Poursuivez la vérité quel que soit votre âge
Ces dernières années, j’ai eu des problèmes d’hypertension et d’autres problèmes de santé. J’ai passé beaucoup de temps chez moi à me reposer et j’ai juste fait les devoirs que j’étais capable de faire. L’année dernière, en juillet, notre superviseur chargé de l’abreuvement a appris que j’avais abreuvé les nouveaux venus, autrefois, et il m’a affecté à un devoir d’abreuvement. Accomplir à nouveau ce devoir m’a enthousiasmé, j’étais déterminé à bien le faire. Quand j’ai vu que les deux superviseurs avaient la trentaine, qu’ils étaient de bon calibre, qu’ils apprenaient les principes rapidement, et que Sœur Xin Xin était énergique et qu’elle comprenait vite, je n’aurais pas pu être plus heureux. J’avais soixante ans, mais j’avais encore la possibilité d’accomplir mon devoir avec ces jeunes frères et sœurs, j’avais l’impression que cela me rajeunissait. J’allais en vélo aux réunions que j’animais pour les nouveaux venus et je fredonnais sans cesse des hymnes quand je me promenais. J’étais vraiment enthousiaste quant à mon devoir. Au bout d’un moment, j’ai eu l’impression d’avoir grandi, à la fois en termes de compréhension du principe et des progrès que j’avais faits dans la vie. J’en ai encore plus aimé ce devoir. Mais malgré mon enthousiasme, de nouveaux problèmes sont apparus. Ma tension artérielle était vraiment élevée, j’étais en mauvaise santé, et au bout d’une journée de travail, je me sentais épuisé et je n’avais qu’une envie : m’allonger pour me reposer. Après les réunions, Xin Xin et les autres pouvaient continuer à résumer les anomalies dans leur devoir et prendre des dispositions pour le lendemain. Je voulais faire davantage de choses, comme mes collaborateurs plus jeunes, mais peu après le dîner, je commençais à somnoler et à m’assoupir, si bien que je finissais par aller me coucher tôt. À un moment, j’ai mal dormi pendant trois nuits d’affilée et mon corps ne l’a tout simplement pas supporté. J’ai su que je ne pouvais pas faire mon devoir correctement, alors j’ai dû demander à Xin Xin d’animer une réunion à ma place. Je me suis senti assez découragé après ça : je ne pouvais même pas faire mes devoirs habituels et je devais demander de l’aide à quelqu’un. Il était probable que j’allais vite être renvoyé. Parfois, quand notre superviseur échangeait sur les principes concernant l’abreuvement des nouveaux venus et les bons chemins de pratique, Xin Xin et les autres comprenaient immédiatement, ils se montraient capables d’appliquer ces principes dans différentes situations et de les utiliser concrètement dans leurs devoirs, alors qu’il me fallait y réfléchir pendant pas mal de temps, et j’avais parfois besoin que le superviseur échange davantage avec moi. Durant cette période, je me suis sans cesse senti mal à l’aise et je n’ai pas pu dormir paisiblement une seule nuit. Je m’inquiétais d’une chose : du fait de mon âge avancé, de ma mauvaise santé, de la lenteur à laquelle j’apprenais et de mon étourderie, s’il arrivait que je ne puisse plus faire mon devoir, serait-ce alors le bout du chemin pour moi en tant que croyant ? Pourrais-je encore atteindre le salut ? Je me sentais constamment abattu et je n’arrivais pas à me concentrer sur mon devoir. Dans mon devoir, j’étais loin de m’en sortir aussi bien que Xin Xin. J’en avais tellement assez d’être âgé, je me considérais comme quelqu’un de vieux et d’inutile, et je craignais sans cesse d’être réaffecté. J’enviais tous ces jeunes gens, et je me disais que ce serait formidable de pouvoir simplement revenir vingt ans en arrière et retrouver la vitalité de ma jeunesse ! Je pourrais ainsi me dépenser pour Dieu jusqu’à la fin, et n’aurais-je pas alors l’espoir d’entrer dans le royaume de Dieu ? Quand je songeais à ces choses, je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter de ma destination.
Un jour, mon dirigeant m’a rendu visite, là où j’habitais, et il m’a dit : « En raison de ton âge avancé et de ton hypertension, nous te réaffectons aux affaires générales. Ainsi, tu n’auras pas à courir dans tous les sens sans arrêt. » J’ai eu du mal à accepter cette nouvelle : j’aimais vraiment mon devoir d’abreuvement et je n’avais jamais songé à y renoncer, mais voilà que j’étais subitement réaffecté. Je me faisais de plus en plus vieux, alors il était encore moins probable que je puisse abreuver à l’avenir. J’ai eu l’impression qu’on m’avait renversé un seau d’eau froide sur la tête, et qu’on avait éteint ce feu d’enthousiasme qui brûlait dans mon cœur. Mes frères et sœurs m’ont lu les paroles de Dieu et ils ont échangé avec moi sur Sa volonté, mais je n’écoutais pas. Assis là, je me sentais paralysé, je pouvais à peine me tenir droit. Cette nuit-là, je me suis tourné et retourné dans mon lit. Je me suis dit que les jeunes frères et sœurs étaient pleins d’énergie et de vitalité, qu’ils comprenaient rapidement la vérité et les principes, qu’ils étaient dignes d’être cultivés : ces jeunes avaient tout leur avenir devant eux. Alors qu’un vieil homme comme moi avait une santé