Réflexions après avoir attrapé le Covid

6 décembre 2022

Par Monique, États-Unis

Peu de temps après avoir accepté l’Évangile des derniers jours de Dieu Tout-Puissant, j’ai appris en lisant les paroles de Dieu que lorsque Dieu achèvera Son œuvre des derniers jours, de grandes catastrophes s’abattront sur l’humanité pour récompenser les bons et punir les méchants. Ceux qui auront fait le mal et se seront opposés à Dieu seront détruits dans les catastrophes, tandis que ceux qui auront accepté le jugement des paroles de Dieu et auront été purifiés seront protégés par Dieu et survivront. Ils seront amenés par Lui dans Son royaume pour jouir des bénédictions éternelles. À l’époque, je pensais qu’entrer dans le royaume et obtenir la vie éternelle serait une grande bénédiction. Je savais que je devais chérir cette opportunité unique dans la vie, bien faire mon devoir et travailler dur pour Dieu ainsi lorsque l’œuvre de Dieu se terminerait je serais qualifiée pour rester. J’ai donc quitté mon travail et je me suis mise à prêcher l’Évangile. En ce moment critique, avec des catastrophes de plus en plus importantes, je devais accomplir plus de bonnes actions et partager l’Évangile de Dieu des derniers jours avec encore plus de gens. De cette manière, je pourrais contribuer à répandre l’Évangile du Règne. Alors, j’ai consacré toute mon énergie à partager l’Évangile et j’étais chaque jour occupée dès tôt le matin jusque tard le soir. De plus en plus de gens acceptaient l’œuvre de Dieu des derniers jours dans mon district, et des Églises étaient établies l’une après l’autre. En constatant ces résultats, j’étais très contente de moi. J’avais l’impression que mes contributions au travail d’évangélisation ne pouvaient pas passer inaperçues. Lorsque la pandémie a éclaté, avec une augmentation du nombre d’infections dans le monde entier, je suis restée tout à fait sereine. J’ai pensé que puisque je me dépensais pour Dieu dans mon devoir, la pandémie ne m’affecterait pas, quelle que soit l’ampleur qu’elle prenne. Cependant, être soudainement infectée par le virus m’a obligé à réfléchir sur les motifs et les impuretés sous-jacents à l’accomplissement de mon devoir au fil des ans.

Un jour de mai 2021, j’ai soudainement commencé à tousser, puis j’ai développé de la fièvre et je me suis sentie faible de partout. Au début, je pensais que j’avais attrapé un rhume et je ne m’en suis pas vraiment souciée, mais les symptômes ont persisté pendant une semaine sans disparaître. Une sœur a remarqué que mes symptômes étaient vraiment similaires à ceux de Covid et a craint que je ne l’aie attrapé, elle m’a donc suggéré d’aller à l’hôpital pour un contrôle. Je n’y ai pas prêté beaucoup d’attention et j’ai pensé : « J’ai travaillé de longues journées, souffrant et me sacrifiant pour mon devoir, et j’ai plutôt bien réussi. De plus, je n’ai pas fait de mal et je n’ai pas perturbé le travail de l’Église. Alors, comment pourrais-je être infectée ? » Mais le test s’est révélé positif, ce à quoi je ne m’attendais pas du tout. J’ai marché le long du chemin de retour jusqu’à chez moi dans un état d’hébétude, incapable de comprendre cela. « Je fais mes devoirs depuis des années », ai-je pensé, « alors comment ai-je pu attraper le Covid ? Que penseront de moi les frères et sœurs s’ils l’apprennent ? Ne vont-ils pas supposer que je suis punie pour avoir fait quelque chose qui a offensé Dieu ? Mais alors, je n’ai pas fait de mal ni perturbé le travail de l’Église. » Des millions de personnes dans le monde étaient mortes depuis l’année précédente, lorsque la pandémie a éclaté, alors est-ce que j’allais mourir aussi, maintenant que j’étais infectée ? Mon sacrifice et ma dépense de ces dernières années ne seraient-ils pas réduits à néant si je mourais alors que l’œuvre de Dieu était sur le point de se terminer ? Cela ne me laisserait aucune part dans les bénédictions du royaume futur. Plus j’y pensais, plus je me sentais mal. Comment pourrais-je surmonter cette situation ? J’ai lancé un appel à Dieu : « Ô Dieu, Tu as fait, par Ta bonne intention, que j’attrape cette maladie. Tu n’agis jamais mal, alors est-ce que je me suis rebellée contre Toi et est-ce que je me suis opposée à Toi d’une manière ou d’une autre ? Ce n’est pas par hasard que j’ai été infectée, et comme tout relève de Ta souveraineté et de Tes arrangements, je désire rechercher Ton intention et réfléchir sur moi-même. Mais ce que je ne sais pas, c’est comment j’ai offensé Ton tempérament. Merci de m’éclairer et de me guider pour savoir où je me suis trompée. Je suis prête à me repentir. » Après cela, j’ai pensé à ce passage des paroles de Dieu : « Comment