Par An Xin, Chine

En 2011, mon mari et moi gérions un commerce de viande au marché. Nous voulions gagner de l’argent en dirigeant notre affaire honnêtement. Nous avons mené nos affaires avec intégrité, nous ne nous sommes jamais livrés à la fourberie et nous avions des prix fixes pour tous les clients. Peu importait combien nous vendions, tant que nous nous sentions à l’aise. Lorsque les clients nous demandaient si la viande était fraîche ou congelée, je leur disais la vérité, que c’était de la viande congelée qui venait juste de décongeler. Dès que les clients entendaient cela, ils tournaient les talons et s’en allaient. Au bout d’un certain temps, notre entreprise n’a montré aucune amélioration. En voyant notre entreprise en difficulté, mon mari a dit, impuissant : « Si on n’arrive pas à gagner de l’argent d’ici la fin de l’année, on devra vendre la boutique. » L’entendre dire cela m’a profondément attristée. « On a emprunté 200 000 yuans à la banque pour gérer l’entreprise, et il faut rembourser en trois ans. Si on ajoute les frais de stockage, les loyers des étals, le carburant pour le véhicule, toutes ces dépenses correspondent à environ 200 yuans par jour. Nous avons de jeunes enfants à la maison, et la moindre petite chose, que ce soit les dépenses quotidiennes ou les besoins des enfants, nécessite de l’argent. Que ferons-nous si l’affaire ne marche pas ? » Il arrivait parfois que des clients s’intéressent à nos produits sur notre étal, puis filent acheter leurs produits chez nos concurrents. Je ne comprenais pas pourquoi : « La viande est décongelée dans les deux stands, alors pourquoi achètent-ils chez nos concurrents ? » Pour gagner de l’argent, mon mari et moi sommes allés nous renseigner auprès de nos concurrents. Ils nous ont dit : « Je dis à mes clients que notre viande est fraîche. Pourquoi voulez-vous dire la vérité ? Vous êtes un idiot si vous faites ça. On est en affaires pour gagner de l’argent. C’est ça, l’essentiel. Croyez-vous que les gens vont vous féliciter pour votre honnêteté ? Avec des compliments, que pouvez-vous acheter ? De l’argent dans les mains et de la nourriture sur la table, voilà ce qui compte vraiment. » Après avoir entendu cela, j’ai eu des doutes, « Est-ce vraiment la bonne chose à faire ? Et si les clients découvrent qu’ils ont été dupés et reviennent pour nous créer des ennuis ? » Mais je voyais que les produits de nos concurrents se vendaient comme des petits pains, qu’ils gagnaient plus d’argent, et que leur vie prospérait. Tandis que nous étions honnêtes dans nos affaires, nous ne pouvions rien vendre et ne gagnions pas d’argent. De plus, nous avions encore beaucoup de dettes à rembourser, alors je sentais que nous ne pouvions plus nous permettre d’être aussi honnêtes et rigides, et que l’essentiel était de trouver un moyen de gagner de l’argent et de bien vivre.

Un jour, alors que mon mari et moi étions occupés, une femme élégante d’une quarantaine d’années avec des cheveux bouclés, s’est approchée de l’étal et a demandé : « Combien coûtent les côtes ? » J’ai répondu : « 11 yuans la livre. » La femme s’est arrêtée un instant et a dit : « La qualité des côtes est bonne ; pouvez-vous les faire un peu moins chères ? Je vais en acheter plusieurs centaines de livres d’un coup, et si vous êtes d’accord, pourriez-vous me les couper en morceaux plus petits ? Si tout est en ordre, je vous en achèterais régulièrement. » Mon mari a rapidement répondu : « Bien sûr ! Si vous achetez plus, je vous ferais une réduction d’un yuan par livre. » Les paroles de mon mari m’ont choquée, car la marge bénéficiaire sur une livre de côtes était déjà très faible, et avec une réduction d’un yuan, il ne resterait presque plus de profit. La femme, un peu inquiète, a dit, « Je veux que la qualité des côtes soit bonne. Si elles sont mauvaises, je les retournerais. » Mon mari lui donna sa garantie avec confiance. Après le départ de la cliente, je me suis tournée vers mon mari, mécontente, « Avec si peu de profit, à quoi ça sert de vendre autant, on ne gagnera presque rien ! » Mon mari a souri et m’a dit : « Je sais comment on peut gagner de l’argent. L’autre