Résoudre son caractère méprisable pour mener à bien son devoir

22 mars 2025

Par Li Jingxin, Chine

Je voyage souvent pour prendre des images photo et vidéo, qui sont utilisées dans la production des vidéos de l’Église. Quand j’ai commencé, j’étais capable de choisir soigneusement ces images en me basant sur les principes, mais plus tard, la quantité d’images a augmenté. Parfois, je prenais des images toute la journée, et quand je rentrais chez moi, j’étais épuisé. Quand je voyais la quantité d’images à trier, je n’étais guère disposé à le faire. Comme le choix des images nécessite de les évaluer conformément aux principes, et aussi d’examiner la valeur de chaque image, et qu’avec des photos, en particulier, il faut vérifier chaque cliché l’un après l’autre, je n’avais pas envie d’y consacrer autant de temps et d’énergie, étant donné que je trouvais que c’était trop fatiguant. Donc, par la suite, quand j’ai trié des images, je me suis contenté de les parcourir rapidement. Tant que l’arrière-plan n’était pas trop encombré et qu’il semblait correct, je disais que cela suffisait. Quand je n’étais pas sûr de certaines images, je les donnais simplement au superviseur. Ainsi, je n’avais pas à les évaluer selon les principes ni à faire trop d’efforts. Je me souviens qu’un jour, après une séance, je me suis contenté de parcourir rapidement les images pour retenir les meilleures, puis de les donner au superviseur. Le superviseur les a vérifiées et il a dit qu’un tiers de ce que j’avais soumis n’était pas à la hauteur. Soit les vues étaient confuses, floues, soit la composition était médiocre, et il a ajouté qu’il lui fallait pratiquement deux fois plus de temps pour vérifier mes images que celles des autres. En entendant cela, je me suis senti honteux et coupable. Mais j’avais une piètre connaissance de mes problèmes, et quand je prenais des images qui devaient être d’un niveau plus élevé, je ne pouvais m’empêcher d’être négligent, malgré tout. Prendre ce genre d’images nécessite un contrôle précis des angles de prise de vue, et des ajustements constants dans l’orientation de la séance. Je me disais que tout cela était trop épuisant mentalement, et que tant que les images semblaient à peu près correctes, tout allait bien. Comme je n’étais pas sérieux dans mon travail, certaines images n’étaient pas conformes aux principes et ne pouvaient pas être utilisées, et certains clichés étaient même flous. Un travail qui aurait pu être fait en une fois devait être refait. Peu après, j’ai été sévèrement émondé. Le superviseur a abordé mon comportement récent dans mon devoir, et il m’a émondé parce que je faisais mon devoir à ma guise et de manière superficielle. Les images que je prenais nécessitaient toujours d’être retravaillées, ce qui gaspillait beaucoup de main d’œuvre et de ressources. Il a dit que j’interrompais et perturbais le travail photographique, et il m’a exhorté à bien réfléchir à mon attitude vis-à-vis de mon devoir. Quand le superviseur est parti, je me suis senti vraiment contrarié et coupable. Alors je suis venu devant Dieu et j’ai prié. J’ai demandé à Dieu de me guider pour que je me connaisse moi-même et résolve cet état superficiel dans mon devoir.

