Remplacer la jalousie par la magnanimité

14 septembre 2020

Par Fu Dan, Chine

Il y a quelques années, Sœur Xiaojie a été transférée dans notre église pour m’assister dans mes fonctions de dirigeante. Au fil du temps, j’ai découvert qu’elle avait un bon calibre et qu’elle était très capable malgré son jeune âge. Elle pratiquait la vérité quand un problème survenait et s’attachait à chercher les principes de la vérité. Je n’étais pas à sa hauteur en termes de calibre ou de compétences professionnelles. Je l’admirais beaucoup et je la trouvais talentueuse. Lors d’une réunion de collaborateurs, une dirigeante m’a demandé s’il y avait des personnes dans l’Église qui cherchaient la vérité et avaient un bon calibre. Je lui ai parlé des qualités de Sœur Xiaojie sans hésiter. Peu de temps après, la dirigeante l’a invitée à une réunion de collaborateurs et lui a demandé de venir aux réunions suivantes. Petit à petit, j’ai commencé à me sentir mal à l’aise, et je me disais : « C’était toujours moi qui assistais aux réunions et la dirigeante discutait du travail de l’Église avec moi. Maintenant, elle demande à Xiaojie de venir. On dirait qu’elle veut se concentrer sur sa formation. Si j’avais su, je n’aurais pas mentionné ses points forts. » J’avais l’impression d’être oubliée et laissée pour compte à cause d’elle. J’étais de plus en plus contrariée, et j’ai commencé à me dire que ce serait bien si la dirigeante la transférait. Tant que nous n’étions pas ensemble, je ne ferais pas pâle figure à côté d’elle, et la dirigeante recommencerait peut-être à discuter avec moi. Mais je savais que Xiaojie n’allait pas être transférée de nouveau aussi rapidement. J’avais l’impression d’avoir un poids qui pesait lourdement sur mon cœur. Et en plus de ça, je ne voulais pas reconnaître la vérité. Je me suis secrètement réfugiée dans les paroles de Dieu, je les ai lues, mémorisées et étudiées afin de la surpasser dans l’échange sur la vérité pour faire mes preuves. Mais mes motivations étaient mauvaises. Comme je convoitais juste son statut, je ne bénéficiais pas de l’œuvre du Saint-Esprit dans mon devoir. Je ne pouvais comprendre ni résoudre aucun problème.

Un jour, deux sœurs ont été choisies comme diacres de l’Église. Elles avaient peur de ne pas assez comprendre la vérité pour résoudre les problèmes pratiques des autres concernant l’entrée dans la vie. Elles ne voulaient pas du poste. En apprenant ça, j’ai pensé : « Quelles paroles de Dieu puis-je communiquer pour résoudre leur problème et montrer à tout le monde que Sœur Xiaojie n’est pas meilleure que moi ? » Dès que les sœurs ont terminé, je me suis précipitée pour lire quelques passages des paroles de Dieu et échanger. Mais je voulais juste me mettre en avant et être admirée, pas me calmer devant Dieu et chercher la vérité pour trouver la racine du problème. Mon échange est tombé à plat. Les voir assises comme ça sans répondre, c’était vraiment gênant. Je ne savais pas quoi dire. Puis Sœur Xiaojie est intervenue pour échanger sur le sens de l’accomplissement du devoir et a parlé de sa propre expérience, de sa compréhension et de la volonté de Dieu. Les sœurs ont été émues aux larmes et ont décidé d’accepter ce devoir. Les voir lancer des regards admiratifs à Xiaojie m’a laissé un goût amer. Tout le monde m’appréciait vraiment avant son arrivée, mais elle avait pris le dessus dans tous les domaines très vite après avoir rejoint l’église. La dirigeante l’estimait et les frères et sœurs l’admiraient, et je n’étais pas à sa hauteur même si j’étais dirigeante depuis plus longtemps. J’étais inquiète de ce que les autres pensaient de moi. Pensaient-ils que je n’avais pas la réalité de la vérité, que je ne lui servais que de faire-valoir ? Je n’ai pensé qu’à ça pendant toute cette période. J’avais l’impression que Sœur Xiaojie me volait la vedette et je suis devenue jalouse d’elle. Parfois, je souhaitais trouver un moyen de lui faire quitter l’Église d’une façon qui nous bénéficierait à toutes les deux. J’ai longuement réfléchi, mais je n’ai rien trouvé. Je sentais aussi que je m’éloignais de Dieu et que mon esprit sombrait dans les ténèbres. Ma communication des paroles de Dieu n’éclairait pas les autres et je ne pouvais pas les aider à résoudre leurs problèmes. Je faisais toujours mon devoir chaque jour, mais j’étais tourmentée et je souffrais. J’ai fait part de mon état à Dieu en prière, pour Lui demandant de m’aider à comprendre Sa volonté et à connaître ma propre corruption.

