La gentillesse est-elle synonyme de bonne humanité ?
Par Xiaojin, ChineEn août 2023, j’étais responsable du travail textuel dans l’Église. En général, lorsque les frères et sœurs rencontraient...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Ces dernières années, j’ai souffert d’hypertension et d’une mauvaise santé. J’ai passé beaucoup de temps chez moi à me reposer et je me suis contentée de faire quelques devoirs dont j’étais capable. En juillet 2022, notre superviseur chargé de l’abreuvement a appris que j’avais l’habitude d’abreuver les nouveaux venus et m’a confié un devoir d’abreuvement. J’étais tellement excitée à l’idée de faire à nouveau ce devoir, j’étais déterminée à bien le faire. Quand j’ai vu que les deux superviseurs avaient la trentaine, qu’ils étaient de bon calibre, qu’ils apprenaient les principes rapidement, que Sœur Xin Xin était énergique et qu’elle apprenait vite, je n’aurais pas pu être plus heureuse. J’avais soixante ans, mais j’avais encore l’opportunité de faire mon devoir avec ces jeunes frères et sœurs ; j’avais l’impression que cela me rajeunissait. J’allais en vélo aux réunions que j’animais pour les nouveaux venus et je fredonnais sans cesse des hymnes quand je me promenais. J’étais vraiment enthousiaste quant à mon devoir. Au bout d’un moment, j’ai eu l’impression d’avoir grandi, dans ma compréhension du principe et dans ma progression dans la vie. J’en ai encore plus aimé ce devoir.
Mais dans le sillage de mon enthousiasme, de nouvelles questions ont surgi. Ma tension artérielle était vraiment élevée, j’étais en mauvaise santé, et au bout d’une journée de travail je me sentais épuisée, n’ayant envie de rien d’autre que de m’allonger pour me reposer. Après les réunions, Xin Xin et les autres pouvaient continuer à résumer les anomalies dans leur devoir et prendre des dispositions pour le lendemain. Je voulais en faire davantage comme mes collaborateurs plus jeunes, mais peu après le dîner, je me sentais somnolente et commençais à m’assoupir, si bien que je finissais par aller me coucher tôt. À un moment, j’ai mal dormi pendant trois nuits d’affilée et mon corps ne l’a tout simplement pas supporté. Je savais que je ne pouvais pas faire mon devoir correctement, alors j’ai dû demander à Xin Xin d’animer une réunion à ma place. Je me suis sentie assez découragée après ça : je ne pouvais même pas faire mes devoirs habituels et j’ai dû demander de l’aide à quelqu’un d’autre ; il était probable que j’allais vite être renvoyée. Parfois, quand notre superviseur échangeait sur les principes concernant l’abreuvement des nouveaux venus et les bons chemins de pratique, Xin Xin et les autres comprenaient immédiatement, ils se montraient capables d’appliquer les principes dans différentes situations et de les utiliser concrètement dans leurs devoirs, alors qu’il me fallait y réfléchir pendant pas mal de temps, et j’avais parfois besoin que le superviseur échange davantage avec moi. Durant cette période, je me suis sans cesse sentie mal à l’aise et je n’ai pas pu dormir paisiblement une seule nuit. Je m’inquiétais du fait de mon âge avancé, de ma mauvaise santé, de la lenteur à laquelle j’apprenais et de mon étourderie, s’il arrivait un jour où je ne puisse plus faire mon devoir, serait-ce alors le bout du chemin pour moi en tant que croyante ? Pourrais-je encore atteindre le salut ? Je me sentais constamment abattue et je n’arrivais pas à me concentrer sur mon devoir. Dans mon devoir, j’étais loin de m’en sortir aussi bien que Xin Xin. Je n’aimais pas me sentir vieille, je me considérais comme étant vieille et inutile, et je craignais sans cesse d’être réaffectée. J’enviais tous ces jeunes gens, et je me disais que ce serait formidable de pouvoir simplement revenir vingt ans en arrière et de retrouver la vitalité de ma jeunesse ! Ainsi, je pourrais me dépenser pour Dieu jusqu’à la fin; n’aurais-je pas alors l’espoir d’entrer dans le royaume de Dieu ? Quand je songeais à ces choses, je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter pour ma destination.
Un jour, mon dirigeant m’a rendu visite, là où j’habitais, et il m’a dit : « En raison de ton âge avancé et de ton hypertension, nous te réaffectons aux affaires générales. Ainsi, tu n’auras pas à courir dans tous les sens sans arrêt. » J’ai eu du mal à accepter cette nouvelle : j’aimais vraiment mon devoir d’abreuvement et je n’avais jamais songé à y renoncer, mais voilà que j’étais subitement réaffectée. Je me faisais de plus en plus vieille, alors il était encore moins probable que je puisse abreuver à l’avenir. J’ai eu l’impression qu’on m’avait renversé un seau d’eau froide sur la tête, et qu’on avait éteint ce feu d’enthousiasme qui brûlait dans mon cœur. Mes frères et sœurs m’ont lu les paroles de Dieu et ils ont échangé avec moi sur Son intention, mais je n’écoutais pas. Assise là, je me sentais paralysée, je pouvais à peine me tenir droite. Cette nuit-là, je me suis tournée et retournée dans mon lit. Je me suis dit que les jeunes frères et sœurs étaient pleins d’énergie et de vitalité, qu’ils comprenaient rapidement la vérité et les principes, et j’ai pensé qu’ils étaient dignes d’être cultivés : ces jeunes avaient tout leur avenir devant eux. Alors qu’une vieille personne comme moi avait une santé qui l’empêchait de se dépenser pour Dieu. J’étais lente dans ma compréhension, et je n’étais guère digne d’être cultivée. Dieu ne voyait certainement pas d’un bon œil une vieille personne comme moi, et il n’était pas certain que j’aurais une bonne destination. Si seulement j’avais pu avoir simplement vingt ans de moins pour pouvoir me consacrer entièrement au fait de me dépenser pour Dieu ! Plus je réfléchissais, plus je me sentais mal ; j’étais vraiment déprimée. J’avais l’impression qu’une lourde pierre pesait sur ma poitrine, qui était si oppressée que je parvenais à peine à respirer. J’étais tellement bouleversée par ma réaffectation que je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit.
