Libéré de l’envie
Par Claude, FranceAu début de l’année 2021, je servais en tant que prédicateur et j’avais pour partenaire Frère Matthieu pour présider aux...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En 2016, je faisais mon devoir en tant que diaconesse d’abreuvement dans l’Église. À l’époque, la dirigeante d’Église était opprimée et tourmentée par un antéchrist, et vivait dans la négativité. Elle a perdu l’œuvre du Saint-Esprit et a été renvoyée. Ma dirigeante supérieure m’a donné des instructions, en disant que cet antéchrist au sein de l’Église n’avait pas été pleinement révélé et que les frères et sœurs manquaient encore de discernement. Elle espérait donc que je pourrais travailler avec Sœur Yang Yue et me charger du travail de l’Église. Par la suite, comme ma santé n’était pas formidable et que je manquais de force et d’énergie, l’Église changerait mon devoir. Mais avant que mon transfert ait lieu, il s’est passé quelque chose au sein de l’Église. À ce moment-là, la dirigeante supérieure a programmé pour moi une réunion avec quelques sœurs. Comme toujours, je suis arrivée chez l’hôte à l’heure dite. À ma grande surprise, j’ai attendu très longtemps, mais personne n’est venu. Alors je suis allée chercher Yang Yue chez elle. J’ai frappé longuement à sa porte, mais personne n’a répondu. Je me suis sentie un peu mal à l’aise, craignant qu’elle n’ait été arrêtée. De manière inattendue, deux jours plus tard, Chen Hui m’a dit que Yang Yue et deux dirigeantes supérieures avaient été arrêtées ce jour-là et que la police avait mis toute la maison de Yang Yue sens dessus dessous. En apprenant cette terrible nouvelle, j’ai su que nous faisions face à une épreuve et à un épurement émanant de Dieu, mais cela m’a rendue vraiment nerveuse, malgré tout. J’ai songé que j’étais allée chez Yang Yue ce jour-là et que j’avais frappé à sa porte. Cependant, par chance, j’avais la protection de Dieu et je n’étais pas tombée sur la police, sinon je n’aurais pas échappé à ses griffes. Il s’en était fallu de peu !
Plus tard, en ville, j’ai entendu des gens discuter de cette arrestation et c’est ainsi que j’ai découvert qu’il s’agissait d’une opération à l’échelle nationale. Dans notre ville, des tas de policiers armés étaient mobilisés. Ils ratissaient toute la ville et, comme des fous, arrêtaient les élus de Dieu. Il y avait des banderoles partout dans les rues et les ruelles, et toutes sortes de messages de propagande négative étaient affichés aux murs. Dans toute la ville, un sentiment de panique régnait. J’ai pensé que des tas de frères et sœurs avec des devoirs avaient été arrêtés, qu’il pouvait y avoir des descentes de police dans toutes les maisonnées impliquées et que les biens de l’Église pouvaient être saisis par le grand dragon rouge à tout moment. Il fallait donc mettre en lieu sûr les biens de l’Église, mais la police continuait de chercher et de surveiller. Que pouvait-on faire ? J’étais dans tous mes états. Quand je suis rentrée chez moi, ma fille a montré du doigt son téléphone et elle m’a dit : « Maman, fais attention, ne sors pas pendant quelques jours. L’un de mes clients, qui travaille à la sécurité publique, m’a envoyé une vidéo qui dit que la police a déjà arrêté plus de soixante-dix croyants et qu’elle poursuit ses recherches. » Entendre ça m’a fait encore plus peur et cela m’a aussi vraiment mise sur les nerfs. Je me suis dit que Yang Yue et moi avions toujours travaillé ensemble. J’étais souvent allée chez elle, également, et maintenant que Yang Yue avait été arrêtée, la police allait-elle me trouver, du fait de la surveillance qu’elle exerçait ? Si la police avait déjà découvert mon existence, n’allais-je pas me retrouver face au canon d’un fusil si je retournais faire mon devoir ? Je souffrais déjà d’une maladie professionnelle due à mon travail, et j’étais vraiment fragile. Si j’étais effectivement arrêtée, à combien de passages à tabac pourrais-je résister ? Si des policiers essayaient de m’extorquer des aveux en me torturant et qu’ils me battaient à mort, ne perdrais-je pas alors ma chance de salut ? Je n’arrêtais pas de repenser aux scènes montrant des frères et sœurs qui se faisaient torturer dans les vidéos que j’avais vues, et plus j’y pensais, plus je me sentais mal à l’aise. J’ai été prise de sueurs froides. J’étais paralysée et je me suis vidée de toutes mes forces, incapable de me calmer. Je me suis dit que je devais immédiatement fuir le danger, aller me cacher, et voir ensuite. Mais alors, j’ai songé à tout le travail qu’il y aurait à faire après coup dans l’Église suite aux arrestations, et je me suis dit que puisque Yang Yue avait été arrêtée, je devais prendre en charge le travail de l’Église. Je devais dire aux frères et sœurs qui étaient en danger de se cacher et il fallait que je déplace les livres de paroles de Dieu sur le champ. C’était une énorme responsabilité. Si je ne m’acquittais pas correctement de cette tâche, cela