qui l’empêchait de se dépenser pour Dieu. Je ne comprenais guère la vérité et je n’étais guère digne d’être cultivé. Plus encore, j’étais malade, et mon corps pouvait me lâcher à tout moment. Dieu ne voyait certainement pas d’un bon œil un vieillard comme moi et je ne savais pas si j’allais avoir une bonne destination. Si seulement j’avais pu avoir simplement vingt ans de moins pour pouvoir me consacrer entièrement au fait de me dépenser pour Dieu ! Plus j’y pensais, plus je me sentais mal. J’étais vraiment déprimé. J’avais l’impression qu’une lourde pierre pesait sur ma poitrine, qui était si oppressée que je parvenais à peine à respirer. J’étais tellement bouleversé par ma réaffectation que je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit.
Il s’est trouvé qu’il y avait une réunion des ouvriers d’abreuvement le lendemain et j’ai vu Zhao Liang, le superviseur, passer devant chez moi en vélo. Le voir aller à la réunion en vélo m’a fait l’effet d’un coup de poing dans le ventre. Si je n’avais pas été réaffecté, j’y serais allé avec lui, mais j’avais raté le coche, désormais. Pourquoi fallait-il que je sois vieux et malade ? En pensant à tout ça, je me suis senti vraiment vide intérieurement, je ne savais pas ce que j’allais faire à l’avenir. Je suis resté assis là, à ne rien faire, sur mon tabouret, regardant fixement le ciel à travers la fenêtre. Mes perspectives en tant que croyant, me disais-je, n’étaient pas bonnes et je n’avais aucun espoir d’entrer dans le royaume de Dieu. Plus j’y pensais, plus je me sentais mal, et des larmes ont commencé à ruisseler sur mon visage. Alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Je n’ai pas été capable de me soumettre sincèrement à cette réaffectation et à l’accepter. Je sais que c’est là se rebeller contrer Toi et T’écœurer. Ô Dieu ! Guide-moi pour que je me connaisse moi-même et que je me soumette, s’il Te plaît. » Plus tard, Zhao Liang a vu que j’étais dans un mauvais état et il m’a lu ce passage des paroles de Dieu : « Tu devrais apprendre à te soumettre quand ton devoir est modifié. Après t’être formé à ton nouveau devoir pendant un moment et avoir atteint des résultats en l’accomplissant, tu constateras que tu es davantage apte à accomplir ce devoir, et tu te rendras compte que c’était une erreur de choisir tes devoirs en fonction de tes propres préférences. Cela ne résout-il pas le problème ? Avant tout, la maison de Dieu s’arrange pour que les gens remplissent certains devoirs qui ne sont pas basés sur leurs préférences, mais sur les besoins du travail et sur la condition qu’une personne puisse obtenir des résultats en remplissant ce devoir. Diriez-vous que la maison de Dieu devrait arranger les devoirs en se basant sur les préférences de chacun ? Devrait-on choisir les devoirs des gens en fonction de la satisfaction de leurs préférences personnelles ? (Non.) Laquelle de ces propositions concorde avec les principes de la maison de Dieu lorsqu’elle utilise des gens ? Laquelle concorde avec les vérités-principes ? Celle qui consiste à choisir les gens selon les besoins du travail dans la maison de Dieu et les résultats obtenus dans l’accomplissement de leurs devoirs. Tu as des loisirs et des centres d’intérêt, et tu éprouves un certain désir d’accomplir tes devoirs, mais tes désirs, tes centres d’intérêt et tes loisirs doivent-ils prévaloir sur le travail de la maison de Dieu ? Si tu insistes obstinément en disant : “Je dois faire ce travail. Si on ne m’autorise pas à le faire, je ne veux pas vivre, je ne veux pas accomplir mon devoir. Si on ne m’autorise pas à faire ce travail, je ne serai pas enthousiaste pour faire quoi que ce soit d’autre et je n’y consacrerai pas non plus tous mes efforts”, cela ne démontre-t-il pas qu’il y a un problème dans ton attitude vis-à-vis de l’accomplissement du devoir ? N’est-ce pas là être totalement dépourvu de conscience et de raison ? En vertu de tes désirs personnels, de tes centres d’intérêt et de tes loisirs, tu n’hésites pas à entraver et à retarder le travail de l’Église. Cela est-il en accord avec la vérité ? Comment traiter les choses qui ne sont pas en accord avec la vérité ? Certains diront : “On devrait sacrifier le moi individuel au profit du moi collectif.” Cela est-il correct ? Cela est-il la vérité ? (Non.) Quel genre d’affirmation est-ce là ? (C’est une idée fausse satanique.) C’est une affirmation erronée, qui est trompeuse et déguisée. Si tu appliques la phrase “on devrait sacrifier le moi individuel au profit du moi collectif” au contexte de l’accomplissement de tes devoirs, alors tu résistes à Dieu et blasphèmes contre Lui. Pourquoi cela est-il blasphématoire envers Dieu ? Parce que tu imposes ta propre volonté à Dieu, et ça, c’est du blasphème ! Tu essaies d’échanger ton sacrifice personnel contre le perfectionnement par Dieu et Ses bénédictions ; ton intention est de marchander avec Dieu. Dieu n’a pas besoin que tu te sacrifies d’aucune manière. Ce que Dieu exige, c’est que les gens pratiquent la vérité et renoncent à la chair. Si tu ne peux