Reconnaître mon sentiment d’infériorité

20 mars 2025

Par Lin Jing, Chine

Ma personnalité est par nature très introvertie, et depuis mon enfance, je n’ai jamais beaucoup parlé. J’étais tellement nerveuse que je ne pouvais rien dire, surtout devant les gens. Par rapport à d’autres enfants de mon âge, mes réactions étaient plus lentes et mon esprit moins vif. Mes parents, mes proches et mes amis me réprimandaient toujours, ils me disaient que je ne parlais pas devant les autres. Ils disaient que dans la société d’aujourd’hui, si tu ne parles pas, tu ne manges pas. La force des bras et la stabilité des jambes ne font pas le poids face à l’éloquence. Ma cousine cadette était plus bavarde que moi. Tout le monde louait sa façon de parler et tout le monde l’appréciait. Je me sentais très inférieure, comme si j’étais moins bonne que les autres dans tous les domaines, et que je n’étais pas assez vive. Je me haïssais ; pourquoi ne pouvais-je pas être aussi bonne pour parler que les autres ? J’étais trop stupide et ma capacité à m’exprimer était trop médiocre ! Je sentais toujours que j’étais un cran en dessous des autres, et je suis devenue de plus en plus introvertie. En mai 2012, j’ai accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours. En mangeant et en buvant les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que Dieu aime les gens honnêtes, et grâce aux contacts avec mes frères et sœurs, en voyant leur capacité à ouvrir leur cœur et à parler de leurs expériences, j’ai également essayé de peu à peu m’ouvrir et de parler de mes pensées. J’ai commencé à parler un peu plus.

En janvier 2018, je suivais une formation pour faire des devoirs textuels. Dès le début, lorsque je voyais que mes sœurs avaient des problèmes pour faire leur devoir, j’avais assez de courage pour les souligner directement, et je n’étais pas vraiment gênée lorsque je m’exprimais. Cependant, au fil du temps, en passant plus de temps avec elles, j’ai découvert que mes sœurs avaient toutes leurs forces et toutes possédaient des expériences concrètes. Surtout Sœur Chen Xi, elle s’exprimait très clairement lorsqu’il s’agissait de discuter du travail ou d’échanger sur ses expériences personnelles. J’éprouvais de l’envie intérieurement. Je trouvais que Chen Xi avait un bon calibre, et comparée à elle, je me sentais inférieure sur tous les plans. Plus tard, pendant nos réunions ou nos discussions de travail, je me sentais un peu gênée et je n’osais pas exprimer librement ce que j’avais en tête. J’avais peur de ne pas parler aussi bien que les autres et d’être ridiculisée à cause de cela. Un jour, en mars, Chen Xi a dit que je parlais un peu de manière chaotique pendant mon échange. Je me suis sentie honteuse et très triste dans mon cœur. Plus tard, quand je participais à des réunions pour échanger ou exprimer des opinions, je pensais involontairement à la critique de Chen Xi à mon sujet. J’avais l’impression d’être madadroite, et j’avais peur de dire quelque chose de mal et de me ridiculiser, alors je n’osais pas exprimer mon opinion librement. Parce que je n’exprimais pas mon propre point de vue, mes sœurs partenaires devaient interrompre leur travail pour se renseigner sur mon état. Cela freinait l’avancement du travail. Un jour, les superviseurs discutaient du travail avec nous, et j’avais des opinions et des suggestions. Mais ensuite, j’ai pensé : « Je suis maladroite, et si je ne peux pas m’exprimer clairement, qu’est-ce qu’ils vont penser de moi ? » Les mots étaient sur le bout de ma langue, mais je les ai ravalés. Lorsque j’ai entendu que les opinions exprimées par Chen Xi étaient très similaires à ce que je pensais, je me suis sentie très triste intérieurement : « Regardez-la ! Elle est très éloquente et n’a pas le trac. Pourquoi suis-je si maladroite ? Je ne peux même pas dire ce que j’ai en tête ! » Plus tard, j’ai vécu dans un état de découragement, je me limitais encore plus en tant que personne peu éloquente, incapable de m’exprimer, et dotée d’un faible calibre. J’ai également marmonné ; pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas donné une excellente éloquence, alors que le calibre de Chen Xi est si bon ? Petit à petit, je parlais de moins en moins, et pendant les réunions et les discussions de travail, j’étais souvent somnolente. Je n’osais pas parler de mon état, quel qu’il soit. En réalité, lorsque je voyais que je n’accomplissais pas mon devoir et que mes sœurs devaient se préoccuper de mes sentiments, je me sentais triste au fond de moi, mais je ne savais pas comment sortir de cet état. Finalement, je n’avais même plus envie de faire de devoirs textuels, je me sentais tellement réprimée et j’étais dans une grande souffrance. Comme je n’avais jamais réussi à changer mon état, j’ai perdu l’œuvre du Saint-Esprit, et mon devoir a été réaffecté.