jour, j’ai vu un de nos concurrents couper les côtes en petits morceaux, puis mélanger des côtes de truies âgées et de cochons morts, et une fois mélangées, on ne voit pas la différence. Réfléchis-y, pourquoi ont-ils encore tant de clients, même si leurs côtes sont de mauvaise qualité ? C’est parce qu’elles sont bon marché. Combien de clients se soucient vraiment de la qualité de nos jours ? Si tu ne fais pas une réduction à cette dame, elle ira chez un autre vendeur. » J’étais toujours inquiète, et j’ai dit à mon mari : « Et si tu prépares des centaines de livres de côtes, et qu’elle les retourne dès qu’elle se rend compte qu’elles ne sont pas bonnes ? » Mon mari a répondu en toute confiance, « Ne t’inquiète pas, je vais en traiter quelques-unes de bonnes, puis j’y mélangerai des côtes moins chères, et personne ne verra rien. » Après avoir entendu mon mari dire cela, je me suis dit : « Nous n’avons jamais eu un aussi gros client, n’est-ce pas mélanger des trucs falsifiés juste pour gagner de l’argent ? » Donc, j’ai accepté la proposition de mon mari. Une fois que les côtes étaient préparées, la dame est venue les récupérer. Mon cœur battait la chamade, je la regardais de près, et mes paumes transpiraient. À ma grande surprise, lorsque la dame les a inspectées attentivement, elle n’a trouvé aucun problème. Depuis ce jour-là, la dame a continué à nous faire préparer des côtes, nous avons utilisé la même méthode, et l’argent continuait à affluer. Je me suis dit : « Ce n’est pas étonnant que les gens disent : “Peu importe où tu vas, les acheteurs ne sont jamais aussi malins que les vendeurs.” Il faut avoir l’esprit vif pour être dans le commerce, sinon comment les gens feraient-ils autant d’argent ! »

À l’approche de la fin de l’année, notre étal était bondé de clients venus acheter nos produits. Les pieds de porc étaient très demandés autour du Nouvel An, mais comme le prix des pieds avant était trop élevé, nous devions faire passer des pieds arrière pour des pieds avant. Au début, les clients me demandaient : « Ce sont des pieds avant, madame ? » J’étais vraiment nerveuse quand les clients me posaient cette question. Si je disais que c’étaient des pieds avant, je leur mentirais, mais si je leur disais la vérité, ils n’achèteraient pas chez nous. Je n’avais pas le courage de les regarder dans les yeux, alors je répondais, « Ce sont tous des pieds avant, vous pouvez les acheter en toute confiance. » Après m’avoir entendue, les clients en achetaient quelques-uns. Ce n’est qu’après leur départ que je poussais un long soupir de soulagement. Mais une fois, un client s’est montré suspicieux et a demandé : « Comment se fait-il que vous ayez autant de pieds avant ? J’ai entendu dire qu’ils étaient difficiles à trouver. » Mon cœur a fait un bond, et je me suis empressée d’expliquer : « Davantage de porcs sont abattus autour du Nouvel An, donc il y a plus de pieds avant disponibles. » Le client a continué à poser des questions : « On dit que les pieds avant ont sept articulations, mais pourquoi les vôtres n’en n’ont-ils pas ? » Quand il a dit cela, mon cœur s’est arrêté, et j’ai pensé : « Cette personne s’y connaît vraiment en pieds de porc, peut-être devrais-je simplement lui dire que ce sont des pieds arrière. Mais si je dis la vérité, je vais me ridiculiser. » Pour couvrir mon mensonge, je me suis forcée à dire : « De nos jours, on utilise des tronçonneuses pour couper les pieds, et les articulations sont coupées pendant l’abattage. » Il m’a en fait crue et a acheté quelques pieds. Bien que nous gagnions de l’argent, j’avais au fond de moi la conviction qu’il était inacceptable de gagner de l’argent par le mensonge, et j’avais peur qu’en continuant à duper les clients, ils ne reviennent un jour et ne nous causent des ennuis s’ils découvraient qu’ils avaient été dupés. Mais après un certain temps, voyant qu’aucun client ne revenait causer des problèmes, j’ai poussé un soupir de soulagement. J’ai aussi réfléchi au fait que nous n’étions pas les seuls à agir ainsi, et que nos concurrents faisaient la même chose, et peu à peu, je me suis sentie de plus en plus à l’aise avec le mensonge.