J’ai ensuite lu ces paroles de Dieu : « En tant que dirigeants d’église, vous devez savoir découvrir et cultiver le talent et ne pas être jaloux des gens talentueux. Ainsi, votre devoir sera accompli de façon satisfaisante et vous aurez assumé votre responsabilité ; vous aurez aussi fait de votre mieux pour être dévoués. Il y a toujours des gens qui ont peur que les autres ne leur volent la vedette et les surpassent, qu’ils soient reconnus alors qu’eux-mêmes sont laissés dans l’ombre. Cela les conduit à s’en prendre aux autres et à les exclure. N’est-ce pas là de la jalousie envers les autres, plus compétents ? Un tel comportement n’est-il pas égoïste et méprisable ? De quelle sorte de tempérament s’agit-il ? De la malice ! Les gens qui ne pensent qu’à eux-mêmes, ne satisfont que leurs propres désirs, n’ont aucune considération pour les devoirs des autres et ne pensent qu’à leurs propres intérêts et non à ceux de la maison de Dieu ont un tempérament mauvais, et Dieu ne les aime pas » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu allaient vraiment à l’essentiel. Elles ont exposé précisément mon état. En voyant le haut calibre et la communication concrète de ma sœur, en voyant que la dirigeante l’estimait et que les autres l’admiraient, je suis devenue jalouse et je l’ai ostracisée. J’avais hâte qu’elle quitte l’église. Je n’ai pas pensé à la façon dont cela pouvait affecter les travaux de l’Église ou les intérêts de la maison de Dieu. Je ne faisais preuve que de méchanceté et j’étais particulièrement égoïste et méprisable. Je manquais complètement d’humanité ! Comment pouvais-je ne pas dégoûter Dieu en accomplissant mon devoir de cette façon ? J’ai perdu l’orientation du Saint-Esprit dans mon devoir et j’ai sombré dans les ténèbres. C’était le tempérament juste de Dieu. Alors j’ai prié Dieu en Lui demandant de me guider pour me libérer des statuts, vivre une humanité normale et bien travailler avec ma sœur.

