Réflexions sur le fait d’afficher un faux-semblant

22 mars 2025

Par Su Kai, Chine

Le 6 mars 2023, la dirigeante a organisé une réunion avec plusieurs co-ouvriers. D’habitude, je suis pressée d’assister à de telles réunions, pensant que nous pouvons tous échanger sur notre compréhension des paroles de Dieu, échanger nos expériences et discuter des divers problèmes et des difficultés que nous rencontrons dans notre travail, apprenant des points forts des autres pour compenser nos lacunes, ce qui était génial. Mais, cette fois-ci, j’étais un peu inquiète. J’ai pensé à la manière dont, ces deux derniers mois, la dirigeante avait pointé divers problèmes dans mon travail, notamment que les progrès du travail d’évangélisation étaient lents, que j’avais échoué à rapidement cultiver les gens identifiés comme talentueux, et même que mes échanges lors des réunions avaient pour but de m’exalter et de me mettre en avant et que je prenais le chemin d’un antéchrist. J’ai pensé : « Si la dirigeante me demande lors de cette réunion comment j’ai fait l’expérience des choses récemment et comment j’ai corrigé ces déviations pour pratiquer la vérité et y entrer, et en supposant que je ne puisse rien dire, pensera-t-elle que je ne fais pas bien mon travail et que mon entrée dans la vie est mauvaise ? Quel regard elle et mes co-ouvriers porteront-ils alors sur moi ? » Cette pensée m’a rendue très nerveuse, alors j’ai commencé à réfléchir aux tâches que je n’avais pas suivies ou sur lesquelles je n’avais pas le contrôle. Je me suis dit qu’il fallait que j’obtienne rapidement une compréhension claire avant la réunion. En plus, la fois précédente, la dirigeante avait pointé mon problème : je m’exaltais et je me mettais en avant. Bien que j’aie lu certaines paroles de Dieu après coup, je ne me suis pas concentrée sur la réflexion sur moi-même ni sur mon entrée. Je me suis demandé : « Si je ne peux pas partager une compréhension véritable, la dirigeante pensera-t-elle que, même face à l’émondage, je ne me concentre pas sur la réflexion sur moi-même et je ne suis pas quelqu’un qui poursuit la vérité ? Je ferais mieux de revoir les passages des paroles de Dieu que j’ai précédemment lus, méditer sur eux et m’efforcer d’être capable d’articuler quelques idées profondes. De cette manière, la dirigeante pourra voir que, même s’il y a plein de problèmes dans l’accomplissement de mon devoir et que je révèle des tempéraments corrompus, après coup je peux toujours chercher la vérité, la pratiquer et y entrer, dans une certaine mesure. De cette façon, je serai capable de restaurer mon image aux yeux de la dirigeante. »

Le jour de la réunion, la dirigeante a commencé, comme d’habitude, par discuter avec nous à propos de notre état. J’ai pensé en moi-même : « Laissons les co-ouvriers parler d’abord, pour que j’entende quelles expériences et quelle compréhension ils ont gagnées. Je pourrais tirer de la lumière de leurs échanges et utiliser aussi cette occasion pour réfléchir davantage à ma propre expérience et à ma compréhension. » En entendant à quel point l’échange de mes co-ouvriers était concret, j’ai commencé à être un peu nerveuse, en pensant : « Si je n’échange pas bien, l’impression que la dirigeante aura de moi ne pourra qu’empirer. » Cette pensée ne m’a pas aidée à me calmer et j’ai commencé à me demander comment je pouvais m’exprimer plus clairement et plus profondément pendant mon échange. Mais j’avais beau y réfléchir, ma compréhension restait aussi superficielle qu’avant, et je me suis donc sentie un peu découragée : « Tant pis. Je vais seulement partager ce que je comprends. » Mais alors, j’ai pensé : « J’ai déjà laissé une mauvaise impression à la dirigeante. Si elle entend à quel point ma compréhension est superficielle, pensera-t-elle que je ne fais pas bien mon travail et que je n’ai