Les efforts pour parler honnêtement

28 janvier 2022

Par Weniela, Philippines

J’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours en 2017. En échangeant avec mes frères et sœurs, j’ai été très heureuse, parce que j’apprenais toujours plus de vérités et que je tirais quelque chose de chaque réunion. Au début, c’était seulement par messagerie instantanée, c’est-à-dire que nous tapions toutes nos communications sur Internet. Alors je ne gardais rien pour moi et je parlais activement de ma compréhension des paroles de Dieu. Les dirigeants disaient souvent que j’avais une bonne compréhension, et mes frères et sœurs m’admiraient. Ils disaient qu’ils aimaient entendre mon échange et que j’avais un bon niveau d’anglais. J’étais ravie d’entendre leurs éloges et je sentais que ça allait bien pour moi. Et puis, une sœur a suggéré qu’on passe des appels vocaux pour les réunions, et des problèmes ont commencé à apparaître.

Lors de la première réunion par appel vocal, après avoir lu les paroles de Dieu, des sœurs ont d’abord partagé leur compréhension de ce passage. J’étais stressée et je n’ai pas vraiment entendu leur échange. Tout s’était passé à l’écrit auparavant, donc je n’étais pas vraiment habituée à échanger oralement et directement. La communication vocale était mon point faible. Quand c’était par écrit, je pouvais choisir mes mots et les peaufiner. Mais avec le chat en direct, je n’avais pas assez de temps pour me préparer. Même si j’avais une certaine compréhension des paroles de Dieu, j’avais peur que mon échange soit chaotique et désorganisé, que j’aie du mal à m’exprimer en anglais et j’avais peur de décevoir mes frères et sœurs. Ces problèmes m’ont préoccupée tout le temps de la réunion. Je me demandais si je devais partager ou non. Si j’y renonçais, on penserait assurément que je n’étais pas activement engagée dans l’échange et je décevrais les dirigeants. Or si je le faisais, je devrais activer mon micro, et je craignais que si je m’y prenais mal, les frères et sœurs me méprisent. Je ruinerais ma bonne image à leurs yeux. Ces pensées me déstabilisaient tant que je ne pouvais pas dire un mot. Les deux sœurs qui m’avaient convertie étaient présentes et je pensais qu’elles seraient déçues si je n’échangeais pas bien. Alors Flora Shi, une dirigeante, m’a dit : « Sœur Weniela, peux-tu échanger ? Tout le monde l’a fait. Aurais-tu oublié d’échanger ? » Au ton de sa voix, j’ai eu l’impression qu’elle était déçue. J’étais vraiment mal à l’aise et gênée. Pour cacher cette lacune de ma part et préserver mon image, j’ai décidé que, dorénavant, j’écrirais avant la réunion ce que je voulais dire, alors je n’aurais plus qu’à le lire tout haut quand ce serait mon tour. Ainsi, je serais moins tendue. Ils se diraient que je savais parler et que mon échange était pertinent et leur était utile. J’ai pensé que c’était une bonne idée.

Un soir, deux sœurs venues de Chine ont animé notre réunion. Pour des raisons pratiques, on a tous communiqué en anglais. Certains frères et sœurs étaient vraiment intimidés, leur anglais n’étant pas très bon, mais ils pouvaient quand même échanger sur leur compréhension des paroles de Dieu. Quand ça a été mon tour, j’étais vraiment active dans mon échange et j’ai eu l’air très sûre de moi parce que j’avais écrit ce que je voulais dire à l’avance. J’étais la dernière à échanger. J’avais fait de mon mieux pour parler de façon très naturelle, pour qu’on ne remarque pas que je lisais. Après ça, tout le monde m’a complimentée et m’a dit que ça leur était utile, et que mon anglais était remarquable. J’étais secrètement heureuse d’entendre leurs éloges et j’avais l’impression d’avoir gagné leur approbation. Et puis, j’ai été élue cheffe de groupe et je me suis souciée encore plus de ce qu’on pensait de moi. Mais j’ai commencé à me sentir coupable et un peu