pas pratiquer la vérité, alors tu te rebelles contre Dieu et Lui résistes. Tu as accompli ton devoir de façon médiocre parce que tes intentions étaient mauvaises, tes opinions sur les choses étaient incorrectes et tes affirmations étaient en totale contradiction avec la vérité. Mais la maison de Dieu ne t’a pas privé du droit d’accomplir un devoir. C’est simplement que tes devoirs ont été modifiés, car tu ne convenais pas pour ce devoir, et on t’a réassigné un devoir qui t’est approprié. C’est tout à fait normal et facile à comprendre. Les gens doivent traiter cette question correctement » (« Section 12 », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Après avoir lu le passage, Zhao Liang m’a proposé cet échange : « Quand la maison de Dieu réaffecte les gens, cela ne les prive pas de l’occasion de faire leur devoir et d’être sauvé, c’est simplement prendre des dispositions raisonnables basées sur les besoins de l’Église. Tu es souffrant, tu as pris de l’âge et tu fais de l’hypertension. S’il t’arrivait quelque chose quand tu vas accomplir ton devoir en vélo, ou en te rendant à diverses réunions, ce ne serait pas seulement mauvais pour l’Église, mais pour toi aussi. Il vaut mieux que tu retournes dans ton Église d’origine pour y faire ton devoir. Commençons par nous soumettre, par l’accepter de Dieu et par en tirer des leçons. » Après avoir entendu l’échange de Zhao Liang, je me suis senti vraiment honteux. Même si je croyais en Dieu depuis longtemps, je ne me soumettais toujours pas le moins du monde. J’aimais accomplir mon devoir d’abreuvement et j’étais aussi enthousiaste que les jeunes, mais, vu que j’avais plus de soixante ans, et que j’étais tombé malade, je n’avais tout simplement pas l’énergie, la mémoire ou les capacités nécessaires pour apprendre de nouvelles choses comme eux. Si on m’avait permis de continuer à abreuver, cela aurait affecté négativement les résultats de l’abreuvement des nouveaux venus. L’Église m’avait réassigné un devoir plus adapté, en se basant sur les résultats de mon travail et sur mes problèmes de santé. Je devais être raisonnable, accepter et me soumettre. Alors j’ai prié Dieu, en disant que j’étais prêt à me soumettre à Ses arrangements, et que j’allais faire tout mon possible pour coopérer dans mon nouveau devoir. Plus tard, j’ai commencé à m’interroger : pourquoi ne m’étais-je pas soumis quand on m’avait réaffecté ? Pourquoi cela m’avait-il autant découragé ? En cherchant, je suis tombé sur ce passage des paroles de Dieu : « Il y a aussi parmi les frères et sœurs des personnes âgées qui ont entre 60 ans et environ 80 ou 90 ans et qui, en raison de leur âge avancé, connaissent également certaines difficultés. Malgré leur âge, leur pensée n’est pas nécessairement très correcte ou très rationnelle et leurs idées et points de vue ne correspondent pas nécessairement à la vérité. Ces gens âgés ont quand même des problèmes et ils s’inquiètent toujours : “Ma santé n’est plus très bonne et je suis limité dans les devoirs que je peux accomplir. Si j’accomplis simplement ce petit devoir, Dieu Se souviendra-t-Il de moi ? Parfois, je tombe malade et j’ai besoin que quelqu’un s’occupe de moi. Quand il n’y a personne pour s’occuper de moi, je ne suis pas en mesure d’accomplir mon devoir, alors que puis-je faire ? Je suis âgé, je ne me souviens pas des paroles de Dieu quand je les lis et il m’est difficile de comprendre la vérité. Lorsque j’échange sur la vérité, je parle de manière confuse et illogique et je n’ai aucune expérience qui mérite d’être partagée. Je suis âgé et je n’ai plus assez d’énergie, ma vue n’est plus très bonne et je ne suis plus fort. Tout est difficile pour moi. Non seulement je ne peux pas accomplir mon devoir, mais j’oublie facilement des choses et je me trompe. Parfois, je suis confus et je cause des problèmes à l’Église et à mes frères et sœurs. Je veux obtenir le salut et poursuivre la vérité, mais c’est très difficile. Que puis-je faire ?” Lorsqu’ils pensent à ces choses, ils commencent à s’inquiéter, pensant : “Comment se fait-il que j’aie commencé à croire en Dieu seulement à cet âge ? Comment se fait-il que je ne sois pas comme ceux qui ont entre 20 et 40 ans, ou même comme ceux qui ont entre 40 et 60 ans ? Comment se fait-il que je n’aie rencontré l’œuvre de Dieu que maintenant, alors que je suis si vieux ? Ce n’est pas que mon destin soit mauvais : au moins maintenant, j’ai rencontré l’œuvre de Dieu. Mon destin est bon et Dieu a été gentil avec moi ! Il y a juste une chose dont je ne suis pas content, c’est que je suis trop vieux. Ma mémoire n’est pas très bonne et ma santé n’est pas très bonne, mais j’ai une force intérieure inébranlable. C’est juste que mon corps ne m’obéit pas et j’ai sommeil après avoir écouté pendant un moment lors des réunions. Parfois, je ferme les yeux pour prier et je m’endors, et mon esprit s’égare lorsque je lis les paroles de Dieu. Après avoir lu un peu, je m’endors et je m’assoupis, et les mots ne rentrent pas. Que puis-je faire ? Avec de telles difficultés pratiques, suis-je