vue pleurer et mal en point, je craignais qu’en révélant ses problèmes, elle dise que je ne reconnaissais pas ses efforts, et qu’elle se mette à me détester. J’ai donc caché la situation réelle et je n’ai pas signalé son vrai problème. J’ai choisi la prudence et j’ai fermé les yeux. J’ai secrètement couvert une fausse dirigeante sans me soucier du fait que le travail de l’Église ou l’entrée dans la vie des frères et des sœurs étaient en jeu. Dans ma foi, j’appréciais que les paroles de Dieu m’abreuvent et me nourrissent, mais je favorisais des intérêts extérieurs, mordant la main qui me nourrit. J’étais tellement égoïste et méprisable, sans la moindre humanité. Avec cette idée en tête, j’étais pleine de regrets et de culpabilité pour ce que j’avais fait. Je me détestais d’avoir été aussi fourbe et égoïste.
Plus tard, j’ai lu cet autre passage de la parole de Dieu : « Quelle que soit la manière dont quelqu’un simule, aussi présentable soit-il et aussi convenable que soit son comportement, aussi belle et attrayante que puisse être l’apparence qu’il se donne, aussi trompeur qu’il soit, ce qu’on ne peut nier, c’est que toute personne corrompue est remplie d’un tempérament satanique. Sous le masque de ce comportement extérieur, ces personnes résistent et se rebellent tout de même contre Dieu, elles résistent et se rebellent contre le Créateur. […] Bref, être une personne qui se conduit bien et qui se conforme aux notions traditionnelles de la morale, ce n’est pas rechercher la vérité : ce n’est pas ainsi que l’on cherche à être un véritable être créé. Au contraire, de nombreux secrets sombres et inavouables se cachent derrière la poursuite de ces bons comportements. Quel que soit le type de bonne conduite que les hommes poursuivent, leur but derrière cela n’est autre que de gagner l’affection et le respect de plus de gens, de faire progresser leur propre position et de faire croire aux autres qu’ils sont respectables et dignes de confiance. Si tu cherches à être une personne aussi bien élevée, n’est-ce pas, en termes de qualité, la même chose que ceux qui sont célèbres et formidables ? Si tu es simplement une personne qui est bien élevée mais qui n’aime pas la parole de Dieu et n’accepte pas la vérité, alors en termes de qualité, tu es tout comme eux. Et quel est le résultat ? Ce à quoi tu as renoncé, c’est la vérité ; ce que tu as perdu, c’est ta chance de salut. C’est le comportement le plus insensé : ce sont le choix et la poursuite d’un idiot. Avez-vous déjà souhaité être cette personne fameuse, célèbre et plus grande que nature sur scène, que vous admirez depuis si longtemps ? Cette personne douce et accessible ? Cette personne courtoise, géniale, cultivée ? Cette personne qui, de l’extérieur, a l’air aimable et adorable ? N’avez-vous pas suivi des gens comme ça auparavant ? (Si.) Si tu suis toujours des gens comme ça maintenant, que tu les idolâtres toujours, laisse-Moi te dire ceci : tu n’es pas loin de la mort, parce que les gens que tu idolâtres sont des gens méchants qui font semblant d’être bons. Dieu ne sauvera pas les méchants. Si tu idolâtres des personnes mauvaises et que tu n’acceptes pas la vérité, tu seras détruit à la fin, toi aussi » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (3) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). J’ai été imprégnée et influencée par la culture traditionnelle depuis toute petite, prenant « Ne frappez jamais au-dessous de la ceinture », « Tuer une personne n’est autre chose que de couper sa tête ; faites preuve de bienveillance autant que possible, » « Passer outre les défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié » et d’autres philosophies sataniques pour des règles de conduite et des critères permettant d’évaluer l’humanité des gens. Après avoir trouvé la foi, j’ai continué à ménager l’orgueil des autres dans toutes mes interactions avec les frères et sœurs. Je faisais rarement remarquer les fautes et les défauts que je voyais. Je leur laissais toujours une marge de manœuvre pour qu’ils me voient comme quelqu’un de compréhensif et qu’ils aient une bonne impression. Je savais bien que Xu Qing était une fausse dirigeante et qu’elle devait être renvoyée sans attendre. Mais pour ne pas l’offenser, pour protéger notre relation, non seulement je ne l’ai pas dénoncée, mais j’ai caché la vérité et je n’ai pas signalé ses errements. J’ai failli protéger une fausse dirigeante, ce qui aurait été une transgression. Maintenant, j’ai compris que mon attitude apparemment pleine de bienveillance et d’amour dissimulait en fait un désir de renvoyer une image de moi positive pour gagner l’admiration des autres. Pour atteindre mon but méprisable, j’aurais pu nuire au travail de l’Église et à l’entrée dans la vie des frères et