Ensuite, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Si tu es vraiment capable d’être attentif à la volonté de Dieu, tu seras capable d’être juste envers autrui. Si tu donnes à quelqu’un les moyens de cultiver ses dons grâce à une recommandation et de devenir une personne de talent, ajoutant ainsi une autre personne talentueuse dans la maison de Dieu, n’auras-tu pas alors bien travaillé ? N’auras-tu pas été loyal en accomplissant ton devoir ? C’est une bonne action devant Dieu, et c’est le genre de conscience et de raison que les êtres humains devraient posséder » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). J’ai ressenti encore plus de regrets et de culpabilité. Dieu veut que plus de gens qui cherchent la vérité s’élèvent et coopèrent avec Lui. J’étais dirigeante d’Église, mais je n’avais pas la volonté de Dieu à cœur. Quand j’ai vu ce genre de personne travailler dans l’Église, non seulement ça ne m’a pas plu, mais ça m’a même rendue jalouse et inquiète pour mon statut. Je n’avais pas la conscience et la raison les plus basiques d’un être humain. J’ai vu que j’étais complètement inapte à être dirigeante et j’ai détesté mon égoïsme. Le calibre de Sœur Xiaojie à sa capacité de résoudre des problèmes par la communication étaient bénéfiques au travail de l’Église et aux vies des frères et sœurs. J’aurais dû la soutenir et apprendre de ses forces. Bien travailler avec elle pour faire notre devoir était le seul moyen de me soucier de la volonté de Dieu. Une fois que j’ai compris la volonté de Dieu, je me sentais encore un peu jalouse quand je remarquais que les autres approuvaient Sœur Xiaojie, mais je priais Dieu et je renonçais à moi-même. Je me suis appliquée à vivre devant Dieu pour faire mon devoir correctement et j’ai arrêté de penser tout le temps à qui était admiré et je me suis sentie bien moins jalouse. J’ai commencé à être capable de discuter des problèmes avec elle et de me servir de ses forces pour contrebalancer mes faiblesses. Nous cherchions les principes de la vérité ensemble. Je me sentais bien plus libre et plus à l’aise. Après avoir subi ce changement, je pensais que ma nature jalouse s’était améliorée, mais j’ai été surprise quand je me suis retrouvée dans une autre situation qui m’a montré à quel point ma nature satanique était profondément enracinée. J’avais besoin d’être davantage jugée et le châtiée par Dieu pour être purifiée.

Un jour, je suis allée avec Xiaojie à une réunion de collaborateurs où la dirigeante m’a brièvement saluée avant de commencer à discuter du travail de l’Église avec Xiaojie. J’étais assise à côté en ayant l’impression d’être la cinquième roue du carrosse et mon humeur s’est vite dégradée. J’ai jeté un regard mécontent à Xiaojie et je n’ai pas pu m’empêcher d’être méfiante, en me disant : « La dirigeante t’estime donc réellement plus que moi. Tu es l’enfant chérie de l’Église et de la dirigeante et je te sers de faire-valoir. » J’ai appris plus tard que la dirigeante avait demandé à Xiaojie d’assister à des sermons dans une autre zone et de suivre une formation. Ça m’a vraiment contrariée. J’ai pensé : « Pourquoi veut-elle que ce soit Xiaojie qui y aille et pas moi ? Suis-je vraiment si mauvaise ? Je ne mérite même pas une petite formation ? » J’étais humiliée. J’avais l’impression d’avoir reçu un seau d’eau froide. Je me suis sentie incapable d’accepter ça. Je me disais que j’avais été aussi impliquée qu’elle dans mon devoir. Mais on me laissait dans un coin pendant qu’elle allait écouter des sermons. Je me suis sentie complètement négligée et j’avais l’impression que je ne pourrai jamais l’égaler, quoi que je fasse. Plus je me comparais à elle, plus je me sentais mal et j’ai recommencé à vivre dans la jalousie et le ressentiment. J’espérais de toutes mes forces que la dirigeante nous ferait travailler séparément pour que j’aie une chance de me démarquer.

