Louer Dieu dans une situation désespérée
Un jour, en décembre 2011, vers 7 heures du matin, je faisais un inventaire des biens de l’Église avec une sœur quand une dizaine de policiers a brusquement fait irruption en hurlant : « Que personne ne bouge ! » Puis ces policiers se sont mis à nous fouiller de force, comme des bandits, et ils ont passé chaque pièce au peigne fin, mettant tout sens dessus dessous. En un rien de temps, ils ont mis les lieux en pagaille. Ils ont trouvé, entre autres, des biens de l’Église, trois cartes bancaires, des relevés de compte d’épargne, un ordinateur et un téléphone portable, qu’ils ont tous saisis. Ensuite, ils nous ont emmenées au commissariat.
Cet après-midi-là, la police a arrêté trois autres sœurs, et nous avons toutes été enfermées dans une pièce. Nous n’avions pas le droit de parler et, pendant la nuit, on ne nous a pas laissées dormir. En voyant ces sœurs enfermées, et en songeant à la perte financière que l’Église allait subir, je me suis sentie coupable et j’ai prié Dieu en silence : « Cher Dieu ! Je ne sais vraiment pas quoi faire dans une telle situation. Je prie pour que Tu m’aides à calmer mon cœur. » Après avoir prié, un passage des paroles de Dieu m’est venu à l’esprit : « Tu sais que toutes les choses dans l’environnement autour de toi sont là avec Ma permission ; Je les planifie toutes. Vois clairement et satisfais Mon cœur dans l’environnement que Je t’ai donné » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 26). Lentement, mon esprit s’est calmé et j’ai compris que tout ce qui se passait ce jour-là arrivait avec la permission de Dieu et que je devais porter témoignage pour Lui. Après avoir compris l’intention de Dieu, je L’ai de nouveau prié, en disant : « Cher Dieu ! Je suis prête à me soumettre à Tes orchestrations et arrangements et à porter témoignage pour Toi, mais ma stature est petite, alors je prie pour que Tu me donnes foi et force. » Le matin du deuxième jour, la police nous a interrogées individuellement. Le policier qui m’interrogeait a dit d’un air suffisant : « Je sais que tu es une dirigeante d’Église. Ça fait cinq mois que nous te surveillons… » Quand il m’a décrit en détail comment ils m’avaient surveillée, j’ai été stupéfaite et je me suis dit : « Le PCC a consacré tout ce temps et toute cette énergie pour nous coincer et nous arrêter. Maintenant que les policiers savent que je suis une dirigeante d’Église, ils ne me laisseront certainement pas m’en tirer facilement. » J’ai prié en silence et pris une résolution : « Je préfère mourir que trahir Dieu comme Judas. » L’interrogatoire n’ayant rien donné, la police a chargé quelqu’un de me surveiller et de m’empêcher de dormir.
Le troisième jour d’interrogatoire, le policier en charge a ouvert son ordinateur et m’a montré des documents qui calomniaient et blasphémaient Dieu. Il m’a aussi cuisinée pour savoir où se trouvaient les fonds de l’Église. Comme je ne réagissais pas, il a piqué une crise de rage et m’a insultée et menacée, disant : « Tu ne veux pas parler, très bien. On peut te retenir ici aussi longtemps qu’on veut et te torturer quand on veut. » Tard cette nuit-là, les tortures ont commencé. Ils m’ont replié un bras dans le dos par-dessus mon épaule. Ils ont replié mon autre bras dans mon dos, puis ils l’ont tiré vers le haut. Ensuite, ils ont pris appui sur mon dos, ils ont rapproché mes mains, en tirant fort, et ils les ont menottées ensemble. J’ai poussé un cri de douleur. J’avais l’impression qu’on arrachait les muscles des os de mon épaule. Je ne pouvais que m’agenouiller par terre, la tête sur le sol. J’étais incapable de bouger. Je me disais que mes cris allaient peut-être inciter les policiers à se calmer, mais ils ont coincé une tasse à thé entre mes mains menottées et mon dos. J’ai eu l’impression que mes os se brisaient. J’avais tellement mal que je pouvais à peine respirer, et de la sueur a commencé à dégouliner sur mon visage. Puis, l’un des policiers, croyant que c’était le bon moment, a dit : « Il te suffit de nous donner un nom et nous te laisserons partir. » J’ai fait appel à Dieu en silence pour qu’Il protège mon cœur et, à cet instant, un hymne m’est venu à l’esprit : « Dieu en chair, Il souffre ; je devrais souffrir encore plus. Si je cédais aux ténèbres, comment verrais-je Dieu ? Quand je