Le prestige est une malédiction

14 octobre 2022

Par Xiaoen, Espagne

Il y a quelque temps, un superviseur responsable de l’Église a été transféré du fait des besoins du travail, et il a fallu en choisir un autre. Je me suis dit : « La plupart des membres sont des nouveaux venus, je suis la seule ouvrière chargée de l’abreuvement. Peut-être que le nouveau superviseur viendra d’une autre Église. » Mais quelques jours plus tard, les dirigeants ont annoncé que Sœur Yang allait être promue à ce poste. J’ai été stupéfaite d’entendre ça, et j’ai pensé : « Sœur Yang échange peu dans les réunions, comment a-t-elle pu être choisie ? En outre, en temps normal, on choisit le superviseur parmi le personnel d’abreuvement. Si les dirigeants préfèrent choisir Sœur Yang plutôt que moi, cela veut dire qu’à leurs yeux, je lui suis inférieure. En quoi suis-je pire que Sœur Yang ? Pourquoi l’ont-ils choisie et pas moi ? » J’étais très contrariée. Cela m’humiliait qu’ils aient choisi Sœur Yang comme superviseuse. C’était embarrassant, et ça m’a vraiment fait un choc, alors je me suis fait des idées sur les dirigeants, me disant qu’ils me méprisaient. Quand j’ai coopéré avec Sœur Yang dans mon devoir, j’ai aussi été très partagée.

Un jour, elle a voulu se réunir avec les nouveaux venus. Elle m’a dit de préparer des paroles de Dieu pour échanger avec les membres en se basant sur leur état, et demandé de l’aider à échanger. Je n’en avais pas du tout envie, et j’ai pensé : « C’est ton travail, si tu veux que je cherche des paroles de Dieu pour t’aider à échanger, à quoi ça sert de t’avoir comme superviseuse ? » Mais, pour ne pas blesser sa fierté, je n’ai rien dit. Je n’ai pu qu’accepter en rechignant. Puis elle m’a demandé une deuxième fois de chercher des paroles de Dieu et de l’aider à échanger avec les nouveaux venus. J’étais vraiment opposée à cette idée. Je me suis dit : « Je ne suis pas superviseuse, donc je refuse. Tu n’as qu’à le faire, tu verras que ce n’est pas si facile d’être superviseuse ! » Après avoir cherché des passages de la parole de Dieu, je lui ai donc dit : « Vas-y, débrouille-toi pour échanger. » Elle a répondu que j’avais une meilleure compréhension de l’état et des difficultés de ces nouveaux venus, que c’était moi qui avais cherché les paroles de Dieu, qu’en échangeant ensemble, nous obtiendrions de meilleurs résultats, et que la réunion serait plus efficace. Elle avait raison, mais je n’avais simplement pas envie de coopérer avec elle. J’ai pensé : « Tu es la responsable, c’est ton problème si la réunion n’est pas efficace. Plus vite les dirigeants s’en rendront compte, mieux ça vaudra. Ainsi, ils verront l’étendue de ton “talent” et comprendront que t’avoir choisie plutôt que moi a des conséquences. » Alors j’ai prétexté que j’avais une autre réunion et dit que je ne pouvais pas venir. Elle a répondu que sa réunion était plus importante, et m’a demandé de modifier l’heure de l’autre réunion, mais j’ai refusé, au motif que je ne pouvais pas changer l’heure prévue. Elle m’a alors demandé de venir à sa réunion dès que la mienne serait terminée. Je ne voulais pas le faire, alors j’ai dit pour la forme : « J’essaierai. » Après l’avoir rejetée, je me suis sentie un peu mal à l’aise. Je savais que je ne défendais pas le travail de l’Église, mais je n’ai pas réfléchi sur moi-même après ça, et j’ai décidé d’assister à ma réunion malgré tout. Mais les frères et sœurs ont quitté ma réunion avant la fin. Plus tard, j’ai appris que Sœur Yang connaissait mal ces nouveaux venus, et que son échange n’avait pas ciblé leurs états, de sorte que la réunion n’avait pas été efficace. Comme je ne coopérais pas avec elle, au bout d’un moment, la vie d’Église n’a pas produit de bons résultats. Les problèmes et difficultés des nouveaux venus n’étaient pas résolus à temps, ils ne voulaient plus venir aux réunions, et même un chef de groupe, habituellement proactif, a cessé d’y aller. Je savais clairement que j’étais indéniablement responsable de l’inefficacité de la vie d’Église. Ce n’est qu’alors que je suis venue devant Dieu pour réfléchir sur moi-même.