sœurs. On a beau adhérer à ces notions humaines, à l’éthique et à la morale, ça ne veut pas dire qu’on est quelqu’un de bon. Au contraire, des comportements plaisants cachent les pires intentions. Vivre selon ces pensées et ces perspectives sataniques ne pouvait que me rendre de plus en plus fuyante, fourbe, égoïste et mauvaise. Tout ce que je faisais allait contre la vérité et Dieu. Plus tard, j’ai lu ces deux passages de la parole de Dieu qui m’ont été d’un grand secours. Dieu Tout-Puissant dit : « Il doit y avoir une norme pour “avoir une bonne humanité”. Cela n’implique pas de prendre le chemin de la modération, de ne pas s’en tenir aux principes, de s’efforcer de n’offenser personne, de chercher à s’attirer des faveurs partout où l’on va, d’être doux et doucereux avec tous ceux qu’on rencontre, et d’amener tout le monde à dire du bien de vous. Ce n’est pas la norme. Alors, quelle est la norme ? C’est d’avoir des principes et d’assumer ses responsabilités dans sa façon de considérer Dieu, la vérité, l’accomplissement du devoir et toutes sortes de gens, d’événements et de choses. C’est évident pour tout un chacun, tout le monde le sait clairement dans son cœur » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). « Quelle devrait être la base du discours des gens ? Les paroles de Dieu. Alors, quelles sont les exigences et les normes de Dieu pour le discours des gens ? (Qu’il soit constructif pour les gens.) C’est vrai. Plus fondamentalement, tu dois dire la vérité, parler honnêtement et apporter aux autres. À tout le moins, le discours doit édifier les gens, et non tromper, railler, égarer, satiriser, insulter, contraindre, blesser, exposer les faiblesses des gens ou se moquer d’eux. Telle est l’expression d’une humanité normale. C’est la vertu de l’humanité. […] Quand on dit qu’il ne faut pas exposer les faiblesses des gens, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il ne faut pas salir les autres. Ne t’accroche pas à leurs erreurs ou à leurs lacunes passées pour les juger ou les condamner. C’est le moins que tu devrais faire. Du côté proactif, comment s’exprime le discours constructif ? Il s’agit principalement d’encourager, d’orienter, de guider, d’exhorter, de comprendre et de réconforter. Aussi, parfois, il est nécessaire de souligner et de critiquer directement les lacunes, les insuffisances et les défauts des autres. Cela leur est très profitable. C’est une aide réelle et c’est constructif pour eux, n’est-ce pas ? Supposons, par exemple, que tu sois particulièrement obstiné et arrogant. Tu n’en as jamais été conscient, mais quelqu’un qui te connaît bien vient tout de suite t’expliquer le problème. Tu te dis : “Suis-je obstiné ? Suis-je arrogant ? Personne d’autre n’a osé me le dire, mais cette personne me comprend. Qu’elle puisse dire une telle chose suggère que c’est vraiment la vérité. Il faut que je consacre un peu de temps à y réfléchir.” Après cela, tu dis à cette personne : “Les autres ne me disent que des choses gentilles, ils chantent mes louanges, personne ne me parle jamais franchement, personne ne m’a jamais signalé ces lacunes et ces problèmes. Toi seul as pu me le dire, me parler franchement. C’était tellement formidable, cela m’a été d’une grande aide.” C’était se parler à cœur ouvert, n’est-ce pas ? Peu à peu, l’autre personne t’a communiqué ce qu’elle avait en tête, ses pensées à ton sujet et son expérience, la façon dont elle avait des notions, de l’imagination, de la négativité et de la faiblesse à cet égard, et dont elle a pu s’en échapper en cherchant la vérité. C’est là avoir une conversation à cœur ouvert, c’est une communion des âmes » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (3) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). Les paroles de Dieu m’ont permis de comprendre clairement que la véritable bonne humanité ne se réduit pas à être gentil, bienveillant et raisonnable. Il ne s’agit pas toujours d’être compréhensif et de protéger les relations interpersonnelles, ou encore d’obtenir l’approbation d’autrui. Il s’agit d’être authentique envers Dieu et les autres, et de traiter les gens avec sincérité. Si l’on constate de faux dirigeants, des antéchrists ou des scélérats qui perturbent l’Église et qu’on peut défendre les principes de la vérité pour protéger le travail de l’Église, si on peut signaler les problèmes des autres, échanger et les aider, les édifier en paroles et en actes – c’est ça, être quelqu’un de bon. Si on ne considère que son statut et sa personne dans son devoir, ou si l’on voit quelqu’un perturber le travail de l’Église mais qu’on ne l’expose pas et qu’on ne l’arrête pas, en éludant la volonté de Dieu, on n’est pas quelqu’un de bon, même si nos relations avec les autres sont bonnes. On est égoïste, vile