Peu après, le mari de Xiaojie est tombé gravement malade. C’était très dur pour elle. Je l’ai réconfortée et encouragée à prier et à chercher la volonté de Dieu dans cette épreuve, mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser : « Elle était vraiment au sommet. Maintenant, elle est en train d’être épurée et elle ne va pas bien. C’est l’occasion pour moi de me faire remarquer. Si son état s’améliore, je n’aurai plus jamais cette chance. J’espère que son épurement durera un moment. Comme ça, tout le monde verra qu’elle communique bien quand tout est normal, mais qu’elle ne peut pas vivre la réalité des paroles de Dieu. Alors ils ne l’admireront plus autant. La dirigeante verra peut-être qu’elle ne possède pas la réalité de la vérité et arrêtera sa formation, et naturellement, les autres auront une haute opinion de moi. » Je n’ai pas vraiment réfléchi à mon état d’esprit, j’ai juste laissé ces pensées me traverser. Un jour, deux sœurs inquiètes pour Xiaojie ont demandé de ses nouvelles. Je leur ai dit qu’elle n’allait pas bien du tout et que, même si elle communiquait très bien habituellement, elle était devenue négative pendant son épreuve et manquait d’une vraie stature. Je me suis sentie mal à l’aise après avoir dit ça. J’exagérais les choses pour la juger et la rabaisser. Mais quand j’ai vu ces sœurs me prendre au mot, je me suis réjouie en secret. Je pensais qu’elles n’admireraient plus autant Xiaojie, désormais. Mais quand je l’ai vue plus tard, même si elle souffrait beaucoup et pleurait dès qu’elle priait, elle n’a pas laissé ça perturber son devoir. Je n’ai pas pu m’empêcher de me sentir un peu coupable. Face à cette épreuve, il serait difficile de ne pas souffrir et de ne pas se sentir affaiblie. J’aurais prié pour elle, si j’avais eu une once d’humanité, et fait tout mon possible pour l’aider et la soutenir. Mais qu’est-ce que j’avais fait ? Je me sentais très mal. Je suis venue devant Dieu pour prier : « Ô Dieu ! Je suis bien trop jalouse. J’ai jugé et rabaissé Sœur Xiaojie pour pouvoir la surpasser. Je me suis même réjouie de sa souffrance, et j’avais hâte qu’elle devienne négative et qu’elle trébuche. Je manque complètement d’humanité. Dieu, guide-moi et éclaire-moi pour que je connaisse ma corruption et me libère de mon tempérament satanique. »

