Ce qui résulte de la méfiance envers Dieu

4 septembre 2024

Par Luo Ying, Chine

En 2013, j’ai été qualifiée de fausse dirigeante et renvoyée après qu’il s’est avéré que je n’ai pas cherché de principes dans mon devoir et que j’ai laissé mon tempérament arrogant dicter mes actions. Tout cela a causé des interruptions et des perturbations dans le travail d’évangélisation de l’Église. Pendant la période qui a suivi mon renvoi, je me suis sentie assez négative et j’ai éprouvé des regrets. J’ai acquis une certaine connaissance de mon tempérament corrompu en lisant les paroles de Dieu et en réfléchissant sur moi-même, mais au fond de moi, je me sentais encore très réservée à l’égard de Dieu et j’ai pensé qu’étant donné que j’avais un tempérament si corrompu et que j’avais commis une transgression très grave, je ne devrais absolument pas accomplir de devoir important à l’avenir. Si je devais commettre une autre transgression, je serais a minima renvoyée et dans un scénario plus grave, je serais probablement complètement révélée et éliminée, et je perdrais ma chance d’atteindre le salut. Surtout après avoir vu comment certaines personnes talentueuses, de qualité et exerçant des fonctions importantes avaient été révélés comme étant de faux dirigeants et démis de leurs fonctions ou même qualifiés d’antéchrists et expulsés parce qu’ils ne cherchaient pas la vérité, parce qu’ils recherchaient en permanence le statut et la réputation, en agissant sur la base de leurs tempéraments arrogants et en ne se repentant pas, ce qui avait provoqué des interruptions et des perturbations dans le travail de l’Église, je suis devenue encore plus sûre de ce que je pensais être juste. Par la suite, je me suis contentée de faire des devoirs qui n’impliquaient pas de grandes responsabilités et qui ne seraient pas aussi risqués. Ainsi, j’aurais encore une chance de survivre lorsque l’œuvre de Dieu s’achèverait. Plus tard, mon dirigeant m’a confié le travail de purge de l’Église. Je me suis dit : « Dans le passé, certaines sœurs qui faisaient du travail de purge avaient été renvoyées car elles avaient agi selon leurs tempéraments corrompus et ne respectaient pas les principes, ce qui avait entraîné des interruptions et des perturbations dans le travail de l’Église. Pourtant, j’ai moins de connaissance de la vérité qu’elles et j’ai un tempérament gravement arrogant. Si je devais commettre une interruption ou une perturbation, j’aurais commis le mal ! » Après réflexion, j’ai décidé de refuser la mission. Ensuite, le dirigeant m’a confié du travail textuel, et j’ai été assez satisfaite de cette mission. Je pensais que le travail textuel ne m’obligerait pas à prendre des décisions importantes pour l’Église et n’impliquerait pas de situations risquées, j’ai donc accepté avec joie. En 2017, mon dirigeant m’a de nouveau sollicitée, et m’a fait savoir qu’il y avait un besoin urgent de personnel pour le travail de purge. Il a exprimé l’espoir que je prendrais en compte l’intention de Dieu et que je rejoindrais l’équipe de purge. Je me sentais encore un peu réticente, mais il m’est venu à l’esprit que j’avais déjà refusé la mission une fois et que si je refusais à nouveau par égard pour mon avenir et mes perspectives, je trahirais Dieu. Je ne pouvais pas faire preuve d’aussi peu de conscience. Au cœur de ma souffrance, j’ai prié Dieu et Lui ai demandé de me guider pour me libérer de cet état impropre.

