Un grand bonheur se trouve dans l’honnêteté
Par Gan’en, Chine Ma vie je l’ai toujours vécue selon la phrase, « L’on ne devrait pas avoir le cœur de faire du mal aux autres, mais il...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été plutôt introvertie. Je n’aimais pas parler et je rechignais à saluer les autres. Quand je voulais sortir et que je voyais mes voisins discuter dehors, je me sentais vraiment nerveuse, alors j’évitais de sortir sauf si c’était absolument nécessaire. Quand j’étais à l’école et que je devais appeler les professeurs pour leur demander quelque chose, je ne savais pas par où commencer, alors je demandais à mon père de parler à ma place. Mon père se mettait vraiment en colère, et se plaignait que je n’étais pas aussi confiante que les autres enfants. Ma tante me disait souvent : « On dirait que ta bouche est scellée avec du scotch. Si tu continues comme ça, tu n’arriveras à rien… » Leurs commentaires résonnaient souvent dans ma tête, et parfois je pleurais parce que j’étais malheureuse, me haïssant de ne pas pouvoir parler ou rendre les adultes heureux. J’enviais souvent ceux qui étaient éloquents et pouvaient mettre de l’animation. À l’université, j’ai accepté l’œuvre du Dieu Tout-Puissant des derniers jours et j’ai assisté à des réunions avec des frères et des sœurs pour lire les paroles de Dieu. J’ai vu tout le monde s’ouvrir et échanger leur compréhension fondée sur l’expérience, sans que personne ne se moque de qui que ce soit, et j’étais également libre de m’ouvrir et d’échanger sans me sentir contrainte. C’était vraiment relaxant et libérateur d’être avec les frères et sœurs.
En janvier 2024, j’abreuvais les nouveaux venus dans l’Église et je coopérais avec Sœur Wang Lu. Au cours de nos interactions, j’ai constaté que cette sœur avait un bon calibre, de fortes capacités d’expression et qu’elle comprenait bien la vérité. Pendant les réunions, elle pouvait s’appuyer sur les états des nouveaux venus dans son échange, et ces derniers hochaient souvent la tête en l’écoutant. En voyant cela, je baissais instinctivement la tête et pensais : « C’est vraiment quelqu’un qui croit en Dieu depuis de nombreuses années, sa façon de parler c’est vraiment quelque chose d’autre ! Mais moi, je dois réfléchir longuement avant de pouvoir répondre aux questions des nouveaux venus, et ce que je dis n’est pas aussi fluide ou détaillé que ce que dit Wang Lu. Pourquoi suis-je si insuffisante ? Si je devais échanger après elle, les nouveaux venus remarqueraient certainement que je ne suis pas aussi bonne qu’elle. Laissons tomber, je ferais mieux de ne rien dire ; ainsi, je n’aurais pas l’air d’une moins que rien en comparaison. » Après cela, j’avais peur de parler pendant les réunions avec Wang Lu, redoutant qu’elle ne me prenne de haut si je n’étais pas à la hauteur. Une fois, un nouveau venu a rencontré des difficultés pour prêcher l’Évangile, et Wang Lu a simplement discuté d’un moyen de résoudre le problème. J’ai voulu ajouter quelque chose, car j’avais de l’expérience dans ce domaine, mais je me suis dit : « Avec Wang Lu ici, si je ne m’exprime pas bien, va-t-elle penser que je me surestime en voulant échanger ? » Alors, même si les mots étaient sur le bout de ma langue, je n’ai pas eu le courage de parler, et j’ai attendu que Wang Lu soit partie avant d’échanger. Une autre fois, j’étais avec Wang Lu et Sœur Li Hua dans une réunion avec des nouveaux venus. Je me suis brièvement renseignée sur les états des nouveaux venus, et l’une d’entre eux m’a fait part de ses difficultés. J’étais sur le point d’échanger et de guider le nouveau venu sur la manière d’apprendre une leçon dans cette situation, mais en pensant que les deux sœurs étaient là, qu’elles avaient un bon calibre et des capacités d’expression, je me suis inquiétée : « Je ne suis pas doué avec les mots, que vont-elles penser de moi si je finis par divaguer ? » Voyant que je n’avais pas parlé depuis un moment, Li Hua a rapidement pris le relais de l’échange, et même si c’était la première fois qu’elle rencontrait les nouveaux venus, elle a pu discuter naturellement avec eux. En regardant Wang Lu et Li Hua échanger ensemble, je me sentais vraiment envieuse, et je me suis dit : « Les personnes chargées de l’abreuvement devraient être des personnes qui ont du calibre, de l’éloquence et une personnalité extravertie comme ces sœurs. » J’ai repensé à moi ; j’avais à peine parlé pendant toute la réunion et je me suis sentie comme une étrangère. Je me sentais frustrée, me demandant pourquoi je ne pouvais pas échanger aussi ouvertement que les autres. Se pourrait-il que je ne sois tout simplement pas faite pour un devoir qui m’obligerait à parler souvent ? Chaque fois que j’assistais à des réunions avec des frères et des sœurs qui avaient un bon calibre et de solides compétences en communication, je me sentais très nerveuse, craignant que si j’échangeais mal, les gens me regarderaient de haut, et même lorsque j’avais une lumière, je n’osais pas la partager. J’étais incapable de faire mon devoir comme je le devais, j’ai donc prié Dieu, cherchant un moyen de résoudre cet état et de faire mon devoir normalement.
