Ce qui arrive quand on veut toujours plaire aux autres

11 décembre 2022

Je m’occupe du travail d’évangélisation dans l’Église. Wanda et moi agissons ensemble en tant que cheffes de groupe. Au début, je voyais que Wanda était proactive dans son devoir et qu’elle était assez efficace dans son travail. Je pensais que c’était une personne responsable qui portait des fardeaux. Mais au bout d’un moment, j’ai remarqué qu’elle était de plus en plus passive dans son devoir. Elle remarquait rarement les problèmes au travail, sans parler de les résoudre. Avant, quand nous faisions le point sur nos travaux, elle venait toujours me voir pour récapituler les problèmes ou les écarts dans le travail et discuter des moyens de les résoudre. Mais cette fois, elle a gardé le silence. D’habitude, nous partagions l’essentiel du travail dans notre groupe et les problèmes étaient évoqués dans les meilleurs délais. Cela permettait de mieux résoudre les problèmes et de rendre le travail plus efficace. Mais maintenant, Wanda ne se dévouait plus aux problèmes du groupe. J’ai pensé : « Elle ne remplit pas ses devoirs de cheffe de groupe. Ce n’est pas acceptable, il faut que j’échange avec elle sur ce sujet. » Mais à la réflexion, « Mes relations avec Wanda sont généralement assez bonnes. Si je lui dis franchement que le fardeau qu’elle porte dans son devoir est léger et qu’elle ne fait aucun travail concret, cela ne va-t-il pas l’embarrasser ? Si je trouble la paix en disant ça, comment va-t-on s’entendre ensuite ? Oublions ça. Mieux vaut ne pas prendre le risque. Il ne faut pas que je la contrarie. » À ce moment-là, je ne cessais de me faire ce reproche : « L’état de Wanda n’a-t-il pas été mauvais pendant cette période ? Si ça continue, sa vie en souffrira et ça aura un impact sur son travail. Ne devrais-je pas échanger rapidement avec elle ? Mais si je souligne directement qu’elle n’a pas de fardeau, ne va-t-elle pas se sentir oppressée et penser que je surveille son travail ? Peut-être que je devrais juste en parler à la dirigeante, pour qu’elle aide Wanda. Ainsi je n’aurai pas besoin de l’offenser. » Mais ensuite, j’ai pensé : « Si j’en parle à la dirigeante et que Wanda l’apprend, ne dira-t-elle pas que j’ai cancané sur elle ? Non, il vaut mieux ne rien dire. » J’ai longuement hésité et je n’ai tout simplement pas pu obtenir de répit. J’étais consciente que mon état était mauvais. J’ai donc prié Dieu, Lui demandant de me guider dans la recherche de la vérité et la résolution de mes problèmes.

Un jour, lors d’une réunion, j’ai trouvé ces paroles de Dieu : « Lorsque vous voyez un problème et que vous ne faites rien pour l’éliminer, que vous n’échangez pas à ce sujet ni n’essayez de le limiter et qu’en outre, vous ne le signalez pas à vos supérieurs et jouez un rôle de “gentil”, n’est-ce pas un signe de déloyauté ? Ceux qui sont gentils sont-ils fidèles à Dieu ? Pas même un peu. Une telle personne n’est pas seulement déloyale envers Dieu : elle agit en tant que complice, serviteur et disciple de Satan. Elle est infidèle à son devoir et à sa responsabilité, mais envers Satan, elle est tout à fait loyale. C’est là que réside le fond du problème. En ce qui concerne l’insuffisance professionnelle, il est possible d’apprendre constamment et de mettre en commun ses expériences dans l’accomplissement de son devoir. De tels problèmes peuvent être facilement résolus. Le problème le plus difficile à résoudre est le tempérament corrompu de l’homme. Si vous ne recherchez pas la vérité et ne résolvez pas votre tempérament corrompu, mais que vous jouez toujours à être la gentille personne, que vous ne traitez pas et n’aidez pas ceux que vous avez vus violer les principes, ni ne les exposez ou les révélez, mais que vous reculez toujours, n’assumant pas vos responsabilités, alors une manière d’accomplir son devoir comme la vôtre ne fera que compromettre et retarder le travail de l’Église » (« Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). « Le comportement des gens et la façon dont ils traitent les autres doivent être fondés sur les paroles de Dieu : c’est le principe le plus fondamental de la conduite humaine. Comment les gens peuvent-ils pratiquer la vérité s’ils ne comprennent pas les principes de la conduite humaine ? Pratiquer la vérité, ce n’est pas