Il s’est trouvé qu’il y avait une réunion des ouvriers d’abreuvement le lendemain et j’ai vu le supersviseur, Zhao Liang, passer devant chez moi en vélo. Le voir aller à la réunion en vélo m’a fait l’effet d’un coup de poing dans le ventre. Si je n’avais pas été réaffectée, j’y serais allée avec lui, mais j’avais raté le coche, désormais. Pourquoi fallait-il que je sois vieille et malade ? En pensant à tout ça, je me suis sentie vraiment vide intérieurement, je ne savais pas ce que j’allais faire à l’avenir. Je suis restée assise là, à ne rien faire, sur mon tabouret, regardant fixement le ciel à travers la fenêtre. Mes perspectives en tant que croyante, me disais-je, n’étaient pas bonnes et je n’avais aucun espoir d’entrer dans le royaume de Dieu. Plus j’y pensais, plus je me sentais mal, et des larmes ont commencé à ruisseler sur mon visage. Alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Je n’ai pas été capable de me soumettre sincèrement à cette réaffectation et à l’accepter. Je sais que c’est là se rebeller contrer Toi et T’écœurer. Ô Dieu ! Guide-moi pour que je me connaisse moi-même et que je me soumette, s’il Te plaît. » Plus tard, Zhao Liang a vu que j’étais dans un mauvais état et il m’a lu ce passage des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Tu devrais apprendre à obéir quand ton devoir est ajusté. Après t’être formé à ton nouveau devoir pendant un moment et avoir atteint des résultats en l’accomplissant, tu constateras que tu es davantage apte à accomplir ce devoir, et tu te rendras compte que c’était une erreur de choisir tes devoirs en fonction de tes propres préférences. Cela ne résout-il pas le problème ? Avant tout, la maison de Dieu s’arrange pour que les gens accomplissent certains devoirs qui ne sont pas basés sur leurs préférences, mais sur les besoins du travail et sur la condition qu’une personne puisse obtenir des résultats en accomplissant ce devoir. Diriez-vous que la maison de Dieu devrait arranger les devoirs en se basant sur les préférences de chacun ? Devrait-on utiliser les personnes en fonction de la satisfaction de leurs préférences personnelles ? (Non.) Laquelle de ces propositions concorde avec les principes de la maison de Dieu lorsqu’elle utilise des gens ? Laquelle concorde avec les vérités-principes ? Celle qui consiste à choisir les gens selon les besoins du travail dans la maison de Dieu et les résultats obtenus dans l’accomplissement de leurs devoirs. Tu as des penchants et des centres d’intérêt, et tu as le souhait modéré d’accomplir tes devoirs, mais tes souhaits, tes centres d’intérêt et tes penchants doivent-ils prévaloir sur le travail de la maison de Dieu ? Si tu insistes obstinément en disant : “Je dois faire ce travail. Si on ne m’autorise pas à le faire, je ne veux pas vivre, je ne veux pas accomplir mon devoir. Si on ne m’autorise pas à faire ce travail, je ne serai pas enthousiaste pour faire quoi que ce soit d’autre, et je n’y consacrerai pas non plus tous mes efforts”, cela ne démontre-t-il pas qu’il y a un problème dans ton attitude vis-à-vis de l’accomplissement du devoir ? N’est-ce pas là être totalement dépourvu de conscience et de raison ? En vertu de tes désirs personnels, de tes centres d’intérêt et de tes penchants, tu n’hésites pas à entraver et à retarder le travail de l’Église. Cela est-il en accord avec la vérité ? Comment traiter les choses qui ne sont pas en accord avec la vérité ? Certains diront : “On devrait sacrifier le moi individuel au profit du moi collectif.” Cela est-il correct ? Cela est-il la vérité ? (Non.) Quel genre d’affirmation est-ce là ? (C’est une idée fausse satanique.) C’est une affirmation erronée, qui induit en erreur et qui est déguisée. Si tu appliques la phrase “on devrait sacrifier le moi individuel au profit du moi collectif” au contexte de l’accomplissement de tes devoirs, alors tu t’opposes à Dieu et blasphèmes contre Lui. Pourquoi cela est-il blasphématoire envers Dieu ? Parce que tu imposes ta propre volonté à Dieu, et ça, c’est du blasphème ! Tu essaies d’échanger le sacrifice de ton soi individuel contre le perfectionnement par Dieu et Ses bénédictions ; ton intention est de faire un marché avec Dieu. Dieu n’a pas besoin que tu te sacrifies d’aucune manière. Ce que Dieu exige, c’est que les gens pratiquent la vérité et se rebellent contre la chair. Si tu ne peux pas pratiquer la vérité, alors tu te rebelles contre Dieu et tu t’opposes à Lui. Tu as accompli ton devoir de façon médiocre parce que tes intentions étaient mauvaises, tes opinions sur les choses étaient incorrectes et tes affirmations étaient en totale contradiction avec la vérité. Mais la maison de Dieu ne t’a pas privé du droit d’accomplir un devoir. C’est simplement que tes devoirs ont été modifiés, car tu ne convenais pas pour le précédent, et on t’a réassigné un devoir qui t’est approprié. C’est