Un jour, je me suis souvenue de deux passages des paroles de Dieu qui faisaient écho à mon état, je les ai recherchés et je les ai lus. Dieu Tout-Puissant dit : « Il y a des gens qui, dans leur enfance, avaient une apparence ordinaire, étaient incapables de s’exprimer clairement et n’étaient pas très vifs d’esprit, ce qui a amené les autres membres de leur famille et de leur environnement social à donner d’eux une appréciation plutôt défavorable en disant des choses comme : “Cet enfant est stupide, lent et maladroit dans sa façon de parler. Regardez les enfants des autres, qui parlent si bien qu’ils peuvent embobiner les gens. Alors que cet enfant fait la moue toute la journée. Il ne sait pas quoi dire lorsqu’il rencontre des gens, il ne sait pas comment s’expliquer ou se justifier après avoir fait quelque chose de mal et il ne sait pas amuser les gens. Cet enfant est un idiot.” Ses parents le disent, les proches et les amis le disent et ses professeurs le disent aussi. Cet environnement exerce une certaine pression invisible sur ces individus. En faisant l’expérience de ces environnements, ils développent inconsciemment un certain état d’esprit. Quel état d’esprit ? Ils pensent qu’ils ne sont pas beaux, pas très sympathiques et que les autres ne sont jamais contents de les voir. Ils croient qu’ils ne sont pas aptes à étudier, qu’ils sont lents, et ils se sentent toujours gênés d’ouvrir la bouche et de parler devant les autres. Ils sont trop gênés pour dire merci quand les gens leur donnent quelque chose. Ils se disent : “Pourquoi suis-je toujours si muet ? Pourquoi les autres sont-ils de si beaux parleurs ? C’est que je suis stupide, tout simplement !” Inconsciemment, ils pensent qu’ils ne valent rien, mais ils ne veulent toujours pas reconnaître qu’ils ne valent rien, qu’ils sont aussi stupides. Dans leur cœur, ils se demandent toujours : “Suis-je vraiment stupide à ce point ? Suis-je vraiment aussi désagréable ?” Leurs parents ne les aiment pas, pas plus que leurs frères et sœurs, leurs professeurs ou leurs camarades de classe. Et parfois les membres de leur famille, leurs proches et leurs amis disent d’eux : “Il est petit, il a des yeux et un nez minuscules et avec une telle apparence, il ne réussira pas quand il sera grand.” Ainsi, lorsqu’ils se regardent dans le miroir, ils voient qu’ils ont effectivement de petits yeux. Dans cette situation, la résistance, l’insatisfaction, la réticence et le refus au plus profond de leur cœur se transforment progressivement en acceptation et en reconnaissance de leurs propres lacunes, défauts et problèmes. Bien qu’ils puissent accepter cette réalité, une émotion persistante surgit au plus profond de leur cœur. Comment s’appelle cette émotion ? C’est l’infériorité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). « En surface, l’infériorité est une émotion qui se manifeste chez les gens, mais en fait, la cause profonde en est cette société, l’humanité et l’environnement dans lequel les gens vivent. Elle est également provoquée par les propres raisons objectives des gens. Il va sans dire que la société et l’humanité viennent de Satan, car toute l’humanité est sous l’emprise du malin, profondément corrompue par Satan et personne ne peut instruire la prochaine génération conformément à la vérité et aux enseignements de Dieu, mais cela est plutôt fait en accord avec les choses qui viennent de Satan. C’est pourquoi, lorsque les choses de Satan sont enseignées à la prochaine génération et à l’humanité, en plus de corrompre les tempéraments et l’essence des gens, cela a pour conséquence de provoquer chez eux des émotions négatives. Si les émotions négatives qui surviennent sont temporaires, elles n’auront pas alors un effet considérable sur la vie d’une personne. Cependant, si une émotion négative s’enracine au plus profond du cœur et de l’âme d’une personne et qu’elle y reste bloquée de manière indélébile, si la personne est totalement incapable de l’oublier ou de s’en débarrasser, alors cela affectera nécessairement