Après que mon devoir a été réassigné, une profonde tristesse m’a envahie. J’ai alors commencé à réfléchir sur les raisons de ma négativité et de ma passivité dans l’exécution de mon devoir. J’ai lu ces paroles de Dieu : « Toutes les personnes ont en elles des états incorrects, comme la négativité, la faiblesse, le découragement et la fragilité ; ou bien elles ont de viles intentions ; ou bien elles sont constamment troublées par leur fierté, leurs désirs égoïstes et leur intérêt personnel ; ou bien elles pensent qu’elles sont de calibre médiocre et font l’expérience d’états négatifs. Il te sera très difficile d’obtenir l’œuvre du Saint-Esprit si tu vis sans cesse dans ces états. Et s’il t’est difficile d’obtenir l’œuvre du Saint-Esprit, alors les éléments actifs en toi seront peu nombreux et les éléments négatifs apparaîtront et te perturberont. Les gens comptent toujours sur leur propre volonté pour réprimer ces états négatifs et adverses, mais ils ont beau les réprimer, ils ne parviennent pas à s’en débarrasser. La raison principale en est que les gens ne peuvent pas complètement discerner ces choses négatives et adverses. Ils ne peuvent pas voir clairement leur essence. Il leur est donc très difficile de se rebeller contre la chair et Satan. En outre, les gens s’embourbent toujours dans ces états négatifs, mélancoliques et dégénérés, et ils ne prient pas Dieu ou ne se tournent pas vers Lui. Au contraire, ils se contentent de patauger dans ces états. Par conséquent, le Saint-Esprit n’œuvre pas en eux et ils sont donc incapables de comprendre la vérité, il leur manque un chemin dans tout ce qu’ils font, et ils ne peuvent voir aucune question clairement » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Après avoir mangé et bu les paroles de Dieu, j’ai compris pourquoi j’étais négative : je croyais que je ne pouvais pas échanger aussi bien que les autres, et je m’étais donc jugée comme étant une personne dotée d’un calibre médiocre. J’étais aussi constamment préoccupée par la perception que les autres avaient de moi. En conséquence, je n’osais plus partager mes opinions. Je passais mon temps à vivre dans la crainte, je me sentais oppressée, et je n’avais aucun moyen de me sentir libérée. Durant l’exécution de mon devoir, je ne pouvais pas gagner l’œuvre du Saint-Esprit, et je n’arrivais même plus à donner libre cours à ce que je possédais auparavant. Non seulement, cela contraignait mes sœurs partenaires, mais retardait aussi l’avancement du travail dans son ensemble. En réalité, mon calibre n’était pas si mauvais au point que je ne voyais aucun problème, car au début, j’étais capable de faire un peu de travail et d’exprimer quelques opinions, mais plus tard, lorsque j’ai vu que Chen Xi était meilleure que moi, et qu’elle a dit que mon échange n’était pas clair, j’ai commencé à craindre en permanence qu’elle me méprise. De peur de perdre la face, je n’osais plus exprimer mes propres opinions. Parce que j’avais vécu si longtemps dans un état négatif, mon esprit était devenu sombre et déprimé, et mes devoirs n’avaient produit aucun résultat, ainsi, j’ai été réaffectée. En y réfléchissant, j’ai pris conscience que même si je n’étais pas très à l’aise avec les mots, je devais gérer mes lacunes et mes défauts correctement, et tirer parti de ce que je savais faire. Quant à ce que je ne savais pas faire, je devais prier Dieu et m’appuyer sur Lui, et apprendre des forces de mes frères et sœurs pour pallier mes propres faiblesses. Ce n’est qu’en accomplissant mon devoir de cette façon que je pourrais gagner la direction de Dieu. Ensuite, j’ai renversé la situation et me suis engagée pleinement dans mon devoir. Quand je ne comprenais pas les choses, je cherchais les principes avec mes sœurs et nous étudiions ensemble les connaissances professionnelles nécessaires. Lorsque je voyais que mes sœurs échangeaient mieux que moi sur certains domaines, je tentais d’apprendre de leurs forces pour combler mes déficiences. Peu à peu, mon état s’est amélioré, j’ai commencé à trouver des chemins dans mon devoir, et le travail a commencé à produire des résultats.