J’ai lu un passage de la parole de Dieu révélant les antéchrists. « Les antéchrists considèrent leur propre statut et leur propre réputation comme plus importants que toute autre chose. Ces gens sont non seulement sournois, fourbes et méchants, mais aussi extrêmement vicieux. Que font-ils quand ils détectent que leur statut est en danger, ou quand ils ont perdu leur place dans le cœur des gens, quand ils perdent l’approbation et l’affection de ces gens, quand ils ne sont plus vénérés ni admirés et qu’ils sont tombés dans l’ignominie ? Ils changent soudainement. Dès qu’ils perdent leur statut, ils ne sont plus disposés à accomplir aucun devoir, tout ce qu’ils font est bâclé et ils ne trouvent plus aucun intérêt à faire quoi que ce soit. Mais ce n’est pas la pire manifestation. Quelle est la pire manifestation ? Dès que ces gens perdent leur statut, que personne ne les admire et que personne ne les suit, la haine, la jalousie et la vengeance se manifestent. Non seulement ils n’ont aucune crainte de Dieu, mais la moindre obéissance leur fait défaut. En outre, au fond d’eux-mêmes, ils sont susceptibles de haïr la maison de Dieu, l’Église, les dirigeants et les ouvriers ; ils aspirent à ce que le travail de l’Église se heurte à des problèmes ou s’arrête ; ils veulent se moquer de l’Église et des frères et sœurs. Ils détestent également quiconque poursuit la vérité et craint Dieu. Ils attaquent et se moquent de tous ceux qui sont fidèles à leur devoir et prêts à en payer le prix. Tel est le tempérament de l’antéchrist : n’est-ce pas vicieux ? » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie II) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). En lisant cette parole de Dieu, j’ai eu l’impression que Dieu en personne m’exposait. Pendant tout ce temps, j’avais vécu pour le prestige et le statut. Quand j’avais vu les dirigeants promouvoir Sœur Yang à ma place, je n’avais pas réfléchi à mes problèmes, j’étais devenue insatisfaite, je m’étais plainte d’être sous-estimée, et j’avais rechigné à faire mon devoir. Quand Sœur Yang m’avait demandé de coopérer avec elle pour échanger avec les nouveaux venus, je n’en avais pas eu envie du tout. J’avais même espéré que sa réunion serait inefficace, pour que cela l’embarrasse et l’humilie, pour que je paraisse supérieure à elle, et que les dirigeants voient qu’ils avaient commis une erreur en ne me choisissant pas. J’avais été si méprisable et malveillante ! J’avais voulu protéger mon image et mon statut, même au détriment du travail d’Église. N’avais-je pas été malveillante ? Dieu déteste et exècre de tels comportements. Quand j’ai compris ça, j’ai éprouvé de la culpabilité et du remords, et vu à quel point j’étais redevable à Dieu, alors j’ai prié : « Dieu ! Je n’ai pas essayé de tenir compte de Ta volonté dans mon devoir, je me suis montrée difficile, déraisonnable, je n’ai pas coopéré avec ma sœur, je n’ai pas tenu compte du travail de l’Église. Je n’ai aucune humanité ! Dieu ! Je souhaite accepter le jugement et la révélation de Tes paroles, et réfléchir sur moi-même. »