chacune de ses décisions, la façon dont elle abordera toutes sortes de personnes, d’évènements et de choses, ce qu’elle choisira lorsqu’elle sera confrontée à des questions de principe majeures et le chemin qu’elle empruntera dans sa vie : tel est l’effet que la société humaine réelle a sur chaque personne. L’autre aspect, ce sont les propres raisons objectives des gens. C’est-à-dire que l’éducation et les enseignements que les gens reçoivent en grandissant, toutes les pensées, les idées et les façons de se comporter qu’ils acceptent, ainsi que les divers dictons humains, viennent tous de Satan, à tel point que les gens n’ont aucune capacité de gérer et de dissiper ces problèmes rencontrés en adoptant une perspective et un point de vue corrects » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai enfin compris. J’ai pris conscience que j’avais été contrainte pendant les réunions avec les frères et sœurs parce que j’avais un fort sentiment d’infériorité. Depuis mon enfance, ma famille m’avait toujours dit que je ne savais pas parler et rendre les adultes heureux, que j’étais timide et hésitante quand je parlais aux autres, et que je ne ressemblais pas aux enfants des autres qui parlaient clairement et avec assurance. Sous l’influence de ces mots, j’ai pris conscience que personne n’aimait les enfants comme moi qui ne savaient pas bien parler, et que seuls ceux qui s’exprimaient bien et étaient extravertis étaient appréciés par les autres. Par conséquent, je m’étais souvent sentie inférieure et je préférais me cacher dans des coins à l’écart des autres. Maintenant que j’étais dans l’Église et que je faisais mon devoir, j’étais encore influencée par des sentiments d’infériorité. Lorsque j’assistais à des réunions avec des personnes de bon calibre et dotées de solides compétences en communication, je me sentais inférieure et me reniais souvent moi-même. Même lorsque je comprenais certaines questions, je n’osais pas participer à l’échange, et j’avais du mal à coopérer harmonieusement avec les sœurs. Vivre avec ces sentiments d’infériorité a vraiment affecté ma capacité à faire mon devoir !
Plus tard, j’ai lu quelques passages des paroles de Dieu, et j’ai compris les conséquences de ne pas résoudre ces sentiments d’infériorité. Dieu Tout-Puissant dit : « Lorsque cette émotion surgit en toi, tu as le sentiment que tu ne peux rien faire. Lorsque tu rencontres un problème qui t’oblige à exprimer un point de vue, qui sait combien de fois tu réfléchis à ce que tu veux dire et au point de vue que tu souhaites exprimer au plus profond de ton cœur, mais tu ne peux te résoudre à le dire à haute voix. Lorsque quelqu’un exprime le même point de vue que toi, tu te permets de ressentir une affirmation dans ton cœur, la confirmation que tu n’es pas pire que les autres. Mais lorsque la même situation se reproduit, tu te dis toujours : “Je ne peux pas parler avec désinvolture, faire quoi que ce soit d’irréfléchi, ni me faire ridiculiser. Je ne suis pas bon, je suis stupide, je suis bête, je suis un idiot. Je dois apprendre à me cacher et juste écouter, ne pas parler.” De là, nous pouvons voir que, depuis le moment où le sentiment d’infériorité surgit jusqu’au moment où il s’enracine au plus profond du cœur d’une personne, n’est-elle pas alors privée de son libre arbitre et des droits légitimes qui lui sont accordés par Dieu ? (Si.) Elle a été privée de ces choses » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). « Parce qu’ils se sentent inférieurs, ils n’osent pas passer devant les autres, ils ne peuvent même pas assumer les obligations et les responsabilités qu’ils devraient assumer, ni assumer ce qu’ils sont réellement capables de réaliser dans le cadre de leurs propres capacités et calibres, et dans le cadre de l’expérience de leur propre humanité. Ce sentiment d’infériorité affecte tous les aspects de leur humanité, il affecte leur personnalité et, bien sûr, il affecte également leur caractère. Lorsqu’ils sont entourés d’autres personnes, ils expriment rarement leurs