En juin 2021, j’ai été nommée dirigeante d’Église, et, avec Frère Li Yang, nous avons pris en charge le travail d’évangélisation. Li Yang accomplissait ce devoir depuis de nombreuses années, il s’exprimait avec aisance et était vif d’esprit. En travaillant avec lui, je me sentais quelque peu contrainte. Un jour, alors que nous discutions de la manière de prêcher l’Évangile aux destinataires potentiels, j’ai eu certaines idées, mais, alors que je pensais à l’expérience bien plus vaste de Li Yang dans la prédication de l’Évangile, je m’inquiétais de ce qu’il pourrait penser de moi si je ne parvenais pas à échanger correctement et donc je me suis retenue. Puis, j’ai pris conscience que, qu’en communicant sur le travail, les deux parties devaient exprimer leurs opinions et se compléter mutuellement, alors, j’ai fini par dire ce que je pensais. Mais lorsque j’ai parlé, j’étais très nerveuse et je ne me suis pas exprimée clairement. Li Yang m’a écoutée puis a relevé certaines de mes déficiences. À ce moment-là, je voulais juste que la terre s’ouvre et m’engloutisse. Je me suis dit : « Je n’arrive même pas à expliquer clairement les principes de la prédication de l’Évangile. Que vont penser mes frères et sœurs de moi ? C’est tellement embarrassant ! » Par la suite, chaque fois que j’échangeais avec Li Yang, je ressentais un poids immense sur mon cœur, comme si une montagne de pierres m’écrasait, et je me suis mise à ne plus trop exprimer mes opinions, et je me contentais d’observer en retrait. Puis, j’ai remarqué que Li Yang se fiait à son expérience lorsqu’il prêchait l’Évangile au lieu de chercher les principes, et qu’il n’acceptait pas les suggestions des autres. Cela entravait notre travail d’évangélisation et je voulais le lui faire remarquer, mais ensuite, je me suis dit : « Li Yang s’exprime beaucoup mieux que moi. S’il met en avant un point de vue différent que je n’arrive pas à échanger clairement, ne vais-je pas encore plus perdre la face ? » Alors, je n’ai pas exposé ses problèmes, ce qui a retardé l’avancement du travail d’évangélisation. Plus tard, j’ai rencontré de nombreuses difficultés dans mon travail d’évangélisation, et il ne produisait aucun fruit. Je me sentais extrêmement stressée, puis, j’ai repensé à mon manque d’éloquence et à ma difficulté à m’exprimer clairement. Cela m’a fait sentir encore plus fortement que je n’étais pas capable de bien faire le devoir d’une dirigeante, et j’ai même envisagé de démissionner. Mon état allait de mal en pire, et j’ai finalement été renvoyée.

