Réflexions après être tombée malade durant la pandémie
Peu après avoir accepté l’Évangile de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, j’ai appris, grâce aux paroles de Dieu, que lorsque Dieu achèvera Son œuvre des derniers jours, de grands désastres viendront sur nous pour récompenser les bons et punir les méchants. Ceux qui ont fait le mal et se sont opposés à Dieu périront dans les désastres, alors que ceux qui ont accepté le jugement des paroles de Dieu et qui ont été purifiés seront protégés et gardés par Dieu à travers les désastres, puis accueillis dans Son royaume pour jouir de bénédictions éternelles. À ce moment-là, je m’étais dit qu’entrer dans le royaume et gagner la vie éternelle serait une grande bénédiction, et que je devais chérir cette occasion unique, bien faire mon devoir et travailler dur pour Dieu, de sorte qu’à la fin de Son œuvre, je serais qualifiée pour rester. J’ai donc quitté mon emploi et commencé à répandre l’Évangile. Voyant que les désastres empiraient, en cette période critique, j’ai voulu multiplier les bonnes actions, et partager l’Évangile de Dieu des derniers jours avec plus de gens, pour contribuer à la diffusion de l’Évangile du Règne. J’ai donc consacré toute mon énergie au partage de l’Évangile, chaque jour, de l’aube au crépuscule. De plus en plus de croyants acceptaient l’œuvre de Dieu des derniers jours dans ma région, et établissaient une église après l’autre. Constatant ces résultats, j’étais très contente de moi. Je me disais que ma contribution au travail d’évangélisation ne pouvait pas passer inaperçue. Et malgré la pandémie qui commençait à dévaster le monde et le nombre croissant de contaminations, j’étais parfaitement sereine. Je m’étais dit que puisque je travaillais dur dans mon devoir, même si l’épidémie se généralisait, cela ne m’affecterait pas. Mais, à ma grande surprise, j’ai été contaminée par le virus, ce qui a bouleversé mes notions et impressions, et j’ai dû réfléchir aux motivations et aux adultérations présentes dans ma foi au fil des années.
Un jour, en mai 2021, j’ai subitement commencé à tousser, puis j’ai eu de la fièvre et j’ai perdu toutes mes forces. Au début, j’ai cru qu’il s’agissait d’une grippe, et je ne m’en suis pas souciée, mais les symptômes ont perduré pendant une semaine, sans disparaître. Une sœur a remarqué que mes symptômes ressemblaient à ceux du coronavirus, elle a eu peur que je l’aie contracté, et elle m’a donc suggéré d’aller me faire tester à l’hôpital. Je ne m’en suis guère souciée. Je me disais que je travaillais beaucoup, que je souffrais et payais un prix pour mon devoir, et que j’obtenais de bons résultats. De plus, je n’avais pas fait le mal ni interrompu le travail de l’Église, alors comment aurais-je pu contracter ce virus ? Mais le résultat de mes examens n’a pas du tout été celui auquel je m’attendais. Mon test s’est révélé positif. Je suis rentrée chez moi abasourdie, complètement incapable de comprendre comment j’avais pu attraper ce virus. Je faisais un devoir depuis des années, alors pourquoi Dieu ne m’avait-Il protégée ? Qu’allaient penser de moi les frères et sœurs, s’ils l’apprenaient ? Se diraient-ils que j’étais punie parce que j’avais offensé Dieu ? Pourtant je ne pensais pas avoir fait le mal ni perturbé le travail de l’Église. Des millions de personnes dans le monde étaient déjà mortes depuis le début de la pandémie, l’année précédente. Allais-je mourir, moi aussi, maintenant que j’étais contaminée ? L’œuvre de Dieu étant sur le point de s’achever, si je mourrais maintenant, mes années de dur labeur n’auraient-elles servi à rien ? Je n’aurais donc aucune part des bénédictions dans le futur royaume. Plus j’y pensais, plus j’étais contrariée, et je ne savais pas comment j’allais me sortir de cette situation. Alors j’ai prié, en faisant appel à Dieu : « Dieu, Tu as permis que je contracte ce virus, ce doit être Ta bonne volonté. Tu ne peux pas Te tromper, j’ai dû me rebeller contre Toi ou m’opposer à Toi d’une façon ou d’une autre. Mais je ne sais pas comment j’ai offensé Ton tempérament. S’il Te plaît, éclaire-moi pour que je sache en quoi je me suis trompée. Je suis prête à me repentir. » Ensuite, j’ai pensé à ce passage des paroles de Dieu : « Comment doit-on vivre l’apparition d’une maladie ? Vous devez vous présenter devant Dieu pour prier et chercher à comprendre Sa volonté, et examiner simplement ce que vous avez fait de mal et quelles sont les corruptions qui se trouvent à l’intérieur de vous et qui ne sont pas encore résolues. Vous ne pouvez résoudre vos tempéraments corrompus sans douleur. Les gens doivent être tempérés par la douleur ; ce n’est qu’alors qu’ils cesseront d’être débauchés et vivront devant Dieu à tout