mal à l’aise chaque fois que les autres me faisaient des compliments parce que je ne leur permettais pas de voir mon vrai moi. Je ne me sentais pas bien, mais j’ai continué à faire les mêmes choses. Aux réunions, je n’écoutais pas vraiment les échanges des autres parce que j’étais occupée à écrire ma propre compréhension. J’étais toujours en train de chercher à écrire quelque chose qui sonnait bien pour satisfaire ma vanité et préserver ma réputation. Cela m’empêchait de mieux tirer parti de ces réunions, qui perdaient de leur sens pour moi. Je savais qu’agir de cette façon était mal et je voulais changer, dire la vérité aux autres, mais je n’osais pas franchir ce pas. J’avais peur que les autres, s’ils savaient que j’avais écrit mes échanges à l’avance, me regardent de haut. Ils diraient peut-être que j’étais vraiment hypocrite, que je mentais et que j’étais malhonnête. J’ai voulu arrêter de faire ça à maintes reprises parce que ça ne m’apportait rien du tout et que ça me mettait vraiment mal à l’aise, mais cette anxiété ne faisait pas du tout le poids face à mon image et à l’admiration des autres, parce que je me souciais davantage de mon image et de ma réputation. Mais chaque fois que je faisais ces choses-là, je me sentais très coupable. J’essayais même de me convaincre que je les faisais juste pour pouvoir partager ma compréhension plus clairement et plus précisément, et qu’ainsi les autres pourraient mieux comprendre ce que je disais. Je n’arrêtais pas de me dire que ça allait, mais mon malaise et ma culpabilité ne cessaient de me tourmenter. Je me disais : « Si je peux renoncer à ma fierté et dire la vérité à tout le monde, je pourrai y échapper. Mais j’ai peur que, s’ils se rendent compte que mon anglais n’est pas si bon, ils se moquent de moi. Alors comment pourrais-je les regarder en face ? » Je me suis débattue avec ça un long moment, mais sans jamais réussir à ouvrir mon cœur. Ne sachant pas quoi faire d’autre, j’ai tenté de travailler mes compétences linguistiques. J’ai pratiqué la communication par moi-même à la maison, en m’enregistrant, puis en écoutant pour voir ce que ça donnait. Je pensais : « Si je peux améliorer ainsi mes compétences orales, je n’aurai plus à écrire mon échange à l’avance et je pourrais le partager directement. Alors je n’aurais pas besoin de dire la vérité à tout le monde. Tant que je peux encore bien échanger et que mon anglais paraît fluide, ils éprouveront du respect pour moi. » Mais j’avais beau pratiquer, j’étais stressée chaque fois que nous échangions aux réunions, alors je lisais mon échange comme je l’avais fait depuis le début. Je me décevais énormément et, comme j’étais piégée dans un état négatif, mes devoirs en pâtissaient. J’ai fini par être congédiée.

Une fois, en réunion, une sœur a partagé ce passage des paroles de Dieu, qui m’a beaucoup touchée. Voici ce que disent les paroles de Dieu : « Si tu souhaites que les autres te fassent confiance, tu dois d’abord être honnête. Pour être une personne honnête, tu dois d’abord mettre ton cœur à nu afin que tout le monde puisse le sonder, voir tout ce que tu penses et contempler ton vrai visage. Tu ne dois pas te déguiser ni te dissimuler. Alors seulement, les autres te feront confiance et te considéreront comme une personne honnête. C’est la pratique la plus fondamentale, et une condition préalable pour être une personne honnête. Si tu fais toujours semblant, simules toujours la sainteté, la noblesse, la grandeur et une haute moralité, que tu ne laisses pas les gens voir ta corruption et tes insuffisances, que tu présentes aux gens une fausse image afin qu’ils croient que tu as de l’intégrité, que tu es grand, désintéressé, juste et altruiste, n’est-ce pas de la tromperie et de la fausseté ? Les gens ne seront-ils pas capables de te percer à jour, à un moment donné ? Alors, ne te