Surmonter les ténèbres de l’infériorité

1 mars 2025

Par Kristina, États-Unis

J’étais vraiment timide quand j’étais jeune, et chaque fois que des invités venaient, je me cachais derrière mes parents, et quand mes parents me disaient de les appeler oncle ou tante, je me sentais trop timide pour le faire. Ma mère plaisantait avec les invités, en disant : « Cette gamine est muette et ne sait pas parler. » Ma mère disait aussi souvent que je ne deviendrais jamais rien ni ne réussirais quoi que ce soit. À cause de ma maladresse avec les mots, on se moquait souvent de moi et on me critiquait, et j’étais vraiment effrayée de parler devant les autres. Chaque fois que je me trouvais dans une situation où je devais parler, je faisais tout mon possible pour l’éviter. Pendant ma scolarité, je ne participais jamais à aucune activité, et je me cachais toujours dans un coin pour étudier tranquillement. L’année où j’ai obtenu mon diplôme universitaire, le professeur a dit que j’étais qualifiée pour être recommandée pour des études supérieures, et j’étais très heureuse, mais lorsque j’ai entendu dire qu’il y aurait un entretien avec les professeurs, je suis devenue très anxieuse, en pensant à quel point mes compétences en communication étaient faibles, et que si je répondais de manière incohérente, je finirais par m’humilier. J’ai lutté contre moi-même pendant quelques jours, mais je n’arrivais toujours pas à trouver le courage d’assister à l’entretien. Après avoir trouvé Dieu, j’ai vu des frères et des sœurs se réunir et échanger ouvertement et simplement, personne ne se moquait de personne et je me suis sentie libérée. Petit à petit, j’ai commencé à m’entraîner à parler du fond du cœur avec tout le monde, en partageant mon état et mes compréhensions. Parfois, je divaguais un peu, mais les frères et sœurs ne me regardaient pas de haut, et je me sentais moins contrainte. Au fil du temps, j’ai commencé à parler davantage. Plus tard, lors d’une réunion, je me suis éloignée du sujet pendant mon échange, et la dirigeante du groupe m’a interrompue. J’ai senti mon visage rougir d’embarras, et j’ai juste voulu trouver un trou pour m’y cacher. Je me suis souvenue que mes parents disaient que je n’arriverais jamais à rien, et il semble qu’ils avaient raison. J’avais l’impression que ma maladresse avec les mots me rendait complètement inutile, et que je passerais ma vie dans un coin, inaperçue. À ce moment-là, je me suis dit : « Je devais moins parler devant les gens pour éviter d’exposer mes lacunes et d’être ridiculisée. » Après cela, pendant longtemps, je suis restée bouche cousue. En dehors des réunions de groupe, je restais silencieuse, écoutant simplement les échanges des autres. Parfois, j’avais ma propre compréhension, basée sur mon expérience, mais je pensais alors au manque de structure de mes propos et à la façon dont je divaguais, et je pensais que si j’étais à nouveau interrompue, je serais complètement humiliée, donc je ne voulais pas échanger. Plus tard, j’ai travaillé à la réalisation de vidéos pour l’Église. Les frères et sœurs m’ont choisie comme dirigeante d’équipe parce qu’ils voyaient que j’étais plus compétente dans ce domaine. Mais quand je pensais au fait qu’être une dirigeante d’équipe signifiait que je devrais fréquemment mettre le travail en œuvre et en assurer le suivi, et que je devrais échanger et résoudre les problèmes des frères et sœurs, je me sentais inquiète, pensant, « Avec mon discours maladroit, que se passerait-il si je ne parvenais pas à bien faire ce devoir ? Ce serait tellement humiliant. » Plus j’y pensais, plus j’avais peur, j’ai donc dit à la dirigeante que j’avais un calibre faible et que je ne pouvais pas faire ce devoir, il fallait donc choisir un autre frère ou une autre sœur pour ce rôle. La dirigeante a échangé sur les intentions de Dieu, me suggérant de m’appuyer sur Dieu et de me former pendant un certain