moment. Lorsqu’ils sont confrontés à la souffrance, les gens prient toujours. Ils n’accordent pas d’importance à la nourriture, aux vêtements ou au plaisir ; dans leur cœur, ils prient toujours et examinent s’ils ont fait quelque chose de mal durant cette période. La plupart du temps, quand tu es frappé par une pathologie grave ou une quelconque maladie inhabituelle, et que cela te cause une forte douleur, ces choses-là ne se produisent pas par hasard ; que tu sois malade ou en bonne santé, la volonté de Dieu est derrière tout cela » (« Quand on croit en Dieu, gagner la vérité est particulièrement essentiel », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). L’éclairage opportun de ces paroles de Dieu m’a montré que ma contamination n’était pas due au hasard, mais entièrement à la loi et aux arrangements de Dieu. Je devais chercher la volonté de Dieu et réfléchir sur moi-même. Quoi qu’il arrive, je ne pouvais pas me plaindre ni accuser Dieu. Les jour suivants, alors que j’étais en quarantaine chez moi, je me suis ouverte aux frères et sœurs au sujet de la corruption que j’avais révélée, de ce que j’avais appris sur moi, et du chemin de pratique et d’entrée que j’avais trouvé dans les paroles de Dieu. En outre, quel que soit mon état physique, j’ai continué à partager l’Évangile sur Internet. J’ai vite commencé à me sentir mieux. Je ne toussais pratiquement plus, je n’avais plus de fièvre et j’avais retrouvé mon énergie et mes forces. J’étais vraiment contente, et j’ai pensé que Dieu avait vu mon obéissance et mon repentir, et qu’Il s’était donc occupé de moi. À cette pensée, mon inquiétude s’est un peu calmée. Mais le lendemain, j’ai soudain ressenti un serrement et une gêne dans la poitrine, et j’ai recommencé à tousser constamment. J’ai eu de nouveau beaucoup de fièvre et perdu toutes mes forces. J’ai senti la panique me gagner. Depuis qu’on m’avait diagnostiquée, je n’avais pas accusé Dieu et j’avais continué à faire mon devoir. Comment pouvais-je être encore plus malade ? Aucun médicament ne permettait de soigner cette maladie, si Dieu ne me sauvait pas, j’étais certaine de mourir. Songer à la mort m’a vraiment effrayée, je n’arrivais pas à m’y résoudre. Je suivais Dieu depuis plus de 10 ans, j’avais quitté mon foyer, mon emploi, et beaucoup travaillé dans mon devoir. J’avais beaucoup souffert et payé le prix fort. Dieu ne S’en souvenait-Il donc pas ? Si je mourrais, je ne verrais jamais la beauté du royaume et je ne jouirais jamais de ses bénédictions. Plus j’y ai réfléchi, plus je me suis sentie déprimée. J’ai continué à faire mon devoir, mais je n’avais plus aucune motivation, je m’énervais quand j’avais beaucoup de travail. Je me dépêchais de le finir pour pouvoir me reposer. Auparavant, je m’étais consacrée à mon devoir du matin au soir, en me disant que Dieu me protégerait, mais à présent que Dieu ne le faisait pas, je devais penser à mon propre bien-être et prendre soin de ma santé. L’excès de stress et de fatigue n’allait pas m’aider à me rétablir. Lors des réunions, mes frères et sœurs avaient tellement d’énergie et pouvaient échanger inlassablement. Quant à moi, je me mettais à tousser dès que je parlais, et je m’essoufflais quand je lisais les paroles de Dieu. J’étais vraiment contrariée et je n’ai pu m’empêcher d’essayer de raisonner avec Dieu : « Dieu, je suis habituellement très assidue dans mon devoir, je suis sérieuse et responsable. Tout le monde ne fait pas son devoir aussi bien que moi. Tout le monde est en bonne santé et peut accomplir son devoir, pourquoi suis-je la seule a avoir contracté ce virus ? Est-ce là une de Tes épreuves ? D’autres dans l’Église poursuivent davantage la vérité que moi, pourquoi ne sont-ils pas confrontés à la même chose ? S’il s’agit là de Ta punition, je n’ai pas fait le moindre mal ni perturbé le travail de l’Église, ou offensé Ton tempérament. Dieu, je veux encore faire mon devoir, et j’aime celui que j’ai. Je ne l’ai pas fait suffisamment, je veux continuer à vivre et à faire un devoir. Oh Dieu, je fais un devoir important à présent, et je peux encore Te rendre service. S’il Te plaît, protège-moi pour que je puisse continuer à vivre et à Te servir. » Alors que j’étais en pleine réflexion, ce passage des paroles de Dieu m’est venu très clairement à l’esprit : « Sur quel fondement un être créé peut-il exiger quelque chose de Dieu ? Les hommes ne sont pas qualifiés pour formuler des exigences vis-à-vis de Lui. Il n’y a rien de plus déraisonnable qu’exiger quelque chose de Dieu. Dieu fait ce qu’Il veut, Son tempérament est juste. La justice n’est en aucun cas impartiale ni raisonnable. Il ne s’agit pas d’égalitarisme, ni de t’accorder ce que tu mérites selon le volume de travail que tu as accompli, ni de te