pas d’entrée dans la vie, et considérera-t-elle que je dois être observée, voire renvoyée ? Si je suis renvoyée, quel regard les frères et sœurs porteront-ils sur moi ? Non, il faut que je me montre sous un meilleur jour. » Quand ça a été mon tour de partager mon état et ma compréhension, j’ai voulu présenter une compréhension profonde, mais, plus ça allait, plus mes propos étaient confus. Quand j’ai eu fini de parler, la dirigeante a dit : « Après avoir écouté tout ce que tu as partagé, je ne sais toujours pas quel est ton état principal. » Et un co-ouvrier a aussi dit : « Tu as l’air un peu négative. Si tu as vraiment de la compréhension et de l’entrée, tu ne devrais pas être négative. » À ce moment-là, je me suis sentie rougir et j’aurais voulu me terrer dans un trou. J’ai pensé en moi-même : « Super, non seulement j’ai échoué à faire une bonne impression, mais je me suis encore plus ridiculisée. » Plus je pensais à cela, plus j’étais gênée. J’espérais seulement que la réunion se termine au plus vite. La dirigeante a alors arrêté de me demander mon état et commencé à poser des questions sur la façon dont j’avais traité une lettre de signalement. J’ai pensé en moi-même : « Je suis assez familière avec la situation concernant cette lettre de signalement, donc je peux parler de ce sujet pour me mettre un petit peu en valeur. Mais comme ma sœur partenaire était aussi impliquée, si elle parle en premier, la dirigeante va-t-elle penser que c’est elle qui a échangé sur la situation et l’a traitée ? Non, il faut que je parle en premier. Je me suis déjà ridiculisée, donc il faut que je sauve la face cette fois-ci. » Pensant à tout cela, je me suis empressée de répondre. Mais, dans mon empressement à faire bonne impression, je ne me suis pas exprimée clairement. C’est en fait ma sœur partenaire qui a clarifié les choses en échangeant sur divers autres points. À ce moment-là, je suis sentie vraiment mal – j’avais voulu prendre les commandes et me mettre un peu en avant, mais j’avais fini par me ridiculiser encore plus. Ce soir-là, comme je méditais sur les événements de la journée, je n’ai pas réussi à calmer mes esprits malgré mes efforts. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser encore à la façon de récupérer ma fierté perdue. Mais, plus je concentrais mon attention là-dessus, plus je me sentais contrariée et plus ma tête était brumeuse.

Le matin suivant, pendant mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Examinez-vous régulièrement votre comportement et vos intentions tandis que vous agissez et accomplissez vos devoirs ? (Rarement.) Si vous vous examinez rarement, êtes-vous à même de reconnaître vos tempéraments corrompus ? Pouvez-vous comprendre votre réel état ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai commencé à m’examiner et je me suis aperçue que mes intentions pour cette réunion n’avaient pas été bonnes. J’avais voulu utiliser cet échange à propos de mon expérience et de ma compréhension pour me mettre en avant et pour faire bonne impression sur les autres. Plus je réfléchissais sur mes intentions et mon comportement, plus je sentais que mon comportement pendant la réunion avait des éléments fourbes et que je m’étais livrée à une supercherie. En examinant cela, j’ai commencé à me sentir en conflit. J’ai pensé : « Dois-je m’ouvrir à la dirigeante à la réunion d’aujourd’hui à propos de mon état d’hier ? Si je le fais, quel regard elle et mes co-ouvriers porteront-ils sur moi, sachant que j’avais des intentions si méprisables pendant la réunion ? Mais si je ne le fais pas, quel regard Dieu portera-t-Il sur moi ? » Après beaucoup de réflexion, j’ai décidé de m’ouvrir à la dirigeante sur mon état réel de la veille. Toutefois, j’ai parlé avec elle en privé à ce moment-là, car j’étais trop gênée d’en discuter devant mes co-ouvriers.