temps pour voir comment cela se passerait, et j’ai accepté à contrecœur. Pendant que j’ai dirigé l’équipe, j’étais vraiment passive, et chaque fois que je devais animer une réunion ou un échange, je reculais, laissant ma sœur partenaire parler davantage. Ma sœur partenaire ne comprenait pas pourquoi je faisais cela. Elle m’a dit que j’avais été capable de découvrir des problèmes en faisant mon devoir, que j’avais mes propres pensées et perspectives, et que je pouvais exprimer certaines idées en échangeant sur les paroles de Dieu, et que mon calibre n’était pas si faible, donc elle s’est demandée pourquoi j’évitais toujours de parler. Elle m’a encouragée à m’entraîner davantage. Mais peu importe ce qu’elle disait, je me sentais toujours incompétente, et j’ai même essayé de démissionner à plusieurs reprises. Finalement, j’ai été renvoyée parce que j’étais trop passive dans mon devoir. Plus tard, la dirigeante de l’équipe m’a demandé de collaborer avec elle pour superviser le travail de l’équipe. J’étais un peu inquiète, me disant : « Je ne suis pas douée pour parler ; j’espère ne pas me mettre dans l’embarras. » La dirigeante de l’équipe a échangé avec moi sur les intentions de Dieu, en disant qu’elle avait besoin de quelqu’un qui connaissait bien ces compétences pour collaborer avec elle. En entendant la dirigeante dire cela, je me suis sentie un peu coupable. Même si j’étais maladroite avec les mots, je pouvais encore faire du travail dans ce domaine, et la coopération avec la dirigeante de l’équipe était nécessaire pour le travail. Si je me dérobais en permanence, cela ne risquait-il pas de retarder le travail ? Avec ces pensées en tête, j’ai accepté. Après cela, je n’ai cessé de me demander : « Pourquoi est-ce que j’essaie toujours de fuir et de me retirer quand on me demande d’être la dirigeante de l’équipe ? Qu’est-ce qui cause vraiment ce comportement ? » Avec ces confusions en tête, j’ai prié Dieu pour chercher une réponse.

Lors d’une réunion, la dirigeante a lu un passage des paroles de Dieu, et cela a répondu à mon problème, clarifiant cette confusion dans mon cœur. Dieu Tout-Puissant dit : « Il y a des gens qui, dans leur enfance, avaient une apparence ordinaire, étaient incapables de s’exprimer clairement et n’étaient pas très vifs d’esprit, ce qui a amené les autres membres de leur famille et de leur environnement social à donner d’eux une appréciation plutôt défavorable en disant des choses comme : “Cet enfant est stupide, lent et maladroit dans sa façon de parler. Regardez les enfants des autres, qui parlent si bien qu’ils peuvent embobiner les gens. Alors que cet enfant fait la moue toute la journée. Il ne sait pas quoi dire lorsqu’il rencontre des gens, il ne sait pas comment s’expliquer ou se justifier après avoir fait quelque chose de mal et il ne sait pas amuser les gens. Cet enfant est un idiot.” Ses parents le disent, les proches et les amis le disent et ses professeurs le disent aussi. Cet environnement exerce une certaine pression invisible sur ces individus. En faisant l’expérience de ces environnements, ils développent inconsciemment un certain état d’esprit. Quel état d’esprit ? Ils pensent qu’ils ne sont pas beaux, pas très sympathiques et que les autres ne sont jamais contents de les voir. Ils croient qu’ils ne sont pas aptes à étudier, qu’ils sont lents, et ils se sentent toujours gênés d’ouvrir la bouche et de parler devant les autres. Ils sont trop gênés pour dire merci quand les gens leur donnent quelque chose. Ils se disent : “Pourquoi suis-je toujours si muet ? Pourquoi les autres sont-ils de si beaux parleurs ? C’est que je suis stupide, tout simplement !” Inconsciemment, ils pensent qu’ils ne valent rien […]. Les gens qui se sentent inférieurs ne savent pas quels sont leurs points forts. Ils pensent simplement qu’ils ne sont pas aimables, se sentent toujours stupides et ne savent pas comment