devriez-vous faire l’expérience de la maladie lorsqu’elle survient ? Vous devriez venir devant Dieu et prier, chercher l’intention de Dieu et tâtonner pour la connaître. Vous devriez vous examiner pour trouver ce que vous avez fait qui est allé à l’encontre de la vérité, et quelle corruption en vous n’a pas été résolue. Votre tempérament corrompu ne peut être résolu sans subir de souffrance. Ce n’est qu’en étant tempérés par la souffrance que les gens peuvent ne pas être débauchés et être capables de vivre constamment devant Dieu. Lorsque quelqu’un souffre, il est toujours en prière. Il ne pense pas aux plaisirs de la table, ni à ceux vestimentaires ou aux autres plaisirs. Il prie constamment dans son cœur, s’examinant lui-même pour voir s’il a fait quelque chose de mal ou pour voir à quel moment il a pu aller à l’encontre de la vérité. Habituellement, quand tu es confronté à une maladie grave ou à un mal étrange qui te fait beaucoup souffrir, cela n’arrive pas par hasard. Que tu sois malade ou en bonne santé, l’intention de Dieu est là » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Quand on croit en Dieu, gagner la vérité est le plus essentiel). L’éclairage opportun de ces paroles de Dieu m’a montré que mon infection n’était pas un hasard et qu’elle était entièrement due à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. Je devais chercher l’intention de Dieu et réfléchir sur moi-même. Je ne pouvais pas me plaindre ni blâmer Dieu, quoi qu’il arrive. Pendant ma mise en quarantaine à la maison au cours des jours qui ont suivi, j’ai parlé aux frères et sœurs de toute la corruption dont j’avais révélé. J’ai disséqué mes corruptions et appris sur moi-même, et j’ai cherché un chemin de pratique et d’entrée dans les paroles de Dieu. En outre, sans tenir compte de ma condition physique, je n’ai cessé de faire mon devoir en prêchant l’Évangile en ligne. Au bout de quelques jours, je me sentais beaucoup mieux. Je ne toussais presque plus, ma température était normale et j’avais retrouvé mes forces et mon énergie. J’en ai été vraiment heureuse et j’ai eu le sentiment que Dieu avait pris soin de moi et m’avait protégée en constatant mon obéissance et mon repentir. Mon anxiété s’est apaisée à cette pensée.

Mais le lendemain, j’ai soudainement ressenti une oppression et une gêne dans la poitrine et je n’ai pas pu m’arrêter de tousser. Puis j’ai eu de la fièvre et je me suis affaiblie de partout. J’ai ressenti une vague de panique. Depuis mon diagnostic, je n’avais pas blâmé Dieu et j’avais continué à faire mon devoir. Comment pouvais-je être encore plus malade ? Il n’y avait pas de médicament pour guérir le Covid, donc si Dieu ne me sauvait pas, j’étais sûre de mourir. La pensée de ma mort était vraiment effrayante : je ne pouvais pas m’y résigner. J’ai pensé à la façon dont j’avais suivi Dieu pendant plus de dix ans, laissant ma maison et mon emploi derrière moi et travaillant de longues journées à mon devoir. J’avais beaucoup souffert et j’avais payé le prix fort. Dieu ne Se souviendrait-Il de rien de tout cela ? Si je mourais, je ne verrais jamais la beauté du royaume ni ne profiterais de ses bénédictions dans le royaume des cieux. Plus j’y pensais, plus je devenais négative. Je faisais toujours mon devoir, mais je n’avais aucune motivation intérieure et j’étais vraiment ennuyée quand du travail supplémentaire arrivait. Je me dépêchais de le faire pour pouvoir ensuite me reposer un peu. Avant, j’accomplissais mon devoir du matin au soir et je pensais que Dieu me protégerait, mais maintenant que Dieu ne le faisait plus, je devais penser à mon propre bien-être et prendre soin de ma santé. Être trop stressée et fatiguée ne faciliterait pas mon rétablissement. Lors des réunions, les autres frères et sœurs montraient beaucoup de vigueur quand ils parlaient. Mais moi, je commençais à tousser à chaque fois que je parlais, et je ne pouvais pas reprendre mon souffle après avoir lu quelques lignes des paroles de Dieu. J’étais vraiment bouleversée et je ne pouvais pas m’empêcher d’essayer de raisonner : « Je suis généralement très diligente dans mon devoir, et je suis sérieuse et responsable. Certains autres ne m’égalent pas dans leurs devoirs. Tout le monde est en bonne santé et fait son devoir, alors pourquoi suis-je celle qui ai le virus ? S’il s’agit d’une épreuve de Dieu, alors comment se fait-il que la même chose ne soit pas arrivée à d’autres membres de l’Église qui poursuivent la vérité encore plus que moi ? Et si c’est une punition de Dieu, alors pourquoi donc, puisque je n’ai pas fait le mal ni perturbé le travail de l’Église, ni offensé Son tempérament ? Ô Dieu, je veux