Par la suite, en réfléchissant plus avant sur ce que j’avais révélé pendant la réunion, j’ai pensé à la façon dont Dieu avait exposé l’hypocrisie des pharisiens et j’ai trouvé ces paroles de Dieu : « Comment décrit-on les pharisiens ? Ce sont des gens qui sont hypocrites, complètement faux et qui jouent la comédie dans tout ce qu’ils font. Quelle comédie jouent-ils ? Ils font semblant d’être bons, gentils et positifs. Est-ce ainsi qu’ils sont réellement ? Absolument pas. Étant donné qu’ils sont hypocrites, tout ce qui est manifesté et révélé en eux est faux : tout n’est que simulacre, ce n’est pas leur vrai visage. Où est caché leur vrai visage ? Il est caché au plus profond de leur cœur, pour ne jamais être vu par les autres. Tout ce qui se trouve à l’extérieur est un faux-semblant, tout est faux, mais ils ne peuvent que tromper les gens : ils ne peuvent tromper Dieu. Si les gens ne poursuivent pas la vérité, s’ils ne pratiquent pas et n’expérimentent pas les paroles de Dieu, alors ils ne peuvent pas vraiment comprendre la vérité et donc, même si leurs paroles sonnent bien, ces paroles ne sont pas la vérité-réalité, mais des formules et des doctrines. Certains ne font que répéter des formules et des doctrines, ils singent celui qui prêche les sermons les plus élevés, avec pour résultat qu’en l’espace de quelques années seulement, leur récitation de formules et de doctrines devient de plus en plus avancée et ils sont admirés et vénérés par beaucoup de monde, après quoi ils commencent à se camoufler et accordent une grande attention à ce qu’ils disent et font, se montrant particulièrement pieux et spirituels. Ils utilisent ces soi-disant théories spirituelles pour se camoufler. C’est tout ce dont ils parlent partout où ils vont : des choses spécieuses qui correspondent aux notions des gens, mais qui manquent de la moindre vérité-réalité. Et en prêchant ces choses, qui correspondent aux idées et aux goûts des gens, ils fourvoient beaucoup de monde. Aux yeux de certains autres, ces personnes semblent très dévotes et humbles, mais en réalité, c’est faux. Elles semblent tolérantes, indulgentes et aimantes, mais c’est en fait un simulacre. Elles disent qu’elles aiment Dieu, mais c’est en réalité une comédie. D’autres pensent que ces personnes sont saintes, mais en fait, c’est faux. Où peut-on trouver une personne vraiment sainte ? La sainteté humaine est toute fausse. Tout cela n’est qu’une comédie, un simulacre. Vus de l’extérieur, ces gens semblent loyaux envers Dieu, mais ils ne font qu’offrir aux autres un spectacle. Quand personne ne regarde, ils ne sont pas loyaux le moins du monde, et tout ce qu’ils font est négligeant. En surface, ils se dépensent pour Dieu et ont abandonné leurs familles et leurs carrières. Mais que font-ils en secret ? Ils mènent leur propre entreprise et exercent leur propre activité dans l’Église, en profitant de l’Église et en volant les offrandes en secret sous couvert de travailler pour Dieu… Ces gens sont les pharisiens hypocrites d’aujourd’hui » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). Les paroles de Dieu exposent que les pharisiens sont hypocrites et experts pour se déguiser. Leur parole et leurs actions sont conduites par des motifs et des buts cachés. Ils ne suivent pas la voie de Dieu mais prêchent des formules et des doctrines pour se mettre en valeur. Ils utilisent un comportement bon en apparence pour se parer et semblent ainsi humbles, aimants et patients avec les autres. Ils se tiennent même aux coins des rues pour prier, de manière à ce que les autres voient leur piété et les perçoivent comme des gens qui aiment Dieu. Les pharisiens se déguisent et se parent dans l’intention et le but de fourvoyer les autres et pour gagner l’admiration et le soutien des gens, tout cela pour maintenir leur propre statut. En réfléchissant sur ce que j’avais révélé, j’ai pris conscience que j’avais été semblable aux pharisiens. Pendant la dernière réunion, la dirigeante avait pointé les problèmes dans mon travail. Inquiète à propos de l’opinion négative qu’avait la dirigeante à mon sujet, j’avais voulu offrir une meilleure performance dans cette réunion pour restaurer mon image à ses yeux. Je n’avais pas traité certaines tâches correctement et n’avais pas saisi les détails. De crainte que la dirigeante me perçoive à travers cela, j’avais rapidement pris des mesures pour examiner les détails et j’étais plus appliquée que d’habitude dans mon travail et dans les réunions. Mon objectif était que la dirigeante pense que je pouvais toujours faire un travail réel. J’ai vu que mes efforts assidus pour assurer le suivi du travail et mes échanges pour traiter les problèmes n’avaient pas été pour bien faire mon devoir et tenir compte des intentions de Dieu, mais plus pour restaurer mon image aux yeux de la dirigeante et gagner l’admiration de mes co-ouvriers. J’avais été vraiment égoïste et fourbe ! En réfléchissant sur mes manifestations dans l’accomplissement de mon devoir, j’ai pris conscience qu’un grand nombre de fois, j’avais agi pour protéger ma fierté et faire bonne figure devant les autres. Il y avait même eu des occasions où la dirigeante avait suivi mon travail et où je n’avais pas encore accompli certaines tâches, mais où, inquiète qu’elle puisse dire que je n’étais pas efficace, j’avais menti en disant que j’assurais déjà le suivi avant de me presser de faire le travail par la suite. En réfléchissant sur ce que j’avais révélé la plupart du temps et sur ma performance lors de la réunion, je me suis sentie assez contrariée. Je m’étais cachée et déguisée et j’avais été hypocrite pour protéger ma fierté. Quelle différence y avait-il entre moi et les pharisiens ?