payer pour le type de travail que tu as réalisé, ni de te donner ton dû d’après les efforts que tu as déployés. Cela n’est pas la justice, c’est simplement être équitable et raisonnable. Très peu de gens sont capables de connaître le tempérament juste de Dieu. Supposez que Dieu ait éliminé Job après que Job Lui a rendu témoignage : cela aurait-il été juste ? En fait, cela l’aurait été. Pourquoi appelle-t-on cela la justice ? Comment les gens envisagent-ils la justice ? Si quelque chose est conforme aux notions des gens, il leur est très facile de dire que Dieu est juste. En revanche, s’ils ne considèrent pas que cela soit conforme à leurs notions, si c’est quelque chose qu’ils sont incapables de concevoir, alors il leur serait difficile de dire que Dieu est juste. Si Dieu avait détruit Job à l’époque, les gens n’auraient pas dit qu’Il était juste. En réalité, que les hommes aient été corrompus ou non, et qu’ils l’aient été profondément ou non, Dieu doit-Il Se justifier quand Il les détruit ? Devrait-Il expliquer aux gens sur quelle base Il agit ainsi ? Dieu doit-Il dire aux gens quelles lois Il a ordonnées ? Il n’y a pas lieu. Aux yeux de Dieu, une personne qui est corrompue et qui est susceptible de s’opposer à Lui est dénuée de toute valeur. La manière dont Dieu la traite sera toujours appropriée, et il s’agit toujours des arrangements de Dieu. Si tu étais déplaisant à Ses yeux et s’Il disait qu’Il n’avait que faire de toi après ton témoignage et que par conséquent, Il te détruisait, serait-ce là aussi Sa justice ? Absolument. […] Tout ce que Dieu fait est juste. Même si cela est inconcevable pour les humains, ils ne doivent pas porter de jugements à volonté. S’Il fait quelque chose qui leur semble déraisonnable, ou s’ils ont une opinion à ce sujet et que cela les amène à dire qu’Il n’est pas juste, alors ils ne se montrent pas du tout raisonnables » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). En considérant ces paroles, j’ai eu l’impression que Dieu était face à moi et me réprimandait, et chaque mot m’est allé droit au cœur. N’accusais-je pas Dieu d’être déloyal et injuste ? N’étais-je pas en train de marchander, de trouver des excuses et de poser des conditions devant Dieu ? J’avais accompli certaines choses, au cours de mes années de souffrance en me dépensant dans mon devoir, je me disais que Dieu devait m’empêcher de tomber dans le désastre, et que ce serait Sa justice. Mais en fait, tout cela relevait entièrement de mes notions et mon imagination, et n’était pas du tout en accord avec la vérité. Dieu est le Seigneur de la création et je suis un être créé. Tout ce dont je bénéficie vient de Dieu et ma vie m’a également été donnée par Dieu. Comment Dieu arrange mon destin et combien de temps Il me laisse vivre ne dépend que de Lui. En tant qu’être créé, je dois me soumettre et l’accepter. Quel droit avais-je de raisonner avec Dieu et de Lui poser des conditions ? Mais j’avais eu la foi pendant toutes ces années et j’avais tant profité de l’abreuvement et de la nourriture de la vérité venant de Dieu, pourtant je n’avais aucune gratitude. Maintenant que j’avais contracté ce virus et que j’étais en danger de mort, je raisonnais avec Dieu et je Lui résistais, je Lui reprochais Son injustice. Où étaient ma conscience et ma raison ? En y pensant, je me suis sentie encore plus coupable et honteuse, alors je me suis agenouillée devant Dieu en prière : « Dieu, je suis si déraisonnable ! J’ai été créée par Toi, je suis un être créé. Je dois me soumettre à toutes tes orchestrations et à tous tes arrangements, c’est juste et naturel. Tu as permis que je contracte ce virus et que je risque la mort. Je ne voulais pas mourir, je ne voulais pas me soumettre, alors j’ai argumenté avec Toi, je T’ai accusé de ne pas agir correctement, et je T’ai demandé de me laisser vivre. Je n’avais absolument aucune soumission, aucune raison. J’ai été si rebelle ! Dieu, je veux réfléchir sur moi-même et me repentir devant Toi. »
Les jours suivants, je me suis sentie vraiment coupable chaque fois que je pensais à mes récriminations et à mes incompréhensions au sujet de Dieu. En particulier quand je pensais que, lorsque mon état avait empiré, j’avais résisté à Dieu, j’avais argumenté avec Lui, j’étais devenue négative et je m’étais laissée aller, j’avais fait dans l’à-peu-près dans mon devoir, et j’avais traîné des pieds. Je me suis sentie encore plus coupable et mal à l’aise. Quand je n’étais pas malade et que je ne faisais face à aucune crise, je proclamais la justice de Dieu, je disais que les êtres créés devaient se soumettre aux arrangements du Seigneur de la création. Pourquoi faisais-je preuve d’autant d’insoumission et de résistance quand j’étais malade ? Au cours