toujours faire mon devoir. J’aime ça, et je n’en ai pas eu assez. Je veux continuer à vivre et à faire du bon travail dans mon devoir. Ô Dieu, je fais un devoir important maintenant et je peux encore travailler pour Toi. S’il Te plaît, protège-moi afin que je puisse continuer à vivre et à travailler pour Toi. » À cette pensée, un passage des paroles de Dieu m’est venu à l’esprit très clairement : « Sur quel fondement un être créé peut-il exiger quelque chose de Dieu ? Les gens ne sont pas qualifiés pour formuler des exigences vis-à-vis de Dieu. Il n’y a rien de plus déraisonnable qu’exiger quelque chose de Dieu. Dieu fait ce qu’Il doit faire, Son tempérament est juste. La justice n’est en aucun cas l’équité ou le fait d’être raisonnable. Il ne s’agit pas d’égalitarisme, ni de t’accorder ce que tu mérites selon le volume de travail que tu as accompli, ni de te payer pour le type de travail que tu as réalisé, ni de te donner ton dû d’après les efforts que tu as déployés. Cela n’est pas la justice, c’est simplement être équitable et raisonnable. Très peu de gens sont capables de connaître le tempérament juste de Dieu. Supposez que Dieu ait éliminé Job après que Job Lui a rendu témoignage : cela aurait-il été juste ? En fait, cela l’aurait été. Pourquoi appelle-t-on cela la justice ? Comment les gens envisagent-ils la justice ? Si quelque chose est conforme aux notions des gens, il leur est très facile de dire que Dieu est juste. En revanche, s’ils ne considèrent pas que cela soit conforme à leurs notions, si c’est quelque chose qu’ils sont incapables de concevoir, alors il leur serait difficile de dire que Dieu est juste. Si Dieu avait détruit Job à l’époque, les gens n’auraient pas dit qu’Il était juste. En réalité, que les hommes aient été corrompus ou non, et qu’ils l’aient été profondément ou non, Dieu doit-Il Se justifier quand Il les détruit ? Devrait-Il expliquer aux gens sur quelle base Il agit ainsi ? Dieu doit-Il dire aux gens quelles lois Il a ordonnées ? Il n’y a pas lieu. Aux yeux de Dieu, une personne qui est corrompue et qui est susceptible de s’opposer à Lui est dénuée de toute valeur. La manière dont Dieu la traite sera toujours appropriée, et il s’agit toujours des arrangements de Dieu. Si tu étais déplaisant à Ses yeux et s’Il disait qu’Il n’avait que faire de toi après ton témoignage et que par conséquent, Il te détruisait, serait-ce là aussi Sa justice ? Absolument. […] Tout ce que Dieu fait est juste. Même si les humains ne sont pas capables de percevoir la justice de Dieu, ils ne doivent pas porter de jugements à volonté. S’Il fait quelque chose qui leur semble déraisonnable, ou s’ils ont une opinion à ce sujet et que cela les amène à dire qu’Il n’est pas juste, alors ils ne se montrent pas du tout raisonnables » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, j’ai eu l’impression qu’Il me demandait des comptes face à face. Ne venais-je pas de Lui reprocher d’être inéquitable et injuste ? Et est-ce que je n’essayais pas de marchander avec Dieu, de me justifier et de négocier des conditions ? J’avais le sentiment que j’avais accompli certaines choses au cours de mes années de souffrance et que j’avais payé le prix dans mon devoir, et que Dieu devait donc me protéger du désastre. Ce serait Sa justice. Mais en fait, il s’agissait seulement de mes notions et de mon imagination, et ce n’était pas du tout conforme à la vérité. Dieu est le Seigneur de la création et je suis un être créé. Tout ce que j’apprécie vient de Dieu, et ma vie aussi m’a été donnée par Dieu. La façon dont Dieu arrange mon destin et le temps qu’Il me laisse vivre ne dépendent que de Lui. En tant qu’être créé, je devais me soumettre et accepter cela. Qui étais-je pour me disputer avec Dieu et essayer de fixer des conditions ? J’avais eu la foi toutes ces années et j’avais vraiment apprécié l’abreuvement et la subsistance de la vérité de Dieu, mais je ne montrais toujours aucune gratitude. Maintenant que j’avais contracté le virus et que je faisais face à une mort potentielle, je plaidais mon cas devant Dieu, Lui résistant et Lui reprochant d’être injuste. Où étaient ma conscience et ma raison ? En y pensant, je me suis sentie plus coupable et honteuse, et je me suis agenouillée devant Dieu en prière : « Mon Dieu, je suis tellement déraisonnable ! J’ai été créée par Toi. Je suis un être créé. Je dois me soumettre à toutes Tes orchestrations et à tous Tes arrangements. C’est parfaitement naturel et justifié. Tu as permis que je contracte ce virus potentiellement mortel. Je n’ai pas voulu me soumettre et je me suis disputée avec Toi, Te reprochant de ne pas avoir fait ce qu’il fallait et Te demandant de me laisser continuer à vivre. J’ai été totalement déraisonnable. J’ai été tellement rebelle ! Ô Dieu, je veux réfléchir correctement sur moi-même et me repentir devant Toi. »