tout à fait normal et facile à comprendre. Tu devrais traiter cette question correctement » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut et aucun espoir de gagner des bénédictions). Après avoir lu le passage, Zhao Liang m’a proposée cet échange : « Quand la maison de Dieu réaffecte les gens, cela ne les prive pas de l’occasion de faire leur devoir et d’être sauvé, c’est simplement prendre des dispositions raisonnables basées sur les besoins de l’Église. Tu ne te sens pas bien, tu as pris de l’âge et tu fais de l’hypertension. S’il t’arrivait quelque chose quand tu vas faire ton devoir en vélo, ou en te rendant à diverses réunions, ce ne serait pas seulement mauvais pour l’Église, mais pour toi aussi. Il vaut mieux que tu retournes à ton Église d’origine pour y faire ton devoir. Soumettons-nous d’abord, acceptons-le de Dieu et tirons-en une leçon ». Après avoir entendu l’échange de Zhao Liang, je me suis sentie vraiment honteuse. Même si je croyais en Dieu depuis longtemps, je ne me soumettais toujours pas le moins du monde. J’aimais faire mon devoir d’abreuvement et j’étais aussi enthousiaste que les jeunes, mais, vu que j’avais plus de soixante ans, et que j’étais tombée malade, je n’avais tout simplement pas l’énergie, la mémoire ou les capacités nécessaires pour apprendre de nouvelles choses comme eux. Si on m’avait permis de continuer à abreuver, cela aurait affecté négativement les résultats de l’abreuvement des nouveaux venus. L’Église m’avait réassigné un devoir plus adapté, en se basant sur les résultats de mon travail et sur mes problèmes de santé. Je devais être raisonnable, accepter et me soumettre. Alors j’ai prié Dieu, en disant que j’étais prête à me soumettre à Ses arrangements, et que je ferais de mon mieux pour faire mon nouveau devoir.
Plus tard, j’ai commencé à m’interroger : pourquoi ne m’étais-je pas soumise quand on m’avait réaffectée ? Pourquoi étais-je devenue si découragée ? En cherchant, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Il y a aussi, parmi les frères et sœurs, des personnes âgées qui ont entre 60 ans et environ 80 ou 90 ans et qui, en raison de leur âge avancé, connaissent également certaines difficultés. Malgré leur âge, leur pensée n’est pas nécessairement très correcte ou très rationnelle, et leurs idées et points de vue ne correspondent pas nécessairement à la vérité. Ces gens âgés, eux aussi, ont des problèmes et ils s’inquiètent toujours : “Ma santé n’est plus très bonne et je suis limité dans les devoirs que je peux accomplir. Si j’accomplis simplement ce petit devoir, Dieu Se souviendra-t-Il de moi ? Parfois, je tombe malade et j’ai besoin que quelqu’un s’occupe de moi. Quand il n’y a personne pour s’occuper de moi, je ne suis pas en mesure d’accomplir mon devoir, alors que puis-je faire ? Je suis âgé, je ne retiens pas des paroles de Dieu quand je les lis et il m’est difficile de comprendre la vérité. Lorsque j’échange sur la vérité, je parle de manière confuse et illogique, et je n’ai aucune expérience qui mérite d’être partagée. Je suis âgé et je n’ai plus assez d’énergie, ma vue n’est plus très bonne et je ne suis plus fort. Tout est difficile pour moi. Non seulement je ne peux pas accomplir mon devoir, mais j’oublie des choses et me trompe facilement. Parfois, je suis confus et je cause des problèmes à l’Église et à mes frères et sœurs. Je veux obtenir le salut et poursuivre la vérité, mais c’est très difficile. Que puis-je faire ?” Lorsqu’ils pensent à ces choses, ils commencent à s’inquiéter, pensant : “Comment se fait-il que j’aie commencé à croire en Dieu seulement à cet âge ? Comment se fait-il que je ne sois pas comme ceux qui ont une vingtaine ou une trentaine d’années, ou même comme ceux qui ont une quarantaine ou une cinquantaine d’années ? Comment se fait-il que je n’aie rencontré l’œuvre de Dieu que maintenant, alors que je suis si vieux ? Ce n’est pas que mon destin soit Mauvais ; au moins maintenant, j’ai rencontré l’œuvre de Dieu. Mon destin est bon et Dieu a été bienveillant avec moi ! Il y a juste une chose dont je ne suis pas satisfait, c’est que je suis trop vieux. Ma mémoire n’est pas très bonne et ma santé n’est pas vraiment excellente, mais j’ai une force intérieure inébranlable. C’est juste que mon corps ne m’obéit pas et que j’ai sommeil après avoir écouté pendant un moment lors des réunions. Parfois, je ferme les yeux pour prier et je m’endors, et mon esprit s’égare lorsque je lis les paroles de Dieu. Après avoir lu un peu, j’ai sommeil et je m’assoupis, et les mots ne rentrent pas. Que puis-je faire ? Avec de telles difficultés pratiques, suis-je encore capable de poursuivre et de comprendre la verité ? Si tel n’est pas le cas, et si je ne suis pas capable de pratiquer conformément aux vérités-principes, alors toute ma foi ne sera-t-elle pas vaine ? Ne vais-je pas échouer à