Faire semblant de comprendre m’a épuisé

18 janvier 2023

Par Tammy, Corée du Sud

J’effectuais des travaux de conception pour l’Église. Au fil du temps, comme je réalisais toutes sortes de motifs et d’images, mes compétences se sont grandement améliorées et j’ai été choisie comme cheffe d’équipe. Je me suis dit : « Le fait que j’aie été choisie comme cheffe d’équipe signifie que j’ai certains talents et compétences dans mon travail, que je suis meilleure que les autres frères et sœurs et capable de prendre en charge ce travail. Je dois chérir ce devoir, travailler dur, rechercher les vérités-principes et faire de mon mieux. Je ne peux pas faire d’erreurs qui entravent le travail de l’Église. Je dois montrer à tout le monde que je suis faite pour être une cheffe d’équipe. »

Un jour, le dirigeant d’Église est venu et m’a dit : « L’Église a besoin d’une image de fond pour l’une des vidéos d’hymnes. Ce sera plus difficile à faire que nos arrière-plans précédents. Puisque les autres sont tous occupés à travailler sur différentes conceptions en ce moment, nous aimerions que tu y travailles. Penses-tu pouvoir le faire ? » En entendant mon dirigeant dire cela, j’ai pensé : « Je n’ai jamais travaillé sur un arrière-plan aussi difficile auparavant, je ne suis pas sûre de pouvoir garantir de bons résultats. » Mais ensuite, j’ai pensé : « Le dirigeant et les frères et sœurs prêteront attention à ce projet. Je fais ce devoir depuis plus de deux ans maintenant, j’ai géré ma juste part de problèmes et de tâches difficiles, et appris un ensemble décent de compétences. C’est peut-être la première fois que je m’essaye à un arrière-plan aussi dur et il y aura certainement des problèmes imprévus, mais si je ne peux même pas me charger d’une tâche comme celle-ci, que penseront alors tous les autres de moi ? Si je ne peux pas m’en occuper, penseront-ils que je ne suis pas une ouvrière talentueuse et que je n’ai fait aucun progress dans mon devoir ? Les autres frères et sœurs travaillent tous sur leurs propres projets maintenant, et si quelqu’un d’autre doit être envoyé pour travailler avec moi en ce moment, tout le monde pensera certainement que je ne peux pas assumer de grandes responsabilités, que je ne peux pas porter un lourd fardeau à des moments critiques et que je ne suis pas d’une grande utilité. Je ne peux pas laisser ça arriver ! Quoi qu’il arrive, je dois assumer ce projet. Je vais juste chercher ce que je ne sais pas pour que tout soit bien fait et montrer à tout le monde que je peux gérer des tâches difficiles. » Ayant pris ma décision, j’ai répondu avec confiance : « Je peux le faire, pas de problèmes. C’est juste un arrière-plan un peu plus difficile et exigeant que les autres. Avec un petit effort supplémentaire, je peux garantir la bonne qualité. » Voyant que j’avais l’air confiante, le dirigeant a hoché la tête et dit : « Nous avons un délai serré avec cet arrière-plan et la conception doit refléter le sens et le sentiment derrière l’hymne. Si tu rencontres des problèmes lors de sa création, contacte-nous immédiatement. » Mon superviseur a également dit : « Si tu ne peux vraiment pas y arriver, fais-le nous savoir et nous assignerons quelqu’un pour venir t’aider. » J’ai hoché la tête en signe d’accord, me sentant à la fois excitée et nerveuse : j’étais ravie de travailler sur une conception aussi importante, et qui me vaudrait l’admiration si je m’en sortais bien, mais j’étais également inquiète de savoir si je serais capable de gérer une tâche aussi difficile, et si je pourrais fournir la qualité qu’ils voulaient. Mais quoi qu’il arrive, je ne pouvais pas laisser tomber tout le monde. J’ai dû commencer à faire des recherches tout de suite, essayant des choses au fur et à mesure, afin de profiter au maximum de cette rare opportunité. J’irais jusqu’au bout de cette tâche, quelle que soit sa difficulté.