Au cours des jours suivants, j’éprouvais de profonds reproches à chaque fois que je pensais à mes plaintes et à mon incompréhension de Dieu. Surtout en pensant à la façon dont, lorsque mon état était devenu plus grave, je m’étais disputée avec Dieu, j’étais devenue négative, je m’étais relâchée, j’étais devenue superficielle dans mon devoir et j’avais traîné des pieds, je me suis sentie encore plus coupable et mal à l’aise. Quand je n’étais pas malade et qu’il n’y avait pas de crise, je proclamais la justice de Dieu et disais que les êtres créés devaient se soumettre aux orchestrations et aux arrangements du Créateur. Pourquoi ai-je révélé une telle rébellion et une telle résistance lorsque je suis tombée malade ? Pendant mes dévotions, j’ai lu les paroles de Dieu suivantes : « La relation de l’homme avec Dieu n’est qu’une relation non-déguisée d’intérêt personnel. C’est une relation entre un bénéficiaire et un donneur de bénédictions. Pour le dire simplement, c’est la relation entre un employé et un employeur. L’employé travaille dur seulement pour recevoir les récompenses accordées par l’employeur. Dans une telle relation intéressée, il n’y a pas d’affection, seulement une transaction ; il n’y est pas question d’aimer ni d’être aimé, seulement de charité et de miséricorde. Il n’y a pas de compréhension, il n’y a que de l’indignation et de la tromperie impuissantes. Il n’y a pas d’intimité, seulement un gouffre infranchissable » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Addendum 3 : L’homme ne peut être sauvé que dans le cadre de la gestion de Dieu). « Dans l’esprit des antéchrists, tant que quelqu’un est capable d’effectuer son devoir, de payer un prix et d’endurer des difficultés, il doit être béni par Dieu. Ainsi, après avoir fait du travail d’Église pendant un temps, ils commencent à examiner les travaux qu’ils ont réalisés pour l’Église, les contributions qu’ils ont apportées à la maison de Dieu et ce qu’ils ont fait pour les frères et sœurs. Ils conservent tout cela solidement dans leur esprit, attendant de voir quelles grâces et bénédictions de Dieu cela leur apportera, de sorte qu’ils puissent déterminer si ce qu’ils font en vaut la peine. Pourquoi se préoccupent-ils toujours de ces choses-là ? Que poursuivent-ils au plus profond de leur cœur ? Quel est le but de leur foi en Dieu ? Dès le départ, leur croyance en Dieu est liée au fait d’obtenir des bénédictions. Et peu importe depuis combien d’années ils écoutent des sermons, peu importe le nombre de paroles de Dieu qu’ils mangent et boivent, peu importe le nombre de doctrines qu’ils comprennent, ils ne renonceront jamais à leur désir et à leur intention d’être bénis. Si tu leur demandes d’être des êtres créés consciencieux et d’accepter la souveraineté et les arrangements de Dieu, ils diront : “Cela n’a rien à voir avec moi. Ce n’est pas cela que je dois viser. Voilà ce que je dois viser : quand j’aurai livré bataille, quand j’aurai fourni les efforts requis et enduré les difficultés nécessaires – dès lors que j’aurai accompli cela selon ce que dieu requiert – dieu devrait me récompenser et me permettre de rester, et d’être couronné dans le royaume, et d’occuper une position plus élevée que le peuple de dieu. Je devrais être en charge de deux ou trois cités, au moins.” Voilà ce qui intéresse le plus les antéchrists. La maison de Dieu a beau échanger sur la vérité, leur intention et leur désir d’obtenir des bénédictions ne peuvent être dissipés ; ils sont de la même espèce que Paul. Une transaction pure et simple comme celle-ci ne recèle-t-elle pas une sorte de tempérament malveillant et méchant ? Certaines personnes religieuses disent : “Notre génération suit dieu sur le chemin de la croix. Dieu nous a choisis, alors nous sommes en droit d’être bénis. Nous avons souffert et payé un prix, et nous avons bu de la coupe amère. Certains d’entre nous ont même été arrêtés et condamnés à des peines de prison. Après avoir enduré toutes ces difficultés, écouté tant de sermons et tant appris sur la Bible, si un jour nous ne sommes pas bénis, nous irons au troisième ciel et nous nous querellerons avec dieu.” Avez-vous déjà entendu une telle chose ? Ils disent qu’ils iront au troisième ciel pour se quereller avec Dieu : n’est-ce pas effronté ? Le simple fait d’entendre cela ne vous emplit-il pas de crainte ? Qui ose essayer de se quereller avec Dieu ? […] De telles personnes ne sont-elles pas des archanges ? Ne sont-elles