dire des paroles creuses et réciter des expressions figées. Quoi que l’on puisse rencontrer dans la vie, tant que cela implique les principes de la conduite humaine, des points de vue sur les événements ou la question de l’accomplissement de son devoir, on est confronté à un choix et l’on doit chercher la vérité, on doit chercher une base et un principe dans les paroles de Dieu, après quoi l’on doit chercher un chemin de pratique. Ceux qui peuvent pratiquer de cette façon sont des gens qui poursuivent la vérité. Être capable de pratiquer la vérité de cette manière quelles que soient les difficultés que l’on rencontre, c’est suivre le chemin de Pierre et le chemin de la poursuite de la vérité. Par exemple, quel principe doit-on suivre quand on interagit avec les autres ? Ton point de vue initial est qu’il ne faut offenser personne, mais maintenir la paix et éviter de faire perdre la face à qui que ce soit, afin qu’à l’avenir, tout le monde puisse s’entendre. Contraint par ce point de vue, lorsque tu vois quelqu’un faire quelque chose de mal, faire une erreur ou commettre un acte qui va à l’encontre des principes, tu préfères le tolérer plutôt que d’en parler à cette personne. Contraint par ton point de vue, tu deviens réticent à offenser qui que ce soit. Quelle que soit la personne avec qui tu t’associes, étant gêné par des pensées d’image de toi, d’émotions et de relations, ou de sentiments qui se sont développés au fil de nombreuses années d’interactions, tu diras toujours des choses gentilles pour que la personne soit contente. Lorsqu’il y a des choses que tu trouves insatisfaisantes, tu es également tolérant : tu te défoules simplement un peu en privé, tu te livres à quelques médisances, mais lorsque tu es face à la personne, tu ne fais pas de vagues et tu entretiens toujours une relation avec elle. Que penses-tu d’une telle conduite ? N’est-ce pas celle d’un béni-oui-oui ? N’est-ce pas une conduite assez fuyante ? C’est une violation des principes de conduite. N’est-il donc pas indigne d’agir de cette manière ? Ceux qui agissent ainsi ne sont pas de bonnes personnes, ils ne sont pas non plus nobles. Peu importe combien tu as souffert et le prix que tu as payé, si tu te conduis sans principes, alors tu as échoué et tu ne rencontreras aucune approbation devant Dieu, Il ne Se souviendra pas de toi et tu ne Lui feras pas non plus plaisir » (« Pour bien accomplir son devoir, on doit au moins posséder conscience et raison », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que j’avais nourri l’idée erronée que les relations entre les gens devaient toujours être pacifiques. Si je pointais du doigt et exposais les problèmes des autres sans arrêt, cela les offenserait et porterait sans doute atteinte à leur fierté et à nos relations, si bien qu’il serait difficile de s’entendre. En comparant cette idée aux paroles de Dieu, j’ai finalement compris que ce n’était pas conforme à la vérité et que c’était contre les principes pour être une personne. Les gens comme ça sont égoïstes, bas, fuyants et fourbes. Pour garder de bonnes relations, ils se taisent quand ils voient que quelqu’un a un problème et ne répondent que par la flatterie et les louanges. Ils ne sont pas sincères dans leurs interactions et n’aident pas vraiment. Au contraire, ils blessent les gens. Ces gens sont des voyous aux yeux de Dieu, et Il ne les apprécie pas. Tout comme la façon dont je traitais Wanda : je voyais clairement qu’elle ne portait aucun fardeau dans son devoir et ne faisait pas de travail concret, mais je ne pratiquais pas la vérité en pointant ses problèmes du doigt. Je n’avais même pas le courage de signaler ses problèmes. Tout ce dont je me souciais, c’était de préserver ma relation avec ma sœur. Je pensais que le fait d’exposer les problèmes de quelqu’un allait l’offenser et le blesser. Bien que je me rende compte que cela affectait le travail, je n’étais tout de même pas prête à renier la chair et à pratiquer la vérité. J’étais complaisante et fourbe ! J’avais découvert le problème de ma sœur, mais je ne l’exposais pas. Même si je préservais notre relation, ce n’était d’aucune utilité pour son entrée dans la vie et cela affectait aussi le travail d’évangélisation de l’Église. En faisant cela, je nuisais vraiment aux autres et au travail de l’Église.