de mes dévotions, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « La relation de l’homme avec Dieu n’est qu’une affaire d’intérêt personnel. C’est une relation entre un bénéficiaire et un donateur de bénédictions. Pour le dire simplement, c’est semblable à la relation entre employé et employeur. L’employé travaille seulement pour recevoir les récompenses accordées par l’employeur. Dans une telle relation, il n’y a pas d’affection, seulement une transaction ; il n’y est pas question d’aimer ni d’être aimé, seulement de charité et de miséricorde. Il n’y a pas de compréhension, il n’y a que de l’indignation et de la tromperie refoulées. Il n’y a pas d’intimité, seulement un gouffre infranchissable » (« L’homme ne peut être sauvé que dans le cadre de la gestion de Dieu », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). « Dans l’esprit des antéchrists, tant que les gens sont capables d’accomplir leur devoir, de payer un prix et d’endurer quelques épreuves, ils doivent être bénis par Dieu. Et donc, après avoir fait du travail d’Église pendant un certain temps, ils commencent à examiner quelles tâches ils ont réalisées pour l’Église, quelles contributions ils ont apportées à la maison de Dieu et ce qu’ils ont fait pour les frères et sœurs. Ils conservent tout cela solidement dans leur esprit, essayant de deviner quelles grâces et bénédictions ils en obtiendront de Dieu, de sorte qu’ils puissent déterminer si faire ces choses-là est d’une quelconque utilité. Pourquoi se préoccupent-ils de ces choses-là ? Que poursuivent-ils au plus profond de leur cœur ? Quel est le but de leur foi en Dieu ? Dès le départ, ils croyaient en Dieu afin d’obtenir des bénédictions. Et quels que soient le nombre d’années qu’ils ont passées à écouter des sermons, le nombre de paroles de Dieu qu’ils ont mangées et bues, le nombre de doctrines qu’ils ont comprises, ils ne renonceront jamais à leur désir et à leur intention d’être bénis. Si tu leur demandes d’être des êtres créés dévoués et d’accepter la règle et les arrangements de Dieu, ils diront : “Cela n’a rien à voir avec moi, ce n’est pas pour ça que je dois lutter. Voilà pourquoi je dois lutter : quand j’aurai livré bataille, quand j’aurai fourni les efforts requis et enduré les épreuves nécessaires, dès lors que j’aurai tout accompli selon les exigences de Dieu, Dieu me récompensera et me permettra de rester, je serai couronné dans le royaume et j’occuperai une position plus élevée que le peuple de Dieu, ou tout au moins, je régnerai sur deux ou trois cités.” Voilà ce qui intéresse le plus les antéchrists. La maison de Dieu a beau échanger sur la vérité, leurs motivations et leurs désirs ne peuvent être dissipés ; ils sont de la même espèce que Paul. Une transaction pure et simple comme celle-ci ne recèle-t-elle pas une sorte de tempérament maléfique et mauvais ? Certaines personnes religieuses disent : “Notre génération suit Dieu sur le chemin de la croix. C’est parce que Dieu nous a choisis, et nous sommes donc en droit de recevoir des bénédictions. Nous avons souffert et payé un prix, et nous avons bu le vin de la coupe amère. Certains d’entre nous ont même été arrêtés et condamnés à des peines de prison. Après avoir enduré toutes ces épreuves, écouté tant de sermons et tant appris sur la Bible, si un jour nous ne sommes pas bénis, nous irons au troisième ciel et nous nous expliquerons avec Dieu.” N’avez-vous jamais rien entendu de tel ? Ils disent qu’ils iront au troisième ciel pour s’expliquer avec Dieu : n’est-ce pas insolent ? Le simple fait d’entendre cela ne vous emplit-il pas de crainte ? Qui ose essayer de s’expliquer avec Dieu ? […] Ces gens ne sont-ils pas des archanges ? Ne sont-ils pas Satan ? Tu peux t’expliquer avec qui tu veux, mais pas avec Dieu. Tu ne dois pas le faire, tu ne dois pas avoir de telles pensées. Les bénédictions viennent de Dieu, Il peut les accorder à qui Il veut. Même si tu réponds aux exigences pour recevoir des bénédictions, si Dieu ne te les accorde pas, tu ne dois pas essayer de t’expliquer avec Lui. L’univers tout entier et toute l’humanité sont entre les mains de Dieu, Dieu a le dernier mot, tu es un être humain excessivement petit, et pourtant tu oses encore t’expliquer avec Dieu. Comment peux-tu être si présomptueux ? Tu ferais mieux de regarder qui tu es dans le miroir. Si tu oses récriminer contre le Créateur et L’affronter, n’es-tu pas en train de rechercher ta propre mort ? “Si un jour nous ne sommes pas bénis, nous irons au troisième ciel et nous nous expliquerons avec Dieu”. Par ces paroles, tu récrimines ouvertement contre Dieu. Quel genre d’endroit est le troisième ciel ? C’est la demeure de Dieu. Oser aller au troisième ciel pour essayer de s’expliquer avec Dieu est