Plus tard, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Peu importe combien de tempéraments corrompus certaines personnes révèlent, elles ne recherchent pas la vérité pour les résoudre. Par conséquent, même après qu’elles ont cru en Dieu de nombreuses années, leurs tempéraments restent inchangés. Elles se disent : “Chaque fois que je fais quelque chose, je révèle mes tempéraments corrompus, mais si je m’abstiens de faire quoi que ce soit, je ne les révélerai pas. Cela ne résout-il pas le problème ?” N’est-ce pas s’abstenir de manger par peur de s’étouffer ? Quel en sera le résultat ? Cela ne peut que mener à la famine. Si l’on révèle des tempéraments corrompus et qu’on ne les résout pas, cela équivaut à ne pas accepter la vérité et à mourir sur-le-champ. Quelles seront les conséquences si tu crois en Dieu et ne poursuis pas la vérité ? Tu creuseras ta propre tombe. Les tempéraments corrompus sont l’ennemi de ta foi en Dieu, ils entravent ta pratique de la vérité, ton expérience de l’œuvre de Dieu et ta soumission à Lui. Ainsi, tu n’atteindras pas le salut de Dieu au bout du compte. N’est-ce pas creuser ta propre tombe ? Les tempéraments sataniques t’empêchent d’accepter et de pratiquer la vérité. Tu ne peux les éviter, tu dois les affronter. Si tu ne les surmontes pas, ils te contrôleront. Si tu parviens à les surmonter, tu ne seras plus contraint par eux et tu seras libre » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). En réfléchissant aux paroles de Dieu, je me suis rendu compte que, moi aussi, je m’abstenais de manger par peur de m’étouffer. Renvoyée parce que je ne cherchais pas la vérité, que j’agissais avec mon tempérament arrogant et que je perturbais et interrompais le travail de l’Église, j’étais devenue prudente et pleine d’incompréhension. Je n’étais pas disposée à assumer un devoir important et j’étais heureuse d’accomplir n’importe quel devoir sans importance. Tout ce qui comptait pour moi, c’était de ne pas faire d’erreurs ou de ne pas avoir de problèmes. Lorsque l’on me confiait un devoir important, je me mettais inconsciemment en mode d’autoprotection. Je craignais que si je laissais mon arrogance dicter mes actions et que je causais à nouveau des interruptions et des perturbations dans le travail de l’Église, je serais probablement renvoyée et éliminée. J’avais toujours voulu refuser la mission en pensant ainsi me protéger. J’avois toujours évité de faire face à ma disposition corrompue et je n’avais pas cherché la vérité pour le corriger. Si je continuais ainsi, non seulement mon tempérament-vie ne se transformerait pas le moins du monde, mais ma capacité à atteindre le salut serait également incertaine. Les paroles de Dieu m’ont également donné un chemin de pratique, me montrant que je devais cesser d’éviter de faire face à mon tempérament corrompu et que je devais chercher la vérité pour le régler.

Plus tard, j’ai réfléchi à la nature corrompue qui me poussait à être toujours sur mes gardes avec Dieu et à rejeter les devoirs qui m’étaient confiés. Un jour, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Je me délecte en ceux qui ne se méfient pas des autres et J’aime beaucoup aussi ceux qui acceptent volontiers la vérité ; envers ces deux genres de gens, Je manifeste une grande sollicitude, car, à Mes yeux, ce sont des gens honnêtes. Si tu es malhonnête, alors tu seras méfiant et suspicieux à propos de tous les gens et de toutes choses, et ainsi ta foi en Moi sera bâtie sur un fondement de suspicion. Je ne pourrais jamais reconnaître une telle foi. Manquant d’une foi sincère, tu es encore plus dépourvu d’un amour réel. Et si tu es enclin à douter de Dieu et à t’interroger à Son sujet quand bon te semble, alors, sans l’ombre d’un doute, tu es le plus malhonnête de tous les gens. Tu te demandes si Dieu peut être comme l’homme : pécheur impardonnable, de caractère mesquin, dénué d’équité et de raison, privé du sens de la justice, livré à des tactiques vicieuses, sournois et trompeur, ainsi que réjoui par le mal et les ténèbres, etc. Si