J’ai été révélé en formant des nouveaux venus
À mesure que l’Évangile du Règne se diffuse, de plus en plus de gens étudient l’œuvre de Dieu dans les derniers jours. Il faut donc plus de gens pour prêcher l’Évangile et abreuver les nouveaux venus. Le plus important, c’est de former des nouveaux venus qui ont un bon calibre pour qu’ils puissent tous accomplir un devoir. Après quelque temps, j’ai vu que former des nouveaux venus n’était pas aussi facile que je le croyais. Ils étaient comme des nouveau-nés qui ne savaient rien. Il fallait leur tenir la main pendant qu’ils apprenaient à faire leur devoir. Tous les jours, je devais discuter par avance du contenu de leurs réunions avec eux, et il fallait leur apprendre à animer des réunions. Quand ils le faisaient, je devais rester attentif à la situation. S’ils parlaient trop vite, il fallait leur rappeler qu’ils devaient parler plus lentement, sinon certains risquaient de ne pas les comprendre. S’ils parlaient trop lentement, il fallait leur rappeler qu’ils devaient bien gérer leur temps. De plus, je devais leur apprendre à résoudre les problèmes et difficultés qu’ils rencontraient pour que les frères et sœurs qu’ils étaient chargés d’abreuver puissent se réunir et lire la parole de Dieu normalement, et vite poser une base sur le vrai chemin. Quand ces nouveaux venus fraîchement cultivés avaient divers problèmes, je devais me tenir informé de leur état et échanger avec eux sur la manière d’éprouver les difficultés, afin que leur état ne soit pas affecté et qu’ils puissent accomplir leurs devoirs normalement.
Après quelque temps, j’ai trouvé que former les nouveaux venus était laborieux et épuisant. Comme j’étais le dirigeant du groupe, en plus d’être responsable du travail d’ensemble du groupe, je devais abreuver certaines personnes qui venaient juste d’accepter l’œuvre de Dieu. Ces tâches demandaient beaucoup de temps et d’efforts. Mais j’employais l’essentiel de mon temps et de mon énergie à former les nouveaux venus et, les jours passant, il arrivait que certaines personnes que j’abreuvais cessent de venir aux réunions. Je devais alors les retrouver pour échanger et les soutenir. Ҫa me rendait très anxieux et je me plaignais de passer trop de temps à former les nouveaux venus, ce qui affectait mon efficacité en abreuvement. En un mois, je suis devenu le plus mauvais de mon groupe. C’était très embarrassant. Un jour, dans une réunion, mon dirigeant a dit devant plein de gens que mon travail d’abreuvement n’était pas efficace et j’ai été si embarrassé que j’ai eu envie de m’enfuir. Que penseraient de moi les gens si mon travail d’abreuvement était moins efficace que celui des autres alors que j’étais le dirigeant du groupe ? Je ne pouvais pas accepter ce fait et j’étais très malheureux. J’ai même commencé à en avoir marre de cultiver des nouveaux venus. Je me disais que si j’avais consacré toute mon énergie aux frères et sœurs que j’abreuvais, je n’aurais pas pu être le plus mauvais du groupe. On ne voit pas tout de suite des résultats, quand on cultive des nouveaux venus, et les dirigeants, les ouvriers et les autres frères et sœurs ne mesuraient pas le prix que je payais. En y songeant, je me suis senti étouffé et j’ai perdu toute ma motivation pour cultiver les nouveaux venus. Je prenais même le fait de former les nouveaux venus pour un fardeau. À cette époque, plusieurs nouveaux venus que j’avais formés pouvaient déjà abreuver d’autres gens tout seuls. S’ils se chargeaient d’abreuver des frères et sœurs qui venaient juste d’accepter l’œuvre de Dieu, en plus d’assurer le suivi de leur travail, il faudrait que je les assiste dans l’abreuvement. J’aurais plus de travail à faire et je n’obtiendrais pas le crédit