Laisser tomber le masque

28 janvier 2022

Par Tinghua, France

Ensuite, je me suis sentie faible de la tête aux pieds. J’entendais continuellement les mots de la sœur qui résonnaient dans ma tête, surtout quand elle disait ne pas voir ma corruption, que j’avais l’air parfaite, qu’elle me vénérait, et qu’elle pensait que mes paroles étaient même plus importantes que celles de Dieu. Au début, étant dépourvue de compréhension de moi-même, je trouvais que cela me faisait du tort et j’étais vraiment effrayée. Je pensais que ce qu’elle avait dit était ridicule. Je ne lui avais jamais demandé de traiter mes paroles comme les paroles de Dieu. Le fait qu’elle ait dit ça ne signifiait-il pas que la nature du problème était vraiment grave ? Ne l’avais-je pas amenée devant moi et n’étais-je pas devenue un antéchrist ? Cet après-midi-là, je n’ai pensé qu’à ça, tournant et retournant sans cesse ce moment dans ma tête. Je suis venue devant Dieu pour prier et chercher : « Mon Dieu, penser à ce que cette sœur a dit aujourd’hui m’attriste et m’effraie. Je n’aurais jamais imaginé qu’elle pensait à moi en ces termes. Ô Dieu, je ne sais pas comment je me suis mise dans cette situation. Je ne me comprends pas encore moi-même. S’il Te plaît, conduis-moi et guide-moi pour que je me connaisse moi-même. Je suis prête à me repentir et à cesser de faire des choses que Tu détestes. » Un matin, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu. « Indépendamment du contexte, peu importe qu’il soit en train d’accomplir son devoir, l’antéchrist essaiera de donner l’impression de ne pas être faible, d’être toujours fort, plein d’assurance, jamais négatif. Il ne révèle jamais son véritable point de vue ni sa véritable attitude vis-à-vis de Dieu. Au plus profond de lui, croit-il réellement qu’il n’y ait rien qu’il ne puisse faire ? Croit-il véritablement être libre de toute faiblesse, de toute négativité et de toute manifestation de corruption ? Absolument pas. Il sait jouer la comédie, il réussit bien à cacher les choses. Il aime montrer son côté fort et honorable. Il ne veut pas qu’on voie son côté faible et obscur. Son but est évident : c’est tout simplement de sauver la face devant les autres, de préserver la place qu’il occupe dans leurs cœurs. Il pense que s’il s’ouvre aux autres à propos de sa négativité et de sa faiblesse, s’il révèle son côté rebelle et corrompu, cela représentera une grave menace pour son statut et sa réputation : cela créera plus de problèmes que cela n’en vaut la peine. Alors, il préfère formellement garder pour lui-même sa faiblesse et son côté rebelle. Et s’il arrive qu’un jour, tout le monde se rende compte de son côté faible et rebelle, il faut qu’il continue à jouer la comédie. Il pense que s’il admet avoir un tempérament corrompu, être une personne ordinaire, une personne petite et insignifiante, alors il perdra sa place dans le cœur des gens et il aura complètement échoué. Et donc, quoi qu’il arrive, il ne peut pas simplement s’ouvrir aux gens. Quoi qu’il arrive, il ne peut céder son pouvoir et son statut à personne : au lieu de cela, il s’efforce le plus possible de rivaliser, et il ne renonce jamais » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie X) », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « De quel tempérament parle-t-on quand une personne se cache sans cesse derrière une façade, qu’elle tente sans cesse de dissimuler, qu’elle fait sans cesse semblant – pour que les autres pensent du bien d’elle et qu’ils ne voient pas ses défauts ou ses points faibles – quand elle essaie en permanence de présenter sa meilleure facette, son aspect le plus parfait ? Il s’agit d’arrogance, d’imposture, d’hypocrisie, il s’agit du tempérament de Satan, il s’agit de quelque chose de malfaisant. […] Ceux qui n’en sont pas conscients n’évoquent jamais leurs propres défauts, leurs points faibles et leurs états corrompus, et ils ne parlent jamais de se connaître eux-mêmes. Que disent-ils ? Ils disent : “Je crois en Dieu depuis de nombreuses années. Vous ne savez pas ce que je pense quand je fais quelque chose, ce que je prends en considération, ni ce que je suis apte à faire !” S’agit-il là d’un tempérament arrogant ? Quelle est la caractéristique principale d’un tempérament arrogant ? Quel objectif