J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu après ma prière : « Si certaines personnes voient quelqu’un qui est meilleur qu’eux, qu’ils le répriment, fabriquent une rumeur à son sujet ou emploient des moyens peu scrupuleux afin que les autres n’en aient pas une haute opinion et que personne ne soit meilleur que les autres, alors ils ont un tempérament corrompu d’arrogance, de suffisance, de fourberie, de tromperie et de sournoiserie. Des gens de ce genre ne reculent devant rien pour atteindre leurs objectifs. Ils vivent de cette façon, mais pensent quand même qu’ils sont géniaux et qu’ils sont de bonnes personnes. Cependant, ont-ils un cœur qui craint Dieu ? Premièrement, pour analyser ces questions selon le point de vue de leur nature même, les gens qui agissent de cette façon ne font-ils pas simplement ce qu’ils veulent ? Prennent-ils en compte les intérêts de la famille de Dieu ? Ils ne pensent qu’à leurs propres sentiments et veulent seulement atteindre leurs propres objectifs, peu importe la perte subie par le travail de la famille de Dieu. Non seulement ces gens-là sont arrogants et suffisants, mais ils sont aussi égoïstes et méprisables. Ils ne prêtent absolument aucune attention à l’intention de Dieu et, de telles gens, sans l’ombre d’un doute, n’ont pas la crainte de Dieu dans leur cœur. C’est pourquoi ils font ce qu’ils veulent et agissent en libertins, sans aucune culpabilité, sans aucune inquiétude, sans aucune appréhension ni préoccupation, et sans tenir compte des conséquences. C’est ce qu’ils font souvent, et c’est ainsi qu’ils se sont toujours conduits. Quelles sont les conséquences auxquelles de telles personnes sont confrontées ? Elles auront des problèmes, n’est-ce pas ? Pour faire simple, de telles personnes sont bien trop jalouses et ont un désir bien trop ardent de renommée personnelle et de statut : elles sont trop malhonnêtes et perfides. Pour le dire plus crûment, le problème essentiel est qu’elles n’ont pas le moins du monde la crainte de Dieu dans leur cœur. Elles ne craignent pas Dieu, elles se croient de la plus haute importance et considèrent tout aspect d’elles-mêmes comme plus élevé que Dieu et que la vérité. Dans leur cœur, Dieu est ce qui mérite le moins d’être mentionné et ce qu’il y a de plus insignifiant, et Dieu n’a aucune place dans leur cœur. […] Diriez-vous ou ne diriez-vous pas que ce genre de personne est terrible ? Quel genre de personne, selon vous, est quelqu’un qui ne vénère pas Dieu ? Une telle personne n’est-elle pas arrogante ? N’est-elle pas Satan ? Quels genres de choses ne vénèrent pas Dieu ? Hormis les animaux, tout ce qui ne vénère pas Dieu inclut les démons, Satan, l’archange et ceux qui luttent contre Dieu » (« Les cinq conditions permettant à l’homme d’entrer dans le droit chemin de la foi en Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Lire ce passage m’a vraiment touchée en plein cœur. J’étais exactement ce genre de personne. Je savais que Sœur Xiaojie avait un bon calibre, qu’elle cherchait la vérité et méritait d’être formée, mais quand j’ai vu que la dirigeante l’estimait et voulait l’envoyer aux réunions, j’ai été déboussolée. J’avais l’impression d’être lésée et je ne pouvais pas l’accepter. Je suis devenue jalouse d’elle et aigrie, et je voulais vraiment que la dirigeante la transfère ailleurs. Quand elle était affaiblie et en souffrance pendant son épreuve, j’ai fait semblant de l’aider, mais je me suis réjouie de sa souffrance. Je voulais qu’elle devienne négative pour que je sois sous les feux de la rampe. Je l’ai même jugée et rabaissée devant les autres pour me mettre en valeur, juste pour me démarquer. Je croyais en Dieu depuis des années, mais je n’avais aucune révérence envers Lui. J’étais jalouse et je faisais des choses déraisonnables juste pour protéger mon statut. J’étais très méprisable et malveillante. J’étais étroite d’esprit, vaniteuse, cruelle, méprisable et mesquine ! En quoi différais-je de Satan ? Seul Satan ne supporte pas de voir les choses bien se passer et veut que les gens soient négatifs, s’éloignent de Dieu et Le trahissent. J’agissais clairement comme un laquais de Satan et je perturbais le travail de l’Église. Je minais la maison de Dieu et je faisais le mal, j’étais avec Satan contre Dieu ! Malgré tout, j’ai beaucoup réfléchi sur moi-même. Je n’avais clairement pas la réalité de la vérité et mon calibre n’était pas à la hauteur de celui de Sœur Xiaojie. Je convoitais son statut, je voulais la surpasser. J’étais très arrogante et je n’avais aucune conscience de moi-même ! À ce moment-là, je me suis vraiment détestée et j’ai voulu me libérer de mon tempérament satanique de toute urgence.