pas des Satans ? Tu peux te quereller avec n’importe qui, mais pas avec Dieu. Tu ne devrais pas faire une telle chose, ou même envisager de le faire. Les bénédictions viennent de Dieu : Il les donne à ceux qu’Il le souhaite. Même si tu remplis les conditions pour recevoir les bénédictions et que Dieu ne te les accorde pas, tu devrais tout de même ne pas te quereller avec Dieu. L’univers tout entier et toute l’humanité sont sous la souveraineté de Dieu ; Dieu fait la loi. Comment toi, un minuscule être humain, pourrais-tu oser te quereller avec Dieu ? Comment peux-tu surestimer tes capacités à ce point ? Pourquoi ne te regardes-tu pas dans un miroir pour voir qui tu es ? En osant vociférer contre le Créateur et L’affronter de la sorte, ne courtises-tu pas la mort ? “Si un jour nous ne sommes pas bénis, nous irons au troisième ciel et nous nous querellerons avec dieu” est une déclaration qui vocifère ouvertement à l’encontre de Dieu. Quel genre d’endroit est le troisième ciel ? C’est là que Dieu réside. Oser aller au troisième ciel et se quereller avec Dieu équivaut à essayer de “renverser” Dieu ! N’est-ce pas le cas ? Certains demanderont peut-être : “En quoi cela concerne-t-il les antéchrists ?” Cela les concerne par bien des aspects, parce que tous ceux qui veulent aller au troisième ciel pour se quereller avec Dieu sont des antéchrists. Seuls les antéchrists sont capables de dire de telles choses. De telles paroles sont la voix que les antéchrists nourrissent au plus profond de leur cœur. C’est leur malveillance » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 7 : Ils sont malfaisants, insidieux et malhonnêtes (Partie II)). J’ai eu honte devant cette révélation des paroles de Dieu et j’ai vu que mes années de souffrance et de sacrifice dans l’accomplissement de mon devoir n’avaient pas pour but de considérer les intentions de Dieu et de faire le devoir d’un être créé consistant à rendre à Dieu Son amour. Mon but était seulement d’entrer dans le royaume et de jouir des bénédictions éternelles. Je considérais le fait de faire un devoir comme un moyen d’échapper au désastre, comme une monnaie d’échange et un capital dans le cadre d’un accord avec Dieu. C’est pourquoi je calculais toujours combien de travail j’avais fait, combien j’avais converti de personnes et combien j’avais souffert et sacrifié. Je trouvais que plus j’en faisais, plus j’avais de mérite et plus je me qualifiais pour être protégée par Dieu et survivre au désastre. Cependant, en tombant malade du Covid de manière inattendue, j’avais blâmé et mal compris Dieu, sans chercher à me soumettre à Lui. Au lieu de cela, j’avais pensé à comment bien me comporter pour gagner la faveur de Dieu, afin qu’Il me protège et que je guérisse rapidement. Quand j’ai vu mon état se détériorer, j’ai désespéré de Dieu. Je Lui ai reproché d’être injuste et de ne pas me protéger. À l’évidence, le simple but de ma foi et de mon devoir était que je sois bénie. Je n’utilisais Dieu que pour atteindre mon propre objectif de gagner des bénédictions, comme faire un marché avec Dieu et essayer de Le tromper. Comme j’étais égoïste et fourbe ! J’ai pensé à Paul, à l’ère de la Grâce, sillonnant l’Europe pour prêcher l’Évangile. Il avait beaucoup souffert et fait beaucoup de sacrifices, mais tout ce qu’il avait dépensé, c’était pour entrer dans le royaume des cieux et en être récompensé. À la fin, il avait déclaré : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7-8). Ce que cela signifiait vraiment, c’était que si Dieu ne lui offrait pas une couronne, alors Dieu n’était pas juste. Les gens du monde religieux sont profondément influencés par ces paroles de Paul. Tous ceux qui travaillent et souffrent au nom du Seigneur le font pour aller au ciel et être bénis. S’ils ne sont pas bénis, ils plaident leur cas devant Dieu. Et j’étais comme eux, n’est-ce pas ? Alors, j’ai eu peur. Je n’aurais jamais imaginé que, comme un antéchrist, je discuterais avec Dieu et Le défierais si je n’étais pas bénie. Sans la révélation de ces faits, je ne me serais pas rendu compte que j’avais un grave tempérament d’antéchrist. J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Tout ce temps, J’ai gardé pour l’homme une norme stricte. Si votre loyauté est motivée par des intentions et des conditions, alors Je préférerais Me passer d’une telle loyauté, car Je déteste violemment ceux qui Me trompent par leurs intentions et M’extorquent par leurs conditions. Je souhaite seulement que l’homme Me soit absolument loyal, et qu’il fasse toutes choses pour un seul mot et afin de prouver un seul mot : “foi”. Je méprise votre usage de flatteries pour tenter de Me