atteindre le salut ? Que puis-je faire ? Je suis tellement inquiet ! À cet âge, plus rien n’a d’importance. Maintenant que je crois en Dieu, je n’ai plus de soucis ni de sujets d’inquiétude, et mes enfants ont grandi et ils n’ont plus besoin que je m’occupe d’eux ou les élève. Mon plus grand souhait dans la vie est de poursuivre la vérité, d’accomplir le devoir d’un être créé et d’atteindre finalement le salut dans les années qu’il me reste. Cependant, en regardant maintenant ma situation actuelle, ayant la vue diminuée à cause de mon âge et confus d’esprit, étant en mauvaise santé, incapable de bien accomplir mon devoir et créant parfois des problèmes lorsque j’essaie de faire tout ce que je peux, il me semble qu’atteindre le salut ne sera pas facile pour moi.” Ils ressassent ces choses et deviennent angoissés, puis ils pensent : “Il semble que les bonnes choses n’arrivent qu’aux jeunes et non aux personnes âgées. On dirait qu’aussi bonnes que soient les choses, je ne pourrai plus en profiter.” Plus ils pensent à ces choses, plus ils s’inquiètent et plus ils deviennent angoissés. Non seulement ils s’inquiètent pour eux-mêmes, mais ils se sentent aussi blessés. S’ils pleurent, ils pensent que cela ne vaut pas vraiment la peine de pleurer, et s’ils ne pleurent pas, cette douleur, cette blessure, est toujours avec eux. Alors, que devraient-ils faire ? En particulier, il y a des gens âgés qui ont envie de consacrer tout leur temps à se dépenser pour Dieu et à accomplir leur devoir, mais qui ne se sentent pas bien physiquement. Certains souffrent d’hypertension artérielle, d’autres, d’hyperglycémie, d’autres encore ont des problèmes gastro-intestinaux, et leur force physique ne peut pas répondre aux exigences de leur devoir, et donc, ils s’inquiètent. Ils voient des jeunes capables de manger et boire, de courir et sauter, et ils sont envieux. Plus ils voient des jeunes faire de telles choses, plus ils éprouvent du désarroi, pensant : “Je veux bien faire mon devoir, poursuivre et comprendre la vérité, et je veux aussi mettre en pratique la vérité, alors pourquoi est-ce si difficile ? Je suis si vieux et inutile ! Dieu ne veut-Il pas des personnes âgées ? Les personnes âgées sont-elles vraiment inutiles ? Ne pouvons-nous pas atteindre le salut ?” Ils sont tristes et incapables d’être heureux, quoi qu’ils pensent. Ils ne veulent pas manquer un moment aussi merveilleux et une si belle opportunité, pourtant ils sont incapables de se dépenser et d’accomplir leur devoir de tout leur cœur et de toute leur âme comme le font les jeunes. Ces gens âgés sombrent dans un désarroi, une angoisse et une inquiétude profonds en raison de leur âge. Chaque fois qu’ils rencontrent une difficulté, un revers, une adversité ou un obstacle, ils blâment leur âge et même, ils se détestent et n’ont aucune estime d’eux-mêmes. Mais de toute façon, cela ne sert à rien, il n’y a pas de solution et ils n’ont aucun moyen d’avancer. Se pourrait-il qu’ils n’aient vraiment aucun moyen d’avancer ? N’y a-t-il pas une solution ? (Les personnes âgées devraient également accomplir leurs devoirs autant qu’elles le peuvent.) Il est acceptable que les personnes âgées accomplissent leurs devoirs autant qu’elles le peuvent, n’est-ce pas ? Les gens âgés ne peuvent-ils plus poursuivre la vérité en raison de leur âge ? Ne sont-ils pas capables de comprendre la vérité ? (Si.) Les gens âgés peuvent-ils comprendre la verité ? Ils peuvent en comprendre une partie, mais même les jeunes ne peuvent pas non plus tout comprendre. Les gens âgés ont toujours une idée fausse, croyant qu’ils sont confus, que leur mémoire est mauvaise et qu’ils ne peuvent donc pas comprendre la vérité. Ont-ils raison ? (Non.) Bien que les jeunes aient beaucoup plus d’énergie que les personnes âgées et soient physiquement plus forts, leur capacité de percevoir, comprendre et connaître est en réalité la même que celle des gens âgés. Les gens âgés n’ont-ils pas aussi été jeunes ? Ils ne sont pas nés vieux, et les jeunes vieilliront tous un jour également. Les personnes âgées ne doivent pas toujours penser que parce qu’elles sont vieilles, physiquement faibles, malades et avec de mauvais souvenirs, elles sont différentes des jeunes. En fait, il n’y a pas de différence. Qu’est-ce que Je veux dire quand Je dis qu’il n’y a pas de difference ? Que quelqu’un soit vieux ou jeune, ses tempéraments corrompus sont les mêmes, ses attitudes et ses opinions sur toutes sortes de choses sont les mêmes, et ses perspectives et points de vue sur toutes sortes de choses sont les mêmes. Ainsi, les personnes âgées ne doivent pas penser que parce qu’elles sont vieilles, qu’elles ont moins de désirs extravagants que les jeunes et qu’elles sont capables d’être stables, elles n’ont ni ambitions ni désirs débridés et qu’elles ont moins de tempéraments corrompus : c’est une idée fausse. Si