Après ça, j’ai réfléchi à ce que devaient être les principes pour interagir avec les gens. J’ai vu que la parole de Dieu disait : « Vous devez vous concentrer sur la vérité : ainsi seulement vous pouvez entrer dans la vie, et ce n’est que lorsque vous êtes entrés dans la vie que vous pouvez approvisionner les autres et les guider. S’il est découvert que les actions d’autres personnes ne cadrent pas avec la vérité, nous devons, avec amour, les aider à aspirer à la vérité. Si d’autres sont capables de pratiquer la vérité et qu’ils font les choses selon des principes, nous devons essayer d’apprendre d’eux et de les imiter. Voilà ce qu’est l’amour mutuel. Voici le genre d’atmosphère qui doit régner au sein de l’Église : tout le monde doit être concentré sur la vérité et faire tout son possible pour l’atteindre. Peu importe que les gens soient âgés ou jeunes, ou qu’ils soient ou non des croyants chevronnés. Peu importe, également, qu’ils aient un calibre élevé ou non. Ces choses-là n’ont pas d’importance. Devant la vérité, les gens sont tous égaux. Ce dont il faut s’assurer, c’est de savoir qui parle correctement et conformément à la vérité, qui pense aux intérêts de la maison de Dieu, qui porte le plus lourd fardeau dans le travail de la maison de Dieu, qui comprend la vérité le plus clairement, qui partage un sens de la justice et qui est prêt à en payer le prix. De telles personnes doivent être soutenues et applaudies par leurs frères et sœurs. Cette atmosphère de droiture qui provient de la quête de la vérité doit prévaloir au sein de l’Église. Ainsi, vous obtiendrez l’œuvre du Saint-Esprit et Dieu accordera Ses bénédictions et Sa direction » (« Seul celui qui accomplit son devoir de tout son cœur, de tout son esprit et de toute son âme aime Dieu », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Dans l’Église, la vérité règne : les membres de l’Église doivent faire de la vérité leur priorité dans leurs interactions. Quiconque enfreint les principes doit être repris, traité et aidé avec amour pour pouvoir progresser vers la vérité. Quiconque parle et agit conformément à la vérité, est honnête et est capable de protéger le travail de l’Église, doit être soutenu et protégé. C’est seulement lorsque tout le monde se concentre sur la recherche et la pratique de la vérité et qu’on laisse la quête de la vérité prévaloir dans l’Église que le Saint-Esprit peut accomplir Son œuvre. Quand j’ai compris ces choses, mon cœur s’est allégé et j’ai eu un chemin à pratiquer. J’ai aussi songé combien, en réalité, tout véritable croyant désire accomplir son devoir correctement et rendre à Dieu Son amour. Mais personne ne peut éviter d’afficher sa corruption et un certain nombre de lacunes dans l’accomplissement de son devoir. Les frères et sœurs doivent s’entraider et se corriger à ce sujet. Quand on signale et qu’on expose les problèmes des autres, ce n’est pas pour les embarrasser ni pour les attaquer, c’est plutôt pour les aider à prendre conscience de leurs problèmes et à remédier à leur mauvais état d’esprit. C’est ça, le véritable amour et l’expression d’un amour mutuel. C’est pour protéger le travail de l’Église. Par contre, quand on voit les problèmes des autres mais qu’on reste muet, qu’on applique la philosophie de Satan pour protéger ses intérêts personnels, on est irresponsable vis-à-vis de l’entrée dans la vie des gens et du travail de l’Église. Cette façon de vivre est trop égoïste et basse. J’ai songé à mes interactions avec Wanda. Je voyais qu’il y avait des problèmes dans son devoir, mais je ne l’aidais pas réellement parce que je ne me préoccupais que de protéger mon image et ne me souciais pas de son entrée dans la vie ni du travail de l’Église. J’étais vraiment égoïste, basse, et dépourvue d’humanité ! C’est alors que je me suis fait plein de reproches et que j’ai eu envie de pratiquer les paroles de Dieu et de traiter ma sœur conformément aux principes de la vérité.