des résultats. Je me suis mis à calculer, en pensant : « Il vaut mieux que je ne les laisse pas abreuver d’autres gens tout seuls. Ils feront équipe avec moi et abreuveront les frères et sœurs dont je suis responsable. J’aurai moins de tracas, et ça améliorera mes résultats et mon image. » Mais je ne pensais qu’à ma réputation et mon statut, à ce moment-là, et je n’ai pas vu en quoi mon idée était mauvaise. Ce n’est que lorsque j’ai lu deux passages des paroles de Dieu, un jour, pendant mes dévotions, que j’ai un peu compris mon état. Les paroles de Dieu disent : « Quelle est la norme suivant laquelle les actions d’une personne sont jugées bonnes ou mauvaises ? Cela dépend si, oui ou non, dans ses pensées, expressions et actions, elle possède le témoignage de la mise en pratique de la vérité et de l’expérimentation de la réalité de la vérité. Si tu n’as pas cette réalité ou ne vis pas cela, alors sans aucun doute, tu es un malfaiteur. Comment Dieu considère-t-Il les malfaiteurs ? Tes pensées et tes actes extérieurs ne rendent pas témoignage à Dieu, et ils ne font pas honte à Satan et ne le vainquent pas. Ils font honte à Dieu et sont pleins de signes qui font honte à Dieu. Tu ne témoignes pas de Dieu, tu ne te dépenses pas pour Dieu et tu n’assumes pas tes responsabilités ni tes obligations envers Dieu : tu agis pour ton propre compte. Que signifie réellement “pour ton propre compte” ? Pour être exact, cela signifie pour le compte de Satan. C’est pourquoi, à la fin, Dieu dira : “Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” À Ses yeux, tu n’as pas accompli de bonnes actions : par ton comportement, tu as sombré dans le mal. Non seulement ton comportement ne rencontrera pas l’approbation de Dieu, mais il sera condamné. Que cherche à gagner quelqu’un qui a une telle croyance en Dieu ? Une telle croyance ne finirait-elle pas par aboutir à rien ? » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). « Pour tous ceux qui remplissent leur devoir, quelle que soit leur compréhension profonde ou superficielle de la vérité, la manière la plus simple de pratiquer pour entrer dans la réalité de la vérité est de penser aux intérêts de la maison de Dieu en tout, et d’abandonner les désirs égoïstes, les intentions personnelles, les motivations, la fierté et le statut. Fais passer les intérêts de la maison de Dieu en premier. C’est bien le moins que l’on doive faire » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu n’évaluait pas les gens d’après la quantité de leur souffrance, le prix qu’ils payaient ni leur efficacité dans leur devoir. Dieu regarde si les gens pratiquent la vérité dans l’accomplissement de leurs devoirs, si leur motivation est de protéger les intérêts de l’Église, et s’ils essaient de témoigner et de Le satisfaire. Si notre intention, dans notre devoir, est de nous démarquer et de nous donner une bonne image, quelles que soient nos souffrances, Dieu ne l’approuvera pas et Il nous condamnera en tant que malfaiteurs. Je savais que la formation des nouveaux venus était une tâche importante dans l’Église. Ҫa peut résoudre le problème du manque de personnel d’abreuvement et ça permet aux nouveaux venus d’accomplir leurs devoirs et de s’équiper de la vérité. Ainsi, ils peuvent grandir plus vite dans la vie. Mais je ne m’étais pas soucié de la volonté de Dieu et j’avais été irresponsable avec la vie des nouveaux venus. Je ne m’étais soucié que des effets de mon propre travail, de mon image, de mon statut, et je n’avais pas voulu payer le prix de former les nouveaux venus. J’avais été si égoïste et méprisable ! Comment pouvais-je dire que j’accomplissais mon devoir ? Je n’avais fait que poursuivre le prestige et le statut. J’avais fait le mal.