Plus tard, j’ai cherché des paroles de Dieu spécifiquement liées à mon problème. J’ai lu ces paroles : « Si tu ne mets pas ton cœur dans ton devoir et que tu ne cherches pas les vérités-principes, si tu es embrouillé ou confus, ne faisant les choses que de la façon la plus simple possible, alors quelle sorte de mentalité est-ce là ? C’est une mentalité qui consiste à faire les choses d’une manière superficielle. Si tu n’es pas loyal envers ton devoir, si tu n’as aucun sens des responsabilités à son endroit ou aucun sens de la mission, seras-tu capable d’accomplir ton devoir correctement ? Seras-tu en mesure d’accomplir ton devoir dans des normes acceptables ? Et si tu es incapable d’accomplir ton devoir dans des normes acceptables, pourras-tu entrer dans la vérité-réalité ? Absolument pas. Si, chaque fois que tu accomplis ton devoir, tu ne t’appliques pas, tu ne veux faire aucun effort et tu te contentes de faire de l’à-peu-près, sans réfléchir, comme si tu jouais à un jeu quelconque, n’est-ce pas un problème ? Que peux-tu gagner en accomplissant ton devoir de cette manière ? À terme, les gens verront bien que, lorsque tu accomplis ton devoir, tu n’as aucun sens des responsabilités, tu es superficiel et tu ne fais que de l’à-peu-près. Dans ce cas, tu risques d’être éliminé. Pendant que tu accomplis ton devoir, Dieu en scrute le processus d’un bout à l’autre. Que dira-t-Il alors ? (Cette personne n’est digne ni de Son mandat ni de Sa confiance.) Dieu dira que tu n’es pas digne de confiance, et que tu devrais être éliminé. Ainsi, quel que soit le devoir que tu accomplis, qu’il soit important ou ordinaire, si tu ne mets pas ton cœur dans le travail qui t’a été confié ou si tu n’es pas à la hauteur de tes responsabilités et que tu ne considères pas ton devoir comme le mandat de Dieu ou ne l’assumes pas comme ton propre devoir et ta propre obligation, faisant toujours les choses de manière superficielle, alors il y aura un problème. “Pas digne de confiance” : ces quelques mots définiront la manière dont tu t’acquittes de ton devoir. Ce qu’ils signifient, c’est que l’accomplissement de ton devoir n’est pas aux normes, et que tu as été éliminé. En outre, Dieu dit que ta moralité n’est pas à la hauteur. Si une affaire t’est confiée et que tu adoptes pourtant cette attitude envers elle et que tu t’en occupes de cette manière, te commissionnera-t-on alors d’autres devoirs à l’avenir ? Peut-on te confier quelque chose d’important ? Absolument pas, à moins que tu ne fasses preuve d’un véritable repentir. Au plus profond de Lui, cependant, Dieu éprouvera toujours une certaine méfiance et un certain mécontentement à ton encontre. Cela constituera un problème, n’est-ce pas ? Tu risques de perdre toute possibilité d’accomplir ton devoir et de ne pas être sauvé » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seules la lecture fréquente des paroles de Dieu et la contemplation de la vérité permettent d’avancer). Ces paroles de Dieu exposaient exactement mon état. Je ne consacrais que des efforts peu enthousiastes à l’exécution de mon devoir, je ne faisais jamais les choses en y mettant tout mon cœur, et j’agissais de manière superficielle et irresponsable. Les gens de ce genre ont un caractère médiocre, ils ne sont pas dignes de confiance et on ne peut pas se fier à eux. Aujourd’hui, j’avais la chance d’avoir reçu l’Évangile de Dieu des derniers jours et de faire mon devoir dans l’Église. C’était là Dieu qui m’exaltait grandement. Mais dans mon devoir, je brûlais les étapes et j’agissais avec peu d’enthousiasme. Je ne voulais jamais payer un prix ni agir conformément aux principes. Quand je sélectionnais des images, je me contentais de le faire à moitié, et quand j’avais des doutes, je ne cherchais pas les principes pour évaluer soigneusement ces images, au lieu de cela, je les donnais directement au superviseur, tout simplement. De ce fait, le superviseur passait beaucoup de temps à vérifier et sélectionner les images que j’avais prises, ce qui lui demandait beaucoup d’efforts, et à signaler les problèmes qu’elles posaient. Cela lui faisait porter un fardeau inutilement. Face aux questions du superviseur, je me sentais simplement un peu coupable, mais ensuite, je ne réfléchissais pas sur moi-même. Quand je tournais des images qui devaient répondre à des normes plus élevées, je continuais à prendre des raccourcis et à ne pas suivre les principes requis par la maison de Dieu. À chaque fois, j’essayais juste que le résultat soit « suffisamment bon ». Cela faisait que de nombreuses images n’étaient pas conformes aux principes. Non seulement cela ajoutait au travail que le superviseur devait vérifier, mais cela m’obligeait aussi à refaire ce travail, et l’avancement de certaines images dont il y avait un besoin urgent se trouvait retardé à cause des remaniements. En réalité, je ne faisais pas du tout mon devoir, je faisais le mal et provoquais interruptions et perturbations. L’Église m’avait confié cette tâche, mais je rognais sur mes efforts et je me montrais superficiel. Je ne tenais absolument pas compte de l’efficacité du travail. J’ai compris que je n’avais absolument pas un cœur qui craignait Dieu, et que je n’étais ni digne de confiance ni fiable.