gérer les choses. Bref, ils ont le sentiment qu’ils ne peuvent rien faire, qu’ils ne sont pas attirants, qu’ils ne sont pas intelligents et qu’ils ont des réactions lentes. Ils sont insignifiants par rapport aux autres et n’obtiennent pas de bonnes notes au cours de leurs études. Quand ils ont grandi dans un tel environnement, cet état d’esprit d’infériorité prend progressivement le dessus. Cela se transforme en une sorte d’émotion persistante qui s’emmêle avec ton cœur et remplit ton esprit. Indépendamment du fait que tu sois déjà adulte, sorti dans le monde, marié et établi dans ta carrière et quel que soit ton statut social, il t’est impossible de te débarrasser de ce sentiment d’infériorité qui s’est implanté dans ton environnement au cours de ta croissance. Même après avoir commencé à croire en Dieu et avoir rejoint l’Église, tu penses toujours que tu as une apparence quelconque, que tu as un faible calibre intellectuel, que tu ne sais pas bien t’exprimer et que tu ne sais rien faire. Tu te dis : “Je vais faire ce que je peux. Je n’ai pas besoin d’aspirer à devenir dirigeant, je n’ai pas besoin de poursuivre des vérités profondes, je me contenterai d’être le moins important et de laisser les autres me traiter comme ils le souhaitent.” Lorsque des antéchrists et de faux dirigeants apparaissent, tu as le sentiment que tu es incapable de les discerner ou de les exposer, que tu n’es pas fait pour cela. Tu as le sentiment que tant que tu n’es pas toi-même un faux dirigeant ou un antéchrist, cela suffit, que tant que tu ne causes pas d’interruptions et de perturbations, c’est bien, et que cela suffit tant que tu peux rester sur tes propres positions. Au plus profond de ton cœur, tu as le sentiment que tu n’es pas assez bon et que tu n’es pas aussi bon que les autres, que les autres sont peut-être dignes du salut et que toi, dans le meilleur des cas, tu es un exécutant, et donc tu as le sentiment que tu n’es pas à la hauteur de la tâche qui consiste à poursuivre la vérité. Indépendamment de la quantité de vérité que tu es capable de comprendre, tu as toujours le sentiment que, vu que Dieu t’a prédestiné à avoir le genre de calibre que tu as et à ressembler à ce à quoi tu ressembles, alors peut-être qu’Il t’a prédestiné à être simplement un exécutant et que tu n’es pas concerné par la poursuite de la vérité, le fait de devenir dirigeant, d’accéder à une position de responsabilité et d’être sauvé : au lieu de cela, tu es disposé à être la personne la plus insignifiante. Ce sentiment d’infériorité n’est peut-être pas inné en toi, mais à un autre niveau, du fait de ton environnement familial et de celui dans lequel tu as grandi, tu as subi des chocs modérés ou des jugements inappropriés et cela a fait naître en toi un sentiment d’infériorité. Cette émotion affecte la bonne direction de tes poursuites, elle influence l’aspiration appropriée à tes poursuites et elle inhibe également tes poursuites correctes. Une fois que ta poursuite appropriée et la détermination appropriée que tu devrais avoir dans ton humanité sont inhibées, alors ta motivation à poursuivre des choses positives et à poursuivre la vérité est étouffée. Cet étouffement n’est pas provoqué par ton environnement, ni par une personne, et bien sûr, Dieu n’a pas déterminé que tu devais en souffrir, mais il est plutôt provoqué par une émotion fortement négative au plus profond de ton cœur » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que j’avais toujours eu peur de parler devant les autres et de faire mon devoir en tant que dirigeante de l’équipe à cause de mes sentiments d’infériorité. Quand j’étais jeune, j’étais trop timide pour saluer les étrangers, et mes parents disaient souvent que j’étais muette et que je ne pouvais pas parler, et que je n’arriverais jamais à rien, et mes proches disaient que j’étais une idiote parce que je ne savais pas respecter les conventions