Lors de la création, j’avais l’impression que le temps filait à toute vitesse et que toutes sortes de problèmes surgissaient. Je sentais la pression monter. Le dirigeant et le superviseur s’enquéraient souvent des progress de mon travail et voulaient savoir si j’avais des problèmes. Étant incroyablement nerveuse, je leur disais juste « tout va bien ! », alors qu’en réalité je tremblais : la conception présentait encore beaucoup de zones qui nécessitaient d’être améliorées. Cela demandait aussi quelquesaméliorations techniques majeures. Je n’avais vraiment aucune idée de comment serait le résultat. Si ça ne se passait pas bien, tout le monde verrait-il à quel point j’étais réellement non qualifiée, et ne dirait-il pas que je n’étais pas compétente et essayais juste de me mettre en avant. Depuis que j’avais promis que j’allais le faire, ne finirais-je pas par m’humilier si je disais maintenant que je ne pouvais pas le faire ? Aussi je devais donc serrer les dents et résoudre les choses au fur et à mesure. Je n’avais toujours pas développé de concept, donc la réflexion a pris du temps. Un jour, le dirigeant est venu à notre studio et m’a regardé travailler pendant un court moment. J’ai donc délibérément changé pour une section plus facile, et je l’ai rédigée rapidement pour donner l’impression que j’avais tout sous contrôle. En réalité, j’étais tellement nerveuse que mes paumes transpiraient. Une fois le dirigeant parti, je suis revenue à la section plus difficile et j’ai commencé à me creuser la tête. Je passais un long moment à réfléchir dessus, mais je trouvais toujours pas une façon de gérer cela. Et même alors, je ne voulais pas admettre qu’il y avait un problème, craignant que le dirigeant ne remette en question mes aptitudes. J’ai pensé que puisque j’avais déjà fait une déclaration importante, il serait embarrassant de revenir dessus. Je devais juste serrer les dents et comprendre les choses au fur et à mesure, mais j’étais très inefficace et je me sentais émotionnellement vidée. Je suis restée éveillée très tard la dernière nuit pour terminer la conception. Mon dirigeant et mon superviseur ont jeté un coup d’œil et ont dit que cela semblait bon, et ne nécessitait que quelques ajustements. Pourtant, je n’arrivais pas à me remonter le moral – je me sentais déprimée.

Plus tard, lors de mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Si tu as souvent le sentiment d’une mise en accusation dans ta vie, si ton cœur ne trouve pas de repos, si tu es sans paix ni joie et que tu es souvent assailli par l’inquiétude et l’anxiété à propos de toutes sortes de choses, qu’est-ce que cela démontre ? Simplement que tu ne pratiques pas la vérité, que tu ne restes pas ferme dans ton témoignage à Dieu. Lorsque tu vis selon le tempérament de Satan, tu risques souvent de ne pas pratiquer la vérité, de trahir la vérité, d’être égoïste et vil ; tu ne défends que ton image, ta réputation, ton statut et tes intérêts. Toujours vivre pour toi-même te cause une grande souffrance. Tu as tellement de désirs égoïstes, d’enchevêtrements, d’entraves, d’appréhensions et de vexations que tu ne connais pas la moindre paix ni la moindre joie. Vivre pour la chair corrompue, c’est souffrir excessivement » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, L’entrée dans la vie commence par l’accomplissement de son devoir). En pensant à ces paroles de Dieu, j’ai pris conscience que la raison pour laquelle je ne pouvais pas me sentir heureuse, même après avoir terminé la conception, et que j’avais l’impression d’être vidée et découragée, était que j’avais un désir de statut trop grand. Pour éviter d’avoir à exposer mes insuffisances, je me déguisais, affichant une apparence trompeuse pour les autres. N’était-ce pas épuisant ? Plus tard, je suis tombée sur un autre passage des paroles de Dieu qui m’a aidée à mieux comprendre mon tempérament corrompu. Dieu Tout-Puissant dit : « Les gens eux-mêmes sont des êtres créés. Les êtres créés peuvent-ils parvenir à l’omnipotence ? Peuvent-ils devenir parfaits et sans défauts ? Peuvent-ils tout maîtriser, tout comprendre, voir tout clairement, et être capables de tout ? Non, c’est impossible. Cependant, il