comparable au fait de prendre d’assaut un palais. N’est-ce pas le cas ? Certains demandent : “En quoi cela concerne-t-il les antéchrists ?” Ça les concerne au plus haut point car ceux sont les antéchrists qui désirent aller au troisième ciel pour s’expliquer avec Dieu. Seuls les antéchrists prononcent de telles paroles ; de telles paroles sont la voix qui est au fond du cœur des antéchrists, et c’est là la méchanceté des antéchrists » (« Section 7 : Ils sont mauvais, insidieux et malhonnêtes (Partie II) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). J’ai eu honte, face à cette révélation de Dieu, et j’ai vu que mes années passées à souffrir et à payer un prix dans mon devoir n’avaient pas du tout consisté à tenir compte de la volonté de Dieu et à faire le devoir d’un être créé pour Lui rendre Son amour. J’avais voulu les échanger contre les bénédictions de Dieu, entrer dans le royaume et jouir de bénédictions éternelles. J’avais traité le fait d’accomplir un devoir comme un moyen d’échapper au désastre et d’être béni par Dieu, comme une monnaie d’échange et un capital pour faire une transaction avec Dieu. C’est pour cette raison que j’avais calculé, intérieurement, la somme de mes efforts, combien de gens j’avais converti, à quel point j’avais souffert, le prix que j’avais payé. Plus j’avais compté, plus je m’étais dit que j’avais rendu un service méritoire, et que j’étais qualifiée pour gagner la protection de Dieu à travers le désastre et être gardée. Je n’aurais jamais pensé que j’allais soudain contracter ce virus. J’avais accusé et mal compris Dieu, je n’avais pas cherché comment me soumettre à Dieu dans le cadre de ma maladie. À la place, je m’étais demandé ce que je pouvais faire pour gagner Son approbation, afin qu’Il me protège et que je me rétablisse rapidement. Alors quand j’avais vu que mon état empirait, j’avais été démoralisée par Dieu. Je L’avais accusé de ne pas m’avoir protégée, d’avoir été injuste avec moi. Les faits montraient que ma foi et mon devoir n’avaient visé que les bénédictions, que je n’étais pas sincère envers Dieu. Je m’étais simplement servi de Lui pour atteindre mon but, qui était de gagner des bénédictions, de conclure des marchés et de tricher avec Dieu. J’avais été si égoïste et fourbe ! Paul, à l’ère de la Grâce, avait parcouru l’Europe pour diffuser l’Évangile du Seigneur, en souffrant beaucoup et en payant un prix élevé, mais tout ce qu’il avait donné n’avait visé qu’à le faire entrer au royaume des cieux et à être récompensé. Il avait dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7-8). Cela voulait dire que si Dieu ne lui donnait pas une couronne, Dieu n’était pas juste. Les gens, dans le monde religieux, sont profondément influencés par ces paroles de Paul. Tous ceux qui travaillent et souffrent au nom du Seigneur le font pour aller au ciel et être bénis. Ils argumentent avec Dieu s’ils ne sont pas bénis. J’étais exactement comme eux, n’est-ce pas ? J’ai alors pris peur. Je n’aurais jamais imaginé révéler ce genre de tempérament. Si cette situation ne m’avait pas exposée, je n’aurais jamais vu que j’avais un tempérament d’antéchrist aussi grave. J’ai alors pensé à ces paroles de Dieu : « Tout ce temps, J’ai gardé pour l’homme une norme stricte. Si votre loyauté est motivée par des intentions et des conditions, alors Je préférerais Me passer d’une telle loyauté, car Je déteste violemment ceux qui Me trompent par leurs intentions et M’extorquent par leurs conditions. Je souhaite seulement que l’homme Me soit absolument loyal, et qu’il fasse toute chose pour un seul mot et afin de prouver un seul mot : “foi”. Je méprise votre usage de flatteries pour tenter de Me réjouir, car Je vous ai toujours traités avec sincérité, aussi souhaiterais-Je que vous aussi, vous Me traitiez avec une vraie foi » (« Es-tu quelqu’un qui croit véritablement en Dieu ? », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Grâce à ces paroles, j’ai senti que le tempérament de Dieu était juste, sain, et qu’il ne tolérait aucune offense. Dieu œuvre pour sauver l’humanité, et ce qu’Il veut, c’est la sincérité et la dévotion de l’homme. Si les efforts de gens cachent des motivations, des adultérations, des marchandages ou de la tricherie, non seulement Dieu n’approuve pas ces gens, mais ils écoeurent et dégoûtent Dieu, et Il les condamne. Exactement comme Paul qui, en fin de compte, n’a pas été béni par Dieu, et a même été envoyé en enfer pour être puni. La façon dont mon devoir contenait l’adultération d’une transaction devait aussi dégoûter et écœurer Dieu. Que je sois tombée malade révélait entièrement le tempérament juste et saint de Dieu. Là-dessus, j’ai pleinement accepté la maladie, et je m’y suis soumise, du fond du cœur.
