Il n’est pas facile de résoudre le problème de l’arrogance

21 mars 2025

Par Lucas, Corée du Sud

En 2020, le travail d’évangélisation de notre église ne donnait pas de bons résultats, et le diacre d’évangélisation a donc été renvoyé, et j’ai été choisi pour le remplacer. En entendant cette nouvelle, j’ai été à la fois anxieux et heureux, je me suis dit : « Puisque les frères et sœurs m’ont choisi, ça veut dire que j’ai du potentiel. Je diffuse l’Évangile depuis plusieurs années, mais je n’ai encore jamais été diacre d’évangélisation. Maintenant que j’en ai enfin l’occasion, je dois travailler dur et montrer mes capacités à tout le monde. » Au cours des jours suivants, j’ai travaillé avec les frères et sœurs à la diffusion de l’Évangile, en faisant constamment la synthèse des écarts par rapport au travail précédent et en les corrigeant, et j’ai souvent sollicité les autres pour échanger sur des questions que je ne comprenais pas. Au bout de quelque temps, le travail d’évangélisation a connu une amélioration significative. Les dirigeants nous ont encouragés à continuer le bon travail et les frères et sœurs m’ont félicité pour mon ingéniosité et mon bon calibre. Ma vanité était grandement satisfaite. Je me suis dit : « Étant donné que c’est moi qui ai renversé la situation dans le travail d’évangélisation, il semble que mon calibre soit effectivement bien meilleur que celui du précédent diacre d’évangélisation. » J’étais très content de moi, comme si j’étais devenu le pilier du travail d’évangélisation de l’Église, et que j’étais indispensable. Progressivement, je suis devenu de plus en plus arrogant, j’ignorais les suggestions des frères et sœurs et je prenais toutes les décisions moi-même. Lors des discussions sur le travail, les décisions étaient souvent approuvées par tout le monde, mais se retrouvaient bloquées lorsqu’il s’agissait de moi. Je pensais toujours que mes propres idées étaient correctes, et j’insistais pour balayer leurs points de vue au profit des miens. Une fois, nous prêchions devant un pasteur d’une confession religieuse, et lorsque l’ancien diacre d’évangélisation l’a appris, elle m’a prévenu que cette personne avait un tempérament arrogant et une compréhension quelque peu déformée, ce qui rendait difficile pour lui d’accepter le vrai chemin. Elle m’a donc suggéré de prêcher d’abord aux autres. Mais j’ai refusé d’écouter, en me disant : « Ce pasteur croit au Seigneur depuis de nombreuses années et a de nombreuses notions religieuses, alors c’est normal s’il ne peut pas accepter la vérité immédiatement. De plus, tu as été renvoyé, ce qui prouve que tu étais moins compétent que moi dans ce devoir. Maintenant, c’est moi le diacre d’évangélisation et j’ai une vaste expérience de la prédication, je crois que cette fois-ci, je vais y parvenir ! » Contre toute attente, après plusieurs jours d’échanges, le pasteur avait encore de nombreuses notions. À ce moment-là, le dirigeant et les frères et sœurs qui coopéraient avec nous ont suggéré : « Il vaudrait mieux s’arrêter et chercher plus loin, et prêcher d’abord à d’autres destinataires potentiels de l’Évangile. » J’ai été mécontent en entendant cela, pensant que : « Cela ne remet-il pas en cause mes capacités professionnelles ? Cela ne va-t-il pas me faire paraître incompétent si je vais prêcher à d’autres maintenant ? » J’ai également ignoré le conseil du