Traiter les dirigeants conformément aux principes

28 janvier 2022

Par Xiaoqing, Chine

Pendant l’été 2016, j’occupais un poste de dirigeante dans l’Église depuis peu de temps. Un jour, Sœur Wang, une dirigeante supérieure, est venue à l’une de nos réunions. J’essayais de déterminer si un frère ferait un bon dirigeant de groupe et j’ai demandé l’aide de Sœur Wang. En entendant ça, sans demander plus de détails sur cette personne ni discuter des principes de la formation des gens, elle m’a juste dit de le former pour ce poste pendant un moment, de voir comment il s’en sortait et de le remplacer en cas de besoin. Comme j’avais peur que former la mauvaise personne retarde le travail de l’Église, j’ai exprimé des doutes pour l’inciter à échanger plus précisément sur les principes. Au lieu d’échanger davantage, elle m’a critiquée avec impatience, en disant que j’étais arrogante et que je n’acceptais pas la vérité. Ҫa a duré un long moment. En étant traitée de cette manière, je me suis sentie entravée et j’ai pensé : « Ne sommes-nous pas censés échanger sur la vérité pour résoudre les problèmes ? Quand on a des problèmes, tu nous réprimandes de manière hautaine au lieu de nous aider par l’échange. Ce n’est pas nous guider pour qu’on comprenne la vérité et qu’on suive les principes. » J’ai eu envie d’exprimer ma confusion, mais, en songeant qu’elle avait été dure envers moi devant tout le monde, j’ai eu peur qu’elle recommence à me réprimander et qu’elle dise que j’étais arrogante et que je n’acceptais pas la vérité. Alors je n’ai rien dit.

Au cours des réunions suivantes, j’ai remarqué que l’échange sur les paroles de Dieu de Sœur Wang n’était ni éclairant ni concret, juste de la doctrine littérale, et qu’il ne résolvait aucun problème réel. Je me suis demandé si elle avait vraiment l’œuvre du Saint-Esprit. Mais alors j’ai songé qu’elle n’était peut-être pas dans un bon état, à cette période, ce qui aurait expliqué pourquoi l’œuvre du Saint-Esprit n’était pas évidente. Je ne m’en suis pas souciée davantage. Plus tard, des arrangements ont été pris pour que chaque Église choisisse trois dirigeants qui se chargeraient du travail de l’Église ensemble. Sœur Wang nous a dit que choisir des dirigeants était très important et qu’on devait s’en occuper sans délai. Mais les choses ne se sont pas passées ainsi quand est venu le moment de le faire. J’étais la seule dirigeante, à l’époque, et il arrivait que je sois débordée par le travail. Je le lui ai expliqué en espérant qu’elle organiserait une élection le plus vite possible. Elle a dit qu’elle le ferait, mais du temps a passé sans qu’elle ne fasse rien. Je lui ai écrit de nouveau pour insister, mais il ne s’est rien passé. J’ai trouvé ça étrange. Elle savait à quel point l’élection des dirigeants était importante et son échange était très bon, mais elle traînait les pieds dès qu’il s’agissait de faire quelque chose. Ne faisait-elle que parler, débiter des doctrines, sans être capable de travail concret ? Plus tard, j’ai entendu dire qu’elle avait retardé les élections d’autres Églises de la même manière. Du coup, elles n’avaient pas trouvé de dirigeants convenables à temps, ce qui avait gravement nui à la vie et au travail de l’Église.