Par la suite, j’ai lu des passages des paroles de Dieu en lien avec mon état et un passage m’a profondément émue. Dieu Tout-Puissant dit : « Les antéchrists sont assez sensibles en ce qui concerne leur statut parmi les autres. Lorsqu’ils sont en groupe, ils ne croient pas que leur âge et leur santé physique aient une quelconque importance. Ce qu’ils croient être important, c’est la façon dont la majorité les voit, si la majorité leur donne du temps et leur réserve une place dans son discours et ses actions, si leur statut et leur position dans le cœur de la majorité sont élevés ou ordinaires, si la majorité les considère comme élevés ou ordinaires ou rien de spécial, et ainsi de suite ; ce que la majorité considère comme leurs références de foi en Dieu, à quel point leurs paroles ont du poids parmi les gens, c’est-à-dire combien de personnes les approuvent, combien de personnes les louent, les félicitent, les écoutent attentivement et les prennent à cœur après qu’ils ont dit quelque chose ; mais également, si la majorité les considère comme ayant une grande foi ou peu de foi, à quoi ressemble leur détermination à endurer la souffrance, combien ils abandonnent et se dépensent, à quoi ressemblent leurs contributions à la maison de Dieu, si le poste qu’ils occupent dans la maison de Dieu est élevé ou bas, ce qu’ils ont souffert par le passé et les choses importantes qu’ils ont faites – ce sont les choses qui les préoccupent le plus. […] Les antéchrists se concentrent principalement sur l’effort de faire des sermons et sur la façon d’expliquer les paroles de Dieu d’une manière où ils se mettent en valeur et qui amène les autres à les tenir en haute estime. Pendant qu’ils font cet effort, ils ne cherchent pas la façon de comprendre la vérité ni la façon d’entrer dans la vérité-réalité, mais ils réfléchissent plutôt à la façon de se souvenir de ces paroles, à la façon dont ils peuvent montrer leurs forces à encore plus de gens, de sorte qu’encore plus de gens apprennent qu’ils sont vraiment quelqu’un, qu’ils ne sont pas des gens ordinaires, qu’ils sont capables et qu’ils sont supérieurs aux gens ordinaires. Entretenant ce genre d’idées, d’intentions et de points de vue, les antéchrists vivent parmi les gens, faisant toutes sortes de choses différentes. Parce qu’ils ont ces points de vue, et parce qu’ils ont ces poursuites et ambitions, ils ne peuvent s’empêcher d’engendrer de bons comportements, des paroles correctes et de bonnes actions de toutes sortes, grandes ou petites » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie X)). Les paroles de Dieu exposent que les antéchrists font leurs devoirs seulement pour avoir un statut élevé parmi les gens, dans le but de gagner leur approbation et leur admiration par leurs mots et leurs actions. Pour obtenir leur statut, ils renoncent à des choses et se dépensent, endurent des souffrances et paient un prix, s’engageant dans de nombreuses bonnes actions. Ils font aussi des efforts dans les paroles de Dieu, s’équipant de formules et de doctrines pour pouvoir les prêcher devant les autres. En me comparant à eux, j’ai pris conscience que j’étais pareille. J’’avais mis la priorité sur ma fierté et mon statut avant tout le reste. Une fois que mes défauts et mes problèmes dans mes devoirs ont été exposés, j’ai essayé par divers moyens de retrouver ma réputation. Je ne m’étais clairement pas concentrée sur la réflexion sur la question de m’exalter et de me mettre en avant, et je n’avais pas une vraie compréhension, mais j’essayais toujours de me parer, trompant mes frères et sœurs. J’ai vu à quel point j’étais fourbe. Faire les choses de cette manière revenait essentiellement à tromper Dieu, ce qu’Il déteste et condamne. En pensant à tout cela, j’ai ressenti de la crainte, prenant conscience que si je ne changeais pas mon état, Dieu allait me détester et m’abandonner.