déguise pas et ne te dissimule pas. Au lieu de cela, mets-toi à nu et mets ton cœur à nu pour que les autres te voient. Si tu peux mettre ton cœur à nu pour que les autres le voient, si tu peux mettre à nu toutes tes pensées et tous tes projets – aussi bien positifs que négatifs –, n’est-ce pas de l’honnêteté ? Si tu peux te mettre à nu pour que les autres te voient, alors Dieu aussi te verra. Il dira : “Si tu t’es mis à nu pour que les autres te voient, alors tu es aussi sûrement honnête devant Moi.” Mais si tu te mets à nu seulement devant Dieu, quand tu es loin du regard des autres, et si tu prétends toujours être grand et noble ou altruiste en leur compagnie, alors que pensera Dieu de toi ? Que dira-t-Il ? Il dira : “Tu es une personne totalement malhonnête. Tu es totalement hypocrite et vil, et tu n’es pas une personne honnête.” Dieu te condamnera donc. Si tu désires être une personne honnête, alors, que tu sois devant Dieu ou d’autres personnes, tu dois être capable de fournir un compte-rendu pur et ouvert de ton état intérieur et des paroles dans ton cœur. Cela est-il facile à atteindre ? Cela nécessite une période de formation, ainsi que de fréquentes prières et une confiance en Dieu. Tu dois t’entraîner à prononcer les paroles dans ton cœur simplement et ouvertement, en toutes choses. Avec ce genre d’entraînement, tu peux progresser. Si tu rencontres une difficulté majeure, tu dois prier Dieu et rechercher la vérité. Tu dois lutter dans ton cœur pour vaincre la chair, jusqu’à ce que tu puisses pratiquer la vérité. En t’entraînant de cette façon, petit à petit, ton cœur s’ouvrira progressivement. Tu deviendras de plus en plus pur et les effets de tes paroles et de tes actes seront différents de ce qu’ils étaient. Tes mensonges et tes tromperies deviendront de plus en plus rares, et tu pourras vivre devant Dieu. Tu seras alors essentiellement devenu une personne honnête » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête). Grâce à la parole de Dieu, j’ai vu que Dieu aime les gens honnêtes et qu’Il n’aime pas la sournoiserie ni la malhonnêteté. Qu’il s’agisse d’une chose belle ou affreuse, on doit ouvrir notre cœur durant les échanges, parler sans mentir et ne pas avoir de sournoiserie dans notre cœur. On ne doit pas faire semblant d’être ce qu’on n’est pas devant les autres, et on ne doit pas se masquer. C’est ça, être honnête. Je me suis sentie très coupable en lisant ces paroles de Dieu, car je n’étais pas quelqu’un d’honnête. Je voulais vraiment m’ouvrir à tout le monde, renoncer à ma vanité et à ma réputation, mais j’avais eu beau essayer plusieurs fois, je n’avais jamais pu le faire. Je voulais trop paraître. J’étais prisonnière de ma vanité. J’ai compris que j’étais vraiment très corrompue. Je me sentais vraiment coupable et en même temps ennuyée. Je me suis dit : « Pourquoi fais-je toujours semblant, donnant une fausse impression positive ? Pourquoi ne puis-je pas pratiquer la vérité et cesser de mentir ? Ma foi en Dieu ne servait-elle donc à rien ? Toutes ces réunions, toute cette poursuite de la vérité, était-ce en vain ? » J’avais l’impression que je n’arriverais jamais à échapper aux liens de ma vanité. J’ai voulu quitter le groupe pour prendre le temps de réajuster mon état, et une fois que j’aurais correctement réajusté mon état, je pourrais revenir aux réunions et cesser de faire ces choses. J’ai donc quitté le groupe et cessé d’utiliser mon compte, voulant être seule pour réfléchir sur moi-même. Pendant un moment, j’ai été vraiment troublée et frustrée, et seule, aussi. Je me décevais vraiment. J’étais croyante depuis deux ans, mais j’avais toujours du mal à être honnête et à me défaire de ma vanité. Je me souciais trop de l’opinion que les autres avaient de moi. Rien qu’en imaginant leurs réactions en apprenant la vérité, j’avais vraiment honte.