Plus tard, j’ai lu un autre passage de la parole de Dieu : « Les antéchrists réfléchissent sérieusement à la manière de traiter les principes de la vérité, les commissions de Dieu et le travail de la maison de Dieu, et à la façon de gérer ce à quoi ils sont confrontés. Ils ne se soucient pas d’accomplir la volonté de Dieu, d’éviter de nuire aux intérêts de la maison de Dieu, de satisfaire Dieu ni d’être utiles aux frères et sœurs : ce ne sont pas ces choses-là qui les préoccupent. Qu’est-ce qui préoccupe les antéchrists ? C’est de savoir si leur propre statut et leur réputation seront affectés, et si leur prestige sera amoindri. Si faire quelque chose selon les principes de la vérité est bénéfique au travail de l’Église et aux frères et sœurs, mais en même temps nuit à leur propre réputation et permet à beaucoup de gens de prendre conscience de leur vraie stature, leur nature et leur essence, alors il est certain qu’ils n’agiront pas conformément aux principes de la vérité. Si faire un travail concret amène plus de gens à avoir une haute opinion d’eux, à les admirer et à les vénérer, ou qu’ainsi leurs paroles seront chargées d’autorité et amèneront davantage de gens à se soumettre à eux, alors ils choisiront d’agir de cette manière ; sinon, ils ne choisissent jamais d’ignorer leurs propres intérêts par considération pour ceux de la maison de Dieu ou des frères et sœurs. Telles sont la nature et l’essence des antéchrists. N’est-ce pas égoïste et ignoble ? » (« Section 9 (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Cette parole de Dieu révèle que les antéchrists sont très égoïstes et méprisables. Ils placent leurs intérêts au-dessus de tout le reste, sans aucune considération pour le travail de l’Église ni l’entrée dans la vie des autres. Ils ne se soucient que de leurs intérêts. J’ai réfléchi sur ce que j’avais fait et je me suis rendu compte que j’étais pareil qu’un antéchrist. Je savais que cultiver les nouveaux venus était important pour la diffusion de l’Évangile, mais quand j’avais vu que les former exigeait d’y consacrer du temps et de payer un prix, je n’ai eu que mon intérêt personnel à l’esprit. Je m’étais dit que former les nouveaux venus prenait trop de temps, que ça retardait le suivi de mes autres tâches et me rendait moins efficace, ce qui nuisait à mon image. J’avait trouvé ça injuste, j’avais laissé la formation des nouveaux venus pâtir de mes griefs et j’avais même fait travailler pour moi des nouveaux venus qui auraient pu faire leur devoir indépendamment, de manière à améliorer mes résultats et mon image. Grâce à la révélation et à l’analyse de la parole de Dieu, j’ai compris que j’avais été égoïste et méprisable. Je n’avais pas cultivé les nouveaux venus pour satisfaire Dieu ni pour soutenir le travail de l’Église, mais pour préserver ma position. C’était le chemin de la résistance à Dieu. Je n’en ai pris conscience qu’en lisant ces paroles de Dieu. Après ça, j’ai prié pour me repentir devant Dieu, en disant que je voulais obéir et travailler dur pour cultiver les nouveaux venus. Ensuite, j’ai dit à quelques nouveaux venus de commencer à abreuver tout seuls. Ils ont été ravis et reconnaissants envers Dieu. Ils ont dit qu’ils savaient qu’ils rencontreraient beaucoup de difficultés dans ce devoir, mais qu’ils étaient prêts à s’en remettre à Dieu pour faire leur devoir et qu’ils croyaient que Dieu les aiderait à résoudre toutes leurs difficultés. J’ai été très motivé par l’attitude dynamique des nouveaux venus et je n’ai plus voulu me contenter de leur apprendre à animer des réunions. J’ai eu envie de vraiment les aider à faire leur travail d’abreuvement. Alors j’ai résumé mes expériences passées et mes aberrations en abreuvant les nouveaux arrivants pour leur apprendre à mieux abreuver ceux qui venaient juste d’accepter l’œuvre de Dieu. Après chaque réunion, je résumais les problèmes que j’avais remarqués pour échanger. Parfois, quand ils rencontraient des difficultés dans leur travail d’abreuvement, je les aidais aussi à les résoudre. Concernant la formation des nouveaux venus, je n’ai plus résisté et je ne me suis plus autant plaint, et j’ai cessé de penser que les aider demandait trop d’efforts. J’ai au contraire estimé que c’était ma responsabilité et un travail que je devais bien faire.