encore capable de poursuivre et de comprendre la vérité ? Sinon, et si je ne suis pas capable de pratiquer conformément aux vérités-principes, alors toute ma foi ne sera-t-elle pas vaine ? Ne vais-je pas échouer à obtenir le salut ? Que puis-je faire ? Je suis tellement inquiet ! À cet âge, plus rien n’a d’importance. Maintenant que je crois en Dieu, je n’ai plus de soucis ni quoi que ce soit d’inquiétant, et mes enfants ont grandi et ils n’ont plus besoin de moi pour les soigner ou les élever, mon plus grand souhait dans la vie est de poursuivre la vérité, d’accomplir le devoir d’un être créé et d’obtenir finalement le salut dans les années qu’il me reste. Cependant, en regardant maintenant ma situation actuelle, myope à cause de mon âge et confus d’esprit, en mauvaise santé, incapable de bien accomplir mon devoir et créant parfois des problèmes lorsque j’essaie de faire tout ce que je peux, il me semble qu’obtenir le salut ne sera pas facile pour moi.” Ils pensent à ces choses encore et encore et deviennent anxieux, puis ils pensent : “Il semble que les bonnes choses n’arrivent qu’aux jeunes et non aux personnes âgées. On dirait qu’aussi bonnes que soient les choses, je ne pourrai plus en profiter.” Plus ils pensent à ces choses, plus ils s’inquiètent et plus ils deviennent anxieux. Non seulement ils s’inquiètent pour eux-mêmes, mais ils se sentent aussi blessés. S’ils pleurent, ils pensent que cela ne vaut pas vraiment la peine de pleurer, et s’ils ne pleurent pas, cette douleur, cette blessure, est toujours avec eux. Alors, que devraient-ils faire ? En particulier, il y a des gens âgés qui ont envie de consacrer tout leur temps à se dépenser pour Dieu et à accomplir leur devoir, mais qui ne se sentent pas bien physiquement. Certains souffrent d’hypertension artérielle, d’autres, d’hyperglycémie, d’autres ont des problèmes gastro-intestinaux et leur force physique ne peut pas répondre aux exigences de leur devoir, et donc, ils s’inquiètent. Ils voient des jeunes capables de manger et de boire, de courir et de sauter, et ils sont envieux. Plus ils voient des jeunes faire de telles choses, plus ils sont angoissés, pensant : “Je veux faire bien mon devoir, poursuivre et comprendre la vérité, et je veux aussi mettre en pratique la vérité, alors pourquoi est-ce si difficile ? Je suis si vieux et inutile ! Dieu ne veut-Il pas des personnes âgées ? Les personnes âgées sont-elles vraiment inutiles ? Ne pouvons-nous pas obtenir le salut ?” Ils sont tristes et incapables d’être heureux, quoi qu’ils pensent. Ils ne veulent pas manquer un moment aussi merveilleux et une si belle opportunité, mais ils sont incapables de se dépenser et d’accomplir leur devoir de tout leur cœur et de toute leur âme comme le font les jeunes. Ces gens âgés sombrent dans une angoisse, une anxiété et une inquiétude profondes en raison de leur âge. Chaque fois qu’ils rencontrent une difficulté, un revers, une incommodité ou un obstacle, ils blâment leur âge et même, ils se détestent et n’ont aucune estime d’eux-mêmes. Mais de toute façon, cela ne sert à rien, il n’y a pas de solution et ils n’ont aucune voie à suivre. Se pourrait-il qu’ils n’aient vraiment aucune voie à suivre ? N’y a-t-il pas une solution ? (Les personnes âgées devraient également accomplir leurs devoirs autant qu’elles le peuvent.) Il est acceptable que les personnes âgées accomplissent leurs devoirs autant qu’elles le peuvent, n’est-ce pas ? Les gens âgés ne peuvent-ils plus poursuivre la vérité en raison de leur âge ? Ne sont-ils pas capables de comprendre la vérité ? » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (3)). Dieu exprimait les pensées intimes de toute personne âgée. Les gens âgés, eux aussi, veulent se dépenser pour Dieu en permanence, mais leur corps ne le supporte pas. Ils n’ont pas l’énergie ou la mémoire suffisantes pour apprendre comme les jeunes, alors ils ne peuvent faire que les devoirs qu’ils sont capables de faire, mais ils craignent d’en faire trop peu et que Dieu ne S’en souvienne pas. Et comme ils ont un âge avancé, que leur vision est médiocre et qu’ils sont donc incapables de comprendre grand-chose à la vérité, ils se découragent, deviennent nerveux et s’inquiètent de leur avenir et de leur destination. J’étais exactement dans le genre d’état que Dieu exposait. Je voyais bien que la plupart des gens que la maison de Dieu cultivait étaient jeunes, de bon calibre, énergiques, et qu’ils apprenaient vite, alors que j’étais bien plus âgé qu’eux. Et même si j’avais la motivation nécessaire pour faire mon devoir, mon énergie et ma mémoire n’étaient pas à la hauteur de celles des jeunes. Après avoir accompli leurs devoirs toute la journée, les jeunes étaient encore pleins d’énergie, ils pouvaient passer en revue les problèmes et déviations dans leur travail comme dans leur chemin de pratique, tandis que je devais aller me coucher tôt. Parfois, quand mon corps ne pouvait pas faire face à la charge de travail, je devais demander aux autres d’abreuver les nouveaux venus à ma place. Quand les superviseurs