Par la suite, j’ai réfléchi sur la façon dont je voulais toujours maintenir une bonne image aux yeux des gens et j’ai pris conscience que j’étais gouvernée par des poisons sataniques comme « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce » et « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole ». Je me suis souvenue que Dieu avait échangé sur cet aspect de la vérité donc j’ai trouvé des passages pertinents des paroles de Dieu à lire. Dieu Tout-Puissant dit : « “Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce” vise à inciter les gens à accorder de l’importance au fait de vivre leur côté brillant et haut en couleur et de faire davantage de choses qui donnent une bonne image d’eux, au lieu de faire des choses qui sont mauvaises ou déshonorantes ou d’exposer leur côté laid, et à leur éviter de vivre sans fierté ni dignité. Au nom de sa réputation, de sa fierté et de son honneur, on ne peut pas tout dénigrer à son propre sujet, et encore moins parler aux autres de son côté sombre et de ses aspects honteux, car il faut vivre avec fierté et dignité. Pour avoir de la dignité, il faut avoir une bonne réputation, et pour avoir une bonne réputation, il faut faire semblant et se déguiser. Cela n’est-il pas incompatible avec le fait de se comporter en personne honnête ? (Si.) Lorsque tu te comportes comme une personne honnête, ce que tu fais est complètement en contradiction avec le dicton “un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce”. Si tu veux te comporter comme une personne honnête, n’accorde pas d’importance à la fierté : la fierté d’une personne ne vaut pas un centime. Face à la vérité, il faut s’exposer, ne pas faire semblant ni donner une fausse image de soi. Il faut révéler à Dieu ses vraies pensées, les erreurs que l’on a commises, les aspects qui violent les vérités-principes, et ainsi de suite, et aussi dévoiler ces choses à ses frères et sœurs. Il ne s’agit pas de vivre pour sa réputation, mais plutôt de vivre pour se comporter comme une personne honnête, de vivre pour poursuivre la vérité, de vivre pour être un véritable être créé et de vivre pour satisfaire Dieu et être sauvé. Mais lorsque tu ne comprends pas cette vérité et que tu ne comprends pas les intentions de Dieu, les choses qui sont conditionnées en toi par ta famille ont tendance à dominer. Donc, quand tu fais quelque chose de mal, tu le dissimules et tu fais semblant, pensant : “Je ne peux rien dire à ce sujet et je ne permettrai à personne d’autre qui est au courant de dire quoi que ce soit non plus. Si l’un d’entre vous dit quelque chose, je ne le laisserai pas s’en tirer facilement. Ma réputation passe avant tout. Vivre ne sert à rien si ce n’est pour le bien de sa réputation, car c’est plus important que toute autre chose. Si une personne perd sa réputation, elle perd toute sa dignité. Tu ne peux donc pas dire les choses telles qu’elles sont, tu dois faire semblant, tu dois dissimuler les choses, sinon tu perdras ta réputation et ta dignité et ta vie ne vaudra rien. Si personne ne te respecte, alors tu ne seras qu’un déchet bon marché qui ne vaut rien du tout.” Est-il possible de se comporter comme une personne honnête en pratiquant de cette façon ? Est-il possible d’être complètement ouvert et de se disséquer ? (Non.) De toute évidence, en faisant cela, tu te conformes au dicton “un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce” que ta famille a conditionné en toi » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (12)). « La famille ne conditionne pas les gens simplement avec un ou deux dictons, mais avec toute une série de citations et d’aphorismes bien connus. Par exemple, les aînés de ta famille et tes parents mentionnent-ils souvent le dicton “un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole” ? (Oui.) Ils te disent : “Les gens doivent vivre pour leur réputation. Au cours de leur vie, les gens cherchent uniquement à se forger une bonne réputation auprès des autres et à faire bonne impression. Où que tu ailles, sois plus généreux en distribuant salutations, propos aimables et compliments, et dis davantage de mots gentils. N’offense pas les gens, au contraire, fais plus de bonnes actions et d’actes bienveillants.” Cet effet conditionnant particulier exercé par la famille a un certain impact sur le comportement ou les principes de conduite des gens, avec pour conséquence inévitable qu’ils attachent une grande importance à la renommée et au gain. Autrement dit, ils attachent une grande importance