Je pensais que Sœur Wang était sans doute une fausse dirigeante qui ne faisait pas de travail concret et que, si ça continuait, tout le travail de l’Église en souffrirait gravement. Je me suis dit que je devais lui faire remarquer ces problèmes. Mais, alors que j’allais lui écrire une lettre, il m’est venu à l’esprit qu’elle était dirigeante. Si elle acceptait mes critiques, ce serait formidable, mais elle pouvait me rendre les choses difficiles si elle ne les acceptait pas, peut-être même trouver un prétexte pour me démettre de ma fonction. J’ai décidé de laisser tomber. J’ai posé le stylo et j’en suis restée là. Mais ça m’a mise mal à l’aise. J’avais très clairement vu ses problèmes sans dire un mot ; ce n’était pas la volonté de Dieu. Je savais que je devais dire quelque chose. Mais je n’arrivais toujours pas à me résoudre à écrire. Je ne pouvais ni écrire la lettre ni ne pas l’écrire. C’était un vrai dilemme pour moi. Je n’ai pas écrit cette lettre. J’ai prié Dieu à propos de mon conflit intérieur. Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu. « Vous dites tous que vous êtes attentifs au fardeau de Dieu et que vous défendrez le témoignage de l’Église, mais qui parmi vous a vraiment été attentif au fardeau de Dieu ? Demande-toi : Es-tu quelqu’un qui a démontré de la considération pour Son fardeau ? Peux-tu pratiquer la justice pour Lui ? Peux-tu te lever et parler en Ma faveur ? Peux-tu mettre la vérité en pratique fermement ? Es-tu assez audacieux pour te battre contre tous les actes de Satan ? Pourrais-tu mettre tes émotions de côté et exposer Satan pour l’amour de Ma vérité ? Peux-tu permettre que Mes intentions soient accomplies en toi ? As-tu offert ton cœur au moment le plus crucial ? Es-tu quelqu’un qui fait Ma volonté ? Pose-toi ces questions et réfléchis souvent sur elles » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 13). J’ai eu l’impression que chacune des questions de Dieu me visait. Alors je me suis demandé : « Ai-je de la considération pour le fardeau de Dieu ? Est-ce que je protège les intérêts de la maison de Dieu ? » J’ai pensé que j’avais vu Sœur Wang échouer à échanger la vérité et à résoudre des problèmes, et réprimander et entraver les autres impérieusement. Aussi, elle n’échangeait que des doctrines sans aborder aucun problème concret dans notre travail. Les élections progressaient à la vitesse d’une tortue. Son comportement avait déjà entravé le travail de la maison de Dieu. Je savais que je devais lui dire quelque chose pour qu’elle comprenne à quel point c’était grave. Mais j’avais peur, si je le faisais, qu’elle ne l’accepte pas, me rende les choses difficiles et trouve un prétexte pour me démettre de mon devoir. Je n’osais rien dire. Je restais dans l’expectative, ne protégeant pas du tout le travail de la maison de Dieu. Je ne songeais qu’à mes intérêts personnels. J’étais très égoïste et je manquais d’humanité ! J’étais dirigeante d’Église mais, alors que le travail de l’Église était retardé, je n’osais pas intervenir. N’était-ce pas permettre le mal que faisait Sœur Wang ? Puisque je ne protégeais pas le travail de la maison de Dieu des manières les plus basiques, en quoi méritais-je d’être une dirigeante ? Plus j’y pensais, plus je me sentais coupable, et j’ai juré à Dieu de renoncer à ma chair et de pratiquer la vérité.

J’ai lu les principes concernant la manière de traiter les collaborateurs et les dirigeants dans les arrangements de travail. J’ai vu que ceux qui cherchaient la vérité et étaient capables de travail concret, s’ils commettaient des transgressions dans leur devoir ou si leur travail n’était pas fructueux, devaient être aidés avec amour, ou être réprimandés et traités, mais pas condamnés ou démis de leur fonction avec désinvolture. Ceux qui ne faisaient pas de travail concret ou ne cherchaient pas la vérité, s’ils se rebellaient avec insistance, n’acceptaient pas la vérité ou ne se repentaient pas quand on les critiquait, étaient reconnus comme faux dirigeants et devaient être démis de leur fonction. Je n’avais pas une grande expérience personnelle avec elle. J’avais perçu certaines choses qui indiquaient qu’elle était une fausse dirigeante, mais je n’en étais pas entièrement sûre. Je savais que je devais commencer par échanger avec elle, que c’était mon devoir. Alors j’ai pris un stylo pour mettre ses problèmes par écrit et, honnêtement, j’étais assez nerveuse. Ensuite, j’ai prié et demandé de la force à Dieu pour que je puisse renoncer à moi-même et protéger les intérêts de l’Église. Je me suis sentie plus libre après ça et j’ai écrit les problèmes de Sœur Wang l’un après l’autre. Au moment où j’ai envoyé la lettre terminée, je me suis sentie très apaisée.