échangeaient sur des principes et méthodes utiles, les jeunes comprenaient immédiatement et appliquaient tout cela à leurs devoirs, alors qu’il me fallait bien plus longtemps pour gagner la moindre compréhension. Par rapport aux frères et sœurs plus jeunes, je devais faire bien plus d’efforts pour accomplir mes devoirs. Cette situation me rendait très malheureux et je me reprochais d’être vieux et incapable de faire grand-chose dans mon devoir. Même si je poursuivais la vérité, je n’y comprenais pas grand-chose et Dieu devait être mécontent. Je vivais en me méprenant sur Dieu et je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter de ma future destination. Maintenant, j’ai compris que les vieux et les jeunes ont peut-être une énergie et une mémoire dans des mesures différentes, mais ils sont exactement pareils pour ce qui est de leurs tempéraments corrompus. Les jeunes comme les vieux sont arrogants. Les jeunes comme les vieux sont égoïstes. Quand nous sommes face à une situation orchestrée par Dieu qui ne nous plaît pas, nous révélons tous nos tempéraments rebelles. Nous sommes incapables de nous soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. Nous prenons toujours soin de nous-mêmes en premier pour ce qui est des questions qui touchent à nos propres intérêts, et nous révélons nos tempéraments égoïstes, méprisables et corrompus. Les jeunes comme les vieux ont tous été profondément corrompus par Satan. Nous devons tous réfléchir souvent sur nous-mêmes, accepter le jugement et le châtiment des paroles de Dieu, et chercher la vérité pour résoudre notre corruption. Je pensais que mon âge et la somme de travail que je fournissais dans mon devoir étaient les critères que Dieu employait pour décider si je devais être loué. Je pensais que Dieu n’aimait tout simplement pas les gens âgés et que j’avais peu de chance d’être sauvé. Mes opinions et mes notions étaient vraiment absurdes ! Maintenant, je sais que je dois me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, faire tout mon possible pour accomplir mon devoir, m’attacher à réfléchir sur moi-même et à me connaître moi-même, et poursuivre une transformation de tempérament dans mon devoir, et que c’est là ce qui est en accord avec la volonté de Dieu. Après avoir compris cela, j’ai gagné un sentiment de lucidité.
Un matin, au cours de mes dévotions, je suis tombé sur un passage des paroles de Dieu qui a eu un effet profond sur moi, et qui m’a aidé à comprendre davantage la volonté de Dieu. « Dans la maison de Dieu et lorsqu’il s’agit de vérité, les personnes âgées constituent-elles un groupe à part ? Non. L’âge n’a aucune importance lorsqu’il s’agit de la vérité, tout comme lorsqu’il s’agit de vos tempéraments corrompus, de la profondeur de votre corruption, de votre qualification pour poursuivre la vérité, de votre capacité à obtenir le salut ou de la probabilité que vous soyez sauvés. N’est-ce pas vrai ? (Si.) Nous échangeons sur la vérité depuis tant d’années maintenant, mais nous n’avons jamais échangé sur différents types de vérités selon l’âge des gens. L’échange sur la vérité et la révélation des tempéraments corrompus n’ont jamais été exclusivement réservés aux jeunes ou aux personnes âgées, et il n’a jamais été dit non plus qu’en raison de leur vieillesse, de leur pensée rigide et de leur incapacité à accepter de nouvelles choses, leurs tempéraments corrompus diminuent et changent naturellement : ces choses n’ont jamais été dites. Aucune vérité n’a jamais fait l’objet d’un échange spécifiquement en fonction de l’âge des gens et en excluant les personnes âgées. Les gens âgés ne constituent pas un groupe spécial dans l’Église, dans la maison de Dieu ou devant Dieu, ils sont plutôt comme n’importe quel autre groupe d’âge. Ils n’ont rien de spécial, c’est juste qu’ils ont vécu un peu plus longtemps que les autres, qu’ils sont arrivés dans ce monde quelques années plus tôt que les autres, que leurs cheveux sont un peu plus gris que ceux des autres et que leur corps a vieilli un peu plus tôt que les autres. À part ces choses, il n’y a aucune différence » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (3)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai appris que, dans la maison de Dieu, les gens âgés ne formaient pas un groupe devant être distingué. Ces gens sont simplement un peu plus âgés, un peu plus usés. Ils n’ont peut-être pas l’énergie et la vigueur des jeunes, et il se peut qu’ils souffrent de certaines maladies, mais devant la vérité, il n’y a pas de distinctions fondées sur l’âge. Tandis que Dieu exprime Ses paroles et fait Son œuvre de jugement dans les derniers jours, Il ne fait pas de distinction entre les jeunes et les vieux. Qu’il s’agisse des vieux ou des jeunes, tous ont été profondément corrompus par Satan et tous ont besoin du salut de Dieu. Que quelqu’un puisse être sauvé ou non n’est pas dicté par son âge, ou par le devoir qu’il accomplit. L’essentiel, c’est s’il suit ou non le chemin de la poursuite de la vérité. Voilà qui est décidé par le tempérament juste de