Pendant ce temps, je n’ai pu que lire les paroles de Dieu. Un jour, j’ai lu ce passage : « Pour poursuivre la vérité, il faut se concentrer sur la pratique de la vérité, mais par où commencer pour pratiquer la vérité ? Il n’y a pas de règles pour cela. Tu dois pratiquer tous les aspects de la vérité que tu comprends. Si tu commences un devoir, tu dois commencer par pratiquer la vérité dans l’accomplissement de ton devoir. Dans l’accomplissement de ton devoir, il y a de nombreux aspects de la vérité à pratiquer et tu dois pratiquer tous les aspects de la vérité que tu comprends. Par exemple, tu peux commencer par être une personne honnête, en parlant honnêtement et en ouvrant ton cœur. S’il y a quelque chose au sujet duquel tu es trop embarrassé pour en parler avec tes frères et sœurs, alors tu devrais te mettre à genoux et le dire à Dieu dans la prière. Que devrais-tu dire à Dieu ? Raconte à Dieu ce qu’il y a dans ton cœur ; ne lui sers pas de formules de politesse creuses et n’essaye pas de Le tromper. Commence par être honnête. Si tu as été faible, alors dis que tu as été faible ; si tu as été malveillant, alors dis que tu as été malveillant ; si tu as été trompeur, alors dis que tu as été trompeur ; si tu as eu des pensées vicieuses et insidieuses, parles-en à Dieu. Si tu es toujours en compétition pour un statut, dis-le-Lui aussi. Laisse Dieu te discipliner ; laisse-Le t’arranger des environnements. Permets à Dieu de t’aider à traverser toutes tes difficultés et à résoudre tous tes problèmes. Tu devrais ouvrir ton cœur à Dieu ; ne le garde pas fermé. Même si tu L’exclus, Il peut toujours voir en toi. Cependant, si tu Lui ouvres ton cœur, tu peux acquérir la vérité. Alors, quel chemin dois-tu choisir ? Tu dois ouvrir ton cœur et dire à Dieu ce qu’il y a dans ton cœur. Tu ne dois en aucun cas dire quoi que ce soit de faux, ou te déguiser. Tu dois commencer par être une personne honnête. Depuis des années, nous échangeons sur la vérité concernant le fait d’être quelqu’un d’honnête, et pourtant il y a encore aujourd’hui beaucoup de gens qui restent indifférents, qui parlent et agissent uniquement selon leurs propres intentions, désirs et objectifs et à qui il n’est jamais venu à l’idée de se repentir. Ce n’est pas l’attitude des gens honnêtes. Pourquoi Dieu demande-t-Il aux gens d’être honnêtes ? Est-ce pour qu’il soit plus facile de comprendre les gens ? Certainement pas. Dieu exige que les gens soient honnêtes parce que Dieu aime et bénit les gens honnêtes. Être une personne honnête signifie être une personne douée de conscience et de raison. Cela signifie être quelqu’un qui se montre digne de confiance, que Dieu aime et qui peut pratiquer la vérité et aimer Dieu. Être une personne honnête est la manifestation la plus fondamentale du fait de posséder une humanité normale et de vivre une véritable ressemblance humaine. Si quelqu’un n’a jamais été honnête ou n’a jamais envisagé d’être honnête, alors il ne peut pas comprendre la vérité, et encore moins obtenir la vérité. Si vous ne Me croyez pas, allez voir par vous-mêmes, ou allez expérimenter cela par vous-mêmes. Ce n’est qu’en étant une personne honnête que ton cœur peut être ouvert à Dieu, que tu peux accepter la vérité, que la vérité peut devenir ta vie et que tu peux comprendre et obtenir la vérité. Si ton cœur est toujours fermé, si tu ne t’ouvres pas ou ne dis à personne ce qu’il y a dans ton cœur, de sorte que personne ne peut te comprendre, alors tes murs sont trop épais et tu es la plus malhonnête des personnes. Si tu crois en Dieu mais que tu ne peux pas t’ouvrir purement à Dieu, si tu peux mentir à Dieu ou exagérer pour tromper Dieu, si tu es incapable d’ouvrir ton cœur à Dieu mais que tu peux néanmoins parler pour ne rien dire, en cachant tes intentions, alors tu ne feras du mal qu’à toi-même, et Dieu t’ignorera et n’œuvrera pas en toi. Tu ne comprendras rien à la vérité et tu ne gagneras pas du tout la vérité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). Ce passage m’a montré que comprendre la vérité est plus important que tout le reste, plus que mon image et ma vanité. Pour obtenir la vérité, je devais d’abord être honnête. Un, c’est un, deux, c’est deux : plus de triche ni de faux-semblant. Pendant un bon moment, j’avais joué la comédie, trompant les autres. J’avais écrit ce que je voulais échanger pour qu’on pense que j’avais une bonne compréhension et que je parlais bien l’anglais, et qu’on continue à me faire des compliments et à m’admirer. Bien que je sois rongée par la culpabilité et l’anxiété, je n’avais pas le courage de m’ouvrir aux frères et sœurs. Je ne voulais pas qu’ils voient mes faiblesses et me méprisent, et qu’ils me traitent de menteuse. J’ai même préféré quitter notre groupe plutôt que leur dire la vérité. J’étais vraiment sournoise. J’ai pris conscience qu’une telle dépression, c’était le mal que me faisait Satan et que vivre de cette façon m’entravait dans mon entrée dans la vie. Ça pouvait même causer ma perte. Je devais trouver le courage de dire aux autres ce qu’il y avait vraiment dans mon cœur, pour pouvoir cultiver réellement l’honnêteté. Peu importe que ce soit embarrassant de dire la vérité, je savais qu’il fallait que j’évite de mal faire les choses. Dieu aime les gens honnêtes et les gens sournois Le dégoûtent. Si je continuais à jouer la comédie, à donner une impression fausse et à manquer de franchise, je continuerais à vivre dans les ténèbres et n’arriverais jamais à obtenir l’œuvre du Saint-Esprit. Je n’obtiendrais jamais la vérité. Je devais m’ouvrir largement à Dieu afin qu’Il puisse m’aider à résoudre cette tromperie en moi. J’ai donc dit une prière, demandant à Dieu de me guider pour que je pratique la vérité et sois une personne honnête.