Plus tard, je suis allée m’ouvrir à Wanda et échanger avec elle. Je lui ai indiqué tous les problèmes que j’avais vus, un par un. En lisant un passage des paroles de Dieu, elle a été vraiment touchée et m’a dit que son état d’esprit avait été vraiment mauvais dernièrement, et qu’elle n’avait même rien à dire durant les prières. J’étais choquée d’entendre cela et je m’en voulais. Si je l’avais signalé et l’avais aidée plus tôt, peut-être aurait-elle pu remédier à son mauvais état d’esprit, et cela n’aurait pas eu d’impact sur son devoir. En ne pratiquant pas la vérité et en agissant avec complaisance pour préserver ma relation avec ma sœur, je voyais à quel point je lui faisais du mal. J’ai donc prié Dieu et j’ai décidé qu’à l’avenir, dans mes interactions avec les gens, je me concentrerais sur la pratique de la vérité. Et si je découvrais un problème, je le signalerais et j’aiderais tout de suite, au lieu d’être complaisante.

À partir de là, Wanda a été plus active dans son devoir. Mais au bout d’un moment, j’ai remarqué que dans son travail, elle enfreignait souvent les principes. Même quand quelqu’un était d’une mauvaise humanité et ne se conformait pas aux principes de partage de l’Évangile, elle prêchait quand même l’Évangile, en vain. J’étais perdue. Wanda prêchait l’Évangile depuis si longtemps. Elle aurait dû avoir mieux saisi chaque aspect des principes. Comment pouvait-elle faire des erreurs aussi évidentes ? N’avait-elle pas encore remédié à son mauvais état d’esprit ? Peut-être fallait-il que je le lui rappelle. Mais ensuite, j’ai pensé : « Je l’ai déjà aidée. Il n’est pas nécessaire que je la corrige constamment. C’est très embarrassant. Si je suis toujours en train de la corriger, ne va-t-elle pas se dire que je suis arrogante, que je pinaille sans arrêt sur les problèmes des autres, ou que j’exige trop d’eux ? Ce ne serait pas bon pour mon image. Je devrais juste laisser tomber. » J’avais donc vu que l’état d’esprit de Wanda pendant son devoir n’était pas bon. Malgré ça, je fermais les yeux. Je ne le lui signalais pas et ne l’aidais pas. Au bout d’un certain temps, Wanda a été renvoyée parce qu’elle avait été négligente et inefficace dans ses devoirs pendant longtemps. Je me suis sentie vraiment coupable. Je voyais clairement qu’il y avait des problèmes dans le devoir de ma sœur, mais je n’y prêtais aucune attention. Je fermais les yeux et ne faisais rien pour l’avertir ni pour l’aider. Maintenant qu’elle avait été renvoyée, n’étais-je pas aussi responsable ? J’étais tourmentée et perdue. Pourquoi étais-je toujours complaisante et incapable de pratiquer la vérité ? Quelle était l’origine de ce problème ?