dirigeant, en me disant : « Bien que tu sois dirigeant et que tu fasses ton travail depuis plus longtemps que moi, en termes de compétences professionnelles et d’expérience pratique, je suis tout de même meilleur. Tes suggestions pourraient ne pas convenir non plus. » J’ai donc continué à échanger avec le pasteur. En fin de compte, non seulement le pasteur a rejeté l’Évangile, mais il a également interdit l’accès à sa propre Église et empêché les croyants d’explorer le vrai chemin. J’étais stupéfait. Je n’ai pas osé répliquer lorsque j’ai été exposé et émondé par le dirigeant, et je n’ai pu qu’admettre docilement que j’avais été trop arrogant, et que j’avais entravé et perturbé le travail d’évangélisation. Cependant, ce revers ne m’a pas réveillé, et au fond de moi, je me disais que ce n’avait été qu’un échec mineur, et qu’il ne reflétait pas mes capacités de travail, donc, je me suis bien comporté pendant quelques jours seulement, et par la suite, j’ai repris mes vieilles habitudes, en ne coopérant pas avec les autres dans mes devoirs. Lorsque les autres ne suivaient pas mes suggestions dans les discussions de travail, j’étais mécontent et j’adoptais souvent une mauvaise attitude. Au fil du temps, tout le monde a été affecté par moi et a vécu dans un climat oppressé. Les résultats de nos devoirs ont également continué à se dégrader. À plusieurs reprises, le dirigeant m’a émondé pour mon tempérament arrogant, m’a disséqué et m’a exposé sans ménagement, mais après chaque émondage, je ne parvenais à me contrôler que pendant un petit moment, et au fil du temps, mes vieilles habitudes revenaient. Plus tard, le dirigeant a vu que mon tempérament était trop arrogant, que j’agissais de manière arbitraire dans mes devoirs, que je n’acceptais pas d’être émondé et que j’entravais le travail de l’Église, alors il m’a renvoyé.

J’étais bien conscient que ce renvoi était le tempérament juste de Dieu qui s’abattait sur moi et que je devais l’accepter et y obéir, mais je me sentais un peu abattu. Quand j’ai songé à la façon dont, au cours des six derniers mois, malgré les nombreux émondages auxquels j’avais été confronté, mon tempérament corrompu n’avait pas beaucoup changé, j’en ai conclu que je n’étais pas une personne qui poursuivait la vérité, et que mon tempérament corrompu ne pourrait peut-être jamais changer. Un jour, en prenant un repas, j’ai croisé deux frères. Ils avaient appris que j’avais été renvoyé et m’ont fait part de leurs propres expériences pour me soutenir et m’aider. Ils m’ont dit qu’ils avaient également été arrogants, présomptueux et arbitraires dans leurs devoirs auparavant, et que ce n’est qu’après avoir été renvoyés qu’ils s’étaient présentés devant Dieu pour réfléchir sur eux-mêmes et acquérir quelque compréhension de la vérité de leur corruption. Ils s’étaient profondément repentis et détestés, et ils ne voulaient plus vivre conformément à leur tempérament satanique. Après leurs expériences, ils se sont rendu compte que sans le jugement, le châtiment, la correction et la discipline de Dieu, ils n’auraient pas appris à se connaître ou à se repentir à Dieu. L’échange candide des frères m’a profondément touché, et j’ai su que c’était Dieu qui m’encourageait et m’aidait par l’intermédiaire des frères. Il ne fallait plus que je sois négatif. Je devais réfléchir sur moi-même et poursuivre le changement de tempérament.