nuirait encore plus au travail de la maison de Dieu. Si je perdais mes propres biens, je pourrais m’en sortir, mais si des livres de paroles de Dieu étaient saisis, la vie des élus de Dieu subirait des pertes d’une façon qui ne se mesure pas à l’aune de l’argent. Si je restais cachée à un moment aussi critique, pourrais-je encore être considérée comme une croyante ? Ce serait vraiment manquer d’humanité. Où se trouverait mon sens des responsabilités ? Mais je ne pouvais pas bien faire ces tâches seule. La police me surveillait peut-être déjà. Si j’étais réellement arrêtée, n’y aurait-il pas encore moins de gens pour prendre en charge le travail de l’Église ? Puis il m’est soudain apparu que deux sœurs, Chen Hui et Zhang Min, étaient zélées dans leur poursuite de la vérité, qu’elles étaient capables d’assumer des responsabilités, et que je devrais les charger de s’occuper des répercussions. Je pourrais travailler en coulisses. Elles savaient que je n’étais pas en bonne santé, donc elles se montreraient probablement compréhensives. Ainsi, le travail de l’Église ne se trouverait pas retardé et j’éviterais tout danger. Puis, quelque chose que la dirigeante supérieure m’avait dit n’a pas cessé de me revenir à l’esprit. Elle m’avait dit de prendre en charge le travail de l’Église avec Yang Yue. Je savais que Yang Yue avait été arrêtée, et que je devais donc assumer cette responsabilité, mais j’avais peur du danger. En ce moment de crise, je voulais fuir et me cacher pour me protéger. Je voulais même me défausser de ce danger et de ces difficultés sur d’autres sœurs. Je me montrais vraiment égoïste. J’abandonnais mon devoir, c’était faire le mal ! J’ai soudain pensé à un passage des paroles de Dieu : « Ta manière de considérer les commissions de Dieu est extrêmement importante, et c’est une question très sérieuse. Si tu ne peux pas terminer ce que Dieu a confié aux gens, alors tu n’es pas digne de vivre en Sa présence et tu devrais être puni » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). Ces paroles de Dieu ont provoqué chez moi une prise de conscience immédiate. Je me suis sentie coupable et j’ai regretté d’avoir raisonné de cette façon. Comment pouvais-je me décharger sur les autres de ma commission envers l’Église ? J’avais accepté tant de nourriture grâce aux vérités de Dieu, j’aurais donc dû me demander comment je pouvais bien faire mon devoir pour rendre Son amour à Dieu. L’Église étant en danger, j’aurais dû protéger les frères et sœurs et sauvegarder les intérêts de la maison de Dieu. J’étais la superviseuse, mais je voulais reculer et me cacher, à ce moment critique, et faire prendre des risques aux autres. Si les livres de paroles de Dieu et les biens de la maison de Dieu étaient pillés par le grand dragon rouge à cause de mon égoïsme et mon instinct de préservation, ce serait une transgression irrémédiable ! Même si j’étais en sécurité pendant un moment, aux yeux de Dieu, je serais une lâche qui mène une existence honteuse, une traîtresse qui fuit la bataille. Serais-je alors digne de vivre devant Dieu ? Si j’abandonnais mon devoir, ne serait-ce pas là trahir Dieu ? Quel serait alors le sens de ma vie ? À cette pensée, je me suis sentie contrariée et coupable. J’étais si redevable à Dieu, alors je me suis détestée parce que j’étais vraiment méprisable et éhontée. J’avais toujours vécu pour moi-même, mais pour une fois, il fallait que je pratique la vérité et que je vive pour Dieu. Quoi que j’affronte, je savais que la plus grande sagesse était de prier et de me fier à Dieu. Alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Je ne sais pas si la police me surveille déjà. Je me sens faible et j’ai peur, mais que je sois arrêtée ou non est entre Tes mains. Je ne veux pas mener une existence ignoble ou trahir ma conscience et me rebeller contre Toi. Après coup, beaucoup de travail doit être fait en temps et en heure pour l’Église. Je dois prendre mes responsabilités. Dieu, protège sur mon cœur, s’il Te plaît, et donne-moi la détermination d’endurer des souffrances. Si je suis effectivement arrêtée et qu’on me bat à mort, ce sera ce que Tu auras autorisé. Je suis prête à me soumettre à Tes orchestrations et à tes arrangements et je ne trahirai jamais les intérêts de la maison de Dieu. » Après avoir prié, j’ai lu certaines paroles de Dieu. Dieu dit : « Tu ne devrais pas avoir peur de ceci et de cela ; quels que soient les difficultés et les dangers que tu rencontres, tu es capable de rester stable devant Moi, libre de toute entrave, afin que Ma volonté puisse être réalisée sans obstacle. C’est ton devoir […]. Tu dois tout endurer ; pour Moi, tu dois être prêt à renoncer à tout ce que tu possèdes, à faire tout ce que tu peux pour Me suivre et être prêt à te dépenser entièrement. C’est maintenant le temps pour Moi de t’éprouver. Est-ce que tu M’offriras ta loyauté ? Peux-tu Me suivre loyalement jusqu’au bout de la route ? Ne crains pas ; avec Mon