ces personnes souhaitent-elles atteindre ? (Que les autres pensent du bien d’elles.) Elles veulent que les autres pensent du bien d’elles pour avoir un statut dans l’esprit de ces gens. Si tu possèdes un statut dans l’esprit de quelqu’un, alors, quand cette personne se trouve avec toi, elle se montre déférente, et particulièrement polie quand elle s’adresse à toi, elle est toujours respectueuse vis-à-vis de toi, elle te fait passer en premier en toutes choses, elle te flatte, et ne te dit jamais rien de blessant, mais discute de tout avec toi. Tout cela, en fait, ne te profite-t-il pas ? C’est exactement ce que les gens désirent. […] Quand ils trompent les autres, quand ils font semblant, quand ils tentent de dissimuler, quand ils se cachent derrière une façade, quand ils embellissent les choses, pour que les autres croient qu’ils sont parfaits, leur but est de bénéficier des attributs du statut. Si tu n’y crois pas, réfléchis-y avec soin ; pourquoi veux-tu sans cesse que les gens pensent du bien de toi ? Que va t’apporter au juste le statut que tu poursuis avec autant d’énergie ? Ce statut est bon pour toi, il te vaut des avantages et des choses dont tu peux profiter » (« Les principes que l’on doit suivre dans sa conduite », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Dieu a révélé que le tempérament des antéchrists était particulièrement arrogant et malfaisant. Ils avancent masqués, coûte que coûte, afin de préserver leur statut et leur bonne image parmi les autres. Ils ne montrent jamais aux autres leur corruption, leur faiblesse ou leur négativité, ils désirent toujours avoir un statut dans l’esprit des gens, et se délectent des avantages de leur statut. J’ai compris que mon tempérament était le même que celui des antéchrists, comme Dieu l’a exposé. Depuis que je suis devenue une dirigeante de l’Église des nouveaux croyants, je me suis déguisée, à la moindre occasion, afin de préserver mon statut et mon image, et j’ai aimé me sentir respectée et vénérée. Les frères et sœurs me posaient des questions dans l’espoir que je puisse les aider, mais je faisais juste semblant d’en connaître les réponses. Je leur débitais quelques mots de doctrine vide, simplement pour me débarrasser d’eux. Parfois, mon tempérament corrompu se trouvait révélé quand je travaillais aux côtés de frères et sœurs, mais durant les échanges, j’évitais toujours de parler de mon véritable état, craignant que tous me regardent de haut et se demandent comment je pouvais encore être aussi corrompue qu’eux après tant d’années de foi. Je n’évoquais presque jamais franchement mon véritable état avec les frères et sœurs, ou ce que je ressentais vraiment. Je débitais juste quelques mots de doctrine pour duper les gens, sans me soucier de savoir si cela les aidait réellement à résoudre leurs problèmes, ou si mon échange pouvait leur être bénéfique. Je voulais juste conserver mon statut et l’admiration de tout le monde. J’étais méprisable et malfaisante. Si je me déguise sans cesse, pour que les frères et sœurs ne puissent pas voir mes corruptions et mes défauts, alors, avec le temps, il est très probable qu’ils m’admireront. J’ai repensé à l’année où j’abreuvais les nouveaux venus, à un moment où les frères et sœurs ne connaissaient rien de Dieu, mais ils finissaient par m’admirer et me vénérer. Ils considéraient même mes paroles comme plus importantes que celles de Dieu. Ne les faisais-je pas simplement venir devant moi ? Je n’accomplissais pas mon devoir, je faisais le mal ! Je dissimulais ma vraie nature et je recherchais l’admiration des autres. Mais quand une sœur se tenait devant moi et me disait à quel point elle m’admirait et me vénérait, je n’en tirais ni joie ni plaisir. En fait, cela me faisait paniquer et angoisser, comme si j’avais provoqué une catastrophe. En constatant que je poursuivais sans cesse gloire et statut, en me déguisant pour que les autres m’admirent, et en jouissant des avantages du statut, j’ai compris que je n’étais pas sur le bon chemin, mais sur un chemin contraire à Dieu. J’ai finalement compris que la sœur qui disait ces choses constituait un rappel de Dieu, un avertissement. Dieu me protégeait. Sinon, j’aurais continué à faire semblant et à travailler pour le statut, ce qui est très dangereux.