J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu après ça : « La corruption de l’homme par Satan est la source de son opposition à Dieu et de sa rébellion contre Lui. Du fait de cette corruption, la conscience de l’homme s’est engourdie, il est immoral, ses pensées sont dégénérées et il a une mentalité arriérée. Avant d’être corrompu par Satan, l’homme suivait naturellement Dieu et obéissait à Ses paroles après les avoir entendues. Sa raison et sa conscience étaient naturellement saines et son humanité, normale. Après que l’homme a été corrompu par Satan, sa raison, sa conscience et son humanité originelles sont devenues obtuses et ont été affaiblies par Satan. Ainsi, l’homme a perdu son obéissance et son amour envers Dieu. La raison de l’homme est devenue aberrante et son tempérament, celui d’un animal, tandis que sa rébellion envers Dieu est de plus en plus fréquente et grave. Pourtant, l’homme ne le sait toujours pas ni ne le reconnaît et, tout simplement, s’oppose et se rebelle aveuglément. La révélation de son tempérament est l’expression de sa raison, de sa perspicacité et de sa conscience. Or, sa raison et sa perspicacité étant malsaines et sa conscience étant devenue extrêmement obtuse, son tempérament est rebelle contre Dieu. Si la raison et la perspicacité de l’homme ne peuvent pas changer, alors des changements dans son tempérament sont inenvisageables, de même que se conformer à Sa volonté. Si la raison de l’homme n’est pas saine, alors il ne peut pas servir Dieu et est inapte à être utilisé par Lui » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu). Cela m’a aidée à comprendre que je me rebellais contre Dieu et que je Lui résistais. Je vivais dans la corruption parce que j’avais été corrompue par Satan. J’avais été imprégnée de principes et de logique satanique comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Je suis mon propre seigneur à travers le ciel et la terre », « Une montagne ne peut pas contenir deux tigres », « Un homme laisse son nom où il passe ; comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole », et ainsi de suite. J’avais accepté ces adages de Satan et mes perspectives, mes règles de survie et ma raison avaient été déformées. Je devenais de plus en plus arrogante, mauvaise et dénuée d’humanité. Contrôlée par ces poisons de Satan, je voulais juste me faire un nom, un statut et être admirée. Je voulais me démarquer partout et n’être surpassée par personne et, quand cela arrivait, je ne pouvais pas m’empêcher d’être compétitive. Si je ne pouvais pas surpasser les autres, je devenais jalouse et aigrie, et je commettais même des actes sournois pour atteindre mon objectif. Je ne faisais que révéler les tempéraments sataniques de l’arrogance, de la ruse et de la méchanceté. Je prétendais faire mon devoir, mais je travaillais en réalité pour moi-même, en faisant le mal et en résistant à Dieu. J’ai pensé aux antéchrists qui avaient été exclus. Ils étaient jaloux et amers envers les personnes qui cherchaient la vérité ou se souciaient de la volonté de Dieu et traitaient ceux qui menaçaient leur propre statut comme une épine dans leur pied. Ils étaient oppressifs et méchants et voulaient voir les autres bannis de l’Église afin de pouvoir régner en maîtres. Ils ont tous fini par être bannis de l’Église à cause de leurs actes malveillants. Je n’étais pas aussi méchante ou aussi malfaisante que les antéchrists, mais j’étais jalouse et contrôlée par ma nature arrogante et cruelle. J’excluais et je jugeais même les autres pour maintenir mon statut. J’étais sur la voie d’un antéchrist qui s’oppose à Dieu. Le tempérament juste de Dieu ne tolère aucune offense. Je savais que si je ne me repentais pas, je finirais par être rejetée et éliminée par Dieu. Cela me terrifiait. Je savais que Dieu me protégeait avec Son jugement sévère. Sinon, je n’aurais pas réfléchi sur moi-même, et les regrets seraient arrivés trop tard quand j’aurais commis quelque chose de vraiment mauvais. J’étais vraiment émue en réfléchissant à la volonté de Dieu. J’ai prié Dieu, prête à me repentir et à changer.