Ensuite, j’ai lu cet autre passage des paroles de Dieu : « En tant qu’être créé, quand on se présente devant le Créateur, on doit accomplir son devoir. C’est ce qu’il convient de faire et la responsabilité qui nous incombe. Étant donné que les êtres créés accomplissent leurs devoirs, le Créateur a réalisé une plus grande œuvre au sein de l’humanité. Il a accompli une nouvelle étape de Son œuvre sur l’humanité. Or de quelle œuvre s’agit-il ? Il fournit la vérité à l’humanité, lui permettant d’obtenir de Lui la vérité dans l’accomplissement de ses devoirs et, ainsi, de se débarrasser de ses tempéraments corrompus et d’être purifiée. Les hommes parviennent ainsi à satisfaire la volonté de Dieu et à s’engager sur le bon chemin dans la vie, et finalement, ils sont capables de craindre Dieu et de s’éloigner du mal, d’atteindre le salut complet et de ne plus être soumis aux afflictions de Satan. Voilà l’effet que Dieu voudrait que l’humanité atteigne en fin de compte en accomplissant son devoir. Par conséquent, au cours de l’accomplissement de ton devoir, Dieu ne te fait pas seulement voir une chose clairement et comprendre un peu de vérité, et Il ne te fait pas seulement profiter de la grâce et des bénédictions que tu reçois en accomplissant ton devoir en tant qu’être créé. Au contraire, Il te permet d’être purifié et sauvé et, finalement, tu arrives à vivre dans la lumière du visage du Créateur » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie VII) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Ces paroles de Dieu m’ont vraiment émue. Faire un devoir est une responsabilité et une obligation qu’un être créé ne peut fuir, et c’est surtout un chemin pour gagner la vérité et opérer un changement de tempérament. Dans nos devoirs, Dieu arrange toutes sortes de situations pour exposer les tempéraments corrompus des gens, puis, grâce au jugement et aux révélations de Ses paroles, et à Sa discipline, Il nous permet de comprendre notre corruption et de changer, pour que nous ne soyons plus corrompus et blessés par Satan. Voilà la volonté de Dieu. Au fil des années où j’avais fait mon devoir, j’avais montré beaucoup de corruption du fait des environnements que Dieu avait arrangés. J’avais gagné une certaine compréhension de mes tempéraments corrompus, puis j’avais commencé à me détester, à me repentir, à changer et à avoir un peu de ressemblance humaine. J’avais tant gagné grâce à mon devoir, pourtant je ne m’étais pas montrée reconnaissante. À la place, je m’étais servi de mon devoir comme d’une monnaie d’échange contre des bénédictions, contre un laissez-passer pour éviter les désastres, et j’avais traité Dieu comme si je pouvais Le berner et L’utiliser. J’avais été méprisable ! Dieu a exprimé tant de vérités, mais je ne les avais pas chéries, je m’étais juste demandé comment être bénie, échapper aux désastres, entrer dans le royaume et être récompensée. J’avais vraiment été malfaisante. Alors j’ai prié et j’ai juré à Dieu que j’allais cesser de faire mon devoir dans le but d’être bénie, et que j’allais poursuivre la vérité dans mon devoir pour Lui rendre Son amour. Puis j’ai lu cet autre passage des paroles de Dieu, qui m’a donné un chemin de pratique : « Dans ta foi en Dieu et dans ta poursuite de la vérité, si tu peux dire : “Peu importe la maladie ou l’événement déplaisant que Dieu laisse s’abattre sur moi, peu importe ce que fait Dieu, je dois obéir et rester à ma place en tant qu’être créé. Avant toute autre chose, je dois mettre en pratique cet aspect de la vérité, l’obéissance, je dois le mettre en œuvre et vivre la réalité de l’obéissance à Dieu. En outre, je ne dois pas laisser de côté la commission que Dieu m’a destinée ni le devoir que je dois accomplir. Je dois m’y plier jusqu’à mon dernier souffle,” n’est-ce pas porter témoignage ? Quand tu fais montre de ce genre de résolution et d’état d’esprit, es-tu encore capable de te plaindre de Dieu ? Non. En un tel moment, tu te diras : “C’est Dieu qui me