Je me souviens qu’une fois, je suis allée dans un groupe pour échanger sur l’exécution d’un projet. Un frère m’a posé une question, mais comme je faisais ce travail pour la première fois, je n’étais pas très sûre des principes et critères de pratique particuliers, et je n’ai pas su comment répondre. Je n’arrêtais pas de me dire : « Si je réponds que je ne sais pas, ce frère va-t-il moins m’estimer ? Va-t-il penser que je crois en Dieu depuis bien plus longtemps que lui, mais que je ne sais même pas répondre à une question toute simple, et que je ne comprends donc pas la vérité ? Ce serait vraiment embarrassant. Les autres frères et sœurs vont-ils encore m’approuver en tant que dirigeante ? Peu importe, je ne veux pas que tout le monde sache que je ne comprends pas. » Dans cette optique, je suis restée calme et j’ai débité quelques mots de doctrine sans réfléchir. J’ai bien vu qu’il n’était pas satisfait de ma réponse. En fait, je me sentais un peu coupable : n’étais-je pas en train de berner ce frère ? Mais pour sauver la face, je ne lui ai pas dit la vérité. À une autre occasion, un frère m’a demandé comment il devait organiser son temps pour être plus efficace dans l’accomplissement des devoirs. Il disait que cela le perturbait vraiment et qu’il avait réellement besoin d’aide. À ce moment là, je ne savais pas comment l’aider, parce que j’avais le même problème. Je ne gère pas bien mon temps, moi non plus, et j’ai souvent l’impression d’en manquer. Mais si je lui avais dit que j’avais le même problème que lui, alors que je crois en Dieu depuis toutes ces années, allait-il moins m’estimer ? Allait-il penser que je ne comprends pas plus les choses que lui ? La bonne image qu’il avait de moi n’allait-elle pas se trouver anéantie ? Je lui ai parlé de théories sur la gestion du temps et je l’ai incité à croire que je les utilisais dans ma pratique. Il n’a rien ajouté, après ça, et par la suite, je n’ai pas vérifié s’il avait trouvé mon échange utile. Je craignais qu’il me pose des questions plus précises, et si je n’avais pas pu y répondre, cela m’aurait vraiment embarrassée. Je suis donc passée rapidement sur son problème. Il y a eu pas mal d’occasions où mon propre état n’était pas si formidable que ça. En travaillant aux côtés de frères et de sœurs, je révélais certains tempéraments corrompus, mais durant les réunions, j’évitais d’en parler honnêtement. Je ne parlais que d’une compréhension littérale des paroles de Dieu, et j’échangeais sur des doctrines creuses, pour leur faire croire que je comprenais la vérité et que j’avais plus de foi et de stature qu’eux. Un jour, une sœur que j’avais abreuvée auparavant m’a envoyé un message disant que les réunions que nous faisions autrefois lui manquaient. Normalement, lors de mes interactions avec les frères et sœurs, je savais, en me fiant à leur communication verbale comme non-verbale, qu’ils m’estimaient et m’admiraient. J’en étais vraiment contente et j’aimais avoir l’impression d’être quelqu’un d’important au sein de l’Église, et j’espérais même que tout le monde allait continuer à m’admirer et à me soutenir. Parfois, j’étais un peu mal à l’aise, en pensant que je faisais sans cesse semblant de mériter d’être admirée. Faisais-je venir les gens devant moi pour qu’ils me vénèrent ? Mais cette idée ne me traversait l’esprit qu’occasionnellement, et je lui accordais peu d’attention.

Un matin, au début du mois d’octobre, ma sœur partenaire et moi discutions du travail avec une cheffe de groupe. Cette sœur a demandé à la cheffe de groupe de parler des problèmes et des défauts auxquels nous devions faire face dans l’accomplissement de notre devoir. J’ai été très surprise quand la cheffe de groupe m’a dit : « Je vous vénère vraiment, mes frères et sœurs chinois, et toi en particulier. Je pense souvent que ce que tu dis est plus important que les paroles de Dieu. Je ne veux écouter que toi. » En entendant ça, mon cœur s’est mis à cogner contre ma poitrine, et j’ai commencé à rougir. Elle a poursuivi, en disant : « Je sais qu’il ne faut pas vénérer les gens, mais je te connais depuis un an maintenant, et je n’ai vu aucune de tes corruptions, difficultés ou faiblesses. Cela me fait penser que tu es essentiellement parfaite, sans aucune corruption. Je ne peux m’empêcher de t’estimer et de t’admirer. » Entendre ça m’a étonnée et effrayée. Je n’ai rien dit pendant quelques minutes, puis j’ai traduit les commentaires de la cheffe de groupe pour ma sœur partenaire, en bafouillant tout du long. Puis celle-ci a échangé avec la cheffe de groupe sur l’état dans lequel elle se trouvait. J’ai juste aidé à traduire, car je ne savais pas vraiment quoi dire. Et la réunion a pris fin comme ça, de façon gênante.