En mars 2013, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Lors d’une réunion, j’ai vu des frères et sœurs réfléchir sur eux-mêmes à travers l’exposition des paroles de Dieu et échanger sur la corruption qu’ils avaient révélée. Je me suis dit : « Pourquoi exposent-ils toujours leur côté sombre et racontent-ils à tout le monde les choses dont ils ont le plus honte ? N’est-ce pas de la folie ? » À ce moment-là, je ne comprenais pas ce que faisaient les frères et sœurs. Mais après avoir cru en Dieu plus longtemps, j’ai finalement compris que l’œuvre de Dieu des derniers jours consiste à purifier et changer les gens à travers Ses paroles, et qu’en se débarrassant de nos tempéraments corrompus, nous pouvons être sauvés par Dieu. Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « L’honnêteté signifie donner son cœur à Dieu, être sincère avec Dieu en toutes choses, être ouvert avec Lui en toutes choses, ne jamais cacher les faits, ne pas essayer de tromper les supérieurs ni les inférieurs à soi et ne pas faire des choses simplement pour s’attirer la faveur de Dieu. Bref, être honnête, c’est être pur dans ses actions et ses paroles et ne tromper ni Dieu ni l’homme » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu exige des gens qu’ils soient honnêtes, qu’ils soient purs dans leurs actions et leurs paroles, sans fourberie, et qu’ils disent la vérité. Mais dans mon cœur, les exigences de Dieu étaient en contradiction avec ma réalité. Je savais que je devais être une personne honnête, mais je sentais que si je ne trompais pas les gens dans mes affaires, tous mes clients s’enfuiraient. Comment ferais-je alors pour gagner de l’argent ? Je vendrais beaucoup moins qu’avant parce que je dirais la vérité, et si je continuais à être aussi rigide que je ne l’avais été par le passé, notre entreprise allait forcément échouer. Je pensais qu’il suffirait de ne pas mentir ni de duper lors des réunions ou dans la vie quotidienne. Avec cette idée en tête, j’ai agi en conséquence.

Parmi les produits carnés que nous vendions, les jarrets de bœuf se vendaient très bien, mais le coût des jarrets de bœuf était très élevé, avec un profit d’à peine un ou deux yuans par livre. En comparaison, le coût du jarret de truie était beaucoup plus bas. Parce que les truies sont élevées plus longtemps, en apparence, le jarret de truie, à part le fait qu’il soit plus petit que le jarret de bœuf, ne diffère pas beaucoup dans d’autres aspects. Donc, certaines personnes sur le marché faisaient passer de la viande de truie pour de la viande de bœuf, et nous avons fait de même. Certains responsables des achats de restaurants étaient perplexes et demandaient : « Pourquoi vendez-vous votre bœuf si bon marché ? » Quand ils me demandaient cela, je prenais un air calme et leur disais, « C’est de la viande de jeunes veaux. Ils ont été élevés pendant une période courte et ensuite abattus, donc c’est moins cher. » Les responsables des achats de restaurants en achetaient un peu, dans une certaine mesure, après avoir entendu cela. Après avoir parlé, mon cœur battait la chamade, car j’avais peur que les acheteurs ne posent une autre question à laquelle je ne pourrais pas répondre. S’ils découvraient que je les dupais et qu’ils me dénonçaient, il est probable que ma licence commerciale soit révoquée. Si j’étais pénalisée, tout l’argent que nous avions gagné serait perdu, et je n’étais même pas sûre de ne pas finir en prison. Certains restaurants exigeaient des reçus, alors j’écrivais simplement « jarret » sur le reçu, pas « jarret de bœuf » pour m’en sortir. Quand les autorités de la sécurité alimentaire venaient inspecter le marché, je fermais plus tôt pour éviter l’inspection. Après chaque mensonge que je racontais, je me sentais mal à l’aise, car j’avais entendu dire que manger ce genre de viande de truie pouvait être nuisible pour la santé. Je me sentais piégée dans un dilemme, car je savais parfaitement que mentir était mal, et que faire des affaires de cette façon était inadmissible, mais nous faisions tellement de profit de cette manière, et je ne voulais pas y renoncer. J’ai pensé à la façon dont j’avais l’habitude de considérer les prix lorsque je faisais des achats, mais maintenant, j’achetais simplement ce dont j’avais besoin. Mes parents avaient aussi beaucoup profité de cela, et mon beau-père disait joyeusement : « Vous deux vous en sortez si bien, on dirait que vous êtes les véritables soutiens de famille ! » En entendant cela, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire, et je me suis dit : « Avoir de l’argent, c’est génial, si tu veux un portefeuille bien rempli, il te faut un esprit vif. » Pour continuer à gagner de l’argent, j’ai continué à duper les gens. Jusqu’à ce qu’un événement se produise qui m’a finalement fait changer ma façon de faire.