À partir de ce moment-là, j’ai lu consciencieusement davantage de paroles de Dieu et j’ai réfléchi à mes actions et à ma conduite. J’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Certaines personnes ne cherchent jamais la vérité en accomplissant leurs devoirs. Elles n’en font qu’à leur tête, agissant selon leur propre imagination, elles sont toujours arbitraires et irréfléchies. Elles ne suivent tout simplement pas le chemin de la pratique de la vérité. Que signifie être “arbitraire et irréfléchi” ? Cela signifie agir comme bon te semble lorsque tu rencontres un problème, sans aucun processus de réflexion ou de recherche. Rien de ce que dit quelqu’un d’autre ne peut toucher ton cœur ni te faire changer d’avis. Tu ne peux même pas accepter qu’on échange avec toi sur la vérité, tu t’accroches à tes propres opinions, sans écouter quand d’autres personnes disent quelque chose de juste, convaincu d’avoir toi-même raison et t’accrochant à tes propres idées. Même si ce que tu penses est correct, tu devrais aussi prendre en compte les opinions des autres. Et si tu ne le fais pas du tout, n’est-ce pas être extrêmement suffisant ? Pour les gens qui sont extrêmement suffisants et obstinés, il n’est pas facile d’accepter la vérité. Si tu fais quelque chose d’incorrect et qu’on te critique en disant : “Tu ne le fais pas conformément à la vérité !” tu réponds : “Même si c’est le cas, c’est quand même comme ça que je vais le faire” et alors, tu trouves une raison pour leur faire croire que c’est juste. Si on te fait ce reproche : “Que tu agisses ainsi est perturbant et ça va porter atteinte au travail de l’Église”, non seulement tu n’écoutes pas, mais tu n’arrêtes pas de trouver des excuses : “Je pense que c’est la bonne manière, donc je vais le faire comme ça.” Quel tempérament est-ce là ? (L’arrogance.) C’est de l’arrogance. Une nature arrogante te rend obstiné. Si tu as une nature arrogante, tu te comporteras de façon arbitraire et irréfléchie, sans te soucier de ce qu’on peut te dire » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Je vois beaucoup de gens qui ont laissé les choses leur monter à la tête lorsqu’ils font preuve d’un certain talent dans leur devoir. Lorsqu’ils montrent quelques capacités, ils pensent être très impressionnants, puis vivent de ces capacités et ne vont pas plus loin. Ils n’écoutent pas les autres, quoi qu’ils disent, pensant que ces petites choses qu’ils possèdent sont la vérité et qu’ils sont suprêmes. Quel est ce tempérament ? C’est un tempérament arrogant. Ils sont bien trop dépourvus de raison. Une personne peut-elle bien accomplir son devoir lorsqu’elle a un tempérament arrogant ? Peut-elle être soumise à Dieu et suivre Dieu jusqu’au bout ? C’est encore plus difficile. […] Certains sont toujours en train de se vanter. Quand les autres trouvent cela déplaisant, ils les critiquent en disant qu’ils sont arrogants. Mais ils ne l’acceptent pas. Ils continuent à penser qu’ils sont talentueux et compétents. De quel tempérament s’agit-il ? Ils sont trop arrogants et suffisants. Des individus aussi arrogants et suffisants sont-ils capables d’avoir soif de la vérité ? Peuvent-ils poursuivre la vérité ? S’ils ne sont jamais capables de se connaître, et qu’ils ne se débarrassent pas de leur tempérament corrompu, peuvent-ils alors bien accomplir leur devoir ? Certainement pas » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Connaître son tempérament est ce qui permet de le changer). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai eu la sensation d’être piqué au vif. Les paroles de Dieu exposaient mon état véritable. J’avais été très arrogant et obstiné, j’avais accompli mes devoirs sans chercher la vérité, et j’avais fait les choses selon ma propre imagination et mes propres préférences, en faisant tout ce que je voulais. J’étais devenu très autosatisfait et je traitais ces résultats comme un capital personnel pour la simple raison que j’avais une certaine expérience du fait d’avoir prêché l’Évangile depuis longtemps et d’avoir obtenu quelques résultats : je me disais que j’avais le meilleur calibre du groupe et que mon jugement