Mais, parmi ces nouveaux venus, ils y avait une sœur prénommée Anna qui portait rarement un fardeau dans son devoir. Parfois, après avoir promis d’accomplir une tâche, elle ne payait pas le prix nécessaire pour le faire. Après plus de deux semaines, les nouveaux venus dont elle était responsables ne comprenaient toujours pas des vérités basiques comme l’incarnation de Dieu et les trois étapes de l’œuvre, et certains n’étaient pas encore venus aux réunions. J’ai donc pressé Anna de les soutenir. Mais, parfois, je n’arrivais même pas à joindre Anna et je devais faire les choses par moi-même. J’étais un peu dégoûté par Anna. Elle semblait ne pas faire de travail concret et elle me retardait. Il fallait que je résolve des problèmes pour elle alors que j’étais déjà occupé par mon devoir. C’était comme si j’assumais deux devoirs. Ҫa faisait plus de soucis et d’efforts. Il aurait été mieux pour moi de ne pas la former ou de former quelqu’un de plus responsable. Ҫa m’aurait épargné des soucis. Alors que je songeais à arrêter de cultiver Sœur Anna, je me suis souvenu du passage de la parole de Dieu que j’avais lu quelques jours plus tôt : « Quand l’égoïsme et l’opportunisme apparaissent en toi, et que tu t’en aperçois, tu dois prier Dieu et chercher la vérité afin de régler ce problème. La première chose dont tu dois être conscient, c’est que, par essence, agir de cette façon est une violation des principes de la vérité. C’est nuisible au travail de l’Église, c’est un comportement égoïste et méprisable, et ce n’est pas ce que les gens normaux devraient faire. Tu dois mettre de côté tes propres intérêts et ton égoïsme, et tu dois penser au travail de l’Église, voilà ce que Dieu veut. Après avoir réfléchi sur toi-même grâce à la prière, si tu comprends vraiment qu’agir ainsi est égoïste et méprisable, il te sera facile de mettre de côté ton propre égoïsme. Quand tu mettras de côté ton égoïsme et ton opportunisme, tu te sentiras confiant, tu seras en paix, joyeux, et tu sauras qu’il doit y avoir de la conscience et de la raison dans ta façon de te conduire, que tu dois penser au travail de l’Église, et ne pas être obsédé par tes propres intérêts, ce qui est égoïste, méprisable et dénué de conscience ou de raison. Agir avec abnégation, penser au travail de l’Église, et ne faire que ce qui satisfait Dieu est juste et honorable, et cela donnera de la valeur à ton existence. En vivant sur terre de cette façon, tu es ouvert et honnête, tu vis une humanité normale, la véritable image de l’homme, et non seulement tu as la conscience tranquille, mais tu es aussi digne de toutes les choses que Dieu t’accorde. Plus tu vivras comme cela, plus tu te sentiras confiant, plus tu seras en paix et joyeux, et plus tu te sentiras brillant. De ce fait, ne te seras-tu pas engagé sur le bon chemin de la foi en Dieu ? » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). Cette parole de Dieu indiquait un chemin de pratique clair. Nous devons renoncer à nos intérêts personnels pour protéger ceux de l’Église et agir sans trahir notre conscience. Puisqu’Anna n’avait accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours que deux mois plus tôt, elle ne comprenait pas la vérité et ne portait pas de fardeau dans son devoir. Je devais donc échanger davantage avec elle par amour pour l’aider à comprendre le sens de son devoir et à bien abreuver. C’était ma responsabilité. Mais quand j’avais vu ses lacunes, non seulement je n’avais eu ni amour ni patience, mais je l’avais trouvée pénible et j’avais voulu l’abandonner. Je n’avais vraiment aucune humanité. Après ça, j’ai trouvé des passages de la parole de Dieu en rapport avec la situation et échangé avec Anna, et elle a écrit des choses très émouvantes sur sa compréhension de ces paroles de Dieu. Elle a dit : « Autrefois, je faisais mon devoir sans