Ensuite, je me suis sentie faible de la tête aux pieds. J’entendais continuellement les mots de la sœur qui résonnaient dans ma tête, surtout quand elle disait ne pas voir ma corruption, que j’avais l’air parfaite, qu’elle me vénérait, et qu’elle pensait que mes paroles étaient même plus importantes que celles de Dieu. Au début, étant dépourvue de compréhension de moi-même, je trouvais que cela me faisait du tort et j’étais vraiment effrayée. Je pensais que ce qu’elle avait dit était ridicule. Je ne lui avais jamais demandé de traiter mes paroles comme les paroles de Dieu. Le fait qu’elle ait dit ça ne signifiait-il pas que la nature du problème était vraiment grave ? Ne l’avais-je pas amenée devant moi et n’étais-je pas devenue un antéchrist ? Cet après-midi-là, je n’ai pensé qu’à ça, tournant et retournant sans cesse ce moment dans ma tête. Je suis venue devant Dieu pour prier et chercher : « Mon Dieu, penser à ce que cette sœur a dit aujourd’hui m’attriste et m’effraie. Je n’aurais jamais imaginé qu’elle pensait à moi en ces termes. Ô Dieu, je ne sais pas comment je me suis mise dans cette situation. Je ne me comprends pas encore moi-même. S’il Te plaît, conduis-moi et guide-moi pour que je me connaisse moi-même. Je suis prête à me repentir et à cesser de faire des choses que Tu détestes. » Un matin, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu. « Indépendamment du contexte, peu importe qu’il soit en train d’accomplir son devoir, l’antéchrist essaiera de donner l’impression de ne pas être faible, d’être toujours fort, plein d’assurance, jamais négatif. Il ne révèle jamais son véritable point de vue ni sa véritable attitude vis-à-vis de Dieu. Au plus profond de lui, croit-il réellement qu’il n’y ait rien qu’il ne puisse faire ? Croit-il véritablement être libre de toute faiblesse, de toute négativité et de toute manifestation de corruption ? Absolument pas. Il sait jouer la comédie, il réussit bien à cacher les choses. Il aime montrer son côté fort et honorable. Il ne veut pas qu’on voie son côté faible et obscur. Son but est évident : c’est tout simplement de sauver la face devant les autres, de préserver la place qu’il occupe dans leurs cœurs. Il pense que s’il s’ouvre aux autres à propos de sa négativité et de sa faiblesse, s’il révèle son côté rebelle et corrompu, cela représentera une grave menace pour son statut et sa réputation : cela créera plus de problèmes que cela n’en vaut la peine. Alors, il préfère formellement garder pour lui-même sa faiblesse et son côté rebelle. Et s’il arrive qu’un jour, tout le monde se rende compte de son côté faible et rebelle, il faut qu’il continue à jouer la comédie. Il pense que s’il admet avoir un tempérament corrompu, être une personne ordinaire, une personne petite et insignifiante, alors il perdra sa place dans le cœur des gens et il aura complètement échoué. Et donc, quoi qu’il arrive, il ne peut pas simplement s’ouvrir aux gens. Quoi qu’il arrive, il ne peut céder son pouvoir et son statut à personne : au lieu de cela, il s’efforce le plus possible de rivaliser, et il ne renonce jamais » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie X) », dans Exposer les antéchrists). « De quel tempérament parle-t-on quand une personne se cache sans cesse derrière une façade, qu’elle tente sans cesse de dissimuler, qu’elle fait sans cesse semblant – pour que les autres pensent du bien d’elle et qu’ils ne voient pas ses défauts ou ses points faibles – quand elle essaie en permanence de présenter sa meilleure facette, son aspect le plus parfait ? Il s’agit d’arrogance, d’imposture, d’hypocrisie, il s’agit du tempérament de Satan, il s’agit de quelque chose de malfaisant. […] Ceux qui n’en sont pas conscients n’évoquent jamais leurs propres défauts, leurs points faibles et leurs états corrompus, et ils ne parlent jamais de se connaître eux-mêmes. Que disent-ils ? Ils disent : “Je crois en Dieu depuis de nombreuses années. Vous ne savez pas ce que je pense quand je fais quelque chose, ce que je prends en considération, ni ce que je suis apte à faire !” S’agit-il là d’un tempérament arrogant ? Quelle est la caractéristique principale d’un tempérament arrogant ? Quel objectif ces personnes souhaitent-elles atteindre ? (Que les autres pensent du bien d’elles.) Elles veulent que les autres pensent du bien d’elles pour avoir un statut dans l’esprit de ces gens. Si tu possèdes un statut dans l’esprit de quelqu’un, alors, quand cette personne se trouve avec toi, elle se montre déférente, et particulièrement polie quand elle s’adresse à toi, elle est toujours respectueuse vis-à-vis de toi, elle te fait passer en premier en toutes choses, elle te flatte, et ne te dit jamais rien de blessant, mais discute de tout avec toi. Tout cela, en fait, ne te profite-t-il pas ? C’est exactement ce que les gens désirent. […] Quand ils trompent les autres, quand ils font semblant, quand ils tentent de dissimuler, quand ils se cachent derrière une façade, quand ils embellissent les choses, pour que les autres croient qu’ils sont parfaits, leur but est de bénéficier des attributs du statut. Si tu n’y crois