Dieu. Dans le monde séculier, les ouvriers âgés sont souvent désapprouvés. Les gens les trouvent souvent lents d’esprit, faibles, et peu susceptibles de pouvoir créer de la valeur. La plupart des patrons aiment donc les ouvriers jeunes et désapprouvent les vieux ouvriers. J’avais délimité Dieu selon les notions des incroyants, pensant que, puisque les jeunes frères et sœurs pouvaient accomplir de nombreux devoirs et beaucoup contribuer, ils avaient le plus de chance d’être sauvés, tandis que les gens âgés faisaient des devoirs sans importance et accomplissaient peu de choses, donc ils n’avaient pas les faveurs de Dieu, et ils avaient peu de chance d’être sauvés par Dieu. Je n’avais pas compris le tempérament juste de Dieu et je Le jugeais en me basant sur mes propres notions et sur mon imagination. C’était blasphématoire envers Dieu ! J’en suis également venu à comprendre que la maison de Dieu était gouvernée par la vérité, que Dieu évaluait les actes de chaque personne en Se basant sur la vérité. De même, je connaissais cette sœur, qui était jeune et intelligente, et qui servait en tant que dirigeante, mais elle enfreignait les arrangements de travail et interrompait et perturbait le travail de l’Église, elle usait de représailles contre ceux qui lui faisaient des suggestions et elle les réprimait. Elle avait finalement été considérée comme étant une personne malfaisante et avait été expulsée de l’Église. Mais en même temps, je connaissais cette autre sœur bien plus âgée, qui n’était pas instruite et qui avait un calibre ordinaire, mais qui persévérait dans son devoir avec constance. Elle avait une véritable foi en Dieu et était loyale dans son devoir. Ces frères et sœurs âgés n’étaient peut-être pas aussi robustes et ils n’avaient peut-être pas les meilleures mémoires qui soient, mais ils faisaient tout leur possible dans leurs devoirs, ils s’attachaient à réfléchir et à se connaître eux-mêmes, et à poursuivre une transformation de tempérament dans leurs devoirs. Ils pouvaient aussi être loués par Dieu et avoir une chance d’être sauvés. J’ai également compris que vieillir était un processus naturel et immuable qui était préordonné par Dieu, et que je devais donc m’y soumettre et simplement accomplir les devoirs que je pouvais accomplir vu mon âge. En réalité, du moment que j’avais la bonne attitude, et que je m’attachais à chercher la vérité dans mon nouveau devoir, ne pourrais-je pas, moi aussi, gagner l’éclairage et la direction de Dieu ? Ne pouvais-je pas, moi aussi, en venir à connaître ma corruption et mes insuffisances ? Ne pouvais-je pas continuer à poursuivre la vérité ? Dieu ne m’avait pas ôté le droit de faire mon devoir et d’atteindre le salut, et encore moins me traitait-Il différemment du fait de mon âge. Mais je me montrais ingrat vis-à-vis de Dieu et je pensais même, à tort, qu’Il n’aimait pas les gens âgés, je défiais Ses arrangements et Ses orchestrations. J’étais complètement déraisonnable ! Quand j’ai compris tout cela, j’ai été pris de remords. Je ne pouvais pas continuer à me rebeller contre Dieu et à mal Le comprendre, je devais mettre de côté mes angoisses et mes inquiétudes, et bien coopérer dans mon nouveau devoir, de façon à ne pas retarder le travail de l’Église.
Après ça, j’ai commencé à me demander pourquoi, alors que je savais que le devoir de l’homme n’avait rien à voir avec les bénédictions ou le malheur, je ne pouvais pas m’empêcher, malgré tout, de m’inquiéter de ma destination, après qu’on m’ait assigné un devoir dont j’étais mécontent. Quelle était la source de mon problème ? Au cours d’une réunion, mes frères et sœurs m’ont lu deux passages des paroles de Dieu et j’ai pu identifier la source de mon problème grâce à Ses paroles. « Tous les humains corrompus vivent pour eux-mêmes. Chacun pour soi, Dieu pour tous : tel est, en résumé, la nature humaine. Les gens croient en Dieu pour eux-mêmes ; quand ils renoncent à des choses et se dépensent pour Dieu, c’est afin d’être bénis, et quand ils Lui sont fidèles, c’est afin d’être récompensés. En somme, ils font tout cela dans le but d’être bénis, récompensés, et d’entrer dans le royaume des cieux. Au sein de la société, les gens travaillent pour leur profit personnel, et dans la maison de Dieu, ils accomplissent un devoir afin d’être bénis. C’est pour gagner des bénédictions que les gens renoncent à tout et qu’ils peuvent supporter beaucoup de souffrances : il n’y a pas de meilleure preuve de la nature satanique de l’homme » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Avant de décider d’accomplir leurs devoirs, les antéchrists débordent d’attentes au plus profond de leur cœur, que ce soit en termes de perspectives, de bénédictions, de bonne destination, ou même de couronne. Ils sont extrêmement confiants. Ils viennent à la maison de Dieu pour accomplir leurs devoirs avec ce genre d’intentions et d’ambitions. Donc, l’accomplissement de leurs devoirs est-il empreint de la sincérité, de la véritable foi et de la loyauté exigées par Dieu ? À ce stade, on ne peut pas encore voir leur