Les élections de l’Église étaient toujours retardées et plusieurs Églises n’avaient pas les collaborateurs et dirigeants dont elles avaient besoin pour réaliser leurs projets en temps voulu. Ҫa entravait gravement le travail de la maison de Dieu. Je lui ai encore écrit plusieurs fois pour insister, mais il n’en est rien sorti. J’ai vu qu’elle ne faisait que parler, ne faisait pas de travail concret et ne voulait pas changer après de nombreuses critiques. D’après son comportement constant, c’était une fausse dirigeante qui ne faisait pas de travail concret. J’ai écrit à un dirigeant supérieur pour expliquer ses problèmes. L’enquête qui a vite été menée dans la maison de Dieu a confirmé que c’était une fausse dirigeante qui ne faisait pas de travail concret et elle a été démise de son devoir. Cette expérience m’a montré que la vérité et la justice régnaient dans la maison de Dieu. Les faux dirigeants peuvent avoir une position mais, comme ils ne cherchent pas la vérité et ne font pas de vrai travail, ils ne peuvent pas s’établir dans la maison de Dieu. J’avais toujours eu peur d’offenser un dirigeant et d’être démise de mon devoir, alors je n’osais pas mettre leurs problèmes en évidence. À ce stade, je me suis aperçue que je ne comprenais pas le tempérament juste de Dieu. La maison de Dieu a des décrets administratifs, des principes et des règles pour que même les plus hauts dirigeants soient obligés de faire les choses en accord avec les paroles de Dieu et les principes de la vérité. Tous ceux qui n’en font qu’à leur tête se retrouveront en porte-à-faux. De plus, c’est Dieu qui décide quel devoir je peux faire dans l’Église. Ҫa ne dépend pas des dirigeants. Ce n’est pas leur décision. Je n’avais pas de raison de m’inquiéter.

En octobre 2019, J’ai été chargée d’un devoir dans une autre Église. Au bout d’un moment, je me suis aperçue que Sœur Chen, ma supérieure, ne nommait pas les gens conformément aux principes. Nous avions une diaconesse d’abreuvement, Sœur Zhang, qui était vraiment égoïste et sournoise. Elle voyait que des gens perturbaient la vie de l’Église, mais elle ne faisait rien par peur de les offenser. D’autres ont mentionné certains problèmes, mais elle se soustrayait à ses responsabilités et ces problèmes n’étaient pas traités à temps. Après enquête, il est devenu clair que c’était le comportement constant de Sœur Zhang, qu’elle n’avait jamais défendu le travail de l’Église ni fait de travail concret, et qu’elle devait donc être démise de son devoir immédiatement. Mais, quand Sœur Chen s’est apprêtée à le faire, Sœur Zhang a dit ce qu’il fallait dire. Sœur Chen a été trompée par les apparences et a retardé son renvoi. J’ai vu que Sœur Chen ne suivait pas les principes concernant le renvoi des dirigeants et des collaborateurs, ce qui était un problème grave. J’ai voulu lui en parler. Mais alors j’ai songé que je faisais ce devoir depuis peu de temps et qu’elle m’estimait vraiment. Il serait formidable qu’elle accepte mes suggestions mais, si elle ne le faisait pas, elle risquait de dire que j’étais arrogante et que j’accordais trop d’importance à ses problèmes après seulement quelques jours dans cette position. Et si elle arrêtait de me former à cause de ça ? Cette pensée m’a dissuadée d’aborder le sujet. Même si je me sentais assez coupable, j’ai renoncé.