les gens ont de telles pensées, n’est-ce pas parce qu’ils manquent de la moindre connaissance de Dieu ? Une telle foi n’est rien d’autre que pécheresse ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment connaître le Dieu sur terre). En réfléchissant aux paroles de Dieu, je me suis rendu compte que j’avais une nature malhonnête et malveillante, mes pensées étaient comme celles d’un impie, j’étais toujours en train de spéculer sur Dieu, et de rester sur mes gardes face à Lui, comme je le ferais avec une mauvaise personne. Je pensais que le fait de me confier un devoir important avait pour but de me révéler et de m’éliminer. Parce que j’avais déjà été sanctionnée pour une transgression en raison de mon tempérament arrogant et parce que j’avais interrompu et perturbé le travail de l’Église, je craignais d’être pénalisée pour une autre transgression, car je prenais le risque d’être éliminée, et je vivais donc dans un état de méfiance et d’incompréhension de Dieu. C’est pourquoi lorsque mon dirigeant m’a chargée de superviser les travaux de purge de l’Église, je craignais de commettre des erreurs en jugeant les gens. Si je commettais une erreur envers une bonne personne ou si je permettais à une personne malfaisante ou à un antéchrist de rester dans l’Église, confrontant ainsi l’Église à un danger imminent, cela serait considéré comme une transgression majeure et je serais probablement éliminée. Compte tenu de ces éléments, j’ai trouvé des excuses pour rejeter la mission. En y réfléchissant, je me suis rendu compte que si je n’avais pas eu cette expérience de renvoi, je n’aurais jamais réalisé que j’avais un tempérament aussi arrogant et j’aurais encore moins réalisé que je ne cherchais pas la vérité et que j’agissais selon ma propre volonté dans mon travail et que je marchais sur les traces d’un antéchrist. C’est la discipline et le châtiment opportuns de Dieu qui m’ont amenée à réfléchir sur moi-même et m’ont fait dévier du mauvais chemin que j’empruntais. Sans l’action de Dieu, qui sait quel mal terrible je pourrais commettre sous l’emprise de ma nature arrogante et prétentieuse. Malgré le fait que j’aie un peu souffert de mon renvoi, c’était en fait la façon dont Dieu me protégeait et me sauvait et elle était imprégnée de Ses intentions sincères. Cet échec m’a profondément marquée : il m’a montré la gravité des conséquences de mon tempérament arrogant et m’a permis d’expérimenter la justice de Dieu qui ne tolère aucune offense. Je me suis rappelée qu’à l’avenir, dans mes devoirs, Je ne devrais pas laisser mon tempérament arrogant dicter mes actions, mais d’avoir un cœur qui craint Dieu. Lorsque je rencontrerais des problèmes, il faudrait que je demande des suggestions aux autres et que je recherche des vérités-principes pour éviter de commettre de grosses erreurs. La tempérament de Dieu est juste et bon, et Son amour et Son salut sont concrets et réels, sans la moindre fausseté. Tant que je réfléchissais sur moi-même et que je me rendais compte de ce qui se passait, Dieu me donnerait l’occasion de m’exercer, mais j’étais toujours en train de spéculer sur Dieu, de me méfier de Lui, croyant qu’Il serait aussi mesquin et inconsidéré qu’un simple humain, manquant d’équité et de justice. Je pensais que Dieu utilisait ce devoir pour me révéler et m’éliminer. N’étais-je pas en train de calomnier Dieu ? Quelle malhonnêteté ! Dieu aime les gens honnêtes, et ceux qui sont honnêtes peuvent accepter et pratiquer la vérité. Quant à moi, mon tempérament malhonnête m’a poussée à me méfier de Dieu et à me mettre en garde contre Lui. Je me suis toujours défilée face aux devoirs qui m’étaient confiés et j’ai été incapable d’assumer mes responsabilités et mon devoir avec un cœur ouvert et honnête. Si je continuais ainsi, ne me détruirais-je pas moi-même ? En réalisant cela, j’ai eu beaucoup de regrets et j’ai prié Dieu en silence, prête à chérir l’occasion d’accomplir mon devoir, de m’en remettre à Dieu pour bien faire le travail de purge et cesser de résister et de rejeter la mission.