soutien, qui pourrait jamais bloquer cette route ? Souviens-toi de ceci ! N’oublie pas ! Tout se produit par Ma bienveillance et tout est sous Mon observation. Peux-tu suivre Ma parole en tout ce que tu dis et fais ? Quand tu seras soumis aux épreuves du feu, tomberas-tu à genoux pour invoquer ? Ou trembleras-tu, incapable d’aller de l’avant ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 10). Quand j’ai vu que Dieu disait : « Souviens-toi de ceci ! N’oublie pas ! », cela m’a vraiment émue. C’était exactement comme si des parents disaient à leur enfant : « N’aie pas peur, je suis là. » J’ai soudain eu foi et force, et je me suis dit que j’étais soutenue. J’ai senti que Dieu ne voulait pas que je vive constamment dans l’angoisse et la peur. Je ne devais pas craindre de ne pas bien faire mon devoir, ou d’être arrêtée par le grand dragon rouge, et surtout, je ne devais pas oublier que Dieu est toujours avec nous. Le grand dragon rouge a beau être rusé et malfaisant, il ne peut empêcher ce que Dieu veut accomplir. Même si la police surveillait les croyants chaque jour, elle ne pouvait pas détruire le travail de l’Église, parce que tout est sous la souveraineté et l’orchestration de Dieu. Je devais avoir la foi, m’en remettre à Dieu, et achever correctement et dès que possible le travail lié aux répercussions. Cette terrible situation, c’était Dieu qui testait ma foi et qui inspectait ma véritable stature, pour voir si j’étais capable de risquer ma vie afin de mener à bien loyalement mon devoir, de protéger les frères et sœurs, et de sauvegarder le travail de l’Église. À cette pensée, je n’ai eu qu’une seule idée en tête : quoi qu’il arrive, je devais trouver le moyen de surmonter les difficultés auxquelles je faisais face, minimiser nos pertes, et bien faire mon devoir, sinon, je ne trouverais pas la paix. Quand j’ai été prête à me soumettre et à endurer cette situation, à ma grande surprise, Chen Hui et Zhang Min sont arrivées toutes les deux à l’improviste chez mon hôte pour discuter de la gestion des répercussions. En les voyant, je me suis vraiment sentie à la fois heureuse et honteuse. En réfléchissant à la façon dont j’avais voulu me défausser du danger sur elles, j’ai senti à quel point je m’étais montrée méprisable et égoïste. Je raisonnais d’une manière ignoble et honteuse. Alors que je ne les avais pas informées, au moment critique, elles étaient arrivées en hâte, sans la moindre hésitation, pour empêcher tout préjudice aux intérêts de la maison de Dieu. J’étais tellement émue que je rendais grâce à Dieu sans discontinuer. Je voyais que Dieu gouvernait et orchestrait toutes choses, et qu’Il ne m’avait pas mis sur les bras un fardeau trop lourd à porter. Puis nous avons discuté rapidement, nous avons réparti les responsabilités et nous nous sommes tout de suite mises en route. D’abord, je suis allée seule jusqu’à une maison proche, où Yang Yue avait assisté à des réunions, pour avertir l’hôtesse qu’elle devait être sur ses gardes. J’ai prié pendant toute la durée du trajet, en me cachant sous mon parapluie. Je suis arrivée là-bas assez vite et j’ai avisé la sœur chargée de l’hébergement. Dans la deuxième maison, Chen Hui et moi devions déménager ensemble des livres de paroles de Dieu. Cette maison était éloignée, et il y avait des caméras de surveillance tout le long du trajet. Je voyais des voitures de police qui circulaient au loin. De nouveau, j’ai eu un peu peur et je me suis dit : « La police intensifie ses recherches. Si je passe devant une caméra de surveillance et qu’on me reconnaît, j’aurais des ennuis. Les livres de paroles de Dieu seront alors saisis et Chen Hui se trouvera impliquée. » J’étais assise derrière Chen Hui, sur son scooter électrique, agrippée à ses vêtements, les mains moites. Avant d’arriver à la maison, j’ai senti que mon cœur se mettait à battre à tout rompre et je me suis inquiétée que la police nous attende dans les environs. Dans mon cœur, je n’arrêtais pas d’implorer Dieu, puis j’ai pensé à quelque chose que Dieu avait dit : « La foi est comme un pont à tronc d’arbre unique : ceux qui se cramponnent totalement à la vie auront du mal à la traverser, mais ceux qui sont prêts à se sacrifier pourront traverser d’un pas assuré et sans inquiétude » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 6). Ces paroles de Dieu m’ont donné le courage d’affronter cet environnement hostile. Je me suis dit : « Même s’il me faut risquer ma vie, je dois protéger les livres de paroles de Dieu. Je dois avoir foi et croire que Dieu gouverne toutes choses. Peu importe à quel point le grand dragon rouge est fou, sans la permission de Dieu, il ne peut rien nous faire. » En raisonnant ainsi, je ne me suis plus sentie aussi craintive et apeurée. D’un seul cœur et d’un seul esprit, Chen Hui et moi avons prié Dieu, et en fin de compte, nous avons mis les livres en lieu sûr sans problème. J’ai été soulagée d’un poids énorme qui pesait sur mon cœur.