était plus précis que celui des autres, donc j’agissais arbitrairement selon ma propre volonté, et peu importe ce que les autres disaient, j’avais toujours ma propre base théorique pour les réfuter, comme si j’étais le seul à avoir des idées, tandis que les autres n’étaient que des gens ordinaires ignorants et irréfléchis. Où était ma raison en tant que personne normale ? En repensant à l’époque où je prêchais l’Évangile à ce pasteur religieux, le dirigeant et les frères et sœurs avec lesquels je coopérais m’avaient fait des suggestions, en disant que cet individu était arrogant et qu’il avait une compréhension déformée, ce qui rendait difficile pour lui d’accepter la vérité, et ils m’avaient suggéré de prêcher d’abord à d’autres. Mais j’avais l’impression d’avoir de l’expérience et de pouvoir juger les gens avec justesse, j’avais donc agi avec obstination. En fin de compte, les faits ont prouvé que je manquais de discernement à l’égard des gens et que je ne suivais pas les principes lors de la prédication de l’Évangile, ce qui a gravement affecté le travail d’évangélisation. Mais même devant un échec aussi évident, je n’avais toujours pas réfléchi correctement sur moi-même, et je n’y avais vu qu’une erreur passagère. J’étais devenu si insensible ! À présent, en lisant les paroles de Dieu, je commençais à voir mes problèmes plus clairement. Mon échec tenait au fait que j’étais trop arrogant et présomptueux, et que j’avais une trop haute opinion de moi-même. Si j’avais eu un peu de raison et de connaissance de moi-même, et si j’avais cherché la vérité, écouté les suggestions des frères et sœurs, et coopéré avec tout le monde, je n’aurais pas commis ces erreurs qui ont interrompu et perturbé le travail d’évangélisation. Plus j’y songeais, plus je me haïssais. Comment avais-je pu avoir une telle assurance ? J’ai lu que la parole de Dieu dit : « Des individus aussi arrogants et suffisants sont-ils capables d’avoir soif de la vérité ? Peuvent-ils poursuivre la vérité ? S’ils ne sont jamais capables de se connaître, et qu’ils ne se débarrassent pas de leur tempérament corrompu, peuvent-ils alors bien accomplir leur devoir ? Certainement pas. » J’ai commencé à comprendre qu’une personne arrogante ne peut vraiment pas faire son devoir correctement. Comme je n’aspirais pas à la vérité dans mon cœur, il m’était impossible de chercher activement la vérité lorsque je rencontrais des problèmes. Même si je pouvais effectuer un certain travail pendant un temps, sans changement dans mon tempérament satanique, je ne pouvais que me rebeller contre Dieu et Lui résister involontairement. Même si ma compréhension de moi-même était superficielle, j’étais tout de même très reconnaissant. C’était quelque chose dont je ne m’étais pas rendu compte avant d’être renvoyé, et j’ai sincèrement rendu grâce à Dieu pour son éclairage, sa direction, son châtiment et sa discipline.

Dans les jours qui ont suivi, j’ai commencé à me concentrer sur la collaboration avec des frères et sœurs dans mon devoir et sur le fait d’entrer davantage dans les principes. Mais contre toute attente, au fil du temps, j’ai commencé à replonger dans mes anciens problèmes. En particulier, quand j’étais certain d’avoir raison et quand les frères et sœurs n’acceptaient pas mes suggestions, je m’emportais de manière impulsive et ne pouvais m’empêcher de me disputer avec eux, je voulais toujours convaincre tout le monde de faire les choses à ma manière et, si j’échouais, je boudais. Plus tard, je me rendais compte que d’autres points de vue étaient valables, et j’avais des remords. Vivre constamment dans l’esclavage d’un tempérament corrompu, me rendait très malheureux. J’ai prié Dieu à ce sujet, en Lui demandant de m’éclairer et de me guider. Par la suite, j’ai trouvé des paroles de Dieu à boire et à manger qui exposent la nature de l’arrogance humaine. Les paroles de Dieu disent : « L’arrogance et la suffisance constituent le tempérament satanique le plus évident de l’homme, et si les gens n’acceptent pas la vérité, ils n’auront aucun moyen de le purifier. Les gens ont tous un tempérament arrogant et suffisant, et