Un jour, Sœur Chen est venue à une réunion de mon groupe et j’ai voulu en parler, mais elle a dit qu’elle était novice dans son devoir, que c’était dur pour elle et qu’elle n’était pas dans un très bon état. J’ai songé que si je mentionnais ses problèmes alors qu’elle avait déjà des difficultés dans sa position de dirigeante, elle risquait de penser que j’étais inhumaine et peu aimante. J’ai décidé de laisser tomber, par peur que le problème ne soit pas résolu, qu’elle devienne négative et que je lui fasse une mauvaise impression. Je n’en ai pas parlé. La diaconesse d’abreuvement n’a pas été remplacée, ce qui a laissé de nombreux problèmes non résolus dans son travail et vraiment nui à l’entrée dans la vie des frères et sœurs et au travail de la maison de Dieu. Je m’en suis voulu pour ça. Si j’avais abordé le sujet à temps, la situation ne se serait peut-être pas autant aggravée. Plus tard, dans une réunion, nous avons lu des paroles de Dieu qui m’ont beaucoup émue. « Dans l’Église, beaucoup de gens n’ont pas de discernement. Quand quelque chose de trompeur se produit, contre toute attente, ils se tiennent du côté de Satan ; ils se sentent même lésés quand ils sont appelés les laquais de Satan. On pourrait dire qu’ils n’ont aucun discernement, mais ils se tiennent toujours du côté où ne se trouve pas la vérité, ils ne se tiennent jamais du côté de la vérité au moment critique, ils ne se dressent jamais pour défendre la vérité. Manquent-ils vraiment de discernement ? Pourquoi, contre toute attente, prennent-ils le parti de Satan ? Pourquoi ne disent-ils jamais un mot juste et raisonnable en faveur de la vérité ? Cette situation est-elle vraiment le résultat de leur confusion momentanée ? Moins les gens ont de discernement, moins ils sont capables de se tenir du côté de la vérité. Qu’est-ce que cela montre ? Cela ne montre-t-il pas que ceux qui n’ont pas de discernement aiment le mal ? Cela n’indique-t-il pas que ceux qui n’ont pas de discernement sont la progéniture fidèle de Satan ? Pourquoi est-ce qu’ils sont toujours capables de se tenir du côté de Satan et de parler le même langage que lui ? Chacune de leurs paroles, de leurs actions et des expressions de leur visage suffit amplement à prouver qu’ils ne sont en rien des amoureux de la vérité, mais plutôt des gens qui détestent la vérité » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité). Ma conscience s’est vraiment sentie accusée quand j’ai lu ça. J’avais vu Sœur Chen aller à l’encontre des principes concernant le transfert des dirigeants et des collaborateurs. Elle n’avait pas démis la fausse collaboratrice de son devoir à temps, ce qui avait affecté le travail de l’Église. Je savais que je devais échanger avec elle et l’aider à protéger le travail de la maison de Dieu. Mais j’avais peur de l’offenser et d’altérer l’image qu’elle avait de moi, alors je n’ai rien dit et je n’ai pas soutenu les principes. Ҫa signifiait que le travail de la maison de Dieu avait été perturbé et que c’était en partie de ma faute. J’ai compris que je n’aimais pas du tout la vérité et que je n’avais aucun sens de la justice. Je n’étais qu’une personne méprisable qui défendait ses intérêts et prenait le parti de Satan. Dieu m’avait élevée pour que je me développe dans un devoir aussi important et avait échangé sincèrement de nombreuses vérités pour que j’apprenne la vérité et que je gagne en discernement. Il m’avait aussi guidée pour que je voie ces problèmes, dans l’espoir que je soutienne les principes et que je prenne le parti de la maison de Dieu. Mais j’étais égoïste et je mordais la main qui me nourrissait. Pour protéger mes intérêts, je continuais à tourner le dos à la direction du Saint-Esprit, nuisant au travail de la maison de Dieu et le retardant, commettant des transgressions devant Dieu. Je vivais aussi dans les ténèbres, appelant le dégoût de Dieu.