Ce qui m’a plongée dans une immense tristesse, et j’ai réfléchi sur moi-même : « Pourquoi est-ce que je me sens toujours aussi gênée face à des personnes éloquentes et vives d’esprit ? » Un jour, lors de mes dévotions, j’ai vu deux passages des paroles de Dieu dans une vidéo de témoignage d’expérience, et j’ai été rellement émue. Dieu Tout-Puissant dit : « Il y a des gens qui, dans leur enfance, avaient une apparence ordinaire, étaient incapables de s’exprimer clairement et n’étaient pas très vifs d’esprit, ce qui a amené les autres membres de leur famille et de leur environnement social à donner d’eux une appréciation plutôt défavorable en disant des choses comme : “Cet enfant est stupide, lent et maladroit dans sa façon de parler. Regardez les enfants des autres, qui parlent si bien qu’ils peuvent embobiner les gens. Alors que cet enfant fait la moue toute la journée. Il ne sait pas quoi dire lorsqu’il rencontre des gens, il ne sait pas comment s’expliquer ou se justifier après avoir fait quelque chose de mal et il ne sait pas amuser les gens. Cet enfant est un idiot.” Ses parents le disent, les proches et les amis le disent et ses professeurs le disent aussi. Cet environnement exerce une certaine pression invisible sur ces individus. En faisant l’expérience de ces environnements, ils développent inconsciemment un certain état d’esprit. Quel état d’esprit ? Ils pensent qu’ils ne sont pas beaux, pas très sympathiques et que les autres ne sont jamais contents de les voir. Ils croient qu’ils ne sont pas aptes à étudier, qu’ils sont lents, et ils se sentent toujours gênés d’ouvrir la bouche et de parler devant les autres. Ils sont trop gênés pour dire merci quand les gens leur donnent quelque chose. Ils se disent : “Pourquoi suis-je toujours si muet ? Pourquoi les autres sont-ils de si beaux parleurs ? C’est que je suis stupide, tout simplement !” […] Quand ils ont grandi dans un tel environnement, cet état d’esprit d’infériorité prend progressivement le dessus. Cela se transforme en une sorte d’émotion persistante qui s’emmêle avec ton cœur et remplit ton esprit. Indépendamment du fait que tu sois déjà adulte, sorti dans le monde, marié et établi dans ta carrière et quel que soit ton statut social, il t’est impossible de te débarrasser de ce sentiment d’infériorité qui s’est implanté dans ton environnement au cours de ta croissance. Même après avoir commencé à croire en Dieu et avoir rejoint l’Église, tu penses toujours que tu as une apparence quelconque, que tu as un faible calibre intellectuel, que tu ne sais pas bien t’exprimer et que tu ne sais rien faire. Tu te dis : “Je vais faire ce que je peux. Je n’ai pas besoin d’aspirer à devenir dirigeant, je n’ai pas besoin de poursuivre des vérités profondes, je me contenterai d’être le moins important et de laisser les autres me traiter comme ils le souhaitent.” […] Ce sentiment d’infériorité n’est peut-être pas inné en toi, mais à un autre niveau, du fait de ton environnement familial et de celui dans lequel tu as grandi, tu as subi des chocs modérés ou des jugements inappropriés et cela a fait naître en toi un sentiment d’infériorité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). « Lorsque des sentiments d’infériorité sont profondément implantés dans ton cœur, non seulement ils ont sur toi un effet profond, mais ils dominent également tes opinions sur les gens et les choses, ainsi que ton comportement et tes actes. Alors, comment ceux qui sont dominés par des sentiments d’infériorité perçoivent-ils les gens et les choses ? Ils considèrent les autres comme meilleurs qu’eux-mêmes, et ils considèrent également les antéchrists comme étant meilleurs qu’eux-mêmes. Même si les antéchrists ont des tempéraments malfaisants et sont d’une humanité médiocre, ils les traitent toujours comme des personnes à imiter et des modèles à suivre. Ils se disent même : “Tu vois, bien qu’ils aient un mauvais tempérament et une humanité malfaisante, ils sont doués et plus aptes que moi au travail. Ils peuvent confortablement afficher leurs capacités devant les autres et parler devant tant de personnes sans rougir ni avoir de palpitations cardiaques. Ils ont vraiment du cran. Je ne peux pas les égaler. Je ne suis tout simplement pas assez courageux.” Qu’est-ce qui a provoqué cela ? Il faut dire qu’une des raisons à cela est que tes sentiments d’infériorité ont affecté ton