pense à Tes paroles, elles me font Te désirer. Quand je vois Ton visage, coupable, je Te salue. Comment T’abandonnerais-je pour une prétendue liberté ? Je préférerais souffrir pour rétablir Ton cœur en deuil » (« Attendant les bonnes nouvelles de Dieu », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). Cet hymne m’a beaucoup émue. J’ai pensé à la façon dont Dieu S’est incarné et est venu dans ce monde pour nous sauver, dont Il a été persécuté et poursuivi par le PCC et à la manière dont l’humanité Lui a résisté et L’a condamné. Dieu est saint et ne devrait pas avoir à souffrir, mais Il endure en silence afin de tous nous sauver. Alors, qu’importait un peu de souffrance pour quelqu’un comme moi, qui avait été corrompue par Satan ? Si je n’étais pas capable d’endurer la douleur et si je cédais à Satan, n’aurais-je pas honte de me présenter devant Dieu ? En réfléchissant à tout cela, je me suis sentie soutenue par une force intérieure. Les policiers m’ont torturée pendant une heure environ et, quand ils ont enfin desserré les menottes, je me suis écroulée au sol, mais ils ont simplement hurlé : « Si tu ne parles pas, on te menottera encore dans le dos ! » Je les ai regardés un instant sans réagir. Juste après, un policier est venu me menotter dans le dos une nouvelle fois. J’ai eu un peu peur en m’attendant à une douleur insoutenable et j’ai donc prié Dieu sans discontinuer. Étrangement, quand le policier a voulu me tirer les bras en arrière, ces derniers n’ont pas bougé et je n’ai ressenti aucune douleur. Les policiers se sont épuisés à me tirer sur les bras, mais ils n’ont pas réussi à me menotter. Essoufflés, ils ont dit : « Tu es sacrément combative ! » Je savais que c’était Dieu qui me protégeait et m’accordait de la force.
Tant bien que mal, j’ai tenu bon jusqu’à l’aube du lendemain. Repenser à la façon dont ces policiers m’avaient torturée me donnait des frissons. Ils m’ont menacée, disant que si je ne parlais pas, ils m’emmèneraient dans une forêt reculée pour m’exécuter, et qu’à chaque nouvelle personne arrêtée, ils diraient que j’avais trahi l’Église, de sorte que ma réputation serait anéantie et que mes frères et sœurs me détesteraient et m’abandonneraient. Tout cela m’a rendue un peu lâche et faible. J’ai pensé : « Je ferais mieux de mourir. Comme ça, au moins, je ne trahirai pas Dieu comme Judas et je ne serai pas abandonnée par mes frères et sœurs, je pourrai même me libérer de la souffrance et des tourments de la chair. » Alors, j’ai attendu que les policiers qui me surveillaient regardent ailleurs et je me suis cogné la tête contre le mur de toutes mes forces. Mais je ne suis parvenue qu’à m’étourdir, je ne suis pas morte. À cet instant, j’ai pensé aux paroles de Dieu qui disent : « Lorsque les autres interprètent mal ce que tu fais, tu peux prier Dieu et dire : “Ô Dieu ! Je ne demande pas que les autres me supportent ou me traitent bien ni qu’ils me comprennent ou m’approuvent. Je demande seulement de pouvoir T’aimer dans mon cœur, d’être à l’aise dans mon cœur et d’avoir la conscience tranquille. Je ne demande pas que les autres me louent ou me tiennent en haute estime ; je ne cherche qu’à Te satisfaire dans mon cœur ; […]” » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en faisant l’expérience de l’épurement que l’homme peut posséder l’amour véritable). C’est vrai. Dieu examine nos cœurs et nos esprits. Si les policiers m’accusaient à tort, et si mes frères et sœurs se laissaient abuser et m’abandonnaient parce qu’ils ignoraient la vérité, tout cela se ferait avec les bonnes intentions de Dieu. Dieu me testait et perfectionnait ma foi. Je devais accepter l’examen de Dieu, porter témoignage et Le satisfaire. Après avoir vu dans le jeu du démon, je me suis soudain sentie très honteuse et coupable. J’ai compris à quel point ma foi en Dieu était déficiente. Il suffisait que je souffre un peu dans ma chair pour que je n’arrive plus à camper sur mes positions et que je cherche à échapper à la situation en mourant. Comme j’étais faible ! Les policiers me menaçaient pour que je trahisse Dieu et, sans la protection de Dieu, je serais tombée dans le piège de Satan. En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai gagné de la clarté. Je ne voulais pas mourir. Je voulais vivre ma vie, porter témoignage et humilier Satan.