Plus tard, j’ai reçu une lettre d’une dirigeante supérieure, qui disait que la situation était risquée et que plusieurs éléments du travail de l’Église étaient au point mort. Elle voulait que Chen Hui, Zhang Min et moi restions aux commandes. Il m’est apparu que l’antéchrist et les personnes malfaisantes n’avaient pas été exclus et qu’ils continuaient à perturber les choses, que je devais assumer cette responsabilité et purger ces gens, pour que les frères et sœurs puissent vite reprendre une vie d’Église normale. Mais la situation ne s’est pas du tout améliorée. Tous les deux ou trois jours, nous recevions des nouvelles terribles : des frères et sœurs étaient arrêtés et la police faisait des descentes à leur domicile. Plus tard, on m’a informée que le grand dragon rouge usait de toutes sortes de tactiques ignobles pour tenter et essayer d’induire en erreur ceux qui avaient été arrêtés et pour les appâter afin qu’ils se trahissent les uns les autres, employant la torture pour les faire parler s’ils ne s’y pliaient pas. Plus tard, nous avons appris que Zhu Feng, une fausse dirigeante qui avait été renvoyée de notre Église, n’avait pas résisté aux fourvoiements et aux interrogatoires du grand dragon rouge, qui utilisait à la fois des méthodes douces et des méthodes dures, et qu’elle était devenue un Judas en quelques jours et avait trahi Dieu. Apprendre toutes ces nouvelles m’a de nouveau rendue nerveuse. Je n’ai pas cessé d’y penser et je n’ai pas pu dormir cette nuit-là. J’avais l’impression de pouvoir voir les visages tourmentés des frères et sœurs assis sur des chaises de torture. J’ai également pensé que Zhu Feng savait tout du travail de l’Église et savait où j’habitais. Si elle avait été capable de trahir Dieu, allez savoir quand elle pourrait me dénoncer. Si j’étais arrêtée, résisterais-je à la cruauté de la torture ? Ne serait-ce pas affreux si je mourais en prison ? Tout en ayant ces pensées, je me suis retrouvée plongée dans l’obscurité. Je ne ressentais aucun fardeau pour le devoir que je devais faire et j’étais complètement vidée de mes forces. Même quand j’allais à des réunions, j’étais vraiment nerveuse dès qu’une voiture de police passait. Quand je traversais la zone où des frères et sœurs avaient été arrêtés, j’étais sur les nerfs et j’avais peur d’être appréhendée. Je me suis dit que je pourrais aller me cacher un moment, attendre que la situation s’améliore, puis avoir des réunions avec les autres. Mais cette pensée m’a perturbée. J’ai songé à la manière dont l’antéchrist et les personnes malfaisantes, s’ils n’étaient pas traités dans l’Église, allaient continuer à perturber les choses, et si je continuais à vivre dans un état de lâcheté en craignant la mort, sans bien accomplir mon devoir, je n’aurais aucune bonne action ni aucun témoignage, et je deviendrais la risée de Satan. Je me suis dit : « Tout le monde fait l’expérience de la naissance, du vieillissement, de la maladie et de la mort. Pourquoi ai-je si peur de la mort ? » C’était principalement parce que je me protégeais trop. J’avais peur de ne pas avoir une bonne fin en dépit de ma foi, et à la place, d’être torturée et battue à mort par le grand dragon rouge, en endurant d’horribles souffrances. Je n’étais croyante que depuis quelques années et je ne comprenais pas encore la vérité. Si je mourais de cette façon, je perdrais l’occasion de manger et de boire les paroles de Dieu, de faire l’expérience de Son œuvre et d’être sauvée. Ma foi n’aurait-elle pas alors été vaine ? Plus j’y pensais, plus j’avais du mal à l’accepter, alors j’ai tout de suite prié Dieu, en Lui demandant de m’éclairer et de me guider pour que je puisse comprendre la vérité, et gagner une bonne compréhension à l’égard de ces choses. Plus tard, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Dieu a un plan pour chacun de Ses disciples. Chacun d’entre eux a un environnement, fourni à l’homme par Dieu, dans lequel accomplir son devoir, et a la grâce et la faveur de Dieu dont l’homme doit jouir. Il connaît aussi des circonstances spéciales, que Dieu a prévues pour l’homme, et il doit endurer beaucoup de souffrances : cela ne se passe absolument pas sans heurt, comme l’homme se l’imagine. […] comment ces disciples du Seigneur Jésus sont-ils morts ? Parmi les disciples, certains ont été lapidés, traînés derrière un cheval, crucifiés la tête en bas, démembrés par cinq chevaux ; ils sont morts de toutes sortes de manières. Quelle a été la raison de leur mort ? Ont-ils été légalement exécutés pour leurs crimes ? Non. Ils ont été condamnés, battus, injuriés et mis à mort parce qu’ils répandaient l’Évangile du Seigneur, et ils ont été rejetés par les gens du monde ; c’est ainsi qu’ils ont été martyrisés. Ne parlons pas de l’issue finale de ces martyrs ni de la définition de leur conduite par Dieu, mais posons la question suivante : lorsqu’ils sont arrivés à la fin, les façons dont ils ont abordé la fin de leur vie étaient-elles conformes aux notions humaines ? (Non, elles ne l’étaient