les jeunes peuvent se battre pour un statut, les personnes âgées ne peuvent-elles pas se battre pour un statut ? Si les jeunes peuvent faire des choses contraires aux principes et agir de manière arbitraire, les personnes âgées ne peuvent-elles pas faire de même ? (Si, elles le peuvent.) Si les jeunes peuvent être arrogants, les personnes âgées ne peuvent-elles pas aussi être arrogantes ? Cependant, lorsque les personnes âgées sont arrogantes, en raison de leur âge avancé, elles ne sont pas très agressives et ce n’est pas une arrogance aussi hautaine. Les jeunes montrent des manifestations d’arrogance plus évidentes en raison de la souplesse de leurs membres et de leur esprit, tandis que les personnes âgées montrent des manifestations d’arrogance moins évidentes en raison de leurs membres rigides et de leur esprit inflexible. Cependant, leur essence d’arrogance et leurs tempéraments corrompus sont les mêmes. Peu importe depuis quand une personne âgée croit en Dieu ou depuis combien d’années elle accomplit son devoir, si elle ne recherche pas la vérité, alors ses tempéraments corrompus persisteront » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Dieu donnait voix pensées intimes de toute personne âgée. Les gens âgés, eux aussi, veulent se dépenser pour Dieu en permanence, mais leur corps ne le supporte pas. Ils n’ont pas l’énergie ou la mémoire suffisantes pour apprendre comme les jeunes, alors ils ne peuvent faire que les devoirs dont ils sont capables, mais ils craignent d’en faire trop peu et que Dieu ne S’en souvienne pas. Et comme ils ont un âge avancé, que leur vision est médiocre et qu’ils sont donc incapables de comprendre grand-chose à la vérité, ils sont découragés, anxieux et inquiets quant à leur avenir et à leur destination. J’étais exactement dans le genre d’état que Dieu exposait. Je voyais bien que la plupart des gens que la maison de Dieu cultivait étaient jeunes, de bon calibre, énergiques, et qu’ils apprenaient vite, alors que j’étais bien plus âgée qu’eux, et malgré la motivation de bien faire mon devoir, mon énergie et ma mémoire n’égalaient pas celles des jeunes. Après avoir fait leurs devoirs toute la journée, les jeunes étaient encore pleins d’énergie, ils pouvaient passer en revue les problèmes et les écarts dans leur travail comme leur chemin de pratique, tandis que je devais aller me coucher tôt. Parfois, quand mon corps ne pouvait pas faire face à la charge de travail, je devais demander aux autres d’abreuver les nouveaux venus à ma place. Quand les superviseurs échangeaient sur des principes et méthodes utiles, les jeunes comprenaient immédiatement et appliquaient tout cela à leurs devoirs, alors qu’il me fallait bien plus longtemps pour gagner la moindre compréhension. Par rapport aux frères et sœurs plus jeunes, faire mes devoirs était beaucoup plus contraignant pour moi. Cette situation me rendait très malheureuse et je me reprochais d’être vieille et incapable de faire grand-chose dans mon devoir. Même si je poursuivais la vérité, je n’y comprenais pas grand-chose et Dieu devait être mécontent. Je vivais dans l’incompréhension de Dieu et je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter pour ma future destination. À ce moment-là, j’ai réalisé que les vieux et les jeunes ont peut-être une énergie et une mémoire dans des mesures différentes, mais qu’ils sont exactement pareils pour ce qui est de leurs tempéraments corrompus. Les jeunes comme les vieux sont arrogants. Les jeunes comme les vieux sont égoïstes. Quand nous sommes face à une situation orchestrée par Dieu qui ne nous plaît pas, nous révélons tous nos tempéraments rebelles. Nous sommes incapables de nous soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. Nous nous occupons toujours d’abord de nous-mêmes dans les questions qui concernent nos propres intérêts, et nous révélons nos tempéraments égoïstes, méprisables et corrompus. Les jeunes comme les vieux ont tous été profondément corrompus par Satan. Nous devons tous réfléchir souvent sur nous-mêmes, accepter le jugement et le châtiment des paroles de Dieu, et chercher la vérité pour résoudre notre corruption. Je pensais que mon âge et la somme de travail que je fournissais dans mon devoir étaient les critères que Dieu employait pour décider si je devais être félicitée. Je pensais que Dieu n’aimait tout simplement pas les gens âgés et que j’avais peu de chance d’être sauvée. Mes points de vue et mes notions étaient vraiment déformés ! Je savais que je devais me soumettre à la souveraineté et aux dispositions de Dieu, faire tout mon possible pour mener à bien mon devoir, m’attacher à réfléchir sur moi-même et à me connaître moi-même, et poursuivre une transformation de tempérament dans mon devoir, et que c’est là ce qui est en accord avec l’intention de Dieu. Après avoir compris cela, j’ai gagné en sens de la lucidité.