Les deux policiers qui me surveillaient m’ont demandé pourquoi je m’étais cogné la tête contre le mur. J’ai répondu que j’avais été frappée par un autre policier. L’un des policiers a ri et a déclaré : « Nous sommes surtout là pour t’éduquer, ne t’inquiète pas, je te promets qu’on ne les laissera pas te frapper de nouveau. » Quand il a dit ça, j’ai pensé : « Ces deux policiers ne sont pas si terribles. Ils m’ont assez bien traitée pendant tout ce temps. » J’ai donc baissé ma garde. À cet instant, j’ai pensé aux paroles de Dieu qui disent : « En tout temps, Mon peuple devrait être sur ses gardes contre les plans rusés de Satan, surveillant pour Moi la porte de Ma maison ; […] afin d’éviter de tomber dans le piège de Satan, auquel cas il serait trop tard pour les regrets » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 3). Les paroles de Dieu m’ont rappelé que les complots du démon prennent bien des formes. Je ne devais pas me laisser abuser par leur apparence, je devais être sans cesse sur mes gardes. À ma grande surprise, ces policiers ont vite montré leur vrai visage. L’un d’eux a commencé à calomnier Dieu, l’autre s’est assis à côté de moi, m’a tapoté la cuisse en me lançant un regard charmeur et en m’interrogeant sur les fonds de l’Église. La nuit, il m’a même tripoté la poitrine quand je m’assoupissais. Quand ils ont commencé à montrer leur vrai visage, cela m’a rendue furieuse. J’ai compris que cette soi-disant police du peuple n’était rien d’autre qu’une bande de voyous et de bandits. Ils faisaient des choses vraiment ignobles !
Les jours suivants, les policiers se sont relayés pour m’empêcher de dormir. Ils m’ont également demandé où se trouvaient les fonds de notre Église. Comme je refusais de le leur dire, leur frustration s’est transformée en colère et l’un d’entre eux s’est mis à me gifler sans arrêt de toutes ses forces. Mon visage a enflé et s’est engourdi à cause de ce passage à tabac. Comme je ne leur avais toujours pas donné ce qu’ils voulaient, ils ont continué à me faire souffrir. Une nuit, un officier supérieur m’a hurlé : « Tu es vraiment têtue. Tu veux mettre ma patience à l’épreuve, pas vrai ? Je sais que je peux te faire craquer. J’ai eu affaire à bien plus têtu que toi. Je crois qu’il va falloir passer aux choses sérieuses si on veut que tu parles ! » Puis il a donné des ordres et plusieurs policiers se sont mis à me torturer. Ils m’ont obligée à m’accroupir et à tendre mes mains menottées devant mes jambes. Ils ont ensuite glissé une perche en bois entre mes bras et mes jambes, mon corps étant recroquevillé sur lui-même. Alors, ils ont soulevé la perche, qu’ils ont posée entre deux tables. Mon corps était suspendu et j’avais la tête en bas. Quand ils m’ont suspendue pour la première fois, j’ai commencé à avoir mal à la tête et à m’essouffler, comme si j’allais m’étouffer. Comme j’étais suspendue la tête en bas, mes poignets supportaient tout mon poids. Au début, pour empêcher les menottes de s’enfoncer dans ma peau, j’ai joint les mains, je me suis roulée en boule vers le haut, et je suis restée fermement dans cette position. Mais, peu à peu, la fatigue m’a empêchée de me soulever et mes mains ont glissé de mes chevilles à mes genoux. Les menottes se sont profondément enfoncées dans mes poignets, provoquant une douleur aiguë. Après