Un matin, un de nos clients réguliers m’a demandé, l’air sévère, « Le gros intestin que vous m’avez donné hier n’était pas frais, n’est-ce pas ? » Mon cœur a battu la chamade. Le gros intestin que je lui avais donné la veille était un reste du jour précédent et n’était absolument pas frais, mais si je lui disais la vérité, il serait furieux. Et si jamais il n’achetait plus chez nous ? J’ai vite répondu : « C’était frais. » Le client n’a rien dit après m’avoir écoutée et il a tourné les talons et est parti. En le regardant partir, je me suis sentie coupable et triste. Ce client achetait chez nous depuis longtemps, mais je l’avais dupé pour du profit. J’étais vraiment immorale ! Je n’étais pas honnête, et il ne me ferait probablement plus jamais confiance. Comme prévu, le lendemain, ce client est allé dans une autre boutique pour acheter ses produits. En voyant cela, j’ai été envahie par le regret, et j’ai pris conscience que cette situation avait été permise par Dieu. Dieu scrute les recoins les plus profonds du cœur des gens. Comment mes pensées, mes intentions et chacune de mes actions pourraient-elles échapper au regard de Dieu ? Alors, j’ai commencé à réfléchir sur moi-même.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Les gens dans le passé géraient leurs entreprises sans duper qui que ce soit, les articles étaient vendus au même prix indépendamment de celui qui achetait. Ne voit-on pas un soupçon de conscience et d’humanité ici ? Quand les gens respectaient ce genre de credo dans leur entreprise, on pouvait voir qu’ils avaient encore une certaine conscience, une certaine humanité. Or, avec le besoin de l’homme d’amasser de plus en plus d’argent, ils en sont arrivés, sans s’en rendre compte, à aimer toujours plus l’argent, le gain et le plaisir. Les gens n’accordent-ils pas la priorité à l’argent plus qu’avant ? Quand ils considèrent que l’argent est très important, ils négligent sans le savoir leur réputation, leur renommée, leur prestige et leur intégrité, n’est-ce pas ? Quand tu t’engages dans les affaires, tu vois les autres s’enrichir en trompant les gens. Bien que l’argent gagné soit mal acquis, ils deviennent de plus en plus riches. Voir tout ce dont jouit leur famille te contrarie : “Nous sommes tous les deux dans les affaires, mais lui s’est enrichi. Pourquoi ne puis-je pas gagner beaucoup d’argent ? C’est insupportable : je dois trouver un moyen d’augmenter mon salaire.” Après cela, tu ne penses plus qu’à la manière de faire fortune. Une fois que tu as renoncé à la croyance que “l’argent doit être gagné en toute conscience, en ne trompant personne”, alors, mue par tes propres intérêts, ta façon de penser change progressivement, tout comme les principes qui sous-tendent tes actions. Quand tu arnaques quelqu’un pour la première fois, tu sens que ta conscience te le reproche, et ton cœur te dit : “Après cela, c’est la dernière fois que je trompe quelqu’un. Duper les gens sans arrêt entraînera un châtiment !” La conscience d’un homme sert justement à avoir des scrupules et à te faire des reproches, afin que tu sentes qu’arnaquer quelqu’un n’est pas naturel. Toutefois, une fois que tu as réussi à escroquer un client, tu t’aperçois que tu as maintenant plus d’argent qu’avant et tu te dis que cette méthode peut t’être très bénéfique. Malgré la douleur sourde dans ton cœur, tu as envie de te féliciter de ton succès et tu es un peu content de toi. Pour la première fois, tu approuves ton propre comportement et ta propre tromperie. Une fois l’homme contaminé par cette tromperie, c’est la même chose que quand quelqu’un se met aux jeux d’argent et devient flambeur. Inconsciemment, tu approuves ton comportement de tromperie et tu l’acceptes. Inconsciemment, tu considères la tromperie comme étant un comportement commercial légitime et le moyen le plus sûr de survivre et de gagner ta vie. Tu penses qu’en le faisant, tu peux t’enrichir rapidement. Au début de ce processus, les gens n’acceptent pas ce type de comportement, qu’ils méprisent, de même que cette façon de faire. Ensuite, ils en font personnellement l’expérience et l’essaient à leur