ils sont toujours vaniteux. Peu importe ce qu’ils pensent, ce qu’ils disent ou comment ils voient les choses, ils croient toujours que leurs propres points de vue et leurs propres attitudes sont corrects, et que ce que les autres disent n’est pas aussi bon ou aussi juste que ce qu’ils disent. Ils s’accrochent sans arrêt à leurs propres opinions, et peu importe qui parle, ils ne l’écouteront pas. Même si ce que dit quelqu’un d’autre est correct ou conforme à la vérité, ils ne l’accepteront pas : ils auront seulement l’air d’écouter, mais ils n’adopteront pas vraiment son idée, et quand viendra le moment d’agir, ils continueront à faire les choses à leur manière, en pensant toujours que ce qu’ils disent est juste et raisonnable. Il est possible que ce que tu dis soit effectivement juste et raisonnable, ou que ce que tu as fait soit juste et irréprochable, mais quel genre de tempérament as-tu révélé ? N’est-ce pas un tempérament arrogant et suffisant ? Si tu ne t’en débarrasses pas, n’affectera-t-il pas l’accomplissement de ton devoir ? N’affectera-t-il pas ta pratique de la vérité ? Si tu ne résous pas ton tempérament arrogant et suffisant, ne t’apportera-t-il pas de sérieux revers à l’avenir ? Il est certain que tu connaîtras des revers, c’est inévitable. Dites-Moi, Dieu peut-Il voir un tel comportement de l’homme ? Dieu est plus que capable de le voir ! Dieu ne scrute pas seulement les profondeurs du cœur des hommes, Il observe aussi leurs moindres paroles et leurs moindres actes, en tout temps et en tout lieu. Que dira Dieu quand Il verra ton comportement ? Dieu dira : “Tu es intransigeant ! Il est compréhensible que tu t’accroches à tes idées quand tu ne sais pas que tu te trompes, mais quand tu sais clairement que tu te trompes et que tu t’accroches quand même à tes idées, et que tu mourrais avant de te repentir, tu n’es qu’un insensé qui s’obstine, et tu vas avoir des ennuis. Si, quelle que soit la personne qui te fait une suggestion, tu adoptes systématiquement une attitude négative et résistante à son égard et n’acceptes même pas une petite partie de la vérité, et si ton cœur est complètement résistant, fermé et dédaigneux, alors tu es tout à fait ridicule, tu es quelqu’un d’absurde ! Tu es trop difficile à traiter !” En quoi es-tu difficile à traiter ? Tu es difficile à traiter parce que ce que tu donnes à voir, ce n’est pas une approche erronée ou un comportement erroné, mais une révélation de ton tempérament. Une révélation de quel tempérament ? Un tempérament selon lequel tu as de l’aversion pour la vérité et hais la vérité. Une fois que tu as été identifié comme une personne qui hait la vérité, aux yeux de Dieu, tu vas avoir des ennuis et Il te détestera, t’abandonnera et t’ignorera » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en vivant souvent devant Dieu que l’on peut avoir une relation normale avec Lui). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai eu la sensation d’être piqué au vif, j’ai vu que j’étais exactement le genre de personne obstinée, intransigeante et arrogante que Dieu décrivait. Une personne dotée d’une raison normale deviendrait plus réservée après quelques échecs et expositions, et elle réfléchirait et chercherait davantage la vérité lorsqu’elle serait confrontée à des problèmes, sans oser trop insister sur ses propres opinions. Mais peu importe le nombre d’échecs qu’elle subit, une personne arrogante, présomptueuse et déraisonnable ne sera pas atteinte par ces choses là dans son cœur, et au fond d’elle-même, elle continuera à penser qu’elle a raison. Ces personnes ne peuvent pas se détacher d’elles-mêmes pour écouter les opinions des autres, et même si elles savent que les autres ont raison, elles s’accrochent obstinément à leurs propres opinions. J’étais exactement ce genre de personne. En repensant à l’époque où j’étais diacre d’évangélisation, si j’étais certain de quelque chose, personne ne pouvait ébranler mes opinions et même lorsque j’admettais que les autres avaient raison, il m’était difficile de me soumettre immédiatement. Je me disais toujours : « Tu as raison, mais j’ai encore plus raison. Mon