fardeau ni sens des responsabilités. Je dois voir ceux qui viennent d’accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours comme mes amis, leur prêcher la parole de Dieu clairement et avec bonté, et leur montrer qu’on accepte l’œuvre de Dieu des derniers jours pour atteindre le salut. Je dois me mettre à leur place et comprendre leurs difficultés. Je dois être responsable et aimer le devoir que j’accomplis. » Après ça, Sœur Anna a davantage porté un fardeau pour faire son devoir. Un soir, après minuit, je lui ai demandé pourquoi elle ne dormait pas encore et elle m’a répondu qu’elle vérifiait qui n’était pas venu à la réunion pour échanger avec les absents le lendemain. Elle m’a aussi parlé de la situation d’autres frères et sœurs. Pendant la conversation, je l’ai entendue tousser et renifler, alors je lui ai demandé si elle avait pris froid. Elle m’a répondu que sa famille et elle avaient attrapé le coronavirus et étaient encore sous traitement. Même si elle ne se sentait pas très bien par moments, elle ne voulait pas mettre son devoir de côté et elle s’appuyait sur Dieu pour surmonter la maladie. Elle m’a dit en pleurant que sans les paroles de Dieu Tout-Puissant, qui lui avaient donné de la foi, elle se serait peut-être effondrée. Si ce devoir ne l’avait pas motivée, elle serait peut-être morte dans la souffrance, mais Dieu l’avait protégée. J’ai pleuré en entendant son échange et son expérience m’a beaucoup ému. J’ai compris, au plus profond de moi, que cultiver les nouveaux venus était chargé de sens. Même si Anna était très malade, elle n’avait pas succombé. Au lieu de ça, elle s’en remettait à Dieu avec plus de confiance pour faire son devoir. J’ai su que c’était le résultat obtenu par les paroles de Dieu. Elle s’est complètement rétablie en une semaine. J’ai été très reconnaissant envers Dieu quand je l’ai appris. En même temps, j’ai eu honte de mon égoïsme et de mon indignité. Parce que je me souciais toujours de mes propres intérêts, j’avais failli faire perdre à Sœur Anna sa chance d’accomplir son devoir.
Un peu plus tard, l’Église m’a chargé de former deux nouveaux venus. Au début, je les ai aidés très attentivement, mais ensuite, j’ai vu que les résultats du travail dont j’étais responsable ne s’amélioraient pas. Je me disais aussi qu’il y aurait beaucoup à faire pour bien former ces deux nouveaux venus, que ça demanderait beaucoup de temps et d’efforts, et je n’ai pas pu m’empêcher de recommencer à penser : « J’ai déjà cultivé quelques nouveaux venus. Maintenant, il faut que je travaille dur pour abreuver les frères et sœurs dont je suis responsable, sinon mon travail ne sera pas efficace. Alors que penseront de moi mes frères et sœurs ? » J’ai donc confié ces deux nouveaux venus à d’autres pour qu’ils soient cultivés. À ma grande surprise, moins de trois jours après le transfert de ces nouveaux venus, ils n’ont plus été en mesure d’accomplir leurs devoirs. Ce qui m’a encore plus attristé, c’est que Sœur Jenny, que je cultivais, aurait été capable d’abreuver seule, mais elle a subitement quitté le groupe et elle m’a bloqué. J’ai appris plus tard que Sœur Jenny avait quitté le groupe à cause de difficultés concrètes chez elle. Son fils était malade et elle voulait l’emmener voir un médecin. À cette période, elle était très faible, mais je n’avais pas compris ses difficultés et ne l’avais pas soutenue. Même quand elle avait voulu me parler, je l’avais ignorée au prétexte que mon travail m’occupait. Du coup, ses difficultés n’avaient pas été résolues à temps, elle était devenue passive et elle s’était retirée. Quand j’ai été confronté à ces événements, mon esprit s’est vidé et mon cœur s’est serré. J’ai essayé de me calmer et j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider afin que je comprenne Sa volonté et que j’en tire des leçons.