jugement sur l’essence des gens, ainsi que ta perspective et ton point de vue pour ce qui est de considérer les autres. N’est-ce pas le cas ? (C’est le cas.) Alors, comment les sentiments d’infériorité affectent-ils la façon dont tu te comportes ? Tu te dis : “Je suis né stupide, sans dons ni points forts, et je suis lent dès qu’il s’agit d’apprendre quelque chose. Regardez cette personne : bien qu’elle provoque parfois des interruptions et des perturbations et qu’elle agisse de manière arbitraire et imprudente, au moins elle est douée et a des points forts. Où que vous alliez, elle est le genre de personne dont les gens veulent se servir, pas moi.” Chaque fois qu’il arrive quelque chose, tu commences par rendre un verdict sur toi-même et te fermer. Quel que soit le problème, tu recules et tu évites de prendre des initiatives, et tu crains d’assumer des responsabilités. Tu te dis : “Je suis né stupide. Où que j’aille, personne ne m’aime. Je ne peux pas trop m’avancer, je ne dois pas montrer mes minuscules capacités. Si quelqu’un me recommande, cela prouve que je fais l’affaire. Mais si personne ne me recommande, alors il ne faudrait pas que je prenne l’initiative de dire que je peux assumer le travail et le faire bien. Si je ne suis pas confiant à ce sujet, je ne peux pas dire que je le suis et, si je gâche tout, que ferais-je alors ? Et si j’étais émondé ? J’aurais tellement honte ! Ne serait-ce pas humiliant ? Je ne peux pas laisser cela m’arriver.” Regarde un peu : cela n’a-t-il pas affecté ton comportement ? Dans une certaine mesure, ton attitude vis-à-vis de la façon dont tu te comportes est influencée et contrôlée par tes sentiments d’infériorité. Dans une certaine mesure, on peut appeler cela une conséquence de tes sentiments d’infériorité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). Dieu a exposé que depuis l’enfance, certaines personnes ont des difficultés à s’exprimer et sont moins vives d’esprit que d’autres, ce qui leur vaut des jugements défavorables tant à la maison que dans la société. Cela engendre en elles un sentiment d’infériorité. Lorsque je repensais que je n’aimais pas parler quand j’étais enfant, que j’étais lente à comprendre, et que j’avais une personnalité introvertie, mes proches, mes amis, mes enseignants, mes camarades de classe, et même ma mère me qualifiaient de maladroite, je me sentais tellement inférieure, et j’avais toujours l’impression d’être à un niveau en-dessous des autres. Bien qu’après avoir cru en Dieu et lu Ses paroles, j’aie pu m’ouvrir et parler de ce que je ressentais avec mes frères et sœurs, dès que je rencontrais quelqu’un de plus talentueux, éloquent, et vif d’esprit comme Chen Xi, inconsciemment, je me sentais inférieure. Lorsque nous discutions de notre travail, je n’osais pas exprimer mon opinion, et pendant les réunions d’échange sur les paroles de Dieu, je n’osais pas partager mes connaissances et ma compréhension. Lorsque Li Yang et moi travaillions ensemble et étions chacun responsables du travail d’évangélisation, j’ai vu qu’il accomplissait son devoir avec un tempérament corrompu, qu’il entravait le travail d’évangélisation, et il savait que je devais l’exposer. Mais je craignais de ne pas être capable de m’exprimer clairement, et s’il exprimait une opinion différente et que je n’étais pas en mesure de lui répondre, je perdrais la face. J’ai donc vu, les yeux grands ouverts, le travail d’évangélisation être entravé, sans oser échanger avec Li Yang. Plus tard, le travail d’évangélisation a rencontré de nombreuses difficultés, et je me suis sentie incapable d’accomplir le devoir de dirigeante parce que j’étais maladroite et que je n’arrivais pas à m’exprimer clairement. J’ai même pensé à démissionner et à abandonner. Pour avoir vécu avec ce sentiment d’infériorité, j’étais incapable de faire mon devoir normalement et je ne pouvais pas pratiquer la vérité. Cela ne causait pas seulement un préjudice pour ma vie, mais mon travail ne portait aucun fruit, et j’ai finalement été renvoyée. Si je continuais à vivre dans cet état sans le changer, je ne serais pas capable de faire correctement un quelconque devoir, et je finirais par être éliminée par Dieu. Quand j’ai compris cela, j’ai éprouvé une grande tristesse. Je ne voulais plus continuer à vivre avec ce sentiment d’infériorité, et je devais traiter mes propres déficiences et lacunes correctement.