réjouir, car Je vous ai toujours traités avec sincérité, aussi souhaiterais-Je que vous aussi, vous Me traitiez avec une vraie foi » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Es-tu quelqu’un qui croit véritablement en Dieu ?). Dans ces paroles de Dieu, j’ai pu sentir que Son tempérament était juste et saint et ne tolérait aucune offense. Dieu œuvre pour sauver l’humanité et ce qu’Il veut, c’est la sincérité et la loyauté de l’homme. Si les dons et les dépenses des gens contiennent des motifs cachés et des impuretés et s’ils y incluent le marchandage et la tricherie, alors ils n’auront pas l’approbation de Dieu et en fait, ils écœureront et dégoûteront Dieu, et seront condamnés par Lui. Tout comme Paul qui, loin d’être béni par Dieu, a finalement été sévèrement puni en enfer. Dieu n’a-t-Il pas également dû être écœuré et dégoûté par la manière transactionnelle et altérée dont j’ai fait mon devoir ? Aujourd’hui, en tombant malade, j’avais exposé les intentions méprisables sous-jacentes à ma foi et j’avais pu voir la justice et la sainteté de Dieu. Ainsi, j’ai pleinement accepté le fait d’avoir contracté la maladie et je m’y suis soumise, du fond du cœur.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « En tant qu’être créé, on doit accomplir son devoir quand on se présente devant le Créateur. C’est ce qu’il convient vraiment de faire et on devrait assumer cette responsabilité. Étant donné que les êtres créés accomplissent leurs devoirs, le Créateur a fait une œuvre encore plus grande au sein de l’humanité. Il a accompli un nouveau stade de Son œuvre sur les gens. Et, de quelle œuvre s’agit-il ? Le Créateur apporte la vérité à l’humanité. Celle-ci peut ainsi gagner de Lui la vérité dans l’accomplissement de ses devoirs, se débarrasser de ses tempéraments corrompus et être purifiée. L’humanité parvient ainsi à satisfaire les intentions de Dieu et à s’engager sur le bon chemin dans la vie, et finalement, elle est capable de craindre Dieu et de s’éloigner du mal, d’atteindre le salut complet et de ne plus être assujettie aux afflictions de Satan. Voilà l’effet que Dieu voudrait que l’humanité obtienne, en fin de compte, en accomplissant son devoir. Par conséquent, au cours de l’accomplissement de leurs devoirs, Dieu ne te fait pas seulement voir une chose clairement et comprendre un peu de vérité, et Il ne te laisse pas seulement profiter de la grâce et des bénédictions que tu reçois en accomplissant ton devoir en tant qu’être créé. Au contraire, Il te permet d’être purifié et sauvé et, finalement, tu arrives à vivre dans la lumière du visage du Créateur » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). Ces paroles de Dieu m’ont vraiment touchée. Pour un être créé, faire un devoir est une responsabilité et une obligation qui ne peuvent être esquivées. Plus que cela, c’est un chemin pour gagner la vérité et atteindre un changement de tempérament. Dans le cadre de nos devoirs, Dieu met en place toutes sortes de situations pour exposer les tempéraments corrompus des gens. Puis, à travers le jugement et les révélations de Ses paroles et à travers Son émondage et Sa discipline, Il nous permet de comprendre notre tempérament corrompu et de réaliser un changement, pour ne plus être soumis à la corruption et aux afflictions de Satan. C’est là l’intention sérieuse de Dieu. Au cours des années passées à faire mon devoir, j’avais révélé beaucoup de corruption dans les circonstances mises en place par Dieu. J’avais gagné une certaine compréhension de mes tempéraments corrompus. Puis j’avais commencé à me détester et je m’étais repentie et j’avais changé, vivant une apparence humaine. J’avais beaucoup gagné grâce à mon devoir, mais je n’étais toujours pas reconnaissante. Au lieu de cela, j’ai utilisé l’accomplissement de mon devoir comme une monnaie d’échange et un capital pour échapper au désastre et j’ai traité Dieu comme s’Il devait être trompé et exploité. Comme c’était méprisable ! Dieu a exprimé énormément de vérités, mais au lieu de les chérir, je n’ai pensé qu’à être bénie, à échapper au désastre, à entrer dans le royaume des cieux et à être récompensée. J’étais si vile ! J’ai prié Dieu et je Lui ai juré que je ne continuerais pas à faire mon devoir uniquement pour être bénie et que je poursuivrais la vérité avec diligence dans mon devoir de Lui rendre Son amour. J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu qui m’a donné un chemin de pratique. Les paroles de Dieu disent : « Dans ta foi en Dieu et dans ta poursuite de la vérité, si tu peux dire : “Peu importe la maladie ou l’événement déplaisant que Dieu laisse s’abattre sur moi, peu importe ce que fait