Par la suite, j’ai commencé à effectuer un travail de purge dans l’Église. Un jour, l’un des cas d’expulsion a attiré mon attention. La candidate à l’expulsion était Mme Li, qui avait été mon hôtesse auparavant. Elle avait toujours joué le rôle d’hôtesse et je l’avais même enviée de faire un devoir moins important parce que je pensais qu’elle serait moins susceptible de commettre une transgression majeure ; pratiquer la foi de cette manière était moins risqué. Cependant, la réalité a prouvé que je me trompais. Malgré l’absence d’un devoir important, le tempérament arrogant de Mme Li n’avait jamais changé et elle avait même utilisé et manipulé sa fille, qui était une dirigeante de l’Église, dans une vaine tentative d’exercer un contrôle sur l’Église, ce qui avait semé le chaos. Il m’est également apparu que la plupart des personnes qui avaient été révélées comme des incrédules et des personnes malveillantes n’avaient pas accompli un devoir important mais avaient finalement été éliminés parce qu’ils n’avaient pas cherché la vérité, ou qu’ils avaient agi avec insouciance et sans raison en accord avec leur tempérament satanique, sans se repentir, en commettant toutes sortes d’actes malfaisants. J’ai été très marquée par cette prise de conscience et plus tard, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Certains pensent : “Quiconque dirige est stupide et ignorant et provoque sa propre destruction, parce que le fait d’agir en tant que dirigeant amène inévitablement les gens à révéler la corruption aux yeux de Dieu. Y aurait-il autant de corruption révélée s’ils ne faisaient pas ce travail ?” Quelle idée absurde ! Si tu n’agis pas en tant que dirigeant, ne révèleras-tu pas de la corruption ? Le fait de ne pas être un dirigeant, même si tu montres moins de corruption, signifie-t-il que tu as atteint le salut ? Selon cet argument, tous ceux qui n’agissent pas en dirigeants sont-ils ceux qui peuvent survivre et être sauvés ? Cette affirmation n’est-elle pas vraiment ridicule ? Les personnes qui agissent en tant que dirigeants guident le peuple choisi par Dieu pour qu’il mange et boive la parole de Dieu et fasse l’expérience de l’œuvre de Dieu. Cette exigence et cette norme sont élevées, il est donc inévitable que les dirigeants révèlent certains états corrompus lorsqu’ils commencent leur formation. C’est normal et Dieu ne le condamne pas. Non seulement Dieu ne le condamne pas, mais Il éclaire, illumine et guide ces personnes, et leur impose des fardeaux supplémentaires. Tant qu’ils peuvent se soumettre à la direction et à l’œuvre de Dieu, ils progresseront plus rapidement dans la vie que les gens ordinaires. Si ce sont des gens qui poursuivent la vérité, ils peuvent s’engager sur le chemin qui est celui d’être perfectionné par Dieu. C’est la chose la plus bénie par Dieu. Certaines personnes ne peuvent pas voir cela et déforment les faits. Selon la compréhension humaine, peu importe à quel point un dirigeant change, Dieu ne S’en soucie pas ; Il ne regarde que le degré de corruption que les dirigeants et les ouvriers révèlent, et ne les condamne qu’en fonction de cela. Et pour ceux qui ne sont pas des dirigeants ou des ouvriers, parce qu’ils révèlent peu de corruption, même s’ils ne changent pas, Dieu ne les condamnera pas. N’est-ce pas absurde ? N’est-ce pas un blasphème contre Dieu ? Si tu résistes si gravement à Dieu dans ton cœur, peux-tu être sauvé ? Tu ne peux pas être sauvé. Dieu détermine la fin des gens principalement en fonction de s’ils ont la vérité et un vrai témoignage, et cela dépend principalement de si ce sont des gens qui poursuivent la vérité. S’ils poursuivent la vérité, et s’ils peuvent vraiment se repentir après avoir été jugés et châtiés pour avoir commis une transgression, alors tant qu’ils ne disent pas de paroles blasphématoires ou n’agissent pas de façon blasphématoire envers Dieu, ils seront certainement capables d’atteindre le salut. Selon votre imagination, tous les croyants ordinaires qui suivent Dieu jusqu’au bout peuvent atteindre le salut, et ceux qui agissent en tant que dirigeants doivent tous être éliminés. Si on vous demandait d’être un dirigeant, vous penseriez qu’il ne serait pas acceptable de ne pas le