et méprisable. Avant, je pensais que les philosophies sataniques comme « Ne frappez jamais au-dessous de la ceinture » étaient compatissantes et tolérantes, que c’était une bonne chose. Maintenant, je sais à quel point le sens de ces choses s’éloigne de Dieu quand Il dit « Gardez-vous bien d’exposer les faiblesses des gens ». Par ces paroles, Dieu voulait dire : ne trouvez pas des défauts aux gens et ne tirez pas profit de leurs points faibles pour les juger et les condamner, mais traitez-les convenablement. Voilà en quoi une humanité normale devrait consister. Et Satan nous inculque des pensées comme « Ne frappez jamais au-dessous de la ceinture » pour nous inciter à protéger notre propre image et notre statut, à passer outre les problèmes des autres pour que nous devenions de plus en plus égoïstes et fourbes, et que nous n’ayons pas une humanité normale. Une personne a beau paraître gentille, c’est juste de l’hypocrisie et de la ruse pour satisfaire ses intérêts personnels. Ce n’est pas vraiment quelqu’un de bon. Si l’on n’est pas entravés par la corruption, mais qu’on donne des conseils à quelqu’un et qu’on l’aide en échangeant pour qu’il puisse s’armer d’une réelle connaissance et se repentir, c’est ça, avoir vraiment de l’humanité et faire preuve d’amour.
J’ai lu un autre passage qui m’a donné un chemin de pratique plus clair. Les paroles de Dieu disent : « Après avoir échangé sur des maximes relatives au bon comportement dans la culture traditionnelle, en avez-vous acquis une compréhension ? Comment devez-vous aborder ce genre de bon comportement ? Certaines personnes pourraient dire : “À partir d’aujourd’hui, je ne serai plus une personne cultivée, géniale ou courtoise. Je ne serai pas une soi-disant ‘bonne’ personne. Je ne serai pas quelqu’un qui respecte les aînés ou qui aime les jeunes. Je ne serai pas une personne douce et accessible. Rien de tout cela n’est une effusion naturelle de l’humanité normale : c’est un comportement trompeur qui est faux et contrefait, et qui n’atteint pas le niveau de la pratique de la vérité. Quel genre de personne serai-je ? Je serai une personne honnête. Je commencerai par être une personne honnête. Dans mon discours, je peux être inculte, ne pas comprendre les règles, manquer de connaissances et être méprisé par les autres, mais je parlerai franchement, avec sincérité et sans fausseté. En tant que personne et dans mes actions, je ne serai pas faux et je ne jouerai pas un rôle. Chaque fois que je parlerai, ce sera du fond du cœur : je dirai ce que je pense au fond de moi. Si j’éprouve de la haine envers quelqu’un, je m’examinerai et ne ferai rien qui soit blessant envers lui. Je ne ferai que des choses constructives. En parlant, je ne prendrai pas en considération mon gain personnel, ni ne serai limité par ma réputation ou mon image. De plus, je n’aurai pas l’intention de faire en sorte que les gens aient une haute opinion de moi. J’accorderai seulement de l’importance au fait que Dieu soit heureux. Ne pas blesser les gens sera ma ligne de base. Ce que je ferai, je le ferai conformément aux exigences de Dieu. Je ne ferai rien pour nuire aux autres et je ne ferai rien non plus qui nuise aux intérêts de la maison de Dieu. Je ne ferai que des choses qui profiteront aux autres, je ne serai qu’une personne honnête et une personne qui rendra Dieu heureux.” N’est-ce pas un changement chez une personne ? Si elle pratique vraiment ces paroles, alors elle aura vraiment changé. Son avenir et son destin se seront améliorés. Elle s’engagera bientôt sur le chemin de la poursuite de la vérité, elle entrera bientôt dans la réalité de la vérité et deviendra bientôt une personne ayant l’espoir du salut. C’est une bonne chose, une chose positive » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (3) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). En méditant les paroles de Dieu, j’ai compris qu’en étant honnête et en parlant honnêtement comme Dieu le demande, en étant sincère dans nos interactions, en se basant sur les paroles de Dieu pour tout et en prenant la vérité comme critère, on pouvait progressivement se débarrasser des liens empoisonnés de Satan et vivre une ressemblance humaine. J’ai prié Dieu pour arrêter de me préoccuper du regard des autres, et cesser de protéger les relations interpersonnelles. Mon seul objectif était d’être honnête et de satisfaire Dieu. Et donc, j’ai de nouveau signalé à mon supérieur les problèmes de Xu Qing et j’ai parlé des mauvaises intentions qui m’avaient poussée à modifier la lettre. Je me suis finalement sentie un peu plus en paix et à l’aise après avoir fait ça. Quelques jours plus tard, mon supérieur a vérifié et en a conclu que Xu Qing était une fausse dirigeante et l’a renvoyée conformément aux principes.