y a chez les humains des tempéraments corrompus, et une faiblesse fatale : dès qu’ils acquièrent une compétence ou apprennent un métier, ils ont l’impression d’être capables, d’avoir un statut et de la valeur, et d’être des professionnels. Même s’ils sont quelconques, ils veulent tous se mettre en valeur en se donnant l’apparence d’individus connus ou exceptionnels, se transformer en petites célébrités et faire croire aux gens qu’ils sont parfaits, sans défauts ; aux yeux des autres, ils souhaitent devenir célèbres, puissants, ou passer pour de grands personnages, et ils veulent devenir forts, capables de tout, capables de tout surmonter. Ils ont l’impression que s’ils cherchaient à se faire aider, ils auraient l’air incapables, faibles et inférieurs et qu’on les regarderait de haut. C’est pourquoi ils veulent toujours sauver les apparences. Certains, quand on leur demande de faire quelque chose, disent qu’ils savent le faire alors qu’en réalité ils ne savent pas. Ensuite, en secret, ils cherchent et essaient d’apprendre à le faire, mais après avoir étudié la chose pendant plusieurs jours, ils ne comprennent toujours pas comment procéder. Quand on leur demande comment ils s’en sortent, ils répondent : “Je vais bientôt y arriver !” Mais dans leur cœur, ils pensent : “Je n’y suis pas encore, je ne comprends rien, je ne sais pas ce qu’il faut faire ! Je ne dois pas vendre la mèche, je dois continuer à faire bonne figure, je ne peux pas laisser les gens voir mes défauts et mon ignorance, je ne peux pas les laisser me mépriser !” Quel est le problème qui se pose, ici ? C’est là un enfer sur terre, qui consiste à essayer de sauver la face à tout prix. De quel genre de tempérament s’agit-il ? L’arrogance des gens comme ça ne connaît aucune limite, ces gens ont perdu toute raison. Ils ne veulent pas être comme tout le monde, ils ne veulent pas être des gens ordinaires, des gens normaux, mais des surhommes, des individus exceptionnels ou des experts. C’est un problème vraiment gigantesque ! En ce qui concerne les faiblesses, les défauts, l’ignorance, la stupidité et le manque de compréhension, dans le cadre d’une humanité normale, ils embellissent tout ça, et ne laissent pas voir ces aspects aux autres, puis ils continuent de se déguiser. […] Qu’en dis-tu, de telles personnes ne vivent-elles pas toujours la tête dans les nuages ? Ne rêvent-elles pas ? Elles ne savent pas qui elles sont elles-mêmes et ne savent pas non plus comment vivre une humanité normale. Elles n’ont jamais agi comme des êtres humains concrets, pas une fois. Si tu passes tes journées la tête dans les nuages, à faire dans l’à-peu-près, à ne rien faire les pieds sur terre, à vivre toujours selon ta propre imagination, alors c’est problématique. Le chemin que tu choisis dans la vie n’est pas correct » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les cinq conditions à respecter pour s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu). Ces paroles de Dieu ont révélé mon état actuel. Parce que je travaillais dans la conception depuis un moment, avais acquis certaines compétences et avais été choisie comme cheffe d’équipe, je pensais que j’étais compétente et d’un talent rare. Après avoir pensé ainsi de moi-même, je prêtais une attention particulière à ce que les autres pensaient de moi, craignant qu’ils repèrent mes insuffisances et disent que je n’étais pas faite pour ce travail. Surtout avec cette image de fond : je n’avais fait aucune tâche aussi difficile que celle-ci avant, et je n’étais pas sûre de réussir. Mais pour maintenir ma réputation et mon statut, et gagner la confiance de mon superviseur et de mon dirigeant, j’ai fait semblant d’avoir tout sous contrôle. Lorsque je rencontrais des problèmes et ne faisais pas de progrès, je n’ai pas demandé d’aide et je me suis juste débattue en privé. Lorsque mon dirigeant s’est renseigné sur mes progrès ou les problèmes que j’avais, je ne lui ai pas parlé de mesdifficultés concrètes, même si j’étais totalement perdue. Au lieu de ça, j’ai menti et trompé le dirigeant et le superviseur, allant même jusqu’à prétendre que j’étais hautement qualifiée, pour faire croire au dirigeant que