Après ça, alors qu’on discutait de mon état, mon dirigeant m’a envoyé un passage de la parole de Dieu. « Si quelqu’un dit qu’il aime la vérité et qu’il recherche la vérité mais qu’en substance, le but qu’il poursuit est de se distinguer, de se montrer, de faire en sorte que les gens aient une haute opinion de lui, de réaliser ses propres intérêts et que le but de l’accomplissement de son devoir n’est pas d’obéir à Dieu ni de Le satisfaire, mais plutôt d’obtenir un prestige et un statut, alors sa poursuite est illégitime. Ceci étant, par rapport au travail de l’Église, ses actions sont-elles un obstacle, ou est-ce qu’elles contribuent à le faire avancer ? Elles sont clairement un obstacle : elles ne le font pas avancer. Certains brandissent la bannière de l’accomplissement du travail de l’Église tout en poursuivant leur prestige et leur statut personnels, en faisant tourner leur entreprise, en créant leur propre petit groupe, leur propre petit royaume, sont-ils le genre de personne qui accomplit son devoir ? Essentiellement, tout le travail qu’ils font perturbe, dérange et entrave le travail de l’Église. Quelle est la conséquence de leur poursuite du statut et du prestige ? Premièrement, cela affecte la façon dont les élus de Dieu mangent et boivent la parole de Dieu et comprennent la vérité, cela entrave leur entrée dans la vie, cela les empêche d’emprunter le droit chemin de la foi en Dieu et les conduit sur le mauvais chemin : ce qui nuit aux élus et les mène à la ruine. Et quelle en est finalement l’incidence sur le travail de l’Église ? C’est un dérangement, une détérioration et une altération. Telle est la conséquence de leur poursuite de la renommée et du statut. Lorsqu’ils accomplissent leur devoir de cette manière, cela ne peut-il pas être défini comme suivre le chemin d’un antéchrist ? Quand Dieu demande aux gens de mettre de côté le statut et le prestige, ce n’est pas parce qu’Il les prive du droit de choisir : c’est plutôt parce que, tout en poursuivant le prestige et le statut, les gens perturbent et dérangent le travail de l’Église et l’entrée dans la vie des élus de Dieu, et ils peuvent même avoir une influence sur la manière dont les autres mangent et boivent les paroles de Dieu et comprennent la vérité, obtenant ainsi le salut de Dieu. C’est un fait incontestable. Quand les gens poursuivent leur prestige et leur statut, il est certain qu’ils ne rechercheront pas la vérité et n’accompliront pas sincèrement leur devoir. Ils ne parleront et n’agiront que pour le prestige et le statut et tout le travail qu’ils feront, sans aucune exception, sera fait pour ces choses. Se comporter et agir de cette manière est évidemment emprunter le chemin des antéchrists ; cela perturbe et dérange l’œuvre de Dieu, et toutes les conséquences de ce comportement entravent la diffusion de l’Évangile du Règne et la libre circulation de la volonté de Dieu au sein de l’Église. On peut donc dire avec certitude que le chemin emprunté par ceux qui poursuivent le prestige et le statut est le chemin de la résistance contre Dieu. C’est une résistance intentionnelle contre Lui, un reniement de Lui, c’est coopérer avec Satan dans la résistance et l’opposition à Lui. Telle est la nature de la poursuite du statut et du prestige par les gens. Le problème avec les gens qui poursuivent leurs propres intérêts est que les buts qu’ils poursuivent sont les buts de Satan, ce sont des buts qui sont mauvais et injustes » (« Section 9 (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Quand on poursuit le prestige et le statut, nos motivations sont hostiles à Dieu et viennent de Satan, et on ne fait qu’entraver et perturber le travail de l’Église. Tout