être restée suspendue pendant environ une demi-heure, j’ai eu l’impression que tout mon sang s’accumulait dans ma tête, et que ma tête et mes yeux étaient sur le point d’éclater. Les menottes avaient mordu profondément dans mes poignets et mes mains avaient gonflé comme des ballons. J’ai eu l’impression que j’allais mourir et j’ai crié désespérément : « Je n’en peux plus, détachez-moi ! » Mais le policier a lancé d’une voix rageuse : « Personne ne peut te sauver sauf toi-même. Donne-nous juste un nom et nous te détacherons. » Ils ne m’ont détachée que lorsqu’il est devenu clair que j’allais très mal. Ensuite, ils m’ont forcée à avaler du sirop de glucose et ils ont poursuivi l’interrogatoire. Je me suis écroulée par terre, j’ai fermé les yeux et je les ai ignorés. À ma grande surprise, ces policiers m’ont de nouveau suspendue. Cette fois, je n’avais plus aucune force dans les bras, il ne me restait donc qu’à endurer la douleur, tandis que les menottes s’enfonçaient dans mes poignets, leurs dentelures mordant dans ma chair. J’ai crié de douleur, trop fatiguée pour lutter. J’avais du mal à respirer, et je me suis dit que, cette fois, j’allais vraiment mourir. Au seuil de la mort, j’ai dit à Dieu ce que je pensais : « Cher Dieu ! Maintenant que je suis vraiment sur le point de mourir, je suis terrifiée. Mais même si je meurs cette nuit, je continuerai à Te louer. Ô Dieu ! Je Te remercie de me délivrer de ce monde mauvais et de m’amener devant Toi. Tu m’as prise dans Ton étreinte chaleureuse quand j’errais et que j’étais perdue. Cher Dieu ! J’ai tant profité de Ta grâce et de Ton abondant approvisionnement de vie, mais c’est seulement maintenant que ma vie prend fin que je m’aperçois que je n’ai pas accompli mon devoir pour Te rendre Ton amour. Je T’ai blessé et déçu bien des fois. Je me suis comportée comme une enfant déraisonnable, qui profite de l’amour de ses parents sans jamais rien faire pour le leur rendre. Ce que je regrette le plus, maintenant, c’est de n’avoir jamais rien fait pour Toi, alors que je Te dois tant. Si je sors d’ici vivante, j’accomplirai assurément mon devoir. Ô Dieu, je prie pour que Tu me donnes foi et force, et que Tu élimines ma peur de la mort afin que je puisse l’affronter fermement… » Les larmes ruisselaient sur mon front, et je n’entendais plus que le tic-tac de l’horloge, comme si celle-ci faisait le compte à rebours de mes dernières minutes. À cet instant précis, il s’est passé quelque chose de miraculeux. J’ai eu l’impression que la chaleur du soleil m’enveloppait et j’ai lentement commencé à ne plus ressentir aucune douleur. J’ai pensé aux paroles de Dieu qui disent : « Pour tout ce qui se produit dans l’univers, J’ai toujours le dernier mot. Y a-t-il quelque chose qui ne soit pas dans Mes mains ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 1). C’est vrai. Dieu règne en maître sur nos destins. C’est Dieu qui décide si je vis ou meurs. Je dois me remettre entre les mains de Dieu et me soumettre à Ses arrangements. Après avoir réfléchi aux paroles de Dieu, je me suis sentie sereine et calme, et je me suis assoupie. Les policiers ont eu peur que je meure, alors ils m’ont détachée et ils m’ont vite donné de l’eau sucrée. Pendant ce temps, alors que je vacillais au seuil de la mort, j’étais témoin des œuvres miraculeuses de Dieu.