donne ce souffle, Il a subvenu à mes besoins et m’a protégé durant toutes ces années, Il m’a épargné beaucoup de souffrances et m’a accordé beaucoup de miséricorde et beaucoup de vérités. J’ai compris des vérités et des mystères que les gens ne comprenaient pas depuis des générations. J’ai tant obtenu de Dieu, je dois donc Lui en être reconnaissant ! Avant, ma stature était trop petite, je ne comprenais rien, et tout ce que je faisais était blessant pour Dieu. Je risque de ne pas avoir d’autres possibilités de Lui être reconnaissant dans l’avenir. Quel que soit le temps qu’il me reste à vivre, je dois offrir le peu de forces que j’ai encore et faire ce que je peux pour Dieu, afin qu’Il puisse voir que le soutien qu’Il m’a apporté toutes ces années n’a pas été vain mais a porté ses fruits. Il faut que je Le réconforte et que je cesse de Le blesser et de Le décevoir.” Pourquoi ne pas penser ainsi ? Ne vous souciez pas de vous sauver ou d’y échapper en vous disant : “Quand vais-je guérir de cette maladie ? Je ferai alors de mon mieux pour accomplir mon devoir et être dévoué. Comment puis-je être dévoué quand je suis malade ? Comment puis-je accomplir le devoir d’un être créé ?” Tant que tu respires, n’es-tu pas capable d’accomplir ton devoir ? Tant que tu respires, es-tu capable de ne pas faire honte à Dieu ? Tant que tu respires, tant que ton esprit est lucide, es-tu capable de ne pas te plaindre de Dieu ? (Oui.) Il est facile de dire “Oui” maintenant, mais ce sera plus difficile quand cela t’arrivera réellement. Et donc, vous devez poursuivre la vérité, souvent travailler dur sur la vérité et consacrer plus de temps à vous demander : “Comment puis-je satisfaire la volonté de Dieu ? Comment puis-je Lui rendre Son amour ? Comment puis-je accomplir mon devoir d’être créé ?” Qu’est-ce qu’un être créé ? La responsabilité d’un être créé, est-ce seulement d’écouter les paroles de Dieu ? Non : c’est de les vivre. Dieu t’a prodigué en abondance la vérité, le chemin et la vie pour que tu puisses les vivre et Lui porter témoignage. Voilà ce que doit faire un être créé, et c’est ta responsabilité et ton obligation » (« Seules la lecture fréquente des paroles de Dieu et la méditation sur la vérité permettent d’avancer », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Ces paroles de Dieu m’émeuvent vraiment. Dieu est le Seigneur de la création et je suis un être créé, mon destin est donc entre Ses mains. Il avait permis que cette maladie s’abatte sur moi, alors, que je vive ou que je meure, je devais me soumettre à la loi et aux arrangements de Dieu. Voilà la raison fondamentale que doit posséder un être créé. Un devoir est quelque chose qu’un être créé doit accomplir. À tout moment, quoi qu’il arrive, jusqu’à mon dernier souffle, je devais faire mon devoir. J’avais tellement profité de l’amour de Dieu, au fil des années, mais comme je n’avais pas poursuivi la vérité, je m’étais rebellée sans cesse contre Lui et je L’avais blessé. Je devais tant à Dieu. Désormais, tant que je serais vivante, je devais faire mon devoir pour rendre Son amour à Dieu. Durant la période qui a suivi, je me suis demandé chaque jour comment bien faire mon devoir pour satisfaire Dieu. La sœur à laquelle j’étais associée débutait dans ce devoir, et elle ignorait de nombreux principes du partage de l’Évangile, divers problèmes apparaissaient donc. Par Internet, je l’aidais et je la guidais. En outre, je lisais souvent en silence les paroles de Dieu et je chantais des hymnes qui Le louaient. Je continuais à tousser et j’avais de la fièvre, mais la maladie n’était plus un frein pour moi, et j’ai cessé de me demander si j’allais mourir. Je savais que mon destin était entre les mains de Dieu, et que la durée de ma vie était déterminée par la loi de Dieu. J’allais essayer de bien faire mon devoir et de rendre Son amour à Dieu tant qu’Il me laisserait vivre, et j’allais me soumettre et ne plus jamais me plaindre, jusqu’au jour où Il me ferait mourir.