sociales dans ce que je disais. Ces paroles blessaient profondément mon estime personnelle et me faisaient sentir inférieure. En conséquence, je me définissais constamment comme quelqu’un qui n’était pas doué pour parler, et chaque fois que je me retrouvais dans une situation où je devais prendre la parole, je paniquais, et je fuyais et rejetais donc tous les devoirs nécessitant d’échanger et de parler fréquemment. Quand je voyais des gens qui s’exprimaient mieux et qui avaient un meilleur calibre que moi, je me sentais inférieure et honteuse, et je devenais simplement négative et je me retirais. Même lorsqu’on m’offrait l’opportunité d’être dirigeante d’équipe, j’avais l’impression que je n’étais pas faite pour cela, et je n’avais aucune volonté de coopérer activement. Mes sentiments d’infériorité ont affecté mes perspectives et mes objectifs de poursuite, me poussant à me limiter constamment et à éviter d’assumer des responsabilités, ce qui m’a fait manquer de nombreuses opportunités de me perfectionner, entraînant des pertes pour mon entrée dans la vie. Maintenant, la maison de Dieu m’offrait encore l’opportunité de m’entraîner à diriger une équipe, et je refusais de me laisser limiter par les contraintes de mes sentiments d’infériorité, alors j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider et de me donner la foi, afin que je puisse me libérer des chaînes et des contraintes de mes sentiments d’infériorité.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, qui m’a montré le chemin pour résoudre mes sentiments d’infériorité. Dieu Tout-Puissant dit : « Quels que soient la situation, la personne ou l’évènement ayant provoqué ton sentiment d’infériorité, tu dois avoir une compréhension correcte de ton calibre, de tes points forts, de tes talents et de la qualité de ta propre humanité. Il n’est pas juste de se sentir inférieur ni de se sentir supérieur : ce sont deux émotions négatives. L’infériorité peut lier tes actions, lier tes pensées et influencer tes opinions et ton point de vue. De même, la supériorité a aussi cet effet négatif. Par conséquent, qu’il s’agisse d’infériorité ou d’une autre émotion négative, tu dois avoir une compréhension correcte des interprétations qui conduisent à l’apparition de cette émotion. Premièrement, tu dois comprendre que ces interprétations sont incorrectes, et qu’il s’agisse de ton calibre, de ton talent ou de la qualité de ton humanité, les évaluations et les conclusions qu’elles engendrent à ton sujet sont toujours fausses. Alors, comment s’évaluer correctement, se connaître et rompre avec le sentiment d’infériorité ? Tu dois prendre les paroles de Dieu comme base pour acquérir une connaissance de toi-même et apprendre à quoi ressemblent ton humanité, ton calibre et ton talent et quels sont tes points forts. […] Dans ce genre de situation, tu dois faire une évaluation correcte et prendre la bonne mesure de toi-même conformément aux paroles de Dieu. Tu dois établir ce que tu as appris et où se trouvent tes points forts, et aller faire tout ce que tu peux faire. Quant à ces choses que tu ne peux pas faire et quant à tes défauts et lacunes, tu dois y réfléchir et les connaître, et tu dois également évaluer avec précision et savoir à quoi ressemble ton calibre, et s’il est bon ou mauvais. Si tu ne peux pas comprendre tes propres problèmes ou en acquérir une connaissance claire, alors demande aux gens qui t’entourent et qui ont de la compréhension de t’évaluer. Que ce qu’ils disent soit exact ou non, cela te donnera au moins quelque chose à prendre comme référence et à considérer et cela te permettra d’avoir un jugement ou une caractérisation basiques de toi-même. Tu pourras alors résoudre le problème essentiel des émotions négatives comme l’infériorité, et en sortir progressivement. De tels sentiments d’infériorité sont faciles à résoudre si l’on peut les discerner, s’y éveiller et