je pouvais faire le travail. J’ai affiché une apparence trompeuse pour tout afin de cacher mes insuffisances. Je faisais toujours semblant d’être une ouvrière talentueuse pour que les autres pensent que je pouvais tout faire et que je savais tout. Je me suis rendu compte que j’étais incroyablement vaniteuse et arrogante. La parole de Dieu dit : « Les gens eux-mêmes sont des êtres créés. Les êtres créés peuvent-ils parvenir à l’omnipotence ? Peuvent-ils devenir parfaits et sans défauts ? Peuvent-ils tout maîtriser, tout comprendre, voir tout clairement, et être capables de tout ? Non, c’est impossible. » En effet, comment une personne corrompue pourrait-elle être parfaite et compétente en tout ? Il est normal de ne pas comprendre ou d’être incapable de faire certaines choses dans son devoir, mais je n’avais pas cette attitude envers mes lacunes. Au lieu de cela, j’insistais pour me dépeindre comme une ouvrière talentueuse. Je ne voulais pas être vue comme un être créé ordinaire et imparfait. Je cherchais à être parfaite et sans défaut. J’étais si arrogante que j’ai perdu toute raison. Parce que j’affichais toujours une apparence trompeuse dans mon devoir, craignant que les autres ne voient mon moi véritable, et que je ne demandais pas d’aide quand je ne comprenais pas quelque chose, la conception a progressé lentement, alors qu’elle aurait dû être achevée rapidement ; et je suis devenue émotionnellement vidée. J’ai réalisé que c’était stupide de ma part de rechercher la perfection. Je cachais toujours mes insuffisances, n’ayant pas le courage de les admettre et de les affronter. En conséquence, non seulement j’étais fatiguée et hypocrite dans mon devoir, mais j’ai également retardé le travail de l’Église. Ayant réalisé cela, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Merci pour Ton éclairage et Tes conseils qui m’ont aidé à voir à quel point ma dissimulation avait été pathétique. Je suis prête à rectifier mes vues erronées sur la poursuite dans le futur, à avoir la bonne attitude envers mes lacunes, à demander quand je ne comprends pas, à m’abstenir de toute dissimulation et faux-semblant, et à faire mon devoir de manière pragmatique. »

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans contraintes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). J’ai réalisé que si je voulais bien faire mon devoir et être louée par Dieu, la clé était de chercher la vérité. Peu importe les tempéraments corrompus que je révélais ou les problèmes que j’avais dans mon devoir, je devais m’ouvrir à Dieu dans la prière pour chercher Ses conseils, me débarrasser de mon désir de réputation et de statut, chercher à échanger avec les frères et sœurs, m’abstenir de toute dissimulation et de tout déguisement, m’ouvrir, et laisser tout le monde voir mon moi véritable, ne faire que ce dont j’étais capable, avouer quand je n’étais pas compétente et chercher la vérité avec les autres. Faire mon devoir ainsi serait moins épuisant et inhibant. Ce serait joyeux. En comprenant ça, je me suis ouverte en échange avec mes frères et sœurs sur la corruption que j’avais révélée dans l’ensemble du processus de conception, et j’ai évoqué les problèmes que j’avais rencontrés afin d’en discuter avec eux. Les frères et sœurs m’ont appris de nouvelles techniques de fonctionnement du logiciel et méthodes de dessin. Après ça, j’ai continué à completer l’image de l’arrière-plan, et le processus entier s’est déroulé sans heurts. Plus tard, certains frères et sœurs m’ont dit : « Ton image de fond est bien meilleure que les précédentes. À l’occasion, pourras-tu partager avec nous ton expérience et ce que tu as appris ? » Je me suis sentie vraiment heureuse quand j’ai entendu ça et j’ai senti que j’avais vraiment été d’une certaine utilité. En repensant à mon expérience de création de l’arrière-plan, j’ai réalisé qu’il n’y a rien de mal à avoir des lacunes et qu’il n’y a aucun mal à ce que les autres les connaissent. Être capable de s’ouvrir et de rechercher la vérité, ainsi que mettre de côté ses intentions et ses désirs inappropriés, est ce qui est le plus important. On peut se sentir serein et à l’aise en faisant son devoir de cette façon.