Un soir, je n’ai pas cessé de tousser, ma gorge était pleine de glaires, j’avais aussi beaucoup de fièvre, et mal dans tout le corps. J’étais au lit, si mal en point que je m’agitais sans cesse, incapable de dormir. Je me suis demandé : « Vais-je mourir ? Si j’arrive à m’endormir, me réveillerais-je jamais ? » Penser à la mort me contrariait vraiment, et me dire qu’à l’avenir, je n’aurais peut-être plus la possibilité de lire les paroles de Dieu, m’a fait pleurer à chaudes larmes. Alors je me suis levée, j’ai allumé mon ordinateur et j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Dieu a prédéterminé la durée de vie de chacun. D’un point de vue médical, une maladie peut sembler en phase terminale, tandis que du point de vue de Dieu, si ta vie doit se poursuivre et que ton heure n’est pas encore venue, tu ne pourras pas mourir même si tu le veux. Si Dieu t’a donné un mandat, et que ta mission n’est pas terminée, tu ne mourras même pas d’une maladie qui est censée être mortelle : Dieu ne t’emportera pas encore. Même si tu ne pries pas et ne cherches pas la vérité, ou que tu ne t’occupes pas de traiter ta maladie, ou même si tu diffères ton traitement, tu ne mourras pas. C’est particulièrement vrai pour ceux qui ont reçu un mandat de la part de Dieu : tant que leur mission n’est pas encore achevée, quelle que soit la maladie qui les frappe, ils ne doivent pas mourir tout de suite. Ils doivent vivre jusqu’à la finalisation de leur mission. As-tu foi en cela ? […] Le fait est que peu importe si ton marchandage vise à soigner ta maladie et à t’empêcher de mourir, ou s’il a d’autres intentions ou buts, du point de vue de Dieu, si tu peux accomplir ton devoir et que tu es encore utile, si Dieu a décidé que tu dois être utilisé, alors tu ne mourras pas. Tu ne pourras pas mourir même si tu le veux. Mais si tu causes des problèmes et commets toutes sortes d’actes mauvais, et que tu offenses le tempérament de Dieu, tu mourras rapidement, ta vie prendra vite fin. Dieu a déterminé la durée de vie de chacun avant la création du monde. Si l’on parvient à obéir aux arrangements et aux orchestrations de Dieu, alors, peu importe si l’on souffre ou non d’une maladie, ou si l’on est en bonne ou en mauvaise santé, on vivra le nombre d’années prédéterminé par Dieu. As-tu foi en cela ? » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai senti Son amour et Sa miséricorde, cela m’a vraiment réchauffé le cœur. J’ai un peu plus compris la volonté de Dieu. Que j’aie pu naître dans les derniers jours, croire en Dieu et faire un devoir, avait été déterminé par Dieu et c’était également une mission que Dieu m’avait confiée. Si ma mission était achevée, j’allais devoir mourir, que je sois malade ou pas. Sinon, je n’allais pas mourir, même si j’avais une maladie qui pouvait me tuer. Je ne savais pas à quoi m’attendre, mais je savais que je devais mettre ma vie entre les mains de Dieu et suivre Ses arrangements. Pensant que je pouvais mourir à tout moment, j’ai souhaité parler à nouveau à Dieu avec mon cœur. Alors je me suis agenouillée et j’ai prié Dieu : « Oh Dieu ! Merci de m’avoir choisie pour que je vienne dans Ta maison, et de m’avoir laissé entendre Ta voix. Gagner l’abreuvement et la nourriture de tant de Tes paroles m’a permis d’apprendre tant de vérités, et de connaître les principes pour être une personne. Je me dis que ma vie n’a pas été vaine. Le fait est que je suis profondément corrompue, que je me rebelle sans cesse contre Toi et que je Te blesse. Je n’ai pas bien poursuivi la vérité ni fait sincèrement mon devoir pour Te rendre Ton amour. De plus, je ne T’ai jamais apporté le moindre réconfort. Je Te dois tant. Je ne sais pas si j’aurais d’autres occasions de Te rendre Ton amour. Si je continue à vivre, je veux vraiment poursuivre la vérité et faire mon devoir pour Te satisfaire. »
Cette nuit-là, je me suis endormi sans m’en rendre compte. Dès que je me suis réveillée, le lendemain, je me suis sentie totalement détendue, comme si je n’avais jamais été malade. Ma gorge ne me faisait pas mal, elle n’était pas encombrée. J’ai aussitôt pris ma température et découvert qu’elle était redevenue normale. J’étais vraiment émue, et je savais que c’était là la miséricorde et la protection de Dieu à mon égard. Même si, quand j’avais contracté le coronavirus, j’avais fait preuve de beaucoup de rébellion et de résistance, Dieu ne m’avait pas traitée selon mes transgressions, et Il avait continué à veiller sur moi. Je n’ai pas pu retenir mes larmes et j’ai offert mes remerciements et mes louanges à Dieu.
Deux mois ont passé, et ma température est restée normale tout du long. Le virus n’est pas réapparu et je me suis rétablie en un rien de temps. Beaucoup de gens sont morts durant cette pandémie, et j’ai survécu entièrement grâce aux soins merveilleux et au salut de Dieu. Être infectée par ce virus avait révélé les motivations et les adultérations dans ma foi et mon devoir, ce qui m’avait permis de voir mes viles motivations, visant à passer un marché avec Dieu contre des bénédictions, et j’avais gagné une certaine compréhension et un certain dégoût de moi-même. De plus, j’ai gagné une expérience pratique et une compréhension du tempérament saint et juste de Dieu, et je me suis soumise à la loi et aux arrangements de Dieu. J’ai fait l’expérience de l’épurement et de la souffrance grâce à cette situation, mais j’ai tant gagné, des choses que je n’aurais pu gagner dans une situation confortable. Quand je repense à ce que j’ai tiré de cette expérience, je suis pleine de gratitude et de louanges envers Dieu. Je remercie Dieu pour Son amour et Son salut !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.