Dieu, je dois me soumettre et rester à ma place en tant qu’être créé. Avant toute autre chose, je dois mettre en pratique cet aspect de la vérité, la soumission, je dois le mettre en œuvre et vivre la réalité de la soumission à Dieu. En outre, je ne dois pas laisser de côté la commission que Dieu m’a destinée ni le devoir que je dois accomplir. Je dois rester fidèle à mon devoir jusqu’à mon dernier souffle”, n’est-ce pas porter témoignage ? Quand tu fais montre de ce genre de résolution et d’état, peux-tu encore te plaindre de Dieu ? Non. En un tel moment, tu te diras : “C’est Dieu qui me donne ce souffle, Il a subvenu à mes besoins et m’a protégé durant toutes ces années, Il m’a épargné beaucoup de souffrances et m’a accordé beaucoup de grâce et beaucoup de vérités. J’ai compris des vérités et des mystères que les gens ne comprenaient pas depuis des générations. J’ai tant obtenu de Dieu, je dois donc le Lui rendre ! Avant, ma stature était trop petite, je ne comprenais rien, et tout ce que je faisais était blessant pour Dieu. Je risque de ne pas avoir d’autres possibilités de le Lui rendre à l’avenir. Quel que soit le temps qu’il me reste à vivre, je dois offrir le peu de forces que j’ai encore et faire ce que je peux pour Dieu, afin qu’Il puisse voir que le soutien qu’Il m’a apporté toutes ces années n’a pas été vain mais a porté ses fruits. Il faut que je Le réconforte et que je cesse de Le blesser et de Le décevoir.” Pourquoi ne pas penser ainsi ? Ne te soucie pas de te sauver ou d’y échapper en te disant : “Quand vais-je guérir de cette maladie ? Quand je serai guéri, je ferai de mon mieux pour accomplir mon devoir et être loyal. Comment puis-je être loyal quand je suis malade ? Comment puis-je accomplir le devoir d’un être créé ?” Tant que tu respires, n’es-tu pas capable d’accomplir ton devoir ? Tant que tu respires, es-tu capable de ne pas faire honte à Dieu ? Tant que tu respires, tant que ton esprit est lucide, es-tu capable de ne pas te plaindre de Dieu ? (Oui.) Il est facile de dire “Oui” maintenant, mais ce sera plus difficile quand cela t’arrivera réellement. Et donc, vous devez poursuivre la vérité, souvent travailler dur sur la vérité et consacrer plus de temps à vous demander : “Comment puis-je satisfaire les intentions de Dieu ? Comment puis-je Lui rendre Son amour ? Comment puis-je accomplir mon devoir d’être créé ?” Qu’est-ce qu’un être créé ? La responsabilité d’un être créé, est-ce seulement d’écouter les paroles de Dieu ? Non : c’est de les vivre. Dieu t’a prodigué en abondance la vérité, le chemin et la vie pour que tu puisses les vivre et Lui porter témoignage. Voilà ce qu’est censé faire un être créé, et c’est ta responsabilité et ton obligation » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seules la lecture fréquente des paroles de Dieu et la contemplation de la vérité permettent d’avancer). Je trouve ces paroles de Dieu vraiment émouvantes. Dieu est le Seigneur de la création et je suis un être créé, donc mon destin est entre Ses mains. Il a permis à la maladie de venir sur moi, donc que je vive ou que je meure, je savais que je devais me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. C’est le bon sens fondamental qu’un être créé se doit de posséder. Et un devoir est quelque chose auquel un être créé se doit d’adhérer. À tout moment, quoi qu’il arrive, tant qu’il y a du souffle dans mon corps, je me dois de tenir mon devoir. J’avais tellement joui de l’amour de Dieu au fil des ans, mais je me rebellais toujours contre Lui et je Le blessais, puisque je ne poursuivais pas la vérité. J’étais profondément redevable à Dieu. Tant que je vivrais, je devrais bien faire mon devoir pour rendre à Dieu Son amour. Dans les jours qui ont suivi, j’ai réfléchi chaque jour à la manière de bien faire mon devoir pour satisfaire Dieu. Comme la sœur avec qui j’étais partenaire était novice dans la prêche de l’Évangile et ne connaissait pas beaucoup de principes, des problèmes continuaient de surgir. J’étais en ligne pour l’aider et la guider. Je me calmais aussi souvent devant Dieu, lisant Ses paroles et chantant des hymnes Le louant. Je n’arrêtais pas de tousser et j’avais de la fièvre, mais je n’étais plus contrainte par la maladie et j’ai cessé de penser à la possibilité de mourir. Je savais que ma vie était entre les mains de Dieu et que c’était la souveraineté de Dieu qui déterminerait combien de temps je vivrais. Chaque jour que Dieu me donne est un jour où je poursuis la bonne exécution de mon devoir et de rendre à Dieu Son amour. Quand le jour viendra où Dieu permettra à la mort de me prendre, je me soumettrai et n’exprimerai aucune plainte.