faire, mais que si vous étiez dirigeants, vous révéleriez involontairement de la corruption, et cela reviendrait à vous envoyer vous-même à la guillotine. Tout cela n’est-il pas dû à vos mauvaises compréhensions de Dieu ? Si la fin des gens était déterminée en fonction de la corruption qu’ils révèlent, personne ne pourrait être sauvé. Dans ce cas, à quoi servirait-il que Dieu fasse l’œuvre du salut ? Si c’était vraiment le cas, où serait la justice de Dieu ? L’humanité serait incapable de voir le juste tempérament de Dieu. Par conséquent, vous avez tous mal compris les intentions de Dieu, ce qui montre que vous n’avez pas une vraie connaissance de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai appris que Dieu ne détermine pas le destin des gens en fonction du devoir qu’ils accomplissent ou du degré de corruption qu’ils ont révélé, mais plutôt en fonction du fait qu’ils poursuivent ou non la vérité et s’attachent à résoudre leur tempérament corrompu après avoir révélé la corruption. Dieu sauve ceux qui ont été corrompus par Satan. Si Dieu déterminait le sort des gens en fonction de la corruption qu’ils ont révélée, alors nous serions tous éliminés. Qui pourrait alors atteindre le salut ? Cette croyance était trop ridicule. Je me suis rendu compte que même si les dirigeants et les superviseurs voient souvent leur corruption et leurs déficiences révélées, tant qu’ils poursuivent la vérité, qu’ils se remettent fréquemment en question et qu’ils cherchent la vérité pour résoudre leurs problèmes, ils comprendront de mieux en mieux la vérité et leur entrée dans la vie se fera de plus en plus rapidement. J’ai réfléchi au fait que les faux dirigeants et les antéchrists qui avaient été révélés et éliminés n’ont pas connu ce sort non parce qu’ils servaient de dirigeants et de superviseurs, mais plutôt parce qu’ils avaient tous de l’aversion pour la vérité, cherchaient constamment la réputation et le statut, commettaient des actes malfaisants qui perturbaient le travail de l’Église et qu’ils ne se sont pas repentis, même après avoir été émondés à plusieurs reprises. Il m’est également apparu que la raison pour laquelle j’avais été démise de mes fonctions de dirigeante auparavant était aussi liée au fait que je n’avais pas cherché la vérité et que je n’avais pas suivi le bon chemin. Cela n’avait rien à voir avec le fait que je m’acquittais d’un devoir important. Et pourtant, je ne comprenais pas ce principe, je n’avais pas réfléchi à la cause profonde de ma chute et de mon échec, je n’avais pas tiré de leçons qui pourraient me servir à l’avenir, et j’avais utilisé un point de vue fallacieux pour spéculer sur Dieu et L’évaluer. N’était-ce pas un blasphème à l’égard de Dieu ? J’ai pensé à Pierre, qui se réjouissait du jugement et du châtiment de Dieu. Il se sentait paniqué et déstabilisé si le jugement et le châtiment de Dieu le quittaient et il avait l’impression de ne plus pouvoir continuer à vivre. J’ai vu que Pierre aimait la vérité de tout son cœur, qu’il aspirait à des choses positives et qu’il chérissait le jugement, le châtiment, la correction et la discipline de Dieu. Dans cet environnement, il a pu réfléchir à ses déficiences et à ses faiblesses, chercher la vérité et poursuivre sa transformation. Quant à moi, après avoir échoué et avoir été révelée, j’ai sombré dans un état de méfiance, d’incompréhension, de négativité et de résistance. J’avais peur d’être à nouveau révelée si j’acceptais un autre devoir important, et j’ai donc refusé à plusieurs reprises des tâches qui m’étaient confiées. J’ai vu que j’avais une véritable aversion pour la vérité. J’ai toujours voulu cacher mon tempérament corrompu, mais ce faisant, je n’ai pas pu acquérir la connaissance de moi-même, et encore moins rechercher la vérité pour résoudre mes problèmes en temps utile. En fin de compte, je ne pouvais que perdre ma chance de salut, car mon tempérament ne se transformerait jamais. J’ai trouvé des pistes de pratique à travers les expériences de Pierre : après la révélation de la corruption, je devrais m’efforcer de me connaître et de rechercher la vérité pour résoudre le problème, et je devrais également tirer des leçons des échecs des autres pour me mettre en garde.