à leur propre réputation, à leur prestige, à l’impression qu’ils créent dans l’esprit des autres et à l’appréciation que les autres ont de tout ce qu’ils font et de chaque opinion qu’ils expriment. En accordant une grande importance à la renommée et au gain, tu accordes à ton insu peu d’importance à la question de savoir si le devoir que tu accomplis est conforme à la vérité et aux principes, si tu satisfais Dieu et si tu fais ton devoir de manière adéquate. Tu considères ces choses comme étant de moindre importance et de moindre priorité, tandis que le dicton “un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole”, que ta famille a conditionné en toi, devient extrêmement important pour toi. […] Tout ce que tu fais, ce n’est pas pour pratiquer la vérité, ni pour satisfaire Dieu, c’est plutôt dans l’intérêt de ta propre réputation. De ce fait, qu’est-il advenu, en réalité, de tout ce que tu fais ? C’est devenu, en réalité, un acte religieux. Qu’est devenue ton essence ? Tu es devenu l’archétype du pharisien. Qu’est devenu ton chemin ? Il est devenu le chemin des antéchrists. C’est ainsi que Dieu le définit. Donc, l’essence de tout ce que tu fais est entachée, elle n’est plus la même. Tu ne pratiques pas la vérité et ne la poursuis pas, au lieu de cela, tu poursuis la renommée et le gain. En fin de compte, aux yeux de Dieu, l’accomplissement de ton devoir, en un mot, est inadéquat. Pourquoi cela ? Parce que tu ne te consacres qu’à ta propre réputation, plutôt qu’à ce que Dieu t’a confié ou à ton devoir en tant qu’être créé » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (12)). Les paroles de Dieu exposaient mon état exact. Depuis le début, j’avais vécu conformément aux philosophies et aux lois sataniques telles que « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce » et « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole ». Quand j’étais petit, mes parents disaient souvent : « les gens vivent pour leur fierté », et disaient fréquemment des choses comme « regarde cet enfant qui apporte le déshonneur à ses parents ». À partir de ce moment-là, j’avais commencé à comprendre l’importance qu’il y avait à protéger sa fierté et à avoir une bonne réputation. J’avais appris qu’en interagissant avec les autres, je devais lire leurs expressions et leurs humeurs et moduler mes mots et mes actions pour convenir à leurs préférences. Quand, ce faisant, il m’était plus facile de gagner l’estime des gens autour de moi et d’asseoir une bonne réputation, je m’étais encore plus identifiée à ces philosophies et à ces lois sataniques, croyant que vivre comme cela m’apporterait de l’honneur. Après avoir commencé à croire en Dieu, j’avais aussi souvent parlé et agi dans le but de protéger ma fierté, constamment désireuse d’établir une bonne image dans le cœur de mes frères et sœurs et de gagner leur admiration. Au cours de la dernière réunion, la dirigeante avait pointé un grand nombre de mes problèmes. Pour recouvrer ma fierté et montrer à la dirigeante que j’avais changé, j’avais fait semblant et je m’étais camouflée tout au long de la réunion, ne voulant pas dévoiler mon véritable état ni les lacunes dans mon travail. Bien que mes problèmes aient été exposés et que j’aie été percée à jour, j’essayais malgré tout de trouver des moyens de sauver la face. La poursuite de ma fierté et de mon statut m’avait rendue de plus en plus hypocrite et fourbe. Je me concentrais sur la façon de conserver ma fierté et mon statut dans tout ce que je faisais, sans tenir compte des intérêts de la maison de Dieu. Je ne consacrais pas non plus d’efforts aux vérités-principes, manquant d’un sens du fardeau et de la responsabilité envers mes devoirs. Exactement comme dans cette réunion, je camouflais mon véritable état et les lacunes dans mon travail. La dirigeante n’avait pas pu identifier mes problèmes, donc elle n’avait pas pu m’aider, et les déviations et les lacunes dans mon travail n’avaient pas pu être traitées à temps. J’ai alors pris conscience que vivre selon ces poisons sataniques et poursuivre la fierté et le statut n’était pas le bon chemin ; cela conduit seulement les gens à se rebeller contre Dieu, à Lui résister et finalement à être éliminés par Lui. En prenant conscience de cela, je n’ai plus voulu continuer à être corrompue et utilisée par Satan, ce qui gâcherait ma chance de gagner la vérité et d’être sauvée. J’ai voulu mettre de côté ma fierté et mon statut et poursuivre l’honnêteté conformément aux exigences de Dieu.