façon, puis leur cœur se met à changer progressivement. Alors, quelle est cette transformation ? C’est une approbation et une admission de cette tendance, de cette idée inculquée en toi par la tendance sociale. Sans t’en rendre compte, si tu n’escroques pas les gens quand tu fais affaire avec eux, tu as le sentiment que tu es défavorisé ; si tu n’escroques pas les gens, tu as l’impression d’avoir perdu quelque chose. Sans que tu le saches, cette tromperie devient ton âme, ton pilier et un type de comportement indispensable qui est un principe dans ta vie. Une fois que l’homme a accepté ce comportement et cette façon de penser, son cœur subit-il une transformation ? Puisque ton cœur a changé, ton intégrité a-t-elle changé, elle aussi ? Ton humanité a-t-elle changé ? Ta conscience a-t-elle changé ? Tout ton être, de ton cœur à tes pensées, a complètement changé, et c’est un changement qualitatif. Ce changement t’éloigne de plus en plus de Dieu, tandis que tu deviens de plus en plus conforme à Satan, que tu lui ressembles de plus en plus, avec pour résultat que la corruption de Satan fait de toi un démon » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Les paroles de Dieu sont tellement vraies. Les gens, dans le passé, géraient leurs entreprises sans duper qui que ce soit et les prix étaient fixes. De nos jours, les gens veulent de plus en plus d’argent et de profits pour profiter d’une vie meilleure, et ils ne se soucient plus de l’intégrité ou de la réputation. Au contraire, les gens sont devenus insatiablement avides et motivés par le profit, prêts à tout pour l’argent. Pour garder les aliments frais, les gens pulvérisent des conservateurs sur les bananes, ils trempent les litchis dans des produits chimiques, et ils pulvérisent ou trempent des légumes comme le céleri, les germes d’ail, les ignames et les champignons dans des conservateurs. Bien que ces fruits et légumes aient l’air brillants à l’extérieur, ils sont pleins de produits chimiques. C’est dégoûtant de les manger. Les entreprises utilisent ces méthodes simplement pour gagner de l’argent. Elles se moquent totalement de savoir si ces produits nuisent à la santé des gens. En quoi ont-elles de la conscience ? Dans cette société matérialiste, les gens vénèrent l’argent et sont motivés par le profit. Ils vivent avec le poison satanique de « L’argent fait tourner le monde », et ils veulent juste gagner plus d’argent, en faisant tout ce qu’il faut pour obtenir des profits plus élevés. Le désir grandit et grandit comme une boule de neige, et à la fin, les gens deviennent insatiablement avides, ne se souciant plus de la réputation, de la crédibilité ou de l’intégrité. De telles personnes ont perdu les bases du comportement personnel et ne peuvent même plus être appelées humaines. Ce ne sont que des démons vivants ! J’ai repensé à l’époque où je gérais mon entreprise honnêtement. Je ne dupais jamais personne et je gardais les prix fixes, et je pouvais dire que je gagnais de l’argent en m’appuyant sur ma conscience. Mais faire cela signifiait que je ne pouvais pas garder ma clientèle ou gagner de l’argent. Puis j’ai regardé mes concurrents, qui vendaient les mêmes produits que les miens, mais gagnaient de l’argent en mentant. Progressivement, j’ai commencé à avoir des pensées malhonnêtes. Au début, quand je mentais, je ressentais un malaise dans ma conscience. J’avais peur que les gens ne découvrent la vérité et m’exposent, et j’étais toujours terrifiée après avoir menti. Plus tard, poussée par le profit, mentir est devenu une habitude régulière pour moi. Je pensais qu’importe les méthodes ou les moyens que j’utilisais, la vraie compétence était de gagner de l’argent en amenant les clients à acheter mes produits. On dit : « Peu importe que le chat soit blanc ou noir, tant qu’il attrape des souris, c’est un bon chat » et c’est seulement quand tu as de l’argent que tu peux mettre de la nourriture sur la table. J’ai fait croire que les pieds arrière étaient des pieds avant afin de faire un profit, et j’ai vendu du porc comme étant du bœuf pour duper les clients. J’ai même vendu des intestins de porc