pas, réfléchis-y avec soin ; pourquoi veux-tu sans cesse que les gens pensent du bien de toi ? Que va t’apporter au juste le statut que tu poursuis avec autant d’énergie ? Ce statut est bon pour toi, il te vaut des avantages et des choses dont tu peux profiter » (« Les principes que l’on doit suivre dans sa conduite », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Dieu a révélé que le tempérament des antéchrists était particulièrement arrogant et malfaisant. Ils avancent masqués, coûte que coûte, afin de préserver leur statut et leur bonne image parmi les autres. Ils ne montrent jamais aux autres leur corruption, leur faiblesse ou leur négativité, ils désirent toujours avoir un statut dans l’esprit des gens, et se délectent des avantages de leur statut. J’ai compris que mon tempérament était le même que celui des antéchrists, comme Dieu l’a exposé. Depuis que je suis devenue une dirigeante de l’Église des nouveaux croyants, je me suis déguisée, à la moindre occasion, afin de préserver mon statut et mon image, et j’ai aimé me sentir respectée et vénérée. Les frères et sœurs me posaient des questions dans l’espoir que je puisse les aider, mais je faisais juste semblant d’en connaître les réponses. Je leur débitais quelques mots de doctrine vide, simplement pour me débarrasser d’eux. Parfois, mon tempérament corrompu se trouvait révélé quand je travaillais aux côtés de frères et sœurs, mais durant les échanges, j’évitais toujours de parler de mon véritable état, craignant que tous me regardent de haut et se demandent comment je pouvais encore être aussi corrompue qu’eux après tant d’années de foi. Je n’évoquais presque jamais franchement mon véritable état avec les frères et sœurs, ou ce que je ressentais vraiment. Je débitais juste quelques mots de doctrine pour duper les gens, sans me soucier de savoir si cela les aidait réellement à résoudre leurs problèmes, ou si mon échange pouvait leur être bénéfique. Je voulais juste conserver mon statut et l’admiration de tout le monde. J’étais méprisable et malfaisante. Si je me déguise sans cesse, pour que les frères et sœurs ne puissent pas voir mes corruptions et mes défauts, alors, avec le temps, il est très probable qu’ils me admireront. J’ai repensé à l’année où j’abreuvais les nouveaux venus, à un moment où les frères et sœurs ne connaissaient rien de Dieu, mais ils finissaient par m’admirer et me vénérer. Ils considéraient même mes paroles comme plus importantes que celles de Dieu. Ne les faisais-je pas simplement venir devant moi ? Je n’accomplissais pas mon devoir, je faisais le mal ! Je dissimulais ma vraie nature et je recherchais l’admiration des autres. Mais quand une sœur se tenait devant moi et me disait à quel point elle m’admirait et me vénérait, je n’en tirais ni joie ni plaisir. En fait, cela me faisait paniquer et angoisser, comme si j’avais provoqué une catastrophe. En constatant que je poursuivais sans cesse gloire et statut, en me déguisant pour que les autres m’admirent, et en jouissant des avantages du statut, j’ai compris que je n’étais pas sur le bon chemin, mais sur un chemin contraire à Dieu. J’ai finalement compris que la sœur qui disait ces choses constituait un rappel de Dieu, un avertissement. Dieu me protégeait. Sinon, j’aurais continué à faire semblant et à travailler pour le statut, ce qui est très dangereux.

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Certains ne poursuivent pas la vérité, et quand ils ont l’occasion de devenir dirigeants, ils agissent pour acquérir un statut, par des moyens divers, en fournissant des efforts et en payant un prix. Finalement, il se peut que ces personnes gagnent un statut, qu’elles trompent les gens et gagnent leurs cœurs, de sorte que davantage de gens se mettent à les adorer et à les tenir en haute estime. Quand elles ont obtenu les pleins pouvoirs et qu’elles ont entièrement assouvi leur désir de statut, quel est le résultat final ? Peu importe les petites faveurs que de telles personnes accordent pour soudoyer les autres, à quel point elles mettent en avant leurs dons et leurs compétences, quelles que soient les méthodes qu’elles utilisent pour tromper les gens afin qu’ils aient une bonne impression d’elles, et quels que soient les moyens qu’elles utilisent pour gagner le cœur des gens et y occuper une place, qu’ont-elles perdu ? Elles ont perdu une occasion de gagner la vérité tout en accomplissant les devoirs du dirigeant. En même temps, en raison des diverses façons dont elles se sont comportées, elles ont également accumulé des actes malfaisants qui entraîneront leur issue finale. Quand vous examinez les choses maintenant, diriez-vous qu’accorder des petites faveurs, se mettre en avant ou tromper les gens avec des illusions est un bon chemin à prendre, quels que soient les bénéfices et la satisfaction qu’une personne qui met ces moyens en œuvre peut en tirer en apparence ? Est-ce un chemin de poursuite de la vérité ? Est-ce un chemin qui peut conduire au salut ? Très clairement non. Ces méthodes et ces ruses, quel que soit le degré d’intelligence qui a permis de les concevoir, ne pourraient pas