En août 2021, j’ai été choisie par mes frères et sœurs pour servir en tant que dirigeante de l’Église. J’avais encore des réserves quant à l’acceptation de cette mission, j’ai donc prié Dieu : « Mon Dieu, je veux m’acquitter de cette tâche et apporter ma contribution, mais je ne peux m’empêcher de m’inquiéter. S’il Te plaît, guide-moi et dirige-moi. » Après la prière, j’ai réfléchi à la façon de manger et de boire les paroles de Dieu, j’ai appris que le but de Dieu, en faisant accomplir des devoirs aux gens, n’est pas de les éliminer, mais plutôt de leur permettre de chercher la vérité, de parvenir à une transformation des tempéraments et d’atteindre le salut au cours de l’accomplissement de leurs devoirs. Il m’est également venu à l’esprit que l’Église était actuellement divisée et que de nombreuses mains étaient nécessaires pour le travail de l’Église. À ce moment crucial, je ne pouvais pas considérer uniquement mes intérêts personnels. Ce serait faire preuve d’un incroyable manque d’humanité que de rejeter à nouveau ma mission ! Je devais considérer l’intention de Dieu et accomplir le devoir qui m’incombait. Plus tard, j’ai continué à me poser des questions : « Pourquoi suis-je devenue craintive et effrayée chaque fois que l’on m’a confié un devoir important ? Quelles intentions inappropriées se cachent derrière cela ? » Pendant mes recherches, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Les antéchrists n’obéissent jamais aux arrangements de la maison de Dieu et ils font toujours un lien étroit entre, d’une part, leur devoir, leur renommée, le gain et leur statut et, d’autre part, leur espoir de gagner des bénédictions et leur future destination, comme si, dans le cas où ils perdraient leur réputation et leur statut, ils n’avaient aucun espoir de gagner des bénédictions et des récompenses, et pour eux, ce serait comme s’ils perdaient la vie. Ils se disent : “Je dois faire attention, je ne dois pas être imprudent ! On ne peut pas se fier à la maison de dieu, aux frères et sœurs, aux dirigeants et aux ouvriers, ni même à dieu. Je ne peux faire confiance à aucun d’entre eux. La personne à laquelle tu peux le plus te fier et qui est la plus digne de confiance, c’est toi-même. Si tu ne fais pas de projets pour toi-même, alors qui va s’occuper de toi ? Qui va réfléchir à ton avenir ? Qui va se demander si, oui ou non, tu vas recevoir des bénédictions ? Par conséquent, je dois faire des projets et des calculs avec soin dans mon propre intérêt. Je ne peux pas faire d’erreurs ou même être le moins du monde imprudent, sinon, que ferais-je si quelqu’un essayait de profiter de moi ?” Et donc, ils se méfient des dirigeants et des ouvriers de la maison de Dieu, craignant que quelqu’un les discerne ou voie dans leur jeu, craignant d’être ensuite renvoyés et de voir leur rêve de bénédictions gâché. Ils se disent qu’ils doivent préserver leur réputation et leur statut, pour qu’ils aient l’espoir de gagner des bénédictions. Un antéchrist considère qu’être béni, c’est plus vaste que les cieux, plus vaste que la vie, plus important que la poursuite de la vérité, le changement de tempérament, ou le salut personnel, et plus important que de bien faire son devoir et d’être un être créé qui soit à la hauteur des normes. Il pense qu’être un être créé qui soit à la hauteur, bien faire son devoir et être sauvé sont autant de choses dérisoires qui valent à peine d’être mentionnées ni remarquées, tandis que gagner des bénédictions est la seule chose de toute la vie qui ne puisse jamais être oubliée. Face à ce qu’il rencontre, peu importe que ce soit grand ou petit, il relie tout au fait d’être béni, il est extrêmement prudent et attentif, et il se ménage toujours une issue. Donc, quand son devoir est ajusté, s’il s’agit d’une promotion, un antéchrist pense qu’il a un espoir d’être béni. S’il s’agit d’une rétrogradation, de chef d’équipe à assistant de chef d’équipe, ou d’assistant de chef d’équipe à membre de groupe ordinaire, il prévoit un problème majeur et pense que son espoir de gagner des bénédictions est mince. Quel type de perspective est-ce là ? Est-ce une perspective convenable ? Absolument pas. Cette perspective est absurde ! » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut et aucun espoir de gagner des bénédictions). Les paroles de Dieu ont montré que les antéchrists ne croient en Dieu que pour obtenir des bénédictions, ils considèrent