propres opinions et vous ne les entendez presque jamais clarifier leur point de vue ou leur opinion. Lorsqu’ils rencontrent un problème, ils n’osent pas parler, mais reculent et battent en retraite constamment. Quand il y a peu de gens autour d’eux, ils se sentent assez courageux pour s’asseoir parmi eux, mais quand il y a beaucoup de monde, ils cherchent un coin et vont là où l’éclairage est faible, n’osant pas venir parmi d’autres personnes. Chaque fois qu’ils sentent qu’ils aimeraient dire positivement et activement quelque chose et exprimer leurs propres points de vue et opinions pour montrer que ce qu’ils pensent est juste, ils n’ont même pas le courage de le faire. Dès qu’ils ont de telles idées, leur sentiment d’infériorité se déverse d’un coup et il les contrôle, les étouffe, leur disant : “Ne dis rien, tu n’es pas bon. N’exprime pas tes opinions, garde simplement tes idées pour toi. S’il y a quelque chose dans ton cœur que tu as vraiment envie de dire, note-le simplement sur l’ordinateur et rumine-le tout seul. Tu ne dois en informer personne d’autre. Et si tu disais quelque chose d’incorrect ? Ce serait tellement gênant !” Cette voix ne cesse de te dire de ne pas faire ceci, de ne pas faire cela, de ne pas dire ceci, de ne pas dire cela, t’obligeant à ravaler chaque mot que tu voudrais dire. Quand tu as envie de dire quelque chose que tu ressasses dans ton cœur depuis longtemps, tu bats en retraite et n’oses pas le dire, ou bien tu te sens gêné de le dire, croyant que tu ne devrais pas, et si tu le dis, tu as l’impression d’avoir enfreint une règle ou violé la loi. Et lorsqu’un jour tu exprimes activement ton propre point de vue, au fond de toi tu es incomparablement perturbé et mal à l’aise. Même si ce sentiment de grand malaise s’estompe peu à peu, ton sentiment d’infériorité étouffe lentement les idées, les intentions et les plans que tu as pour vouloir parler, exprimer tes propres opinions, être une personne normale et être tout simplement comme tout le monde. Ceux qui ne te comprennent pas croient que tu es une personne peu loquace, silencieuse, timide de caractère, quelqu’un qui n’aime pas se détacher du lot. Lorsque tu parles devant beaucoup d’autres personnes, tu es gêné et tu rougis : tu es quelque peu introverti et toi seul, en réalité, sais que tu te sens inférieur. Ton cœur est rempli de ce sentiment d’infériorité et ce sentiment existe depuis longtemps, ce n’est pas un sentiment temporaire. Au contraire, il contrôle étroitement tes pensées du plus profond de ton âme, il te scelle étroitement les lèvres et ainsi, même si tu comprends correctement les choses et quels que soient tes points de vue et tes opinions sur les gens, les évènements et les choses, tu n’oses que penser et ressasser les choses dans ton cœur, sans jamais oser parler à haute voix. Que d’autres approuvent ce que tu dis ou qu’ils te corrigent et te critiquent, tu n’oseras pas faire face à un tel résultat ni le voir. Pourquoi cela ? C’est parce que ton sentiment d’infériorité est en toi, te disant : “Ne fais pas ça, tu n’es tout simplement pas à la hauteur. Tu n’as pas ce genre de calibre, tu n’as pas ce genre de réalité, tu ne dois pas faire ça, ce n’est tout simplement pas toi. Ne fais rien et ne pense à rien maintenant. Tu ne seras vraiment toi-même qu’en vivant dans l’infériorité. Tu n’es pas qualifié pour poursuivre la vérité, ni pour ouvrir ton cœur, dire ce que tu veux et entrer en contact avec les gens comme le font les autres. Et c’est parce que tu n’es pas bon, tu n’es pas aussi bon qu’eux.” Ce sentiment d’infériorité guide la pensée des gens dans leur esprit : il les empêche de remplir les obligations qu’une personne normale devrait assumer et de mener la vie d’humanité normale qu’ils devraient mener, alors qu’il dirige également les voies et moyens, la direction et les objectifs de la façon dont ils considèrent les gens et les choses, dont ils se comportent et dont ils agissent » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). En repensant au temps