Un matin, au cours de mes dévotions, je suis tombée sur un passage des paroles de Dieu qui a eu un effet profond sur moi, et qui m’a aidée à comprendre davantage l’intention de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Dans la maison de Dieu et lorsqu’il s’agit de vérité, les personnes âgées constituent-elles un groupe à part ? Non. L’âge n’a aucune importance lorsqu’il s’agit de la vérité, tout comme lorsqu’il s’agit de vos tempéraments corrompus, de la profondeur de votre corruption, de votre qualification pour poursuivre la vérité, de votre capacité à atteindre le salut ou de la probabilité que vous soyez sauvés. N’est-ce pas vrai ? (Si.) Nous échangeons sur la vérité depuis tant d’années maintenant, mais nous n’avons jamais échangé sur différents types de vérités selon l’âge des gens. L’échange sur la vérité et la révélation des tempéraments corrompus n’ont jamais été exclusivement réservés aux jeunes ou aux personnes âgées, et il n’a jamais été dit non plus qu’en raison de leur vieillesse, de leur pensée rigide et de leur incapacité à accepter de nouvelles choses, leurs tempéraments corrompus diminuent et changent naturellement : ces choses n’ont jamais été dites. Aucune vérité n’a jamais fait l’objet d’un échange spécifiquement en fonction de l’âge des gens et en excluant les personnes âgées. Les gens âgés ne constituent pas un groupe spécial dans l’Église, dans la maison de Dieu ou devant Dieu, ils sont plutôt comme n’importe quel autre groupe d’âge. Ils n’ont rien de spécial, c’est juste qu’ils ont vécu un peu plus longtemps que les autres, qu’ils sont arrivés dans ce monde quelques années plus tôt que les autres, que leurs cheveux sont un peu plus gris que ceux des autres et que leur corps a vieilli un peu plus tôt que les autres. À part ces choses, il n’y a aucune différence » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai appris que, dans la maison de Dieu, les personnes âgées ne constituent pas un groupe à part. Ces gens sont simplement un peu plus âgés, un peu plus usés. Ils n’ont peut-être pas l’énergie et la vigueur des jeunes, et il se peut qu’ils souffrent de certaines maladies, mais devant la vérité, il n’y a pas de distinctions fondées sur l’âge. Tandis que Dieu exprime Ses paroles et fait Son œuvre de jugement dans les derniers jours, Il ne fait pas de distinction entre les jeunes et les vieux. Qu’il s’agisse des vieux ou des jeunes, tous ont été profondément corrompus par Satan et tous ont besoin du salut de Dieu. Que quelqu’un puisse être sauvé ou non n’est pas dicté par son âge, ou par le devoir qu’il fait ; l’essentiel est de savoir s’ils emprunte ou non le chemin de la poursuite de la vérité. Voilà ce qui est décidé par le tempérament juste de Dieu. Dans le monde des non-croyants, les ouvriers âgés sont souvent désapprouvés. Les gens les trouvent lents à réagir, faibles, et peu susceptibles de pouvoir créer de la valeur, donc la plupart des patrons aiment les ouvriers jeunes et désapprouvent les vieux. J’avais délimité Dieu selon les notions des non-croyants, pensant que, puisque les jeunes frères et sœurs pouvaient faire de nombreux devoirs et beaucoup contribuer, ils avaient plus de chance d’être sauvés, tandis que les gens âgés faisaient des devoirs sans importance et accomplissaient peu de choses, donc ils n’avaient pas les faveurs de Dieu, et ils avaient peu de chance d’être sauvés par Dieu. Je n’avais pas compris le tempérament juste de Dieu et je Le jugeais en me basant sur mes propres notions et sur mon imagination. C’était blasphématoire envers Dieu ! J’en suis également venue à comprendre que la maison de Dieu est gouvernée par la vérité, que Dieu évalue les actes de chaque personne en Se basant sur la vérité. C’était comme cette sœur que je connaissais, qui était jeune et intelligente, et qui servait en tant que dirigeante, mais elle enfreignait les arrangements de travail interrompait et perturbait le travail de l’Église, elle avait également exercé des représailles et réprimé ceux qui lui faisaient des suggestions. Elle avait finalement été considérée comme étant une personne malfaisante et avait été expulsée de l’Église. Mais j’ai connu cette autre sœur beaucoup plus âgée, qui n’était pas instruite et qui avait un calibre ordinaire, mais qui persévérait dans son devoir avec constance. Elle avait une véritable foi en Dieu et était loyale dans son devoir. Ces frères et sœurs âgés n’étaient peut-être pas aussi robustes et n’avaient peut-être pas la meilleure mémoire qui soit, mais ils faisaient de leur mieux dans leurs devoirs, ils s’attachaient à réfléchir et à se connaître eux-mêmes, et à poursuivre une transformation de tempérament dans leurs devoirs. Ils pouvaient aussi être félicités par Dieu et avoir une chance d’être sauvés. J’ai également compris que vieillir est un processus naturel et immuable qui est préordonné par Dieu, et que je dois donc m’y soumettre et simplement faire les devoirs que je peux vu mon âge. En réalité, du moment que j’avais la bonne attitude, et que je m’attachais à chercher la vérité dans mon nouveau devoir, ne pouvais-je pas, moi aussi, gagner l’éclairage et la direction de Dieu ? Ne pouvais-je pas, moi aussi, en venir à connaître ma corruption et mes lacunes ? Ne pouvais-je pas continuer à poursuivre la vérité ? Dieu ne m’avait pas ôté le droit de faire mon devoir et d’atteindre le salut, et encore moins me traitait-Il différemment du fait de mon âge. Mais je me montrais ingrate envers Dieu et je pensais même, à tort, qu’Il n’aimait pas les gens âgés, me sentant résistante envers Ses arrangements et Ses orchestrations. J’étais complètement déraisonnable ! Quand j’ai compris tout cela, j’ai été prise de remords. Je ne pouvais pas continuer à me rebeller contre Dieu et à mal Le comprendre, je devais mettre de côté mes angoisses et mes inquiétudes, et faire mon nouveau devoir avec diligence, de façon à ne pas retarder le travail de l’Église.