Alors que j’y réfléchissais et que je cherchais, j’ai vu que la parole de Dieu disait : « Dans les philosophies de vie, il existe cette maxime : “Passer outre les défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié.” Cela signifie que pour préserver une relation amicale, il faut garder le silence sur les problèmes de son ami, même si on les voit clairement : on doit respecter le principe selon lequel il ne faut pas porter atteinte à la dignité d’autrui ni exposer ses lacunes. Les gens doivent se tromper l’un l’autre, se cacher l’un de l’autre, s’engager dans des intrigues l’un avec l’autre ; et bien qu’ils sachent avec une clarté limpide quel genre de personne est l’autre, ils ne le disent pas ouvertement, mais emploient des méthodes astucieuses pour préserver leurs relations amicales. Pourquoi voudrait-on préserver de telles relations ? Il s’agit de ne pas vouloir se faire d’ennemis dans cette société, au sein du groupe, ce qui reviendrait à se soumettre souvent à des situations dangereuses. Comme tu ne sais pas de quelle manière quelqu’un te fera du mal après que tu as exposé ses défauts ou que tu l’as blessé et qu’il est devenu ton ennemi, et que tu ne souhaites pas te mettre dans une telle situation, tu emploies ce principe des philosophies de vie qui circule : “Ne frappez jamais en dessous de la ceinture et ne faites jamais de reproches.” À la lumière de cela, si deux personnes sont dans une telle relation, comptent-elles comme de vrais amis ? (Non.) Ce ne sont pas de vrais amis, et elles sont encore moins le confident l’un de l’autre. Alors, quel genre de relation est-ce, exactement ? N’est-ce pas une relation sociale élémentaire ? (C’est le cas.) Dans de telles relations sociales, les gens ne peuvent pas montrer leurs sentiments, ni avoir des échanges profonds, ni dire ce qu’ils aiment, ni dire à haute voix ce qu’ils ont sur le cœur, ou les problèmes qu’ils voient chez l’autre, ou des paroles qui profiteraient à l’autre. Au lieu de cela, ils choisissent des mots qui sonnent bien pour ne pas blesser l’autre. Ils ne souhaitent pas se faire d’ennemis. Le but est d’empêcher les gens autour de soi de constituer une menace. Quand personne ne les menace, ils vivent dans une relative aisance et paix. N’est-ce pas le but des gens en promouvant l’expression “Ne frappez jamais en dessous de la ceinture et ne faites jamais de reproches”? (C’est le cas.) Il s’agit clairement d’un mode d’existence reposant sur la ruse et la tromperie, avec un aspect défensif, et dont le but est l’auto-préservation. Les gens qui vivent ainsi n’ont pas de confidents, pas d’amis proches à qui ils puissent dire quoi que ce soit. Ils sont sur la défensive les uns vis-à-vis des autres, calculateurs et stratégiques, chacun tirant de la relation ce dont il a besoin. N’est-ce pas ? À la base, “ne jamais frapper en dessous de la ceinture et ne jamais faire de reproches” vise à éviter d’offenser les autres et de se faire des ennemis, à se protéger en ne faisant de mal à personne. Il s’agit d’une technique et d’une méthode qu’on adopte pour éviter d’être blessé » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (8) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). « La nature satanique de l’homme regorge de philosophies. Parfois, toi-même, tu n’en as même pas conscience et tu ne les comprends pas ; néanmoins, chaque instant de ta vie est fondé sur ces choses-là. De plus, tu penses que ces philosophies sont tout à fait correctes et raisonnables, et pas du tout erronées. Cela suffit à montrer que les philosophies de Satan sont devenues la nature des hommes et que ceux-ci vivent en parfait accord avec elles, pensant que cette façon de vivre est bonne et sans aucun sentiment de repentance. Par conséquent, ils révèlent constamment leur nature satanique et à tous égards, ils continuent à vivre selon les philosophies de Satan. La nature de Satan est la vie de l’humanité, et elle est la nature et l’essence de l’humanité » (« Comment suivre la voie de Pierre », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Grâce à la révélation des paroles de Dieu, j’ai compris. Si je ne pouvais pas m’empêcher d’être complaisante, c’était parce que j’avais été trop profondément corrompue par Satan. Mon cœur était rempli de philosophies et de lois de Satan, comme « Ne frappez jamais au-dessous de la ceinture », « Passer outre les défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié », etc. Ces choses étaient devenues le code selon lequel je vivais ma vie. Commandée par ces philosophies sataniques, je pensais que ne pas offenser les gens par mes paroles ou mes actes, maintenir de bonnes relations et préserver la paix était une sage façon de vivre. Alors, même si je voyais que Wanda était négligente dans son devoir et enfreignait les principes et que cela avait déjà affecté le travail, je n’étais pas disposée à l’exposer ni à la corriger. Je préférais laisser le travail d’évangélisation en pâtir pour préserver mes relations. J’étais si étroitement liée par les philosophies de Satan que je ne pouvais pas pratiquer la vérité et n’avais pas une once de conscience ni de raison ! J’ai vu que la parole de Dieu disait : « Il s’agit clairement d’un mode d’existence reposant sur la ruse et la tromperie, avec un aspect défensif, et dont le but est l’auto-préservation. » J’ai été profondément émue. Ces paroles de Dieu faisaient mouche et exposaient mes viles intentions alors que je vivais selon les philosophies sataniques. Avant, je pensais pompeusement que si je ne corrigeais pas ma sœur, c’était parce que je craignais qu’elle se sente oppressée. Mais en réalité, ce n’était pour moi qu’une excuse pour ne pas pratiquer la vérité. Si je la corrigeais trop souvent, j’avais peur qu’elle se vexe et qu’elle pense que j’étais quelqu’un d’arrogant qui aimait pinailler et ne pouvait pas traiter les gens équitablement. Pour faire bonne impression à ma sœur, je fermais les yeux sur ses problèmes, si bien qu’elle vivait constamment dans sa corruption et n’avait pas de conscience d’elle-même. Je n’étais pas honnête dans mes interactions avec les autres, ce n’étaient que de fausses apparences et des tours. J’avais été si fuyante et trompeuse ! J’ai pensé à la façon dont, lorsque je faisais équipe avec Wanda dans nos devoirs, je ne pratiquais pas la vérité comme j’aurais dû et n’assumais pas mes responsabilités. Maintenant, elle avait été renvoyée, et j’avais des regrets. J’avais constaté à quel point vivre selon les philosophies de Satan blesse vraiment les autres et soi-même. On a une vie vile et répréhensible. Je ne voulais plus vivre de cette manière. Je voulais chercher la vérité et accomplir correctement mon devoir.