que j’ai passé depuis mon arrivée dans la maison de Dieu, j’ai remarqué que lorsque je voyais des frères et des sœurs se réunir et échanger ouvertement, je ressentais un sentiment de libération. Lorsque j’abreuvais les nouveaux venus, je pouvais échanger sur ma compréhension, ce qui leur était bénéfique. Mais lorsque je rencontrais ceux qui étaient extravertis, qui avaient un bon calibre et de solides compétences en communication, mes sentiments d’infériorité faisaient surface. Par exemple, lorsque j’assistais à des réunions avec Wang Lu, quand je voyais qu’elle avait de bonnes capacités d’expression et qu’elle échangeait sur la vérité plus clairement que moi, je me sentais inférieure à elle. Même lorsque je voyais que son échange avait des lacunes et que je voulais ajouter quelque chose, je ne trouvais pas le courage de parler, craignant que si je parlais mal, les gens se moqueraient de moi, donc je me repliais sur moi-même. Il en a été de même lorsque j’ai assisté à une réunion avec Li Hua et Wang Lu. Je me suis sentie muette et étrangère pendant toute la durée de la réunion, et je n’ai pas osé parler alors que j’aurais dû échanger. Même si ma bouche faisait partie de mon corps, elle refusait simplement de m’obéir dans les moments critiques. L’Église m’avait donné l’opportunité de pratiquer l’abreuvement des nouveaux venus afin que je coopère avec les sœurs pour échanger les paroles de Dieu et répondre aux états et aux difficultés des nouveaux venus. Mais j’étais prisonnière de mon sentiment d’infériorité, et je ne pouvais pas échanger sur ce que je voulais. Je ne pouvais même pas faire mon propre devoir. N’étais-je pas complètement inutile ? En prenant conscience de cela, j’ai compris que si je continuais à vivre avec ces sentiments négatifs, cela affecterait mon devoir et ce serait une grande perte pour mon entrée dans la vie. J’ai donc prié Dieu : « Dieu, je me sens très réprimée en vivant avec ces sentiments d’infériorité. S’il Te plaît, guide-moi pour que je me débarrasse de ces sentiments négatifs et que j’assume mon rôle. »
Plus tard, je me suis demandé : « Pourquoi n’ai-je pas le courage d’échanger chaque fois que je suis en présence de sœurs dotées d’un bon calibre ? » Un jour, je me suis ouverte à une sœur pour lui parler de mon état, et elle m’a envoyé un passage des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Lorsque les aînés de ta famille te disent souvent : “Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce”, c’est pour t’inciter à accorder de l’importance au fait d’avoir une bonne réputation, de vivre une vie fière et de ne pas faire de choses qui te couvriraient de honte. Alors, ce dicton guide-t-il les gens de manière positive ou négative ? Peut-il te guider vers la vérité ? Peut-il t’amener à comprendre la vérité ? (Non.) Tu peux dire en toute certitude : “Non !” Penses-y, Dieu dit que les gens doivent se comporter comme des personnes honnêtes. Lorsque tu as transgressé ou fait quelque chose de mal, ou quelque chose qui se rebellait contre Dieu et s’opposait à la vérité, tu dois admettre ton erreur, gagner une compréhension de toi-même et continuer à te disséquer afin de parvenir à une véritable repentance, et par la suite, agir conformément aux paroles de Dieu. Donc, si les gens doivent se comporter comme des personnes honnêtes, est-ce en contradiction avec le dicton : “Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce” ? (Oui.) En quoi y a-t-il contradiction ? Le dicton : “Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce” vise à inciter les gens à accorder de l’importance au fait de vivre leur côté brillant et haut en couleur et de faire davantage de choses qui donnent une bonne image d’eux, au lieu de faire des choses qui sont mauvaises ou déshonorantes ou d’exposer leur côté laid, et à leur éviter de vivre sans fierté ni dignité. Au nom de sa réputation, de sa fierté et de son honneur, on ne peut pas tout dénigrer à son propre sujet, et encore moins parler aux autres de son côté sombre et de ses aspects