Par la suite, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans contraintes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que le chemin pour renoncer à sa fierté et à son statut commençait par être une personne honnête. Cela signifie ne pas camoufler ni cacher mes lacunes et ma corruption, mais être ouverte et chercher la vérité pour les résoudre. Ce n’est que de cette manière que je pouvais avoir l’occasion de me débarrasser de mes tempéraments corrompus, corriger mes vues erronées sur la poursuite et faire mes devoirs pour respecter les intérêts de la maison de Dieu.

En août 2023, du fait de la réaffectation de mes devoirs, j’ai commencé à coopérer avec sœur Zhang Qin pour prendre la responsabilité d’une Église. Étant donné que certaines parties du travail ne m’étaient pas familières lorsque j’ai pris en charge le travail, j’ai vraiment voulu demander l’aide de Zhang Qin. Toutefois, j’ai craint que lui demander de l’aide expose mes lacunes et j’ai pensé qu’elle pourrait dire : « Tu as été dirigeante d’Église avant ; comment se fait-il que tu sembles ne rien connaître ? C’est vraiment minable. » Quand j’ai révélé ces pensées, j’ai étouffé la question et je me suis dit : « Tant pis. Je vais me débrouiller toute seule. » Quelques jours passèrent et il y avait toujours des aspects du travail que je ne comprenais pas. J’ai commencé à éprouver de l’anxiété et j’ai alors pris conscience que ma réticence à interroger Zhang Qin était juste une autre manière de protéger ma fierté et d’afficher un faux-semblant. J’ai pensé à un passage des paroles de Dieu : « Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu, tenir compte des intentions de Dieu et prendre en considération le travail de l’Église. Donne la priorité à ces considérations avant toute chose ; c’est seulement après cela que tu peux penser à la stabilité de ton statut ou à la façon dont les autres te considèrent » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). J’ai prié en silence, ne voulant vivre plus longtemps pour ma fierté. Pour les aspects que je n’avais pas compris ou les questions que j’avais du mal à saisir, je suis allée demander l’aide de Zhang Qin. Grâce à l’échange que j’ai eu avec elle, j’ai trouvé un chemin pour avancer. Pendant la coopération qui a suivi, il y a eu des moments où je ne comprenais pas certains aspects ou déviais dans mon travail et j’ai, à l’occasion, encore voulu dire des choses ou camoufler mes lacunes pour protéger ma fierté. Toutefois, me souvenant que Dieu aime les personnes honnêtes et déteste les fourbes, j’ai pris conscience que j’avais besoin de pratiquer la vérité et d’être une personne honnête conformément aux exigences de Dieu. C’est seulement en faisant cela que je pourrais me débarrasser des tempéraments corrompus que sont les faux-semblants et l’hypocrisie. Avec cela à l’esprit, j’étais prête à rebeller contre moi-même, à m’ouvrir à propos de mes lacunes et de mes corruptions, et je ne me suis plus sentie si entravée ou liée par la question de protéger ma fierté. Je rends grâce à Dieu !

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