raisonnement est plus solide que le tien, et mes opinions sont plus justes et plus profondes. Pourquoi devrais-je t’écouter ? » Je m’entêtais donc souvent à argumenter avec tout le monde ; sans me soucier de savoir si les autres avaient raison ou tort, tant que leurs idées ne correspondaient pas à mes propres souhaits, je ne pouvais pas les accepter. N’étais-je pas en train de me mettre en avant ? Je voulais toujours que les gens se soumettent à moi et m’écoutent, et je me considérais comme quelqu’un de noble et de grand. Ne considérais-je pas mes propres opinions comme la vérité ? Auparavant, j’admettais seulement que je n’aimais pas la vérité et que je ne la poursuivais pas, mais à présent, après avoir lu ce que Dieu dit sur le fait que les gens sont toujours obstinés, intransigeants et arrogants, qu’ils n’acceptent jamais les paroles de qui que ce soit d’autre, j’ai pris conscience que de telles personnes ont de l’aversion pour la vérité. À ce moment-là, j’ai compris que mon problème était vraiment très grave. Les suggestions que m’offraient les frères et sœurs étaient faites avec un sens de la responsabilité pour le travail de la maison de Dieu, et si j’avais simplement été capable de les accepter et de chercher la vérité avec tout le monde, cela aurait été bénéfique à la fois pour moi et pour le travail de l’Église. Mais je ne savais pas distinguer le bien du mal, alors non seulement je n’acceptais pas ces choses, mais je mettais aussi en avant ma propre justesse, et je faisais en sorte que tout le monde m’écoute, comme si le fait d’accepter les suggestions des autres me ferait paraître incompétent, ignorant et dévalorisé. Je me suis rendu compte que je n’aimais pas les choses positives et que je n’acceptais pas du tout la vérité. En m’accrochant ainsi obstinément à moi-même, je ne pouvais coopérer avec personne. N’allais-je pas finir par être éliminé par Dieu et rejeté de tous ?

Par la suite, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Il se peut que tu sois la personne la mieux informée dans ta profession et que tes compétences dépassent celles des autres, mais c’est un don que Dieu t’a octroyé et tu devrais t’en servir pour accomplir ton devoir et faire usage de tes points forts. Quelle que soit l’étendue de tes compétences ou de tes talents, tu ne peux pas entreprendre un travail seul. Un devoir est accompli plus efficacement si tout le monde est capable de saisir les compétences et les connaissances d’une profession. Comme on dit : “un homme compétent a besoin du soutien de trois autres personnes.” Quelles que soient les capacités d’un individu, sans l’aide de tout le monde, ces capacités ne suffisent pas. Par conséquent, personne ne devrait être arrogant et personne ne devrait souhaiter agir ou prendre des décisions seul. Les gens devraient se rebeller contre la chair, mettre de côté leurs propres idées et opinions, et travailler en harmonie avec tous les autres » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai pris conscience que chacune de nos expériences personnelles, notre compréhension et nos perspectives sont très limitées. Dieu veut que nous mettions en avant ce que nous avons en nous, et non que nous poursuivions le fait d’être des individus supérieurs ou parfaits qui assument seuls tout le travail. Quelles que soient les capacités d’une personne, ses compétences demeurent limitées, et parfois, elle peut être susceptible de suivre sa propre voie et de perturber le travail de l’Église. Ce n’est que lorsque les frères et sœurs travaillent ensemble, d’un seul cœur et d’un seul esprit, qu’ils coopèrent harmonieusement, s’appuyant ensemble sur Dieu pour chercher la vérité et obtenir l’éclairage et la direction du Saint-Esprit, chacun apportant ses propres forces, que les devoirs peuvent atteindre de meilleurs résultats. Après avoir pris conscience de ces choses, j’ai commencé à me concentrer davantage sur le fait d’écouter les opinions des autres et d’apprendre de leurs points forts. Lorsque j’ai changé d’état d’esprit, j’ai vu que les frères et sœurs qui m’entouraient avaient chacun leurs propres forces que je ne possédais pas. Certains