pas.) Du point de vue des notions humaines, ils ont payé un prix vraiment élevé pour répandre l’œuvre de Dieu, mais en fin de compte, ils ont été tués par Satan. Cela ne concorde pas avec les notions humaines, mais c’est précisément ce qui leur est arrivé. C’est ce que Dieu a permis. Quelle vérité peut-on y chercher ? Que Dieu ait permis qu’ils meurent de cette façon relevait-il de Sa malédiction et de Sa condamnation, ou bien de Son plan et de Sa bénédiction ? Ni l’un ni l’autre. Qu’est-ce que c’était ? Quand on pense aujourd’hui à la mort de ces gens, cela fait mal au cœur, et pourtant, c’est la réalité. Ceux qui croyaient en Dieu sont morts de cette façon, comment l’expliquer ? Quand nous évoquons ce sujet, vous vous mettez à leur place, alors votre cœur s’attriste-t-il et éprouvez-vous une secrète douleur ? Vous pensez : “Ces gens ont fait leur devoir pour diffuser l’Évangile de Dieu et devraient être considérés comme de bonnes gens, alors comment se fait-il qu’ils aient connu une telle fin et obtenu un tel résultat ?” En fait, c’est ainsi qu’a eu lieu leur mort physique et qu’ils sont décédés ; c’est ainsi qu’ils ont quitté le monde d’ici-bas, mais cela ne signifie pas que leur fin a été la même. Quels qu’aient pu être les moyens de leur mort et de leur départ ou la façon dont cela s’est passé, ce n’est pas ainsi que Dieu a défini la fin de ces vies, de ces êtres créés. Tu dois voir cela clairement. Au contraire, ce sont les moyens dont ils se sont servis pour condamner ce monde et témoigner des actions de Dieu. Ces êtres créés se sont servis de leur si précieuse vie, ils ont utilisé le dernier moment de leur vie pour témoigner des actions de Dieu, pour témoigner de la grande puissance de Dieu et pour déclarer à Satan et au monde que les actions de Dieu sont justes, que le Seigneur Jésus est Dieu, qu’Il est le Seigneur, et la chair incarnée de Dieu. Même jusqu’au dernier moment de leur vie, ils n’ont jamais renié le nom du Seigneur Jésus. N’était-ce pas une forme de jugement sur ce monde ? Ils ont donné leur vie pour proclamer au monde, pour confirmer aux êtres humains que le Seigneur Jésus est le Seigneur, que le Seigneur Jésus est Christ, qu’Il est la chair incarnée de Dieu, que l’œuvre de rédemption qu’Il a faite pour tous les humains permet aux humains de continuer de vivre. Ce fait est à jamais immuable. Ceux qui ont été martyrisés pour avoir répandu l’Évangile du Seigneur Jésus, dans quelle mesure ont-ils accompli leur devoir ? Jusqu’à l’ultime mesure ? Comment l’ultime mesure a-t-elle été manifestée ? (Ils ont offert leur vie.) C’est juste, ils ont payé le prix de leur vie. La famille, la richesse et les possessions matérielles de cette vie sont toutes des choses externes ; la seule chose liée à l’être est la vie. Pour chaque personne vivante, la vie est la chose la plus digne d’être chérie, la chose la plus précieuse, et il se trouve que ces gens ont pu offrir ce qu’ils avaient de plus précieux, la vie, comme une confirmation et un témoignage de l’amour de Dieu pour l’humanité. Jusqu’au jour de leur mort, ils n’ont pas renié le nom de Dieu ni Son œuvre, et ils ont utilisé les derniers instants de leur vie pour témoigner de l’existence de ce fait. N’est-ce pas la plus haute forme de témoignage ? C’est la meilleure façon de faire son devoir ; c’est ce que signifie assumer sa responsabilité. Quand Satan les a menacés et terrorisés, et, à la fin, même quand il leur a fait payer le prix de leur vie, ils n’ont pas abandonné leurs responsabilités. C’est ce que signifie accomplir son devoir dans la plus grande mesure possible. Qu’est-ce que Je veux dire par là ? Est-ce que Je veux que vous témoigniez de Dieu et répandiez Son Évangile de la même façon ? Tu n’as pas forcément à faire cela, mais tu dois comprendre que c’est ta responsabilité, que si Dieu a besoin que tu le fasses, tu dois l’accepter comme quelque chose que tu es tenu par l’honneur de faire » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Répandre l’Évangile est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). Ces paroles de Dieu m’ont aidée à voir plus clairement le problème de la mort. J’ai appris quel état d’esprit je devais avoir dans des situations de vie ou de mort, et j’ai appris que j’avais été constamment contrainte et liée par ma peur de la mort principalement parce que je ne comprenais pas complètement la vérité selon laquelle Dieu gouverne notre destin. Même si, en tant que croyante, j’avais lu des tas de paroles de Dieu, et que je comprenais, en théorie, que Dieu gouvernait et arrangeait notre vie et notre mort, à titre personnel, je n’en avais aucune expérience ou compréhension réelle. J’ai également compris que j’avais un défaut fatal. J’avais principalement peur de la mort parce que je craignais d’être torturée et de souffrir physiquement avant de mourir, et j’avais peur de ne pas avoir une bonne fin et une bonne destination si je mourais. Je me disais que laisser le grand dragon rouge me torturer à mort serait une fin tragique. Surtout, quand