Plus tard, j’ai vu que la parole de Dieu disait : « Pour être un peu plus précis : être une personne honnête, c’est être quelqu’un de simple et d’ouvert, qui ne se cache pas, ne ment pas et ne parle pas de façon indirecte, qui est une personne directe, a le sens de justice et parle honnêtement. C’est la première chose à faire. […] Les gens trompeurs sont ceux que Dieu déteste le plus. Si tu souhaites rejeter l’influence de Satan et être sauvé, tu dois accepter la vérité. Tu dois commencer par être une personne honnête, dire des choses vraies et réelles, ne pas être contraint par l’émotion, te débarrasser des faux-semblants et des ruses, et arriver à parler et à agir avec des principes. C’est ainsi qu’on vit libre et heureux, et que tu es capable de vivre devant Dieu » (« Ce n’est qu’en pratiquant la vérité que l’on peut se défaire des chaînes d’un tempérament corrompu », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). « Mon royaume a besoin de ceux qui sont honnêtes, de ceux qui ne sont pas hypocrites ni trompeurs. Les gens sincères et honnêtes ne sont-ils pas impopulaires dans le monde ? Je suis tout le contraire. Il est acceptable que les gens honnêtes viennent à Moi ; Je me réjouis de ce genre de personne, et J’ai aussi besoin de ce genre de personne. C’est précisément Ma justice » (« Déclarations de Christ au commencement », chap. 33, dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Ces paroles de Dieu m’ont fait comprendre que Dieu aimait les gens qui étaient purs, droits et honnêtes, les gens qui pouvaient être directs et non trompeurs dans leurs paroles et leurs actes. Seuls les gens honnêtes sont dignes d’entrer dans le royaume de Dieu. C’est ce qui a été décidé par le tempérament juste de Dieu. Pensez à la façon dont, dans le monde des incroyants, chaque interaction est performative. Devant les autres, on ne prononce que des paroles agréables et flatteuses. Pas un mot honnête. Face à des choses mauvaises qui vont à l’encontre de la conscience et de l’éthique, la plupart des gens choisissent de se protéger et croient que le mieux est d’éviter de faire des vagues. Ils n’osent pas prononcer un seul mot honnête. Ils sont particulièrement hypocrites et traîtres, et n’ont ni intégrité ni aucun cran. Mais quand j’interagissais avec les autres, je pratiquais moi aussi ces philosophies sataniques. Quand je voyais un problème, je ne l’exposais pas et n’aidais pas. Je ne faisais que protéger mes relations avec les autres. Vivre de cette façon, c’est être trop fuyant et fourbe. À ce stade, j’ai songé combien Dieu est saint et digne de confiance. Dieu incarné interagit avec les gens de façon concrète. Il exprime la vérité, porte un jugement et expose les gens partout et tout le temps, en fonction du tempérament corrompu qu’ils affichent et de leurs notions de Dieu. En particulier, les paroles de jugement et d’exposition de Dieu s’adressent directement à la racine et à l’essence de notre corruption. Même si Ses paroles sont sévères et dures, leur but est de nous pousser à mieux nous connaître, à nous repentir et à changer. Les paroles de Dieu sont fermes et sans équivoque. Elles viennent toutes du cœur. Dieu a un cœur particulièrement honnête et fiable vis-à-vis des gens. Si Dieu ne nous l’indiquait et ne l’écrivait pas clairement, s’Il n’exposait pas la vérité sur la profonde corruption des humains par Satan, nous ne serions jamais conscients de nous-mêmes. Au lieu de cela, nous vivrions dans notre propre imagination, pensant que nous sommes bons. Notre tempérament corrompu ne changerait jamais, et nous n’obtiendrions jamais le salut. Dieu espère que nous pourrons reconnaître la vérité de notre corruption grâce à Ses paroles de jugement et d’exposition et que nous pourrons nous repentir devant Lui, vivre selon Ses paroles et chercher à être des personnes honnêtes. C’est l’amour de Dieu envers les gens. En réfléchissant à tout ça, j’ai ressenti un immense soulagement. J’ai décidé que j’étais prête à suivre les exigences de Dieu et à être une personne pure, droite et honnête.