Un jour, j’ai parlé franchement à une sœur de mon état et de mes difficultés. Elle m’a trouvé un passage des paroles de Dieu qui dit. Dieu dit : « L’attachement des antéchrists à leur réputation et à leur statut va au-delà de celui des gens normaux, et cela fait partie de leur tempérament-essence ; ce n’est ni un intérêt temporaire, ni l’effet transitoire de leur environnement : c’est quelque chose dans leur vie, leurs os, et c’est donc leur essence. C’est-à-dire que dans tout ce que font les antéchrists, leur première considération est leur propre réputation et leur propre statut, rien d’autre. Pour les antéchrists, la réputation et le statut sont leur vie et le but de toute leur vie. Dans tout ce qu’ils font, leur première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de ma réputation ? Est-ce que faire cela me donnera une bonne réputation ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle ils pensent, ce qui est une preuve suffisante qu’ils ont le tempérament et l’essence des antéchrists ; c’est pour cela qu’ils considèrent les choses de cette façon. On peut dire que pour les antéchrists, la réputation et le statut ne sont pas une exigence supplémentaire quelconque, encore moins quelque chose d’étranger dont ils pourraient se passer. Cela fait partie de la nature des antéchrists, c’est dans leurs os, dans leur sang, et c’est inné. Les antéchrists ne sont pas indifférents à la question de savoir s’ils possèdent réputation et statut : telle n’est pas leur attitude. Alors, quelle est leur attitude ? La réputation et le statut sont intimement liés à leur vie quotidienne, à leur état quotidien, à ce qu’ils poursuivent au quotidien » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que, tout comme un antéchrist, j’avais accordé trop d’importance à la réputation et au statut. Depuis mon enfance, j’avais le sentiment que j’étais maladroite et que je parlais moins bien que les autres. Lorsque je rencontrais des personnes éloquentes en faisant mon devoir, je me sentais très inférieure. En particulier, lorsque mes propres déficiences et lacunes étaient exposées et que je perdais la face, je me sentais encore plus découragée et je me limitais en me considérant comme dotée d’un calibre médiocre, mais je ne cherchais pas la vérité pour résoudre mon problème. Je m’occupais uniquement de mon image, et je ne faisais pas bien mon devoir. Je pensais à la façon dont Dieu m’avait donné l’opportunité de m’entraîner à devenir une dirigeante d’Église et avait arrangé que des frères et sœurs éloquents et expérimentés travaillent avec moi. L’intention de Dieu était que je puisse absorber les points forts des autres pour compenser mes déficiences et mes lacunes. Cela m’était tellement bénéfique pour comprendre la vérité et améliorer mes connaissances professionnelles. Cependant, je n’ai pas cherché pas à pratiquer la vérité pour bien accomplir mon devoir, mais je me suis concentrée uniquement sur mon image dans le cœur des autres. Lorsque j’ai vu que je n’étais pas aussi bonne que les autres, je me sentais inférieure et gênée, je vivais dans un état négatif, sans penser à tenter de m’élever. Lorsque j’ai vu que Yang interrompait et perturbait le travail de l’Église, je n’avais osé rien dire, et je n’ai pas assumé les responsabilités que j’aurais dû assumer. J’étais juste comme un antéchrist, j’ai accordé une grande importance à l’honneur et au statut, tout en ne défendant pas du tout le travail de l’Église. En réalité, je n’avais pas la moindre humanité ! Mes deux renvois étaient le résultat de la justice de Dieu.