J’ai lu ces paroles de Dieu dans mes dévotions, un jour : « Pour chacun de vous qui accomplit son devoir, quelle que soit la profondeur de ta compréhension de la vérité, si tu souhaites entrer dans la réalité-vérité, alors le moyen le plus simple de pratiquer t’est de penser aux intérêts de la maison de Dieu dans tout ce que tu fais et d’abandonner tes désirs égoïstes, ton intention, tes motivations, ton prestige et ton statut. Fais passer les intérêts de la maison de Dieu en premier. C’est le moins que tu puisses faire. Si quelqu’un qui accomplit son devoir ne peut même pas en faire autant, alors comment peut-on dire qu’il accomplit son devoir ? Cela n’est pas accomplir son devoir. Tu dois d’abord considérer les intérêts de la maison de Dieu, considérer les intérêts propres de Dieu, considérer Son œuvre et donner la priorité à ces considérations ; c’est seulement après cela que tu peux penser à la stabilité de ton statut ou à la façon dont les autres te voient. […] En plus, si tu peux remplir tes responsabilités, accomplir tes obligations et devoirs, laisser de côté tes désirs égoïstes, renoncer à tes propres intentions et motifs, tenir compte de la volonté de Dieu, et mettre en premier les intérêts de Dieu et de Sa maison, alors, après en avoir fait l’expérience quelque temps, tu sentiras que c’est une bonne manière de vivre : c’est une vie franche et honnête, sans qu’on y soit quelqu’un d’abject ni bon à rien et on y vit correctement et honorablement plutôt qu’en y étant étroit d’esprit ou méchant. Tu sentiras que c’est ainsi qu’une personne devrait vivre et agir. Peu à peu, le désir de ton cœur de satisfaire tes propres intérêts s’atténuera » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Les fonctions ne sont pas les mêmes. Il y a un seul corps. Chacun fait son devoir, chacun à sa place et faisant de son mieux – pour chaque étincelle, il y a un éclair de lumière – et cherchant la maturité dans la vie. Ainsi, Je serai satisfait » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 21). J’ai compris grâce aux paroles de Dieu que Dieu prédétermine le potentiel de chacun et le rôle qu’il peut accomplir. On ne peut pas rivaliser ou lutter pour ces choses. Quand quelqu’un a un meilleur potentiel, quand Dieu prédétermine que je dois être l’herbe, et non l’arbre, je dois être ce brin d’herbe et remplir ce rôle avec joie. Je ne voulais plus rivaliser avec les autres pour un statut, mais me libérer de mes désirs égoïstes et ne plus vivre selon mon tempérament satanique, faire passer les intérêts de la maison de Dieu en premier, et faire mon devoir correctement en gardant les pieds sur terre. C’est le seul moyen de vivre dans la lumière. J’ai parlé de ma corruption aux sœurs et je me suis excusée auprès de Sœur Xiaojie. Quand elle a appris mes intentions et mes actes malveillants, au lieu de m’en vouloir, elle a communiqué sur la vérité pour m’aider. J’étais très émue. Je m’en voulais d’avoir manqué d’humanité et de l’avoir blessée. J’ai ensuite prié Dieu pour cesser de manigancer pour mon statut et simplement bien faire mon devoir.

Xiaojie est revenue de son voyage un peu plus d’un mois après et elle a partagé ce qu’elle avait appris lors des réunions. Sa communication était vraiment édifiante et bénéfique, mais quand j’ai vu les autres l’écouter attentivement, j’ai de nouveau ressenti ce sentiment désagréable. Je me suis rendu compte que je convoitais de nouveau son statut et que j’étais encore jalouse, alors j’ai vite prié Dieu de m’aider à me mettre de côté. Je me suis souvenue de quelque chose que j’avais entendu dans un sermon. Une personne raisonnable qui sert Dieu ne doit pas être jalouse, mais doit souhaiter aux autres d’être meilleurs pour que plus de personnes puissent partager le fardeau de Dieu. Une telle personne peut se réjouir quand Dieu gagne un adepte. Je me suis rendu compte qu’elle avait évolué, qu’elle avait appris des choses au cours de son voyage, en écoutant des sermons, et qu’elle pouvait abreuver et aider les autres. C’était une bonne chose pour la compréhension de la vérité de chacun et cela apporterait du réconfort à Dieu. Je devais apprendre d’elle et m’inspirer de ses forces dans mon devoir. C’était essentiel. Quand j’ai prié et renoncé à moi-même, je me suis sentie bien plus à l’aise. Ce que les frères et sœurs pensaient de moi et ma position dans l’Église n’avaient plus d’importance pour moi. Je me suis calmée, j’ai écouté sa communication et profité de son éclairage. J’ai travaillé avec elle pour chercher les principes de la vérité dans notre travail. Quand nous avons travaillé ensemble, après ça, et que je voyais la dirigeante discuter avec elle, cela ne me dérangeait pas et je ne me sentais pas jalouse. C’était un vrai soulagement pour moi. J’ai constaté personnellement que je me sentais plus à l’aise et intègre quand je me libérais de ma jalousie et, avec le temps, j’ai pu vivre avec une ressemblance humaine. J’ai un peu changé grâce au jugement et au châtiment des paroles de Dieu. Je remercie Dieu pour mon salut !

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