Après ça, j’ai commencé à me demander pourquoi, alors que je savais que le devoir de l’homme n’avait rien à voir avec les bénédictions ou le malheur, je n’avais pas pu m’empêcher, malgré tout, de m’inquiéter pour ma destination, après avoir été affectée à une tâche dont j’étais insatisfaite. Quelle était la source de mon problème ? Au cours d’une réunion, mes frères et sœurs m’ont lu deux passages des paroles de Dieu et j’ai pu identifier la source de mon problème grâce à Ses paroles. Dieu Tout-Puissant dit : « Tous les humains corrompus vivent pour eux-mêmes. Chacun pour soi, Dieu pour tous : telle est, en résumé, la nature humaine. Les gens croient en Dieu pour leur propre bien ; quand ils renoncent à des choses et se dépensent pour Dieu, c’est afin d’être bénis, et quand ils sont loyaux à Son égard, c’est encore afin d’être récompensés. En somme, ils font tout cela dans le but d’être bénis, récompensés, et d’entrer dans le royaume des cieux. Au sein de la société, les gens travaillent pour leur profit personnel, et dans la maison de Dieu, ils font un devoir afin d’être bénis. C’est pour gagner des bénédictions que les gens renoncent à tout et qu’ils peuvent endurer beaucoup de souffrances : il n’y a pas de meilleure preuve de la nature satanique de l’homme » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Avant de décider de faire leur devoir, les antéchrists débordent d’attentes au plus profond de leur cœur, que ce soit en termes de perspectives, de gain de bénédictions, de bonne destination, ou même de couronne, et ils sont extrêmement confiants envers le fait qu’ils atteindront ces choses. Ils viennent à la maison de Dieu pour faire leur devoir avec ce genre d’intentions et d’aspirations. Donc, l’accomplissement de leurs devoirs est-il empreint de la sincérité, de la véritable foi et de la véritable loyauté exigées par Dieu ? À ce stade, on ne peut pas encore voir leur loyauté, leur foi et leur sincérité véritables, car tout le monde abrite un état d’esprit entièrement transactionnel avant de faire son devoir ; tout le monde prend la décision de faire son devoir motivé par les intérêts et aussi basé sur la condition préalable de ses ambitions et de ses désirs débordants. Quelle est l’intention des antéchrists lorsqu’ils font leur devoir ? C’est de conclure un marché, de procéder à un échange. On pourrait dire que ce sont les conditions qu’ils posent pour faire un devoir : “Si je fais mon devoir, alors je dois obtenir des bénédictions et avoir une bonne destination. Je dois obtenir toutes les bénédictions et tous les avantages qui, d’après les dires de dieu, sont préparés pour l’humanité. Si je ne peux pas les obtenir, alors je ne ferai pas ce devoir.” Ils viennent à la maison de Dieu pour faire leur devoir avec ce genre d’intentions, d’ambitions et de désirs. On dirait qu’ils sont quelque peu sincères, et bien sûr, chez les nouveaux croyants qui ne font que commencer à faire leur devoir, on peut aussi qualifier cela d’enthousiasme. Mais il n’y a pas de foi véritable ou de loyauté en cela, il n’y a que ce degré d’enthousiasme. On ne peut pas appeler ça de la sincérité. Si l’on en juge par cette attitude qu’ont les antéchrists vis-à-vis de l’accomplissement de leur devoir, elle est complètement transactionnelle et remplie de leurs désirs de bénéfices, comme celui de gagner des bénédictions, d’entrer dans le royaume des cieux, d’obtenir une couronne et de recevoir des récompenses » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). Grâce à la révélation de ces paroles de Dieu, j’ai vu que je n’étais pas différente d’un antéchrist, et que je croyais, et faisais mon devoir, uniquement pour gagner des bénédictions et entrer dans le royaume de Dieu. Avant de mettre ma foi en Dieu, j’avais simplement vécu selon des poisons sataniques tels que : « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et « Ne levez jamais le petit doigt sans compensation. » Je pensais qu’il était juste et approprié de tenir compte de mes propres intérêts. Du moment que quelque chose m’était bénéfique, je le faisais, quelle que soit la mesure de mes souffrances ou le prix que j’avais à payer. Après avoir accepté l’œuvre de Dieu dans les derniers jours, j’ai compris que je pouvais gagner la vie éternelle et entrer dans le royaume de Dieu si je me dépensais pour Lui et si je faisais mon devoir. Voyant que cette grande bénédiction ne pouvait pas être achetée avec de l’argent ou des objets de valeur, j’avais renoncé à ma famille, quitté mon emploi et commencé à suivre Dieu et à faire mon devoir. Quand la maison de Dieu m’avait confié un devoir d’abreuvement, je me suis dit : « Dans un devoir d’abreuvement, je peux lire beaucoup de paroles de Dieu, et il y a des tas d’occasions d’échanger sur la vérité, tout cela me donnera une bonne chance de gagner la vérité et d’atteindre le salut. » J’étais donc motivée à bien faire mon devoir, dans l’espoir d’atteindre le salut et d’entrer dans le royaume de Dieu. J’avais eu la même attitude qu’un antéchrist vis-à-vis de mon devoir. J’avais simplement fait mon devoir pour gagner des bénédictions et j’avais marchandé avec Dieu. Dieu avait dû être écœuré ! J’étais très motivée dans mon devoir, mais j’étais en mauvais santé et je ne rajeunissais pas. Je n’avais tout simplement pas l’énergie, la force ou la mémoire que possédaient les jeunes gens, et j’avais même besoin de l’aide des autres pour faire mon devoir. Si j’avais continué à faire mon devoir d’abreuvement, j’aurais simplement ralenti le travail et cela aurait affecté les résultats de l’abreuvement. Si j’avais eu la moindre conscience de moi-même et la moindre raison, j’aurais abandonné mon désir de bénédictions et laissé la place aux frères et sœurs plus jeunes que moi. Cela aurait été bénéfique au travail de l’Église. Mais je ne pensais qu’à la façon d’obtenir des bénédictions. Je me servais du devoir que Dieu m’avait donné pour satisfaire mon désir de bénédictions. Lorsque je n’ai