Plus tard, quand j’ai lu l’échange de Dieu sur l’attitude de Noé envers la commission de Dieu, j’ai gagné une meilleure compréhension de moi-même. Dieu dit : « Noé n’avait entendu que quelques messages, et à cette époque Dieu ne S’était alors exprimé qu’en peu de paroles. Alors il est indéniable que Noé ne comprenait pas de nombreuses vérités. Il n’avait aucune notion de science ou de connaissance modernes. Il était un homme extrêmement ordinaire, un membre quelconque de l’espèce humaine. Il était pourtant, à un égard, différent de n’importe qui d’autre : il savait qu’il fallait obéir aux paroles de Dieu, il savait comment suivre et respecter les paroles de Dieu, il savait quelle était la place de l’homme, et il était capable de vraiment croire et se soumettre aux paroles de Dieu – rien de plus. Ces quelques préceptes simples étaient suffisants pour permettre à Noé d’accomplir tout ce que Dieu lui avait confié, et il a persévéré en cela, pas juste pendant plusieurs mois, ni plusieurs années, ni plusieurs décennies, mais pendant plus d’un siècle. Ce nombre n’est-il pas étonnant ? Qui aurait pu faire cela, sinon Noé ? (Personne.) Et pourquoi pas ? Certains disent que c’est à cause d’une incompréhension de la vérité – mais ce n’est pas conforme aux faits. Combien de vérités Noé comprenait-il ? Pourquoi Noé a-t-il été capable de tout cela ? Les croyants d’aujourd’hui ont lu beaucoup de paroles de Dieu, ils comprennent une certaine vérité – alors pourquoi sont-ils incapables de cela ? D’autres disent que c’est à cause des tempéraments corrompus des gens – mais Noé n’avait-il pas un tempérament corrompu ? Pourquoi Noé a-t-il été capable d’accomplir cela, tandis que les gens d’aujourd’hui ne le sont pas ? (Parce que les gens d’aujourd’hui ne croient pas aux paroles de Dieu, ils ne les traitent ni ne les respectent comme la vérité.) Et pourquoi sont-ils incapables de traiter les paroles de Dieu comme la vérité ? Pourquoi sont-ils incapables de respecter les paroles de Dieu ? (Ils n’ont pas un cœur qui craint Dieu.) Alors, quand les gens n’ont aucune compréhension de la vérité, et n’ont pas entendu beaucoup de vérités, comment un cœur qui craint Dieu peut-il survenir en eux ? (Ils doivent avoir de l’humanité et de la conscience.) C’est juste. Dans l’humanité des gens, deux choses des plus précieuses doivent être présentes : la première est la conscience, et la seconde est la raison de l’humanité normale. La possession de la conscience et de la raison de l’humanité normale est le critère minimum pour être une personne ; c’est le critère le plus bas, le plus basique, pour évaluer une personne. Mais cela est absent chez les gens d’aujourd’hui, et ainsi, peu importe combien de vérités ils entendent et comprennent, la possession d’un cœur qui craint Dieu leur est inaccessible. Alors, quelle est la différence essentielle entre les gens d’aujourd’hui et Noé ? (Ils n’ont aucune humanité.) Et quelle est l’essence de ce manque d’humanité ? (Ce sont des bêtes et des démons.) “Des bêtes et des démons”, ça ne semble pas très gentil, mais c’est conforme aux faits ; on pourrait le formuler plus poliment en disant qu’ils n’ont pas d’humanité. Les gens sans humanité ni raison ne sont pas des humains, ils sont même en dessous des bêtes. Si Noé a pu accomplir la commission de Dieu, c’est parce qu’en entendant les paroles de Dieu, Noé a été capable de les garder fermement dans son cœur ; pour lui, la commission de Dieu était l’œuvre de toute une vie, sa foi était sans faille, sa volonté inchangée pendant cent ans. C’est parce qu’il avait un cœur qui craint Dieu, qu’il était une véritable personne, et qu’il avait la raison la plus grande que Dieu lui a confié la construction de l’arche. Les personnes avec autant d’humanité et de raison que Noé sont très rares, et il serait très difficile d’en trouver une autre » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 2 : Comment Noé et Abraham ont écouté les paroles de Dieu et se sont soumis à Lui (Partie I)). Noé avait réalisé la commission de Dieu sans brûler les étapes ni épargner ses efforts, il était resté inébranlable pendant 120 ans, et en fin de compte, il avait construit l’arche et mené à bien la commission de Dieu. Noé avait conscience