honteux, car il faut vivre avec fierté et dignité. Pour avoir de la dignité, il faut avoir une bonne réputation, et pour avoir une bonne réputation, il faut faire semblant et se déguiser. Cela n’est-il pas incompatible avec le fait de se comporter en personne honnête ? (Si.) Lorsque tu te comportes comme une personne honnête, ce que tu fais est complètement en contradiction avec le dicton “un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce”. Si tu veux te comporter comme une personne honnête, n’accorde pas d’importance à la fierté : la fierté d’une personne ne vaut pas un centime. Face à la vérité, il faut s’exposer, ne pas faire semblant ni donner une fausse image de soi. Il faut révéler à Dieu ses vraies pensées, les erreurs que l’on a commises, les aspects qui violent les vérités-principes, et ainsi de suite, et aussi dévoiler ces choses à ses frères et sœurs. Il ne s’agit pas de vivre pour sa réputation, mais plutôt de vivre pour se comporter comme une personne honnête, de vivre pour poursuivre la vérité, de vivre pour être un véritable être créé et de vivre pour satisfaire Dieu et être sauvé. Mais lorsque tu ne comprends pas cette vérité et que tu ne comprends pas les intentions de Dieu, les choses qui sont conditionnées en toi par ta famille ont tendance à dominer. Donc, quand tu fais quelque chose de mal, tu le dissimules et tu fais semblant, pensant : “Je ne peux rien dire à ce sujet et je ne permettrai à personne d’autre qui est au courant de dire quoi que ce soit non plus. Si l’un d’entre vous dit quelque chose, je ne le laisserai pas s’en tirer facilement. Ma réputation passe avant tout. Vivre ne sert à rien si ce n’est pour le bien de sa réputation, car c’est plus important que toute autre chose. Si une personne perd sa réputation, elle perd toute sa dignité. Tu ne peux donc pas dire les choses telles qu’elles sont, tu dois faire semblant, tu dois dissimuler les choses, sinon tu perdras ta réputation et ta dignité et ta vie ne vaudra rien. Si personne ne te respecte, alors tu ne seras qu’un déchet bon marché qui ne vaut rien du tout.” Est-il possible de se comporter comme une personne honnête en pratiquant de cette façon ? Est-il possible d’être complètement ouvert et de se disséquer ? (Non.) De toute évidence, en faisant cela, tu te conformes au dicton “un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce” que ta famille a conditionné en toi » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (12)). À partir des paroles de Dieu, j’ai pris conscience que j’avais été influencée depuis mon enfance par des poisons sataniques tels que : « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce », et « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole ». Ces dictons m’avaient fait accorder trop d’importance à la vanité et à la fierté, et depuis l’enfance, j’avais évité tout ce qui pouvait nuire à ma fierté. À l’idée de ma personnalité introvertie et de mon manque d’éloquence, je m’enfuyais et me cachais lorsque des invités venaient à la maison car j’avais peur de montrer ma maladresse. Désormais, lorsque j’assistais à des réunions avec Wang Lu, et que je voyais à quel point elle s’exprimait tandis que je butais sur mes mots, j’avais peur que si j’échangeais, les soeurs penseraient que je m’exprimais mal et que je finirais par me ridiculiser, alors je n’osais pas parler. Dieu nous demande d’être des personnes honnêtes et loyales dans nos devoirs, mais je n’ai pas eu le courage d’échanger quand je voyais des problèmes parce que je voulais protéger ma fierté. Je n’arrivais même pas à faire les devoirs que j’étais capable de faire, et j’ai vu que j’accordais trop d’importance à ma fierté. Les tourments de Satan m’avaient fait perdre tout sens d’’intégrité et de dignité. J’avais pris secrètement la résolution que, chaque fois que je me trouverais à nouveau dans une telle situation, j’aurais les bonnes intentions et je ne me déguiserais pas ni ne me dissimulerais, et que je chercherais à être une personne honnête et à accomplir mes devoirs !