Plus tard, j’ai lu deux autres passages des paroles de Dieu, et j’ai pris conscience qu’une autre raison expliquait mon état d’infériorité. À savoir que je n’étais pas capable de distinguer ce qui constituait un bon calibre et ce qui constituait un mauvais calibre. J’ai lu ces paroles de Dieu : « Comment doit-on évaluer le calibre des personnes ? Il devrait être évalué en fonction de leur degré de compréhension des paroles de Dieu et de la vérité. C’est la façon la plus précise de procéder. Certaines personnes ont la langue bien pendue, l’esprit vif et sont particulièrement douées pour gérer les autres, mais lorsqu’elles écoutent les sermons, elles ne comprennent jamais rien, et lorsqu’elles lisent les paroles de Dieu, elles ne les comprennent pas. Lorsqu’elles parlent de leur témoignage d’expérience, elles expriment toujours des paroles et des doctrines, se révélant être de simples amatrices et donnant l’impression aux autres qu’elles n’ont aucune compréhension spirituelle. Ce sont des personnes de calibre médiocre » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comprendre la vérité est particulièrement essentiel pour accomplir convenablement son devoir). « Poursuivre la vérité est ce qu’il y a de plus important, quel que soit le point de vue selon lequel tu vois les choses. Tu peux éviter les imperfections et les insuffisances de l’humanité, mais tu ne peux jamais te soustraire au chemin de la poursuite de la vérité. Quelles que soient la perfection ou la noblesse de ton humanité, que tu aies peut-être moins de failles et d’imperfections que les autres, ou que tu possèdes davantage de points forts que les autres, cela ne signifie pas que tu comprennes la vérité, et cela ne peut pas non plus remplacer ta poursuite de la vérité. À l’inverse, si tu poursuis la vérité, si tu comprends une grande partie de la vérité, et si tu en as une compréhension suffisamment profonde et concrète, cela compensera de nombreuses imperfections et de nombreux problèmes dans ton humanité. Par exemple, disons que tu es craintif et introverti, que tu bégaies et que tu n’es pas très instruit, autrement dit, que tu as des tas d’imperfections et de défauts, mais que tu as une expérience concrète et que, même si tu bégaies quand tu parles, tu peux quand même échanger clairement sur la vérité, et que cet échange édifie tous ceux qui l’entendent, que cela résout les problèmes, permet aux gens de sortir de la négativité et dissipe leurs récriminations et incompréhensions au sujet de Dieu. Tu vois, même si tu parles en bégayant, tes paroles peuvent quand même résoudre les problèmes. Comme ces paroles sont importantes ! Quand des laïques les entendent, ils disent que tu es fruste, que tu ne respectes pas les règles de grammaire quand tu parles et que, parfois, les mots que tu utilises ne sont pas non plus réellement appropriés. Il est possible que tu utilises une langue régionale, ou le langage de tous les jours, et que tes paroles n’aient pas la classe et le style de celles des gens hautement instruits qui parlent avec beaucoup d’éloquence. Cependant, ton échange contient la vérité-réalité, il peut résoudre les difficultés des gens, et quand les gens l’entendent, tous les nuages sombres au-dessus d’eux disparaissent, et tous leurs problèmes se trouvent résolus. Qu’en penses-tu ? N’est-il pas important de comprendre la vérité ? (Si.) » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que posséder un bon calibre ne signifie pas qu’une personne ait une force dans un domaine particulier ; ce n’est pas non plus le fait qu’une personne soit éloquente, vive d’esprit et habile à gérer les autres qui en fait une personne de bon calibre. Ce sont simplement des qualités innées que les gens ont. Avoir véritablement un bon calibre signifie qu’une personne peut comprendre les paroles de Dieu. Une personne dotée d’un bon calibre est capable de comprendre les paroles de Dieu et de saisir les vérités-principes ; lorsqu’elle échange sur les paroles de Dieu, elle