tromper Dieu et sont toutes condamnées et détestées par Dieu, en définitive, car derrière de tels comportements se dissimulent l’ambition personnelle et une sorte d’attitude et d’essence qui consiste à vouloir s’opposer à Lui. En Son for intérieur, Dieu ne reconnaîtrait absolument jamais un tel individu comme quelqu’un qui accomplit son devoir, et Il le définirait plutôt comme un malfaiteur. Quelle est la conclusion de Dieu quand Il S’occupe de malfaiteurs ? “Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” Quand Dieu a dit : “Retirez-vous de moi”, Il envoyait les gens à Satan, vers là où Satan réside, et Il ne voulait plus d’eux. Ne plus vouloir d’eux signifiait qu’Il ne les sauverait pas. Si tu ne fais pas partie du troupeau de Dieu, et si tu es encore moins l’un de Ses disciples, alors tu ne fais pas partie de ceux qu’Il sauvera. C’est ainsi qu’une telle personne est définie » (« Ils essaient de rallier les gens à leur cause », dans Exposer les antéchrists). Lire cela m’a complètement terrifiée. Je sentais que le tempérament de Dieu ne tolérait pas l’offense. Je faisais constamment semblant, pour duper les gens et les induire en erreur, afin d’être populaire. Au fond, je voulais remplacer Dieu dans le cœur des gens, pour qu’ils me traitent comme ils traitent Dieu. Je rivalisais avec Dieu, ce qui L’offense profondément. Quand je repense à cette année d’interactions avec les frères et sœurs, je me dis que je faisais semblant tous les jours. Personne ne pouvait vraiment comprendre quel genre de personne j’étais, tout le monde supposait que je comprenais la vérité, que j’avais une stature et que j’étais exempte de corruptions. Ils me vénéraient aveuglément. En trompant et en abusant les gens, je faisais le mal et je résistais à Dieu. Cela me fait penser aux pharisiens, qui servaient Dieu, mais ne L’exaltaient jamais, et ne témoignaient jamais pour Lui. Ils parlaient sans retenue au temple, et s’affichaient en récitant des doctrines et en montrant leur connaissance des Écritures. Ils allaient délibérément dans la rue pour prier, et utilisaient des phylactères plus grands, et des pampilles plus longues sur leurs vêtements. Ils passaient pour des dévots, adoptaient sans cesse un bon comportement, et ils étaient tenus en haute estime par les gens, qui, tous, les admiraient et les vénéraient. Mais Dieu, les réprouvant comme des scélérats, de la même engeance que le serpent, les a condamné aux sept malheurs. Dieu a un tempérament juste et saint, et Il ne tolère pas la moindre offense contre Son tempérament. Il déteste et condamne les hypocrites qui recherchent la popularité, comme les pharisiens. Il ne sauve absolument pas les gens comme ça. À l’époque, tout ce que je faisais, je le faisais exactement comme les pharisiens. J’assistais à de nombreuses réunions et j’achevais des tâches, tout en accomplissant mon devoir, pourtant mes intentions n’étaient pas de satisfaire Dieu, mais de préserver mon statut et mon image parmi les gens. Je faisais sans cesse semblant de réellement saisir la vérité et de comprendre totalement les choses. J’évitais même de discuter de mes faiblesses et de mes corruptions, pour que les autres m’admirent et me vénèrent, et par conséquent j’amenais les gens devant moi. Si j’avais continué à me déguiser et à prendre le même chemin que les pharisiens, j’aurais été rejetée et éliminée par Dieu. Comprendre que Dieu condamne et élimine ce genre de gens m’a vraiment effrayée. Je m’en suis voulue et j’ai été remplie de regret. Dieu m’a élevée à une position de dirigeante, en espérant que j’abreuverais et soutiendrais les nouveaux venus, que je guiderais les frères et sœurs, pour qu’ils comprennent vite la vérité et posent les bases sur la vraie voie. Mais je n’ai pas fait mon travail correctement, je n’ai pas accompli mes devoirs de direction. Je me suis seulement accrochée à mon statut. Je n’aidais pas les frères et sœurs à entrer dans la vie, en fait, je les trompais et je leur nuisais. J’étais vraiment méprisable, dépourvue de la moindre conscience ou raison. Plus j’y réfléchissais, plus j’éprouvais des remords. Je me suis agenouillée devant Dieu et je L’ai prié : « Ô Dieu, accomplissant mon devoir, je n’ai pas poursuivi la vérité, mais j’ai suivi le mauvais chemin, et poursuivi la gloire et le statut. Je T’ai vraiment amené à me détester et à m’abhorrer. Mon Dieu, je ne veux pas continuer ainsi. Je veux me repentir et changer. Je prie pour que Tu me diriges et que Tu me guides. »