chercher la vérité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). Une fois que j’ai lu les paroles de Dieu, mon cœur s’est allégé. Pour surmonter mes sentiments d’infériorité, je dois avoir une compréhension précise de moi-même, me mesurer selon les paroles de Dieu, évaluer objectivement mes forces et mes faiblesses, et m’efforcer d’accomplir ce que je suis capable de faire, et pour ce qui est de mes lacunes, je dois les affronter calmement et les traiter correctement. De cette façon, je peux accomplir mes devoirs sans me sentir contrainte. J’ai réfléchi à toutes ces années de sentiment d’infériorité, et j’ai vu que mes sentiments tenaient au fait que mes parents m’avaient toujours critiquée en raison de ma maladresse verbale et de mon incapacité à m’exprimer correctement, et j’ai eu l’impression que mes compétences en communication étaient faibles, et que je ne pouvais pas exprimer mes pensées de manière précise, alors chaque fois que je devais faire des devoirs où il fallait parler et échanger fréquemment, je me sentais effrayée. Ensuite, je me calmais pour m’évaluer : « Après avoir lu les paroles de Dieu, je suis capable d’acquérir des connaissances, et je peux partager mes compréhensions basées sur mon expérience pour aider mes frères et sœurs, ce qui, selon eux, leur a été utile. Je peux aussi résoudre certains problèmes liés aux compétences, et bien que mes compétences en communication soient faibles et que je divague, ces problèmes ne sont pas graves au point de m’empêcher de m’exprimer clairement ou d’accomplir des tâches. De plus, ce n’est pas un problème irréversible, sachant que je peux m’améliorer dans ce domaine en écrivant des articles et en m’entraînant davantage à échanger. » En prenant conscience de cela, je ne me suis plus sentie aussi accablée par la pression de mes devoirs en tant que dirigeante de l’équipe, et je me suis trouvée en mesure de coopérer activement. Lorsque je remarquais les questions auxquelles mes frères et sœurs étaient confrontés dans leurs devoirs, je faisais de mon mieux pour les aider à les résoudre, et je suivais régulièrement l’avancement du travail des frères et sœurs de notre équipe, examinant leurs difficultés et discutant des solutions avec eux, et si je ne pouvais pas résoudre quelque chose, je consultais ma sœur partenaire, et à la fin, nous trouvions toujours un moyen d’avancer. En coopérant ainsi de manière pratique, j’ai découvert que je pouvais exprimer clairement mes pensées, que mes frères et sœurs pouvaient me comprendre, et j’ai gagné un peu de confiance dans mes devoirs en tant que dirigeante d’équipe. Après un certain temps, les dirigeants sont venus me voir et ont dit qu’après discussion, ils voulaient me former en tant que superviseuse. J’ai été à la fois surprise et heureuse d’entendre cette nouvelle, mais j’ai rapidement pensé à mes faibles compétences linguistiques, et à la façon dont j’avais à peine réussi à gérer en tant que dirigeante de l’équipe, et que les frères et sœurs de l’équipe étaient conscients de mes lacunes, et qu’ils étaient capables de comprendre mon manque d’échange, mais en tant que superviseuse, j’interagirais avec beaucoup plus de personnes, et les réunions et les tâches à accomplir m’obligeraient à prendre la tête des échanges. Avec mes faibles compétences en expression orale, je craignais d’exposer mes lacunes dès que j’ouvrirais la bouche pour échanger ; et que si mes échanges étaient mauvais, je finirais par m’humilier complètement. J’ai donc dit aux dirigeants : « Je ne peux pas le faire, je ne suis pas taillée pour ce rôle, il serait préférable de cultiver une autre sœur. » Les dirigeants ont alors échangé sur les intentions de Dieu avec moi, m’encourageant à ne pas me limiter, à me former et à voir comment cela se passe, et à coopérer avec les autres pour résoudre les difficultés. J’ai donc accepté de coopérer pendant un certain temps.