Plus tard, j’ai commencé à me demander pourquoi je ne pouvais pas m’empêcher de me protéger quand il se passait quelque chose. Par quelle sorte de nature corrompue étais-je contrôlée ? Puis j’ai trouvé la racine de tout ça dans une vidéo de lecture des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Tant que les gens n’ont pas fait l’expérience de l’œuvre de Dieu ni gagné la vérité, c’est la nature de Satan en eux qui domine. Quelles sont les spécificités de cette nature ? Par exemple, pourquoi es-tu égoïste ? Pourquoi protèges-tu ta propre position ? Pourquoi as-tu des émotions si fortes ? Pourquoi te réjouis-tu de ces choses injustes ? Pourquoi aimes-tu ces fléaux ? Sur quoi repose ton penchant pour de telles choses ? D’où viennent ces choses ? Pourquoi es-tu si heureux de les accepter ? Désormais, vous avez tous compris que la cause principale de toutes ces choses, c’est que le poison de Satan est en vous. Quant à ce qu’est le poison de Satan, il peut être pleinement exprimé par des paroles. Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?”, les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie de Satan est devenue la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils ne font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la vie et la philosophie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles de Satan sont précisément le poison de Satan, et une fois que les hommes l’ont intériorisé, il devient leur nature. La nature de Satan est exposée à travers ces paroles ; elles la représentent complètement. Ce poison devient la vie des hommes, aussi bien que le fondement de leur existence, et l’humanité corrompue a constamment été dominée par ce poison depuis des milliers d’années » (« Comment suivre la voie de Pierre », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). J’en ai retenu que je protégeais toujours mes intérêts parce que j’étais contrôlée par les poisons de Satan. « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Les gens sensés se protègent en évitant de commettre des erreurs », « Quand on sait que quelque chose ne va pas, il vaut mieux se taire ». J’étais imprégnée de ces poisons sataniques depuis si longtemps qu’ils étaient devenus ma nature. Comme je leur obéissais, je ne faisais que protéger mes intérêts dans n’importe quelle situation. En compagnie des frères et sœurs, je ne pensais qu’à ma réputation et à mon statut, pas au travail de la maison de Dieu. J’avais vu une dirigeante violer clairement les principes relatifs au transfert des gens, mais j’avais peur que dire quelque chose me fasse du tort, alors je restais dans l’expectative pour protéger ma réputation et mon avenir. Je n’ai pas échangé avec elle à temps. J’étais prête à voir l’entrée dans la vie des autres et le travail de l’Église en pâtir plutôt que de compromettre mes intérêts. Je voyais à quel point j’étais égoïste et méprisable. Je vivais selon ces poisons sataniques, devenant de plus en plus égoïste et sournoise, vivant sans aucune humanité. Je m’étais fait du mal et j’avais retardé et perturbé le travail de la maison de Dieu. Comme ces poisons ne font que nous corrompre et nous blesser, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous rebeller contre Dieu et de Lui résister. Je savais que si je ne me repentais pas et ne cherchais pas la vérité pour résoudre ces problèmes, je finirais par être rejetée et éliminée par Dieu, et je perdrais ma chance d’être sauvée. J’ai aussi vu le pardon et le salut de Dieu pour moi. Dieu avait arrangé les choses plusieurs fois, alors que j’étais si rebelle, Il m’avait guidée par Ses paroles et m’avait montré ma corruption. Je savais que je devais arrêter de désobéir à Dieu, renoncer à ma chair et pratiquer la vérité.