Ensuite, j’ai discuté de mon état avec une sœur, qui m’a envoyé deux passages des paroles de Dieu. « Pour un antéchrist, si on attaque sa réputation ou son statut ou si on lui en prive, c’est une chose encore plus grave que d’essayer de lui ôter la vie. Il aura beau écouter quantité de sermons ou lire quantité de paroles de Dieu, il n’éprouvera ni tristesse ni regret de n’avoir jamais pratiqué la vérité et d’avoir emprunté le chemin de l’antéchrist, et de posséder la nature et l’essence d’un antéchrist. Au contraire, il se creuse en permanence les méninges pour trouver une manière d’obtenir un statut et d’accroître sa réputation. On peut dire que tout ce que fait ce genre de personne, elle le fait devant les autres, et pas devant Dieu. Pourquoi est-ce que Je dis cela ? Parce que ces gens-là sont tellement épris de leur statut qu’ils le considèrent comme leur vie même, comme leur but dans la vie. De plus, ils aiment tellement leur statut qu’ils ne croient jamais en l’existence de la vérité et l’on peut même dire qu’ils ne croient absolument pas en l’existence de Dieu. Ainsi, ils auront beau calculer pour se faire une réputation et obtenir un statut et essayer d’utiliser de fausses apparences pour tromper les gens et Dieu, tout au fond de leur cœur, ils n’ont aucune conscience et n’éprouvent aucune culpabilité, et encore moins ressentent-ils une quelconque anxiété » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). « Si quelqu’un dit qu’il aime la vérité et qu’il recherche la vérité mais qu’en substance, le but qu’il poursuit est de se distinguer, de se montrer, de faire en sorte que les gens aient une haute opinion de lui, de réaliser ses propres intérêts et que le but de l’accomplissement de son devoir n’est pas d’obéir à Dieu ni de Le satisfaire, mais plutôt d’obtenir un prestige et un statut, alors sa poursuite est illégitime. Ceci étant, par rapport au travail de l’Église, ses actions sont-elles un obstacle, ou est-ce qu’elles contribuent à le faire avancer ? Elles sont clairement un obstacle : elles ne le font pas avancer. Certains brandissent la bannière de l’accomplissement du travail de l’Église tout en poursuivant leur prestige et leur statut personnels, en faisant tourner leur entreprise, en créant leur propre petit groupe, leur propre petit royaume, sont-ils le genre de personne qui accomplit son devoir ? Essentiellement, tout le travail qu’ils font interrompt, perturbe et entrave le travail de l’Église » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Grâce à ce que cette parole de Dieu révélait, j’ai compris que ma réticence à coopérer avec Sœur Yang dans son travail, et mon comportement difficile et déraisonnable, s’expliquaient parce que je chérissais le prestige et le statut. Je refusais d’être inférieure aux autres ou d’être dirigée par eux, et je mettais au-dessus de tout mon prestige et mon statut, comme si rien d’autre ne comptait. Voir Sœur Yang promue m’avait rendue jalouse et insatisfaite. Je lui avais beaucoup résisté et j’avais refusé de faire mon devoir avec elle. J’avais même été malhonnête et je n’avais pas coopéré avec elle pour l’embarrasser. Je savais que je ne défendais pas la vie d’Église, et que Dieu ne l’approuvait pas, mais j’étais obsédée par l’image et le statut au point de négliger les intérêts de l’Église. Comment pouvais-je dire que j’accomplissais mon devoir ? Clairement, j’interrompais et je perturbais le travail de l’Église ! Paul avait sans cesse lutté pour le statut, et voulu être admiré par tous. Voir le prestige dont Pierre jouissait au sein de l’Église l’avait rendu jaloux et insatisfait, alors il avait rabaissé Pierre et s’était exalté lui-même. Ce que j’avais fait revenait au même. Je ne m’efforçais pas de poursuivre la vérité, je n’essayais pas de coopérer avec mes frères et sœurs ni d’être loyale dans mon devoir. À la place, pour gagner un statut et me faire admirer, je perturbais le travail de l’Église. Je n’étais qu’une servante de Satan. Le prestige et le statut m’avaient fait tellement de mal. Je n’ai plus voulu poursuivre le statut. J’ai voulu chercher la vérité pour résoudre mon tempérament corrompu dès que possible.