j’avais pensé à la manière dont tous ces frères et sœurs avaient été arrêtés et torturés, et quand j’avais appris que Zhu Feng avait trahi Dieu, j’avais eu peur qu’elle me dénonce. Je m’étais inquiétée d’endurer, moi aussi, ce genre de torture dévastatrice, ou même d’en mourir, et je m’étais sentie vraiment bouleversée. Mais en réalité, la souffrance physique n’est pas la pire douleur. Si nous ne supportons pas la torture et trahissons Dieu, notre esprit, notre âme et notre corps seront punis. Voilà la plus grande souffrance et la douleur la plus insupportable. J’ai songé à ceux qui étaient des Judas, qui trahissaient Dieu et qui étaient alors abandonnés par le Saint-Esprit. Ils disaient que c’était aussi douloureux que si on leur avait arraché le cœur et ils ne savaient pas comment ils allaient pouvoir continuer à vivre, c’était comme s’ils étaient des cadavres privés d’âmes, rien de plus que des zombies. Vivre ainsi serait bien plus douloureux que d’être torturée à mort. Puis j’ai pensé à Pierre. Pierre s’était échappé de prison, puis le Seigneur Jésus lui était apparu et Il avait dit : « Me ferais-tu crucifier pour toi une nouvelle fois ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu). Pierre avait compris ce que Dieu voulait dire, et il savait que le jour que Dieu avait préparé pour qu’il rende témoignage était venu. Il s’était soumis, prêt à se soumettre jusqu’à sa mort, à se donner entièrement et à être crucifié pour Dieu. Pierre savait qu’être crucifié voulait dire endurer une souffrance atroce, mais il avait choisi de se soumettre à Dieu malgré tout, de rendre un témoignage merveilleux et retentissant à Dieu, et de faire honte à Satan. À la lumière de la soumission de Pierre à Dieu, j’ai vraiment eu honte. À la pensée de la mort, j’étais remplie de crainte et j’avais des exigences vis-à-vis de Dieu, j’espérais que je ne mourrais pas dans la souffrance et que j’aurais une merveilleuse destination. En quoi était-ce être raisonnable ou soumise à Dieu ? Mais ensuite, j’ai compris que lorsque l’on est blessé par Satan et que l’on se trouve face à la mort, seul le fait d’être capable de sacrifier sa propre vie est vraiment significatif, et c’est aussi le meilleur témoignage. Si je choisissais de me protéger et de vivre sans dignité, mon corps continuerait peut-être à vivre et il n’endurerait aucune souffrance, mais pour Dieu, ce serait Le trahir et ne pas parvenir à témoigner. Aux yeux de Dieu, mon âme serait déjà morte et, en fin de compte, je serais punie par Lui. Cela seul est vraiment mourir. Si je pouvais sacrifier ma vie, protéger le travail de l’Église, bien faire mon devoir, rester ferme dans mon témoignage à Dieu et faire honte à Satan, même si on me battait à mort, mon âme resterait entre les mains de Dieu et continuerait à vivre. À ce stade, j’ai compris que j’étais trop rebelle, que je n’étais pas prête à me soumettre à la souveraineté et aux orchestrations de Dieu, et que je ne m’engageais pas à sacrifier ma vie pour rendre témoignage à Dieu. Dieu me permettait de faire l’expérience de cette souffrance et de cette oppression, en espérant que j’apprendrais la vérité et que je m’équiperais de la vérité, et que j’en viendrais à savoir que les êtres créés doivent se soumettre à Dieu, et que, si un jour Il avait besoin que je rende ce genre de témoignage, je devais me soumettre sans condition, être comme Pierre et être déterminée à satisfaire Dieu. Même si je comprenais encore mal Dieu, je croyais que tout ce que Dieu fait est juste. Qu’Il fasse vivre ou mourir quelqu’un, cela contient Sa bonne volonté, Sa souveraineté et Ses arrangements. Une fois que j’ai compris ces choses, je n’ai plus été aussi contrainte par la pensée de la mort. Les persécutions du grand dragon rouge avaient beau être folles, que je sois arrêtée ou non, j’étais prête à me mettre entre les mains de Dieu et à accomplir mon devoir.
Je suis ensuite allée dans les lieux de réunion pour échanger sur les paroles de Dieu avec les frères et les sœurs, afin que tout le monde comprenne que Dieu utilisait le grand dragon rouge pour que celui-ci serve Ses objectifs, et pour nous parfaire, qu’Il utilisait les arrestations et les persécutions du grand dragon rouge pour que nous puissions voir clairement son essence malfaisante, pour que nous ayons du discernement à son sujet, et que nous le rejetions de nos cœurs, tout en perfectionnant notre foi et notre amour grâce à ces épreuves. Pendant que le grand dragon rouge nous arrêtait frénétiquement, l’antéchrist semait également la pagaille et la perturbation dans l’Église. Mais nous devions tous nous fier à Dieu, continuer à manger et boire Ses paroles, et discerner l’antéchrist dans cet environnement, pour mener à bien notre devoir et rester fermes dans notre témoignage de Dieu. Quand les frères et sœurs ont compris l’intention de Dieu, ils ont tous été prêts à continuer à avoir la vie de l’Église dans cet environnement difficile et à mener à bien correctement leur devoir pour faire honte à Satan.