restés de la veille à un client régulier, et quand il m’a questionnée, je n’ai même pas admis ce que j’avais fait. Au nom de mon intérêt personnel, j’ai dupé mes clients encore et encore. Dieu exige que nous ayons de l’humanité et de la conscience, mais j’allais à l’encontre des exigences de Dieu pour les humains. Je n’avais aucune conscience, et il m’était même difficile de dire la vérité. Les gens agissent, et le Ciel observe. Dieu détermine nos issues en fonction de nos actes. Je ne ferais que susciter la haine de Dieu si j’étais constamment rusé et fourbe. Dieu aime les gens honnêtes et déteste ceux qui mentent. Je ne pouvais plus vivre de manière fourbe. J’ai donc prié Dieu dans mon cœur : « Dieu, je sais que Tu veux que nous soyons honnêtes, mais j’ai toujours échoué à pratiquer la vérité. S’il Te plaît, guide-moi pour me rebeller contre ma chair et vivre selon Tes paroles. »

Plus tard, lorsque certains responsables des achats de restaurants venaient acheter du bœuf, j’étais très tiraillée. Je pensais : « Si je leur dis que c’est de la viande de truie, vont-ils arrêter d’acheter chez nous ? Vont-ils me reprocher de leur avoir déjà menti ? » Je voulais encore leur dire que c’était du veau, mais je prenais conscience que ce serait mal de continuer à mentir. J’ai donc dit : « En réalité, c’est de la viande de truie, donc elle est moins chère. » Les acheteurs ont souri, n’ont rien dit et sont partis. Après leur départ, mon mari s’est mis en colère et m’a grondée : « Pourquoi as-tu dit la vérité ? Maintenant qu’ils savent que ce n’est pas du vrai bœuf, ils ne vont sûrement plus acheter chez nous. » En toute honnêteté, j’avais aussi peur que dire la vérité n’ait un impact sur les affaires, mais je croyais en Dieu, et je ne pouvais plus duper les gens, et que nous vendions plus ou moins était entre les mains de Dieu. J’ai dit à mon mari : « Qu’ils achètent chez nous ou non, nous devons dire la vérité. Nous sommes toujours en train de duper les gens, mais comment t’expliqueras-tu quand ils découvriront que ce n’est pas du vrai bœuf ? C’est mal de duper les gens. De toute façon, je vais dire la vérité. Je ne peux plus mentir et duper les gens. » Mon mari m’a lancé un regard noir, mais n’a rien dit d’autre. Mais ce que je n’avais pas prévu, c’est que plus tard, l’un des responsables des achats de restaurants m’a dit : « En réalité, nous savons très bien que ce n’est pas du vrai bœuf, sinon comment cela pourrait-il être aussi bon marché ? Bien que la viande de truie soit aussi savoureuse, la viande hachée est différente de celle du bœuf. Pour gagner de l’argent, nous devons vendre du porc en tant que bœuf, mais je ne m’attendais pas à ce que tu dises la vérité. » Après avoir entendu cela, j’ai été convaincue que pratiquer selon les paroles de Dieu était la bonne chose à faire, et j’ai goûté à la douceur d’être une personne honnête. Plus tard, les pieds de porc que je vendais étaient frais et achetés en gros auprès de l’usine de transformation de viande. L’ensemble du lot de pieds de porc était un mélange de pieds avant et de pieds arrière. Lors du Nouvel An, les clients sont venus à l’étal et m’ont demandé : « Est-ce que ce sont tous des pieds avant ? » J’ai hésité un instant et je me suis dit : « S’ils n’achètent que les pieds avant, les pieds arrière seront difficiles à vendre, alors je vais juste leur dire que ce sont tous des pieds avant frais, » mais j’ai immédiatement rejeté cette idée et me suis réprimandée intérieurement, « Dieu scrute mes paroles et mes actions, et je dois dire la vérité. » J’ai donc dit la vérité et leur ai montré comment identifier les pieds avant, et ils ont pu identifier les pieds avant en utilisant ma méthode. Mais certains clients ne m’ont pas crue, et m’ont dit : « Vous ne nous dupez pas, n’est-ce pas ? » Avec une sincérité totale, je leur ai répondu : « Si je vous dupais, je ne vous montrerais pas comment identifier les pieds avant, et je vous dirais simplement que ce sont tous des pieds avant. » Après avoir entendu cela, ils en ont tous acheté pas mal. En les regardant partir, j’ai ressenti une grande paix intérieure.

Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Que signifie le fait que Dieu exige des gens qu’ils soient honnêtes, qu’ils deviennent des personnes sans aucune motivation propre, intention, volonté propre ou falsification, et sans côté sombre ? C’est pour permettre aux gens d’être purifiés de leurs tempéraments corrompus, d’atteindre progressivement la sainteté, de vivre dans la lumière, de vivre plus librement et délivrés, d’être remplis de plaisir, et de déborder de joie et de paix – ainsi sont les gens les plus bénis de tous. L’objectif de Dieu est de parfaire les gens, de leur permettre de jouir de la plus grande de toutes les bénédictions. Si tu deviens ce genre de personne, quels avantages Dieu peut-Il obtenir de toi ? Dieu a-t-Il des arrière-pensées ? En tire-t-Il le moindre profit ? (Non.) Donc, si une personne est honnête, qui en est le plus grand bénéficiaire ? (La personne elle-même.) Quels sont les bénéfices et avantages qu’une personne peut en retirer ? (Son cœur sera libre et délivré, et sa vie deviendra de plus en plus facile ; les autres lui feront de plus en plus confiance lors de leurs interactions avec elle, et elle aura des relations normales avec autrui.) Quoi d’autre ? (Lorsque les gens se conduiront conformément aux paroles et aux exigences de Dieu, ils ne souffriront plus, mais vivront plutôt une vie détendue, paisible et heureuse.) Ce sentiment est très concret. Quel est donc l’objectif du salut de l’homme par Dieu ? (Transformer et purifier les gens, afin qu’Il puisse au final les gagner.) Quelle est la conséquence d’être gagné par Dieu ? C’est l’obtention de la merveilleuse destination que Dieu a promise. Alors, qui en est le plus grand bénéficiaire ? (L’homme.) L’homme est le plus grand bénéficiaire ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, L’homme est le plus grand bénéficiaire du plan de gestion de Dieu). Dieu a révélé lors de ses échanges la signification et l’objectif de Son exigence pour que les gens soient honnêtes. Le but de l’exigence de Dieu pour que les gens soient honnêtes est de leur permettre de se débarrasser de leur corruption et d’être sauvés par Dieu, de vivre selon les exigences du Créateur, et de vivre de manière juste et digne. Les paroles de Dieu m’ont fait ressentir un immense sentiment de culpabilité, et j’ai réfléchi à la façon dont j’avais utilisé les mensonges et la fourberie pour gagner de l’argent par le passé. Bien que j’aie gagné un peu d’argent, je ressentais un malaise dans ma conscience , et je devais sans cesse couvrir les mensonges avec d’autres mensonges, ce qui rendait la vie épuisante. Mes nerfs étaient constamment à vif, et j’avais toujours peur qu’un jour mes mensonges éclatent et que les clients créent des ennuis. Ce n’est qu’en pratiquant selon les paroles de Dieu et en étant honnête qu’une personne peut véritablement vivre dans la lumière et avoir la paix et l’assurance dans son cœur. Les produits que nous obtenons maintenant sont du véritable bœuf de qualité. Parfois, des clients viennent à mon étal pour acheter du bœuf bon marché, et je leur dis que le bœuf que nous vendions auparavant était faux et nuisible à la santé, et que nous ne le vendons plus. De plus, si un produit n’est pas frais du jour même, je dis la vérité aux clients, et cela ne les dérange pas, ils disent que c’est bien tant que ce n’est pas avarié, et ils l’achètent toujours. En faisant des affaires de cette manière, mon cœur se sent en paix.

Après avoir vécu cela, j’ai appris que dire la vérité et pratiquer le fait d’être une personne honnête apporte de l’aisance et de la joie à nos cœurs, et que cela est quelque chose que l’argent ne peut pas acheter. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont transformée d’une personne motivée uniquement par le profit en une personne qui agit avec intégrité. Dieu soit loué !