Un peu plus tard, j’ai dû m’occuper d’une autre lettre de signalement. L’accusatrice, Sœur Lin Min, y signalait que leur dirigeante d’Église, Sœur Zhang Yue, était une fausse dirigeante. Après vérification, j’ai vu que Zhang Yue avait simplement traversé une mauvaise passe, ce qui avait affecté son efficacité dans son devoir. Au-delà de quoi, elle faisait un travail concret et aidait les autres à résoudre les problèmes. Ce n’était pas une fausse dirigeante. Ce que Lin Min avait signalé était vrai, mais elle était plutôt arrogante. Elle n’avait pas la bonne approche pour analyser les défauts et les carences entachant le travail de Zhang Yue, et elle ne comprenait pas totalement sa situation. Elle a considéré d’emblée que Zhang Yue était une fausse dirigeante. Cela avait amplifié ses problèmes et allait à l’encontre des principes, alors cela risquait de lui faire du mal. J’avais besoin d’échanger avec Lin Min et de faire le point avec elle. Je me disais que cette fois, je devais pratiquer la vérité et lui montrer le problème. Mais le jour de mon rendez-vous avec elle, j’avais encore quelques inquiétudes. Lin Min m’avait aidée peu de temps auparavant lorsque j’avais rencontré des difficultés, et elle avait eu jusque-là une très bonne image de moi. Si je lui faisais part des résultats de l’examen en mentionnant ses problèmes, allait-elle mal le prendre et penser que j’étais injuste, puis avoir une piètre image de moi ? Puis je me suis rendu compte que ce n’était pas le bon état. Alors j’ai vite prié Dieu au fond de moi : « Ô Dieu, je pense encore à suivre les philosophies sataniques et à protéger mes relations. S’il Te plaît, éclaire-moi, illumine-moi, pour que je puisse renoncer à ma chair. Quoi qu’il advienne, je veux que le souci de ma propre réputation me quitte pour toujours. Je veux pratiquer la vérité et vraiment aider cette sœur. » J’ai pensé à un passage des paroles de Dieu que j’avais lu quelques jours auparavant : « Lorsque quelqu’un rencontre une situation dans laquelle il a une intention et des plans personnels et lorsque son tempérament corrompu est clairement affiché, c’est à ce moment-là qu’il doit réfléchir sur lui-même et rechercher la vérité, et c’est aussi un moment critique où Dieu examine cette personne. En tant que tel, savoir si tu es capable de rechercher la vérité, d’accepter la vérité et de te repentir vraiment est ce qu’il y a de plus révélateur de ta personne. […] Tu as l’intention de te repentir, tu as cette lueur d’intention et tu l’exiges plus fortement qu’auparavant, mais qui sait combien de temps il te faudra avant de te repentir réellement ? Si tu n’as pas fait de démarches concrètes et si tu n’as pas de plan concret pour pratiquer la repentance, alors ce n’est pas une vraie repentance. Tu dois également prendre des mesures concrètes. Une fois que tu auras pris des mesures concrètes, l’œuvre de Dieu suivra » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (2) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). C’est vrai. Dans cette épreuve, Dieu a examiné mon cœur pour voir si je me repentais vraiment, si je choisissais de pratiquer la vérité, ou de protéger mon orgueil et mes intérêts. Ensuite, j’ai corrigé mes motivations et échangé avec Lin Min. Par la suite, Lin Min ne m’en a pas voulu d’avoir mis ses problèmes en évidence, mais elle a réfléchi sur elle-même et a appris à se connaître à travers les paroles de Dieu. Elle a dit que si elle n’avait pas été exposée de cette façon, elle n’aurait pas vu qu’elle était arrogante et ne traitait pas Zhang Yue correctement. Elle aurait pensé qu’elle pratiquait la vérité et protégeait le travail de l’Église. Lin Min s’est également confiée et a demandé comment aborder ce problème et nous avons échangé. J’ai senti que nous étions très proches, sans la moindre barrière. Cela m’a beaucoup émue sur le moment et j’ai vraiment vu que vivre et agir selon les paroles de Dieu et la vérité était la seule chose capable d’aider les gens et de leur être bénéfique. Je me sentais posée et en paix.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.