Ensuite, j’ai réfléchi sur moi-même, moi aussi. Pourquoi avais-je autant manqué de foi dans la situation précédente, pourquoi avais-je sans cesse pensé à moi, égoïstement ? Quelle en était la raison réelle ? En cherchant, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Les antéchrists sont extrêmement égoïstes et méprisables. Ils n’ont pas de véritable foi en Dieu, et encore moins de loyauté envers Dieu ; quand ils rencontrent un problème, ils ne font que se protéger et se sauvegarder. À leurs yeux, rien n’est plus important que leur propre sécurité. Tant qu’ils peuvent vivre et ne se font pas arrêter, ils ne se soucient pas de l’importance du tort causé au travail de l’Église. Ces gens-là sont extrêmement égoïstes, ils ne pensent pas du tout aux frères et sœurs, ni au travail de l’Église, ils ne pensent qu’à leur propre sécurité. Ce sont des antéchrists. Quand de telles choses arrivent à ceux qui sont loyaux à Dieu et ont une vraie foi en Dieu comment les gèrent-ils ? En quoi ce qu’ils font est-il différent de ce que font les antéchrists ? (Lorsque de telles choses arrivent à ceux qui sont loyaux à Dieu, ils penseront à tout ce qu’ils peuvent faire pour sauvegarder les intérêts de la maison de Dieu, la protéger contre la perte des offrandes de Dieu et ils feront ce qui est nécessaire pour les dirigeants et les ouvriers, les frères et les sœurs, afin de minimiser les pertes. Les antéchrists, de leur côté, s’assurent d’abord de se protéger. Ils ne se soucient pas du travail de l’Église ou de la sécurité du peuple élu de Dieu, et lorsque l’Église fait face à des arrestations, il en résulte une perte pour le travail de l’Église.) Les antéchrists abandonnent le travail de l’Église et les offrandes de Dieu et ils ne prennent aucune disposition pour que les autres en gèrent les conséquences. Cela revient au même que de permettre au grand dragon rouge de s’emparer des offrandes de Dieu et de Son peuple élu. N’est-ce pas là une trahison cachée vis-à-vis des offrandes de Dieu et de Son peuple élu ? Lorsque ceux qui sont fidèles à Dieu savent clairement qu’un environnement est dangereux, ils prennent néanmoins le risque de faire le travail qui consiste à gérer les conséquences, et ils réduisent au minimum les pertes de la maison de Dieu avant de se retirer eux-mêmes. Ils ne donnent pas la priorité à leur propre sécurité. Dis-Moi, dans ce pays malfaisant du grand dragon rouge, qui pourrait assurer qu’il n’y a aucun danger à croire en Dieu et à faire un devoir ? Quel que soit le devoir que l’on assume, cela comporte un certain risque, mais l’accomplissement du devoir est confié par Dieu, et tout en suivant Dieu, on doit prendre le risque de faire son devoir. Il faut faire preuve de sagesse et prendre des mesures pour assurer sa sécurité, mais il ne faut pas faire passer sa sécurité personnelle en premier. Il faut considérer les intentions de Dieu et prioriser le travail de Sa maison et la diffusion de l’Évangile. Accomplir la commission de Dieu qui t’incombe est ce qui compte le plus, et cela vient en premier. Les antéchrists donnent la priorité à leur sécurité personnelle ; ils estiment que tout le reste n’a rien à voir avec eux. Ils se moquent que quelque chose arrive à quelqu’un d’autre, peu importe qui cela peut être. Tant que rien de mal n’arrive aux antéchrists eux-mêmes, ils vont bien. Ils sont dénués de toute loyauté, ce qui est déterminé par la nature-essence des antéchrists » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie II)). Ces paroles de Dieu m’ont transpercé le cœur. Dieu révélait que les antéchrists sont incroyablement malfaisants, égoïstes et méprisables par nature, et qu’ils ne sont pas loyaux envers Dieu. Face au danger, ils se contentent de se protéger eux-mêmes, sans tenir compte de la sécurité des frères et sœurs. Ils ne considèrent que leurs intérêts charnels et leur propre sécurité, et permettent que les élus de Dieu soient arrêtés et que les offrandes à Dieu soient saisies par le grand dragon rouge. En cela, ils trahissent secrètement les frères et sœurs et les intérêts de la maison de Dieu. Voilà comment agissent les antéchrists. Au début, j’avais eu des pensées et des idées égoïstes et méprisables, qui avaient en fait révélé mon tempérament d’antéchrist. Quand Yang Yue avait été arrêtée, des tas de gens auraient dû être prévenus, et j’aurais dû prendre la responsabilité de déplacer rapidement les livres de paroles de Dieu, mais j’avais eu peur d’être arrêtée par le grand dragon rouge, et d’être torturée et battue à mort, puis de perdre ma chance de salut, alors j’avais voulu abandonner mon devoir. En tant que dirigeante, j’étais responsable du travail d’Église. Il était de ma responsabilité d’assurer la sécurité des frères et sœurs et de m’assurer que les intérêts de l’Église n’étaient pas compromis. Mais dès qu’il y avait eu du danger, je n’avais pas du tout pensé aux autres, je n’avais pensé qu’à ma propre vie ou à ma propre mort. Tout