peut les associer aux états et aux difficultés des gens et indiquer un chemin de pratique. Même si, en apparence, elle peut présenter des défauts et que sa capacité à s’exprimer n’est pas très bonne, elle peut néanmoins résoudre les problèmes réels des gens et les édifier. Par le passé, je m’étais toujours appuyée sur mes notions et mon imagination pour juger les choses. Lorsque je me suis aperçue que je n’étais pas bonne avec les mots, j’ai vécu dans un état d’infériorité, j’ai estimé que j’avais un calibre médiocre, et j’étais contrainte par l’honneur et le statut à chaque instant. Je ne faisais pas le travail que je pouvais faire, et, en fin de compte, j’ai perdu l’œuvre du Saint-Esprit et j’ai été renvoyée. J’ai pensé à certains frères et sœurs. Même s’ils ne sont pas bons avec les mots, ils sont capables de s’appuyer sur Dieu et de L’admirer lorsqu’ils accomplissent leur devoir. Lorsqu’ils ne comprennent pas un problème, ils sont capables de chercher auprès des autres et d’échanger avec eux, et au bout d’un certain temps, ils affichent des progrès. De cela, j’ai vu que le fait qu’une personne soit bonne avec les mots ou non n’est pas du tout important. L’élément clé est de comprendre et de pratiquer la vérité. J’ai pensé à la façon dont j’étais maladroite et quelque peu lente d’esprit, et quand je voyais des gens manier les mots mieux que moi, j’étais nerveuse et j’avais le trac. Cependant, j’avais une certaine capacité à comprendre les paroles de Dieu, et j’avais des idées et des réflexions sur les problèmes dans mon devoir ; je pouvais résoudre certains problèmes. Il n’était pas du tout vrai que mon calibre était si mauvais au point de ne pas avoir mes propres idées ou opinions. Cependant, dès que je voyais quelqu’un de plus compétent que moi avec les mots, je vivais dans un sentiment d’infériorité. Je me repliais dans ma coquille en faisant mon devoir et je n’osais même pas parler. Je ne voyais pas du tout les gens et les choses selon les paroles de Dieu. J’ai dû changer mes opinions erronées, et cesser d’envier et de vénérer ceux qui sont des parleurs éloquents à l’extérieur.

En janvier 2024, il fallait que j’enseigne une technique informatique à Wang Ling, la dirigeante de l’équipe d’évangélisation. En pensant à la façon dont Wang Ling était douée pour s’exprimer, j’ai éprouvé une certaine nervosité pendant mon enseignement. Je pensais à la manière de m’exprimer pour qu’elle comprenne, mais au moment où je suis arrivée au point le plus important, elle m’a dit qu’elle ne me comprenait pas. À ce moment-là, je me suis sentie un peu triste et j’ai pensé que je n’étais pas bonne, alors j’ai prié Dieu en silence. Je me suis rendue compte que j’avais de nouveau révélé un état d’infériorité, et je me suis sentie gênée lorsque j’avais vu que Wang Ling était plus compétente que moi avec les mots. J’ai pensé à autrefois, lorsque je vivais toujours dans un état d’infériorité et que je ne pouvais pas faire mon devoir normalement, laissant échapper de nombreuses occasions de pratiquer la vérité. Cette fois, je ne pouvais plus agir comme avant, en considérant toujours mon propre honneur et statut. Lorsque j’ai pensé ainsi, mon cœur s’est apaisé, et j’ai demandé à Wang Ling ce qu’elle ne comprenait pas et les difficultés qu’elle avait rencontrées dans l’apprentissage de la technique. En communiquant avec Wang Ling et en la guidant patiemment, elle a finalement appris la compétence. Nous étions toutes les deux extrêmement heureuses. Aujourd’hui, je peux faire mon devoir normalement sans être contrainte par un sentiment d’infériorité, et dans mon cœur, je remercie Dieu profondément ! Après ces expériences, j’ai vu que face aux problèmes, le fait de chercher et de comprendre la vérité est absolument crucial. C’est seulement en voyant les gens et les choses selon les paroles de Dieu que nous pouvons nous débarrasser des émotions négatives et vivre dans la libération et la liberté.

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