Plus tard, j’ai trouvé quelques passages des paroles de Dieu : « Tout d’abord, tu dois comprendre ce qu’est un véritable être créé : un véritable être créé n’est pas un surhomme, mais une personne qui vit honnêtement et humblement sur la terre et qui n’a rien d’extraordinaire. Que signifie ne rien avoir d’extraordinaire ? Cela signifie que tu auras beau garder la tête haute ou sauter le plus haut possible, ta taille réelle ne changera pas, et que tu n’as aucune aptitude extraordinaire. Si tu veux toujours surpasser les autres, être mieux classé qu’eux, alors c’est le résultat de ton tempérament arrogant et satanique, c’est ton fantasme. En réalité, tu ne peux pas réussir et cela t’est impossible. Dieu ne t’a pas donné ce talent ni cette aptitude, et Il ne t’a pas non plus donné une telle essence. N’oublie pas que tu es un membre normal et ordinaire de l’humanité, en rien différent des autres, même si ton apparence, ta famille ou la décennie de ta naissance peuvent être différentes, et même si tes talents et tes dons peuvent présenter des différences. Mais n’oublie pas ceci : peu importe que tu sois différent, ce ne sont que de petites différences et ton tempérament corrompu est le même que celui des autres. De même, les principes, les objectifs et les orientations auxquels tu dois adhérer dans l’accomplissement de ton devoir sont identiques à ceux des autres. Les gens ne diffèrent entre eux que par leurs forces et leurs dons » (« Les principes que l’on doit suivre dans sa conduite », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Comme l’une des créatures, l’homme doit garder sa propre place et se comporter consciencieusement. Garde avec dévouement ce qui t’est confié par le Créateur. N’agis pas de manière déplacée, ne fais rien qui dépasse tes capacités ou qui soit répugnant pour Dieu. N’essaie pas d’être grand, surhumain ou au-dessus des autres et ne cherche pas non plus à devenir Dieu. C’est comme cela que les gens ne devraient pas désirer être. Chercher à devenir grand ou surhumain est absurde. Chercher à devenir Dieu est encore plus scandaleux ; c’est vraiment dégoûtant et aussi méprisable. Ce qui est louable et ce à quoi les créatures devraient tenir plus que toute autre chose, c’est de devenir une véritable créature ; c’est le seul objectif que tout le monde devrait poursuivre » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique I). Grâce à ces passages, j’ai compris que je n’étais qu’un être créé ordinaire, comme tout le monde. Dieu espère que je serai capable de rester à ma place et de me comporter consciencieusement, tout en accomplissant sincèrement mon devoir. Dieu m’a donné certaines qualités et des compétences linguistiques. Je devrais remercier Dieu pour cela, et m’en servir pour accomplir mon devoir. Mais j’ai utilisé ces choses comme un capital pour réussir. J’étais clairement une personne corrompue, pleine du tempérament corrompu de Satan. Et j’ai tout fait pour dissimuler mes corruptions et mes défauts, en me déguisant en personne parfaite pour que les autres m’admirent et me vénèrent. J’ai compris que ce que je poursuivais était hypocrite et honteux. J’étais dégoûtante aux yeux des hommes et vile aux yeux de Dieu. Je me déguisais sans cesse, en dissimulant mes corruptions, mais, même si les autres ne s’en rendaient pas compte, ces corruptions faisaient partie de moi, alors, je me trompais moi-même et je trompais aussi les autres. Ne m’ouvrant jamais pour chercher la vérité, il était impossible que ces tempéraments corrompus soient jamais résolus. Non seulement j’en souffrais dans ma vie, mais j’induisais aussi les autres en erreur et je les trompais. N’était-ce pas là se tirer dans le pied ? Les faux-semblants et les tromperies ne constituent clairement pas un bon chemin.

Un jour, dans une réunion, nous avons lu deux passages des paroles de Dieu, et j’ai trouvé le chemin pour pratiquer. Dieu Tout-Puissant dit : « “Partager et communiquer des expériences” signifie donner voix à chaque pensée dans ton cœur, à ton état d’être, à tes expériences et ta connaissance des paroles de Dieu et au tempérament corrompu en toi, et après cela, permettre aux autres de les discerner, d’en accepter le positif et de reconnaître ce qui est négatif. Cela seul est partager et seulement cela est vraiment communier » (« La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Pour te libérer de l’emprise que le statut exerce sur toi, tu dois d’abord le purger de tes intentions, de tes pensées et de ton cœur. Comment y parvenir ? Avant, quand tu étais sans statut, tu ignorais ceux que tu ne trouvais pas attirants. Maintenant que tu as un statut, si tu vois quelqu’un qui est désagréable ou qui a des problèmes, tu te sens obligé de l’aider et tu consacres donc davantage de temps à échanger avec lui pour essayer de résoudre certains de ses problèmes pratiques. Et quel est le sentiment que tu éprouves au fond de toi quand tu fais ce genre de chose ? C’est un sentiment de joie et de paix. Tu dois donc, toi aussi, te confier aux gens et te montrer plus ouvert avec eux quand tu te retrouves en difficulté ou que tu subis un échec, et échanger sur tes problèmes et tes faiblesses, sur la manière dont tu as désobéi à Dieu et dont tu t’en es sorti et as pu accomplir Sa volonté. Et si tu te confies à eux de cette manière, quel en sera l’effet ? Ce sera, sans aucun doute, un effet positif. Personne ne te regardera de haut, et l’on pourrait bien t’envier tes expériences. Certains croient toujours que lorsque les gens ont un statut, ils doivent davantage agir comme des hauts responsables, qu’on ne les prendra au sérieux et qu’on ne les respectera que s’ils parlent d’une certaine manière. Si tu es capable de te rendre compte que cette façon de penser est erronée, alors tu