Après cela, je me suis demandé : « J’ai pris conscience que j’étais influencée par mes sentiments d’infériorité, et j’étais capable de me voir correctement, alors pourquoi est-ce que j’hésitais encore à assumer le rôle de superviseuse et à vouloir le fuir ? » Lors de l’une de mes dévotions, j’ai lu quelques passages des paroles de Dieu, qui m’ont aidée à clarifier certains de mes problèmes. Dieu dit : « De quel genre de tempérament s’agit-il quand les gens font toujours semblant, qu’ils tentent sans cesse de se dissimuler, qu’ils prennent sans cesse des airs pour que les autres pensent du bien d’eux et qu’ils ne voient pas leurs défauts ou leurs points faibles, quand ils essaient en permanence de présenter leur meilleure facette ? Il s’agit d’arrogance, d’imposture, d’hypocrisie, il s’agit du tempérament de Satan, il s’agit de quelque chose de malveillant. Prenez les membres du régime satanique : ils ont beau se battre, se quereller ou s’entretuer dans le noir, personne n’est autorisé à le rapporter ou à les exposer. Ils ont peur que les gens voient leur visage démoniaque et ils font tout ce qu’ils peuvent pour le dissimuler. En public, ils font tout leur possible pour se dissimuler, disant combien ils aiment les gens, combien ils sont grands, glorieux et infaillibles. C’est la nature de Satan. Les caractéristiques les plus remarquables de la nature de Satan sont la ruse et la tromperie. Et quel est le but de cette ruse et de cette tromperie ? Berner les gens, les empêcher de voir son essence et ses vraies couleurs, et ainsi, atteindre l’objectif de prolonger son règne. Les gens ordinaires peuvent manquer d’un tel pouvoir et d’un tel statut, mais eux aussi souhaitent que les autres aient une opinion favorable et une haute estime d’eux et les haussent à un statut élevé dans leur cœur. C’est un tempérament corrompu et si les gens ne comprennent pas la vérité, ils sont incapables de le reconnaître » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). « Les gens qui n’ouvrent jamais leur cœur, qui essaient toujours de cacher et dissimuler des choses, qui prétendent être respectables, qui veulent que les autres aient une haute opinion d’eux, qui ne permettent pas aux autres de prendre la pleine mesure d’eux-mêmes, qui veulent que les gens les admirent, ces gens-là ne sont-ils pas idiots ? Ils sont extrêmement idiots ! C’est parce que la vérité sur les gens sera exposée tôt ou tard. Quel chemin parcourent-ils avec ce genre de comportement ? C’est le chemin des pharisiens. Les hypocrites sont-ils en danger ou non ? Ce sont les gens que Dieu déteste le plus, alors penses-tu qu’ils sont en danger ou non ? Tous ceux qui sont des pharisiens suivent le chemin de la destruction ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). Dieu expose que les gens se cachent et se déguisent souvent, dissimulant leurs défauts et leurs lacunes aux autres pour protéger leur réputation et leur statut. De telles personnes sont arrogantes, fausses et hypocrites. J’ai examiné mon comportement à la lumière des paroles de Dieu, et j’ai pris conscience que j’étais le genre de personne que Dieu expose. Depuis mon enfance, j’avais été contrôlée par l’idée « qu’un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce », et j’accordais une grande importance à ma fierté et à mon statut dans le cœur des autres, souhaitant toujours que les gens aient une bonne opinion et une image positive de moi. Parce que j’étais maladroite lorsque je m’exprimais et que j’avais souvent été critiquée par les adultes pendant mon enfance, je croyais que c’était mon défaut, alors chaque fois que je me retrouvais dans une situation où je devais parler, je choisissais de l’éviter. Après avoir trouvé Dieu, pendant les échanges lors de réunions, j’ai été interrompue une fois par des frères et sœurs pour avoir divagué et m’être écartée du sujet, et je me suis sentie humiliée. Après