leurs propres intérêts comme la plus grande priorité de leur devoir et considèrent l’obtention de bénédictions comme étant de la plus haute importance. En réfléchissant à mon propre comportement, j’ai vu que j’étais exactement comme une antéchrist. Je n’ai pas réfléchi à la meilleure façon d’accomplir mon devoir en tant qu’être créé et j’ai donné la priorité à l’obtention de bénédictions. Dans mon devoir, j’étais toujours craintive et prudente, je craignais toujours de perdre ma chance de gagner des bénédictions si je commettais une erreur et si j’étais accusée d’une transgression. J’ai réalisé que mes comportements étaient le résultat de philosophies sataniques telles que « Chacun pour soi et le diable pour tous » et « Ne cherchez pas le mérite, mais évitez le blâme » Cela s’enracinait profondément dans mon cœur et devenait mes principes de vie. Je croyais simplement que les gens devaient vivre pour eux-mêmes et qu’il était juste et approprié de croire en Dieu pour obtenir des bénédictions. Lorsque l’Église m’a demandé d’accomplir mes devoirs, je me suis demandé à plusieurs reprises quel devoir me permettrait le mieux d’obtenir des bénédictions tout en ne risquant pas de révéler mes déficiences et ma corruption et en évitant d’être mise dans une situation où je pourrais commettre de grosses erreurs. Je n’étais disposé à accomplir un devoir que si ces conditions étaient remplies. En revanche, j’ai résisté et rejeté tout devoir qui ne me permettrait pas d’obtenir des bénédictions. L’obtention de bénédictions dominait tous les aspects de l’accomplissement de mon devoir, et j’étais très pointilleuse sur les tâches que j’acceptais. Je n’accordais pas la moindre importance au travail de l’Église. Où étaient ma soumission et ma loyauté envers Dieu ? Je vivais selon des philosophies sataniques des relations mondaines, cherchant toujours à obtenir quelque chose en retour de Dieu et rejetant le devoir qui m’était assigné au profit de mes perspectives et de ma destination. N’étais-je pas en train de trahir Dieu ? Plus je réfléchissais, plus je sentais que mes intentions en matière de foi en Dieu étaient en fait tout à fait méprisables. Si je ne résolvais pas ce problème, il deviendrait un obstacle qui m’empêcherait de d’aller sur le bon chemin de la croyance en Dieu. En effet, si je continuais ainsi et que mon tempérament-vie ne se transformait pas, et je finirais par être éliminée. J’ai pensé à Paul, qui a passé toute sa vie à se dépenser pour Dieu dans le seul but d’être couronné et récompensé. Dans le cadre de son travail, il n’a pas cherché la vérité ou la transformation des tempéraments, et malgré son travail pendant de nombreuses années, son tempérament satanique est resté intact. Finalement, il a été puni par Dieu pour Lui avoir résisté. Je marchais sur le même chemin que Paul et si je ne me repentais pas, Dieu se dégoûterait de moi pour ne pas avoir cherché la vérité et je serais éliminée ! Je me suis agenouillée devant Dieu et j’ai prié : « Mon Dieu, je viens seulement de réaliser à quel point j’ai été égoïste et méprisable. Depuis que je suis entrée dans la foi, je n’ai cherché qu’à obtenir des bénédictions. Je ne veux pas continuer à suivre ce mauvais chemin. Je veux seulement bien faire mon devoir et suivre le chemin de la recherche de la vérité. »

Plus tard, je suis tombée sur un passage des paroles de Dieu qui m’a aidée à mieux comprendre le sens et la valeur de l’accomplissement des devoirs. Dieu Tout-Puissant dit : « Quel que soit le devoir que l’on accomplit, c’est la chose la plus appropriée que l’on puisse faire, la plus belle et la plus juste au sein de l’humanité. En tant qu’êtres créés, les gens doivent accomplir leur devoir, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils reçoivent l’approbation du Créateur. Les êtres créés vivent sous la domination du Créateur et acceptent tout ce qui est fourni par Dieu et tout ce qui vient de Dieu, ils doivent donc remplir leurs responsabilités et obligations. Ceci est parfaitement naturel et justifié, et a été ordonné par Dieu. Grâce à cela, on peut voir que, pour les gens, accomplir le devoir d’un être créé est plus juste, beau et noble que toute autre chose faite en vivant sur terre. Rien, au sein de l’humanité, n’est plus significatif ou plus digne, et rien n’apporte plus de sens et de valeur à la vie d’une personne créée que d’accomplir le devoir d’un être créé. Sur terre, seules