L’expérience de la pratique de la vérité

25 juillet 2017

Par Hengxin, Chine

Il y a quelque temps, j’ai écouté « Sermons et échanges sur l’entrée dans la vie ». Cela m’a permis de comprendre que seuls ceux qui pratiquent la vérité peuvent l’obtenir et devenir au bout du compte ceux qui possèdent la vérité et l’humanité atteignant ainsi l’approbation de Dieu. À partir de ce jour, je me suis consciemment efforcée de ne faire aucun cas de ma chair et de pratiquer la vérité dans ma vie quotidienne. Quelque temps plus tard, je découvrais avec joie que j’étais capable de pratiquer un peu la vérité. Par exemple, par le passé, je craignais de dévoiler aux autres mon côté le plus sombre. Désormais, je m’ouvrais consciemment à des frères et sœurs, en disséquant mon tempérament corrompu. Auparavant, lorsque j’étais émondée et traitée, je présentais des excuses et refusais d’assumer ma responsabilité. Désormais, je m’efforçais consciemment de renoncer à moi-même au lieu d’essayer de justifier mon mauvais comportement. Par le passé, lorsque j’avais des conflits avec mes partenaires de travail, je me montrais bornée, mesquine et encline à bouder. Désormais, face à de telles situations, je renonçais à moi-même et faisais preuve de tolérance et de patience envers les autres… À chaque fois que je repensais aux progrès que j’avais accomplis dans la pratique de la vérité, je me sentais infiniment heureuse. Je pensais que ma capacité à pratiquer un peu la vérité signifiait que j’étais devenue une pratiquante authentique de la vérité. De cette manière, j’étais devenue, sans le savoir, hautaine et auto-satisfaite.

Un jour, je suis tombée sur les paroles de Dieu suivantes : « Certaines gens disent : “Je sens que je suis maintenant en mesure de mettre une partie de la vérité en pratique ; ce n’est pas toute la vérité que je ne peux absolument pas pratiquer. Dans certains environnements, je peux agir conformément à la vérité, ce qui signifie que je suis quelqu’un qui met la vérité en pratique et qui a la vérité.” En fait, comparé au passé ou au moment où tu as commencé à croire en Dieu, dans ce genre de situation, tu as fait preuve d’un peu de changement. Dans le passé, tu ne comprenais rien ni ne savais ce qu’est la vérité ou ce qu’est un tempérament corrompu. Maintenant, tu es parvenu à connaître certaines choses et tu es capable d’adopter de bonnes façons de pratiquer, mais c’est seulement une petite portion de ton changement ; ce n’est pas une véritable transformation de ton tempérament parce que tu ne parviens pas à mettre en pratique des vérités supérieures et profondes qui impliquent ta nature. À l’opposé de ton passé, tu as en effet quelque peu changé, mais cette transformation est seulement un petit changement dans ton humanité ; comparé à l’état le plus élevé de la vérité, tu rates la cible de beaucoup. Autrement dit, tu n’atteins pas la cible lorsque tu mets la vérité en pratique » (« Comprendre sa nature et mettre la vérité en pratique », dans Récits des entretiens de Christ). La lecture de ces paroles m’a rendue perplexe. Je n’avais donc fait qu’acquérir une poignée de bons comportements ? J’étais encore loin de pratiquer véritablement la vérité ? Que signifiait donc, me demandais-je, pratiquer véritablement la vérité ? Je me suis mise en quête de la vraie réponse à cette question. Plus tard, j’ai lu un sermon qui dit : « Ceux qui mettent volontiers la vérité en pratique sont prêts à en payer le prix et à accepter les épreuves attenantes. De toute évidence, leur cœur est rempli de bonheur et de satisfaction. Ceux qui sont disposés à pratiquer volontiers la vérité ne font jamais semblant parce qu’ils ne le font pas pour être vus, mais parce qu’ils possèdent la conscience et la raison d’une humanité normale et accomplissent leur devoir comme des créatures de Dieu. Pour eux, pratiquer la vérité est fondamental pour être humain et c’est une qualité que tout être humain normal doit posséder » (L’échange du supérieur). Après avoir lu cela, j’ai enfin compris : les vrais pratiquants de la vérité peuvent pratiquer la vérité parce qu’ils comprennent dans quel objectif ils le font. Ils savent que le sens d’être humain est de pratiquer la vérité, une qualité que devraient avoir les humains. Par conséquent, ils ne le font pas pour être vus ; ils considèrent cela comme leur devoir. Ils sont prêts à endurer des épreuves et à en payer le prix ; ils sont dépourvus d’intentions et de désirs personnels. Mais comment ai-je pratiqué la vérité ? En révélant mes tempéraments corrompus, j’ai peut-être fait preuve de franchise en les dévoilant à mes frères et sœurs, mais dans mon cœur, je me disais : « Voyez-vous comment je pratique la vérité ? Je suis capable de dévoiler mes propres tempéraments corrompus. Cela me rend meilleure que vous, les gars, hein ? » Lorsque j’étais émondée et traitée, je ne présentais peut-être pas d’excuses à haute voix, mais au-dedans de moi, je me disais « Voyez-vous ? Je ne m’excuse plus. J’ai beaucoup progressé. Je peux probablement être considérée comme quelqu’un qui est prête à accepter la vérité, hein ? » Lorsque j’avais des conflits avec mes partenaires de travail, j’essayais peut-être consciemment de me retenir et d’éviter des débordements, mais je pensais en moi-même « Voyez-vous ? Je ne suis pas comme avant, mesquine et bornée. J’ai changé, hein ? » […] En pensant à ma façon de pratiquer la vérité, je me suis finalement rendu compte que je ne la mettais pas vraiment en pratique. J’étais remplie de mes propres motivations et désirs. Je le faisais pour être vue. Je voulais que les autres m’admirent et me félicitent. Comment pouvais-je dire que je pratiquais la vérité parce que j’en comprenais le sens ? Comment je faisais cela, pour satisfaire mon Dieu ? Je le faisais dans un souci d’autosatisfaction et pour me donner en spectacle aux autres. Je trichais et trompais Dieu. En réalité, je trahissais la vérité. Ma soi-disant « pratique de la vérité » ne faisait qu’obéir à des règles. C’était un exercice de maîtrise de soi, un sevrage de certains mauvais comportements. C’était uniquement un changement externe. J’étais et je suis encore très loin de répondre aux normes requises pour devenir quelqu’un qui met la vérité en pratique. Pourtant, non seulement que je pensais sans aucune honte que je pratiquais la vérité, je m’estimais même donc satisfaite de moi-même. Mon comportement était vraiment inacceptable !

Dieu, je Te remercie de m’avoir éclairée et conseillée. Merci de m’avoir montré que je n’étais pas une vraie pratiquante de la vérité et que ma façon de la mettre en application ne répondait pas à Tes normes. À partir de ce jour, j’étais prête à examiner mes propres intentions et à me tenir aux règles requises pour pratiquer la vérité. Je me débarrasserai de mes impuretés et deviendrai une véritable pratiquante de la vérité.

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