et raison. Il était doué d’humanité. Mais alors, j’ai pensé à mon propre cas. Quand je choisissais des images, je me contentais de les parcourir rapidement, je le faisais pour la forme. Je ne me demandais pas comment bien faire mon devoir, du moins, en vérifiant en quoi ces images n’étaient pas conformes aux principes ou en découvrant en quoi j’étais déficient et dans quel domaine je devais m’améliorer, ou en me demandant comment assumer mes responsabilités. Au contraire, je voyais mon devoir comme un fardeau et je me défaussais des tâches plus complexes sur le superviseur. Moi, pendant ce temps, je trouvais le moyen de me la couler douce. En quoi avais-je la moindre humanité ? Je faisais mon devoir en y consacrant le moins d’efforts possible, sans tenir compte du tout des exigences de la maison de Dieu ou de l’impact que mon comportement aurait sur le travail. Cette attitude que j’avais vis-à-vis de mon travail était pire que celle d’un non-croyant qui travaille pour son patron. J’ai pensé à tout l’abreuvement et à l’approvisionnement dont j’avais profité grâce aux paroles de Dieu, et à la façon dont Dieu nous avait donné tout ce dont nous avions besoin pour survivre, et que je n’étais néanmoins pas parvenu à assumer mes responsabilités en tant qu’être créé. Tout ce que j’avais apporté au travail de l’Église, c’était des interruptions et des perturbations. J’ai éprouvé de profonds regrets dans mon cœur et j’ai prié Dieu, prêt à changer mon attitude superficielle et à faire mon devoir correctement. Ensuite, j’ai pris davantage conscience que je devais éviter des problèmes fréquents dans mon devoir. J’ai aussi commencé à faire plus attention en choisissant les images.

Un peu plus tard, le superviseur a arrangé pour moi que je tourne une vidéo. Quand j’ai reçu cette mission, j’en ai été très content, et je me suis dit : « Cette fois, je dois me préparer correctement et faire du bon travail. » Mais j’étais encore un peu déficient en termes de compétences, et il fallait que je passe du temps à faire des recherches et à étudier. Au début, j’ai pu étudier et me former de manière préventive, mais au bout de quelques jours, la vidéo que j’avais tournée n’était toujours pas idéale, et j’ai dû consacrer davantage de temps et d’efforts à l’étude et aux recherches. J’ai commencé à me dire que tout cela était trop problématique, alors j’ai juste apporté quelques modifications mineures au travail d’origine, et j’ai décidé qu’il était « suffisamment bon ». Après avoir terminé ce travail, je l’ai montré au frère auquel j’étais associé. Il a remarqué que la vidéo n’était pas homogène, qu’il y avait des problèmes de transition, et il a suggérée que je tourne à nouveau ces parties. J’ai pensé que ce serait trop problématique, alors je lui ai dit : « La date limite de remise de cette vidéo est vraiment proche, soumettons-la simplement telle qu’elle est. Je ne peux pas faire mieux avec les compétences dont je dispose, de toute façon. » Voyant que j’insistais sur ce sujet, ce frère n’a pas poussé l’affaire plus loin. Plus tard, le superviseur m’a dit : « Tu te montres superficiel dans ton devoir, tu as une attitude méprisable, et ton travail est vraiment bâclé. On n’a plus besoin de toi pour cette tâche ! » Même si ce n’était qu’un bref commentaire, j’ai eu l’impression qu’on me plantait un poignard dans le cœur. J’ai eu l’impression que cette étiquette de personne superficielle me collait encore à la peau. Je ne comprenais pas : j’avais délibérément essayé d’aborder mon attitude superficielle, alors pourquoi n’y avait-il eu aucun changement et pourquoi me montrais-je encore superficiel dans mon devoir ? J’ai prié Dieu et je Lui ai demandé de me guider pour que je puisse comprendre la racine du problème. Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu et j’ai finalement gagné une certaine clarté quant à mes problems. Dieu dit : « Traiter les choses avec tant de désinvolture et d’irresponsabilité est la marque d’un tempérament corrompu : c’est l’abjection dont parlent souvent les gens. Dans tout ce qu’ils font, les gens agissent jusqu’au stade de “c’est à peu près ça” ou “ça ira bien comme ça”. Voilà une attitude qui fait la part belle aux “peut-être”, aux “probablement”, aux “quatre sur cinq”. Ils font les choses de manière superficielle, se satisfont du minimum et se contentent de s’en sortir en mystifiant les autres ; ils ne voient pas l’intérêt de prendre les choses au sérieux ou d’être méticuleux, et encore moins de chercher les vérités-principes. Cela ne relève-t-il pas d’un tempérament corrompu ? Cela est-il une manifestation de l’humanité normale ? Pas du tout. On peut à juste titre parler d’arrogance, et l’utilisation du qualificatif “dissolu” est tout aussi appropriée. Mais pour désigner parfaitement ce trait, le seul mot qui convienne est celui d’“abject”. Cette abjection est présente chez la plupart des gens, simplement à des degrés divers. En tout, ils souhaitent faire les choses de manière superficielle et brouillonne, et il y a un soupçon de tromperie dans tout ce qu’ils font. Ils dupent les autres quand ils le peuvent, prennent des raccourcis quand ils en ont la possibilité, gagnent du temps quand ils le peuvent. Ils se disent : “Tant que j’évite d’être révélé, que je ne crée pas de problèmes et que je n’ai pas de comptes à rendre, alors je peux me débrouiller avec ça. Je n’ai pas besoin de faire un très bon travail, c’est trop compliqué !” Quand ils apprennent quelque chose, ces gens ne vont jamais jusqu’à la maîtrise, et ils ne s’appliquent pas, ou ne souffrent pas et ne paient pas de prix, dans leurs études. Ils ne veulent qu’effleurer la surface d’un sujet, puis se déclarent compétents en la matière, croyant avoir appris tout ce qu’il y avait à savoir, et ensuite, ils comptent sur cela pour continuer à prospérer dans l’à-peu-près. N’est-ce pas une attitude que les gens ont vis-à-vis des autres personnes, évènements et choses ? Est-ce une bonne attitude ? Ça ne l’est pas. Autrement dit, c’est “faire dans l’à-peu-près”. Une telle abjection existe dans toute l’humanité corrompue. Les gens dont l’humanité est abjecte adoptent le point de vue et l’attitude de “l’à-peu-près” dans tout ce qu’ils font. De telles personnes sont-elles capables de faire leur devoir correctement ? Non. Sont-elles capables de faire les choses avec principe ? C’est encore plus improbable » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie II)). Il s’avérait que la raison pour laquelle, dans mon devoir, il arrivait souvent que je ne prenne pas les choses aux sérieux ou que je ne suive pas les principes, et que je fasse les choses sans enthousiasme, en visant seulement un stade où je pouvais me dire : « C’est à peu près ça » ou : « Ça ira bien comme ça », c’était que mon caractère méprisable était trop grave. Quand j’y repense, je me rends compte que je me montrais sans cesse superficiel dans mon devoir, que je brûlais les étapes dès que je le pouvais. Je n’avais aucun principe dans ma façon d’agir. Je ne voulais jamais faire l’effort de réfléchir sérieusement ou de poursuivre les meilleurs résultats, me disant que tant que je ne provoquais pas de problèmes majeurs ou que je n’étais pas renvoyé, tout allait bien. Je me contentais de me débrouiller dans la maison de Dieu, de flemmarder. Par exemple, quand je prenais des images, si j’avais fait davantage d’efforts et davantage réfléchi aux principes, j’aurais pu faire du bon travail, mais au lieu de cela, je me contentais de ce qui était seulement « passable » ou « suffisamment bon ». J’utilisais même mon manque de compréhension des principes comme excuse pour me défausser sur le superviseur des images que je ne savais pas évaluer. Quand le superviseur m’avait demandé de réaliser une vidéo, je savais clairement que cette vidéo posait des problèmes, et le frère auquel j’étais associé m’avait suggéré de tourner à nouveau certaines parties, mais je n’avais quand même pas voulu faire d’efforts supplémentaires ni payer un prix, et j’avais considéré que ce que j’avais assemblé était suffisamment bon. J’avais simplement voulu faire les choses à moitié et en finir. J’ai compris que mon caractère méprisable était vraiment grave et que j’essayais sans cesse de brûler les étapes dans mon devoir. Cela avait eu pour conséquence des images qui n’étaient pas à la hauteur et cela avait retardé l’avancement du travail. Faire mon devoir de façon aussi méprisable nuisait en réalité à la fois aux autres et à moi-même !