Plus tard, j’ai continué à chercher un moyen de résoudre mes sentiments d’infériorité. J’ai lu davantage les paroles de Dieu : « Certains individus sont assez introvertis depuis leur enfance, ils n’aiment pas discuter et ont du mal à fréquenter les autres. Même adultes, à trente ou quarante ans, ils ne parviennent toujours pas à surmonter leur personnalité : ils ne sont pas doués pour l’éloquence ni pour les mots, pas plus que pour fréquenter les autres. Une fois qu’ils sont dirigeants, parce que ce trait de caractère limite et entrave leur travail dans une certaine mesure, c’est souvent source de désarroi et de frustration pour eux, de sorte qu’ils se sentent très contraints. L’introversion et le fait de ne pas aimer parler sont les manifestations d’une humanité normale. Puisqu’il s’agit de manifestations d’une humanité normale, ces manifestations sont-elles considérées comme des transgressions par Dieu ? Non, il ne s’agit pas de transgressions, et Dieu les traitera correctement. Quels que soient tes problèmes, tes imperfections ou tes défauts, rien de tout cela ne pose problème aux yeux de Dieu. Dieu examine, compte tenu de la situation inhérente de l’humanité normale, comment tu cherches la vérité, comment tu pratiques la vérité, si tu agis conformément aux vérités-principes et si tu suis la voie de Dieu, voilà ce que Dieu examine. Par conséquent, dans les domaines liés aux vérités-principes, ne laisse pas des conditions fondamentales, comme le calibre, l’instinct, la personnalité, les habitudes et les modes de vie de l’humanité normale, te restreindre. Bien entendu, ne consacre pas non plus ton énergie et ton temps à essayer de surmonter ou de changer ces conditions fondamentales. Par exemple, si tu as une personnalité introvertie, que tu n’aimes pas parler, que tu n’es pas doué pour les mots, et que tu n’es pas doué pour ce qui est de fréquenter les gens et d’interagir avec eux, rien de tout cela n’est un problème. Même si les extravertis adorent parler, tout ce qu’ils disent n’est pas utile ou en accord avec la vérité, de sorte qu’être introverti n’est pas un problème et que tu n’as pas à essayer de changer cela. […] Quelle qu’ait été ta personnalité d’origine, elle reste ta personnalité. N’essaie pas de la changer pour atteindre le salut. Il s’agit là d’une idée fallacieuse. Quelle que soit ta personnalité, il s’agit là d’un fait objectif que tu ne peux pas changer. Quant aux raisons objectives de cette situation, le résultat que Dieu veut obtenir dans Son œuvre n’a rien à voir avec ta personnalité. Que tu puisses ou non atteindre le salut est également sans rapport avec ta personnalité. De plus, que tu sois ou non une personne qui pratique la vérité et qui possède la vérité-réalité n’a rien à voir avec ta personnalité. Par conséquent, n’essaie pas de changer ta personnalité parce que tu fais certains devoirs ou que tu sers en tant que superviseur chargé d’une certaine tâche, c’est là une idée erronée. Que dois-tu faire, alors ? Quelle que soit ta personnalité ou ta condition innée, tu dois adhérer aux vérités-principes et les pratiquer. En définitive, Dieu n’évalue pas si tu suis Sa voie ou si tu peux atteindre le salut en Se basant sur ta personnalité ou sur le calibre, les compétences, les capacités, les dons ou les talents intrinsèques que tu possèdes. Et bien entendu, Il n’examine pas non plus dans quelle mesure tu as restreint tes instincts et besoins corporels. Au contraire, Dieu examine si, quand tu Le suis et quand tu fais tes devoirs, tu pratiques Ses paroles et en fais l’expérience, si tu as la volonté et la détermination requises pour poursuivre la vérité, et au bout du compte, si tu es parvenu à pratiquer la vérité et à suivre la voie de Dieu. Voilà ce que Dieu examine. Le comprends-tu ? (Oui, je le comprends.) » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). À partir des paroles de Dieu, j’ai compris que le fait d’être introverti est une condition inhérente aux gens et n’est pas un problème aux yeux de Dieu. L’oeuvre de Dieu consiste à changer les tempéraments corrompus des gens, et non à