ce qui concernait les frères et sœurs et les intérêts de l’Église ne m’était venu qu’après coup, à ce moment-là, comme si je n’avais aucune empathie pour eux quand ils étaient arrêtés, battus ou qu’ils souffraient. Je m’étais dit que les pertes affectant les intérêts de la maison de Dieu n’avaient rien à voir avec moi et qu’il suffisait simplement que je me protège moi-même. Comment avais-je pu autant manquer d’humanité, comment avais-je pu être aussi méprisable et malveillante ? Ceux qui sont loyaux envers Dieu privilégient les intérêts de la maison de Dieu en toutes choses. Mais moi, dès qu’il se passait quelque chose, je voulais simplement abandonner mon devoir et me cacher en coulisses. J’espérais que je n’aurais pas à faire quoi que ce soit de dangereux ou à affronter la moindre situation mettant ma vie en jeu. À chaque fois, je voulais me défausser du travail dangereux sur Chen Hui et Zhang Min. Même si je ne faisais pas réellement ces choses, mes pensées et mes idées passaient au premier plan avec beaucoup de force. Ce tempérament qui était le mien était simplement tout aussi malfaisant et méprisable que celui des antéchrists. En fait, j’étais déjà sur le point de commettre le mal. Heureusement, les paroles de Dieu m’ont jugée, exposée et guidée à temps. J’ai donc évité de peu de faire le mal. Sinon, Dieu m’aurait méprisée, détestée et abandonnée. Prenant conscience de cela, j’ai finalement pleinement compris à quel point il était important de faire l’expérience du jugement et du châtiment des paroles de Dieu en croyant en Dieu.
Dans les jours qui ont suivi, le grand dragon rouge s’est montré implacable dans ses arrestations et ses persécutions des membres de l’Église. Une sœur qui avait été transférée d’un autre endroit a été arrêtée alors qu’elle faisait son devoir, et une autre personne, qui avait déjà été exclue, a également été arrêtée. L’environnement était encore très tendu. Plus tard, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Détestez-vous vraiment le grand dragon rouge ? Le détestez-vous vraiment, sincèrement ? Pourquoi vous l’ai-Je demandé tellement de fois ? Pourquoi est-ce que Je vous pose cette question, encore et encore ? Quelle image y a-t-il du grand dragon rouge dans votre cœur ? A-t-elle vraiment été enlevée ? Ne le considérez-vous pas vraiment comme votre père ? Tous les gens devraient percevoir Mon intention dans Mes questions. Elle n’est pas de provoquer la colère du peuple, ni d’inciter à la rébellion parmi les hommes, ni que l’homme trouve sa propre voie, mais de permettre à tous les gens de se libérer de l’esclavage du grand dragon rouge » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 28). Ces paroles de Dieu sont justes. Le pays du grand dragon rouge est comme l’enfer sur terre. Avant d’avoir fait personnellement l’expérience des poursuites et des persécutions du grand dragon rouge, quand j’avais lu ces paroles de Dieu : « Détestez-vous vraiment le grand dragon rouge ? », même si je l’avais admis à l’oral, je ne l’avais pas réellement haï dans mon cœur. Ce n’était que lorsque j’avais vu de mes propres yeux les persécutions de croyants par le PCC, les méthodes cruelles par lesquelles il maltraitait les gens et la manière dont il arrêtait les croyants sans rime ni raison, les torturant cruellement et en battant même certains à mort, que j’avais finalement commencé à haïr le grand dragon rouge, le démon, du plus profond de mon cœur. C’est par le biais de la persécution et des mauvais traitements du grand dragon rouge que j’ai vraiment vu l’essence féroce et malfaisante de Satan. J’ai aussi personnellement fait l’expérience de la souveraineté et de l’autorité de Dieu, et j’ai gagné la foi en Dieu. Quel que soit le genre de situations que j’affronterais par la suite, j’étais prête à faire tout mon possible pour mener à bien mon devoir, et à ne plus être une personne égoïste et méprisable qui sert ses propres intérêts. Au contraire, j’allais me reposer sur Dieu, tenir compte de Son intention, privilégier les intérêts de la maison de Dieu et bien faire mon devoir.
Après cela, j’ai échangé avec mes sœurs partenaires et je leur ai dit que, même si la situation était effroyable, exposer les antéchrists et les personnes malfaisantes ne pouvait pas attendre. Après notre échange, nous avons tout fait selon les principes. Grâce à la direction des paroles de Dieu, je n’ai plus eu autant peur d’être arrêtée et j’ai pu faire mon devoir normalement. En fin de compte, nous avons expulsé l’antéchrist de l’Église sans problème, et les frères et sœurs ont repris peu à peu une vie d’Église normale. Tout le monde s’est montré reconnaissant envers Dieu et Lui a adressé des louanges. Cette fois, face aux arrestations et aux persécutions du grand dragon rouge, je n’ai pas cédé et je n’ai pas abandonné mon devoir. C’était entièrement dû à la direction des paroles de Dieu. Rendons grâce à Dieu !
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