Ensuite, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Ta manière de considérer les commissions de Dieu est extrêmement importante, et c’est une question très sérieuse. Si tu ne peux pas terminer ce que Dieu a confié aux gens, alors tu n’es pas digne de vivre en Sa présence et tu devrais être puni. Il est parfaitement naturel et justifié que les humains terminent toutes commissions que Dieu leur confie. C’est la suprême responsabilité des hommes, tout aussi importante que leur vie même. Si tu ne prends pas les commissions de Dieu au sérieux, alors tu Le trahis de la manière la plus grave. En cela, tu es plus lamentable que Judas et tu devrais être maudit. Les gens doivent acquérir une compréhension approfondie de la manière de traiter ce que Dieu leur confie et, à tout le moins, ils doivent comprendre que les commissions qu’Il confie à l’humanité sont des exaltations et des faveurs spéciales venant de Dieu et qu’elles sont les plus glorieuses des choses. Tout le reste peut être abandonné. Même si une personne doit sacrifier sa propre vie, elle doit quand même réaliser la commission de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). « En apparence, certains ne semblent pas avoir de problèmes sérieux durant l’accomplissement de leurs devoirs. Ils ne font rien qui soit manifestement malfaisant, ne provoquent pas d’interruptions ou de perturbations, et ne suivent pas le chemin des antéchrists. Lorsqu’ils font leurs devoirs, ils ne commettent pas d’erreurs majeures et n’ont pas de problèmes de principe, pourtant, sans s’en rendre compte, au bout de quelques années à peine, ils sont révélés comme n’acceptant pas du tout la vérité, comme faisant partie des incrédules. Pourquoi est-ce ainsi ? Les autres ne voient pas d’enjeu, mais Dieu sonde au plus profond du cœur de ces gens-là et Il voit le problème. Ils sont sans cesse négligents et ne s’en repentent jamais dans l’accomplissement de leurs devoirs. Avec le temps, ils sont naturellement révélés. Que signifie ne toujours pas se repentir ? Cela signifie que, bien qu’ils aient constamment accompli leurs devoirs, ils ont toujours eu la mauvaise attitude à leur égard, une attitude superficielle, une attitude désinvolte, et ils ne sont jamais consciencieux, et ils mettent encore moins tout leur cœur dans leurs devoirs. Ils mettent peut-être un peu d’effort, mais ils n’agissent que pour la forme. Ils ne donnent pas leur maximum dans leurs devoirs, et leurs transgressions sont sans fin. Aux yeux de Dieu, ils ne se sont jamais repentis : ils ont toujours été superficiels, et il n’y a jamais eu chez eux le moindre changement : c’est-à-dire qu’ils ne renoncent pas au mal qui est entre leurs mains ni ne se repentent à Dieu. Dieu ne voit pas en eux une attitude de repentance, et Il ne voit pas de revirement dans leur attitude. Ils persistent à considérer leurs devoirs et les commissions que Dieu leur a confiées avec cette même attitude et cette même méthode. Tout du long, il n’y a pas de changement dans ce tempérament obstiné, intransigeant, et, de plus, ils ne se sont jamais sentis redevables envers Dieu, et ils n’ont jamais ressenti que leur superficialité est une transgression, une action malfaisante. Dans leur cœur, il n’y a pas de sentiment de redevabilité, de culpabilité, de remords, et encore moins y a-t-il d’auto-accusation. Et, au bout d’un certain temps, Dieu voit que ce genre de personne est incurable. Peu importe ce que Dieu dit, et peu importe le nombre de sermons qu’elle entend ou ce qu’elle comprend de la vérité, son cœur n’est pas touché et son attitude ne change pas ni ne lui fait faire demi-tour. Dieu le voit et dit : “Il n’y a pas d’espoir pour cette personne. Rien de ce que Je dis ne touche son cœur, et rien de ce que Je dis ne la transforme. Il n’existe aucun moyen de la changer. Cette personne n’est pas apte à accomplir son devoir, et elle n’est pas apte à rendre service dans Ma maison.” Pourquoi Dieu dit-Il cela ? Cela s’explique par le fait que lorsqu’elle accomplit son devoir et réalise un travail, elle est constamment superficielle. Elle a beau être émondée, et quelles que soient l’indulgence et la patience dont elle bénéficie, cela