Petit à petit, j’ai pu livrer des conceptions de qualité pour des projets difficiles et je créais plus de produits finis que les autres frères et sœurs. Ils me demandaient toujours des conseils sur des idées de conceptions et d’autres questions techniques. Au début, je leur disais juste ce que je savais mais, alors que de plus en plus de gens me posaient des questions, j’ai inconsciemment commencé à penser : « Je suppose que tout le monde reconnaît mes talents maintenant. Sinon, pourquoi me demanderaient-ils conseil ? » Sans m’en apercevoir, j’ai commencé à vraiment apprécier ce sentiment de satisfaction et j’étais assez contente de moi. Mais alors, quelque chose de vraiment inattendu s’est produit. Dans l’une des images de fond que j’ai conçue pour un hymne, mon dirigeant a remarqué un problème qui violait les principes et il m’a appelée pour résumer les écarts. Il a dit que l’image devait être modifiée ce jour même, sinon le travail serait retardé, et il m’a demandé si je pouvais faire la modification moi-même ou si j’avais besoin d’aide. Je me suis dit : « J’ai conçu cette image, donc, si je la passe à quelqu’un d’autre, est-ce que mes compétences ne sembleront pas insuffisantes ? Les gens ne vont-ils pas juste penser que je fanfaronne, mais que je ne peux pas tenir parole quand c’est important ? Ça ne peut pas arriver ! Je ne peux pas abandonner maintenant. Si je peux résoudre ce problème par moi-même, tout le monde saura que je peux faire mon travail, que je suis digne de confiance et que je mérite d’être cultivée. » Réalisant cela, j’ai dit au dirigeant que j’allais arranger ça moi-même, selon les principes. Lors de la modification, il y avait une partie de l’image pour laquelle je n’arrivais pas à trouver un bon concept. Comme le temps manquait et que j’étais toujours bloquée sur ce concept, j’ai commencé à être vraiment stressée, voulant juste finir le plus tôt possible. Mais peu importe la façon dont je modifiais le motif, ça ne fonctionnait pas. Je suis restée bloquée sur ce concept jusqu’à 5 heures du matin, et je ne trouvais toujours rien. Mes pensées étaient confuses. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai commencé à me demander pourquoi j’avais ce problème. J’ai soudain réalisé que la raison pour laquelle ma conception violait les principes était qu’il y avait un aspect des principes que je ne comprenais pas. Devoir faire ce montage avait déjà retardé le travail. Je n’étais même pas sûre que ma modification résoudrait les choses, et on avait un besoin urgent de cette image. Je savais donc que je devais demander de l’aide. Mais afin de maintenir mon statut et ma réputation, et de dissimuler mes insuffisances, j’ai juste essayé de me débrouiller seule. N’étais-je pas en train de retarder le travail de l’Église ? Réalisant cela, je me suis sentie incroyablement coupable et j’ai rapidement prié Dieu pour me repentir : « Oh mon Dieu ! J’ai été liée par mon tempérament corrompu. Dès que j’ai un problème, je fais comme si tout allait bien pour que les autres m’admirent. Je ne peux pas faire face à mes insuffisances correctement. Faire mon devoir ainsi est très fatiguant ! Ô Dieu, s’il Te plaît, guide-moi pour que je reconnaisse ma corruption et que j’abandonne ma vanité, afin que je puisse pratiquer selon Tes paroles. » Après avoir prié, j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Tu cherches toujours la grandeur, la noblesse et le statut ; tu cherches toujours l’exaltation. Que ressent Dieu quand Il voit cela ? Il le déteste et Il prendra Ses distances vis-à-vis de toi. Plus tu poursuis des choses comme la grandeur, la noblesse, et plus tu cherches à être supérieur aux autres, distingué, exceptionnel et remarquable, plus Dieu te trouve dégoûtant. Si tu ne réfléchis pas sur toi-même et ne te repens pas, alors Dieu te détestera et t’abandonnera. Évite de devenir quelqu’un que Dieu trouve dégoûtant ; sois une personne que Dieu aime. Alors, comment peut-on atteindre l’amour de Dieu ? En acceptant la vérité docilement, en se plaçant dans la position d’un être créé, en agissant selon les paroles de Dieu, les pieds sur terre, en accomplissant correctement ses devoirs, en étant une personne honnête et en vivant une ressemblance humaine. Cela