les personnes qui accomplissent véritablement et sincèrement le devoir d’un être créé sont celles qui se soumettent au Créateur. Ce groupe de personnes ne suit pas les tendances mondaines : ces personnes se soumettent à la direction et à la guidance de Dieu, n’écoutent que les paroles du Créateur, acceptent les vérités exprimées par le Créateur, et vivent selon les paroles du Créateur. C’est le témoignage le plus vrai, le plus retentissant, et c’est le meilleur témoignage de croyance en Dieu. Pour un être créé, être capable de mener à bien le devoir d’un être créé, être capable de satisfaire le Créateur, est la chose la plus belle au sein de l’humanité, et c’est quelque chose qui devrait être répandu comme une histoire destinée à être louée par tout le monde. Tout ce que le Créateur confie aux êtres créés doit être accepté par eux sans condition. Pour l’humanité, c’est une question à la fois de bonheur et de privilège, et pour tous ceux qui mènent à bien le devoir d’un être créé, rien n’est plus beau ni digne de commémoration : c’est quelque chose de positif. […] En tant qu’être créé, quand on se présente devant le Créateur, on doit accomplir son devoir. C’est ce qu’il convient vraiment de faire et on devrait remplir cette responsabilité. Étant donné que les êtres créés accomplissent leurs devoirs, le Créateur a fait une œuvre encore plus grande au sein de l’humanité. Il a accompli un nouveau stade de Son œuvre sur les gens. Et, de quelle œuvre s’agit-il ? Il fournit la vérité à l’humanité, lui permettant de gagner de Dieu la vérité dans l’accomplissement de ses devoirs et, ainsi, de se débarrasser de ses tempéraments corrompus et d’être purifiée. Les hommes parviennent ainsi à satisfaire les intentions de Dieu et à s’engager sur le bon chemin dans la vie, et finalement, ils sont capables de craindre Dieu et de s’éloigner du mal, d’atteindre le salut complet et de ne plus être assujettis aux afflictions de Satan. Voilà l’effet que Dieu voudrait que l’humanité atteigne en fin de compte en accomplissant son devoir » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 9 (Partie VII)). En effet, tout comme les enfants ont l’obligation et la responsabilité d’être serviables envers leurs parents, les êtres créés ont la responsabilité d’accomplir leurs devoirs. Il ne devrait y avoir aucun échange transactionnel impliqué dans l’accomplissement de son devoir. Je suis un être créé, et Dieu m’a donné la vie, m’a dotée de tout ce dont j’ai besoin et m’a gracieusement permis de me présenter devant Lui pour recevoir la provision de Ses paroles et accomplir un devoir. C’est une marque de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Dieu espère que je chercherai la vérité et que je poursuivrai l’entrée dans la vie dans le cadre de mon devoir. Il souhaite qu’à travers les situations qu’Il orchestre pour moi, je réfléchisse sur moi-même, j’acquière la connaissance de soi, que je règle mon tempérament corrompu, que j’emprunte le chemin de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal, que je me débarrasse de ma corruption et que j’atteigne Son salut. Je devais mettre de côté mon intention et mon désir d’obtenir des bénédictions, donner mon cœur à Dieu, et remplir sincèrement mes responsabilités et mes devoirs pour réconforter le cœur de Dieu. Après cela, je me suis sentie beaucoup plus libérée dans mon devoir. Même si je me sentais encore sur mes gardes et que je comprenais mal Dieu à certains moments, J’ai commencé à rechercher consciemment la vérité, en me rebellant contre moi-même, à donner la priorité aux intérêts de l’Église, à faire mon devoir selon les vérités-principes et à m’abstenir d’être craintive et prudente. Une fois que j’ai commencé à pratiquer de cette manière, je me suis sentie beaucoup plus paisible et à l’aise.

En repensant à toute cette expérience, qu’il s’agisse de mon travail de dirigeante ou de mon renvoi, je me suis rendu compte que Dieu avait méticuleusement orchestré toutes ces situations pour me permettre d’acquérir la connaissance de soi et de me débarrasser de ma corruption. C’est l’éclairage et l’illumination des paroles de Dieu qui m’ont permis de reconnaître mes vues fallacieuses, la corruption et l’impureté de mon devoir, de comprendre l’intention sincère de Dieu de sauver l’humanité, et enfin de me libérer de mon incompréhension et de ma méfiance.

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