Plus tard, je me suis enfin ouverte à notre dirigeante, Sœur Connie, et j’ai échangé avec elle. Je lui ai expliqué pourquoi j’avais quitté notre groupe et désactivé mon compte. Après m’avoir entendue, Sœur Connie m’a dit : « Je ne te mépriserais jamais pour ça, et j’apprécie vraiment ton honnêteté. » J’ai été incroyablement soulagée de m’être ouverte à elle et d’avoir échangé avec elle. J’ai vraiment expérimenté à quel point il est merveilleux d’être honnête, parce que pratiquer la vérité m’a libérée de toutes mes angoisses. Sœur Connie m’a aussi donné quelques conseils : lorsque je partageais ma compréhension des paroles de Dieu, je n’avais pas besoin de parler avec beaucoup d’éloquence ni de partager des théories de haut niveau. Il suffisait que cela vienne du cœur, que ce soit ce que je sache et ressente vraiment. J’ai retenu sa suggestion et je me suis sentie prête à la mettre en pratique.

Plus tard, une autre sœur m’a envoyé un passage des paroles de Dieu qui s’est avéré très éclairant. Voici ce que disent les paroles de Dieu : « Au lieu de chercher la vérité, la plupart des gens ont leurs propres intentions mesquines. Leurs propres intérêts, leur image et la place ou la position qu’ils occupent dans l’esprit des autres sont pour eux d’une grande importance. Ce sont les seules choses qu’ils chérissent. Ils s’y accrochent de toutes leurs forces et les considèrent comme leur propre vie. Et la manière dont Dieu les voit et les traite revêt une importance secondaire. Pour le moment, ils l’ignorent. Pour le moment, ils se demandent seulement s’ils sont le chef du groupe, si on les respecte et si leurs paroles ont du poids. Leur premier souci est d’occuper cette position. Presque tous les individus, lorsqu’ils sont dans un groupe, recherchent ce genre de position, ce genre d’opportunités. Quand ils sont très talentueux, ils veulent, bien sûr, être les meilleurs. Si leurs capacités sont dans la moyenne, ils voudront toujours occuper une position plus élevée au sein du groupe. Et même s’ils occupent une position inférieure dans le groupe, étant de calibre et de capacités moyens, ils voudront eux aussi que les autres les admirent, ils ne voudront pas que les autres les méprisent. Leur image et leur dignité, voilà où ils tracent la limite : ils doivent s’accrocher à ces choses. Ils pourraient n’avoir aucune intégrité et ne pas avoir l’approbation ni l’acceptation de Dieu, mais dans un groupe, ils ne peuvent absolument pas perdre le respect, le statut ou l’estime pour lesquels ils ont lutté : c’est là le tempérament de Satan. Mais les gens n’en ont pas conscience. Leur conviction est qu’ils doivent s’accrocher jusqu’au bout à cette image insignifiante. Ils ne se rendent pas compte que ce n’est que lorsque ces choses vaines et superficielles seront complètement abandonnées et mises de côté qu’ils deviendront de vraies personnes. Si une personne conserve comme étant la vie ces choses qui devraient être écartées, leur vie est perdue. Ils ne savent pas ce qui est en jeu. Et donc, quand ils agissent, ils retiennent toujours quelque chose, ils essaient toujours de protéger leur propre image et leur propre statut, ils les mettent en premier, ne parlant que pour leurs propres fins, pour leur propre défense fallacieuse. Tout ce qu’ils font, c’est pour eux-mêmes. Ils se précipitent vers tout ce qui brille, faisant savoir à tout le monde qu’ils y ont contribué. En réalité, ils n’y sont pour rien, mais ils ne veulent jamais être laissés pour compte, ils ont toujours peur que les autres les méprisent, ils ont toujours peur que les autres disent qu’ils ne sont rien, qu’ils sont incapables de quoi que ce soit, qu’ils n’ont aucune compétence. Tout cela n’est-il pas dirigé par leurs tempéraments sataniques ? Lorsque tu pourras te débarrasser des choses comme l’image et le statut, tu seras beaucoup plus détendu et libéré ; tu auras pris le chemin de l’honnêteté. Mais pour beaucoup, ce n’est pas facile à réaliser. Lorsque la caméra apparaît, par exemple, les gens se