suffit, Dieu sera satisfait. Les gens doivent s’assurer de ne pas nourrir d’ambition ni entretenir des rêves vains, de ne pas chercher la gloire, le gain, le statut et de ne pas se distinguer de la masse. Et même plus, ils ne doivent pas essayer d’être des personnes remarquables ou surhumaines, d’être supérieurs parmi les hommes et d’amener les autres à les adorer. C’est le désir de l’humanité corrompue et c’est le chemin de Satan ; Dieu ne sauve pas de telles personnes. Si les gens poursuivent sans cesse la gloire, le gain et le statut, sans se repentir, alors il n’y a pas de remède pour eux, et une seule fin leur est réservée : être éliminés » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). Ces paroles de Dieu abordaient mon état précis : j’étais toujours à la poursuite de la réputation, du statut et de l’admiration. Quand j’ai pu produire plus de conceptions finies que les autres et réalisé des projets exigeants avec une qualité garantie, je suis inconsciemment devenue arrogante. En plus, quand les autres ont continué à me poser des questions, j’ai eu un profond sentiment de satisfaction et j’ai apprécié le sentiment d’être admirée. Quand l’une de mes images a eu un problème et m’a été retournée, et que le dirigeant a suggéré que quelqu’un d’autre m’aide pour la modifier afin de gagner du temps, je n’ai pas considéré le travail de l’Église. Je ne m’inquiétais que du fait que laisser les autres m’aider révélerait mon incompétence. Pour maintenir ma propre réputation et mon statut, et éviter d’être méprisée, je me suis occupée du montage seule. Lorsque j’ai rencontré des problèmes, plutôt que de demander de l’aide, j’ai serré les dents et me suis creusée la cervelle, gardant tout pour moi. Extérieurement, je donnais l’impression de faire des heures supplémentaires pour mon devoir. Mais en réalité, j’essayais juste de prouver mes talents en travaillant l’image, donnant aux gens le sentiment que j’étais digne de confiance et fiable. J’ai vu que j’avais trop d’intérêt pour la réputation et le statut. Dieu scrute nos pensées. Même si je pouvais abuser les frères et sœurs, je ne pouvais pas abuser Dieu, et peu importe à quel point je cachais mes insuffisances, si mon tempérament corrompu restait inchangé et que je n’atteignais pas la vérité, Dieu continuerait à me mépriser et m’éliminerait. J’avais retardé le travail de l’Église dans ma quête de réputation et de statut, et si je ne réfléchissais pas sur moi-même et ne me repentais pas devant Dieu, je ne ferais que m’abuser et abuser les autres, me faisant du mal. En réalisant cela, j’ai rapidement demandé à une sœur, qui était douée pour les conceptions, de m’aider. Nous avons discuté de la façon de modifier l’image et j’ai eu une idée beaucoup plus claire par la suite. Peu de temps après, j’avais terminé le montage.

Plus tard, j’ai continué à réfléchir sur les raisons pour lesquelles j’essayais toujours de dissimuler mes insuffisances. J’ai vu un passage des paroles de Dieu qui a eu un impact profond sur moi. Dieu Tout-Puissant dit : « Est-il honteux de ne pas savoir faire certaines choses ? Y a-t-il quelqu’un qui peut tout faire ? Il n’y a pas de honte à ne pas savoir faire certaines choses. N’oublie pas que tu n’es qu’une personne ordinaire. Personne ne t’estime ni ne te vénère. Une personne ordinaire n’est rien d’autre qu’une personne ordinaire. Si tu ne sais pas comment faire quelque chose, dis simplement que tu ne sais pas comment le faire. Pourquoi essaierais-tu de te déguiser ? Les gens se sentiront écœurés par toi si tu te déguises en permanence. Tôt ou tard, tu te trahiras, et à ce moment-là, tu perdras ta dignité et ton intégrité. C’est le tempérament d’un antéchrist – il se considère toujours comme un touche-à-tout, comme quelqu’un qui peut tout faire, qui est capable et compétent en toutes choses. Cela ne va-t-il pas lui attirer des ennuis ? Que ferait-il s’il avait une attitude honnête ? Il dirait : “Je ne maîtrise pas cette compétence technique ; je n’ai qu’un peu d’expérience. J’ai appliqué tout ce que je sais, mais je ne comprends pas ces nouveaux problèmes que nous rencontrons. C’est pourquoi nous devons acquérir des connaissances professionnelles si nous voulons bien faire notre