frères et sœurs se concentrent sur le fait de comprendre l’intention de Dieu et de chercher la vérité lorsqu’ils sont confrontés à des problèmes, en tirant des leçons des bonnes comme des mauvaises situations ; certains sont consciencieux et responsables dans leurs devoirs, et s’attachent à fournir des efforts dans les principes ; certains ont peut-être un calibre moyen, mais ils sont humbles et disposés à apprendre des autres, et sont capables d’accepter l’aide et la direction des autres, et peuvent ainsi progresser au fil du temps. A contrario, même si j’avais quelques dons et un certain calibre, je ne me concentrais pas sur le fait de prier Dieu ou de rechercher les vérités-principes lorsque j’étais confronté à des problèmes, et je me concentrais uniquement sur le fait de fournir des efforts dans mon travail. Je m’appuyais sur mon propre intellect et mes connaissances pour analyser le bien et le mal, en travaillant sur la base de mes dons et de mon calibre, j’étais donc rarement capable de voir la direction de Dieu. En m’appuyant sur mes dons, j’avais gagné quelques personnes lors de l’évangélisation, mais je n’avais pas rendu gloire à Dieu. Au lieu de ça, j’avais mis la couronne sur ma propre tête, en me disant que tout cela était dû à mes propres capacités et à mon calibre. Par conséquent, mon tempérament est devenu de plus en plus arrogant, j’ai négligé les autres et je n’ai pas laissé de place à Dieu dans mon cœur. Chaque jour, j’avais l’air occupé, mais je n’avais aucune compréhension de mon tempérament corrompu, et je ne faisais aucun progrès dans l’entrée dans la vie, et en fin de compte, j’ai donc perdu la bénédiction et la direction de Dieu dans mes devoirs. J’ai vu que ne pas se soumettre à la vérité et être toujours arrogant et têtu est une perte énorme !

Quelques jours plus tard, je suis tombé sur un extrait de l’échange de Dieu, et cela a éclairci davantage les choses dans mon cœur. Dieu dit : « Pour que les gens parviennent à une croissance continue dans la vie et atteignent un changement dans leur tempérament-vie, ils doivent faire l’expérience du jugement, du châtiment et de l’émondage quand ils font leur devoir. Une fois qu’ils atteignent le stade où ils se connaissent vraiment eux-mêmes, ils commencent à changer. Comment fait-on l’expérience de tout cela, spécifiquement ? Tout d’abord en ayant une mentalité de soumission, quoi qu’il vous arrive. Avoir une mentalité de soumission est le premier obstacle à franchir et la première condition à laquelle les gens devraient satisfaire. C’est tout à fait crucial. […] Bien que les gens croient en Dieu, leur compréhension de la vérité est trop superficielle, et ils ne se rendent pas compte, malgré tout, que lorsqu’ils viennent devant Dieu, ils doivent savoir quelle est leur place. En quoi consiste le fait de savoir quelle est sa place ? Peu importe à quel point tu es une personne importante, à quel point ta position est élevée, ou l’ampleur de tes capacités, tant que tu es un être créé, le premier précepte quand tu viens devant Dieu est de te soumettre à Lui, de te soumettre au Créateur. Certaines personnes disent : “J’ai récolté de grands mérites, précédemment.” Devrais-tu alors te soumettre à Dieu ? Même si tu as récolté de grands mérites, tu es quand même un être créé. Dieu est le Créateur. Ta principale responsabilité est de te soumettre à Dieu. Quoi que Dieu dise, tu dois absolument t’y soumettre, tu ne dois pas faire tes propres choix. Est-ce là la vérité la plus haute ? C’est la vérité la plus haute, et également la vérité la plus fondamentale. Cependant, la majorité des gens, même quand ils croient en Dieu depuis dix ou vingt ans, ne comprennent toujours pas cette vérité fondamentale de la soumission à Dieu. Quel est le problème ? Si les gens ne comprennent même pas que la vérité la plus cruciale, quand on croit en Dieu, est de se soumettre à Dieu, quelles vérités pourraient-ils vraiment comprendre ? Tu sais qui est le Créateur et tu es prêt à venir devant Lui, mais tu ignores que te soumettre à Dieu est ta responsabilité, ton obligation et ton devoir, que c’est la raison et l’instinct