précipitent sur le devant de la scène. Ils aiment avoir leur visage devant la caméra : plus on les voit, mieux c’est. Ils ont peur de ne pas obtenir une couverture suffisante et ils paieront n’importe quel prix pour avoir la chance de l’obtenir. Et tout cela n’est-il pas dirigé par leurs tempéraments sataniques ? Ce sont leurs tempéraments sataniques. Donc, tu obtiens une couverture, et alors ? Les gens ont une haute opinion de toi, et alors ? Ils t’idolâtrent, et alors ? Est-ce que tout cela prouve que tu as la vérité-réalité ? Rien de tout cela n’a de valeur. Quand tu pourras surmonter ces choses, quand tu deviendras indifférent à elles et que tu cesseras de les trouver importantes, quand le souci de l’image, la vanité, le statut et l’admiration des autres ne contrôleront plus tes pensées ni ton comportement, et encore moins ta façon d’accomplir ton devoir, alors ta façon d’accomplir ton devoir deviendra de plus en plus efficace et de plus en plus pure » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Dieu montre comment les gens tiennent plus à leur image et à leur statut qu’à leur vie, et la première chose à laquelle ils pensent dès qu’arrive quelque chose, c’est leur réputation, leur vanité et leur position, et pas du tout la volonté de Dieu. Dieu ne veut pas que nous jouions un rôle ni que nous accordions la priorité à notre réputation ou poursuivions notre statut parmi les gens. Ces choses-là ne sont pas ce qui nous fait gagner Son approbation et ne peuvent pas nous faire changer nos tempéraments ni nous sauver. La renommée et le statut sont des méthodes que Satan utilise pour nous corrompre et nous lier, et poursuivre ces choses nous rend de plus en plus vains et sournois. De cette façon, on finit par perdre le salut de Dieu. Dieu n’aime pas les gens rusés et Il ne veut pas que les gens manigancent pour gagner les compliments ou l’admiration des autres. Il veut nous voir renoncer à notre réputation et à notre statut, chercher la vérité et devenir des gens honnêtes. Que ce soit devant Dieu ou devant les autres, nous ne pouvons pas être trompeurs ou malhonnêtes. J’avais constamment échoué à m’ouvrir et à confier mes difficultés aux autres parce que j’étais trop préoccupée par mon image et ma vanité. Bien prise dans les griffes de mon tempérament satanique, j’étais incapable de pratiquer la vérité. Mon désir d’image et de statut était trop fort.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Diriez-vous qu’accorder des petites faveurs, soudoyer les gens et les attirer, se mettre en avant ou tromper les gens avec des illusions est le bon chemin à prendre, quels que soient les bénéfices et la satisfaction qu’une personne peut en tirer en apparence ? Est-ce un chemin de poursuite de la vérité ? Est-ce un chemin qui peut conduire au salut ? Très clairement non. Ces méthodes et ces ruses, quel que soit le degré d’intelligence qui a permis de les concevoir, ne pourraient pas tromper Dieu et sont toutes condamnées et détestées par Dieu, en définitive, car derrière de tels comportements se dissimulent l’ambition personnelle et une sorte d’attitude et d’essence qui consiste à vouloir s’opposer à Lui. En Son for intérieur, Dieu ne reconnaîtrait absolument jamais un tel individu comme quelqu’un qui accomplit son devoir, et Il le définirait plutôt comme un malfaiteur. Quelle est la conclusion de Dieu quand Il S’occupe de malfaiteurs ? “Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” Quand Dieu dit “Retirez-vous de moi”, où veut-Il que ces gens aillent ? Il les livre à Satan, là où habitent les foules de Satan. Quelle est la conséquence finale pour eux ? Ils sont tourmentés à mort par les esprits malfaisants, ce qui veut dire qu’ils sont engloutis par Satan. Dieu ne veut plus de ce genre de personne. Ne plus vouloir d’eux signifie qu’Il ne les sauverait pas. Ils ne font pas partie du troupeau de Dieu, et encore moins de Ses disciples, et ils ne font donc pas partie de ceux qu’Il sauvera. C’est ainsi qu’une telle personne est définie » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 1 : Ils essaient de rallier les gens à leur cause). Ces paroles de Dieu m’ont montré que les gens sont hypocrites et faux pour voler une place dans le cœur des autres. Bien qu’ils gagnent leur respect, et que leurs ambitions et leurs désirs soient satisfaits, qu’obtiennent-ils en fin de compte ? En agissant de cette façon, ils peuvent tromper les gens un moment, mais pas Dieu. À la fin, ils seront rejetés et bannis par Dieu. Parce que Dieu est saint, Il déteste ceux qui ne poursuivent pas la vérité et suivent leurs propres intentions, et veulent occuper une place dans le cœur des autres. Il voit en eux des scélérats et Il ne reconnaît pas les devoirs qu’ils accomplissent. J’ai réfléchi à ma conduite et j’ai pris conscience que j’avais vraiment pris le chemin qui s’oppose à Dieu. En effet, toutes mes pensées et actions étaient consacrées à ma recherche de compliments et d’admiration. Si je continuais sur cette voie, je courrais finalement à ma perte. À cette pensée, j’ai eu plusieurs craintes, j’ai eu peur d’être abandonnée par Dieu, j’ai eu peur que Dieu me livre à Satan et j’ai eu peur de perdre le salut de Dieu. Je voulais vraiment changer et échapper à cet état, être mon vrai moi, et ne plus jamais mentir ou être malhonnête.

Mais quand l’heure est venue de pratiquer vraiment, à l’idée de parler aux frères et sœurs de ma corruption et de mes défauts, j’ai vraiment hésité. Puis j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu qui m’a donné du courage. Voici ce que dit la parole de Dieu : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans chaînes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière. Apprendre à être ouvert quand tu échanges est la première étape vers l’entrée dans la vie. Ensuite, il faut que tu apprennes à analyser tes pensées et tes actions pour voir lesquelles sont mauvaises et lesquelles ne plaisent pas à Dieu, et il faut que tu les changes immédiatement et que tu les corriges. À quoi sert-il de les corriger ? Il s’agit d’accepter et d’adopter la vérité tout en se débarrassant des choses en toi qui appartiennent à Satan et en les remplaçant par la vérité. Auparavant, tu faisais tout en fonction de ton tempérament rusé, qui est mensonger et malhonnête : tu avais l’impression que tu ne pouvais rien obtenir sans mentir. Maintenant que tu comprends la vérité et que tu méprises les façons de faire de Satan, tu n’agis plus de cette manière : tu agis avec une mentalité d’honnêteté, de pureté et d’obéissance. Si tu ne caches rien, que tu ne joues pas un personnage, que tu ne fais pas semblant, ou que tu ne dissimules pas les choses, que tu te mets à nu devant les frères et sœurs, que tu ne caches pas tes idées et tes réflexions mais que tu permets plutôt aux autres de voir ton attitude honnête, alors la vérité prendra peu à peu racine en toi, elle fleurira et portera ses fruits, elle donnera des résultats, petit à petit. Si ton cœur est de plus en plus honnête et de plus en plus orienté vers Dieu, que tu sais protéger les intérêts de la maison de Dieu lorsque tu accomplis ton devoir et que ta conscience est troublée lorsque tu ne parviens pas à protéger ces intérêts, alors c’est la preuve que la vérité a eu un effet sur toi et qu’elle est devenue ta vie » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce à la parole de Dieu, j’ai compris que les paroles de Dieu pouvaient vraiment changer les gens. Quand nous apprenons à nous ouvrir sur notre véritable corruption et à rechercher la vérité, nos idées erronées et nos tempéraments corrompus peuvent changer peu à peu. Dieu a exposé ma mauvaise pensée et révélé ma quête erronée de gloire et de statut, puis m’a guidée par Ses paroles pour que je trouve le bon chemin de pratique. Je devais faire le premier pas pour m’ouvrir aux autres, arrêter de penser à ma gloire et à mon image, cesser d’être sournoise, trompeuse et malhonnête. Je devais mettre en pratique les paroles de Dieu et les laisser me montrer le chemin en moi.