modifier leur calibre ou leur personnalité. Les gens doivent pratiquer la vérité et faire leurs devoirs au mieux de leurs capacités en fonction de leurs conditions inhérentes, et lorsqu’ils sont confrontés à des intentions inappropriées, ils doivent se rebeller contre ces intentions et pratiquer selon les paroles de Dieu. C’est le genre de personne que Dieu aime. J’ai également compris que mes devoirs doivent être accomplis devant Dieu et que, dans l’exercice de mes devoirs, je ne dois pas m’inquiéter constamment de ce que les autres pensent. Le plus important, c’est de gagner l’approbation de Dieu. Même si je suis introvertie et que je ne suis pas douée pour parler, je peux encore aider à résoudre certains états et problèmes des nouveaux venus, et lorsque j’échangeais les paroles de Dieu, les nouveaux venus ont pu les comprendre et en tirer certains avantages. Mes défauts de personnalité ne m’ont pas empêchée pas de bien faire mes devoirs. En outre, je ne croyais en Dieu que depuis peu de temps, il était donc normal d’avoir des lacunes dans mes devoirs. Je devais aborder cela correctement, échanger autant que je comprenais, je ne devais pas me déguiser ou me cacher, et apprendre de mes sœurs partenaires pour compenser mes lacunes. De cette manière, je pouvais non seulement faire mes devoirs, mais aussi compenser mes déficiences. En reconnaissant cela, j’ai senti que la pression exercée sur moi diminuait, et j’étais disposée à changer mon état incorrect et à travailler harmonieusement avec mes sœurs partenaires pour accomplir nos devoirs d’un seul cœur et d’un seul esprit.
Peu après, j’ai été élue dirigeante d’Église et j’ai coopéré avec Sœur Li Hui. Li Hui avait été prédicatrice, et elle avait un bon calibre et de bonnes capacités professionnelles. La première fois que je me suis réunie avec elle, une sœur était dans un mauvais état, et Li Hui avait échangé les paroles de Dieu avec elle, mais la sœur n’avait pas compris grand-chose. J’ai pensé que je venais de traverser quelque chose de similaire à son état, j’ai donc voulu ajouter quelque chose. Mais dès que j’ai ouvert la bouche pour parler, mon cœur s’est emballé, et je n’ai pas cessé de réfléchir à la façon de formuler ce que je voulais dire. Je m’inquiétais de ce que Li Hui penserait de moi si je n’échangeais pas bien, et je me suis dit : « Laisse tomber, je vais simplement écouter son échange. Si son échange ne peut pas résoudre les problèmes de la sœur, comment le mien pourrait-il être meilleur ? » Avec ces pensées, je n’ai éprouvé aucun sens du fardeau, et j’ai même commencé à me sentir un peu somnolente. J’ai pris conscience que mon état était mauvais, qu’aider à résoudre l’état de la soeur était aussi mon devoir, et que je devais faire de mon mieux pour échanger ce que j’avais compris. J’ai donc rapidement prié Dieu : « Dieu, j’avais peur que si je n’échangeais pas bien, la sœur me mépriserait, et j’ai fini par redevenir une simple suiveuse. Dieu, je ne veux pas continuer ainsi. S’il Te plaît, donne-moi la foi et le courage dont j’ai besoin pour me rebeller contre ma chair et pratiquer la vérité. » Après avoir prié, je me suis sentie beaucoup plus calme, et j’ai pensé : « Je ne suis qu’une nouvelle venue, mon échange aura donc sûrement des lacunes, mais même si la sœur se moque de moi, je continuerais à échanger sur ce que je comprends devant Dieu. » J’ai finalement trouvé le courage de m’exprimer pendant les échanges. À ma grande surprise, grâce à mon échange, la sœur a pu reconnaître ses problèmes, et j’ai ressenti un énorme soulagement, et un sentiment d’aisance et de plaisir que je n’arrivais pas à exprimer avec des mots. J’ai sincèrement remercié Dieu de m’avoir guidée pour franchir cette étape. Plus tard, lorsque j’ai participé à des réunions avec des sœurs qui parlaient bien, je ne me suis plus sentie aussi contrainte par les problèmes relatifs à ma fierté comme je l’avais été par le passé, et j’ai échangé autant que je pouvais comprendre. C’est tellement bien de pratiquer de cette façon ! Dieu soit loué !
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