Plus tard, j’ai lu cet autre passage de la parole de Dieu : « Dieu déteste plus que tout que des gens poursuivent le statut, parce que la poursuite du statut est un tempérament satanique, c’est un mauvais chemin, issu de la corruption de Satan, c’est quelque chose qui est condamné par Dieu, et c’est précisément ce que Dieu juge et purifie. Dieu méprise plus que tout les gens qui poursuivent le statut, et pourtant, tu rivalises encore avec entêtement pour le statut, tu chéris et protèges immanquablement le statut, en essayant sans cesse de te l’accaparer. Et par nature, tout cela n’est-il pas hostile à Dieu ? Le statut n’est pas ordonné pour les gens par Dieu ; Dieu fournit aux gens la vérité, le chemin et la vie, et finalement Il fait de chacun d’eux une créature acceptable de Dieu, une créature de Dieu petite et insignifiante, pas quelqu’un qui a un statut et du prestige et qui est vénéré par des milliers de personnes. Et donc, quelle que soit la perspective à partir de laquelle elle est considérée, la poursuite du statut est une impasse. Peu importe à quel point ton excuse pour rechercher un statut est raisonnable, cette voie est toujours la mauvaise et elle n’est pas louée par Dieu. Quels que soient tes efforts et le prix que tu payes, si tu désires un statut, Dieu ne te le donnera pas ; s’il n’est pas donné par Dieu, tu échoueras dans ta lutte pour l’obtenir, et si tu continues à lutter, il n’y aura qu’un seul résultat : tu seras exposé et expulsé, ce qui constitue une impasse. Tu comprends cela, non ? » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Dans cette parole de Dieu, j’ai vu qu’Il exhortait et avertissait les gens, et qu’Il détestait et méprisait la poursuite du statut. Si je ne me repentais pas, j’allais finir dans une impasse. Dieu a exprimé tant de vérité, et Il nous a donné la chance de faire notre devoir pour que, ce faisant, nous puissions poursuivre la vérité, que nous connaissions la vérité, que nous entrions dans ses réalités. Mais j’avais poursuivi aveuglément le prestige et le statut. N’était-ce pas s’opposer aux exigences de Dieu ? Pour sauver les humains, profondément corrompus, Dieu a pris chair et Il est venu sur terre. Dieu est suprême et grand, pourtant, Il ne S’affiche jamais. Il exprime la vérité et fait l’œuvre de sauver les gens en secret. Dieu est si humble et si adorable ! Je suis une créature vile et pleine de corruption, pourtant je voulais avoir une place dans le cœur des gens, et qu’ils m’admirent. J’étais si arrogante et éhontée ! J’ai aussi songé aux antéchrists expulsés. Rivalisant pour le statut, ils avaient attaqué et exclu ceux qui les contestaient, ils n’avaient jamais hésité à nuire aux intérêts de l’Église ou à perturber gravement son travail. En fin de compte, ils avaient offensé le tempérament de Dieu et avaient été révélés et chassés. Durant cette période, je n’avais pas joué un rôle positif, j’avais perturbé le travail de l’Église pour poursuivre le prestige et le statut. C’est Dieu qui m’a permis de me connaître moi-même et de comprendre Sa volonté. Reconnaissant cela, je me suis juré que j’allais me repentir correctement et ne plus suivre le mauvais chemin.

Quand mon état a un peu changé, j’ai également vu Sœur Yang autrement. J’ai vu qu’elle portait un fardeau dans son devoir et qu’elle faisait bien son travail sous toutes ses formes. Alors qu’elle n’avait pas été exposée à certaines tâches auparavant, elle était capable de chercher avec les autres, humblement, de coopérer avec eux pour bien accomplir son devoir. Elle était responsable dans son devoir, poursuivait la vérité, et pouvait être cultivée. Moi, par contre, j’étais paresseuse, je ne portais pas de vrai fardeau, je n’avais aucun sens des responsabilités dans mon devoir, je désirais fortement le statut, et je n’étais pas apte à devenir superviseuse. Mes frères et sœurs ne m’avaient pas choisie. Ils avaient eu du discernement et avaient agi avec principe. Je ne devais pas lutter avec Sœur Yang. Je devais apprendre de ses qualités, travailler avec elle pour bien faire le travail d’Église.