loyauté, leur foi et leur sincérité véritables, car ils entretiennent un état d’esprit entièrement transactionnel avant d’entreprendre leurs devoirs. Ils prennent la décision d’accomplir leurs devoirs motivés par les intérêts et aussi en fonction de leurs ambitions et de leurs désirs. Quelle est l’intention des antéchrists lorsqu’ils accomplissent leurs devoirs ? C’est de conclure un marché, de procéder à un échange. On pourrait dire que ce sont les conditions qu’ils posent pour accomplir un devoir : “Si je remplis mon devoir, alors je dois obtenir des bénédictions et avoir une bonne destination. Je dois obtenir toutes les bénédictions et tous les avantages qui, d’après les dires de Dieu, sont préparés pour l’humanité. Si je ne peux pas les obtenir, alors je n’accomplirai pas ce devoir.” Ils viennent à la maison de Dieu pour accomplir leurs devoirs avec ce genre d’intentions, d’ambitions et de désirs. On dirait qu’ils sont quelque peu sincères, et bien sûr, chez les nouveaux croyants qui ne font que commencer à accomplir des devoirs, on peut aussi qualifier cela d’enthousiasme. Mais il n’y a pas de foi ou de loyauté véritable en cela, il n’y a que ce degré d’enthousiasme. On ne peut pas appeler ça de la sincérité. Si l’on en juge par l’attitude des antéchrists lorsqu’ils accomplissent leurs devoirs de cette manière, elle est complètement transactionnelle et remplie de leurs désirs de bénéfices, comme celui de recevoir des bénédictions, d’entrer dans le royaume des cieux, d’obtenir une couronne et de recevoir des récompenses » (« Section 9 (Partie VII) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Grâce à la révélation de ces paroles de Dieu, j’ai vu que je n’étais pas différent d’un antéchrist, et que je croyais, et accomplissais mon devoir, uniquement pour gagner des bénédictions et entrer dans le royaume de Dieu. Avant de mettre ma foi en Dieu, j’avais simplement vécu selon des toxines sataniques telles que : « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et « Ne levez jamais le petit doigt sans compensation. » Je pensais qu’il était juste et approprié de tenir compte de mes propres intérêts. Du moment que quelque chose m’était bénéfique, je le faisais, quelle que soit la mesure de mes souffrances ou le prix que j’avais à payer. Après avoir accepté l’œuvre de Dieu dans les derniers jours, j’ai compris que je pouvais gagner la vie éternelle et entrer dans le royaume de Dieu si je me dépensais pour Dieu et si j’accomplissais mon devoir. Voyant que cette grande bénédiction ne pouvait pas être achetée avec de l’argent ou des objets de valeur, j’avais renoncé à ma famille, quitté mon emploi et commencé à suivre Dieu et à accomplir mon devoir. Quand la maison de Dieu m’avait confié un devoir d’abreuvement, je m’étais dit : « Dans un devoir d’abreuvement, je peux lire beaucoup de paroles de Dieu, et il y a des tas d’occasions d’échanger sur la vérité, tout cela va me donner une bonne chance de gagner la vérité et d’atteindre le salut. » Espérant atteindre le salut et entrer dans le royaume de Dieu, j’avais donc eu la motivation nécessaire pour bien faire mon devoir. J’avais eu la même attitude vis-à-vis de mon devoir en tant qu’antéchrist. Je faisais simplement mon devoir pour gagner des bénédictions et je faisais du troc avec Dieu. Dieu avait dû être écœuré ! J’étais très motivé dans mon devoir, mais j’étais en mauvais santé et je ne rajeunissais pas. Je n’avais tout simplement pas l’énergie, la force ou la mémoire que possédaient les jeunes gens, et j’avais même besoin de l’aide des autres pour faire mon devoir. Si j’avais continué à faire mon devoir d’abreuvement, j’aurais simplement ralenti le travail et cela aurait affecté les résultats de l’abreuvement. Si j’avais eu la moindre conscience de moi-même et la moindre raison, j’aurais abandonné mon désir de bénédictions et laissé la place aux frères et sœurs plus jeunes que moi. Cela aurait été bénéfique au travail de l’Église. Mais je ne pensais qu’à obtenir des bénédictions. Je me servais du devoir que Dieu m’avait donné pour satisfaire mon désir de bénédictions. Ne voyant pas le moindre espoir d’obtenir des bénédictions grâce à mon nouveau devoir, je n’avais pas pu me soumettre, j’avais mal compris Dieu et je L’avais même blâmé. Comment aurais-je pu être considéré comme quelqu’un qui se soumettait vraiment à Dieu et qui avait vraiment foi en Lui ? J’avais été profondément empoisonné par cette toxine satanique qui dit : « Chacun pour soi, Dieu pour tous. » Quelle que soit la situation que je rencontrais, je commençais par me demander si je pouvais en tirer profit ou gagner des bénédictions grâce à elle, je faisais passer mes propres intérêts avant la vérité. Je ne tenais absolument pas compte du travail de l’Église, je ne pensais qu’à mes propres intérêts. Que j’ai été choisi par Dieu, que j’ai tant profité de l’abreuvement et de la provision de Ses paroles durant mes années de croyance, que j’ai compris une partie de la vérité, et que j’ai été capable d’accomplir mon devoir en tant qu’être créé, tout