travail. La maîtrise des connaissances professionnelles nous permettra d’accomplir notre devoir de manière efficace. Dieu nous a confié ce devoir, nous avons donc la responsabilité de bien l’accomplir. Nous devrions chercher à acquérir ces connaissances professionnelles en adoptant une attitude de responsabilité vis-à-vis de notre devoir.” C’est pratiquer la vérité. Une personne avec le tempérament d’un antéchrist ne ferait pas cela. Si une personne a un peu de raison, elle dira : “Je ne sais que cela. Tu n’as pas besoin de m’estimer, et je n’ai pas besoin de me donner des airs – cela ne rendrait-il pas les choses plus faciles ? C’est misérable de toujours se déguiser. S’il y a quelque chose que nous ne savons pas, nous pouvons l’apprendre ensemble et travailler ensuite harmonieusement pour bien faire notre devoir. Nous devons avoir une attitude responsable.” En voyant cela, les gens se disent : “Cette personne est meilleure que nous ; lorsqu’elle est confrontée à un problème, elle ne se force pas aveuglément à dépasser ses limites, elle ne rejette pas la faute sur les autres et elle ne se soustrait pas à ses responsabilités. Au contraire, elle prend les choses en main et les aborde avec une attitude sérieuse et responsable. Il s’agit d’une bonne personne qui est sérieuse et responsable vis-à-vis de son travail et de son devoir. Elle est digne de confiance. La maison de Dieu a eu raison de leur confier cette tâche importante. Dieu scrute vraiment les profondeurs du cœur des gens !” En accomplissant leur devoir de cette manière, elle améliorerait ses compétences et gagnerait l’approbation de tout le monde. Comment se fait cette approbation ? Premièrement, elle approche son devoir avec une attitude sérieuse et responsable ; deuxièmement, elle est capable d’être une personne honnête et elle a une attitude pratique et studieuse ; troisièmement, il n’est pas exclu qu’elle soit guidée et éclairée par le Saint-Esprit. Une telle personne a la bénédiction de Dieu ; c’est ce que peut réaliser une personne dotée de conscience et de raison. Bien qu’elle ait des tempéraments corrompus, des déficiences et des lacunes, et qu’elle ne sache pas comment faire beaucoup de choses, elle est toujours sur le bon chemin de la pratique. Elle ne se déguise pas et ne trompe pas ; elle a une attitude sérieuse et responsable à l’égard de son devoir, ainsi qu’une attitude désireuse et pieuse à l’égard de la vérité. Les antéchrists ne pourront jamais faire ces choses parce que leur façon de penser sera toujours différente de ceux qui aiment et poursuivent la vérité. Pourquoi pensent-ils différemment ? Parce que la nature de Satan se trouve en eux, ils vivent selon les tempéraments de Satan afin d’atteindre leur objectif d’assumer le pouvoir. Ils cherchent toujours à utiliser divers moyens pour se livrer à des stratagèmes et à des tromperies, en induisant les gens en erreur par tous les moyens pour qu’ils les vénèrent et les suivent. Par conséquent, pour jeter de la poudre aux yeux des gens, ils trouvent toutes sortes de moyens de se déguiser, de les leurrer, de mentir et de tromper, pour faire croire aux autres qu’ils ont raison sur tout, qu’ils sont capables de tout et qu’ils peuvent tout faire, qu’ils sont plus intelligents que les autres, qu’ils sont plus sages que les autres, qu’ils comprennent mieux que les autres, qu’ils sont meilleurs en tout que les autres et qu’ils sont au-dessus des autres à tous les égards – et même qu’ils sont les meilleurs parmi les meilleurs dans n’importe quel groupe. Ils ont un tel besoin ; c’est le tempérament des antéchrists. Ils apprennent ainsi à se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, produisant chacune de ces pratiques et manifestations diverses » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie III)). Les antéchrists sont fourbes et malveillants par nature. Pour maintenir leur statut et leur réputation, ils sont prêts à tout : ils affichent une apparence trompeuse, disent des mensonges et abusent les autres. J’ai pensé à un antéchrist qui avait été expulsé de notre Église : pour s’imposer et gagner l’admiration des gens, il ne cherchait pas d’aide lorsqu’il était confronté à des problèmes et faisait semblant d’en savoir plus que ce