dois prier Dieu et te détourner des choses charnelles. Ne suis pas cette voie. Quand tu as de telles pensées, il faut que tu sortes de cet état et que tu veilles à ne pas t’y enliser. Une fois que tu y seras enlisé et que ces pensées et ces perceptions se formeront en toi, tu te camoufleras, tu donneras le change, de manière extrêmement ferme afin que personne ne parvienne à voir en toi ni à avoir une idée de ce que tu as dans le cœur et dans la tête. Tu parleras avec les autres comme si tu étais derrière un masque. Ils ne seront pas en mesure de voir ton cœur. Tu dois apprendre à laisser les autres voir ce que tu as dans le cœur, te confier à eux et te rapprocher d’eux. Tu dois te détourner des prédilections physiques. Et il n’y a absolument rien de mal à cela : c’est là aussi un chemin viable. Quoi qu’il t’arrive, il faut que tu commences par réfléchir aux problèmes qui se posent dans ta propre façon de penser. Si tu restes enclin à jouer la comédie ou à simuler, alors tu dois prier Dieu ainsi, aussi rapidement que tu le pourras : “Ô Dieu ! Je veux à nouveau simuler et je suis sur le point de me livrer, encore une fois, à des ruses et des mensonges. Je suis si diabolique ! Je Te fais me détester tant ! Je me dégoûte tellement moi-même en ce moment. Je T’en prie, corrige-moi, fais-moi des reproches et punis-moi.” Vous devez prier et mettre en lumière votre attitude. Cela implique la façon dont vous pratiquez » (« Il faut avoir un chemin de pratique spécifique pour corriger ses tempéraments corrompus », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Ces paroles de Dieu m’ont encore plus éclairée. Se débarrasser du joug de la gloire et du statut signifie pratiquer la vérité et être une personne honnête. Nous devons révéler notre cœur et nous ouvrir aux frères et sœurs quant à nos corruptions et nos défauts, pour montrer à tout le monde notre vrai moi. Quand les autres posent des questions, nous devons répondre de notre mieux, et être honnêtes quand nous ne comprenons pas quelque chose, pour que nous puissions chercher la vérité tous ensemble. En mettant cela davantage en pratique, nous pouvons lentement nous libérer du joug de la gloire et du statut. À ce moment-là, je pensais qu’il fallait que je m’ouvre aux autres, et que je leur révèle que je m’étais déguisée. Mais j’avais des doutes sur ce qui se passerait si je m’ouvrais ainsi : « Si je leur parlais de mon vrai tempérament, qu’allaient-ils tous penser ? Allaient-ils me regarder de haut ? » Cela m’a rendue de plus en plus nerveuse. J’ai compris que j’essayais simplement de faire de nouveau semblant, alors j’ai prié Dieu dans mon cœur. J’ai réfléchi à la façon dont je me souciais sans cesse de la manière dont les autres me percevaient, sans jamais tenir compte de ce que Dieu exigeait de moi. J’ai décidé de cesser d’essayer de sauver la face et de préserver mon statut. Je devais pratiquer la vérité et être une personne honnête, m’ouvrir à tous et exposer mes propres corruptions, pour qu’ils sachent que j’étais une personne corrompue, indigne d’une telle admiration. Je me suis sentie bien plus calme après y avoir réfléchi de la sorte, et j’ai échangé sur la façon dont, pour préserver ma réputation et mon statut, j’avais dissimulé mes propres corruptions et défauts. J’ai également partagé ce que j’avais appris sur les dangers de la poursuite du statut, pour que les frères et sœurs puissent apprendre de mes échecs. Après avoir échangé, je me suis sentie particulièrement en paix et libérée, et les autres ont dit que cela leur avait été vraiment bénéfique. J’ai aussi vraiment ressenti la paix et la joie qu’il y avait à pratiquer la vérité et à être une personne honnête. Maintenant, quand je suis avec les frères et sœurs, j’ouvre mon cœur pour échanger avec eux, et discuter de la façon dont différentes situations ont exposé mes corruptions, de la façon dont j’ai compris que j’avais ces corruptions, et de la façon dont j’avais cherché la vérité. Si je ne sais pas comment pratiquer à un moment donné, je le dis honnêtement, sans tenir compte de ce qu’ils pourraient penser de moi. Quand j’accomplis mon devoir avec des frères et sœurs, je m’ouvre délibérément pour parler de ce qui me perturbe ou de ce qui est difficile pour moi. Je leur dis également ce que je ne comprends pas ou ce que je ne suis pas capable de faire, et je les encourage à faire des suggestions et à contribuer, pour que nous puissions tous apprendre les uns des autres. Peu a peu, ces frères et sœurs sont devenus capables de porter un fardeau dans leur devoir, et ils se sont mis à réfléchir sur les corruptions qu’ils révélaient, puis à lire les paroles de Dieu pour apprendre sur eux-mêmes. En voyant ça, j’ai remercié Dieu encore et encore dans mon cœur. Grâce à cette expérience, j’ai profondément ressenti que le plus important, quand on est un être créé, c’est se montrer terre à terre, accomplir notre devoir le mieux possible, et être honnête avec Dieu et avec les autres. C’est la seule façon dont les autres peuvent bénéficier de ce que nous vivons et être édifiés.

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