cela, je n’ai plus voulu échanger pendant les réunions et j’avais peur de parler devant les autres. Mon comportement était une façon de me cacher et de me déguiser, en empêchant les autres de voir mes défauts et mes lacunes afin de ne pas être méprisée, et au contraire, faire en sorte que les gens pensent que j’étais modeste et non frimeuse, en donnant aux gens une bonne impression et une haute opinion de moi. Lorsque les frères et sœurs se réunissent, le but est d’échanger sur leurs compréhensions des paroles de Dieu fondées sur l’expérience et de s’entraider et de se soutenir mutuellement, mais comme j’ai voulu cacher mes lacunes, j’ai évité d’échanger sur mes compréhensions fondées sur l’expérience. L’Église m’a cultivée pou servir en tant que dirigeante d’équipe et m’a donné une opportunité de me former, mais j’ai continué à fuir et à refuser des devoirs. Même en tant que dirigeante d’équipe, je manquais de détermination pour coopérer, j’étais négative et passive et j’ai voulu démissionner. Pour protéger ma fierté et mon statut, je n’arrêtais pas de me dérober à mes devoirs, utilisant mon faible calibre comme excuse pour dissimuler mon désir de réputation et de statut. De cette façon, les frères et les sœurs non seulement ne remettraient pas en question mon refus de faire mes devoirs, mais me percevraient également comme une personne raisonnable, consciente de moi-même et ne cherchant pas à rivaliser pour un statut, et ils se feraient une bonne impression de moi. J’utilisais des méthodes sournoises pour protéger ma fierté et mon statut, et ce faisant, je trompais et induisais en erreur mes frères et sœurs. C’était véritablement fourbe de ma part !

En cherchant et en réfléchissant aux choses, j’ai pris conscience que j’avais un autre point de vue en moi. Je croyais que seuls ceux qui avaient de bonnes compétences en expression orale étaient qualifiés pour être dirigeants et ouvriers, et que si quelqu’un manquait de bonnes compétences oratoires, il n’était pas fait pour ce rôle. Mais ce point de vue était-il vraiment juste ? J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Parmi les différentes catégories de personnes talentueuses que Je viens de mentionner, la première catégorie est celle de ceux qui sont capables de superviser les divers aspects du travail. La première exigence pour eux est d’avoir la capacité et le calibre pour comprendre la vérité. C’est le minimum requis. La deuxième exigence est que ces personnes portent un fardeau, c’est indispensable. Certains comprennent la vérité plus rapidement que les gens ordinaires, ont une compréhension spirituelle, sont de bon calibre, possèdent une capacité de travail et, après avoir pratiqué pendant un certain temps, sont complètement autonomes. Mais il existe un problème sérieux les concernant : ils ne portent aucun fardeau. […] Il y a aussi des gens dont le calibre est plus que convenable pour un travail, mais malheureusement, ils ne portent pas de fardeau, ils n’aiment pas prendre de responsabilités, ils n’aiment pas les ennuis et ils n’aiment pas se faire de soucis. Ils ne voient pas le travail qui doit être fait, et même s’ils le voient, ils ne veulent pas s’en charger. Les personnes de ce type sont-elles des candidats à la promotion et à la formation ? Absolument pas ; les gens doivent porter un fardeau pour être promus et cultivés. Porter un fardeau peut également être décrit comme le fait d’avoir le sens des responsabilités. Le sens des responsabilités relève davantage de l’humanité ; le fait de porter un fardeau fait référence à l’une des normes utilisées par la maison de Dieu pour évaluer les gens. Ceux qui portent un fardeau tout en possédant deux autres qualités – aptitudes et calibre pour comprendre la vérité, et capacité de travail – sont le type de personnes qui peuvent être promues et cultivées, et ces personnes sont capables de superviser les