Les policiers ont continué à me suspendre par moments pendant le reste de la nuit et à m’interroger sur l’endroit où se trouvaient les fonds de l’Église. Comme je ne voulais rien leur dire, ils ont simplement continué à me tourmenter. J’ai pensé aux paroles de Dieu qui disent : « Des milliers d’années de haine sont concentrés dans le cœur, des millénaires de condition pécheresse sont gravés dans le cœur. Comment cela n’inspirerait-il pas le dégoût ? Vengez Dieu, étouffez complètement Son ennemi, cessez la course effrénée des démons et ne leur permettez plus de soulever autant de troubles qu’ils le veulent ! Le temps est venu. Depuis longtemps l’homme a rassemblé toutes ses forces, il a consacré tous ses efforts, payé tout le prix pour ceci : dévoiler le visage hideux de ce démon et permettre aux gens qui ont été aveuglés et ont enduré toutes sortes de souffrances et d’épreuves de s’extraire de leur douleur et de tourner le dos à ce vieux démon méchant » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (8)). Les paroles de Dieu m’ont donné beaucoup d’assurance et de force. J’étais prête à me battre à mort contre Satan. Je devais porter témoignage pour Dieu, quitte à en mourir. Avec la direction des paroles de Dieu, il me semblait que j’en oubliais la douleur. Ensuite, chaque fois que les policiers me suspendaient, les paroles de Dieu m’encourageaient et me donnaient de la force. Plus ils me suspendaient, plus je voyais clairement leur essence démoniaque, et plus j’étais résolue dans mon désir de témoigner pour Dieu et de Le satisfaire. Finalement, les policiers, complètement épuisés, se sont réunis en disant : « La plupart des gens ne tiennent pas plus de 30 minutes. C’est vraiment un spécimen coriace pour durer aussi longtemps ! » Je me suis sentie très enthousiaste d’entendre ça et je me suis dit : « Avec Dieu qui me soutient, vous ne m’abattrez jamais ! » Pendant les neuf jours et nuits que j’ai passés au commissariat, les policiers m’ont sans cesse torturée, tourmentée et empêchée de dormir. Dès que mes yeux se fermaient, ils se mettaient à taper sur la table avec une matraque en bois et ils me disaient de me lever ou de courir. Parfois, ils se contentaient de me hurler dessus. Ils essayaient de m’avoir à l’usure et de me faire craquer mentalement. Au bout de neuf jours, les policiers n’avaient toujours pas obtenu ce qu’ils voulaient, alors ils m’ont emmenée dans un hôtel, et ils ont passé de force mes mains menottées autour de mes pieds. Puis ils ont mis une perche en bois entre mes bras et mes jambes, de sorte que j’étais assise sur le sol, roulée en boule. Les jours suivants, ils m’ont laissée dans cette position, par terre, toute la journée. Les menottes s’enfonçaient profondément dans ma peau, et mes mains et mes poignets ont enflé et sont devenus violets. J’avais si mal aux fesses que je n’osais pas les toucher. J’avais l’impression d’être assise sur un lit d’aiguilles. Un jour, l’un des officiers supérieurs a compris qu’ils n’avaient fait aucun progrès, alors il s’est approché de moi et il m’a giflée si fort que deux de mes dents se sont déchaussées. En fin de compte, deux chefs de section du département provincial de la sécurité publique sont venus. Dès qu’ils sont arrivés, ils m’ont enlevé les menottes, ils m’ont relevée et mise sur un divan, puis ils m’ont donné un verre d’eau. Ils ont pris un ton compatissant pour dire : « Ces derniers jours ont été durs pour toi. Ces policiers ne faisaient qu’obéir aux ordres, ne leur en veux pas… » Leur fausse galanterie m’a fait grincer des dents de dégoût. Puis ils ont ouvert leur ordinateur pour me montrer des preuves falsifiées, et ils ont lancé des tas d’affirmations blasphématoires et d’accusations contre Dieu. J’étais vraiment en colère et j’avais envie de les contredire, mais je savais que cela les ferait blasphémer Dieu encore plus violemment. À cet instant, j’ai vraiment eu l’impression de savoir à quel point cela avait dû être atroce pour Dieu de prendre chair, et quelle humiliation Il avait dû subir pour sauver l’humanité. J’ai aussi compris à quel point le démon est vil. J’ai fait le serment en silence de rompre tout lien avec Satan et d’offrir ma loyauté à Dieu à jamais ! Après cela, ils ont eu beau essayer de m’amadouer, je les ai juste ignorés. Les chefs de section ne parvenant pas à me convaincre, ils sont repartis en colère.