Un soir, je n’arrêtais pas de tousser et j’avais la gorge pleine de glaires. J’avais une forte fièvre et mon corps me faisait mal partout. Je me tournais et me retournais dans mon lit, me sentant très mal et incapable de dormir. Je me suis demandé : « Serais-je sur le point de mourir ? Est-ce que je me réveillerai à nouveau après m’être endormie ? » L’idée de la mort était vraiment bouleversante et je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer à l’idée que je n’aurais peut-être plus jamais la chance de lire les paroles de Dieu. Je me suis levée, j’ai allumé mon ordinateur et j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Dieu a prédéterminé la durée de vie de chacun. D’un point de vue médical, une maladie peut sembler en phase terminale, tandis que du point de vue de Dieu, si ta vie doit se poursuivre et que ton heure n’est pas encore venue, tu ne pourras pas mourir même si tu le veux. Si Dieu t’a donné un mandat, et que ta mission n’est pas terminée, tu ne mourras même pas d’une maladie qui est censée être mortelle : Dieu ne t’emportera pas encore. Même si tu ne pries pas et ne cherches pas la vérité, ou que tu ne t’occupes pas de traiter ta maladie, ou même si tu diffères ton traitement, tu ne mourras pas. C’est particulièrement vrai pour ceux qui ont reçu un mandat de la part de Dieu : tant que leur mission n’est pas encore achevée, quelle que soit la maladie qui les frappe, ils ne doivent pas mourir tout de suite. Ils doivent vivre jusqu’à la finalisation de leur mission. As-tu cette foi ? […] De fait, que tu négocies pour guérir ta maladie et ne pas mourir, ou que tu le fasses parce que tu as une intention ou un objectif différent, du point de vue de Dieu, si tu peux accomplir ton devoir et que tu as encore une utilité, si Dieu a décidé de t’utiliser, alors tu ne mourras pas. Tu n’en seras pas capable, même si tu le souhaites. Mais si tu causes des problèmes, que tu commets toutes sortes d’actes malfaisants et que tu agaces le tempérament de Dieu, tu mourras rapidement, ta vie sera raccourcie. La durée de vie de chacun a été déterminée par Dieu avant la création du monde. Si chacun peut obéir aux arrangements et orchestrations de Dieu, alors, que la maladie les frappe ou non, et que leur santé soit bonne ou mauvaise, ils vivront le nombre d’années prédestinées par Dieu. As-tu foi en cela ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). En lisant les paroles de Dieu, j’ai pu sentir Son amour et Sa miséricorde. Cela m’a réchauffé le cœur. J’ai un peu mieux compris l’intention de Dieu. Le fait que je puisse naître dans les derniers jours, croire en Dieu et faire un devoir, tout cela était déterminé par Dieu. Que je sois malade ou non, je devais mourir si Dieu ordonnait que mes jours soient terminés. Et si Dieu en ordonnait autrement, je ne mourrais même pas d’une maladie mortelle. Je ne savais pas ce qui m’attendait, mais je savais que je devais remettre ma vie entre les mains de Dieu et suivre Ses orchestrations et Ses arrangements. Pensant que je pouvais mourir à tout moment, je voulais vraiment parler à Dieu de nouveau du fond du cœur. Je me suis agenouillée et j’ai prié Dieu : « Ô mon Dieu ! Merci de m’avoir permis d’entendre Ta voix, de m’abreuver et de me nourrir de tout ce que Tu as dit, et de m’avoir permis de comprendre la vérité et d’apprendre à me conduire correctement. J’ai l’impression que ma vie n’aura pas été vaine. Tout cela passe par Ta miséricorde et Ton salut ! C’est juste que je suis si profondément corrompue et que je me rebelle toujours contre Toi et Te blesse. Je n’ai pas bien poursuivi la vérité ni fait mon devoir de Te rendre Ton amour. Je ne T’ai jamais donné non plus la moindre once de réconfort. Je Te suis profondément redevable. Je ne sais pas si j’aurai une autre chance de Te rendre Ton amour. Si je vis, je veux vraiment poursuivre la vérité et bien faire mon devoir pour Te satisfaire… » Ce soir-là, je me suis endormie très rapidement. Le lendemain, à mon réveil, j’étais totalement reposée, comme si je n’avais même jamais été malade. Ma gorge allait bien et tout le flegme avait disparu. Je me suis dépêchée de prendre ma température et j’ai constaté qu’elle était revenue à la normale. J’en ai été vraiment touchée, et je savais que c’était la miséricorde et la protection de Dieu. Bien que j’ai révélé beaucoup de rébellion et de résistance lorsque j’ai attrapé le Covid, Dieu a quand même veillé sur moi et Il m’a protégée. Je n’ai pas pu retenir mes larmes et j’ai offert à Dieu mes remerciements et mes louanges.

Deux mois se sont écoulés, ma température restant normale tout au long. La maladie n’a pas réapparu et très vite, j’avais complètement récupéré. En pensant que j’avais survécu alors que tant d’autres sont morts dans la pandémie, je savais que tout cela était dû aux soins et au salut merveilleux de Dieu pour moi. En contractant le Covid, j’avais révélé les intentions cachées et les impuretés dans ma foi et mon devoir, et cela m’avait permis de voir mes vils motifs, quand j’essayais de conclure un accord avec Dieu en échange de bénédictions. Grâce à cela, j’ai acquis une certaine compréhension de moi-même et je me suis dégoûtée de moi-même. De plus, j’ai acquis une certaine expérience concrète et compréhension du tempérament saint et juste de Dieu, ainsi qu’un sentiment de soumission à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. Alors que j’ai subi un épurement et de la douleur en raison de l’expérience de la maladie, j’ai aussi beaucoup gagné : des choses que je n’aurais pas pu gagner dans une situation moins éprouvante. Chaque fois que je repense à ce que j’ai récolté de cette expérience, je suis remplie de gratitude et de louange envers Dieu. Je rends grâce à Dieu pour Son salut !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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