qu’il savait réellement, préférant retarder le travail de l’Église afin de maintenir son statut et son image. Il mentionnait uniquement ses succès et pas ses échecs, causant des pertes au travail de l’Église à plusieurs reprises, et ne s’est jamais repenti. Pour cela, il a finalement été expulsé de l’Église. J’ai comparé son comportement au mien : je ne m’étais pas concentrée sur la recherche des vérités-principes dans mon devoir, n’avais pas accepté l’examen minutieux de Dieu ou travaillé d’une manière terre-à-terre, et j’avais toujours affiché une apparence trompeuse pour rechercher l’admiration des autres. Il y avait clairement un problème avec ma conception, mais malgré le fait de ne pas avoir une idée claire de la façon de la modifier, je n’ai rien cherché ni discuté avec mes frères et sœurs, et au lieu de ça j’étais déterminée à la rectifier par moi-même. Je n’ai pas considéré le travail de l’Église, et tant qu’il y avait encore le moindre espoir, je ne voulais pas exposer mes lacunes, comme si retarder le travail de l’Église n’était pas un drame et que le plus important était de maintenir mon image. J’ai tout fait pour dissimuler ce qui menaçait mon image et mon statut, même si c’était incroyablement épuisant et ardu de le faire. J’avais le sentiment que perdre ma soi-disant « bonne image » serait comme perdre la vie. Mes actions ont trahi un tempérament d’antéchrist. En réalisant ça, j’ai eu un peu peur. Je ne faisais peut-être pas toutes sortes de mal comme un antéchrist, mais je cherchais toujours la réputation, le statut et l’admiration des autres, agissant même avec fourberie et abusant les autres. Si je ne résolvais pas ce tempérament, je serais éventuellement révélée et éliminée par Dieu. Alors j’ai prié Dieu et me suis repentie, prête à mettre de côté ma vanité et mon statut pour pratiquer selon Ses paroles.

À l’avenir, quand il y avait des problèmes avec mes créations que je ne pouvais pas gérer moi-même, je contactais rapidement quelqu’un et m’ouvrais par l’échange, recherchant et écoutant les suggestions. Parfois, nous faisions même ensemble la création. Un jour, j’ai eu un autre problème avec une création et n’arrivais pas à progresser, même après y avoir réfléchi pendant un moment. Mon dirigeant m’a posé des questions sur mes progrès et j’ai voulu afficher une fausse image de moi-même. Mais j’ai vite réalisé que j’essayais à nouveau de maintenir mon statut et ma réputation. Alors j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Si tu ne caches rien, que tu ne joues pas un personnage, que tu ne fais pas semblant, ou que tu ne dissimules pas les choses, que tu te mets à nu devant les frères et sœurs, que tu ne caches pas tes idées et tes réflexions mais que tu permets plutôt aux autres de voir ton attitude honnête, alors la vérité prendra peu à peu racine en toi, elle fleurira et portera ses fruits, elle donnera des résultats, petit à petit. Si ton cœur est de plus en plus honnête et de plus en plus orienté vers Dieu, que tu sais protéger les intérêts de la maison de Dieu lorsque tu accomplis ton devoir et que ta conscience est troublée lorsque tu ne parviens pas à protéger ces intérêts, alors c’est la preuve que la vérité a eu un effet sur toi et qu’elle est devenue ta vie » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ces paroles de Dieu étaient profondément inspirantes. J’ai su que je ne devais pas continuer à afficher une apparence trompeuse. Je devais faire face à mes insuffisances avec calme et honnêteté. Peu importe ce que les autres pensaient de moi, je devais dire la vérité et chercher une solution avec eux. Il se trouvait qu’il y avait une réunion ce jour-là, alors je me suis ouverte par l’échange sur mes difficultés et mes corruptions. Après avoir parlé, je me suis sentie à l’aise. Quand j’ai discuté de tout avec les autres, ils m’ont aidé à trouver un moyen de corriger la création et, peu de temps après, j’ai terminé le montage. J’étais si heureuse ! J’ai senti à quel point il était formidable de s’ouvrir et d’être honnête sans affiche rune fausse image de soi-même ! C’est grâce au salut de Dieu que j’ai pu réaliser cela et accomplir la transformation. Dieu soit loué !

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