Durant les dix jours et dix nuits que j’avais passés à l’hôtel, les policiers m’avaient laissée menottée, bras autour des jambes, en position accroupie, presque continuellement. À partir de mon arrestation, et pendant les 19 jours que j’avais passés au commissariat et à l’hôtel, les policiers ne m’avaient jamais permis de dormir. Au mieux, j’avais pu me reposer quelques instants quand ils ne me regardaient pas. Dès que l’un des policiers me voyait fermer les yeux, ils tapaient sur leur table, ils me donnaient des coups de pieds, ils hurlaient ou m’ordonnaient de courir. Chaque fois qu’ils me faisaient sursauter, mon cœur se mettait à battre violemment, j’étais constamment sur les nerfs. Si on ajoute les tortures à cela, j’étais gravement affaiblie et tout mon corps avait enflé. Je voyais double, et les voix et les bruits semblaient me parvenir de très loin. Mon temps de réaction était également devenu très long. C’était uniquement grâce à la force de Dieu que j’avais survécu à une épreuve aussi incroyable. Comme les paroles de Dieu le disent : « Dieu n’est jamais absent du cœur de l’homme et Il vit parmi les hommes en tout temps. Il est resté la force motrice de la vie de l’homme, l’origine de l’existence de l’homme et un gisement riche pour l’existence de l’homme après sa naissance. Il fait renaître l’homme et Lui permet de vivre obstinément dans chacun de ses rôles. Grâce à Sa puissance et à Sa force vitale inextinguible, l’homme a vécu de génération en génération, au cours desquelles la puissance de la vie de Dieu a été le pilier de l’existence de l’homme, et pour laquelle Dieu a payé un prix qu’aucun homme ordinaire n’a jamais payé. La force vitale de Dieu peut prévaloir sur toute puissance ; en outre, elle dépasse tout pouvoir. Sa vie est éternelle, Sa puissance extraordinaire, et Sa force vitale ne peut pas être engloutie par une créature ou une force ennemie, quelles qu’elles soient » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Seul Christ des derniers jours peut montrer à l’homme le chemin de la vie éternelle). Grâce à cette expérience, j’ai vu la puissance et l’autorité de Dieu. J’ai remercié et loué Dieu du fond de mon cœur. Au bout du compte, les policiers n’ont tiré aucune information de moi et ils m’ont envoyée au centre de détention.
Durant le trajet vers le centre de détention, deux policiers m’ont dit : « Tu t’en es vraiment bien tirée. Vous autres, vous êtes peut-être au centre de détention, mais vous êtes quand même des gens biens. Il y a toutes sortes de gens là-bas : des vendeurs de drogue, des meurtriers, des prostituées, vraiment de tout. » Je leur ai demandé : « Si vous savez que nous sommes des gens bien, pourquoi nous arrêtez-vous ? Ce pays ne prétend-il pas garantir la liberté religieuse ? » Ils ont répondu : « Le PCC vous ment. C’est le PCC qui verse notre salaire, alors bien sûr que nous devons faire ce qu’il dit. Nous n’avons rien contre vous, nous devons juste vous arrêter parce que vous croyez en Dieu. » Après leur avoir parlé et avoir réfléchi à tout ce que j’avais vécu, je me suis subitement souvenue d’un passage des paroles de Dieu : « Liberté de religion ? Les droits et intérêts légitimes des citoyens ? Tout cela n’est qu’une ruse pour camoufler le péché ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (8)). Grâce à cette expérience, j’ai compris comment le PCC faisait sa propre promotion en trompant le public. Il prétend soutenir la liberté religieuse, mais en réalité, il arrête sauvagement, réprime et brutalise ceux qui croient en Dieu, il tente en vain d’interdire l’œuvre de Dieu et pille éhontément les fonds de l’Église. Tout cela expose complètement sa nature démoniaque qui déteste la vérité et Dieu.
J’ai enduré beaucoup de souffrances et de tortures dans le centre de détention, mais la parole de Dieu m’a toujours encouragée et donné force et foi. Quand j’ai été mise au travail dans le centre de détention, j’ai chanté des hymnes et médité en silence sur l’amour de Dieu. J’avais l’impression que Dieu était plus proche de moi que jamais.
Par la suite, les policiers ont retiré tout l’argent qui se trouvait sur les trois cartes bancaires qu’ils avaient confisquées. Cela m’a vraiment contrariée de voir les fonds de l’Église tomber entre leurs mains et j’ai détesté ces démons de toutes les fibres de mon corps. Ils ont fini par fabriquer une accusation infondée de « trouble à l’ordre public », et m’ont condamnée à un an et trois mois de rééducation par le travail.
Du fait des persécutions cruelles du PCC, j’en suis venue à voir son essence démoniaque qui résiste à Dieu et Le déteste, je l’ai maudit et je lui ai tourné le dos. En même temps, j’ai également fait l’expérience de l’amour et du salut de Dieu. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont guidée durant les jours et les nuits les plus durs, et qui m’ont aidée à survivre aux mauvais traitements et aux persécutions de Satan. Dieu soit loué !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.