Un jour, notre dirigeante, Belinda, discutait avec nous du travail. Je me suis rendu compte qu’il y avait un écart dans le travail qu’elle nous confiait et je voulais le lui signaler. Mais j’ai alors pensé : « Cette sœur est la dirigeante. Si je lui signale une omission ou un écart dans son devoir, n’en sera-t-elle pas gênée ? Et si elle pense que j’essaie de lui mener la vie dure et qu’elle essaie de se venger plus tard ? Oublions ça, je ne dois rien dire. Tout le monde fait des erreurs. » C’est alors que je me suis rendu compte que ma mentalité complaisante reprenait le dessus. J’ai donc prié Dieu pour qu’Il me guide dans la pratique des principes de la vérité. Après cela, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Si tu as les motivations et le point de vue d’une “personne gentille”, alors, dans tous les domaines, tu seras incapable de pratiquer la vérité et de respecter les principes, et tu échoueras et tomberas toujours. Si tu ne t’éveilles pas et ne cherches jamais la vérité, alors tu es un non-croyant et tu n’obtiendras jamais la vérité et la vie. Que devrais-tu faire alors dans ces situations ? Lorsqu’elles surviennent, tu dois invoquer Dieu dans la prière, implorer le salut et demander à Dieu qu’Il te donne plus de foi et de force, pour te permettre de vivre selon des principes, de faire ce que tu dois faire, de gérer les choses conformément aux principes, de tenir ferme, de protéger les intérêts de la maison de Dieu et d’empêcher tout mal de survenir dans le travail de la maison de Dieu. Si tu es capable de renoncer à tes intérêts personnels, à ta réputation et au point de vue d’une “personne gentille”, et si tu fais ce que tu dois faire avec un cœur honnête et sans partage, alors tu auras vaincu Satan et gagné cet aspect de la vérité. Si tu vis toujours selon la philosophie de Satan, que tu préserves tes relations avec les autres, que tu ne pratiques jamais la vérité et que tu n’oses pas respecter les principes, seras-tu capable de pratiquer la vérité dans d’autres domaines ? Tu n’auras aucune foi, aucune force. Si tu n’es jamais capable de rechercher ni d’accepter la vérité, alors une telle foi en Dieu te permettra-t-elle d’obtenir la vérité ? (Non.) Et si tu ne peux pas obtenir la vérité, peux-tu être sauvé ? Tu ne le peux pas. Si tu vis toujours selon la philosophie de Satan, totalement dépourvu de la réalité de la vérité, alors tu ne pourras jamais être sauvé. Il devrait être clair pour toi que l’obtention de la vérité est une condition nécessaire pour le salut. Comment, alors, peux-tu obtenir la vérité ? Si tu es capable de pratiquer la vérité, si tu peux vivre selon la vérité et que la vérité devient la base de ta vie, alors tu obtiendras la vérité et tu auras la vie, et ainsi tu feras partie de ceux qui seront sauvés » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris que si les gens vivaient selon des philosophies sataniques et étaient toujours complaisants, ils n’obtiendraient jamais la vérité et n’atteindraient finalement jamais le salut. En même temps, j’ai compris que pour résoudre ce problème de complaisance, il fallait beaucoup prier Dieu et se fier à Lui, Lui demander la force, être capable de renier la chair, renoncer à son intérêt personnel et se soucier du travail de l’Église. En pratiquant souvent de cette façon, on peut progressivement surmonter les contraintes de son tempérament corrompu. Si l’on est à jamais incapable de pratiquer la vérité et qu’on n’est pas dévoué à son devoir, on sera finalement exposé et chassé. Avec cette idée en tête, j’ai trouvé le courage et la motivation de pratiquer la vérité. Je ne pouvais pas continuer à être une personne complaisante sans conscience ni humanité. J’ai donc soulevé la question avec ma dirigeante. Après lui avoir parlé, j’ai éprouvé un grand soulagement. Plus tard, lors d’une réunion, la dirigeante a échangé sur sa réflexion et sur les leçons qu’elle a tirées d’avoir été confrontée. Entendre ma sœur parler de son expérience et de sa prise de conscience m’a beaucoup émue, et j’ai goûté la douceur de la pratique de la vérité ! Vivre cette expérience a renforcé ma foi dans la pratique de la vérité. Lorsque j’ai rencontré des situations similaires après cela, même si j’avais encore souvent le point de vue d’une personne complaisante, je souffrais et je peinais moins qu’avant. Je pouvais consciemment me renier et pratiquer la vérité. En pratiquant la vérité de cette manière, mon cœur s’est senti grandement soulagé et en paix. Ce sont les paroles de Dieu qui ont produit cet effet. Dieu soit loué !

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