cela était l’immense grâce de Dieu. Pourtant, je ne remerciais pas Dieu et je ne me demandais pas comment Lui rendre Son amour. Si quelque chose ne tournait pas tout à fait en ma faveur, je comprenais Dieu de travers et je Le blâmais. Je me montrais complètement déraisonnable ! Dieu soit loué de m’avoir exposé à temps, sans cela, si j’avais conservé cette attitude transactionnelle vis-à-vis de mon devoir, non seulement il ne m’aurait plus été possible de gagner la vérité et d’atteindre le salut, mais Dieu m’aurait méprisé et banni. Comprenant tout cela, j’ai été pris de remords et je me suis fait des reproches, alors j’ai prié Dieu, en disant : « Ô Dieu ! Je T’ai suivi pendant des années, mais je ne me suis pas soumis à Toi le moins du monde et j’ai mal compris Ta volonté. J’ai pris le devoir que je devais accomplir en tant qu’être créé pour une monnaie d’échange, à troquer contre des bénédictions. Comme Tu as dû mépriser cela ! Ô Dieu ! Je suis prêt à me repentir devant Toi, s’il Te plaît, guide-moi pour que je vive selon Tes paroles. »
Au cours de mes dévotions, je suis tombé sur ce passage des paroles de Dieu, qui m’a donné un chemin de pratique : « Pendant qu’elles sont en vie, les personnes âgées devraient s’efforcer encore plus de poursuivre la vérité, d’entrer dans la vie et de travailler harmonieusement avec leurs frères et sœurs pour accomplir leur devoir : ce n’est qu’ainsi que leur stature pourra grandir. Les personnes âgées ne doivent absolument pas se considérer comme supérieures aux autres et afficher leur vieillesse. Les jeunes peuvent révéler toutes sortes de tempéraments corrompus, et toi aussi ; les jeunes peuvent faire toutes sortes de bêtises, et toi aussi ; les jeunes ont des notions, tout comme les gens âgés ; les jeunes peuvent être rebelles, tout comme les gens âgés ; les jeunes peuvent révéler un tempérament d’antéchrist, tout comme les gens âgés ; les jeunes ont des ambitions et des désirs débridés, tout comme les gens âgés, sans la moindre différence ; les jeunes peuvent provoquer des interruptions et des perturbations et être expulsés de l’Église, tout comme les gens âgés. Par conséquent, en plus d’être capables de bien accomplir leur devoir au mieux de leurs capacités, ils peuvent faire de nombreuses choses. À moins que tu ne sois stupide, dément et incapable de comprendre la vérité, et à moins que tu ne sois incapable de prendre soin de toi-même, il y a beaucoup de choses que tu devrais faire. Tout comme les jeunes, tu peux poursuivre la vérité, tu peux chercher la vérité et tu devrais souvent te présenter devant Dieu pour prier, chercher les vérités-principes, t’efforcer de voir les gens et les choses, et te comporter et agir entièrement selon les paroles de Dieu, avec la vérité comme critère. C’est le chemin que tu dois suivre, et tu ne dois pas être angoissé, anxieux ou inquiet parce que tu es âgé, parce que tu souffres de nombreuses maladies ou parce que ton corps vieillit. Ressentir de l’angoisse, de l’anxiété et de l’inquiétude n’est pas la bonne chose à faire : ce sont des manifestations irrationnelles » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (3)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai appris que, quel que soit le devoir que l’Église me confiait, c’était la volonté de Dieu que je cherche la vérité par le biais de mon devoir, que je me serve de la vérité pour résoudre mon tempérament corrompu, que je pratique la gestion des affaires dans mon devoir conformément au principe, et que je m’engage finalement sur le chemin du salut. Désormais, outre que je fais tout ce que je peux dans mon devoir, je réfléchis aux moindres manifestations de corruption chaque fois que je le peux, et je rédige des articles sur des témoignages d’expérience. Quand je retrouve les frères et sœurs, nous discutons des notions que les nouveaux venus ont et j’échange sur tout ce que je comprends. Je me sens vraiment en paix et serein en pratiquant de cette façon. Le point essentiel que j’ai retenu de cette expérience, c’est que Dieu traite tout le monde équitablement. Dieu évalue toutes choses en Se servant de la vérité, Il ne Se soucie pas de ton âge ou du devoir que tu fais. Il Se soucie seulement de savoir si tu suis le chemin de la poursuite de la vérité. Tant que tu cherches la vérité et que tu suis le bon chemin, tu as une chance d’atteindre le salut. Dieu ne désapprouve pas le moins du monde les gens âgés. Chaque fois que je repense à la façon dont j’ai mal compris Dieu, je me dis que je Lui dois tant, et les larmes me montent aux yeux. À mon âge, j’ai encore la possibilité d’accueillir le Créateur, et j’ai eu la chance d’entendre la voix de Dieu, de recevoir le jugement et le châtiment de Ses paroles, et de me dépenser pour Lui dans mes devoirs. Quelle immense bénédiction ! Que j’obtiennes ou non des bénédictions, et quelle que soit ma fin, je poursuivrai la vérité avec assiduité et je ferai tout ce que je suis capable de faire dans mon devoir pour rendre Son amour à Dieu.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.