pas vu d’espoir d’obtenir des bénédictions de mon nouveau devoir, je ne me suis pas soumise, j’avais mal compris Dieu et je L’avais même blâmé. Comment aurais-je pu être considérée comme quelqu’un qui se soumettait vraiment à Dieu et qui avait vraiment foi en Lui ? J’avais été profondément empoisonnée par ce poison satanique du : « Chacun pour soi, Dieu pour tous ». Quelle que soit la situation que je rencontrais, je me demandais d’abord si je pouvais en tirer profit ou gagner des bénédictions grâce à elle, je faisais passer mes propres intérêts avant la vérité. Je ne tenais absolument pas compte du travail de l’Église, je ne pensais qu’à mes propres intérêts. Que j’ai été choisie par Dieu, que j’ai tant joui de l’abreuvement et de la provision de Ses paroles durant mes années de croyance, que j’ai compris une certaine vérité, et que j’ai été capable de faire mon devoir en tant qu’être créé, tout cela était l’immense grâce de Dieu. Pourtant, je ne remerciais pas Dieu ni ne me demandais comment Lui rendre Son amour. Si quelque chose n’allait pas tout à fait comme je le souhaitais, je ne comprenais pas Dieu et je Le blâmais. J’étais complètement déraisonnable ! Dieu soit loué de m’avoir exposée à temps, sans cela, si j’avais conservé cette attitude transactionnelle vis-à-vis de mon devoir, non seulement il ne m’aurait plus été possible de gagner la vérité et d’atteindre le salut, mais Dieu m’aurait méprisée et éliminée. Comprenant tout cela, j’ai été prise de remords et je me suis fait des reproches, alors j’ai prié Dieu, en disant : « Ô Dieu ! Je T’ai suivi pendant des années, mais je ne me suis pas soumise à Toi le moins du monde et j’ai mal compris Ton intention. J’ai pris le devoir que je devais faire en tant qu’être créé pour une monnaie d’échange, à troquer contre des bénédictions. Comme Tu as dû mépriser cela ! Ô Dieu ! Je suis prête à me repentir devant Toi, s’il Te plaît, guide-moi pour que je vive selon Tes paroles. »
Au cours de mes dévotions, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu, qui m’a donné un chemin de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Pendant qu’elles sont en vie, les personnes âgées devraient s’efforcer encore plus de poursuivre la vérité, d’entrer dans la vie et de travailler harmonieusement avec leurs frères et sœurs pour accomplir leur devoir : ce n’est qu’ainsi que leur stature pourra grandir. Les personnes âgées ne doivent absolument pas se considérer comme supérieures aux autres et afficher leur vieillesse. Les jeunes peuvent révéler toutes sortes de tempéraments corrompus, et toi aussi ; les jeunes peuvent faire toutes sortes de bêtises, et toi aussi ; les jeunes ont des notions, tout comme les gens âgés ; les jeunes peuvent être rebelles, tout comme les gens âgés ; les jeunes peuvent révéler un tempérament d’antéchrist, tout comme les gens âgés ; les jeunes ont des ambitions et des désirs débridés, tout comme les gens âgés, sans la moindre difference ; les jeunes peuvent provoquer des interruptions et des perturbations et être expulsés de l’Église, tout comme les gens âgés. Par conséquent, en plus d’être capables de bien accomplir leur devoir au mieux de leurs capacités, ils peuvent faire de nombreuses choses. À moins que tu ne sois stupide, dément et incapable de comprendre la vérité, et à moins que tu ne sois incapable de prendre soin de toi-même, il y a beaucoup de choses que tu devrais faire. Tout comme les jeunes, tu peux poursuivre la vérité, tu peux chercher la vérité et tu devrais souvent te présenter devant Dieu pour prier, chercher les vérités-principes, t’efforcer de considérer les gens et les choses, et te comporter et agir entièrement selon les paroles de Dieu, avec la vérité comme critère. C’est le chemin que tu dois suivre, et tu ne dois pas être dans le désarroi, angoissé ou inquiet parce que tu es âgé, parce que tu souffres de nombreuses maladies ou parce que ton corps vieillit. Ressentir du désarroi, de l’angoisse et de l’inquiétude n’est pas la bonne chose à faire : ce sont des manifestations irrationnelles » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai appris que, quel que soit le devoir que l’Église me confiait, c’est l’intention de Dieu que je cherche la vérité par le biais de mon devoir, que je me serve de la vérité pour résoudre mon tempérament corrompu, que je pratique la gestion des affaires dans mon devoir conformément au principe, et que je m’engage finalement sur le chemin du salut. Désormais, outre que je fais tout ce que je peux dans mon devoir, je réfléchis aux moindres manifestations de corruption chaque fois que je le peux, et je rédige des articles sur des témoignages d’expérience. Quand je retrouve les frères et sœurs, nous discutons des notions des nouveaux venus et j’échange dans la mesure où je comprends. Je me sens vraiment en paix et sereine en pratiquant de cette façon.
Le point essentiel que j’ai retenu de cette expérience, c’est que Dieu traite tout le monde équitablement. Dieu évalue toutes choses en Se servant de la vérité, Il ne Se soucie pas de ton âge ou du devoir que tu fais. Il Se soucie seulement de savoir si tu empruntes le chemin de la poursuite de la vérité. Tant que tu cherches la vérité et que tu empruntes le bon chemin, tu as une chance d’atteindre le salut. Dieu ne désapprouve pas le moins du monde les gens âgés. Chaque fois que je repense à la façon dont j’ai mal compris Dieu, je me dis que je Lui dois tant, et les larmes me montent aux yeux. À mon âge, j’ai encore la possibilité d’accueillir le Créateur, et j’ai eu la chance d’entendre la voix de Dieu, de recevoir le jugement et le châtiment de Ses paroles, et de me dépenser pour Lui dans mes devoirs. Quelle immense bénédiction ! Que j’obtienne ou non des bénédictions, ou quelle que soit ma fin, je poursuivrai la vérité avec diligence et je ferai tout ce que je suis capable de faire dans mon devoir pour rendre à Dieu Son amour.
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