ça est mal. Je me suis aperçu que j’avais employé des ruses encore et encore en cultivant les nouveaux venus. Quand les choses demandaient du temps et des efforts, j’avais toujours choisi les tâches qui me permettaient de me faire remarquer et je m’étais même déchargé sur d’autres de la tâche de cultiver les nouveaux venus. Je savais que ça avait de nombreux désavantages. Quand on transfère des nouveaux venus, l’autre formateur doit apprendre à les connaître et comprendre leurs états. Et si les nouveaux venus ont un nouveau formateur, ils n’arrivent pas forcément à s’adapter aux changements. Mais je n’avais pas songé à leurs situations réelles et je n’avais pas pris leurs sentiments en considération. Pour mon prestige et mon statut, pour libérer du temps afin d’améliorer l’efficacité de mon travail, j’avais énergiquement repoussé les nouveaux venus. Mon cœur était si dur ! Surtout avec Sœur Jenny… Quand ma sœur avait eu des ennuis, qu’elle avait été négative, faible, et m’avait demandé de l’aide, je ne m’étais pas du tout soucié d’elle. Mon comportement avait brisé le cœur de ma sœur. Plus j’y ai pensé, plus je me suis haï et j’ai eu envie de me gifler. Après avoir été révélé par les faits, j’ai vu que je m’étais soucié de mes intérêts personnels en tout, et que j’avais poursuivi le prestige et le statut. Non seulement j’avais retardé le travail de formation des nouveaux venus, mais j’avais poussé une nouvelle venue à se retirer. J’avais fait le mal et c’était une transgression ! Je me suis senti très coupable. Pendant plusieurs jours, je n’ai pas arrêté d’appeler et d’envoyer des textos à la nouvelle venue. Je voulais vraiment la retrouver et lui présenter mes excuses, mais le mal ne pouvait pas être défait. J’ai éprouvé un profond remords et compris que mon point de vue sur la poursuite était dégoûtant.
Pour résoudre mon tempérament corrompu et ne pas retomber dans mes travers, j’ai cherché des passages pertinents de la parole de Dieu à manger et boire. Dans la parole de Dieu, j’ai lu : « Même si la plupart des gens disent qu’ils recherchent volontiers la vérité, quand il s’agit de la mettre en pratique ou d’en payer le prix, certaines personnes abandonnent, tout simplement. C’est fondamentalement une trahison. Plus le moment est crucial, plus il est nécessaire que tu abandonnes tes intérêts charnels et que tu mettes de côté ta vanité et ton orgueil : si tu es incapable de le faire, tu ne peux pas obtenir la vérité, et cela montre que tu n’es pas obéissant envers Dieu. Si, plus un moment est crucial, plus les gens sont capables de se soumettre, de renoncer à leurs intérêts personnels, à leur vanité et à leur fierté, et d’accomplir correctement leurs devoirs, c’est alors, seulement, que Dieu Se souviendra d’eux. Ce sont là toutes les bonnes actions ! Indépendamment du devoir que les gens accomplissent et de ce qu’ils font, qu’est-ce qui est le plus important, leur vanité et leur fierté, ou la gloire de Dieu ? Qu’est-ce que les gens doivent choisir ? (La gloire de Dieu.) Qu’est-ce qui est le plus important, vos responsabilités, ou vos propres intérêts ? Vous acquitter de vos responsabilités est le plus important, et vous en avez le devoir. […] Lorsque vous pratiquerez selon les principes de la vérité, il y aura un effet positif et vous rendrez témoignage à Dieu, ce qui est un moyen de faire honte à Satan et de rendre témoignage à Dieu. Utiliser diverses méthodes pour rendre témoignage à Dieu et faire voir à Satan votre détermination à abandonner et à rejeter Satan, c’est faire honte à Satan et rendre témoignage à Dieu : c’est quelque chose de positif et conforme à la volonté de Dieu » (L’échange de Dieu). « Quand