différents volets du travail. Il s’agit des critères de la promotion et de la formation des personnes destinées à occuper différents types de postes de supervision, et celles qui répondent à ces normes sont susceptibles d’être promues et formées » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). À partir des paroles de Dieu, je vois que le fait d’être un dirigeant et un ouvrier dépend principalement de l’humanité d’une personne et de sa capacité à saisir la vérité. Cela dépend également de son sens du fardeau du travail et de son sens des responsabilités. Lorsque des personnes ayant de bonnes compétences en communication échangent la vérité pour résoudre des problèmes, elles peuvent exprimer clairement et logiquement leurs pensées, saisir les points clés, ce qui permet aux autres de les comprendre immédiatement. Cela est bénéfique pour l’accomplissement de leurs devoirs. Cependant, si un superviseur a de bonnes compétences en matière d’expression orale, du calibre et de fortes capacités professionnelles, mais qu’il manque d’humanité, qu’il a soif de confort et qu’il n’aime pas travailler, et qu’il n’a pas le sens du fardeau de ses devoirs et est irresponsable, alors cette personne n’est pas non plus apte à être un dirigeant ou un ouvrier. De nombreux dirigeants et ouvriers avaient de bonnes compétences en expression orale et un bon calibre, mais en raison de leur manque de sens du fardeau pour leurs devoirs, de leur absence de travail réel, et de leur indulgence vis-à-vis des avantages de leurs positions, ils ont été renvoyés. Inversement, il y a eu des dirigeants et des ouvriers dotés de compétences en expression orale et d’un calibre légèrement plus faibles, mais qui ont un sens du fardeau pour leurs devoirs et un sens des responsabilités, qui travaillent avec diligence, et qui peuvent résoudre de vrais problèmes pour leurs frères et sœurs dans l’exercice de leurs devoirs. De tels dirigeants et ouvriers peuvent également exécuter un travail réel, et l’Église leur offre des opportunités de formation. Par le passé, je me suis définie comme inapte à diriger ou à superviser une équipe, simplement à cause de mes faibles capacités en expression orale et en communication. Cela était dû à mon incapacité à chercher la vérité, et je ne pouvais pas continuer à me limiter avec ces points de vue fallacieux.

En allant de l’avant, je me suis concentrée sur la façon dont je pouvais pleinement assumer mes devoirs au mieux de mes capacités, et m’efforcer d’atteindre mon potentiel, et j’ai aussi réfléchi consciemment aux paroles de Dieu, en me concentrant sur la recherche et la pratique de la vérité dans les situations que je rencontrais. Lorsque j’ai eu une certaine compréhension des paroles de Dieu, j’ai pratiqué l’écriture d’articles de témoignage. Progressivement, j’ai appris à parler de manière logique et cohérente, et à exprimer clairement mes pensées pour que les autres puissent comprendre, et j’ai commencé à maîtriser les compétences liées à la communication. Quand est venu le moment de mettre en œuvre le travail pendant les réunions, je n’avais plus aussi peur qu’avant lorsque ma sœur partenaire me demandait de prendre les devants, et je pouvais également résumer les problèmes et les écarts avec tout le monde, améliorant ainsi l’efficacité de mes devoirs. En m’entraînant de cette façon, je me suis sentie en paix et à l’aise, et petit à petit, je suis sortie de l’ombre de mes sentiments d’infériorité, et je suis devenue bien plus lumineuse qu’auparavant. Je n’étais plus la personne qui se cachait dans un coin sombre, trop effrayée pour dire quoi que ce soit. Je suis reconnaissante pour l’éclairage et la direction des paroles de Dieu qui m’ont permis de sortir progressivement de l’ombre de mon infériorité et de devenir capable d’accomplir mes devoirs en tant qu’être créé.

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