que tu devrais posséder en tant qu’être humain. Si tu ne comprends même pas la plus fondamentale vérité de la croyance en Dieu, alors n’est-ce pas un discours creux de dire que tu comprends la vérité ? Ce que tu comprends n’est que doctrine vide de sens. C’est pour cette raison que tu peux scruter Dieu, avoir des notions et des incompréhensions au sujet de Dieu, te méfier de Dieu, juger Dieu et argumenter avec Lui, et t’opposer à Lui. Ces révélations de corruption et ces actes de résistance à Dieu émergent tous. Si les gens ne comprennent pas la vérité de la soumission à Dieu, les divers tempéraments corrompus qu’ils révèlent ne peuvent être résolus » (L’échange de Dieu). En contemplant les paroles de Dieu, j’ai été profondément ému. En réalité, les personnes, les événements et les choses qui ne correspondent pas à nos souhaits au quotidien ; notamment les opinions divergentes et les suggestions des frères et des sœurs, le fait d’être émondé, critiqué et réprimandé, ainsi que les difficultés, les revers et les échecs dans l’exercice dans nos devoirs, ne sont-ils pas tous régis par la souveraineté et les arrangements de Dieu ? En tant que croyant, lorsque je fais face à des situations, la première chose à faire est de me soumettre et de chercher la vérité afin d’en tirer des leçons. Pourtant, je voyais ces choses qui n’étaient pas conformes à mes souhaits comme des problèmes et des obstacles, et mes premiers sentiments étaient de la résistance, de l’impatience et de la réticence à les accepter, et je ne me souciais pas de savoir pourquoi les autres n’approuvaient pas mes points de vue, ou de savoir si ces derniers étaient même conformes à la vérité. Même si j’acceptais parfois à contrecœur les suggestions des autres, j’avais toujours l’impression d’être étouffé et de ne pas avoir d’autre choix, je n’avais même pas l’attitude de soumission la plus élémentaire. Dans mes devoirs, j’agissais toujours selon mon tempérament arrogant, j’agissais de manière arbitraire et je prenais les décisions de mon côté, sans laisser de place à Dieu dans mon cœur et sans me soumettre à Lui le moins du monde. En quoi étais-je différent d’un non-croyant ? Je devais apprendre à me soumettre à Dieu et à la vérité en toutes choses, et à laisser de côté mes propres intentions pendant le processus de soumission afin que mon tempérament arrogant puisse être transformé.

Plus tard, lorsque j’ai travaillé avec des frères et sœurs, je me suis consciemment concentré sur l’entrée dans la vérité de soumission à Dieu et de coopération harmonieuse avec les autres, et face à des situations, peu importe qu’elles s’alignent avec mes souhaits ou non, j’ai pratiqué le fait de les accepter comme venant de Dieu et à conserver une attitude de soumission. J’ai cessé de me précipiter pour porter des jugements sur les suggestions des frères et sœurs, et j’ai discuté et cherché des solutions avec tout le monde. Lorsque je discutais du travail, si je voyais que les suggestions des frères et sœurs ne correspondaient pas à mes propres points de vue, même si je me sentais troublé, en priant Dieu et en Lui demandant de me maintenir avant tout dans un état de soumission, je voyais le bien-fondé de leurs suggestions. Même si les suggestions n’étaient pas encore parfaites ou spécifiques, nous continuions à discuter et à échanger sur le sujet, et tandis que chacun échangeait à tour de rôle, mon cœur s’éclaircissait de plus en plus. J’ai fait l’expérience du fait que se soumettre à la vérité et agir selon les paroles de Dieu en toutes choses permet réellement de voir la direction et les actes de Dieu, et que cette pratique apporte de la clarté et de la joie au cœur, et qu’elle aide également à apprendre des forces des autres. C’était tellement différent de mon obstination et de ma présomption passées. Ce petit changement m’a donné la foi, et je ne porte plus de jugement sur moi-même. Je crois que tant que je suis disposé à payer de ma personne et à m’efforcer de trouver la vérité, mon tempérament corrompu changera à coup sûr. Je rends grâce à Dieu pour Son salut !

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