quelqu’un poursuit la vérité, il est capable d’être attentif à la volonté de Dieu et conscient du fardeau de Dieu. Lorsqu’il accomplit son devoir, il soutient le travail de l’Église à tous égards. Il est capable d’exalter Dieu et de témoigner de Dieu, il apporte des avantages aux frères et sœurs, les soutient et subvient à leurs besoins, et Dieu gagne gloire et témoignage, ce qui fait honte à Satan. À la suite de leur poursuite, Dieu gagne une créature qui est vraiment capable de Le craindre et d’éviter le mal, qui est capable de L’adorer. En conséquence de leur poursuite, aussi, la volonté de Dieu est réalisée et l’œuvre de Dieu peut progresser. Aux yeux de Dieu, une telle poursuite est positive, elle est droite. Une telle poursuite est extrêmement bénéfique pour les élus de Dieu, en plus d’être entièrement bénéfique pour le travail de l’Église, elle aide à faire avancer les choses et elle est louée par Dieu » (« Section 9 (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). J’ai été ému en méditant ces paroles de Dieu. En tant qu’être créé, je ne devrais pas poursuivre le prestige et le statut, je devrais accomplir mon devoir. Plus le moment devient critique, plus je dois renoncer à mes intérêts et à ma vanité, et bien faire mon devoir. C’est une bonne action. Aujourd’hui, l’Évangile du Règne se répand et Dieu espère que plus de gens s’engageront pour prêcher l’Évangile et témoigner de Lui, afin que ceux qui vivent dans les ténèbres puissent entendre Sa voix, se présenter devant Lui et accepter Son salut. En même temps, Il espère que plus de nouveaux venus pourront assumer leurs propres devoirs dans la diffusion de l’Évangile. Par conséquent, cultiver les nouveaux venus était la plus importante de mes tâches. Je ne pouvais plus vivre pour moi-même, de manière égoïste et méprisable. Je devais changer mes poursuites et mes idées absurdes, et vivre devant Dieu avec un cœur pur et honnête. Quoi que les dirigeants et ouvriers et mes frères et sœurs pensent de moi, je n’ai plus voulu que former les nouveaux venus d’une manière terre à terre et bien faire mon devoir.
Après ça, je me suis ouvert et j’ai échangé avec les frères et sœurs, j’ai analysé la corruption et les points de vue erronés que j’avais manifestés en cultivant les nouveaux venus, et je me suis chargé résolument de former des nouveaux venus qui avaient un potentiel à cultiver. Parmi eux, il y avait un frère si pris par son travail tous les jours qu’il ne pouvait pas participer à toutes les réunions. Je savais que cultiver ce nouveau venu me demanderait plus de temps et d’énergie, mais je n’ai pas résisté comme avant. Cette fois, j’ai eu plus de patience avec les nouveaux venus que je cultivais. Quelles que soient leurs difficultés, j’ai fait de mon mieux pour les aider. Au bout d’un mois, leurs résultats d’abreuvement ont été meilleurs que les miens, et j’ai été ravi. Face à ce résultat, je me suis senti en sécurité et à l’aise. J’ai aussi compris que Dieu ne voulait pas seulement que j’obtienne des résultats dans mon travail. Il espère encore plus que je me soucie de Sa volonté dans mon devoir, que je ne ruse pas dans mon intérêt, que je remplisse mes responsabilités et que je forme des nouveaux venus pour qu’ils puissent faire leurs devoirs. Même si mes résultats d’abreuvement n’étaient pas aussi bons que ceux d’autres membres du groupe, ça ne m’a pas rendu aussi malheureux qu’avant, mon désir de prestige et de statut n’était pas aussi fort et j’ai porté un plus grand fardeau dans le travail de formation des nouveaux venus. Je savais que c’était le fruit de l’œuvre de Dieu en moi. Dieu soit loué !
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