Plus tard, Sœur Yang a dit un jour qu’un nouveau venu avait des problèmes, et elle m’a demandé si j’avais une solution. Je me suis dit : « Si je lui dis ce à quoi je pense et qu’elle résout le problème, les nouveaux venus vont l’estimer elle, et pas moi. » Quand cette pensée m’est venue, j’ai compris que je recommençais à me soucier de mon image et de mon statut, alors j’ai immédiatement prié Dieu. À cet instant, j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Tu dois apprendre à abandonner et mettre de côté ces choses, à appuyer les autres et à leur permettre de se démarquer. Ne lutte pas ni ne te hâte à tirer avantage dès que tu as l’occasion de te démarquer ou d’obtenir de l’honneur. Tu dois être capable de laisser ces choses-là de côté, mais tu ne dois pas retarder l’accomplissement de ton devoir. Sois une personne qui travaille en secret et qui ne s’affiche pas devant les autres tandis que tu accomplis fidèlement ton devoir. Plus tu mettras de côté ton prestige et ton statut, et plus tu te détacheras de tes propres intérêts, plus tu deviendras paisible, plus il y aura de lumière à l’intérieur de ton cœur et plus ta condition s’améliorera. Plus tu luttes et entres en compétition, plus ta condition sera sombre. Si tu ne le crois pas, fais un essai et constate par toi-même ! Si tu veux inverser ce genre d’état corrompu, si tu ne veux pas être contrôlé par ces choses, tu dois chercher la vérité et comprendre clairement l’essence de ces choses, puis les mettre de côté et les abandonner » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Cette parole de Dieu m’a indiqué un chemin de pratique. En matière d’image et de statut, je devais apprendre à renoncer, à lâcher prise, à conseiller, à faire mon devoir devant Dieu, à accepter Son examen. Voilà la poursuite correcte, qui est en accord avec la volonté de Dieu. Ma sœur s’adressait à moi pour trouver comment résoudre un problème. L’important n’était pas de savoir qui semblait avoir trouvé la solution, c’était que les problèmes des nouveaux venus soient résolus. C’était également une occasion que Dieu me donnait de pratiquer la vérité. Cette idée en tête, j’ai dit à ma sœur tout ce que je comprenais. Après avoir pratiqué ainsi, je me suis sentie à l’aise et en sécurité. Ensuite, quand ma sœur m’a demandé de l’aider à résoudre les problèmes des nouveaux venus, je lui ai livré mes réflexions et mes idées, et quelles que soient les tâches qu’elle arrangeait pour moi, je m’en suis occupée correctement. Je savais que c’était là mon devoir, et je lui ai offert mon aide de bon cœur. Ainsi, ma coopération avec elle s’est normalisée, et la vie d’Église est devenue plus efficace.

Grâce à cette expérience, j’ai gagné une connaissance de mon mauvais chemin de poursuite du prestige et du statut. J’ai vu qu’en poursuivant le prestige et le statut, je pouvais nuire aux intérêts de l’Église, et provoquer des interruptions et des perturbations dans le travail. J’ai profondément ressenti que poursuivre le prestige et le statut n’était pas le bon chemin. Cela ne peut qu’amener les gens à résister de plus en plus à Dieu, et finalement à être rejetés par Dieu. En même temps, j’ai aussi compris que Dieu aimait ceux qui se concentrent sur la poursuite de la vérité et du changement de tempérament dans leur devoir. Ce n’est qu’en faisant le devoir d’un être créé de façon terre à terre que l’on peut être en accord avec la volonté de Dieu. Rendons grâce à Dieu !

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