Le dimanche matin suivant, j’ai rejoint la réunion comme d’habitude et je me suis dit que je devais être authentique. J’ai prié : « Mon Dieu, cette fois, je veux pratiquer la vérité, échapper aux liens de Satan et révéler mon hypocrisie et ma tromperie. Même si l’on me méprise, je ne m’en soucierai pas. Je veux juste être une personne honnête pour Te satisfaire. Aide-moi pour que je puisse être ouverte et honnête. » Après cette prière, j’ai été plus détendue. Au cours de notre réunion, j’ai vraiment pensé aux paroles de Dieu et j’ai assidument écouté l’échange des autres sur leur expérience et leur compréhension, et je n’ai plus passé ces moments à écrire mon propre échange, et je ne me suis pas demandé quelle sorte d’échange plairait aux autres. En faisant cela, j’ai obtenu un nouvel éclairage de l’échange des autres sur leurs expériences. Au moment d’échanger, bien que je sois assez stressée, je ne me suis pas demandé si mon échange était bon ou éloquent, et je ne me suis pas préoccupée de ce qu’ils diraient une fois qu’ils seraient au courant. J’ai alors parlé d’un passage des paroles de Dieu qui m’avait vraiment touchée : « L’honnêteté signifie donner son cœur à Dieu, être sincère avec Dieu en toutes choses, être ouvert avec Lui en toutes choses, ne jamais cacher les faits, ne pas essayer de tromper les supérieurs ni les inférieurs à soi et ne pas faire des choses simplement pour s’attirer la faveur de Dieu. Bref, être honnête, c’est être pur dans ses actions et ses paroles et ne tromper ni Dieu ni l’homme. […] S’il y a beaucoup de confidences que tu hésites à partager, si tu es très peu enclin à dévoiler tes secrets, tes difficultés, devant les autres pour chercher le chemin de la lumière, alors Je dis que tu es quelqu’un qui n’atteindra pas facilement le salut et qui ne sortira pas facilement des ténèbres » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). J’ai lié ce passage des paroles de Dieu à ma propre expérience, révélant à mes frères et sœurs mon visage le plus absolument vrai. Je leur ai dit : « Durant tout ce temps, j’ai bien joué la comédie, en faisant semblant de parler couramment l’anglais. La vérité est que j’écrivais à l’avance tout mon échange, et même, que je l’enregistrais pour m’entraîner, pour que ça ait l’air naturel et que vous pensiez tous que j’arrivais bien à échanger. C’était juste pour que vous me fassiez des compliments et m’admiriez. Je vous trompais… » Je pensais que je les décevrais, mais ça n’a pas été le cas, ils m’ont dit que je ne devais pas m’inquiéter de ne pas bien échanger. Dieu veut que nous soyons authentiques, et non fleuris et peu concrets. Si je ne communiquais pas du fond du cœur, et que ce n’étaient que paroles et doctrines, à quoi bon ? Cela m’a beaucoup émue. Ils ne m’ont pas méprisée du tout, et certains ont même dit qu’ils me comprenaient bien et que mon expérience leur était utile. Pour moi, ça a été une agréable surprise. M’étant ouverte à tous à propos de ma corruption, je me suis sentie soulagée. Satan utilise la vanité et la réputation pour me lier et m’empêcher de pratiquer la vérité, mais quand je me suis instruite sur moi-même grâce aux paroles de Dieu, en devenant une personne honnête et en m’ouvrant sincèrement, j’ai senti que j’avais fait un pas vers Dieu et éliminé ces doutes et ces obstacles entre mes frères et sœurs et moi. Si longtemps, j’avais voulu me déguiser pour satisfaire ma vanité et obtenir les compliments des autres, mais ce n’était pas ce que voulait Dieu. En fait, depuis tout ce temps, je blessais Dieu. Mais Dieu a toujours été indulgent et patient, attendant que je me reprenne. Je Lui suis énormément reconnaissante de Son amour.

Cette expérience m’a appris combien poursuivre la vérité est d’une importance primordiale. La seule façon d’échapper aux entraves d’un tempérament satanique est d’être une personne honnête et de pratiquer la vérité. La seule façon d’obtenir le vrai bonheur et la vraie paix est de pratiquer la vérité. J’étais tellement sournoise, hypocrite, mais maintenant je décide de pratiquer la vérité et d’être honnête. C’est le plus important pour moi. Tout ce que je veux, c’est que Dieu me guide encore pour que je mette plus de vérité en pratique.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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