ne produit aucun effet et ne parvient pas à la faire se repentir ni changer sincèrement. Cela ne la conduit pas à bien faire son devoir, cela ne lui permet pas de s’engager sur le chemin de la poursuite de la vérité. Cette personne est donc incurable. Lorsque Dieu détermine qu’une personne est incurable, continuera-t-Il à garder une forte emprise sur cette personne ? Non, Il ne le fera pas. Dieu la laissera partir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’en tant qu’être créé, il était parfaitement naturel et justifié d’accepter la commission de Dieu et de mener à bien notre devoir, et que nous devions accomplir cela de tout cœur et avec assiduité. Si nous traitons notre devoir avec une attitude négligente ou désinvolte, c’est trahir Dieu et cela mérite punition. Même si je faisais mon devoir dans l’Église, je ne m’engageais pas réellement à bien le faire. Je me montrais sans cesse superficiel, en choisissant la façon la plus rapide et la plus facile de faire les choses. Même quand je savais qu’il y avait des problèmes, je les ignorais et faisais semblant de ne pas les remarquer. En fin de compte, cela provoquait interruptions et perturbations dans le travail, et je ne rendais même pas service d’une façon qui était à la hauteur. Le superviseur m’avait émondé et rappelé de faire correctement mon devoir, mais je m’étais entêté et j’avais agi sous le coup de mon tempérament corrompu. Mon cœur était vraiment intransigeant ! Je traitais toujours mon devoir en ayant une attitude désinvolte et irresponsable. Si je ne me rachetais pas, je finirais à coup sûr par être éliminé par Dieu. J’ai songé que le frère auquel j’étais associé était très assidu dans son devoir et qu’il réfléchissait soigneusement aux principes. Il vérifiait toujours ses images de façon répétée, s’assurant ainsi qu’elles ne posaient aucun problème avant de les soumettre. Par conséquent, son devoir donnait de bons résultats, il y avait très peu d’erreurs ou d’écarts. Mais quand je faisais mon devoir, je devais constamment refaire les choses et des problèmes se présentaient sans cesse. J’ai vu que je n’étais pas digne de confiance et que je manquais d’intégrité et de dignité.

Plus tard, j’ai trouvé dans les paroles de Dieu un chemin à suivre pour bien faire mon devoir. J’ai lu que les paroles de Dieu disaient : « Actuellement, il n’y a pas beaucoup d’opportunités d’accomplir un devoir, tu dois donc les saisir quand tu le peux. C’est précisément face à un devoir que tu dois t’exercer : c’est à ce moment que tu dois t’offrir, te dépenser pour Dieu, et que tu as l’obligation de payer le prix. Ne retiens rien, ne nourris aucun stratagème, ne te laisse aucune marge de manœuvre et ne te donne aucune issue. Si tu te laisses une quelconque marge de liberté, si tu calcules, ou si tu es rusé et traître, alors tu accompliras inévitablement du mauvais travail » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, L’entrée dans la vie commence par l’accomplissement de son devoir). « Quand les gens accomplissent leur devoir, ils font en réalité ce qu’ils sont censés faire. Si tu l’accomplis devant Dieu, que tu accomplis ton devoir et te soumets à Dieu avec honnêteté et avec cœur, une telle attitude ne sera-t-elle pas beaucoup plus correcte ? Alors, comment devrais-tu appliquer cette attitude dans ta vie quotidienne ? Il faut que “vénérer Dieu avec cœur et avec honnêteté” devienne ta réalité. Chaque fois que tu veux te relâcher et te contenter d’agir pour la forme, que tu veux agir de manière fuyante et être paresseux, et chaque fois que tu es distrait ou que tu préférerais t’amuser, tu devrais bien réfléchir à cela : “En me comportant ainsi, suis-je indigne de confiance ? De cette façon, est-ce que je mets mon cœur à faire mon devoir ? Suis-je déloyal en faisant cela ? En me conduisant de la sorte, mon effort pour être à la hauteur de la commission que Dieu m’a confiée est-il un échec ?” C’est ainsi que tu devrais réfléchir sur toi-même. Si tu parviens à te rendre compte que tu es toujours superficiel dans ton devoir, que tu es déloyal et que tu as blessé Dieu, que dois-tu faire ? Tu dois dire : “Sur le moment, j’ai senti qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas ici, mais je ne l’ai pas traité comme un problème. Je l’ai juste passé sous silence négligemment. Je ne m’étais pas rendu compte jusqu’à présent que j’avais vraiment été superficiel, que je n’avais pas été à la hauteur de ma responsabilité. Je manque vraiment de conscience et de raison !” Tu as trouvé le problème et tu en sais un peu plus sur toi-même, alors maintenant, tu dois faire demi-tour ! Ton attitude vis-à-vis de l’accomplissement de ton devoir était mauvaise. Tu étais négligent, comme dans un travail d’appoint, et tu n’y mettais pas ton cœur. S’il t’arrive de nouveau d’être superficiel comme cela, tu dois prier Dieu et Le laisser te discipliner et te châtier. Tu dois avoir une telle volonté dans l’accomplissement de ton devoir. Ce n’est qu’alors que tu peux réellement te repentir. Tu ne peux faire demi-tour que lorsque ta conscience est claire et que ton attitude vis-à-vis de l’accomplissement de ton devoir est transformée » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seules la lecture fréquente des paroles de Dieu et la contemplation de la vérité permettent d’avancer). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que nos devoirs devaient être faits devant Dieu et qu’il fallait avoir une attitude honnête pour bien les faire. Quand nous éprouvons le désir de brûler les étapes ou d’être superficiels, nous devons nous demander si nous avons été assidus et responsables dans nos devoirs et si nos actes sont dignes de la confiance de Dieu. En réfléchissant sur nous-mêmes, nous pouvons réduire nos actes superficiels. Cela réduira également les pertes causées au travail. En bref, nous devons pleinement exploiter nos capacités, sans ménager nos efforts. C’est ainsi que nous pouvons bien faire nos devoirs.

En mai 2024, je supervisais certains travaux techniques. Comme je ne connaissais pas encore bien ce devoir, je n’avais pas certaines compétences techniques, et en ce qui concernait les problèmes signalés par les frères et sœurs, je n’avais qu’une compréhension grossière de ce qui se passait, et je n’en comprenais pas clairement les détails. Il fallait donc que je trouve des solutions et l’origine des problèmes, les uns après les autres. Parfois, quand les problèmes étaient nombreux, j’étais à nouveau tenté de me montrer superficiel, mais je pouvais me rebeller délibérément contre ces pulsions. Je me souviens qu’un jour, l’appareil d’une sœur n’a pas fonctionné correctement et elle m’a demandé pourquoi cela s’était produit. Je ne connaissais pas bien cet appareil, il allait donc me falloir du temps et des efforts pour trouver une solution et comprendre le problème, et j’ai songé a simplement lui donner une réponse vague en me basant sur ce que je comprenais. Mais après avoir rédigé ma réponse, je me suis senti mal à l’aise, parce que j’ai réalisé que je me montrais à nouveau superficiel. Je me suis souvenu que la façon superficielle dont j’avais abordé mon devoir précédemment avait fait subir des pertes au travail, et j’ai su que si je continuais à me montrer superficiel, cela ne résoudrait pas le problème concret, et que, finalement, cela entraînerait beaucoup d’hésitations, et affecterait la façon dont cette sœur utilisait le matériel, ce qui retarderait le travail. Il fallait que je fasse tout mon possible pour clarifier ce problème avant de répondre à la sœur. Ensuite, j’ai suivi un processus de résolution et j’ai trouvé l’origine du problème. En pratiquant de cette façon, je me suis senti à l’aise. Plus tard, quand j’ai fait face à des problèmes que je ne savais pas gérer, j’ai demandé conseil aux frères et sœurs, et je n’ai répondu qu’après avoir vérifié la solution. Après avoir pratiqué de cette façon pendant un moment, mon attitude envers mon devoir a changé, et j’ai fait des progrès significatifs en matière de compétences techniques. Même si la compréhension que j’ai de mon tempérament corrompu n’est pas profonde à présent, je suis prêt à me fier à Dieu pour résoudre mon caractère méprisable et faire mon devoir en me montrant à la hauteur.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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