Il y a un autre passage que j’ai lu plus tard. « Promouvoir et former quelqu’un ne signifie pas qu’il comprend déjà la vérité, et cela ne dit pas non plus qu’il est déjà capable d’accomplir son devoir de façon satisfaisante. […] Les gens ne doivent pas avoir des attentes élevées ni des exigences irréalistes vis-à-vis de ceux qui sont promus et formés : ce serait déraisonnable et injuste vis-à-vis d’eux. Vous pouvez les suivre et faire état de ce que vous croyez être problématique dans ce qu’ils font, mais ils ne sont qu’en période de formation et ne doivent pas être considérés comme des gens qui ont été rendus parfaits, et encore moins comme des gens irréprochables ou comme des gens possédant la réalité de la vérité. Ils sont comme vous : c’est le moment pendant lequel on les forme. […] Où est-ce que Je veux en venir ? C’est pour dire à tous qu’ils ne doivent pas interpréter de travers le fait que la maison de Dieu promeuve et cultive divers types de talents, et qu’ils ne doivent pas se montrer sévères dans leurs exigences vis-à-vis de ces personnes. Naturellement, on ne doit pas non plus être irréaliste dans l’opinion qu’on peut se faire d’eux. Il est insensé d’être exagérément reconnaissant ou respectueux à leur égard, et il n’est pas non plus humain ni réaliste d’être excessivement sévère dans vos exigences vis-à-vis d’eux. Quelle est donc la manière la plus rationnelle d’agir à leur égard ? Les considérer comme des gens ordinaires et, face à un problème à résoudre, échanger avec eux, apprendre chacun des points forts des autres et se compléter mutuellement. En outre, il est de la responsabilité de chacun de vérifier si les dirigeants et les ouvriers effectuent un travail réel et s’ils sont compétents dans l’accomplissement de leurs devoirs. S’ils ne le sont pas et que vous les avez percés à jour, alors dénoncez-les ou éliminez-les sans perdre de temps, choisissez quelqu’un d’autre, et ne retardez pas le travail de la maison de Dieu. Retarder le travail de la maison de Dieu, c’est nuire à toi-même et aux autres et ce n’est bon pour personne » (« Identifier les faux dirigeants (5) », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Ce passage m’a montré les principes concernant la manière de traiter les dirigeants et les collaborateurs. Ils ne commencent pas en comprenant la vérité et en étant bien adaptés à leur poste. Il y a une période d’entraînement, ils ont des défauts et des insuffisances, alors on doit être équitables et justes avec eux, et ne pas être trop exigeants. Mais, en même temps, on a la responsabilité d’observer leur travail. Quand il est en accord avec la vérité, on doit l’accepter. Quand il ne l’est pas, on doit le leur faire remarquer et leur offrir notre échange et notre aide pour qu’ils voient leurs erreurs dans leur devoir et les corrigent le plus vite possible. C’est bon pour leur propre entrée dans la vie et pour le travail de la maison de Dieu. S’il devient clair que quelqu’un est un faux dirigeant qui ne fait pas de travail concret et n’est pas compétent, il faut le signaler immédiatement. Je savais que Sœur Chen était encore novice dans son devoir. Il était normal qu’elle commette des erreurs. Puisque j’avais vu des problèmes, j’avais la responsabilité de les signaler et de proposer mon échange. Je pourrais la dénoncer et l’exposer si elle ne l’acceptait pas. Je ne pouvais pas rester sans rien faire et regarder le travail de la maison de Dieu souffrir. À ce stade, je ne voulais plus protéger mes intérêts et j’étais prête à corriger mes intentions pour protéger le travail de la maison de Dieu. Comme Sœur Chen est venue jeter un œil sur notre travail quelques jours plus tard, je lui ai dit qu’elle avait violé les principes et je me suis ouverte à elle à propos de mon égoïsme et de ma sournoiserie. Elle s’est servie des paroles de Dieu pour réfléchir sur elle-même, elle a vu les erreurs qu’elle avait commises et la corruption qu’elle avait révélée en gérant ces affaires, et elle a exprimé le désir de changer.

Après ça, on a davantage parlé des principes particuliers qui concernent les changements de devoir. Notre échange nous a apporté de la clarté et permis de voir l’orientation et les bénédictions de Dieu. Ensuite, elle a remplacé Sœur Zhang, comme les principes l’exigeaient. Cette expérience m’a enseigné que donner mon avis et aider dès que je voyais un problème dans le devoir d’un dirigeant était une chose positive. C’est juste et ça protège le travail de la maison de Dieu. J’ai aussi vu que la maison de Dieu traitait tout le monde en accord avec les principes de la vérité. Personne ne perdra son devoir à cause d’une transgression momentanée ou parce qu’il révèle une corruption, mais le chemin de chacun, sa nature et son essence, et son attitude envers la vérité seront pris en considération et il sera traité en conséquence. C’est juste et raisonnable. Seul le fait de traiter les dirigeants et les collaborateurs conformément aux principes peut servir le travail de la maison de Dieu et les autres, et s’accorde avec la volonté de Dieu. Ces expériences m’ont montré quelle est l’approche convenable à l’égard des dirigeants et des collaborateurs, et quels sont les principes pour gérer les différents problèmes qu’ils peuvent avoir. J’ai aussi gagné une certaine compréhension de mes tempéraments corrompus égoïstes et sournois, et j’ai voulu arrêter de vivre de manière égoïste. J’ai finalement soutenu les principes et acquis un certain sens de la justice. Je suis très reconnaissante envers Dieu pour ce que j’ai gagné.

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